Alors qu'il pourrait être reconduit comme Président d'Orange, Stéphane Richard a évoqué ce matin plusieurs éléments de la stratégie du groupe : réseaux, services et besoin de « plusieurs internets ».
Invité ce matin sur BFM Business dans l'émission de Stéphane Soumier, Stéphane Richard a livré quelques éléments sur la vision du futur d'Orange, alors qu'il est candidat à un troisième mandat.
Il promet ainsi une « accélération de la croissance » du groupe, et évoque ses projets dans le domaine de l'énergie, de la maison connectée, de la télésurveillance. Plus tôt dans la semaine, on apprenait en effet que la société pourrait s'associer à Total pour proposer une offre de fournisseur d'électricité à ses millions de clients, comme c'est déjà le cas en Pologne.
Le réseau, un socle
« On veut être un opérateur de confiance » clame Stéphane Richard qui imagine Orange en champion du « Digital » dans les années à venir (voir notre analyse). Nous n'obtiendrons par contre pas de nouveaux chiffres concernant l'offre bancaire qui comptait 30 000 clients le mois dernier, mais qui a rencontré de nombreux couacs depuis.
Pour le PDG d'Orange, le réseau est ainsi un socle qui « n'est pas la seule perspective de l'entreprise ». Il faut y investir massivement, mais surtout construire des services dessus. En avoir la maîtrise confère « quand même une position clé dans l'économie du futur [...] Sans les réseaux, il n'y a rien d'autre. Il n'y a pas d'Internet, il n'y a pas les nouveaux services, il n'y a pas ces ruptures digitales ».
« Les réseaux, c'est le système nerveux de l'économie de la connaissance, de l'économie du futur, de l'économie digitale [...] comment imaginer que cette position-là n'ait pas de valeur » insiste-t-il.
La possibilité d'une extension d'une taxe
Mais un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Stéphane Richard a ainsi été questionné concernant l'extension, à compter de 2018, de la taxe IFER sur les infrastructures fibre et câble, proposée à travers un amendement présenté par plusieurs députés au projet de loi de finances rectificative 2017.
Une action jugée « nécessaire pour tenir compte de l’érosion progressive du nombre de lignes cuivre en service due au déploiement de nouveaux réseaux plus performants ». L'exposé précise également que « l’absence actuelle d’imposition des technologies alternatives au cuivre est susceptible par ailleurs d’être assimilée à une aide d’État au sens du droit de la concurrence de l’Union européenne. Une plainte a déjà été déposée en ce sens auprès de la Commission européenne ».
Une exonération serait néanmoins prévue pendant trois ans, « afin de ne pas pénaliser le déploiement de la fibre optique et la bonne exécution du plan France très haut débit », ce qui permettrait tout de même « un surcroît de recettes de près de 25 millions d’euros dès 2018 ».
De quoi faire bondir, bien entendu, les fournisseurs d'accès, notamment Orange et SFR qui sont très présents dans le câble et la fibre, ainsi que la FIRIP par la voie de son Président, Etienne Dugas. Stéphane Richard appelle cependant à la prudence en attendant un vote définitif. Un sous-amendement vient ainsi d'être adopté pour revoir le montant de l'IFER, l'exonération à cinq ans et le délai d'application (dès 2019).
Pour le PDG d'Orange, il s'agit avant tout d'une question de confiance que doivent exprimer les pouvoirs publics : « Il y a toujours eu des tentations de mettre des taxes supplémentaires sur les opérateurs pour récolter de l'argent public pour lutter contre la fracture numérique. [...] Mais on est dans une économie de marché pas une économie administrée et donc tout ceci doit se faire sur la base d'un contrat entre l'État, les collectivités locales et les opérateurs. On est prêts à y prendre toute notre part. Mais de grâce, que l'on joue un tout petit peu la confiance ».
Un Internet, plusieurs possibilités
Une autre question d'importance a été évoquée, celle de la neutralité du net. Mais ici, il semble y avoir eu une confusion entre le raisonnement de Stéphane Richard et la question de départ qui portait sur la volonté de certains d'opérer un Internet à plusieurs vitesses via différents abonnements, comme cela est en train de devenir le cas outre-Atlantique.
Évoquant un « débat pollué par des considérations politiques » où il est rapidement question de « la main des opérateurs qui viendraient fouiller les contenus et faire un tri entre les contenus », Stéphane Richard veut plutôt évoquer un besoin qu'il voit comme « une obligation » alors que la 5G est attendue pour 2020/2021 par le groupe.
« Le sujet c'est qu'effectivement, dans les usages futurs de l'Internet, il y a certains usages, je pense à l'usage de l'Internet des objets notamment, la voiture autonome ou toute une série de technologies à distance, qui vont nécessiter des internets particuliers en termes de latence en termes de vitesse ». C'est en effet l'une des spécificités de la 5G que de couvrir différents besoins et usages, là où l'on passe par exemple par des réseaux spécifiques comme LoRa ou Sigfox actuellement pour les objets connectés.
« Il faudra que l'on soit capable de proposer à l'industrie des internets avec des fonctionnalités et des puissances différentes, avec des qualités de service différentes, et pour cela il faut qu'on nous laisse le faire, il faut qu'on nous laisse construire des infrastructures qui permettront de faire ça » renchérit Stéphane Richard, qui imagine donc une offre avec différents niveaux de services pour des usages spécifiques dans le secteur professionnel.
La question de la neutralité du net
Un besoin qui peut apparaître comme légitime, notamment dans certains domaines. Mais qui ne doit effectivement pas servir à proposer à terme une offre grand public avec différents niveaux de service en fonction des contenus. La « position clé » des opérateurs misant parfois sur une situation de « péage » pour assurer leurs revenus notamment à travers leur box, ne doit ainsi pas devenir celle d'un acteur qui pourrait favoriser ou non tel ou tel service.
Que dirait-on, effectivement, si cette interview de Stéphane Richard sur une chaîne appartenant au groupe SFR/Altice, venait à ne pas pouvoir être lue dans de bonnes conditions par les clients d'Orange, à moins de payer un supplément ?
Commentaires (82)
#1
Très bonne conclusion.
Différencier les usages d’un point de vue matériel me semble être une bonne voie. Un capteur connecté n’a pas le même besoin qu’un ordinateur ou un smartphone.
Il faudrait qu’une bonne fois pour toutes, le principe de neutralité soit acté pour un usage par un être humain (dés qu’il y a une IHM, en somme), en opposition en usage par un automate.
#2
Rien ne leur interdit d’avoir leurs réseaux particuliers non reliés à Internet. C’est la base… tu te conencte à Internet, tu en accepte les règles. Dont la neutralité. Internet n’est jamais qu’un ensemble de tout plein de réseaux… pas seulement ceux des fournisseurs d’accès (et pas uiquement le world wide web, hein !).
#3
aider les technologies alternatives au cuivre comme la fibre est bien sûr une aide de l’état pour aider à leur déploiement. L’Europe accepte tout à fait pourvu que ce soit déclaré préalablement. Vu que Franc THD est un grand plan national et tout le toutim, j’ai du mal à croire que ça n’ait pas été fait dans les règles.
#4
[Troll]
C’est quoi ça encore, “des internets” ?
Soit le service/protocole passe par le réseau Internet (web, mail, etc) soit par un autre réseau qui a un autre nom.
Mais bon vu qu’il parle déjà “d’économie digitale”, j’imagine que ce n’est qu’un abus de langage. Ça fait sens.
[/Troll]
#5
Un accès internet peut très bien être opéré par un automate mais servir l’information à un humain…
Exemple typique : Google home
#6
bah il peut refaire transpac si ca l’amuse
#7
C’est surtout qu’ils veulent mettre de la QOS selon le fournisseur de données/contenu.
#8
Et les moteurs de recherches, ils vont être cloisonnés par des choix (comme des bouquets biens restrictifs et payants)" />
#9
il n’y a pas ces ruptures digitales
se rompre les doigts, ça fait très mal. Je déconseille " />
#10
« On veut être un opérateur de confiance » clame Stéphane Richard
Quel hypocrite ! Je garde cette déclaration en mémoire. La prochaine fois que je lui écris pour qu’il réponde aux questions que je pose à sa boîte, ses sous-fifres dont Dulac, et à lui-même depuis près de 2 ans et qui sont toujours sans réponse, je n’oublierai pas de le citer et de me foutre une nouvelle fois de sa gueule.
#11
« On veut être un opérateur de confiance »
Raté…
Stéphane Richard manie toujours aussi bien la novlangue, qu’il ne s’inquiète pas, historiquement les pouvoirs publics ont toujours été dans le sens de France Telecom.
Après, oui, c’est légitime de vouloir scinder les réseaux, ses exemples sont concrets (IoT, voitures, …) mais pas n’importe comment. Et j’ai l’impression que à chaque nouvelle génération de réseau mobile on fragmente un peu plus.
Et vu que les opérateurs investissent plus dans les antennes que le filaire, je crains que dans une trentaine d’années le filaire devienne dénigré en faveur des réseaux hertzien, après tout, on arrache bien les lignes rtc.
Rhaaa lundi " />
#12
“Digital”, ce mot magique qui permet de distinguer les vendeurs de vents en une seconde.
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C’est bien pour ça que je parle d’IHM, il y a une interface vocale avec Google Home.
#14
Il ne parle pas du réseau internet mais de la manière d’y accéder :
un bouton connecté : bas débit latence élevé robustesse faible
un accès smartphone : haut débit latence moyenne robustesse faible
un accès voiture autonome : débit moyen latence très faible robustesse maximale
opération à distance : haut débit latence très faible robustesse maximale
un vidéoprojecteur : très haut débit latence moyenne robustesse moyenne
le même internet mais avec différentes stratégie d’accès.
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+1000
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Il faut juste arrêter de parler de plusieurs internets.
Internet doit rester neutre, appelez vos autres réseaux comme vous le voulez mais laissez internet tel qu’il est.
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#22
Une interface vocale est une IHM.
« On veut être un opérateur de confiance »
" /> Merci Stéphane pour ce moment de rigolade " />
S’il y a bien une boite en laquelle je n’ai pas confiance, c’est Orange. Sans l’image de marque d’ancien service public, il y a longtemps qu’elle aurait fermé vu la qualité des produits et services.
#23
rooooh. z’êtes des empêcheurs de disrupter en rond, tous les deux " />
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#25
Le retour du « Internet by Orange » " />.
#26
Une vérité absolue qui mériterait d’être encadrée à l’or fin 24 carats. " /> " />
#27
“Il faudra que l’on soit capable de proposer à l’industrie des internets avec des fonctionnalités et des puissances différentes, avec des qualités de service différentes”
après http, après https… bientôt le httpads, spécialement conçu pour rémunérer l’industrie de la culture.
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#29
Et pour pouvoir différencier ces flux dans le coeur de réseaux tu es bien obligé de les marquer. Ce que veulent les opérateurs c’est créer des classes d’usages sur le réseaux pour pouvoir avoir des QoS différentes.
Aujourd’hui un paquet de P2P à la même priorité qu’un flux SVOD ce qui est une aberration d’un point de vue efficience du réseaux.
Après il faut maintenir une neutralité du contenu au sein de la classe d’usage.
#30
Niveau “produits” je ne sais pas mais niveau service c’est loin d’être les pires de l’hexagone. Alors ça n’empêche pas que des améliorations sont possible, mais je trouve pas les services d’SFR ou Free meilleus que ceux d’Orange.
#31
Et bien justement non. La neutralité va à l’encontre de ça. Tu veux plusieurs réseaux… tu te fais plusieurs réseaux. Tu veux te conencter à Internet, tu acceptes les règles. Les gens ne hurlent pas parce que leur smartphone utilsie les réseaux voix ET aussi des réseaux pour les données. Rien n’empêche plusieurs appareils d’avoir chacun accès à leur réeau et d’autres à plusieurs.
Ce n’est pas “just” la “façon d’y accéder”. À savoir aussi qu’un Internet très haut débit à très faible latence et robustesse maximale (pour reprendre tes termes) pourrait convenir à tout ça à la fois :)
#32
Et si je suis une nouvelle société qui va proposer un truc de fou genre vidéo+odorama ou autre 3D avec un nouveau protocole spécial via IP, je l’ai dans l’os parce que ce nest pas encore une classe d’usage reconnue ?
La neutralité n’est pas une “facilité”, c’est une NECÉSSITÉ. On ne peut pas connaître le futur et savoir tout ce que qui va se faire.
Avec un Internet non neutre, jamais de Netflix, de Skype (l’ancien, le vrai P2P qui marchait bien, pas la daube microsoftienne de MSN messenger déguisé), de torrent ou plein d’autres choses qui sont pourtant essentielles mainenant. Ca aurait été tué dans l’oeuf parce que placé en basse priorité et saccagé car quasi inaccessible.
On ne parle même pas des majors et autres corporations qui vont voulir abuser en plaçant “leur” services en priorité par rapport à la concurrence parce qu’ils payent grassement.
#33
“Pour Ayants Droits” ? " />
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La 5G n’ayant rien à voir avec Internet… tu peux transporter des données ur des tas de réseaux qui ne sont pas internet.
#41
Il a raison Stéphane, il est anormal que les utilisateurs fibres voient leur débit et leur latence bridées au niveau de ceux encore en 56k à cause de cette satanée neutralité " />
#42
Ce que fait l’un et l’hôte, n’est pas dans mes tuyaux " />
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#44
Ils voudraient filtrer la fibre avec des filtres couleurs (quoi ? C’est bientôt Noël, non ?)" />" />
On modifie l’onde porteuse
#45
C’est ce qu’il dit dans son interview…. il utilise un abus de langage !
#46
#47
#48
Ce que j’adore ce sont les commentaires de la part de ceux qui n’ont lu que le titre
C’est en effet l’une des spécificités de la 5G que de couvrir différents besoins et usages, là où l’on passe par exemple par des réseaux spécifiques comme LoRa ou Sigfox actuellement pour les objets connectés.
Vous avez raison la 5G est clairement une atteinte à la neutralité du net: vite pétition pour la suppression de la 5G " />
#49
La « position clé » des opérateurs misant parfois sur une situation de « péage » pour assurer leurs revenus notamment à travers leur box, ne doit ainsi pas devenir celle d’un acteur qui pourrait favoriser ou non tel ou tel service.
QUE ce Mr. veuille des Réseaux-Particuliers, soit (si il veux après tout)
mais, on NE parle plus d’Internet dans ce cas-la (je n”en connais QU’UN SEUL) !!!
“Orange-Réseaux” = c”est pas mal, comme nom ! " />
#50
#51
#52
je me demandais AUSSI !
“PADS” = késako ???" />
#53
des capsules de café " />
#54
#55
" />, j’avais pensé la même chose en le lisant.
#56
Il promet ainsi une « accélération de la croissance » du groupe
Les travailleurs vont encore essayer de voler par les fenêtres d’Orange " />
#57
#58
" /> Stéphane Soumier
Alain Weill
#59
Orange, l’opérateur multi-services, multi-networks,multi-pass.
#60
" /> " />
Extrait article lesechos.fr du 11/12/2017 intituléBataille de la fibre : les opérateurs de proximité veulent leur place au soleil:
« Pour exister, ces opérateurs régionaux visent souvent des créneaux bien précis, comme les réseaux d’initiative publique (RIP, en zone rurale) ou le marché B to B, pour lequel leur offre est bien adaptée. « De manière générale, le rôle des petits opérateurs sur les RIP est reconnu partout, ce sont eux qui lancent le marché, ils ont des taux de pénétration conséquents même si, tous ensemble, ils dépassent rarement les 30 % », assure Ariel Turpin, délégué général de l’Avicca, qui constate la qualité de service et le fort taux de fidélisation des entreprises et des collectivités.
Ils pèseraient environ 3 % d’un marché des entreprises estimé à 13 milliards d’euros par la toute jeune Association des opérateurs télécoms alternatifs (Aota). »
#61
#62
#63
Je suis assez d’accord avec toi sur le fait que une fois dans le réseau “ce n’est que des paquets”.
Mais là la question devient intéressante:
Soit chacun est “fair play” et cela se passe correctement avec une croissance linéaire
Soit certain ne jouent pas le jeu et bourre le tuyau au maximum.
Et là cela devient problématique. Tu as plusieurs options possibles, mais elles sont toutes soient pourries soient polémiques
Sans parler des gars (j’en ai vu ici) qui “bourrent la ligne pour faire chier l’opérateur” et par la même occasion tout les gens partageant leur équipement ….
Et coté fournisseur de contenu y’a quand même des horreurs en terme de protocole. Quand j’ai commencé à me raccorder à internet, on avait un cache en entrée de chacun de raccordement pour optimiser les transferts. Maintenant, cela n’est plus possible, tout les fournisseurs de contenu veulent “maitriser” chacun individuellement et donc la lecture d’un même fichiers par 3 personnes derrière la même liaison abouti à 3 transferts de fichier de bout en bout. C’est une immense connerie en terme réseau.
Et la remarque de SR est bonne : accepterais tu que ta voiture se plante parce qu’elle perd le réseau parce que tu viens de passer sur une antenne saturée par un mec regardant une télé réalité quelconque ?
Sym
#64
Après il parle sur bfm business c’est pas forcément une cible de techniciens !
#65
" />
#66
#67
#68
Tiens, sur Mastodon, on (re)parle de Orange VS Qobuz :
https://www.nextinpact.com/news/103217-qobuz-annonce-fin-soucis-connexion-avec-o…
https://communaute.orange.fr/t5/ma-connexion/Streaming-Qobuz/td-p/1134715
#69
Si Stéphane Richard avait été P-DG d’EDF après avoir installé Linky, expliquerait-il à qui veut l’entendre que sans son infrastructure, le pays ne fonctionnerait pas, et qu’il devrait être payé par les FAI qui utilisent son énergie ?
Pourquoi pas faire payer le prix de l’électricité selon l’usage ? Si l’on consomme de l’électricité pour son lave-linge, on la paye moins cher, alors que si l’on regarde la télévision, ou encore que l’on surfe sur le portail d’Orange, ce sera plus cher ?
Ou bien alors le compteur intelligent réduirait la luminosité de l’écran de télévision si jamais on regardait une chaîne qui n’aura pas payé sa dîme ? Tu veux regarder TF1 ? Tant pis pour toi, le groupe n’aura pas payé. Mais M6, lui, qui aura payé, fonctionne sans souci !
Ce que l’on peut rappeler à Stéphane Richard, c’est qu’il peut toujours différencier les offres selon le débit, plutôt que l’usage. Avant l’arrivée de Free, Orange proposait des offres 512 Kbps et 1024 Kbps à des tarifs différents sur l’ADSL. D’ailleurs, Orange propose des tarifs différents sur la FTTH selon le débit. L’avantage, c’est que la neutralité du Net est préservée. Et ça, c’est un sacré avantage pour tous : fournisseurs de services et consommateurs.
La neutralité du Net gêne juste ceux qui ont la capacité de nuire et aimeraient être payés pour ne pas exercer cette nuisance. Et, forcément, ça fait penser aux services de sécurité fournis par des malfrats.
#70
#71
La voiture a quand même un ordinateur de bord qui lui permet de freiner (ABS en action) illico ou évitement de l’obstacle selon les possibilités. Les infos en latence doivent être différentes, genre GPS ou/et avec itinéraires favorables suivant bouchons ou pas, route glissante à cause de fuite d’huile, ou fumée épaisse sur le parcours, etc
#72
Les infos itinéraire gagnent avec une basse latence mais ce n’est pas si crucial dans l’ensemble. Les infos partagées type “L’Abs est intervenu il y a 30s à 46.393261, 5.864314” , borne de recharge b350f2ab-2f8a-455f-adaf-2443bea15521 indisponible …” sont des données qui ne gagnent à être en temps réel que dans une logique de nuée de véhicules… et dans une telle approche, un réseau mesh partagé serait largement préférable à la 4G pour permettre un échange de messages rapide sans délais.
Vouloir tout passer sur internet, c’est risquer de rendre ce dernier inutilisable.
#73
Nous allons finir par : " /> " />" />" />
Les Micro-ondes ambulants (j’espère ne plus être là quand tout sera branché)
EDit : j’oubliai la cage faraday, c’est mieux " />" />
#74
Je crois qu’il y a un gars qui a proposé la voiture autonome filaire sur Cat6 …
Blague à part, il y a des plages de fréquences où ce genre de traffic pourrait se faire sans avoir une pollution électromagnétique trop violente.
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#76
trolleycar-trolleybus. " /> c’est tombé en désuétude, ça coûte trop cher en main d’œuvre
Je ne vois pas une Ferrari avec une perche sur le toit " />
La Deloréal passe encore " />
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La Neutralité du Net utilisée par des FAI français qui se financent essentiellement avec leurs activités de services audiovisuels et bientôt avec les marchés de l’internet des objets… Comment dire… le vers est (plus que) dans le fruit. Je dirais même plus, le fruit est déjà bien entamé.
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…bug d’edit…
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On appelle ça aussi “la loi du plus fort”, qu’on retrouve dans l’agro-alimentaire avec des coopératives agricoles et des centrales d’achat de grande distribution qui font la loi du négoce de gros.