Les outils de surveillance de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron, élu(e) président(e)
Ou comment voter en conscience
Le 02 mai 2017 à 16h05
13 min
Droit
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C’est dans moins d’une semaine que l’on connaîtra le nom du futur locataire de l’Élysée : Marine Le Pen ou Emmanuel Macron. Les électeurs s’exprimeront démocratiquement dans les urnes dimanche. Une excellente occasion pour revenir sur les pouvoirs de surveillance qui résideront dans ces nouvelles mains.
« La meilleure façon d’éviter un tel gouvernement est de ne pas accorder ses suffrages à certains : que je sache, c’est la meilleure garantie politique pour éviter l’élection d’individus ayant des idées pernicieuses ». Voilà comment, le 15 novembre 2016, Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, avait tenté de rassurer les députés inquiets du déploiement rapide et sans concertation du fichier TES. Un méga fichier rassemblant en une seule base l’ensemble des cartes d’identité et des passeports des Français. Soit, théoriquement, 60 millions de personnes.
Pour autant l’Intérieur a pris ce risque. Tout comme le législateur et le gouvernement à l’occasion des votes de la loi Renseignement, de celle sur la surveillance des communications électroniques internationales, des multiples prorogations de l’état d’urgence décidées au pas de courses depuis les attentats du Bataclan en novembre 2015. Quels seront donc les pouvoirs dans les mains du ou de la futur(e) président(e) ?
Les pouvoirs nés de la loi Renseignement
Inutile de nous replonger avec un luxe de détails dans la loi du 24 juillet 2015. Nous l’avons fait, plusieurs fois, du projet initial à la publication au Journal officiel, en passant par chacune des strates de la phase parlementaire.
Retenons seulement qu’avec cette loi, le pouvoir en place, et au-dessus de tout le futur Premier ministre, aura la possibilité d’organiser une surveillance administrative d’un nombre conséquent de personnes. Seul souci : les finalités, pouvant justifier juridiquement cette surveillance, ont été rédigées en des termes très généreux.
Depuis cette loi, les services du renseignement peuvent ainsi mettre à nu la vie privée d’une personne ciblée, ou d’un groupe plus important dès lors que doivent être « la défense » ou « la promotion » d’une série d’ « intérêts fondamentaux de la Nation », à savoir :
- L'indépendance nationale, l'intégrité du territoire et la défense nationale ;
- Les intérêts majeurs de la politique étrangère, l'exécution des engagements européens et internationaux de la France et la prévention de toute forme d'ingérence étrangère ;
- Les intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France ;
- La prévention du terrorisme ;
- La prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions, des actions tendant au maintien ou à la reconstitution de groupements dissous, des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ;
- La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées ;
- La prévention de la prolifération des armes de destruction massive
Ces missions doivent être vues comme autant de portes permettant à cette police intervenant sans juge d’éplucher tous les secrets d’une personne, notamment ses liens noués avec des tiers. Et puisque le législateur a opté pour des termes volontairement flous, pour la plus grande satisfaction de la Place Beauvau, ce ne sont plus des portes, mais des trous d’air où la vie privée peut vite s’enrhumer.
Une fois le pont levis abaissé, les modalités de cet épiage sont en effet définis par plusieurs articles du Code de la sécurité intérieure (CSI) : la géolocalisation L851-4, les sondes L851-1 les balises L851-5, les données de connexion glanées par IMSI catcher et assimilés L.851 - 6, les interceptions de sécurité L. 852 - 1 (I), les interceptions de sécurité via IMSI catcher L. 852 - 1 (II), les micro et caméra espions L853-1, les mouchards informatiques L853-2, etc.
Et, comme déjà listées, les données de connexion aspirées par ces différents outils ne sont pas neutres :
- Les informations permettant d'identifier l'utilisateur, notamment pour les besoins de facturation et de paiement
- Les données relatives aux équipements terminaux de communication utilisés
- Les caractéristiques techniques, ainsi que la date, l'horaire et la durée de chaque communication
- Les données relatives aux services complémentaires demandés ou utilisés et leurs fournisseurs
- Les données permettant d'identifier le ou les destinataires de la communication
- L'identifiant de la connexion
- L'identifiant attribué par ces personnes à l'abonné
- L'identifiant du terminal utilisé pour la connexion lorsqu'elles y ont accès
- Les dates et heure de début et de fin de la connexion
- Les caractéristiques de la ligne de l'abonné
- L'identifiant attribué par le système d'information au contenu, objet de l'opération
- Les types de protocoles utilisés pour la connexion au service et pour le transfert des contenus
- La nature de l'opération
- Date et heure de l'opération
- L'identifiant utilisé par l'auteur de l'opération lorsque celui-ci l'a fourni
- Les nom et prénom ou la raison sociale
- Les adresses postales associées
- Les pseudonymes utilisés
- Les adresses de courrier électronique ou de compte associées
- Les numéros de téléphone
- Les données permettant de vérifier le mot de passe ou de le modifier, dans leur dernière version mise à jour
- Le type de paiement utilisé
- La référence du paiement
- Le montant
- La date et l'heure de la transaction
- Les données permettant de localiser les équipements terminaux
- Les données relatives à l'accès des équipements terminaux aux réseaux ou aux services de communication au public en ligne
- Les données relatives à l'acheminement des communications électroniques par les réseaux
- Les données relatives à l'identification et à l'authentification d'un utilisateur, d'une connexion, d'un réseau ou d'un service de communication au public en ligne
- Les données relatives aux caractéristiques des équipements terminaux et aux données de configuration de leurs logiciels.
Élargissement des outils taillés pour la prévention du terrorisme
Dans cet arsenal de la surveillance administrative, des outils ont été taillés spécialement pour la lutte contre le terrorisme, ou plutôt pour assurer la prévention de cette criminalité particulière. Ce sont d’abord les boites noires, nom attribués par un conseiller du Premier ministre aux traitements algorithmiques encadrés par la loi à l’article L851-3 du CSI.
En pratique, des outils greffés chez les FAI viendront butiner des lampées de données de connexion afin d’espérer, après traitement classés secret-défense, « détecter des connexions susceptibles de révéler une menace terroriste ».
Ceci fait, les services pourront concentrer leur attention sur les personnes sorties du lot algorithmique, celles dont l’activité en ligne a été épinglée comme « susceptible de caractériser l'existence d'une menace à caractère terroriste ».
L’article L851-2 du CSI prend alors le relai. Il sera possible en temps réel de déshabiller l’ensemble de leurs données de connexion, toujours parce qu’elles ont été « préalablement identifiées susceptibles d'être en lien avec une menace ». Et mieux encore, cette surveillance pourra être élargie à l’ensemble de leur entourage si les services ont des « raisons sérieuses de penser » que les personnes le composant « sont susceptibles de fournir des informations ».
Bien sûr, on pourrait opposer que « si on n’a rien à cacher, on n’a rien à craindre ». Mais sans citer la petite phrase d’Edward Snowden qui a fait merveilleusement mouche, soulignons que cette surveillance ne repose pas sur des preuves, mais des « soupçons de », des personnes « susceptibles » d’être une menace ou simplement « susceptibles » de détenir une information concernant ces personnes. Bref : cela vise tout le monde, et n’importe qui : du vrai méchant à notre bonne vieille Mme Michu.
La protection des piliers de notre démocratie
On pourrait opposer que des piliers de la démocratie sont protégés par la loi. L’article L821-7 du CSI n’indique-t-il pas qu’ « un parlementaire, un magistrat, un avocat ou un journaliste ne peut être l'objet d'une demande de mise en œuvre, sur le territoire national, d'une technique de recueil de renseignement (…) à raison de l'exercice de son mandat ou de sa profession » ?
Comme déjà expliqué dans nos colonnes, la surveillance visant ces personnes est effectivement interdite « à raison de l'exercice » de leur mandat ou de la profession. Or, les services ne peuvent savoir - par avance - si un échange téléphonique ou par mail qui va être intercepté relève de cet exercice ou de la vie privée. Ils doivent donc tout écouter, puis trier… Après que le mal asséné à la justice, aux parlementaires ou à la presse a été consommé.
Certes, les demandes de surveillance visant ces personnes impliquent le passage obligatoire devant la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement réunie en formation plénière. Celle-ci, saisie pour simple avis, peut alors porter le dossier devant le Conseil d’État si le Premier ministre venait à ignorer son feu rouge. Mais se contenter de ce rappel, c’est oublier que l’intervention préalable de la CNCTR ne vaut que pour la surveillance franco-française.
La loi sur la surveillance des communications dites internationales
À l’échelle internationale, l’article L854-3 du CSI dit aussi que ces personnes « ne peuvent faire l'objet d'une surveillance individuelle de leurs communications à raison de l'exercice du mandat ou de la profession concerné ». Seulement, dans ce cadre, il n’y a plus d’avis préalable de la CNCTR. Les services gagnent donc encore en liberté de mouvement, pouvant même utiliser les traitements algorithmiques pour la défense ou la promotion de toutes les finalités précitées, pas seulement la prévention du terrorisme.
On pourrait contredire ces affirmations, soutenir que la loi sur l’international concerne uniquement l’étranger, le lointain, l’au-delà de nos frontières. Seulement, cette loi s’applique dès lors que des communications « sont émises ou reçues à l'étranger ». Avec le succès des services en ligne (Facebook, Google, Microsoft, Twitter, etc.), c’est l’adresse IP du serveur étranger qui fait écran pour imposer l’extranéité justifiant l’application de cette loi, quand bien même donc, ce ne sont que deux Français qui discutent en ligne.
La loi sur l’état d’urgence impassible jusqu’au 15 juillet 2017
Enfin, rappelons qu’avec l’état d’urgence, le préfet peut interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté, instituer, toujours par arrêté, des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé. Le même peut également interdire le séjour dans tout ou partie du département « à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics ».
Cette loi autorise également l’assignation administrative à résidence non seulement des personnes soupçonnées de terrorisme mais également celles à l'égard desquelles « il existe des raisons sérieuses de penser que [leur] comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics ».
Le ministre de l’Intérieur et le préfet peuvent aussi interdire « à titre général ou particulier, les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre ».
S’ajoutent contrôles d'identité, inspection visuelle et fouille des bagages, visite des véhicules circulant, arrêtés ou stationnant sur la voie publique ou dans des lieux accessibles au public. Enfin, il est possible d’orchestrer des perquisitions et des saisies notamment informatiques « en tout lieu, y compris un domicile (…) lorsqu'il existe des raisons sérieuses de penser que ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics ».
Il est vrai que l’article 4 de la loi du 3 avril 1955 dont les dispositions sont ici égrainées indique que « la loi portant prorogation de l'état d'urgence est caduque à l'issue d'un délai de quinze jours francs suivant la date de démission du Gouvernement ou de dissolution de l'Assemblée nationale ». La démission du gouvernement consécutive à la régénérescence présidentielle devrait donc mettre un terme automatiquement à cet état exceptionnel. Mais c’est un peu vite omettre que la dernière loi de prorogation de l’état d’urgence du 19 décembre 2016 a mis entre parenthèse cette disposition.
« Pendant la période de prorogation (…), l'article 4 de la loi n° 55 - 385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence n'est pas applicable en cas de démission du Gouvernement consécutive à l'élection du Président de la République ou à celle des députés à l'Assemblée nationale » explique le législateur. En clair l’état d’urgence sera maintenu - pour l’instant - jusqu'au 15 juillet 2017.
Le fichier TES, un changement de société
SI l’on revient enfin sur le fichier TES, cette base de données cumulant l’ensemble des cartes nationales d’identité et des passeports constitue une cible de choix pour le gouvernement qui voudrait asséner un tour de vis sécuritaire.
C'est vrai, le décret instaurant ce dispositif interdit de basculer d’un système d’authentification (Mme Michu est bien celle mentionnée sur la carte) à un système d’identification (à qui appartiennent les traces biométriques stockées sur la base centrale ?). Toutefois, dans un audit, l’ANSSI tout comme la DINSIC ont, contrairement aux affirmations de l’Intérieur, exposé que ce système pouvait « techniquement être détourné à des fins d’identification, malgré le caractère unidirectionnel du lien informatique mis en œuvre pour relier les données d’identification alphanumériques aux données biométriques ».
Juridiquement, un tel glissement exigerait donc une adaptation des textes, mais il demeure qu’Isabelle Falque-Pierrotin avait plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme sur cette méga base : « En constituant cette base, on franchit un pas dans le type de société qui est la nôtre. La menace terroriste est évidente (…) Mais est-ce que pour autant cette menace justifie que l’État constitue un fichier qui enregistre de manière permanente et indélébile des données biométriques sur l’ensemble de la population, ceci permettant le cas échéant d’identifier les personnes ? ».
La présidente de la CNIL ajoutait, toujours le 15 novembre 2016 devant la Commission des lois du Sénat qu’ « on constitue une base de l’ensemble de la population qui, bien sûr à ce stade ne peut servir qu’à des fins d’authentification, mais qui, en réalité peut illustrer une sorte de préconstitution de preuve au bénéfice de l’État par rapport à l’ensemble des citoyens, si d’aventure il s’avérait utile de les identifier dans certaines situations. On sent bien que cette préconstitution de preuve, pour des citoyens communs, sans relation avec la justice, change un petit peu notre relation avec la sécurité et la démocratie ».
Les élections présidentielles seront organisées ce dimanche. Le scrutin sera ouvert à 8 heures et clos à 19 heures, parfois 20 heures dans certaines communes. Les élections législatives, concernant les députés, seront organisées le dimanche 11 juin 2017 et, en cas de second tour, le dimanche 18 juin 2017. Bon vote.
Les outils de surveillance de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron, élu(e) président(e)
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Commentaires (95)
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Abonnez-vousLe 03/05/2017 à 06h51
un tel point de vue suppose une prémisse: le fait que le renseignement tel qu’il est effectué et aussi peu proportionné qu’il ne l’est soit efficace pour contrer la menace (somme toute pas nouvelle).
ça marche bien si on croit qu’il y a une cinquième colonne en France. La réalité est un peu plus compliquée, mais l’avantage de ces mesures c’est de faire croire à la population qu’on la protège et qu’on fait quelque chose (tout en limitant ses libertés fondamentales, ce que l’Etat est sensé protéger d’ailleurs.). ça permet aussi d’éviter d’avoir à creuser des problématiques beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre.
Si pour toi la solution à un ongle incarné est de se couper le doigt, tant pis.
Le 03/05/2017 à 07h08
Le 03/05/2017 à 07h13
Le 03/05/2017 à 07h17
Le 03/05/2017 à 07h18
Exemple: la création d’un “ordre des journalistes”
Le 03/05/2017 à 07h19
Et si c’est Mickey le premier ministre?
Avec Tintin à la police et Zorro à la justice, cela va de soit " />
Le 03/05/2017 à 07h25
Le 03/05/2017 à 07h26
C’est moi le gars de la mariiiiiiiine !! " />
Chanson bien connue… " />
T’as songé à un exorcisme ? " />
Le 03/05/2017 à 07h32
Le 03/05/2017 à 07h53
Le 03/05/2017 à 08h28
“soulignons que cette surveillance ne repose pas sur des preuves, mais des « soupçons de », des personnes « susceptibles » d’être une menace ou simplement « susceptibles » de détenir une information concernant ces personnes”
Il faut mettre en perspective d’autres textes pour comprendre l’étendue de la supercherie. Le délit d’embuscade, par exemple, est le fait d’attendre … dans le but de commettre des violences. Souvent utilisé lors des émeutes urbaines. Permet d’enfermer, jusqu’à 5 ou 7 ans, toute personne se trouvant a proximité d’un caillou et ayant l’air de ne pas bouger.
Ou le fait que depuis fevrier 2008, on peut maintenir “un condamné en détention, après exécution de sa peine, pour une durée d’un an, renouvelable indéfiniment, sur le seul critère de sa dangerosité”. cf les cours de Mireille Delmas-Marty au college de France.”https://www.college-de-france.fr/media/mireille-delmas-marty/UPL20008_delmas_mar…
Le summum étant atteint lorsque l’on considère le flou juridique qui entoure la notion de terrorisme. L’affaire Tarnac illustrant très bien le propos.
Le 03/05/2017 à 08h36
Parce que nos décérébrés de journalistes estiment que ce raisonnement de fond nécessiterait un bac+7 en mécanique quantique pour être expliqué aux abrutis que nous sommes ? " />
Le 03/05/2017 à 08h59
Je reviens sur Sentinelle.
Ce qui s’est passé récemment à Orly est un coup de bol phénoménale! C’est un réserviste qui a tiré.
Quand un “cas isolé” tombe sur un commando para en opération Sentinelle ça va bien se passer.
En revanche quand ça tombe sur un gratte-papier qui n’a aucune expérience de terrain, mieux vaut ne pas être dans les parages.
LE gros problème c’est que “l’urgence” doit entrer dans la vie quotidien, donc nos lois et protocoles doivent être modernisées. Maintenant un “état d’urgence” plus longtemps qu’une chasse à l’homme c’est que les politiques se dépêchent de ne rien faire.
Mais comme jusqu’à présent ça a toujours bien marché comme ça, ne touchons à rien et patientons 5 ans de plus.
«Le changement, c’est maintenant!» mais ça, c’était avant, hein ;)
PS: je n’ai absolument pas parlé de numérique et encore moins d’informatique
Le 03/05/2017 à 09h20
Déjà ces outils sont très préocupants avec un gouvernement “classique”. La future interdiction de signaler les contrôles routiers de police est justifié par le terrorisme également, il est donc clair qu’avec cet argument on a l’autorité pour faire absolument n’importe quoi.
Vu que le fameux débat est ce soir et que tous les sujets ont été abordés sauf celui la, y aura t-il une petite minute accordée aux outils de surveillance légaux et au fichage en particulier?
Tant que ce ne sera pas fait, on continuera de présumer que M Le Pen les utilisera constamment et dans son intéret (pour dire ca gentiment), tandis qu’E Macron suivra à peu près la ligne actuelle, s’en servir un peu plus que ce que l’éthique voudrait et éventuellement en rajouter une couche au prochain attentat.
Le 03/05/2017 à 10h20
Le 03/05/2017 à 11h13
Le 02/05/2017 à 16h22
Il est temps de tout chiffrer
Le 02/05/2017 à 16h25
“Ou comment voter en conscience”
J’avais lu “en confiance” trop rapidement " /> (mon esprit doit me jouer des tours)
Le 02/05/2017 à 16h28
Le 02/05/2017 à 16h32
Le 02/05/2017 à 16h38
Pour autant l’Intérieur a pris ce risque
Tout comme celui de maintenir l’état d’urgence.
“Il peut être mis fin à l’état d’urgence avant l’expiration de ce nouveau délai par décret en Conseil des ministres.”
Il leur reste donc encore une chance demain…
Le 02/05/2017 à 16h45
Ils peuvent bien déployer tout leur arsenal, il ne suffit que d’une pierre dans le torrent.
Le 02/05/2017 à 16h48
”. Les électeurs s’exprimeront démocratiquement dans les urnes dimanche.“Ce n’est pas mon sentiment.Nous vivons dans une pseudo république, le vrai pouvoir étant détenu par des gens corrompus et leurs fidèles lèche-culs: la quasi totalité des médias avec lesquels ils sont maqués, au propre et au figuré. Le Monde est devenu une officine de propagande détenue par Bergé Nuel Pigasse. Cherchez l’erreur.
Le 03/05/2017 à 12h53
Entre propagande et propagande…
Enfin, en France, c’est un sport nationale depuis des lustres, pas besoin de pseudo gouvernement totalitaire pour ça.
http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/33224-presse-subventionnee-les-20-…
Le 03/05/2017 à 15h22
“En clair l’état d’urgence sera maintenu - pour l’instant - jusqu’au 15 juillet 2017.”
ah punaise le coup de pe, merci pour le rappel j’avais zappé ça encore.. " />
Le 03/05/2017 à 16h04
Le 04/05/2017 à 12h31
”….éviter l’élection d’individus ayant des idées pernicieuses ».
un peu tard pour s’en soucier, “jeune homme”, non ?
Le 04/05/2017 à 13h11
Souhaitons tout de même que d’ici 5 ans la situation économique et sociale de la France se soit améliorée, sinon le FN aura beau jeu de se présenter comme ultime recours en 2022.
c’est pour ça, que je pense “que le Macron”* aura une lourde responsabilité
SI…ça se passe mal, en 2022 on Y aura droit “à l’autre” (qui ronge son frein, et qui joue la montre) ! " />
* s’il est élu ?
Le 04/05/2017 à 16h53
S’il est élu avec une majorité législative, on aura le droit aux machines a vote, et donc la fin de la démocratie en France.
Le 04/05/2017 à 18h17
Le 04/05/2017 à 19h44
euh … La fin de la démocratie est arrivée depuis belle lurette.
On est mieux qu’en chine, mais le “pouvoir du peuple”, ça fait quelques (dizaines) d’année qu’il est mort et enterré.
Tous les ans ont rajoutent un peu de terre au dessus. Les dernières en dates, le fameux “état d’urgence permanente” (drole de définition de l’urgence), qui indique que la france n’a pas a suivre la dudh (et dans les faits … ne la suit pas).
Le 04/05/2017 à 20h47
Le 05/05/2017 à 06h44
J’ai lu ” Les outils de malveillance ….” Ça doit être de la paranoïa " />
Le 05/05/2017 à 06h56
ça aussi ! " />
Le 05/05/2017 à 07h06
extrait :
Pour «sanctionner des pratiques mauvaises», le parti d’extrême droite aimerait
la création d’un ordre des journalistes.
Le 05/05/2017 à 08h03
Le 05/05/2017 à 09h19
Rien que le fait de pouvoir (encore) chez-nous s’exprimer et critiquer violemment les gens au pouvoir sans risquer sa liberté ou même sa vie, pouvoir manifester (les exceptions sont très rares) sans avoir à compter les morts (sauf cas encore plus exceptionnels) c’est la preuve qu’on est bien dans une démocratie.
Je suggère à ceux qui en doutent d’aller faire un tour en Corée du Nord, en Turquie, en Russie, en Syrie (entre autres) et de traiter les dirigeants de ces pays de “flamby”, ils pourraient ensuite revenir nous faire un compte-rendu de l’expérience (enfin s’ils reviennent un jour " />).
C’est d’autant plus “comique” que beaucoup de ces gens ne cachent pas leur admiration pour certains vrais dictateurs… " />
Certes, tout n’est pas parfait mais de là à gueuler à la dictature comme certains, faut quand même pas déconner.
Le simple fait de pouvoir gueuler à la dictature sans risquer quoi que ce soit est la preuve suprême que nous ne sommes pas dans une dictature mais bien dans une démocratie.
D’autre part j’ai de gros doutes sur le fait que des mecs qui ne sont jamais allés voter de leur vie (je ne critique pas, c’est leur droit) iraient voter si on leur demandait leur avis en permanence.
Bref, encore une fois les mots ont un sens… " />
Le 05/05/2017 à 09h59
A, quelle beautée. Considérer que comme il y a pire ailleurs, c’est donc parfait chez nous.
Et quelle simplicité, faire une équivalence entre un régime politique complet , donnant le pouvoir au peuple, avec juste la capacité de ne pas être torturé* car tu gueules contre le régime.
C’est relativement osé, mais bon au moins ça indique ou sont tes valeurs.
Comme tu dis , les mots ont un sens, mais celui communément admis (et ethymologiquement correct) de “démocratie” n’est clairement pas celui que tu lui prête.
(je dis bien torturé, certains écologistes ont été assigné à résidence au nom de l’état d’urgence lors de la cop21, parce qu’on ne voulait pas qu’ils viennent donner leur opinion dans ce médiatique et couteux rendez vous , donc ils n’ont pas été torturé, mais ont clairement été soumis à des “désagrément” pour leur opinion).
Le 05/05/2017 à 10h11
Le 02/05/2017 à 17h01
Quand je parle d’actualité engagée, en voici une belle… Ai-je le droit de ne pas être d’accord avec vos points de vue ?
Je ne vais pas reprendre point par point tout ce qui est dit dans cette actualité. Je vais faire un résumé. Pour lutter contre le terrorisme, ce n’est pas de l’opération Sentinelle dont nous avons besoin, qui exténue nos forces de l’ordre et nos militaires. Leur condition de vie sont de plus en plus remis en question par leur hiérarchie et par divers observateurs. Ils travaillent pendant de très longues journée, en étant souvent statique. Rien de bien motivant…
C’est le renseignement qui nous permettra de nous protéger contre les éventuelles menaces terroristes. Les prochains terroristes sont déjà sur notre territoire. Autant faire le maximum pour les détecter. Que les moyens mis en oeuvre pour le renseignement deviennent de plus en plus intrusif, notamment via la loi Renseignement, c’est une réalité. Mais comment faire autrement pour trouver ces terroristes ? Pour empêcher des attaques terroristes, c’est en amont qu’il faut faire le travail. C’est à dire par le renseignement. Sommes-nous en train de sacrifier un peu de notre liberté pour plus de sécurité ? Je connais le point de vue de la majorité ici. J’ai un point de vue opposé. Le renseignement, pour être efficace, doit être intrusif, à un moment où à un autre. Sinon, il ne sert à rien. Et “intrusif” n’est pas forcément synonyme de perte de liberté. A moins que… Le renseignement à la mode Bisounours ? Pourquoi pas… c’est un concept…
En revanche, ce qui me dérange plus, c’est cet état d’urgence, qui perdure depuis le 13 novembre 2015. Même si c’est un état d’urgence light : les manifestions peuvent ainsi toujours avoir lieu et les casseurs s’en donner à coeur joie. Normalement, pendant un état d’urgence, cela ne pourrait avoir lieu. Les préfets ont plusieurs possibilités avec cet état d’urgence. Leurs marges de manoeuvre sont bien plus importantes. Egalement, pour certaines de leurs décisions, ils n’ont pas besoin de passer par un juge d’instruction. Le simple juge administratif suffira… Par définition, un état d’urgence prive les citoyens d’une partie de leur liberté. Il est donc temps d’en finir. Heureusement que l’état d’urgence n’a jamais été inscrit dans la Constitution…
Le 02/05/2017 à 17h01
Pour pouvoir voter en connaissance de cause il faut que les gens commencent à se préoccuper et à se renseigner sur tout ce que les programmes des politiciens impliquent. Concernant la protection des données sur internet ce n’est pas bien compliqué, on a la chance d’avoir à disposition des films comme Snowden ou encore le film documentaire Les Nouveaux Loups du Web (Jupiter-films.com pour ceux qui ne l’ont pas vu), il ne reste plus qu’a les regarder, à s’instruire et à trancher par rapport à ce que ces deux personnalités nous proposent. Il est temps que nous arrêtions d’être des produits de consommation !
Le 02/05/2017 à 17h01
Marine le pen c’est une vaste blague… Elle hurle à propos de l’oligarchie alors que si elle est la c’est uniquement grâce à son père… Et qui viens la défendre à la tv la dessus ? Sa putain de nièce, mais pourquoi aucun journal ose ce soulever contre ça ?
Le 02/05/2017 à 17h02
C’est un excellent article. Comme quoi il y a encore de vrais journalistes.
J’aurai prochainement l’occasion d’écrire ici et ailleurs combien les dangers de ces lois scélérates s’exercent sur Mme Michu.
Le 02/05/2017 à 17h11
Il fallait bien que Rees nous fasse sa petite propagande d’entre-deux tours.
Tu devrais postuler chez Libé-L’Obs-L’Express-LeMonde-LePoint-BFM-etc…, tu rentres parfaitement dans le moule.
Le 02/05/2017 à 17h14
Le 02/05/2017 à 17h22
Les outils de surveillance de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron, élu(e) président(e)
Non mais vous faites pas chier a trouver un “angle” high-tech pour faire une news Macron/Le Pen.
Ou alors, prenez au moins un sujet qui a un rapport avec leurs arguments de campagne.
Là, ca se voit un peu trop. " />
Le 02/05/2017 à 17h22
Ou comment voter en conscience
Le sous-titre qui pue !
Le reste n’est qu’une compilation des très nombreux articles précédents sur le sujet, lus et relus encore et encore.
Bien qu’étant très très éloignés des idées du FN et de sa présidente, je trouve cet article déplacé.
Je suis déçu, Marc n’a pas même pas réussi à faire un lien avec les déguisements de RdC pour les enfants. Ça aurait eu de la gueule un tel rapprochement avec le FN.
Il me semble que les 2 bords (qui se sont fait dégommer au premier tour) étaient plutôt d’accord pour la mise en place de ces mesures alors même que l’on pouvait déjà supposer que MLP serait au second tour.
Le 02/05/2017 à 17h23
GauchoINpact.
" />
Le 02/05/2017 à 17h24
Le 02/05/2017 à 17h27
Tu oublies Mediawan (dont le groupe AB: RTL9, AB Moteurs, Science et Vie TV, etc) : Pierre-Antoine Capton, Xavier Niel, Matthieu Pigasse " />
Et, pour être précis, le groupe Le Monde, c’est aussi Télérama, La Vie, L’Observateur (entre autres). " />
Le 02/05/2017 à 17h29
Il faut que nos politiques arrêtent de croire que d’avoir de plus en plus de données et une ia suffisent pour lutter contre le terrorisme.
Il faut surtout des moyens HUMAINS qui connaissent le terrain. Nous sommes en train de payer la réforme de Sarkozy avec les RG
Le 02/05/2017 à 17h31
Tu devrais faire un tour sur les rézosocio, tu verrais à quoi ressemble la propagande " />
D’ailleurs, où Marc Rees prend-il position dans cet article ? Tu es un Insoumis pour parler comme ça ? (ce n’est pas une question réthorique, c’est une question naïve de ma part).
Le 02/05/2017 à 17h31
Le 02/05/2017 à 17h33
Non, c’est un rappel au réglement, comme à l’Assemblée nationale.
Le 02/05/2017 à 17h34
« La meilleure façon d’éviter un tel gouvernement est de ne pas accorder ses suffrages à certains : que je sache, c’est la meilleure garantie politique pour éviter l’élection d’individus ayant des idées pernicieuses »Et oui… se priver d’outils intéressants qui seraient susceptibles d’être mal utilisés par un mauvais gouvernement, c’est stupide! Comme je l’avais déjà dis et redis, un mauvais gouvernement pourra créer lui-même ses propres outils… au pire, il va gagner du temps, cela ne changera rien au résultat.
Le 05/05/2017 à 10h26
Le 05/05/2017 à 10h32
marrant, tu dis tout et son contraire. D’un coté tu dis qu’on est démocratie. De l’autre tu dis qu’elle n’existe pas.
Décide toi donc.
Perso,
en limitant le point déjà au simple respect de la DUDH dans son esprit
et sa lettre, qui sont les conditions sine qua non pour qu’une
démocratie puisse exister.(nécessaire mais pas suffisant).
Et déjà rien que sur ce point, on est en grave manque.
Comment pouvoir affirmer alors, haut et fort comme vous le faites, que la “démocratie existe” (ie on est en démocratie) ?
Comment
pouvoir affirmer que l’on est en démocratie lorsque le “peuple”
(construction bien pratique) n’est consulté sur aucun projet
d’envergure, et lorsqu’il ose donner son avis (manif, pétition , voir
même référundum ), la classe politique passe outre ? (tce quelqu’un ? Loi sur le travail quelqu’un ? …)
Est-ce donc là ta “démocratie”, le fait que la classe politique décide sans s’occuper de ce que souhaites le peuple ?
Ou est ce dans l’usage massif, et pas souvent bien maitrisé, de structure faite pour contrôler et surveiller la population ?
Ah j’oubliais, on demande “notre avis” lors des élections, c’est donc qu’on est bien en démocratie , non ?
Si
on peut considérer déjà qu’un scrutin a deux tour est bien un “avis” du
peuple, et absolument pas un système qui a pour fonctionnement de
privilégier les “grosses bases qui clivent” plutôt que de privilégier
“des avis qui font consensus” (donc niveau “vivre ensemble” on
repassera).
(et on ne vas pas parler de toutes les idioties que
constitue le manque manifeste d’égalité des armes entre les candidats,
ça risquerait de rendre certains un peu rouge…)
Et puis c’est
tellement facile de se complaire dans le fait que l’on est en
“démocratie”, donc c’est bon, il n’y a rien à faire évoluer. On n’a pas
pu se tromper en cours de route je vous dit qu’on est en démocratie.
(méthode coué inside).
Ah j’oubliais, il y a les méchants
terroriste à la porte, donc on a pas non plus de liberté, mais c’est
normal. On est dans une démocratie, et une démocratie demande des
sacrifices (… wait… il n’y a rien qui vous choque là ? )
Oser
dire qu’on est en démocratie avec l’ensemble des malversation, l’état
d’urgence, la loi sur le renseignement, perben, loppsi, les
contrepouvoir acheté …… c’est du bon gros foutage de gueule.
On
est dans un régime ploutocratique qui n’a aucun intérêt à sombrer dans
la dictature … mais aucun intérêt à fournir plus de pouvoir au peuple
non plus.
Il est bien mieux que certains. Mais il pourrait être
encore bien mieux, si les gens ne se complaisaient pas là où il sont, et
n’expliquaient pas à tout le monde qu’on est déjà au sommet de ce qu’on
peut espérer …
Le 05/05/2017 à 10h36
Je suis tout à fait d’accord pour considérer qu’on est pas en dictature autoritaire (quoique avec l’état d’urgence et les abus manifestes qui ont été faits, on s’en approche à petit pas).
Mais pas à considérer comme en “démocratie”.
On a une très grande libertée, mais le pouvoir n’est clairement pas au main du peuple.
Encore une fois, j’appelle à plus de nuance que “blanc ou noir”.
On est dans une nuance gris clair. Clairement pas blanc, encore moins “plus blanc que blanc”, clairement pas du coté “sombre” . Mais on a encore du taff à faire avant de pouvoir dire que le peuple à le pouvoir, et est capable de le garder.
Le 05/05/2017 à 10h42
Le 05/05/2017 à 10h47
Oui ce n’est pas parfait et même loin de là.
Mais je m’élève surtout contre ceux de plus en plus nombreux qui gueulent à la dictature faisant ainsi perdre tout son sens à ce mot.
Quant-à la théorie du “y’a pire ailleurs” ce n’est pas à moi qu’il faut dire ça mais à tous ceux qui soutiennent ouvertement des mecs comme poutine et el-assad et ce sont souvent les mêmes qui gueulent à la dictature en France d’ailleurs… " />
C’est d’ailleurs pareil pour la fameuse “liberté d’expression” souvent revendiquée à hauts cris par ceux qui rêvent de la supprimer totalement…
Alors entre refuser de voir ce qui ne va pas chez-nous et refuser de voir le mal chez les autres je pense qu’il doit y avoir un juste milieu et dans ce juste milieu il serait bien d’utiliser les bons mots pour qualifier les bonnes choses… " />
Le 05/05/2017 à 13h16
bien sur, 0 grand maitre qui détient la vérité et visiblement rêve de la dispenser aux autres…
Le 05/05/2017 à 15h15
Alors qu’on arrête de parler de “prise d’otages” pour une grève, de “lynchage” pour une chemise déchirée et de “dictature” pour notre pays.
oui, c”est vrai que mots ont un sens, que les “oublient”!
c’est comme ces prés. TV. qui parlent “d’holocauste-blablabla….”
pour qualifier je-ne-sais-quoi ?
(ils ont oublié : ce qu’est UN VRAI holocauste (comme en ‘45) !!! " />
Le 08/05/2017 à 07h10
Game Over !!
Same player shoot again… " />
Le 02/05/2017 à 18h16
Je reconnais que la 1ère question était purement rhétorique et laisse planer une sorte de condescendance. J’en suis désolé. C’était une prise de contact maladroite " />
Le 02/05/2017 à 18h35
Le 02/05/2017 à 18h47
Le 02/05/2017 à 19h03
Je rejoins ta conclusion et m’en étonne. Je pense que d’ordinaire on se risquerai à qualifier le titre de click-bait. Petite faute dans l’intention ?
Edit: je ne parle que du titre en relation avec le contenu, pas du contenu en lui même.
Le 02/05/2017 à 19h16
Dans ce cas, il faut que NXI assume l’idée de publier un éditorial anti-FN, pro-Macron.,ou ni-ni.
C’est l’objectif d’un éditorial d’afficher l’opinion - forcément subjective - de la rédaction. Et chacun peut faire la part des choses entre le traitement de l’information (qui se veut une expertise étayée par des faits) et l’éditorial.
Sinon, on va remettre en cause toutes les news au motif qu’elles pourraient être teintées politiquement des idées du rédacteur.
Le 02/05/2017 à 19h19
Ils sont où les outils intéressants dans cette loi ?
C’est exactement les outils qu’ont mis en place les US, et ils ont reconnus eux même qu’ils servaient rien pour lutter contre le terrorisme.
Assez marrant d’ailleurs d’utiliser les mêmes outils que des gens qui pense que pour répondre au terroriste, il faut balancer un missile anti-tank (arme extrêmement discriminante) sur des gens parce qu’ils sont à coté d’un téléphone qui a eu “une suspicion de liens” avec un type “que des services pensent” avoir eu “connaissance de la mise en place d’un acte violent aux US”.
Le tout ordonner en en secret , par des gens “qui savent ce qu’ils font”.
Ca me rassure d’un coup que tu considères ces outils “intéressants” sans autre arguments… parce que tu vois je peux te citer un argument important pour les trouver non-pertinents : la DUDH. Tu sais le même truc que la france estime ne pas devoir suivre, et que les gens qui balances des antitanks sur des civils innocents estiment aussi qu’il ne faut pas s’encombrer avec “parce que bordel c’est pour lutter contre le terrorisme”
Le 02/05/2017 à 19h20
Le 02/05/2017 à 19h29
Le 02/05/2017 à 20h02
De toute façon quelque soit le gagnant, peut probable qu’ils ait une majorité à l’assemblée.
Le 02/05/2017 à 20h20
Ni le titre, ni le sous-titre n’ont de rapport avec le fait d’être anti ou pro-surveillance.
Avec un second tour Mélanchon contre Hamon, ces outils seraient également dans les mains du pouvoir politique. Et, là aussi, on devrait aussi “voter en conscience”.
Qu’on soit anti ou pro-surveillance, ces pouvoirs seront
Le 02/05/2017 à 21h46
@romaindu83:
J’espère simplement que vous et vos proches aurez à subir ces intrusions dans vos vies.
On en reparlera après.
La politique soi-disant sécuritaire sert à bien d’autres finalités. Ce n’est pas acceptable.
J’exècre tous les terrorismes mais j’exècre aussi la morale à 2 balles qui permet de tout justifier.
On a déjà oublié l’affaire des écoutes de l’Elysée ordonnées par Mitterrand. C’est d’un triste.On oublie aussi toutes les”réserves” émises sur ces textes.
Le 02/05/2017 à 23h20
Le 02/05/2017 à 23h21
Le 03/05/2017 à 05h00
Les élus en générales sont en mode sécuritaire que économie, car c’est plus facile d’agir sur le 1er." />
L’U.E aurait un bon rôle pour renverser la tendance, mais chaque pays joue plus ou moins en mode perso, et c’est dommage, le mode de décision et trop complexe, ils aurait du essayer de faire plus simple, quitte à marcher un peu sur la susceptibilité des membres.
Le 03/05/2017 à 05h18
Le 03/05/2017 à 06h06
Le 02/05/2017 à 17h39
Autant ce genre de résumé est très intéressant, autant le relier à la présidentielle sans approfondir les liens avec les candidats est hasardeux.
Surtout que ça laisse planer un doute sur le pourquoi du résumé ici.
Je n’apprécie pas les grandes gueules et les médias qui veulent diriger notre vote, quel qu’il soit.
Rassurez-moi, ce n’est pas le cas avec cet article ?
Le 02/05/2017 à 17h39
La rédaction de Charlie, les clients de l’hyper casher et les spectateurs du bataclan l’ont payé de leur vie déjà.
Le 02/05/2017 à 17h40
Pourtant, le soupçon ne fait pas la preuve, et les libertés sont mises à mal par ces mesures de renseignement (cela ne veut pas dire qu’elle doivent être empêcher ou qu’elles ne seraient pas nécessaires). Ici, on peut parfaitement adopter l’expression “présomption d’innocence” (contrairement aux candidats et élus qui utilisent improprement cette expression pour ne pas aller s’expliquer devant le juge).
Le 02/05/2017 à 17h41
Le 02/05/2017 à 17h44
Empêcher des actions terroristes en amont, cela passe aussi par du travail encore plus en amont du renseignement, se creuser le citron pour comprendre pourquoi les attentats se produisent, pourquoi nous (la France) produisons des terroristes potentiels, notre politique étrangère, les ventes d’armes, etc. (là je fais court et caricatural mais tout le monde aura compris l’idée).
Le renseignement n’est qu’un outil parmi d’autres, qui n’a rien d’un outil miracle, en particulier on parle là de pêche au chalut d’informations sur les réseaux, on a connu plus efficace.
Nous produisons là des outils (renseignements, répression, sanction, restriction des libertés) qui ne sont là que pour colmater et tenter de corriger a posteriori une situation dont nous sommes en partie responsable (je dis bien en partie) ou en tout cas sur laquelle nous avons d’autres leviers d’action plus en amont. Là, on est dans une course à l’armement sans fin, qui ne permettra pas de revenir à une situation plus “normale” et qui inévitablement produire des scandales et des dérives, à croire qu’on ne tire pas les leçons des erreurs des autres (cf. les USA).
Les lois renseignement et leurs avatars, c’est le soupçon et la
pénalisation qui menacent à court/moyen terme (enfin court terme, on y
est déjà avec le délit de consultation…). La population va entièrement sous surveillance pour une fausse impression de sécurité. Chacun sa vision, mais en ce qui me concerne, ce n’est pas ma vision d’une démocratie (dans un pays dont le premier mot de la devis est “liberté” qui plus est).
NB : Rappelons que la France est l’un des rares pays d’Europe à voir une augmentation régulière et substantielle du nombre de prisonniers quand d’autres payes ferment des prisons. Nos hommes politiques si friands de trouver des exemples à l’étranger devraient à un moment se poser des questions…
Le 02/05/2017 à 17h44
Tu dois être très facile à influencer ou alors ton intelligence est facilement corruptible ?
Quoi ? E. Macron ne pourrait pas devenir un dictateur ? Il n’y a que le FN qui est susceptible de faire un coup d’État ou de faire modifier la constitution pour être président à vie ?
Le 02/05/2017 à 17h49
Vous avez oublié le cabinet nwar! " />
Le 02/05/2017 à 17h55
Le 02/05/2017 à 17h55
Le 02/05/2017 à 18h00
?
“nous sommes en train”, oui je ne pense pas que ce soit fini malheureusement. " />
Le 02/05/2017 à 18h00
La démocratie se sont surtout des procédures. Les hommes ne sont pas vertueux par essence.
Comme quelqu’un a dit : « Le pouvoir corrompt. Le pouvoir absolu corrompt absolument. » Enlevons les contre-pouvoirs, on a une dictature (même avec Winnie l’Ourson au pouvoir et les Bisounours au gouvernement).
Le 02/05/2017 à 18h02
Le 02/05/2017 à 18h04
Mais qu’est-ce que tu racontes ? " />
Je dis juste que je n’apprécie pas ceux qui essaient d’influencer les votes. En quoi ça fait de moi qqun d’influençable ou de con ? Rien.
Alors ne m’assimile pas à tes propos nauséabonds et balaye devant ta porte.
Le 02/05/2017 à 18h07
Merci pour ce sens du détail et de la précision. Dans une campagne d’élection présidentielle on entend toujours des promesses qui laissent croire que le Président dans la Ve République est omnipotent. Il a beaucoup de pouvoir (notamment l’initiative sur la vie politique) mais il doit négocier avec d’autres institutions (on est en démocratie ou non?).
Le 02/05/2017 à 18h10
Tu t’interroges sur le pourquoi de cet article de Next inpact, comme si le but était d’influencer les lecteurs. Alors que l’article est purement informatif. Désolé si tu le prends mal, je maintiens mes questions à ton égard.
(aucun jugement de ma part - aucune condescendance non plus)
Le 02/05/2017 à 18h10