Connexion
Abonnez-vous

Le « burn-out » bientôt reconnu comme maladie professionnelle ?

Casser les burnes-out

Le « burn-out » bientôt reconnu comme maladie professionnelle ?

Le 26 mai 2015 à 14h06

Alors que l’examen du projet de loi sur le dialogue social débute cet après-midi à l’Assemblée nationale, de nombreux députés de la majorité ont déposé des amendements visant à ce que le syndrome dit d’épuisement professionnel (également appelé « burn-out ») soit plus facilement reconnu comme une maladie professionnelle. Pour ces élus de la majorité, il n’est pas normal que l’Assurance maladie prenne en charge les effets désastreux du management de certains employeurs.

« Environ 3,2 millions d’actifs (soit près de 12 % de la population active) risquent un épuisement nerveux au travail. Les cas d’épuisement professionnel touchent les salariés dans toutes sortes d’activités, qu’ils soient employés, cadres, artisans ou agriculteurs » affirme l’ancien ministre « frondeur » Benoît Hamon au travers d’un de ses amendements. Soutenu par une soixantaine de députés socialistes et écologistes, l’élu déplore « la pression exercée sur les salariés aux fins d’une productivité toujours accrue », à l’heure où les emails et coups de téléphone à caractère professionnel ont tendance à s’immiscer de plus en plus dans la sphère privée – notamment via les smartphones

Difficile reconnaissance des maladies professionnelles

Le problème est qu’il est aujourd’hui très difficile de faire reconnaître la responsabilité de son employeur dans un burn-out. « Les pathologies psychiques ne relèvent pas de l’accident du travail en raison de l’absence de soudaineté » expliquent en ce sens les députés. Étant donné que le syndrome d’épuisement professionnel ne figure pas non plus dans le tableau des maladies professionnelles, les parlementaires veulent faciliter l’instruction des dossiers de burn-out examinés au cas par cas par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles.

Comment ? En prévoyant que les « affections psychiques » soient explicitement prises en compte lors de l’examen de ces dossiers. Et pour cause, pour les cas de dépression par exemple, le taux d’incapacité permanente partielle (IPP) se situe généralement entre 10 et 15 % – bien loin du minimum requis de 25 % pour la présentation d’une demande. Deux amendements ont ainsi été déposés afin que ces affections fassent l’objet d’un « traitement » ou d’un « pourcentage différencié ».

Un troisième amendement, plus ambitieux, propose de prendre en compte « toute affection ou tout symptôme médicalement constaté liés au surmenage d’origine professionnelle ». La preuve de l’origine professionnelle de la maladie serait d’ailleurs « réputée établie sur attestation conjointe du médecin du travail et de l’inspecteur du travail ». « Il n’est pas normal que les effets de cette pression, comptabilisée en congés, pèsent sur le système de l’assurance-maladie alors que la responsabilité de l’employeur est seule en cause » clament les auteurs de cet amendement, parmi lesquels figure encore Benoît Hamon.

Bras de fer entre députés de la majorité et gouvernement

L’ensemble du groupe socialiste a par ailleurs déposé un amendement obligeant le gouvernement à remettre au Parlement, « avant le 1er septembre 2015, un rapport sur l’intégration des affections psychiques dans le tableau des maladies professionnelles ou l’abaissement du seuil d’incapacité permanente partielle pour ces mêmes affections ».

Leur exposé des motifs a cependant des airs d’ultimatum : « Nous demandons que ce seuil qualificatif [de 25 %, ndlr] soit supprimé à l’horizon de 3 ans comme c’est le cas en Suède aujourd’hui où tous les dossiers sont considérés même si bien entendu au final tous ne font pas l’objet d’une reconnaissance en maladie professionnelle. Ce seuil pourrait être abaissé très rapidement dans un premier temps à 10 % pour les maladies psychiques. A maxima, nous demandons que le tableau des maladies professionnelles intègre deux éléments supplémentaires : la dépression suite à un épuisement professionnel et le stress post traumatique. Il ne s’agit pas de définir un système punitif mais de s’engager dans la voie de la responsabilité partagée et ce pour le bien commun » concluent les députés PS, auxquels se sont joints quelques écologistes.

Restera maintenant à voir qui remporte ce bras de fer. Selon Les Échos, l’exécutif ne serait pas encore prêt à aller aussi loin. « Le lobbying du patronat, déjà très remonté contre la création actuelle du compte pénibilité physique, pèse lourd, d’autant que la démarche est jugée bien incertaine, sinon impossible » expliquent nos confrères.

Le gouvernement a néanmoins déposé un amendement prévoyant que « les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d’origine professionnelle » dans les conditions posées par l'actuel Code de la sécurité sociale. Nuance. « La prise en compte de ces pathologies se fera via le système complémentaire de reconnaissance des maladies professionnelles, l’inscription dans le tableau des maladies professionnelles n’étant pas adaptée à la spécificité et à la complexité de ces pathologies » indique l'exécutif. Fin du suspense dans quelques jours, lorsque ces amendements seront examinés en séance publique.

Commentaires (99)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

désolé si je parle sans savoir, vu que je n’ai jamais eu de burnout ni côtoyé de gens dans ce cas. Mais quel traitement suivent les gens en burnout au point que ça requiert une hospitalisation? Car selon la description du burnout que j’ai lu jusque là, je n’ai rien vu concernant un alitement du malade. Serait-ce à cause d’une complication du genre ulcère? (désolé si la question est indiscrète)

votre avatar

Damned, je pensais que ça venait d’un excès du jeu-vidéo <img data-src=" />

votre avatar

Moi je suis pour!

Première application de la loi : retrait du premier sinistre manuel valls pour tremblotte aiguë!

votre avatar

Attention, il y a tout de même une distinction à faire entre harcèlement moral (qui est déjà encadré par la loi depuis une dizaine d’années) et le burn-out.



Le burn-out n’est pas le seul fait du harcèlement moral.

Dans les cas que j’ai connus (aide aux personnes atteintes), le problème vient effectivement de l’entreprise, mais pour des raisons différentes.



La harcèlement moral, c’est avant tout rabaisser la personne, que ce soit sur sa capacité de travail ou sa personne, et c’est déjà condamnable (amende + prison).

Le burn-Out, c’est avant tout dû à un ensemble de facteurs comme la compétitivité entre collègues (mise en exergue par la société), la peur de perdre son emploi, ou la désinformation sur l’état général de l’entreprise.



J’ai connu un gars qui travaillait 60h/semaine et qui se trouvait trop peu productif, car il ne voulait pas que sa société coule (grosse PME, 100+ employés). Après enquête, il est apparu que la société en question réalisait plus de 20 millions de bénéfice par an (beaucoup pour une société de cette taille) mais que la plupart des salariés pensaient qu’elle était au bord de la faillite.



Donc oui, ça devrait être reconnu comme maladie, et oui, l’entreprise devrait non seulement payer pour les soins, mais aussi, dans certains cas, des dommages et intérêts conséquents.

votre avatar







DotNerk a écrit :



Damned, je pensais que ça venait d’un excès du jeu-vidéo <img data-src=" />





<img data-src=" />


votre avatar

En fait, les symptômes sont très divers.

Cela peut résulter en une fatigue généralisée du corps. La personne est alors trop fatiguée pour se lever, se laver, se nourrir, un peu comme dans des cas de handicap. Le cerveau est aux abonnés absents pour tout un panel d’activités.

Plus fréquemment, c’est la dépression, mauvaise image de soi, pas à la hauteur, envies de suicide, pas adapté à la société.

Enfin, dans d’autres cas, ça prend un caractère physique, ulcères, maladies de peau …

votre avatar

hello,



Je n’étais pas alité mais en maison de repos, pas de perfusion ni rien. Et pour te dire je ne pouvais par contre plus lire (les mots dansaient devant moi), faire un copier/coller sur un ordi, etc. Bref du repos, du repos, du repos. On m’aurait mis devant une mare aux canards un matin que le soir j’y étais encore…



Je pouvais par contre parfaitement parler ou autres choses mais impossible de me concentrer sur quoi que ce soit (même un copier/coller). Après ça varie suivant les personnes.



Et pour le traitement des antidépresseurs, des anxiolytiques, des psychothérapies et autres, ça dépend. Pour moi ça a été des antidépresseurs pour l’anxiété, et un autre&nbsp; pour stabiliser les effets secondaires du premier. Je suis encore ce traitement, quelques années après.

votre avatar

Ce qui m’ennuie c’est que on peut difficilement voir un accident du travail. Effectivement les premiers mois, l’entreprise payerai, mais un burn out n’est pas prévisible dans la durée. Le retour au travail peut être long voire impossible. Elle est souvent accompagnée de dé-sociabilisation, pour certain ça peut être un aller simple vers l’enfer. Je ne suis pas sur qu’il faille réfléchir en terme de prise en charge, de qui paye quoi, mais plutôt avoir une politique de criminalisation du burn-out. D’un certain point de vu, les effets sont du même ordre que la séquestration ou le viol sur l’individu. Amenons ces pseudo dirigeant à réfléchir à deux fois avant de mettre les gens sous presse

Je suis passé par là.. et je suis moi-même dirigeant aujourd’hui, et j’obtiens bien plus de mes collaborateurs en&nbsp; les respectant, que ce que mes propres employeurs ont obtenu de moi.

&nbsp;En réalité si on réfléchi en terme strict de productivité, c’est même un contre-sens.

votre avatar







thorspark a écrit :



La harcèlement moral, c’est avant tout rabaisser la personne, que ce soit sur sa capacité de travail ou sa personne, et c’est déjà condamnable (amende + prison).

Le burn-Out, c’est avant tout dû à un ensemble de facteurs comme la compétitivité entre collègues (mise en exergue par la société), la peur de perdre son emploi, ou la désinformation sur l’état général de l’entreprise.



J’ai connu un gars qui travaillait 60h/semaine et qui se trouvait trop peu productif, car il ne voulait pas que sa société coule (grosse PME, 100+ employés). Après enquête, il est apparu que la société en question réalisait plus de 20 millions de bénéfice par an (beaucoup pour une société de cette taille) mais que la plupart des salariés pensaient qu’elle était au bord de la faillite.





Là, pour moi, c’est purement du harcèlement moral. La boîte fait croire à ses employés qu’elle est au bord de la faillite afin d’en profiter pour que ces derniers augmentent d’eux-mêmes leur charge de travail face à la peur de la perte d’emploi.



Même sans la loi sur le burn-out, ça devrait être condamnable.


votre avatar

Blague sur le jeu du même nom, enfin je crois.

votre avatar

Il faut les 2 en fait.

Non seulement la prise en charge, mais aussi la pénalisation.

votre avatar

Le travail c’est la santé, ne rien faire la conserver <img data-src=" />

votre avatar

Bientôt la fin des titres en question?

votre avatar

“Mais quel traitement suivent les gens en burnout au point que ça requiert une hospitalisation?”



Un traitement psychiatrique (un hôpital psychiatrique soigne entre autres maladies, les formes de dépression les plus sévères)

votre avatar

Hum, même si le résultat sur la personne est similaire, il y a tout de même une différence entre le harcèlement moral, qui s’attaque à une personne en particulier ( et qui n’est pas forcément le fait d’un dirigeant, ça peut venir d’un/plusieurs collègue(s)) et le burnout qui est plus le résultat d’une politique d’entreprise, mais qui du coup s’attaque à de nombreux employés en même temps.

votre avatar







Lyzz a écrit :



Je conçois que tu ne comprenne pas ce que ressent les personnes moins privilégiées que toi. Mais sache que si toi tu peux te permettre quelques exigences c’est très loin d’être le cas de tous.



Les personnes qui sont pauvres, sans expérience, avec peu de diplôme, issues de minorités sont traitées comme de la merde toute leur vie. Souvent elles n’ont personnes pour les soutenir, elles ne se sentent pas légitime pour répliquer, on leur a toujours dit qu’elles ne valaient rien et tendent le plus souvent à le croire.

Ces personnes se laissent souvent faire car c’est ce à quoi on les a habitué.

Parfois elles n’ont même pas l’estime d’elle même suffisante pour penser pouvoir changer les choses.

Marche ou crève et c’est comme ça que ça marche.

Si t’as rien pour te battre (position hiérarchique, argent, diplômes, expérience) si tu montre le moindre signe contradictoire tu es éjecté.



Alors c’est pas le cas partout, c’est pas le cas de tous mais c’est souvent pour ça que des personnes finissent en burnout.



Le meilleur moyen d’en savoir plus et de le comprendre c’est d’aller demander directement aux personnes concernées.





Je comprend bien tout ce que tu me dis mais c’est vrai aussi pour les gens diplômés …

Oui je suis privilégié car j’ai eu une mère qui m’a poussé à faire de longues études alors que ça ne m’intéressait pas plus que ça.&nbsp;

Non je ne suis pas pauvre mais je suis très loin d’être riche, j’ai un peu d’expérience et j’ai des diplômes, ça n’empêche pas que je suis traité comme de la merde.

&nbsp;Je suis dans une SSII, ce qui veut dire que les grosses boites préfèrent me prendre en presta plutôt que m’embaucher, juste parce que je suis une simple variable d’ajustement pour eux, je suis virable du jour au lendemain et ça se voit même pas dans les chiffres puisque je ne suis pas salarié chez eux, j’ai une convention collective de merde donc aucun droit/avantage comparé aux employés de ces grands groupes.

&nbsp;

Je n’ai aucune sécurité d’emploi même si je suis en CDI, la preuve, mes collègues virés de la presta sont entrain de se faire licencier économique et certaines SSII n’ont aucune pitié, tu rapportes pas d’argent à la boite car tu n’es pas en mission, ils préféreront te mettre la pression pour t’inviter à partir de toi même, ils pourront même te virer sans motif valable et provisionneront des fonds pour le procès aux prudhommes qu’ils savent déjà perdu d’avance.

&nbsp;


votre avatar

Whoa d’après les commentaires, un “patron” est forcement un tyran esclavagiste qui ne chopera jamais le moindre coup de stress <img data-src=" />


votre avatar

Pourrais tu développer ta pensée stp, celle que tu exprimes, à savoir que tu penses que d’avoir un travail donne bien plus de libertés que de ne pas avoir de travail.



En effet, de quelles libertés parles tu dans le fait d’avoir un travail ?



Autrement, ce que tu décris, à savoir le regards des autres qui considèrent le « sans travail » comme un paria, penses tu que ce regard soit fondé sur du concret ? Si oui, lequel ?

Ou sinon, ne penserais tu pas que cette idée n’est qu’une idée reçue sans réelle fondement ?

votre avatar







CryoGen a écrit :



Whoa d’après les commentaires, un “patron” est forcement un tyran esclavagiste qui ne chopera jamais le moindre coup de stress <img data-src=" />





Ben oui, lui ne peut pas se virer et peut passer ses nerfs sur ses employés <img data-src=" />


votre avatar







caoua a écrit :



Autrement, ce que tu décris, à savoir le regards des autres qui considèrent le « sans travail » comme un paria, penses tu que ce regard soit fondé sur du concret ? Si oui, lequel ?

Ou sinon, ne penserais tu pas que cette idée n’est qu’une idée reçue sans réelle fondement ?





Aux yeux des entreprises, ce qu’il dit est malheureusement un peu vrai, entre un candidat en poste et un candidat chômeur, 9 chances sur 10 que l’entreprise prenne le candidat en poste.

Je ne veux pas généraliser mais je l’ai entendu et vu de nombreuses fois.


votre avatar

La société sera fière d’annoncer qu’elle a débauchée &nbsp;une personne provenant de la société XXXX.&nbsp;

votre avatar

Je parle du regard de la société en général, des médias, du gouvernement, des entreprises, des administrations, des banques, etc.

Je parle de ce dont m’ont parlé mes connaissances sans emploi.

Ils sont très souvent traités comme des sous-citoyens et très mal vus parce qu’ils n’ont pas de travail.

Et s’ils n’en cherchent pas c’est encore pire.



Les gens qui ne travaillent pas sont considérés comme des poids pour la société, des «assistés», etc.

Il suffit de voir les discours politiques, les propositions de loi, les médias.

votre avatar







lololasticot a écrit :



Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi il y a autant de dépressions, les gens sont ils si faibles face à leur hiérarchie ?

L’argument de la crise vient peut être augmenter la pression sur les salariés mais tu restes maître de ton destin, rien ne t’empêche d’envoyer chier ton patron ou ton N+1 en lui faisant comprendre poliment et de façon constructive qu’il est incompétent ou ne sait pas gérer une situation de crise. Je dis ça je dis rien.



Je travaille dans une SSII, des grosses boites j’en ai vu quelques unes, des clients qui ont essayé de me donner des ordres j’en ai rencontré peu car ils savent qu’il n’en ont pas le droit, le client n’est pas mon boss, c’est mon commercial qui peut me demander de faire telle ou telle chose, et si mon commercial me met la pression de manière injustifiée, je peux me permettre de l’envoyer bouler en lui expliquant gentillement qu’il n’avait qu’à mieux répondre à l’appel d’offre, mieux dimensionner les équipes, bref, mieux faire son taf de commercial.



Ce n’est pas parce que c’est ton chef que tu lui es redevable de quoi que ce soit et que tu dois lui obéir au doigt et à l’œil.&nbsp;

&nbsp;





C’est plus compliqué que ça, moi aussi je disais ça avant, je suis sportif et barraqué.

Je pourrais rétammer mon N+1 et mon bosse en moins de deux. Mais c’est une usure psychologique, il ne faut pas se racompter n’importe quoi, tu peux pas envoyer bouler ton N+1 ni N+2 parceque ta carrière sera grillée et allez voir allieur, c’est bien plus compliqué qu’il y parait. J’ai envoyé des CV dans des boites et malgré mon profil correspondant au poste, je n’ai pas été sélectionné. Ce qui s’ajoute au mal être car tu te sens prisonnier de la boite que tu veux quitter.

Alors t’en dors plus, et tu prends des cachetons, anxiolitiques et somnifères pour tenir. Un peu comme les anciens buvait leur canon pour oublier leur boulot de merde.


votre avatar

désolé altazon mais tu n’as pas réalisé que tu n’es pas responsable. Si tu t’es acharné au travail, c’est parce qu’on t’a assigné des taches impossibles à réaliser par une seule personne ! C’est un des symptomes du burn-out de rejeter la faute sur soi et de culpabiliser, et tu n’es pas encore sorti de cette période. Moi aussi je ne le voyais pas, malgré mes proches qui le disaient. J’en ai fait deux en deux ans (délocalisations, pressions, travail de 4 personnes…) et je suis maintenant invalide. J’attaque mon entreprise aux prudhommes …

votre avatar







lololasticot a écrit :



Aux yeux des entreprises, ce qu’il dit est malheureusement un peu vrai, entre un candidat en poste et un candidat chômeur, 9 chances sur 10 que l’entreprise prenne le candidat en poste.

Je ne veux pas généraliser mais je l’ai entendu et vu de nombreuses fois.





Oui, c’est vrai ce que tu dis et je suis d’accord, seulement, les entreprises qui penseraient qu’un chômeur soit forcément moins compétent qu’un candidat déjà en poste est non fondé !

Bref, il est évident qu’un patron qui agirait de manière a préférer un employé déjà en poste à un chômeur, le ferai parce qu’une idée reçue le lui aura dictée d’une certaine manière.







Lyzz a écrit :



Je parle du regard de la société en général, des médias, du gouvernement, des entreprises, des administrations, des banques, etc.

Je parle de ce dont m’ont parlé mes connaissances sans emploi.

Ils sont très souvent traités comme des sous-citoyens et très mal vus parce qu’ils n’ont pas de travail.

Et s’ils n’en cherchent pas c’est encore pire.



Les gens qui ne travaillent pas sont considérés comme des poids pour la société, des «assistés», etc.

Il suffit de voir les discours politiques, les propositions de loi, les médias.





Oui, je suis d’accord sur ces faits que tu exprimes, seulement là où je souhaitais en venir, c’est que ces faits ont été dictés par une idée reçue sans fondement véritable, issues de craintes, de peurs etc…



Bref, il est évident pour ceux qui savent voir, sont conscient que les idées reçues dictent la manière d’agir aux individus. Ils voient aussi qu’un grand nombre d’entre eux sont endormis et ne savent encore pas penser pleinement par eux même. Ils fondent majoritairement leur vie sur des pensées qui ne leur appartiennent pas et ce probablement par fainéantise.

Ils écoutent les médias mainstream ou autres, et ne font que régurgiter ce dont ils ont avalés. En plus, ils en sont fière de pouvoir sortir des idées qui leur paraissent intéressantes aux yeux de leur concitoyens !

C’est quand même un peu triste.


votre avatar

je viens de tomber sur cette article, et t’ayant parler peu de temps avant, je me dis que ce dernier pourrai t’intéresser et aiguiser ton sens critique.

Cordialement l’ami.

votre avatar







lorenzo8500 a écrit :



Oui c’est comme dans ma boite le commercial qui touchait 7000 € par mois et qui, avec un pote médecin, s’est soit-disant mis en dépression depuis 3 ans.



Maintenant il touche 5000 € d’indemnité (argent de poche) par mois à vie et le crédit de sa maison (qui vaut plus de 300 000 €) est intégralement pris en charge par les assurances !



Et sinon j’ai appris récemment qu’il viens de s’acheter un bateau et s’est fait installer un jacuzzi sur sa terrasse … <img data-src=" />



Elle est belle la France <img data-src=" />





Mais bien sur… sûr que personne n’a jamais eu l’idée de venir à l’improviste voir si ce monsieur est vraiment dépressif. cf l’autre actu concernant les chomeurs.

Et ce montant, “à vie”… désolé, mais j’y crois moyen.


votre avatar

Etant donnée que le taux chomage suffit à lui seul a créer le tunr over suffisant pour remplacer les personnes qui s’épuisent mentalement. il n’est pas nécessaire pour eux de se sentir menacé à aucun moment. Personne ne fera un agacement au même moment celui qui a l’opportunité d’un poste dira à celui qui est épuisé de se pousser de là si la place est libre…&nbsp;

votre avatar







Xavier.B a écrit :



A vrai dire je ne suis pas non plus toujours fan, mais c’est bien souvent pour que ça rentre, tout simplement…





Attention au contexte, pour cette phrase…


votre avatar

un burn-out ne se soigne pas en 7 jours, ça marcherait éventuellement pour un motif de petite grippe saisonnière (il y en* a qui trouvent des médecins compatissants pour prescrire des arrêts-maladie de circonstance).



* des employés : pas forcément employés de la Fonction publique, des salariés aussi.

votre avatar

Généralement la pression provient de ton n+1 en mission, Blague sur ton physique. On te demande d’en faire plus. On te donne des taches ingrate (Changer les piles d’un token par exemple …)



Ensuite, il y a ton n+1 de ta société, ou la tout le monde est gentil, tous le monde est beau. Tu remontes toutes ces informations, ce dernier prend le points et quelque semaines / jours après, tu apprends que tu changes de n+1 car ce dernier n’était pas assez corporate ….



Et un jour, tu te réveilles, tu t’assois dans ton lis. Tu de demande ce qu’il se passe. tu vois que tu viens de faire une poussée d’éczéma, ton bras tremble sans savoir pourquoi.



La tu demande a voir le médecin du travail, ton assistante te refuse car il faut donner un motif légitime. et la c’est la descente aux enfers.



On se sort de mission, tu enchaînes arrêt de travail sur arrêt de travail. On essaie par tous les moyens de t’ejecter de la boites …



Bref, la vie est belle

votre avatar

effectivement, l’entreprise (surtout les plus grosses sociétés) ressemble beaucoup au Monde merveilleux de Facebook ou de Disney : on est obligé d’être heureux, d”aimer, de se flatter mutuellement malgré que la réalité de vie ne ressemble que rarement à cet état d’esprit. Donc on prend des cachets pour voir la vie en rose, comme il se doit dans le monde du travail.

votre avatar

Je pense que les responsabilités sont à définir au cas par cas. Il y aurai pire que de pénaliser, c’est pénaliser n’importe comment en rendant les démarches juridiques insupportables et interminables et donner le signal aux abrutis qu’ils ont les mains libres

votre avatar

pour information :



« Le jour de carence pour maladie dans la fonction publique existe t-il encore ?

Mise à jour le 01.01.2014 - Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)



Non. Depuis le 1er janvier 2014, le jour de carence pour maladie des agents publics est supprimé.



Par conséquent, tout arrêt maladie ayant débuté avant cette date reste soumis à la non rémunération du 1er jour de congé. »



vosdroits.service-public.fr Service Public

votre avatar







khead a écrit :



Généralement la pression provient de ton n+1





En fait tout le problème réside là: managing de merde + environnement propice au stress

Tout est fait, de la disposition des locaux (open space, 1 WC par plateau, etc…), des horaires et timings (les 3 8, “t’as 30min pour faire 150Km”, etc…), jusqu’au n+1 sans compétence technique et qui ne pratique que le culte du chiffre et instaure une ambiance nauséabonde de compétition constante et omniprésente tout en gommant les limites des vies personnelles et professionnelles.

Et là on a tout ce qu’il faut pour que les employés du bas de l’échelle pètent une pilule sous la pression sans s’en rendre compte.

Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre hein, ces employés là on les remplace très vite avec tous les chômeurs sur le marché.

Presse le citron jusqu’à tomber sur un pépin, puis jette le et prends en un nouveau.


votre avatar







joma74fr a écrit :



effectivement, l’entreprise (surtout les plus grosses sociétés) ressemble beaucoup au Monde merveilleux de Facebook ou de Disney : on est obligé d’être heureux, d”aimer, de se flatter mutuellement malgré que la réalité de vie ne ressemble que rarement à cet état d’esprit. Donc on prend des cachets pour voir la vie en rose, comme il se doit dans le monde du travail.





“Tout est vraiment génial !”

youtube.com YouTube&nbsp;


votre avatar







Yzokrad a écrit :



C’est la sélection naturelle.

La mondialisation n’a pas besoin de ceux qui ne tiennent pas la pression. de citoyens qui réfléchissent







<img data-src=" />


votre avatar







Yzokrad a écrit :



C’est la sélection naturelle.

La mondialisation n’a pas besoin de ceux qui ne tiennent pas la pression agissent.&nbsp;





Tant qu’on restera dans notre coin à dire “les français ceci, les français cela”, “il faudrait que”, “y’a qu’à, faut qu’on…”, “ils vont voir, ce qu’ils vont voir, nos élus quand on va s’énerver…” Ils ont de quoi voir venir <img data-src=" />


votre avatar







Yzokrad a écrit :



C’est la sélection naturelle.

La mondialisation n’a pas besoin de ceux qui ne tiennent pas la pression.





La mondialisation n’a pas besoin:




  • de ceux qui ne tiennent pas la pression.

  • de ceux qui n’ont pas accès à l’éducation

  • des pauvres

  • des handicapés

  • des malades

  • des vieux

  • des gros

  • des roux

  • des génétiquement déficients

    etc…

    Je te laisse imaginer comment ça finit à ce rythme.


votre avatar

Justement, la mondialisation a besoin de tous ces gens:







  • Si les gens sont éduqués, ils peuvent se rebeller;

  • Parmi ceux que tu cites, tu en as besoin pour tester tes vaccins, médicaments.. de préférence dans des pays pauvres;

  • Les personnes en surcharge, faut leur vendre des régimes;

  • Les personnes agées les maintenir en vie à coup de produit pharmaceutiques…;

  • Je te laisse continuer la liste

  • … / …



    <img data-src=" />

votre avatar







MasterDav a écrit :



La mondialisation n’a pas besoin:




  • de ceux qui ne tiennent pas la pression.

  • de ceux qui n’ont pas accès à l’éducation

  • des pauvres

  • des handicapés

  • des malades

  • des vieux

  • des gros

  • des roux

  • des génétiquement déficients

    etc…

    Je te laisse imaginer comment ça finit à ce rythme.





    Soyez “symbiose corporate” et vous deviendrez un winner !

    youtube.com YouTube&nbsp;


votre avatar







Yzokrad a écrit :



C’est la sélection naturelle.

La mondialisation n’a pas besoin de ceux qui ne tiennent pas la pression.





mais bien sur………


votre avatar

ce mec est un génie (Yzocrad) <img data-src=" />









Takoon a écrit :



Soyez “symbiose corporate” et vous deviendrez un winner !

youtube.com YouTuberéférence de bon aloi <img data-src=" />


votre avatar

Je sais pas si ça a déjà été dit mais c’est déjà le cas en Belgique :)



Le “bore-out” pourrait suivre d’ailleurs

votre avatar

J’ai fait une dépression à cause du sous-titre.

votre avatar

Un bon article, mais je me demande ce qu’il vient faire sur NXI.<img data-src=" />

&nbsp;

Ok, ok : Le public de NXI est surement très concerné par le burn-out mais bon, c’est limite <img data-src=" />



Vous auriez pu évoquer les salariés d’Orange suicidés là au moins on était dans le sujet&nbsp; et dans les TIC<img data-src=" />

votre avatar

<img data-src=" />

votre avatar

Ouais, je suis tout à fait pour que les maladies professionnelles soient reconnues et les personnes soutenues, mais que l’état reconnaisse déjà des trucs évidents comme la migraine chronique, après on parlera des burn-out.

votre avatar

L’un n’empêche pas l’autre.

&nbsp;

Toute évolution positive est bonne à prendre.

votre avatar

Très délicat. J’ai fait un burn out et suis encore sous traitement 2 ans après.



Mais ce n’était en aucun cas lié au management, c’est moi-même qui me suis acharné au travail par passion, et ais négligé mon hygiène de vie.



La Secu prend en charge mon traitement, et mon employeur n’avait rien à voir avec ça.

votre avatar







MasterDav a écrit :



La mondialisation n’a pas besoin:




  • de ceux qui ne tiennent pas la pression.

  • de ceux qui n’ont pas accès à l’éducation

  • des pauvres

  • des handicapés

  • des malades

  • des vieux

  • des gros

  • des roux

  • des génétiquement déficients

    etc…

    Je te laisse imaginer comment ça finit à ce rythme.





    Un monde doux car sans surpopulation, où ses habitants protégés et choisis sont intelligents, jeunes, beaux et vigoureux, le regard azur pointant vers un avenir radieux : le carrousel.

    Pas d’inquiétude : «vous aurez toujours des pauvres avec vous…». Je vous laisse chercher l’origine <img data-src=" />


votre avatar

Ca risque de couter chers au patronnat.

Dans ma boite, 12 % d’absentéisme pour dépression, TMS …

Avec la crise, la pression s’est gravement accentuée sur les salariés, à qui on demandent d’être super polyvalent, performant, naturellement sans compensation de salaire ou promotion; il faut à tous pris garder une bonne marge pour les sangsues : actionnaires, fonds de pensions et tous le bordel…

Les médecins que j’ai consulté me l’ont confirmer.



&nbsp;



&nbsp;

votre avatar







maestro321 a écrit :



Ils ont donc fait des syndicats pour le plaisir.<img data-src=" />






Ha tiens! le refrain de la bonne vieille valeur travail.:transpi:





Oui, et puis les Français ceci , la France cela, peuplée de fainéants, d’assistés, de grévistes, comme à chaque fois, refrain que j’entends depuis des décenniies, ça use.

Ça fait un moment qu’on n’a pas entendu parler de l’Exemple Universel de l’Allemagne, je suis étonné. <img data-src=" />


votre avatar







Yzokrad a écrit :



Tu plaisantes, il y en a besoin, pour travailler pour pas cher.







C’est même là-dessus qu’est basée notre “richesse” de pays “développé”.


votre avatar

En même temps, si on part du principe que l’employeur, ainsi que l’employé ont chacun leur responsabilité, trouver un seul responsable sera forcément non-juste !

D’ailleurs, pourquoi toujours trouver des responsables, punir, etc… alors qu’il serait plus judicieux de comprendre réellement ce qu’il se passe afin de trouver un équilibre et que tout le monde puisse trouver son compte ?!

Probablement par pure fainéantise ?!



Une chose est certaine, plus on défini, plus on étiquette, et plus on se fige !

votre avatar







dupont08 a écrit :



Ca risque de couter chers au patronnat.

Dans ma boite, 12 % d’absentéisme pour dépression, TMS …

Avec la crise, la pression s’est gravement accentuée sur les salariés, à qui on demandent d’être super polyvalent, performant, naturellement sans compensation de salaire ou promotion; il faut à tous pris garder une bonne marge pour les sangsues : actionnaires, fonds de pensions et tous le bordel…

Les médecins que j’ai consulté me l’ont confirmer.



&nbsp;



&nbsp;





Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi il y a autant de dépressions, les gens sont ils si faibles face à leur hiérarchie ?

L’argument de la crise vient peut être augmenter la pression sur les salariés mais tu restes maître de ton destin, rien ne t’empêche d’envoyer chier ton patron ou ton N+1 en lui faisant comprendre poliment et de façon constructive qu’il est incompétent ou ne sait pas gérer une situation de crise. Je dis ça je dis rien.



Je travaille dans une SSII, des grosses boites j’en ai vu quelques unes, des clients qui ont essayé de me donner des ordres j’en ai rencontré peu car ils savent qu’il n’en ont pas le droit, le client n’est pas mon boss, c’est mon commercial qui peut me demander de faire telle ou telle chose, et si mon commercial me met la pression de manière injustifiée, je peux me permettre de l’envoyer bouler en lui expliquant gentillement qu’il n’avait qu’à mieux répondre à l’appel d’offre, mieux dimensionner les équipes, bref, mieux faire son taf de commercial.



Ce n’est pas parce que c’est ton chef que tu lui es redevable de quoi que ce soit et que tu dois lui obéir au doigt et à l’œil.&nbsp;

&nbsp;


votre avatar

Ne pas voir qu’un collaborateur se met en surcharge est tout de même une problématique de management (non accompagnement/non suivi), même si en effet l’origine du souci est plus du coté du collaborateur.

&nbsp;

En tout cas moi j’ai l’avantage que si je me&nbsp;met dans le pire des états&nbsp;je fais une crise d’épilepsie avant d’atteindre le burn out (cela m’est arrivé l’an dernier et m’a permis de prendre conscience de mon état&nbsp;et de prendre les devants en posant une démission)&nbsp;&nbsp;:)



En tout cas comme toujours, merci aux commentaires sur NXi&nbsp; c’est toujours très instructif.

votre avatar

Justement, la plupart des cas ne viennent pas d’une pression directe du management.

&nbsp;

C’est un cercle vicieux: entreprise mal organisée/mal dimensionnée, un employé qui aime son boulot (et pas forcément en conflit avec son chef)&nbsp;et qui du coup essaye de palier (sans forcément s’en rendre complètement compte) et qui du coup se surcharge en voulant bien faire. Du coup surcharge&nbsp; de travail donc&nbsp;moins efficace (à vouloir gérer trop de fronts), donc encore plus de charge car continue à gérer le même périmètre.

&nbsp;

Cercle vicieux qui conduit à un effondrement physique soudain&nbsp;(cela se construit petit à petit jusqu’au jour où le corps dit stop).

votre avatar







paradise a écrit :



Ça fait un moment qu’on n’a pas entendu parler de l’Exemple Universel de l’Allemagne, je suis étonné. <img data-src=" />





Les travailleurs allemands viennent d’obtenir certaines avancées, notamment le salaire minimum, donc ce n’est vraiment pas le moment d’en parler, ça pourrait donner des idées à certains <img data-src=" />


votre avatar







lololasticot a écrit :



Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi il y a autant de dépressions, les gens sont ils si faibles face à leur hiérarchie ?

L’argument de la crise vient peut être augmenter la pression sur les salariés mais tu restes maître de ton destin, rien ne t’empêche d’envoyer chier ton patron ou ton N+1 en lui faisant comprendre poliment et de façon constructive qu’il est incompétent ou ne sait pas gérer une situation de crise. Je dis ça je dis rien.



Déjà tout le monde n’a pas cette force.

Ensuite, dans le monde actuel avoir un travail est un privilège.

Se confronter à sa hiérarchie c’est pour beaucoup risquer de perdre son boulot, quelque chose que peu de personnes peuvent se permettre.



Quelqu’un qui a peu d’expérience, une position hiérarchique basse ou peu de diplôme n’a que très peu de moyen de pression de son côté et sera toujours en position de faiblesse.


votre avatar







Lyzz a écrit :



Déjà tout le monde n’a pas cette force.

Ensuite, dans le monde actuel avoir un travail est un privilège.

Se confronter à sa hiérarchie c’est pour beaucoup risquer de perdre son boulot, quelque chose que peu de personnes peuvent se permettre.



Quelqu’un qui a peu d’expérience, une position hiérarchique basse ou peu de diplôme n’a que très peu de moyen de pression de son côté et sera toujours en position de faiblesse.





C’est sûr qu’avoir un job en ce moment, qui plus est en CDI est un luxe. Oui j’ai plein de diplômes et ça joue bcp par rapport à celui qui n’en a pas.

La crise, sincèrement je la subis que depuis quelques mois car dans mon secteur d’activité il n’y avait pas vraiment de crise (secteur pétrolier) et depuis que j’ai vu tous mes collègues presta se faire virer pour être remplacés par des prestas moins cher, ça m’écœure et mon tour va venir d’ici un mois.

C’est pas pour autant que je me laisse abattre et que je suis prêt à toutes les concessions vis à vis du client et de ma hiérarchie. J’ai un crédit immo sur les bras, je suis en solo sur ce projet donc si je perd mon emploi je perd mon logement, et ça ne reste pas une raison pour faire le dos rond et accepter tout et n’importe quoi.

&nbsp;


votre avatar







thorspark a écrit :



J’ai connu un gars qui travaillait 60h/semaine et qui se trouvait trop peu productif, car il ne voulait pas que sa société coule (grosse PME, 100+ employés). Après enquête, il est apparu que la société en question réalisait plus de 20 millions de bénéfice par an (beaucoup pour une société de cette taille) mais que la plupart des salariés pensaient qu’elle était au bord de la faillite.







Oh la vache, c’est tellement vrai ça, si souvent pratiqué, les boites demandent un investissement quasi dogmatique sous prétexte de “survie” de “conservation des emplois” alors qu’en réalité c’est juste une question de management…


votre avatar







lololasticot a écrit :



C’est pas pour autant que je me laisse abattre et que je suis prêt à toutes les concessions vis à vis du client et de ma hiérarchie. J’ai un crédit immo sur les bras, je suis en solo sur ce projet donc si je perd mon emploi je perd mon logement, et ça ne reste pas une raison pour faire le dos rond et accepter tout et n’importe quoi.



Je conçois que tu ne comprenne pas ce que ressent les personnes moins privilégiées que toi. Mais sache que si toi tu peux te permettre quelques exigences c’est très loin d’être le cas de tous.



Les personnes qui sont pauvres, sans expérience, avec peu de diplôme, issues de minorités sont traitées comme de la merde toute leur vie. Souvent elles n’ont personnes pour les soutenir, elles ne se sentent pas légitime pour répliquer, on leur a toujours dit qu’elles ne valaient rien et tendent le plus souvent à le croire.

Ces personnes se laissent souvent faire car c’est ce à quoi on les a habitué.

Parfois elles n’ont même pas l’estime d’elle même suffisante pour penser pouvoir changer les choses.

Marche ou crève et c’est comme ça que ça marche.

Si t’as rien pour te battre (position hiérarchique, argent, diplômes, expérience) si tu montre le moindre signe contradictoire tu es éjecté.



Alors c’est pas le cas partout, c’est pas le cas de tous mais c’est souvent pour ça que des personnes finissent en burnout.



Le meilleur moyen d’en savoir plus et de le comprendre c’est d’aller demander directement aux personnes concernées.


votre avatar

Je dirai plutôt :

dans le monde actuel, avoir un travail (d’exploité puisque comme tu le dis, l’employé risque de perdre sa place si il se confronte à sa hiérarchie !) n’est pas un privilège, mais plutôt un emprisonnement et une soumission dans la plupart des cas !



Le privilège est à mon sens, de pouvoir s’extraire de ce système d’embrigadement « métro boulot dodo » qui t’épuise, te pompe le max d’énergie, et qui au final ne te laisse que des miettes. Ces miettes te permettent de consommer pour te défrustrer, oublier, et ne pas penser à toute la merde dans laquelle tu te trouves !

Ainsi, tu te maintiens dans un contexte de survie en croyant que tu vies pleinement puisque tu es libre de consommer ce que bon te semble (parmi un choix -non infini, soit restreint- qui t’es proposé).



« Oui mais comment tu fais pour payer ton loyer, tes crédits, etc… ? »

Hé bien, je n’ai pas de solutions universelles qui correspondra à tout le monde ! Navré de ne pas être un dieu ^^

Je pense que chacun doit faire en sorte d’aller, petit à petit en fonction de ses « moyens », dans le sens de se dégager le plus possible de ce système énergivore, épuisant, abrutissant, etc… afin de retrouver des valeurs plus saines (des vraies échanges avec ses prochains, s’exercer à devenir le plus vertueux possible, partager ses points de vues en prenant garde de ne pas jouer à celui qui a la plus grosse et se laisser gouverner par son égocentrisme, laisser faire un peu les choses au lieu de vouloir tout contrôler en permanence, etc…)



Ainsi, avec le temps et la bonne volonté, le burn out finira par être relayé dans le rang des livres historique.

Bon je sais, cela pourra paraître être un beau discours, etc…, mais cependant, il n’en reste pas moins un point de vue que je partage a qui souhaitera bien y prêter attention.

votre avatar

Je maintiens : actuellement avoir un travail est un privilège.

C’est (bien sûr) aussi un certain emprisonnement.



Mais c’est d’abord un privilège.

Démarches administrative, banque, logement, etc. Sans travail (et avec peu d’argent/de revenus) je te souhaite beaucoup de courage.



En ayant un travail tu es en définitive bien moins discriminé que si tu n’en as pas. (c’est très mal vu par la société et les autres en général)

C’est en ça que le travail est un privilège (comme avoir de l’argent, être blanc, être un homme, être valide, etc)

votre avatar

J’irai même plus loin, avoir un travail est une obligation sociale.

Si tu n’as pas de travail tu es un pariah, une honte, et la majorité des gens vit dans la peur panique de perdre leur emploi.

C’est pourquoi ils acceptent un peu tout et n’importe quoi.

Et la propagande gouvernementale fait tout pour tenir le pékin moyen dans cette peur de se retrouver sans emploi.

votre avatar

Exactement.

D’ailleurs on en a bien la preuve avec la volonté de fliquer encore plus les chômeurs…

Ils sont considérés comme des moins que rien alors on se permet un peu tout -_-

votre avatar







Lyzz a écrit :



Je maintiens : actuellement avoir un travail est un privilège.

C’est (bien sûr) aussi un certain emprisonnement.



Mais c’est d’abord un privilège.

Démarches administrative, banque, logement, etc. Sans travail (et avec peu d’argent/de revenus) je te souhaite beaucoup de courage.



En ayant un travail tu es en définitive bien moins discriminé que si tu n’en as pas. (c’est très mal vu par la société et les autres en général)

C’est en ça que le travail est un privilège (comme avoir de l’argent, être blanc, être un homme, être valide, etc)





C’est l’éternel équilibre liberté/sécurité. Le travail nous donne la sécurité (d’où cette peur de perdre son job), mais est une perte de liberté (variable selon le poste et la hiérarchie).


votre avatar

Je comprends bien ton point de vue, et je suis d’accord avec toi, que vue sous l’angle de ce système, une personne sans travail lui engendre des difficultés et ne l’a privilégie pas pour qu’elle puisse arriver à un certain niveau dans ce système.



Il est certain que d’avoir un travail, et donc avec une certaine rémunération financière, puisse permettre de fonctionner dans ce système (se loger, payer ses factures, impôts, se défrustrer en consommant de l’inutile d’un point de vue vitale, consommer de l’utile, etc…)



Je suis entièrement d’accord avec toi sur cette angle de vue.



Cependant, comme tu le reconnais aussi, ce système exerce également un certain emprisonnement sur l’individu.

Du coup, ce que j’exprime est un point de vue quI se veut participer à un autre regard, un autre angle, soit celui de sortir de ce système qui est à la fois privilégiant et emprisonnant pour laissé place non pas aux privilèges, mais à la vertus (en l’occurrence vivre le plus sainement possible car ce système n’est quand même pas très sain et à tendance a tout pourrir puisqu’il créé de l’inégalité, des conflits, une dégradation de l’environnement, etc…).

votre avatar







dematbreizh a écrit :



C’est l’éternel équilibre liberté/sécurité. Le travail nous donne la sécurité (d’où cette peur de perdre son job), mais est une perte de liberté (variable selon le poste et la hiérarchie).





À mon avis un travail te donne bien plus de liberté que de ne pas en avoir.

Rien que d’avoir de l’argent, ne pas être considéré comme un paria, etc.



Les chômeurs par exemple subissent beaucoup de contraintes, se voient obligés de limiter leur vie sociale, subir des entretiens et des rendez-vous qui ne correspondent pas à leurs compétences, etc. Ce qui peut par ailleurs entraîner d’importantes dépressions.


votre avatar

Le problème c’est que généralement les causes ne sont pas uniquement professionnelles. L’une de mes momes qui m’a réveillé toutes les nuits plusieurs fois par nuit pendant des années. De temps en temps, quand tu dors pas et qu’ il y a en plus un coup de bourre au boulot, des déplacements crevants et compagnie, c’est vite l’épuisement. Le vrai. Ca m’est arrivé de plus retrouver ma bagnole en sortant du taf alors que j’étais pas venu bosser avec, de m’arreter en cata sur le bord de la route sans comprendre ce que je foutais là et avoir besoin d’un bon moment pour me souvenir ou j’allais… Quand tu en es là, si tu fonces chez ton toubib et qu’il te voit arriver zombie je pense que tu as plus tendance à en faire des caisses sur ton boulot qui te prend le chou plutot qu’a pointer tes momes du doigt …. Il va t’arreter pour burnout professionnel.

votre avatar







Lyzz a écrit :



À mon avis un travail te donne bien plus de liberté que de ne pas en avoir.

Rien que d’avoir de l’argent, ne pas être considéré comme un paria, etc.



Les chômeurs par exemple subissent beaucoup de contraintes, se voient obligés de limiter leur vie sociale, subir des entretiens et des rendez-vous qui ne correspondent pas à leurs compétences, etc. Ce qui peut par ailleurs entraîner d’importantes dépressions.





Tout dépend. Certaines personnes se sentiront plus libres de ne pas avoir de travail tout ayant à côté une activité associative/militante/sportive.



L’important étant d’avoir une vie sociale et une reconnaissance dans les activités pratiquées quelle qu’elles soient.


votre avatar

Sur le fond, je trouve normal.



Après ,il y aura tjs des abus.



Déjà quand on voit que certains n’ont pas posé de congés depuis , 10 ans voir plus de plus que 4-5 jours d’affilés , cela devrait être a surveillé… m’enfin.

votre avatar

Y aura certainement des abus. Mais actuellement combien sont en arrêt à cause de ça, ou démissionnent sans demander leur reste (ni souvent se faire soigner, étant donné le sentiment de honte/d’échec pour beaucoup) ?

votre avatar

Pour certains c’est un choix aussi : + souvent en congés (oui j’en fais parti)



Après pour les burn-out ok l’employeur est en faute mais parfois l’employé aussi (vu des ““fous”” qui voulaient faire mieux et plus que les autres car carriéristes)

votre avatar

Oui oui d’où ma première phrase ;)

votre avatar

C’est certain.

et je le comprends.

et pour ton dernier point, tout comme le harcèlement moral ,comment bien le définir et trouver le responsable du burn out ? cela risque de demander des gens pour contrôler cela …donc théorie et la pratique ^^

votre avatar

ayant été affecté par la maladie (avec 3 mois d’hôpital et effectivement des difficultés de concentration/motivation/… depuis) j’applaudis. Après je me ferai un plaisir de communiquer la boîte où c’est arrivé (et où je ne suis pas le seul à qui c’est arrivé, loin de là) à quiconque en fait de la demande par MP.

votre avatar

Je suis d’accord sur le fait que ce ne devrait pas être reconnu comme maladie professionnelle parce qu’elle n’est pas intrinsèque à l’activité mais bien à des problèmes de management.

&nbsp;En gros celà reviendrai à faire payer aux contribuables des attitudes abjectes des dirigeants.





  • Elle doit être reconnu comme maladie, ça c’est sûr

  • Les soins devraient être couverts par l’entreprise

  • L’entreprise et les auteurs devraient pouvoir être condamnés pour violence morales.

votre avatar

Ayant vécu un burn-Out, je suis mitigé sur ce texte de loi. C’est plus un problème au niveau du management comme l’indique Geologic.



Si le burn-Out devient une maladie professionnelle, c’est l’entreprise qui paiera les arrêts de travail et non la sécurité sociale (En gros, c’est considéré comme un accident de travail) …

&nbsp;

votre avatar

” Le lobbying du patronat, déjà très remonté contre la création” ==&gt; savent ils que les salariés commencent aussi a etre sérieusement remontés ??? non sinon on va peut etre finir par leur montrer comment ils peuvent créer leur richesse tout seul !

votre avatar

je confirme effectivement que c’est souvent un problème de management :




  • ressources dérisoires par rapport à ce qu’il est demandé de faire

  • directives contradictoires

  • engueulades permanentes des chefs qui n’assument pas leurs décisions

votre avatar







Geologic a écrit :



Je suis d’accord sur le fait que ce ne devrait pas être reconnu comme maladie professionnelle parce qu’elle n’est pas intrinsèque à l’activité mais bien à des problèmes de management.

&nbsp;En gros celà reviendrai à faire payer aux contribuables des attitudes abjectes des dirigeants.



Tout à fait ! Avec un Code du Travail bien assoupli pour ne surtout pas entraver la bonne marche des entreprises malhonnêtes, déresponsabiliser au maximum ces mêmes entreprises revient à faire payer aux contribuable leurs fautes !







  • Elle doit être reconnu comme maladie, ça c’est sûr



    • Les soins devraient être couverts par l’entreprise

    • L’entreprise et les auteurs devraient pouvoir être condamnés pour violence morales.



      En pratique, cela ne sera pas forcément facile, même si je suis pour :&nbsp; n’importe quelle dépression ou déprime peut être provoquée aussi par des divorces ou d’autres problèmes en dehors des entreprises, difficile de savoir dans quelle mesure l’entreprise est directement responsable, harcèlement moral toussa, il faut le prouver, et pouvoir le prouver.

      La malhonnêteté peut aussi venir d’employés ayant des comptes personnels à régler, ou des opportunistes, il faut rester prudent et il faut que tout cela soit bien encadré.



votre avatar







Papa Panda a écrit :



Déjà quand on voit que certains n’ont pas posé de congés depuis , 10 ans voir plus de plus que 4-5 jours d’affilés , cela devrait être a surveillé… m’enfin.





Je suis dans ce cas là, jamais posé plus d’une semaine de vacances depuis que je bosse (2006) et pourtant je me sens bien.

Mais jamais je ne sacrifierai ma santé (mentale et physique) pour mon patron. Après j’avoue ne pas avoir trop de pression au boulot, donc la vie est belle.


votre avatar

Cela risque d’être assez difficile de définir qui est le responsable. Est ce qu’une société ne va t’elle pas plus protéger un manager qu’un individu en bas de l’échelle ? C’est ce qu’il s’est passé pour moi…



Le burn-out ultra est présent dans les SSII …. Nous nous demandons bien pourquoi…&nbsp;



Je n’ai pas réussis a retravailler dans ma société ou j’ai subis cela. Une rupture conventionnelle a été nécessaire.

votre avatar

Yzokrad -&gt; certes mais bon par le passé c’étaient des travaux plus physiques que mentaux. Alors certes le burnout touche tous les métiers mais plus facilement ceux qui utilisent intensément le mental (professions du domaine de l’aide à la personne, médical mais aussi informatique).

votre avatar

Mince, ça commence à se voir&nbsp;<img data-src=" />

votre avatar







Yzokrad a écrit :



Maintenant on ne veut plus d’un travail qui fatigue !

Nos ancètres bossaient 10 fois plus dur et ne se plaignaient pas !





Ils ont donc fait des syndicats pour le plaisir.<img data-src=" />







Yzokrad a écrit :



Seulement ils n’étaient pas abreuvés à longueur de temps de cette idéologie française actuelle selon laquelle le travail c’est le mal, les patrons c’est le mal, les valeurs étaient le travail, la famille. Aujourd’hui n’ayant plus comme seule valeur de regarder la télé, forcément on accepte moins d’avoir de la pression pour un boss, on veut être en arrêt maladie car quel scandale, le travail ça fatigue !!…





Ha tiens! le refrain de la bonne vieille valeur travail.<img data-src=" />


votre avatar







maestro321 a écrit :



Bientôt la fin des titres en question?





Découvre le top 10 des raisons pour lesquelles les titres en questions sont géniaux <img data-src=" />







thorspark a écrit :



Hum, même si le résultat sur la personne est similaire, il y a tout de même une différence entre le harcèlement moral, qui s’attaque à une personne en particulier ( et qui n’est pas forcément le fait d’un dirigeant, ça peut venir d’un/plusieurs collègue(s)) et le burnout qui est plus le résultat d’une politique d’entreprise, mais qui du coup s’attaque à de nombreux employés en même temps.





Ok, mais je trouve ça vraiment chaud qu’une telle politique d’entreprise clairement mise en place pour tromper les employés ne soit pas punissable dans le cadre législatif actuel…


votre avatar

Tu oublies autre chose. À l’époque, le type de travail était de loin pas aussi stressant et speed que maintenant. Et c’était nettement moins intellectuel, en plus d’être très physique. En somme, c’était beaucoup plus sain. Mais c’était juste plus exposé aux accidents et plus fatiguant musculairement.

votre avatar







Yzokrad a écrit :



Maintenant on ne veut plus d’un travail qui fatigue !

Nos ancètres bossaient 10 fois plus dur et ne se plaignaient pas ! Seulement ils n’étaient pas abreuvés à longueur de temps de cette idéologie française actuelle selon laquelle le travail c’est le mal, les patrons c’est le mal, les valeurs étaient le travail, la famille. Aujourd’hui n’ayant plus comme seule valeur de regarder la télé, forcément on accepte moins d’avoir de la pression pour un boss, on veut être en arrêt maladie car quel scandale, le travail ça fatigue !!…





Oui c’est comme dans ma boite le commercial qui touchait 7000 € par mois et qui, avec un pote médecin, s’est soit-disant mis en dépression depuis 3 ans.



Maintenant il touche 5000 € d’indemnité (argent de poche) par mois à vie et le crédit de sa maison (qui vaut plus de 300 000 €) est intégralement pris en charge par les assurances !



Et sinon j’ai appris récemment qu’il viens de s’acheter un bateau et s’est fait installer un jacuzzi sur sa terrasse … <img data-src=" />



Elle est belle la France <img data-src=" />


votre avatar

Désolé, mais je déteste ces titres, il faut bien que je le dise de temps en temps.<img data-src=" />

votre avatar

Fiouu, il va y avoir une recrudescence de burn-out chez les fonctionnaire du coup……… ou pas <img data-src=" />

Avec 0 jour de carence ( contre 7 pour les prof libérale) ils auraient tort de s’en privé !

votre avatar







lorenzo8500 a écrit :



Oui c’est comme dans ma boite le commercial qui touchait 7000 € par mois et qui, avec un pote médecin, s’est soit-disant mis en dépression depuis 3 ans.



Maintenant il touche 5000 € d’indemnité (argent de poche) par mois à vie et le crédit de sa maison (qui vaut plus de 300 000 €) est intégralement pris en charge par les assurances !



Et sinon j’ai appris récemment qu’il viens de s’acheter un bateau et s’est fait installer un jacuzzi sur sa terrasse … <img data-src=" />



Elle est belle la France <img data-src=" />





Fais comme dans la France “Travail, Famille, Patrie”, dénonce le <img data-src=" />







Stel a écrit :



Fiouu, il va y avoir une recrudescence de burn-out chez les fonctionnaire du coup……… ou pas <img data-src=" />

Avec 0 jour de carence ( contre 7 pour les prof libérale) ils auraient tort de s’en privé !





+1



C’est dégueulasse cette différence, il faudrait niveler par le bas.


votre avatar

Imagine le jour ou le personnel de pôle emploi fera des burn-outs à répétition <img data-src=" />





Le lobby des antidépresseurs, et autres opiacés, approuvent et encourage les abus&nbsp;<img data-src=" />

votre avatar







maestro321 a écrit :



Désolé, mais je déteste ces titres, il faut bien que je le dise de temps en temps.<img data-src=" />





A vrai dire je ne suis pas non plus toujours fan, mais c’est bien souvent pour que ça rentre, tout simplement…


votre avatar

ça sent le hoax cette histoire.

Tout d’abord parce que ce n’est pas un seul médecin qui intervient dans ces cas là, mais au moins 2.

Ensuite parce que des contrôles doivent être réalisés par la médecine du travail régulièrement.

Les “assurances” ne sont pas des œuvres caritatives, et elles font aussi le forcing pour des contrôles.

Enfin, dans le cas d’une dépression, le suivi psychiatrique est obligatoire.

votre avatar

D’un autre côté comme le débat est lancé, à l’heure où les lignes sont écrites, il apparait légitime de mettre un “?” en fin de titre <img data-src=" />

votre avatar







khead a écrit :



Cela risque d’être assez difficile de définir qui est le responsable. Est ce qu’une société ne va t’elle pas plus protéger un manager qu’un individu en bas de l’échelle ? C’est ce qu’il s’est passé pour moi…



Le burn-out ultra est présent dans les SSII …. Nous nous demandons bien pourquoi…&nbsp;



Je n’ai pas réussis a retravailler dans ma société ou j’ai subis cela. Une rupture conventionnelle a été nécessaire.





Ton cas m’intéresse, je suis également dans une SSII, j’en ai fais quelques unes depuis que j’ai commencé à travailler, il y en a qui sont sans scrupules, d’autres qui sont très correctes avec les employés.

&nbsp;

Comment en es tu arrivé là ? pression de ta hiérarchie ? tu te mettais toi même la pression ?


Le « burn-out » bientôt reconnu comme maladie professionnelle ?

  • Difficile reconnaissance des maladies professionnelles

  • Bras de fer entre députés de la majorité et gouvernement

Fermer