Open Bar Microsoft : quand la Défense jugeait le libre plutôt canon
Des fenêtres blindées au libre déminé
Le 19 janvier 2018 à 08h22
13 min
Droit
Droit
Depuis des années, le ministère de la Défense renouvelle régulièrement son contrat « Open Bar » avec Microsoft Irlande. Autres temps, autres mœurs. Au milieu des années 2000, le libre a failli tomber dans les bras de la Grande Muette. En témoigne une série de pièces que Next INpact révèle.
Octobre 2017. La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam (LR) réclame bec et ongles le lancement d’une commission d’enquête sur le renouvellement du contrat Open Bar entre l’éditeur et le ministère régalien. Signé pour la période 2009 - 2013, le document a été reconduit pour 2013 - 2017 et récemment pour la période 2017 - 2021 sans le moindre marché public.
Face à elle, la ministre des Armées Florence Parly s’est enchantée des solutions made in Redmond, sources d’« importantes économies », de « gestion centralisée » et d’un « nombre réduit de configurations ».
C’est bien simple : « ces accords-cadres successifs ont permis au ministère d'acquérir une maîtrise croissante du déploiement, de la maintenance, de la qualité de service et des coûts de la partie de son socle technique commun reposant sur des produits Microsoft ». N’en jetez plus !
Quelques grains de sable néanmoins. Le dernier numéro de la Revue Stratégique 2017 a toutefois constaté « la suprématie des États-Unis dans toutes les dimensions de l’espace numérique (matérielle, technologique, économique, juridique, politique et militaire) ». Une suprématie d’« un contraste saisissant avec la situation des Européens, qui demeurent fortement dépendants de l’extérieur et dont les investissements comme les acteurs peinent à atteindre une taille critique ».
La demande de commission d’enquête, encore vaine, et cette prose n’auraient jamais existé si quelques années en arrière, les différentes voix en faveur du libre étaient parvenues à décrocher l’Étoile de Redmond des postes de la Défense. Et ce basculement s’est joué à quelques octets.
Quand la ministre approuve le principe d’une migration vers le libre
Retour au 6 octobre 2005. Un courrier, dont nous avons copie, est adressé au secrétaire du directoire des SIC (Systèmes d'Information et de Communication) où le contrôleur général des armées, Jacques Blanc, fait état d’un « rapport sur les logiciels au ministère de la Défense » signé du contrôleur général des armées, Jean Tenneroni.
On y apprend que Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, « a approuvé » ses conclusions, à savoir l’idée d’une migration vers le libre sous réserve de quelques études complémentaires visant à garantir son succès.
Deux mois plus tard, le 23 décembre 2005, un autre courrier signé de la Direction des affaires juridiques porte traces du fameux rapport du Jean Tenneroni, notamment sa date (3 février 2005) et son intitulé : un rapport « sur les logiciels du ministère de la Défense : régularité et acquisition, politique d’acquisition et migration vers les logiciels libres ». Un titre bien explicite sur les projets d’alors.
Un contrat MS-Défense dès 2001
La DAJ révèle aussi que le contrat signé entre la Défense et Microsoft est bien plus antérieur que ce que l’on pouvait croire jusqu’alors.
Il fait état d’un « contrat global avec Microsoft » signé…. en mars 2001 pour régir les relations futures avec le ministère régalien. Cet accord-cadre a été accompagné d’un « contrat Select » en juin 2003, pour une durée de trois ans donc jusqu’en juin 2006. Il autorise l’armée à butiner des licences fenêtrées auprès des fournisseurs agréés Microsoft, à « tarifs avantageux ». Le début de l’Open Bar.
- Le projet de contrat global Open Bar de 2011
- Le contrat select de 2004
« La non-reconduction du contrat Select »
La pièce est précieuse : la DAJ cite même un extrait du rapport Tenneroni que nous cherchons à nous procurer. Ce dernier exprime ses interrogations quant à la régularité du premier contrat-cadre. À tel point que le contrôleur général des armées a bel et bien préconisé « la non-reconduction du contrat Select et la soumission de ce type de contrat au Code des marchés publics » (extrait du rapport Tenneroni).
D’autant plus qu’à son goût, ce contrat d’adhésion regorge de « clauses exorbitantes du droit commun » défavorables au ministère de la Défense, tels la « possibilité de résiliation sans condition » ou encore le « droit d’auditer chaque service de la personne publique ». Ce qui est un peu fort de café pour un tel ministère, plus habitué aux secrets qu’aux fenêtres ouvertes.
Juridiquement, la question est débattue. Catherine Bergeal, directrice des affaires juridiques, estime au contraire que le contrat « Select » a pu très bien être conclu « sans mise en concurrence ». Elle indique au directoire des SIC avoir elle aussi identifié des clauses toutes taillées pour les intérêts de Microsoft : « limitation du montant des dommages et intérêts, absence de responsabilité pour certains types de dommages causés par les logiciels Microsoft, etc. ».
Mais l'analyse de Bergeal, sur l’autel de la liberté contractuelle, conclut néanmoins que ces stipulations « ne sont pas contraires aux lois ».
Des agents assermentés qui auditent la Défense pour Microsoft
Quant à la clause d’audit épinglée par Tennoni, elle répond qu’ « il est totalement loisible aux services du ministère de la Défense audités, de refuser l’accès de la société d’expertise comptable engagée par Microsoft ». Ouf !
Mais que sont exactement ces audits ? Dès son projet de contrat, Microsoft entend pouvoir scruter les recoins de la Défense pour dénicher d’éventuelles contrefaçons, des licences non couvertes par l’accord Global ou Select. Bref, de viles copies gravées par des militaires peu au fait de la beauté du droit d'auteur.
C’est ce qui ressort de la lecture du projet du contrat cadre global de 2001 où Microsoft voulait obliger « la personne publique (…) faisant l’objet d'un audit » à commander dans les plus brefs délais « un nombre de licences suffisant pour couvrir toutes les copies dont l’audit aura démontré qu’ils les utilisent illicitement sans droit d’utilisation ».
Sur ce point donc, Bergeal temporise : les agents assermentés, embauchés par Microsoft, « ne disposent d’aucun moyen de coercition pour conduire leurs enquêtes et effectuer des contrôles. Dès lors il est loisible de leur refuser l’accès aux ordinateurs pour s’opposer légalement à leur action ».
Toutefois, Microsoft s’était réservé le droit de considérer ce refus comme « un manquement aux obligations contractuelles du ministère de la Défense »…
La question du volume du marché entre MS et la Défense
Quels sont les volumes de ces marchés ? Difficile à dire. Le 27 février 2006, une note du Conseil général des Technologies de l’Information (CGTI) planche sur « la politique interministérielle d’achat de suites bureautiques et ses conditions ». Elle est corédigée par Jean-Pierre Dardayrol, qui fut directeur de la MTIC (mission interministérielle de soutien technique pour le développement des technologies de l'information et de la communication dans l'administration) puis de l'ATICA (agence pour les technologies de l'information et de la communication)
Cette note de 11 pages évoque l’affaiblissement de Microsoft sur le marché de la bureautique et la montée en puissance d’OpenOffice, tout en soulignant l’importance d’une approche axée sur les standards, la normalisation et l’interopérabilité.
Elle fait aussi état d’une étude de l’Agence pour le développement de l’administration électronique (l’ADAE) selon laquelle « Microsoft a fourni environ 700 000 suites bureautiques aux ministères, hors éducation nationale, sur une période courte, principalement entre 1997 et 2001 ». Avec un butin total d’une dizaine de millions d’euros pour MS Irlande.
Le CGTI remarque au passage que ces montants devraient s’essouffler, non en raison de généreuses ristournes de l’éditeur mais en conséquence de « décisions prises et annoncées d’adoption d’OpenOffice [qui] accentueront cette tendance en 2006 ».
90 000 postes sur OpenOffice
Une précision importante : à la date du document, « seuls cinq ministères ne sont pas engagés dans une politique claire d’adoption d’OpenOffice : la Défense et le MINEFI décident direction par direction ; la Santé souhaite conserver MS Office, mais n’a pas pris de décision en ce sens ; le ministère des Affaires étrangères et celui de l’Écologie n’ont pas arrêté leur orientation ».
Dit autrement, au début de l’année 2006, le ministère de la Défense est encore indéterminé sur la direction à prendre. Néanmoins, grise mine de Redmond, on apprend que l’armée vient de décider de basculer « 90 000 postes en OpenOffice ».
Bref, tout porte à croire qu’on s’orientait alors vers un net essoufflement des solutions MS Office sur les écrans de la Défense, au profit du libre.
Favoriser la concurrence, limiter les monopoles
Et les vents étaient bien favorables pour mettre les voiles. En mai 2006, est créée au niveau du ministère de la Défense, la Direction générale des systèmes d'information et de communication (DGSIC).
Sa première directive est publiée le 17 octobre 2006. L’intitulé fleure bon le jargon : « N° 1/DEF/DGSIC portant sur les logiciels du ministère de la Défense ». On le retrouve toujours sur ce lien.
Les lignes sont simples : il s’agit de « favoriser la concurrence et l'innovation face à une situation de monopole du marché ». Face à un secteur qui a tendance à la « constitution de monopoles », la DGISC entend inciter la Défense à « conserver une liberté de choix et de favoriser l'innovation ».
Pour elle, pas de doute. Il faut que le ministère dirige ses troupes dans « une démarche volontariste vis à vis des logiciels libres ». Les avantages sont nombreux à ses yeux puisque le ministère pourra lui-même « contribuer à des projets de logiciels libres lorsque c'est son intérêt (pérennité, indépendance,…) ».
Certes, « cette démarche peut comporter une évaluation de sécurité visant éventuellement une attestation de la direction centrale de la SSI (DCSSI), voire un agrément ». Mais la DGSIC n’y voit que des avantages : « disponibilité du code source », « respect des standards » et « interopérabilité »…
Quatre lignes directrices selon la DGSIC
Et pour que les choses soient encore plus clairement dites, elle précise que « le ministère de la Défense doit s'efforcer, avant toute acquisition ou tout développement interne ou sous-traité, d'identifier des solutions alternatives en logiciels libres disponibles, de fonctionnalité équivalente ou voisine ». Pour les plus malvoyants, quatre impératifs sont même définis au cordeau :
- À coût global, risques et efficacité opérationnelle comparables, le logiciel libre est privilégié ;
- L'utilisation de certains logiciels libres peut être imposée aux contractants ;
- Le bien fondé de solutions comprenant tout ou partie de logiciels libres doit être systématiquement étudié ;
- En cas d'acquisition de logiciels « propriétaires », la solution d'une licence libératoire est systématiquement étudiée par le porteur du besoin.
Bien entendu, « dans le cas de logiciels dont la divulgation du code source impacte la sécurité nationale, le recours à un produit logiciel sous une licence obligeant à reverser le code à une communauté hors défense nationale est proscrit ».
En somme, la voie à suivre est désormais bien établie après des années de contrat Global et Select, d’autant qu’on approche dangereusement de la date anniversaire du contrat passé en juin 2003. Cette ligne est alors partagée au plus haut niveau.
Raffarin et « la chasse aux gaspillages »
Le 26 mai 2004 Jean-Pierre Raffarin, premier ministre d’alors, avait par exemple promis de colmater les fuites d’argent public : « Nous achetons tout cela très cher à des compagnies privées, alors qu'il existe des logiciels libres. Avec, d'une part, les économies sur le téléphone interadministration, avec l'utilisation des logiciels libres, il y a plus de 100 millions d'euros à économiser. Il y a là beaucoup d'économies à faire dans la gestion de l'État. Je veux faire la chasse à tous ces gaspillages ! »
C’est ce qu’il avait soutenu sur l’antenne de France Inter. Ce coup de sang avait fait rugir les plumes de Microsoft France, avec une jolie lettre à la clef. Cette missive est un modèle dans le genre de lobbying, puisqu’elle dit tout le mal possible du logiciel libre, en encensant les solutions maison.
Les économies grâce au libre ? Une illusion, selon Microsoft
Une migration massive vers le libre signe de juteuses économies ? Une « illusion » selon l'entreprise. Alors que les solutions propriétaires vendues clefs en main sont « faciles d’utilisation » et leur « cohabitation fluide », le libre au contraire exige des « intégrations complexes », de la formation, avec en outre « des problèmes de sécurité, de plus en plus nombreux ».
Bref, des « coûts cachés [qui] s’avèreront, en quelques mois, bien supérieurs à l’économie initiale réalisée sur le simple achat de licences ».
Le courrier, signé Christophe Aulnette, PDG de MS France à l’époque, dégommait en outre « un cadre juridique » qui est « tout sauf stabilisé », gorgé d’aléas. Pire : l’essor des logiciels libres « parce qu’il se nourrit des lacunes du droit de la propriété intellectuelle et permet aux contributeurs de dupliquer des innovations et les fonctionnalités des logiciels commerciaux, menace directement un pan entier de l’économie française, celui de l’édition de logiciels ». Bref, Votez Logiciel Français, Votez Microsoft !
Malgré ces traces lointaines semblant tailler un pont d'or pour le libre, la Défense a finalement fait le choix du contrat Open Bar prêt à dorer les caisses de Microsoft Irlande. En 2008, comme révélé par Next INpact, l'éditeur revient à la charge, un caddie bardé de solutions propriétaires, direction deux ministères régaliens.
L’accord avec la Défense a depuis été renouvelé sans appel d’offres, plongeant dans les archives, le rapport Tenneroni, les lignes définies par la DGSIC et cette priorité au logiciel libre... Pur hasard calendaire : quelques mois plus tôt, en mai 2007, Nicolas Sarkozy arrive aux responsabilités et Hervé Morin succède à Michèle Alliot-Marie au poste de ministre de la Défense. Autre temps, autres mœurs.
Open Bar Microsoft : quand la Défense jugeait le libre plutôt canon
-
Quand la ministre approuve le principe d’une migration vers le libre
-
Un contrat MS-Défense dès 2001
-
« La non-reconduction du contrat Select »
-
Des agents assermentés qui auditent la Défense pour Microsoft
-
La question du volume du marché entre MS et la Défense
-
90 000 postes sur OpenOffice
-
Favoriser la concurrence, limiter les monopoles
-
Quatre lignes directrices selon la DGSIC
-
Raffarin et « la chasse aux gaspillages »
-
Les économies grâce au libre ? Une illusion, selon Microsoft
Commentaires (110)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 19/01/2018 à 08h31
“le libre au contraire exige des « intégrations complexes », de la formation, avec en outre « des problèmes de sécurité, de plus en plus nombreux”
Ah ha ils ont de sacrés cs chez MS de dire ça. C’est vrai que le gens bossant sous MS n’ont jamais été formés, et que qu’il n’y a jamais de MAJ de sécurités sur la suite office !
Par contre la migration peut être chère, mais c’est principalement à cause des formats fermés de MS, en fait.
Le 19/01/2018 à 08h35
Excellent Article, et fouchtra cette lettre MS.
Enfin, on leur doit (entre autre) le Embrace, Extend, Extinguish donc je ne devrai pas être trop surpris par les méthodes de vente de ce brave homme.
Pour ceux qui ne connaissaient pas : Wikipedia
Le 19/01/2018 à 08h41
Sans vouloir critiquer le fond de l’article, je trouve qu’il est un peu à trop charge avec un seule vision du sujet.
Donc, de mon point de vue, il est même un peu contre-productif pour les lecteurs non informés à minima sur ce sujet.
Juste mon avis.
Le 19/01/2018 à 08h41
La lettre en question datant de 2004, faut aussi remettre dans le contexte.
La version francophone d’OOO a un an, le produit dans sa forme libre 4.
Il est assez facile de discuter des a-priori techniques (et pas que) 14 ans après en ayant connaissance de l’histoire. En 2004, la structuration des produits concurrent est quand même pas au niveau actuel.
Le 19/01/2018 à 08h45
J’ai une bonne source dans la place et il semble que la migration ait butté sur le problèmes des applications développées en langages spécifiques MS. La transition a été lancée en ne tenant pas suffisamment compte de tous ces petits développements nés au cours du temps et qui ne fonctionnaient plus une fois portés vers du libre. D’un autre côté, ça donne des pistes pour avancer…
Le 19/01/2018 à 08h47
A mon sens, c’est parce que personne n’a voulu voir à long terme…
Les licences, faut les payer chaque année et l’infra MS n’est pas sans maintenance (les patchs passent eux aussi dans le système de déploiement utilisé par la défense).
Ils auraient pu se passer facilement de la suite office (pour outlook, la migration des archives de mail aurait été un gros boulot quand même), s’ils s’y étaient pris assez tôt.
Je ne compte plus les documents incompatibles (pétage de format et de formules dans excel par exemple, des heures perdues pour chaque document) avec les logiciels équivalents libres qui sont stockés et dont le nombre ne fait que croître.
Donc, pour minimiser les coûts pendant qu’ils étaient responsables d’un budget, les décideurs à différents niveaux ont choisi de garder tout MS. Parce que comme ça leur budget de l’année était OK, mais il ne baissait pas les années suivantes.
Donc, au sein de l’état, on manque de vision et de couilles volonté.
Le 19/01/2018 à 08h54
Je suis d’accord. Le contexte n’est plus du tout le même qu’en 2004 … Microsoft s’est transformé et à changé son fusil d’épaule.
En 2004, je voyais pas une migration vers Linux comme une chose hyper aisé faut se l’avouer. Maintenant les outils ont bien évolué et Microsoft à ouvert pas mal de choses pour. Même si il y a encore du chemin à faire.
Le 19/01/2018 à 08h59
Bah maintenant on sait qui a touché les pots de vin." />
Le 19/01/2018 à 09h01
Wooo, 3e commentaire et déjà la réaction d’un fanboy.
Ils sont au taquet dis donc.
L’article ne parle que de faits et il y en a qui trouvent quand même que c’est à charge.
Décidément, la mauvaise foi des fanboys me fera toujours sourire " />
Le 19/01/2018 à 09h05
Ouais, n’empêche qu’ils n’ont pas réussi à régner sur le WWW, c’est google qui s’en est chargé, alors ils ont raté leur objectif initial " />
Ça ne les rends pas plus agréable.
le libre au contraire exige […] « des problèmes de sécurité, de plus en plus nombreux ». " />
Ouhlàlà, c’est exquis ça !
Le 19/01/2018 à 09h07
Dans de nombreux produits, les “alternatives” n’en sont plus. Ce sont les produits Microsoft qui sont devenu des alternatives.
Mais la principale force de Microsoft, et qui est toujours un gros point fort, reste la facilité d’intégration. Certes ça peut coûter un rein, mais AD + SC + Poste sous Windows c’est relativement simple en gestion standard.
Le 19/01/2018 à 09h10
Le 19/01/2018 à 09h53
Roh oui, au temps pour moi, merci.
Le 19/01/2018 à 09h55
Le 19/01/2018 à 10h11
Le truc, c’est que pour seulement la moitié des sommes versées à Microsoft depuis le temps, le ministère de la défense aurait pu financer (et du coup fortement améliorer) les logiciels qu’il aurait utilisé. Et rendre encore plus attractifs ces logiciels tout en faisant des économies
Le 19/01/2018 à 10h12
M. Rees : combien a coûté le dernier contrat ?
C’est cela, l’information qu’on attend et qui nous est interdite ! Et c’est VOTRE boulot de journaliste que de trouver cette information cruciale et de la rendre publique, parce que le contribuable a tout simplement le droit de savoir ce que ces mafieux nous cachent !
Pour le reste, on sait que LO ne coûte pas plus cher à maintenir, dispose d’un outil de traduction automatique des documents MSO vers LO, n’a plus rien à prouver aujourd’hui en intégré bureautique. Et plus globalement, le libre fait parfaitement son taf aujourd’hui.
Même microsoft a arrêté la stratégie ouverte du dénigrement - alors ceux qui en sont encore à ce stade feraient quand même bien d’évoluer !
En outre, l’enjeu ici est bien la souveraineté nationale, la défense de notre pays et de ses intérêts, vendus à Washington via notre appartenance à l’otan ! De Gaule n’arrivait par retiré la France de l’otan pour rien. Et sarkozy ne l’y a pas remise pour rien non plus… Asselineau a bien fait le rapport entre l’UE, face publique, et l’otan, face militaire, dans le plan d’invasion américain qu’est la construction européenne. Notre armée suit les chiens de guerre US depuis trop longtemps dans des guerres juridiquement illégales, pour ensuite jouer les vierges effarouchées quand les russes tapent du poing sur la table - quel est ici l’imbécile qui n’a pas compris qu’on est en train de préparer la prochaine guerre mondiale, en stockant des armes nucléaires américaines en Allemagne (donc juste à côté de chez nous !), en Belgique (encore à côté de chez nous !) et en Turquie ? Revoyez la crise des missiles de Cuba : ces cons font chez nous ce qu’ils interdisent de faire chez eux ! Encore une vassalisation réussie…
Donc bravo encore aux 23% de français qui ont permis à un banquier de continuer à vendre notre pays, et son peuple, avec le sourire. Quand nos descendants n’auront plus qu’un zoo de la taille d’une grande région sous le joug de Bruxelles, et que l’état nation aura disparu, ils maudiront leurs aînés - et ils auront parfaitement raison !
Le 19/01/2018 à 10h25
Le 19/01/2018 à 10h36
Dans le monde pro c’est pareil en fait hein.
Des softs ou bibliothèques archaïques qui sont à peine maintenus ca existe.
Et savoir choisir ses composants pour son propre projet (pro, perso) c’est aussi le boulot du dev " />
Et l’avantage du libre, c’est que si la lib que tu as choisi n’est tout d’un coup plus maintenu, tu peux en reprendre le code et dev toi même…
Le 19/01/2018 à 10h39
Les génies de l’informatique partiront chez les américains, au lieu de rester à la défense nationale, tout est fait pour, merci Microsoft " />
Le 19/01/2018 à 10h43
Le 19/01/2018 à 10h47
Le 19/01/2018 à 10h58
Alors, j’aimerai savoir qui parmi vous, en 2004 avez déjà installer une distribution Linux et l’utiliser comme OS principale ?
Pour remettre dans le contexte, en 2004, et plus exactement en octobre, c’était la première version d’Ubuntu. Firefox quant-à lui n’avait que 2 ans est faisait suite à Mozilla Application Suite qui lui même se basait sur Nescape. Open Office quant-à lui est sortie en 2000 mais sa version 1.0 est sortie en 2002 et fait suite à Star Office. Et ce n’était pas la seul suite,d’après cette frise d’autres suites dans la même famille sont apparu.
Tout ça pour dire que l’univers libre au milieu des année 2000, c’était en plein développement et pas forcément très stable.
Depuis, vous semblez oublier que malgré ce fameux contrat, la défense s’est rapproché du libre. Ainsi, pour ce qui est de la gendarmerie, ceux-ci ont leur propre distribution basé sur Ubuntu : GenButu qui est leur OS majoritaire. Ils ont aussi bannis Windows du cœurs de leur réseau justement car celui-ci est trop bavard (et ce déjà depuis Vista).
Le 19/01/2018 à 11h07
Les logiciels libres ne sont pas parfait. +1
Problème du support et de l’avenir des logiciels libres… c’est vrai ça peut être un problème.
Après on peut imaginer que les centaines de millions (milliards ?) dépensé par l’état dans “l’open bar microsoft”, peut être en partie investit dans le support et développement des logiciels libres.
Le 19/01/2018 à 11h14
Et c’est exactement pareil pour le monde pro…
Sauf que là vous n’avez pas les compétences en interne pour récupérer votre projet. Si la boite vous fournissait un environnement closed-source, le résultat aurait été le même en cas d’abandon.
Dommage que personne ne puisse reprendre le projet, le choix technique devait être vraiment discutable :/
Le 19/01/2018 à 11h16
Le 19/01/2018 à 11h18
En 2004 je tournais sous Gentoo. Des distribs d’entreprise, il y en avait : mandrake, suse, rhel…
Pas très stable ? Oui il y avait des changements, mais pas aussi gênant que tu ne le laisses entendre. Surtout que coté Microsoft c’était pas tout à fait mieux avec XP qui se cherchait avant le SP2 de la libération (" />), Internet Explorer 6 et 7 etc.
Le 19/01/2018 à 11h18
Le 19/01/2018 à 11h45
Pour Microsoft, il vaut mieux distraire les jeunes pour ne pas favoriser à comprendre la programmation, utiliser des programmes proprios et biens faits et de faire payer.
La programmation était, il y a des années, bien plus agréable et pédagogique que la programmation° d’aujourd’hui pour les enfants, les nombreux ouvrages étaient des ressources inestimables²
° Aujourd’hui, on utilise des logiciels tout fait pour créer (comme un kit de construction). Avant, il fallait apprendre à construire chaque élément de ce kit, là est la différence. Nous étions plus proche de la machine, il fallait la comprendre, maîtriser chaque fonction (son Basic)et sa logique d’emploi.
Maintenant, on ne veut plus travailler “la terre”, tout est simplifié et peut-être trop facile (on met du désherbant, au lieu de retirer soi même les mauvaises herbes, on utilise l’orthographe prédictif pour écrire " /> et bien d’autre chose. tout est mâché pour nous (et proprio)
² On trouvait beaucoup de livres ou revues qui nous aidaient, les langages étaient assez compréhensibles et adaptables d’une machine à l’autre. L’envie de programmer était très fort pour le débutant, aujourd’hui, l’envie de programmer n’est plus, tout est fait, on a plus qu’à se servir (c’est bien triste, de ne plus permettre à motiver vers ces vocations). Il faut maîtriser des langages bien différends des Basics 1(2 ou 3) d’origine
Les logiciels qui facilite les tâches et proprios, nous rendent dépendants (ne nous apprend plus à pénétrer dans les entrailles de la programmation, ou même à manipuler le Dos avec facilité (sans trop de problème))
Il aurait fallut garder cet envie de programmer (c’est bien dommage)
Le 20/01/2018 à 15h13
Soit. Sauf que depuis les RGPP du milieu des 2000’s, tu me trouveras des administrations qui vont payer des mecs pour participer au libre…
Je suis dans une administration comme tu dis qui ne possède pas des milliers, mais des centaines (plus beaucoup certes) de milliers de postes. Restent que contrairement à ce que tu sous-entends, on est déjà, là où je suis, à -5 postes sur 18 pour notre “coeur de métier”. Donc imaginer qu’on va dégager de la masse salariale pour investir dans le libre, laisse-moi rire. Si on nous contraint à dégager des postes, ce sera pour dégager de la masse salariale, pas pour réinvestir dans un autre travail. Depuis 2013, les semaines moyennes de travail sont passées de 42h à 50h par personne. Je suis absent environ 4 mois de l’année depuis trois ans. Pendant ce temps, mon job n’est fait par personne d’autres. Donc ton libre, t’es sympa et j’adhère à l’idée, mais je n’ai pas le temps. Donc quand j’en parle de façon comparative, c’est en parlant de clef en main. Et là désolé, mais clef en main, le libre n’est pas toujours au même niveau ou n’apporte pas les fonctionnalités requises, ou est même hors sujet.
Je te parle de faits, tu me parles de ce qu’on peut ou pourrait voire devrait faire..
Le 20/01/2018 à 15h22
Bof, sous Windows, fin des 90’s, c’était aussi le bordel. Rien que pour installer ton beau CD de Win98, il fallait lancer le driver CD sous MS DOS 6.22. Et là, t’avais pas intérêt à avoir paumé la disquette.
Je trouve que ça a vraiment tourné en faveur de Win de la fin des 90’s jusque vers la fin des 2000’s. Pendant cette décennie, Apple tentait de remonter la pente, Ubuntu débarquait (et quoique disent certains ayatolllahs, sans cette distribution et celles qu’elle a inspirées, je ne suis pas sûr que je serais sosu Nux aujourd’hui, donc je ne dirai jamais que c’est de la merde comme d’autres).
Depuis une petite dizaine d’années, il y a pas mal d’alternatives intéressantes à Windows, de OSX à Android en passant par Linux.
Le 20/01/2018 à 15h35
Dans la fonction publique, on est resté en mode dégraissage. Il faut externaliser au maximum, pour tenir des objectifs de réduction d’effectifs toujours plus ambitieux. Du coup, ce que tu relates traduit bien l’ambiance des les SI : surtout pas de développement interne, on garde le minimum de fonctionnaires pour coordonner la maintenance et signer les contrats.
Dans ce contexte, la seule chose qui me parait envisageable, c’est de livrer du clef en main. Le libre arrivera par en haut, aux forceps, ou n’arrivera pas. Le scénario lu et relu des administrations qui mutualiseraient leurs développements internes ou contribueraient à des projets libres me semble à des années lumières du réel (même si ça serait une solution tout à fait viable sur le long terme, ça ne va pas dans le sens de l’Histoire).
Le 20/01/2018 à 16h05
Je ne suis pas tout à fait d’accord. Il y a de multiples raisons à opter pour du libre, pas uniquement le besoin. Considérer la primauté du besoin en toute circonstance n’est pas très objectif. Surtout quand on argumente avec les fonctionnalités de LO. Dire qu’il a le vent en poupe, je n’en suis pas sûr non plus.
Fonctionnellement parlant, Xubuntu ne m’apporte rien comparativement à Windows. Pourtant j’ai fait le choix de mettre Xubuntu sur tous mes PC (alors que ce sont, hormis pour l’un d’entre eux, des PC livrés avec Win10). Je l’ai plus fait à la fois par défi et par curiosité. J’ai essayé moults distributions et environnements, et je suis toujours revenu à Xubuntu.
Ensuite, sur l’OTAN, je rappelle qu’il a été dit que nous avions quitté l’OTAN, ce à quoi j’ai répondu que nous ne l’avions jamais quittée. Ce qui est vrai. Nous avons bien quitté le commandement intégré, mais jamais l’OTAN.
De ce fait, la décision de revenir dans le commandement intégré sous la présidence bienveillante de Mister Kärcher, semble plutôt logique. C’est un peu idiot de rester membre d’une organisation sans pouvoir en influer les décisions, non ? C’est plus là que je vois de la vassalisation plutôt que ce que vous dites, auquel je n’entends rien. Donc revenir dans le commandement, c’est plutôt mieux non ? Sinon, si on est vraiment en désaccord, autant quitter complétement l’organisation. Quant à dire OTAN = verso de l’UE, j’aimerais bien que vous développiez…
Le 20/01/2018 à 16h07
Oui tout à fait.
Autant un particulier ou une association “engagée” peut se satisfaire de trucs pas au poil et investir du temps, autant une machine complexe et bien huilée a besoin que ça tourne " />
Le 20/01/2018 à 17h51
Le 20/01/2018 à 19h00
Le 20/01/2018 à 22h37
Le 20/01/2018 à 22h52
Le 21/01/2018 à 04h43
Le 21/01/2018 à 10h18
Le 21/01/2018 à 14h33
Pour ce glissement vers le tout Microsoft, la possibilité de pots-de-vin n’est pas à exclure, pas sous forme de dessous de tables mais de postes au sein de Microsoft - bien mieux rémunérés que ne le sont des hauts-fonctionnaires.
Mais il y deux autres points :
Le 21/01/2018 à 17h26
Je suis rarement, très rarement d’accord même avec les propos de Drépanocytose mais il a raison. Quand il y a un souci avec un contrat, c’est que le contrat a été mal construit, analysé et mis en place.
Parce que dans ce genre de situation, la première faire à chose est de blinder le contrat et de définir clairement les responsabilités. Justement pour que dans ce genre de cas de figure, on puisse clairement établir les responsabilités juridiques. Si votre contrat était béton, n’auriez-vous pas pu les attaquer juridiquement ?
Le 22/01/2018 à 08h31
Le 22/01/2018 à 08h51
Le 22/01/2018 à 10h25
Je me rappelle avoir installer Windows 95 les doigts dans le nez gamin, juste en insérant le disque d’installation sans pilote, mais le lecteur CD était d’origine sur l’ordi. Mais effectivement, il devait peut être y avoir à une époque une disquette de pré-boot pour les driver. J’ai connu ça sous linux pour installer Debian via internet, il fallait utiliser une disquette pour démarrer sur un mini linux-installeur et il fallait au moins une seconde disquette contenant les pilotes pour la carte réseau.
Le 20/01/2018 à 04h58
Le 20/01/2018 à 06h04
Il est ridicule de réduire la Défense (ou plutôt les armées maintenant) au seul contrat MS.
Ce contrat couvre essentiellement la bureautique. Les SI sont très souvent sur d’autres architecture : voir le cadre de cohérence technique du ministère.
Après, pour les économies, on peut parler de Red Hat et consorts ? C’est très loin d’être gratuit et le ministère voudra un support de mainteance affin de pouvoir réagir à des besoins, des charges ou des incidents.
On peut aussi parler de choix courageux de la Défense (à l’époque) pour des produit comme Glassfish … racheter par Oracle qui le tue à petit feu. Cela va générer une migration qui aura forcément un coût.
On peut aussi parler du libre dans le choix des composants d’une forge de développement : des interactions et de la complexité dans les montées en version.
Sur tous ces points, le contrats MS est une goutte d’eau.
Quand au fait que ce soit MS Ireland, j’attire votre attention que dans le cas contraire le contrat serait plus cher pour que MS paie impôts et taxe à Bercy. Ce qui revient réduire le budget des armées au profit de Bercy… Je suis certain que cela plairait à certain mais opérationnellement parlant ce n’est pas terrible.
Comme d’habitude, je constate la passion de ce sujet sans pour autant que les argumentaires soient forcément honnêtes et réalistes.
Le 20/01/2018 à 07h47
Le 20/01/2018 à 08h21
Non, tous les postes de la gendarmerie ne sont pas sous Gubunutu. Seulement la majorité. Quelsues exceptions sont sous Windows.
Le 20/01/2018 à 09h09
Le 20/01/2018 à 09h27
Un des soucis dans l’adoption du libre dans une entreprise, c’est le temps. D’un coté, tu as une solution clé en main disponible tout de suite là où le libre, il faut passer par le temps de dev. C’est pour ça que des ville comme Munich ne peuvent pas se permettre d’attendre qu’une solution libre soit développé, et les 50 millions peuvent être justifié par le temps gagné.
Le 20/01/2018 à 09h31
Même si je débute dans la gestion d’erreurs / exceptions, j’étais au courant (mais l’équivalent n’est pas plutôt un BREAK?), j’aurais dû ajouter “(en règle générale)”.
“Si tu fais de la programmation objet, tu n’es pas aux bouts de tes peines ^^“En effet, ça m’est arrivé récemment " />es fois une bonne solution ne semble tout simplement pas exister dans le langage en question :En Java :J’ai perdu une après-midi à essayer de hacker switch/case pour contourner la limitation qu’il n’accepte que Character, Byte, Short, et Integer comme condition. J’ai même essayé d’utiliser les ENUM, sans succès (ça ne fait que complexifier les choses…)…
Le 20/01/2018 à 09h32
Même si je débute dans la gestion d’erreurs / exceptions, j’étais au courant (mais l’équivalent n’est pas plutôt un BREAK?), j’aurais dû ajouter “(en règle générale)”.
“Si tu fais de la programmation objet, tu n’es pas aux bouts de tes peines ^^”
En effet, ça m’est arrivé récemment :
Des fois une bonne solution ne semble tout simplement pas exister dans le langage en question :
En Java :
J’ai perdu une après-midi à essayer de hacker switch/case pour contourner la limitation qu’il n’accepte que Character, Byte, Short, et Integer comme condition.
J’ai même essayé d’utiliser les ENUM, sans succès (ça ne fait que complexifier les choses…)…
P.-S.: Comment on fait pour supprimer un commentaire?
Le 20/01/2018 à 10h03
Le 20/01/2018 à 10h27
Le 20/01/2018 à 10h34
Le 20/01/2018 à 10h37
Le 20/01/2018 à 10h40
Rassure-toi, je contribue en faisant des PR, je ne fais pas que “consommer”. Merci pour le jugement hâtif ;)
Il ne faut même pas 6 semaines parfois pour qu’une librairie soit complètement obsolète. On est censé faire quoi à ce moment-là ? Et je n’ai pas demandé à avoir ce bout de code, il a été installé sans que je n’aie aucun contrôle.
Et toi tu contribues ? ;)
Le 20/01/2018 à 11h14
Le 20/01/2018 à 12h16
@sylvounet
On ne choisit par un logiciel libre juste pour sa gratuité : on le choisit d’abord parce qu’il répond à un besoin. Si les logiciels libres étaient gratuits, mais merdiques, personnes ne les utiliseraient. Or LO est aujourd’hui largement présent et utilisé, et vu le dynamisme de la fondation TDF, on voit bien que le logiciel a le vent en poupe.
Qui plus est : les anglais, pourtant proches des américains, ont choisi les formats de LO un an avant le vote du Brexit pour leurs administrations. Or des gens pragmatiques n’ont pas pour habitude de faire le mauvais choix, contrairement à des français coincés dans leurs habitudes et leur ignorance entretenue.
Quand à votre remarque sur l’Otan, le retrait des troupes américaines basées en France, et la fin de non recevoir de stockage d’armes nucléaires US sur notre sol sont historiquement explicites. Juridiquement, on peut discuter de la chose. Mais dans les faits, de Gaulle s’est bien retiré du commandement intégré de l’organisation, parce qu’il avait compris que l’otan était la face militaire d’une même médaille, avec la construction européenne au recto. Et effectivement, la vassalisation d’un peuple passe d’un côté par ses élus corrompus, de l’autre par son armée soumise. Voilà exactement où nous en sommes aujourd’hui.
@briaeros007
Je vous rassure : M. Rees n’est pas responsable de la politique totalitaire de nos institutions. Je demande simplement le travail d’investigation propre au métier de journaliste que nous ne pouvons faire de notre côté, et le droit légitime qu’à le contribuable et le citoyen de savoir ce que ces enfoirés font de nos impôts.
Le 20/01/2018 à 12h56
Le 19/01/2018 à 11h46
Tout a fait. Mais je ne vois pas le rapport avec le fond de mon message.
Le 19/01/2018 à 12h01
+1.
2)Les développements fondés sur des logiciels libres auraient pu être confiés à des entreprises françaises (sans reverser la totalité à une communauté, afin de garantir la sécurité nationale) . Toutefois, lorsque l’on voit les grandes infrastructures informatiques d’Etat conçues par des entreprises tricolores, elles sont loin d’être bon marché et fonctionnelles (cf. Logiciel LOUVOIS de gestion des payes des armées, ou encore la PNIJ). De plus, ces groupes ont connus des problèmes de sécurité informatique majeurs (cf. Thales).
Aussi, comme le dit l’adage : “entre deux maux, il faut choisir le moindre”.
Le 19/01/2018 à 12h07
Les distros Linux n’ont pas attendu Cannonical pour utiliser des CD bootables avec des installeurs graphiques faciles à utiliser. Les plus populaires de l’époque étaient basés sur Anaconda (qui existe depuis 1999), et étaient un peu plus faciles à utiliser que l’installeur (texte) de Windows de l’époque (qui n’était quand même déjà pas compliqué).
Et c’était l’âge d’or des distros basées sur des Live CD (j’utilisais déjà Knoppix en 2002⁄2003).
Le 19/01/2018 à 12h18
Le 19/01/2018 à 12h28
Ubuntu était pour mettre un repère du contexte, comment était le libre à l’époque.
Je me rappelle en effet, avoir eu un live CD de knoppix, mais a part le fait que c’était amusant de découvrir un nouvel environnement, je repassais sous windows pour mes activités, principalement jouer.
Je me rappelle aussi de la galère que c’était pour lire une clé USB, il fallait généralement la monter à la main et donc passer par les lignes de commande. A l’époque, cela me dépassé, je ne comprenais rien à tout ça. Je me rappelle aussi de la galère que mon père a eu lorsqu’une distrib est passé de xfree86 à XOrg, le second ne marchant pas, il a grossièrement copier le premier d’une installation fraiche pour supplanter le second. Enfin, toujours sur ce vieux PC portable, on avait un carte PCMIA pour le Wifi, qui a déjà été une galère pour installer les bon pilotes, qui sous ubuntu des fois fonctionnait, mais plus généralement ne fonctionnait pas. De manière général, j’ai eu des problèmes avec le Wifi sous Ubuntu jusqu’à très récemment (4 ans).
Le 19/01/2018 à 12h39
Le 19/01/2018 à 12h43
J’ai croisé des gens dans l’armée avec compétence Unix avant l’an 2000
Le 19/01/2018 à 13h13
" /> Je suis tout à fait pour
Le 19/01/2018 à 13h14
J’ai installé ma première distribution Linux en 2004 il me semble. C’était une Mandrake 8 je crois.
Le 19/01/2018 à 13h17
Ah mais il ne faut pas me faire dire ce que je n’ai pas dit. J’ai moi-même un compte github et quelques petites choses dessus. J’adore totalement l’idée.
Mais quand je vois un package.json qui fait 5 lignes télécharger des centaines de librairies, je me pose franchement des questions. Tu as déjà migré un projet de EcmaScript 5 à 6 ? Bon courage…
Le 19/01/2018 à 13h25
Tu voudrais quoi pour changer cela ?
Si le contrat est fait sans appel d’offre, je vois mal comment ont peut ne pas se permettre d’être critique.
L’article souligne en tout cas, qu’en 2004, Microsoft lui était particulièrement de mauvaise fois et détestable (suffit de voir l’argumentaire présenté). Microsoft à un très mauvais passif , il ne me semble pas inutile d’être suspicieux vis à vis de cette entreprise de ce fait.
Le 19/01/2018 à 13h34
Le 19/01/2018 à 13h35
Je suis assez d’accord.
Il serait plus intéressant et productif de présenter les avantages et inconvénients de chaque solution, en la mettant dans son contexte d’emploi.
Juste deux points pour illustrer :
Alors après, on peut partir en cacahuète et développement abstraitement les avantages du Libre, il n’en reste pas moins que ça n’est pas aussi simpliste que la façon dont c’est régulièrement présenté dans ces colonnes.
Et non je ne suis pas fanboy MS, mais tous mes ordis équipés de Xubuntu le sont aussi du pack Office.
Bref, cette vision manichéenne est un peu idiote, comme s’il y avait un camp du BIEN et un camp du MAL.
Le 19/01/2018 à 13h40
Le 19/01/2018 à 13h41
Le 19/01/2018 à 13h43
Pour le reste, on sait que LO ne coûte pas plus cher à maintenir, dispose d’un outil de traduction automatique des documents MSO vers LO, n’a plus rien à prouver aujourd’hui en intégré bureautique. Et plus globalement, le libre fait parfaitement son taf aujourd’hui.
C’est bien ce genre d’affirmation qui est pénible. Il faudrait partir du postulat que les logiciles libres sont au même niveau ou apportent les mêmes fonctions. Ce n’est pas le cas.
De Gaule n’arrivait par retiré la France de l’otan pour rien
La France n’a jamais quitté l’OTAN, elle en fait partie depuis sa création.
Le 23/01/2018 à 12h36
Le 23/01/2018 à 13h04
Non, là dans ce cas, on parle d’installer debian avec seulement 2-3 disquette et une connexion internet, pour se faire, il faut une première disque contenant l’installeur (à mes souvenirs, ça servait aussi pour booter sur le CD quand le bios ne le permettait pas), mais comme une disquette, c’est uniquement 1.44Mo, il en fallait une seconde pour installer les “drivers” pour les cartes réseau, et je crois qu’il y avait même une 3ième disquette dont j’ai oublié l’utilité. Donc, dans le cas présent, c’est surtout que l’on est limité par la taille du support.
Le 19/01/2018 à 09h10
Le 19/01/2018 à 09h10
Le 19/01/2018 à 09h12
Le 19/01/2018 à 09h13
Je suis le premier à utiliser des logiciels libres quand c’est possible, mais il ne faut pas croire qu’ils sont parfaits.
Je vous rappelle quand même qu’OpenOffice (et son pare-feu ;) ) est lui-même basé sur StarOffice et a donné naissance à un fork : LibreOffice.
Du point de vue d’une administration, il semble plus pérenne de miser sur une suite de logiciels qui ne sera pas abandonnée du jour au lendemain à cause de désaccords quelconques.
Et quid du support ? Microsoft a pignon sur rue mais dans le libre à part Canonical ou RedHat, qui fournit beaucoup de support ? On installe souvent des logiciels bugués ou qui se greffent très mal d’un environnement à l’autre (logiciel KDE sur Gnome ou vice-versa). Ou qui ne sont plus maintenus.
Le 19/01/2018 à 09h14
Le 19/01/2018 à 09h15
Histoire de me faire l’avocat du diable et de me faire un peu allumer " />
Il est vrai qu’aujourd’hui avec Windows 10, MS a fait un boulot de OUF niveau sécurité. Un Windows 10 “durci” en environnement pro est “malheureusement” potentiellement bien plus sûr qu’un Linux “durci” également… " />
Enfin, concernant les coûts, il est vrai que les coûts d’implémentation de systèmes basés sur des logiciels libres est plus complexe (mais pas impossible) à évaluer que des systèmes proprios clés en mains, et c’est aussi “plus facile” de se planter dans l’évaluation. Exemple: la ville de Munich qui ne sais plus trop sur quel pied danser, la migration semble être un succès mais les coûts réels sont difficilement évalués de façon fiable.
En dehors de ça, je suis de mon côté un vrai partisan du logiciel libre, et j’essaie à mon niveau d’en utiliser le plus possible, de rationaliser le plus possible mon usage de l’informatique en général et de dépendre directement le moins possible de grands groupes. Mais il faut garder à l’esprit que tout n’est pas toujours tout blanc ou tout noir.
Et à ce propos, si une décision prise en marge des procédures légales d’usage sous pression de quelconques lobbies mérite évidemment d’être remise en cause (comme le fait très bien cet article par exemple), elle n’est pas pour autant automatiquement complètement néfaste. Il n’y a pas de lien de causalité direct entre les deux, ce serait trop simple " />
EDIT: Concernant la sûreté de Windows 10, ma source c’est l’ANSSI.
Le 19/01/2018 à 09h16
Le 19/01/2018 à 09h20
Le 19/01/2018 à 09h21
« parce qu’il se nourrit des lacunes du droit de la propriété intellectuelle et permet aux contributeurs de dupliquer des innovations et les fonctionnalités des logiciels commerciaux, menace directement un pan entier de l’économie française, celui de l’édition de logiciels »
J’ai rarement lu un truc aussi con… La vérité c’est que :
. Ça arrange certains car une situation de monopole s’établir et qu’ensuite il y à plus besoin de proposer des nouveautés. C’est ce qui ce passe chez adobe ou leur soft son devenu de grosse merde plus à jours depuis quasiment 10 ans.
. Les éditeur de logiciels payant ce copient aussi entre eux et certains copient aussi le libre.
. Une roue est ronde et sera toujours ronde.
Le 19/01/2018 à 09h24
Le 19/01/2018 à 09h24
On remercie bien fort Sarkozy pour cette décision courageuse " /> Mais qui aurait pu douter que ce basculement vienne de lui ?
Le 19/01/2018 à 09h24
Le 19/01/2018 à 09h26
Pas de R&D dans le libre??? Mozilla, OpenSSL, TCP/IP, BSD apprécieront ce gros mensonge.
Dans le libre, on paye de licence, on paye on paye des gus pour faire tourner la baraque. On a juste retiré les avocats et leur licence proprio qui nous cassaient les pieds et empêchait de travailler.
Le 19/01/2018 à 09h29
C’est une question de probabilité et de capacité technique.
La réponse à la 1 est : approximativement 0. Et de toute manière, le support est contractuellement garanti jusqu’à dans plusieurs années.
La réponse à la 2 est : approximativement 0 pour la plupart des entreprises.
Donc quand tu es dans ce cas-là, soit tu choisis un intégrateur de produit libre qui te garanti le support manquant, soit tu choisis un produit non-libre.
Le 19/01/2018 à 09h34
C’est encore plus gonflé que ça : Microsoft a gentiment emprunté toute sa couche de gestion réseau à BSD vers 2005, par exemple (et lui a collé par dessus l’immonde “Centre réseau et partage”). Leur solution in-house n’arrivait tout simplement pas à suivre…
Le 19/01/2018 à 09h38
Je suis programmeur orienté WEB. Je fais du PHP, du Javascript,… Je vais souvent voir ce qui se passe sur GitHub. Et le constat est clair, il y a des tonnes de librairies abandonnées par leurs créateurs et qui se retrouvent souvent installées en dépendances de packages NodeJS par exemple.
Qu’est-ce que je veux dire par là ? La communauté libre, c’est génial, c’est super, je suis à 100% pour.
Mais dans un environnement de travail professionnel, et encore plus dans un ministère qui dépend fortement de ses logiciels, la solution libre n’est pas toujours la meilleure.
Tout n’est pas blanc ou noir, on est pas obligé d’être 100% logiciel libre pour les apprécier.
Le 19/01/2018 à 13h45
Le 19/01/2018 à 13h46
A la fin des 1990’s, mon école était entièrement équipée de poste Internet tournant sous des distributions Linux.
En revanche, les “cours d’informatique” étaient dispensés sous Windows/Office.
Et bien avant au collège, c’était pareil, on utilisait Works.
Mais c’était déjà possible et pas si extrême d’avoir des machines avec OS Linux opérationnels et utilisables par tout le monde.
Le 19/01/2018 à 15h05
Je crois qu’ils n’ont pas pris en compte les couts dus à… la migration du format MS INcompatible n°1 vers le format MS INcompatible n°2.
(OXML / Open XML)
Le 19/01/2018 à 15h06
Cela ne m’étonne pas. Unix est très apprécié dans tout ce qui est réseau. Et le réseau, pour être le support des télécommunications, c’est un problème qui intéresse particulièrement l’armée. Internet est basé sur ARPANET qui a été développé par la DARPA qui appartient à la défense des USA (même si son but était surtout pour la comm dans la DARPA même, il était déjà pensé pour être résiliant au panne via le système de router).
Le 19/01/2018 à 15h26
Le 19/01/2018 à 17h03
Tu nous explique qu’Ubuntu c’est de la merde, mais ça on le savait déjà… " />
Tu relate la complexité d’utiliser les logiciels libres dans les années 2000 pour des particuliers, et tu extrapole que ça n’aurait pas été raisonnable pour une grande administration. Tu fais abstraction de la très grande qualité de la documentation, qui permettait déjà une acquisition de compétences qui aurait rendu le projet de plus en plus pertinent au fil du temps.
Installing Debian
Enter. Enter. Enter. Enter. Enter. Enter. You could pretty much train a chicken to install Debian: “Peck the enter key. Wait….okay, peck enter again…wait…okay, now peck enter…”
Le 19/01/2018 à 17h06
Je parcours les commentaires et je me dis que c’est tellement anachronique cette gueguerre Microsoft / Libre. Aujourd’hui, dans le milieu professionnel privé où j’évolue, Microsoft et le libre ne sont plus évoqués. On ne parle plus que SaaS : G Suite, Office 365, Salesforce, AWS, Azure … Il y a peut-être du libre pour faire tourner le service, mais la philosophie du libre n’y est plus : le client n’a même plus la main sur ses données directement.
Bon, il reste la plate-forme client, mais tous les fournisseurs vous recommandent Chrome.
Alors certes, des entreprises sont frileuses sur le cloud, mais je pense qu’elles seront l’exception. Et j’ose espérer que nos institutions en feront parties, mais j’ai quand même des doutes.
Le 19/01/2018 à 17h39
Ce que je ne m’explique pas dans cette affaire, c’est le pourquoi de la réussite, haut la main, de la migration de TOUS les postes de la Gendarmerie Nationale ( 82000 postes) sous GENDBUNTU en cinq ans … " />
C’était une expérience concluante et certifiée qui aurait dû attirer l’attention de reste du ministère puisque la gendarmerie était encore rattachée à la défense à cette époque … " />
Le 19/01/2018 à 17h44
Ouais, c’est clair que cette partie la est clairement celle qui m’a fait le plus bondir.
De la bonne hypocrisie en barre venant d’une entreprise qui a pompé un grosse partie des sois-disant innovations qui l’ont fait connaitre.
Le 19/01/2018 à 17h51
CP/M approuve ce commentaire !
Le 19/01/2018 à 19h58
Le 19/01/2018 à 21h12
Le 19/01/2018 à 21h19
Le 19/01/2018 à 22h28
Le 19/01/2018 à 22h41
Bizarre, je n’arrive plus à éditer mon commentaire,
je voulais rajouter sous :
“Oui, mais même si on peut faire des choses bien évoluées avec Python, il est plutôt simple à la base, non?” http://ww2.ac-poitiers.fr/math/spip.php?article703
http://python.lycee.free.fr
Le 19/01/2018 à 23h45