Nextimpact a été très prompt à raconter comment Strava pouvait impacter la sécurité de militaires ou d’agents de renseignements dont les allées et venues dans les bases pouvaient être facilement pistées avec une seule app buguée. Des équipements d’infrastructures mobiles compromis peuvent en raconter tellement plus sur toutes les allées et venues autour des bases de lancement de missiles, et l’identité et les petits secrets de ceux qui y sont affectés, ainsi que les trajets et horaires pour ce rendre sur site. Alors pourquoi donc minimiser de façon récurrente ce risque pourtant réel et pas si improbable que ça?
L’article semble ironiser sur le fait que la téléphonie mobile ne peut interférer avec des connexions filaires surprotégées. C’est oublier toutes les communications des techniciens de maintenance avant et après qu’ils n’interviennent sur place. De même pour le personnel de la base, dont les smartphones seront très bavards avec la première antenne mobile venue lorsqu’ils quittent leur travail: ces personnes peuvent être identifiées, surveillées, voir mises sous pression, y inclus avec des menaces sur les proches. C’est donc une menace bien réelle en cas de crise armée avec la Chine ou ses alliés.
Je ne suis pas juriste, mais la décision du conseil d’état ne se limite-t-elle pas au droit français? Les FAI établis en France auraient alors l’obligation de conserver les données de connexions, en l’occurence une connexion unique avec un autre prestataire en Suède qui, lui, est soumis au droit suédois. Gageons que celui-ci se conforme bien au droit européen et n’est de ce fait pas tenu de conserver les données de connexion ni d’organiser une surveillance généralisée. Je comprends aussi que le fournisseur Suédois peut de toute façon se voir imposer par le biais de la coopération judiciaire de conserver les données pour un individu suspect d’activités illégales sur réquisition judiciaire. Le mécanisme préserverait donc notre droit à une privée sur internet tout en évitant qu’internet ne transforme en zone de non-droit.
“Zero day flaw” et “faille non corrigée” n’ont pas du tout la même signification: un faille non corrigée peut avoir in correctif et résulter d’une négligence, alors qu’une “zero day” est inconnue, sans correctif et imparable.
Le communiqué référencé indique qu’il s’agit du Conseil de l’Union Européenne et non du Conseil Européen. Il indique qu’il s’agit de la poursuite d’un financement de 2006.
“pixel espion” prête fort à confusion. Il ne s’agit pas d’un pixel mais d’un lien dans le html du message vers une ressource , et l’espion n’espionne que ce qu’il espionnerait si on allait nous-même la ressource. Beaucoup de clients mails permettent une configuration qui ne télécharge pas l’image par défaut. Option à recommander.
Un bon début serait de réguler le rôle de fournisseur d’identité endossé actuellement principalement Google et Facebook, dont le compte sert de passe-partout pour se connecter à une multitude de sites. Ceci donne un pouvoir énorme à ces acteurs pour tracker nos habitudes, ou potentiellement accéder nos informations sur des sites à notre insu. Ceci pourrait aussi donner un jour un moyen de pression sur des acteurs indépendants du web, qui en cas de blocage de la par de FB, perdraient instantanément une part considérable de leurs abonnés. C’est un monopole similaire à celui des app-stores, mais moins visible et à retardement. Sans compter qu’un compte FB suspendu peut se traduire par ailleurs en une perte d’accès à de nombreuses resources digitales pour l’usager et qui ne sont pas gouvernées par les règles contractuelles de FB.
Le terme de “brouillon” est ici une très mauvaise traduction de “draft”, puisqu’il s’agit d’un document vu, revu, affiné, peaufiné par des centaines d’experts avant d’être approuvé. On parlerait bien plutôt de “projet de norme”…. A quand des articles du genre “le brouillon de la nouvelle loi approuvé par les députés” ?
Mettre dans un sac “Transition digitale et communications électroniques” au motif que le digital a besoin des télécoms, ça ne serait pas un peu comme regrouper dans un portefeuille “Culture et industrie chimiques” au motif qu’il faut bien de la peinture pour faire des tableaux de maitre?
D’un côté on va promouvoir le RGPD, d’un autre on le piétine en détournant massivement des données privées et en les soumettant à des traitements non consentis. Quelles garanties ont les contribuables étrangers de ne pas faire l’objet d’une captation en oppostion à leurs lois nationales ? comment sont d’ailleurs identifiés les contribuables français sur un réseau mondial qui ne connait pas de frontières ? Et au final, tout ça pour pour quel résultat ? Mon fils fait beaucoup de selfies devant des mazeratis ou des porsches dans la rue pour épater la galerie. ça va en occuper, des inspecteurs fiscaux qui seront bien tristes de constater que malgré ces photos il ne gagne que le smic…
Est-ce que tous les dictateurs du monde pourront eux aussi faire supprimer à l’échelle mondiale les tweets qu’ils jugent injurieux à leur égard selon leur droit national ?
Currieux quand même: la location sur airbnb est meublée et n’aurait aucun succès si elle était louée vide. Et ce n’est pas le proprio qui a fait le ménage après. Comment expliquer que la totalité de la sous-location soit alors reversée au propriétaire?
Tous ces sites qui ont déjà tant de mal à garder confidentiel un simple mot de passe… Et dès le premier piratage, ces millions de pièces d’identité numérisée, serviront à autant d’usurpations d’identité. Car une carte d’identité ne se change pas aussi facilement qu’un mot de passe. Autant dire qu’une pièce d’identité n’identifiera plus rien en ligne…
Si Twitter finit par rendre son service indisponible en France pour cause d’incompatibilités législatives avec son business model, on pourra se consoller en se disant que ces députés peu connus retourneront à un quasi-anonymat… Si Twitter acceptait ce genre de mesure, ce seront certainement ces mêmes députés qui viendront pleurer à la première fuite de données que leurs informations personnelles sont mal protégées… #InjonctionParadoxale #PrivacyByDesign
Avant d’afficher un message d’ordre “sanitaire” il faudrait qu’une étude scientifique démontre la réalité du risque et en particulier que l’écran soit la cause de la patologie. Par ailleurs la plupart des tv étant maintenant numérique (avec des apps) on voit mal pour quelles raisons elle serait exclues (en particulier si l’on tient compte du caractère hystérique et abrutissant d’un bon nombre d’émissions à destination des plus jeunes)
S’il n’y a plus de gagnant gagnant, gageons que les plateformes feront dument rémunérer pour leurs services jusqu’ici gratuits aux organes de presse: Twitter facturera la réutilisation de tweets dans les articles de presse, les magazines devront payer pour bénéficier des boutons de partage sur réseau social (fini donc la publicité gratuite dont ils bénéficiaient jusqu’à présent), et google demandera sa part pour chaque article qui commencera son sujet en énumérant des statistiques du moteur de recherche. Je ne sais pas qui sera le réel gagnant dans cette affaire.
Ben oui ! Créons une génération de techno-ignares pour faire comme au bon vieux temps. Pourquoi ne pas réintroduire le taillage de silex dans les travaux pratiques ?
C’est vraiment un combat d’arrière garde. Pourquoi pas une taxe pour le retour à la société agraire ou a l’age de pierre. Je crois que si l’on part dans cette direction, la France finira dans le tiers monde numérique du XXIe siècle.
Petit fait amusant. Cette loi coulerait définitivement les libraires, car elle pousserait encore plus de gens à adopter le livre numérique, celui-ci ne connaissant pas d’entrepôt ni de livraison.
Parce que lorsqu’on sort de la territorialité, tout devient flou !
Imaginons un site américain gratuit, sans abonné, qui diffuse de la publicité. A partir du moment ou un utilisateur consultera ce site de France et visionnera la publicité, on peut considérer que le revenu publicitaire correspondant est taxable en France (même si la pub est americano-américaine). Le site sera également taxé dans son pays d’origine, voire dans le pays publicitaire. SI l’utilisateur français passe par un VPN, le même contenu pourrait devenir taxable non seulement en France, mais dans le pays du fournisseur VPN.
Gageons qu’à 192 autres pays, il y aura beaucoup de créativité et de lois différentes. Pourquoi est-ce que certains ne taxeraient pas les publicités dont les paquets sont routés sur leurs territoires ? D’autres les sites accessibles depuis leurs territoires, etc… Sans conter les contentieux fiscaux, où des administrations pourraient estimer à leur bon vouloir la quote part de l’audience qui correspondrait à leur pays.
Bref, l’absence de limites territoriales ouvre la porte au grand n’importe quoi.
Le
21/09/2017 à
17h
29
Ce mécanisme vise en particulier les gros services en lignes qui sont déjà en position dominante. Cette taxe contribuera à assoir leur domination, car les petites plateformes n’y survivront pas.
Sur l’offre alternative, parions que les sites étrangers se passeront bientôt de traduction française, pour démonter qu’ils ne visent pas le marché français et ne pas être taxable. La bonne nouvelle, est que nos jeunes feront d’immenses progrès en langues étrangères.
Ensuite nos concitoyens s’habitueront à voir des messages de type “contenu non disponible dans votre pays”. Beaucoup d’universités en ligne qui diffusent du contenu original risquent d’adopter cette politique, privant notre pays de ressources en ligne pourtant gratuites à la base.
Finalement, d’autres pays pourraient s’inspirer de cette mesure et taxer des services franco-français, chaines de télés en tête. Avec 193 pays dans le monde et chacun taxant 2% des revenus publicitaires, on arrivera rapidement à la banqueroute du net français…
Et tout ça pour financer l’audiovisuel français, à une époque où la vente de téléviseur est en chute libre, et que les jeunes passent plus de temps sur les jeux vidéo qu’au cinéma et à la télévision réunies…
27 commentaires
Une station d’écoute dans une pagode chinoise au-dessus du Congrès US (2/4)
03/08/2022
Le 03/08/2022 à 10h 34
Nextimpact a été très prompt à raconter comment Strava pouvait impacter la sécurité de militaires ou d’agents de renseignements dont les allées et venues dans les bases pouvaient être facilement pistées avec une seule app buguée. Des équipements d’infrastructures mobiles compromis peuvent en raconter tellement plus sur toutes les allées et venues autour des bases de lancement de missiles, et l’identité et les petits secrets de ceux qui y sont affectés, ainsi que les trajets et horaires pour ce rendre sur site. Alors pourquoi donc minimiser de façon récurrente ce risque pourtant réel et pas si improbable que ça?
Le FBI, les antennes-relais Huawei et les missiles nucléaires (1/4)
01/08/2022
Le 03/08/2022 à 10h 10
L’article semble ironiser sur le fait que la téléphonie mobile ne peut interférer avec des connexions filaires surprotégées. C’est oublier toutes les communications des techniciens de maintenance avant et après qu’ils n’interviennent sur place. De même pour le personnel de la base, dont les smartphones seront très bavards avec la première antenne mobile venue lorsqu’ils quittent leur travail: ces personnes peuvent être identifiées, surveillées, voir mises sous pression, y inclus avec des menaces sur les proches. C’est donc une menace bien réelle en cas de crise armée avec la Chine ou ses alliés.
Les difficultés du contrôle d’âge en ligne, une « preuve de concept » sur la rampe
27/05/2022
Le 27/05/2022 à 19h 10
La solution est pourtant simple: contrôle parental installé sur les équipements des mineurs et dans les établissements scolaires.
Meta prélèvera 47,5 % de commissions sur les ventes effectuées sur son metaverse
14/04/2022
Le 17/04/2022 à 23h 29
C’est pas les mêmes qui crieraient au scandale si l’état leur pompait 47,5% de taxes?
Le VPN de Mozilla disponible en France et en Allemagne
30/04/2021
Le 02/05/2021 à 09h 57
Je ne suis pas juriste, mais la décision du conseil d’état ne se limite-t-elle pas au droit français? Les FAI établis en France auraient alors l’obligation de conserver les données de connexions, en l’occurence une connexion unique avec un autre prestataire en Suède qui, lui, est soumis au droit suédois. Gageons que celui-ci se conforme bien au droit européen et n’est de ce fait pas tenu de conserver les données de connexion ni d’organiser une surveillance généralisée. Je comprends aussi que le fournisseur Suédois peut de toute façon se voir imposer par le biais de la coopération judiciaire de conserver les données pour un individu suspect d’activités illégales sur réquisition judiciaire. Le mécanisme préserverait donc notre droit à une privée sur internet tout en évitant qu’internet ne transforme en zone de non-droit.
Ça y est, « Digital » est officiellement traduit « Numérique »
09/03/2021
Le 09/03/2021 à 22h 00
“Zero day flaw” et “faille non corrigée” n’ont pas du tout la même signification: un faille non corrigée peut avoir in correctif et résulter d’une négligence, alors qu’une “zero day” est inconnue, sans correctif et imparable.
Le Conseil européen valide le financement d’un « réacteur thermonucléaire expérimental international »
23/02/2021
Le 23/02/2021 à 12h 01
Le communiqué référencé indique qu’il s’agit du Conseil de l’Union Européenne et non du Conseil Européen.
Il indique qu’il s’agit de la poursuite d’un financement de 2006.
Vie privée : deux tiers des emails reçus contiendraient un « pixel espion »
19/02/2021
Le 21/02/2021 à 21h 46
“pixel espion” prête fort à confusion. Il ne s’agit pas d’un pixel mais d’un lien dans le html du message vers une ressource , et l’espion n’espionne que ce qu’il espionnerait si on allait nous-même la ressource. Beaucoup de clients mails permettent une configuration qui ne télécharge pas l’image par défaut. Option à recommander.
Suprématie quantique : « on est à un point de bifurcation »
22/01/2021
Le 23/01/2021 à 22h 32
C’est le paradoxe du chat de Schroedinger: la suprématie quantique à été atteinte, et en même temps, pas encore 😂
Digital Services Act : les réponses de l’Arcep à la consultation de la Commission européenne
08/09/2020
Le 09/09/2020 à 08h 00
Un bon début serait de réguler le rôle de fournisseur d’identité endossé actuellement principalement Google et Facebook, dont le compte sert de passe-partout pour se connecter à une multitude de sites. Ceci donne un pouvoir énorme à ces acteurs pour tracker nos habitudes, ou potentiellement accéder nos informations sur des sites à notre insu. Ceci pourrait aussi donner un jour un moyen de pression sur des acteurs indépendants du web, qui en cas de blocage de la par de FB, perdraient instantanément une part considérable de leurs abonnés. C’est un monopole similaire à celui des app-stores, mais moins visible et à retardement. Sans compter qu’un compte FB suspendu peut se traduire par ailleurs en une perte d’accès à de nombreuses resources digitales pour l’usager et qui ne sont pas gouvernées par les règles contractuelles de FB.
Le brouillon du futur standard C++ 20 approuvé à l’unanimité
07/09/2020
Le 08/09/2020 à 07h 22
J’oubliais: Au cas où une référence fiable serait utile pour la traduction de “draft standard”: https://iate.europa.eu/entry/result/1573265/en-en-fr-la-mul
Le 08/09/2020 à 05h 41
Le terme de “brouillon” est ici une très mauvaise traduction de “draft”, puisqu’il s’agit d’un document vu, revu, affiné, peaufiné par des centaines d’experts avant d’être approuvé. On parlerait bien plutôt de “projet de norme”…. A quand des articles du genre “le brouillon de la nouvelle loi approuvé par les députés” ?
Cédric O, secrétaire d’État en charge de la transition numérique et des communications électroniques
27/07/2020
Le 27/07/2020 à 12h 39
Mettre dans un sac “Transition digitale et communications électroniques” au motif que le digital a besoin des télécoms, ça ne serait pas un peu comme regrouper dans un portefeuille “Culture et industrie chimiques” au motif qu’il faut bien de la peinture pour faire des tableaux de maitre?
L’inventeur du Bluetooth « triste de voir toutes ces applications autour du coronavirus »
30/04/2020
Le 02/05/2020 à 23h 10
Bruce Schneier analyse les limites de l’approche Bluetooth:https://www.schneier.com/blog/archives/2020/05/me_on_covad-19_.html
Les députés veulent que les internautes soient informés de leur « empreinte carbone »
11/12/2019
Le 11/12/2019 à 18h 06
Et pourquoi pas une taxe pour ceux qui parlent pour ne rien dire ? C’est aussi une source prouvée de CO2…
Contre la fraude fiscale, toute la population française sous l’œil du « datamining » CFVR
02/12/2019
Le 07/12/2019 à 23h 06
D’un côté on va promouvoir le RGPD, d’un autre on le piétine en détournant massivement des données privées et en les soumettant à des traitements non consentis. Quelles garanties ont les contribuables étrangers de ne pas faire l’objet d’une captation en oppostion à leurs lois nationales ? comment sont d’ailleurs identifiés les contribuables français sur un réseau mondial qui ne connait pas de frontières ? Et au final, tout ça pour pour quel résultat ? Mon fils fait beaucoup de selfies devant des mazeratis ou des porsches dans la rue pour épater la galerie. ça va en occuper, des inspecteurs fiscaux qui seront bien tristes de constater que malgré ces photos il ne gagne que le smic…
Facebook tenu de supprimer les contenus illicites identiques ou équivalents, à l’échelle mondiale
03/10/2019
Le 03/10/2019 à 21h 42
Est-ce que tous les dictateurs du monde pourront eux aussi faire supprimer à l’échelle mondiale les tweets qu’ils jugent injurieux à leur égard selon leur droit national ?
Un locataire qui sous-loue sur Airbnb condamné à rembourser les loyers au propriétaire
20/09/2019
Le 22/09/2019 à 09h 28
Currieux quand même: la location sur airbnb est meublée et n’aurait aucun succès si elle était louée vide. Et ce n’est pas le proprio qui a fait le ménage après. Comment expliquer que la totalité de la sous-location soit alors reversée au propriétaire?
Droits voisins de la presse : les « GAFA » ne seront pas les seuls à devoir payer
28/06/2019
Le 28/06/2019 à 18h 01
Et si on cite un tweet lui-même repris dans un article ?
Sanctions monstres, pièce d’identité sur Twitter… Quand Éric Ciotti veut lutter contre la haine
25/02/2019
Le 26/02/2019 à 12h 37
Tous ces sites qui ont déjà tant de mal à garder confidentiel un simple mot de passe… Et dès le premier piratage, ces millions de pièces d’identité numérisée, serviront à autant d’usurpations d’identité. Car une carte d’identité ne se change pas aussi facilement qu’un mot de passe. Autant dire qu’une pièce d’identité n’identifiera plus rien en ligne…
Des députés LREM veulent forcer Twitter à recueillir une pièce d’identité à la création d’un compte
01/02/2019
Le 06/02/2019 à 08h 28
Si Twitter finit par rendre son service indisponible en France pour cause d’incompatibilités législatives avec son business model, on pourra se consoller en se disant que ces députés peu connus retourneront à un quasi-anonymat… Si Twitter acceptait ce genre de mesure, ce seront certainement ces mêmes députés qui viendront pleurer à la première fuite de données que leurs informations personnelles sont mal protégées… #InjonctionParadoxale #PrivacyByDesign
Contre l’exposition des enfants aux écrans, une sénatrice veut imposer des messages de prévention
20/09/2018
Le 21/09/2018 à 17h 25
Avant d’afficher un message d’ordre “sanitaire” il faudrait qu’une étude scientifique démontre la réalité du risque et en particulier que l’écran soit la cause de la patologie. Par ailleurs la plupart des tv étant maintenant numérique (avec des apps) on voit mal pour quelles raisons elle serait exclues (en particulier si l’on tient compte du caractère hystérique et abrutissant d’un bon nombre d’émissions à destination des plus jeunes)
Directive Droit d’auteur : mais qu’ont voté les eurodéputés ?
14/09/2018
Le 18/09/2018 à 07h 23
S’il n’y a plus de gagnant gagnant, gageons que les plateformes feront dument rémunérer pour leurs services jusqu’ici gratuits aux organes de presse: Twitter facturera la réutilisation de tweets dans les articles de presse, les magazines devront payer pour bénéficier des boutons de partage sur réseau social (fini donc la publicité gratuite dont ils bénéficiaient jusqu’à présent), et google demandera sa part pour chaque article qui commencera son sujet en énumérant des statistiques du moteur de recherche. Je ne sais pas qui sera le réel gagnant dans cette affaire.
Le Sénat durcit la proposition de loi sur l’interdiction du portable à l’école
17/07/2018
Le 21/07/2018 à 13h 54
Ben oui ! Créons une génération de techno-ignares pour faire comme au bon vieux temps. Pourquoi ne pas réintroduire le taillage de silex dans les travaux pratiques ?
Le Sénat adopte une taxe sur la livraison des biens en ligne, variant selon la distance parcourue
19/06/2018
Le 19/06/2018 à 06h 18
C’est vraiment un combat d’arrière garde. Pourquoi pas une taxe pour le retour à la société agraire ou a l’age de pierre. Je crois que si l’on part dans cette direction, la France finira dans le tiers monde numérique du XXIe siècle.
Petit fait amusant. Cette loi coulerait définitivement les libraires, car elle pousserait encore plus de gens à adopter le livre numérique, celui-ci ne connaissant pas d’entrepôt ni de livraison.
Comment la « taxe YouTube » va s’appliquer dès demain en France
21/09/2017
Le 21/09/2017 à 19h 04
Parce que lorsqu’on sort de la territorialité, tout devient flou !
Imaginons un site américain gratuit, sans abonné, qui diffuse de la publicité. A partir du moment ou un utilisateur consultera ce site de France et visionnera la publicité, on peut considérer que le revenu publicitaire correspondant est taxable en France (même si la pub est americano-américaine). Le site sera également taxé dans son pays d’origine, voire dans le pays publicitaire. SI l’utilisateur français passe par un VPN, le même contenu pourrait devenir taxable non seulement en France, mais dans le pays du fournisseur VPN.
Gageons qu’à 192 autres pays, il y aura beaucoup de créativité et de lois différentes. Pourquoi est-ce que certains ne taxeraient pas les publicités dont les paquets sont routés sur leurs territoires ? D’autres les sites accessibles depuis leurs territoires, etc… Sans conter les contentieux fiscaux, où des administrations pourraient estimer à leur bon vouloir la quote part de l’audience qui correspondrait à leur pays.
Bref, l’absence de limites territoriales ouvre la porte au grand n’importe quoi.
Le 21/09/2017 à 17h 29
Ce mécanisme vise en particulier les gros services en lignes qui sont déjà en position dominante. Cette taxe contribuera à assoir leur domination, car les petites plateformes n’y survivront pas.
Sur l’offre alternative, parions que les sites étrangers se passeront bientôt de traduction française, pour démonter qu’ils ne visent pas le marché français et ne pas être taxable. La bonne nouvelle, est que nos jeunes feront d’immenses progrès en langues étrangères.
Ensuite nos concitoyens s’habitueront à voir des messages de type “contenu non disponible dans votre pays”. Beaucoup d’universités en ligne qui diffusent du contenu original risquent d’adopter cette politique, privant notre pays de ressources en ligne pourtant gratuites à la base.
Finalement, d’autres pays pourraient s’inspirer de cette mesure et taxer des services franco-français, chaines de télés en tête. Avec 193 pays dans le monde et chacun taxant 2% des revenus publicitaires, on arrivera rapidement à la banqueroute du net français…
Et tout ça pour financer l’audiovisuel français, à une époque où la vente de téléviseur est en chute libre, et que les jeunes passent plus de temps sur les jeux vidéo qu’au cinéma et à la télévision réunies…