Algorithmes de Parcoursup : Next INpact saisit la CADA
Parcours de récré
Le 30 avril 2018 à 07h11
6 min
Droit
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En dépit des nombreuses promesses de l’exécutif, le code source de Parcoursup n’a toujours pas été rendu public. Le ministère de l’Enseignement supérieur refusant de nous le communiquer, nous avons décidé de saisir la CADA.
« Jamais la procédure d’affectation après le baccalauréat n’a été aussi transparente », a encore martelé Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au Numérique, dans une interview publiée la semaine dernière par L’Étudiant. Avant de poursuivre : « Le code source de l’algorithme national de Parcoursup sera rendu public. L’algorithme d’affectation utilisé par chacun des établissements le sera également. »
L’engagement a été pris au plus haut sommet de l’État, Emmanuel Macron ayant promis le 29 mars dernier, au détour de son discours sur l’intelligence artificielle, que le gouvernement dévoilerait le code source du successeur d’Admission Post-Bac.
Je souhaite que l'État publie les algorithmes qu'il utilise, à commencer par @Parcoursup_Info. #AIforhumanity pic.twitter.com/njfDR95Mws
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 29 mars 2018
La majorité se drapant depuis des semaines dans le voile de la transparence (notamment suite à l’adoption de « l’amendement Villani »), nous l’avons donc prise au mot en demandant la communication, au titre du droit d’accès aux documents administratifs :
- Du code source de Parcoursup
- Des « algorithmes locaux » utilisés par les établissements universitaires pour trier les dossiers
- Du cahier des charges de Parcoursup
Mais bizarrement, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche s’est muré dans un profond silence depuis l’envoi de notre requête, effectuée quelques jours avant la promesse d’Emmanuel Macron...
Faute de nouvelles depuis un mois, nous avons donc saisi ce jour la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA).
Le code source d’APB déjà considéré comme « communicable » par la CADA
En 2016, saisie par l’association Droits des lycéens, qui réclamait à l’époque la transparence sur Admission Post-Bac, la CADA avait considéré que « les fichiers informatiques constituant le code source ou algorithme sollicité, produits par l’Institut national polytechnique de Toulouse pour le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche dans le cadre de leurs missions de service public respectives, revêt[aient] le caractère de documents administratifs ».
Quelques mois plus tard, le législateur venait définitivement confirmer au travers de la loi Numérique que les codes sources étaient bien des documents administratifs, dès lors « communicables » par principe à tous ceux qui en faisaient la demande.
Mieux encore : toujours au titre de la loi Numérique, tout document administratif communiqué par voie électronique doit dorénavant être mis en ligne, ainsi que ses « versions mises à jour » – et ce au titre de l'Open Data « par défaut ». Dans le cas de Parcoursup, cela signifie qu’une suite favorable à notre demande devrait suffire à ce que le ministère actualise à l’avenir les codes sources et algorithmes qui nous seront transmis.
Il y a quelques semaines, le gouvernement s’est d’ailleurs engagé à « faciliter et faire appliquer le principe d’ouverture des données par défaut », dans le cadre de sa participation à l’Open Government Partnership (voir notre article).
Le précédent des déboires de l'association Droits des lycéens
« Les engagements qu'on peut entendre aujourd'hui de la part des personnes en poste sont à prendre avec précaution », nous prévient Maître Merlet-Bonnan, l’avocat de l’association Droits des lycéens. « Dès que nos demandes ont été faites, en 2016, le ministre n'a jamais communiqué les documents demandés, bien qu'il s'y était systématiquement engagé par voie de presse », se rappelle-t-il.
Dès la fin 2015, Thierry Mandon, alors secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur, avait effectivement annoncé que l’algorithme d’APB serait dévoilé. La ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, s’y était également engagée (y compris dans ces colonnes) suite à l’avis rendu par la CADA.
La suite est connue : le gouvernement a simplement mis en ligne une sorte de « notice explicative » relative à APB, et s’est contenté d’envoyer à l’association Droits des lycéens un scan d’une dizaine de feuilles censées reprendre l’algorithme de la plateforme... La mission Etalab a ensuite été missionnée par l’exécutif pour étudier les conditions d’ouverture d’APB, mais n’a rendu ses conclusions qu’à quelques semaines du changement de majorité.
Une opacité qui pénalise les futurs bacheliers
« Il est probable que l'administration attende que la CADA confirme la communicabilité de ces documents, même si pour nous il n'y a pas de débat là-dessus », analyse Maître Merlet-Bonnan. L’intéressé nous confie que l’association Droits des lycéens est également « en train de faire les démarches nécessaires » afin d’obtenir plus de transparence sur le fonctionnement de Parcoursup.
« Le point qui pourrait peut-être poser question, explique-t-il, c'est de savoir si ces documents existent vraiment aujourd'hui. Est-ce qu'il y a vraiment un cahier des charges complet qui a été fait, étant donné que Parcoursup reprend manifestement la plateforme APB en la « modernisant » si je puis dire ? »
« Dans la mesure où les règles de paramétrage permettant de trier les dossiers ne sont pas encore stabilisées dans toutes les formations, et que certaines refusent même ce tri des bacheliers, il est impossible de publier l'ensemble des critères permettant de sélectionner localement les dossiers dans les 13 000 formations du supérieur », ajoute Leïla Frouillou, maître de conférences en sociologie (et spécialiste des inégalités scolaires).
Pour cette chercheuse, qui s’est notamment penchée sur Admission Post-Bac, l’opacité autour de Parcoursup « dépasse largement celle d'APB ». À ses yeux, le nouveau dispositif « rend d'autant plus complexe la construction de stratégies pour les futurs étudiant(e)s », ceux-ci n’ayant pas connaissance des critères utilisés pour la sélection de leurs dossiers (avant un éventuel examen par les équipes pédagogiques).
Maître Merlet-Bonnan abonde : « L'administration va se limiter à envoyer aux utilisateurs de Parcoursup une simple mention du fait que leurs vœux ont été acceptés, refusés ou sont « en attente », sans autre motivation particulière. On est encore dans la même situation que pour APB, et ce sera donc à l'étudiant de faire des démarches pour obtenir une motivation de cette décision... »
Algorithmes de Parcoursup : Next INpact saisit la CADA
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Le code source d’APB déjà considéré comme « communicable » par la CADA
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Le précédent des déboires de l'association Droits des lycéens
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Une opacité qui pénalise les futurs bacheliers
Commentaires (112)
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Abonnez-vousLe 30/04/2018 à 08h16
Le 30/04/2018 à 08h20
Alerte vieux con ! Le MIAS n’existe plus, d’ailleurs le DEUG non-plus n’existe plus " />
On pourrait supprimer le Bac actuel, et créer un concours d’entrée à l’université, par filière (filière de l’université, pas de terminale), qui aurait lieu suffisamment tôt pour le calendrier d’admission à la fac. Et on l’appellerait le Bac.
Le 30/04/2018 à 08h29
Celle-ci on la voyait venir ^^
Par contre, comme il est probable que le code soit communiqué de façon inexploitable (ou excessivement difficilement) comme dans les précédentes communications, il faudra (oui yakafokon) pas les lâchers pour obtenir une communication du vrai code source et pas le “retour de compil” avec une saisine TA. Et ça sera plus intéressant si c’est un gamin en attente sur parcoursup qui se met dans la procédure, on pourra faire jouer l’urgence, donc je lance l’appel:
Qui sur NextInpact est en attente ou refusé de fac/école sur parcoursup ?
Le 30/04/2018 à 08h31
Le 30/04/2018 à 08h32
J’ai fait maths spé aussi, mais en maths spé les écoles sélectionnent, ont un certain nombre d’élèves, chacun sait mettre sur sa liste de vœux SCEI des écoles « au-dessus » des autres. Les gens soit intègrent soit font 5⁄2, soit vont voir ailleurs, il y a globalement peu de surprises, plus de places que de candidats, et les écoles communiquent relativement bien
En sortie de bac, tu as quarante douze millions de filières différentes, avec un problème possible d’engorgement, les élèves qui mettent n’importe quoi sur leur liste APB (de mon temps, des trolls qui partaient en médecine avaient mis prépa Ginette en dernier vœu), les critères sont ultra variables, de l’emplacement géographique au niveau de bourse en passant par le lycée d’origine, etc. C’est super compliqué d’affecter toute une génération en études supérieures, surtout quand c’est aussi varié.
Le 30/04/2018 à 08h51
Bof, supprimer le bac n’est pas une bonne idée pour moi. Avoir un vrai examen te prépare aux futurs partiels des universités/fac. C’est pas si mal.
Et puis le BAC conditionne déjà l’entrée dans tellement de filaire, je ne vois pas l’intérêt de le virer pour une machine complexe de concours… et je rappelle qu’on peut faire plusieurs vœux : on fait comment pour les concours ? On se réserve plusieurs mois pour ça ? Et le transport pour les cursus qui n’existent que dans certaines région ?
LE BAC termine le Lycée et est un espèce de passe pour la suite : concours ou non. Ce n’est pas si mal.
Le 30/04/2018 à 08h57
Le 30/04/2018 à 09h05
C’est ce qu’on appelle la responsabilisation. Si des trolls font des demandes bidons ou alors bien au dessus de leurs capacités, ils se retrouveront sur le carreau et cela ne serait pas plus mal par rapport à ceux qui veulent vraiment apprendre.
Le 30/04/2018 à 09h10
85% ou plus d’une classe d’age obtient le BAC. Ce diplôme n’a plus aucune valeur. Si tu ne l’as pas tu ne peux rien faire, mais l’avoir ne t’ouvre aucune porte sans un bon dossier, hormis la Fac qui prend toute la misère du monde…
Et je te parle pas des consignes de corrections et les harmonisations pour arriver aux 85%+…
Le 30/04/2018 à 09h18
Le 30/04/2018 à 09h22
Le 30/04/2018 à 09h40
Il est difficile e donner de la valeur à un diplôme que l’on brade
Le 30/04/2018 à 09h42
Le 30/04/2018 à 09h45
Disons que dans le cas présent, deux visions de l’université s’affrontent.
L’université ne peut pas être universelle (et accepter tout le monde sans filtrage sur simple Bac) et dans le même temps avoir vocation à être une voie d’excellence. Il y a un problème. Sans avoir accès à une corne d’abondance en matière de dotation, tu ne peux pas à la fois prendre tout le monde et former les meilleurs parce que les étudiants sont tous différents et ont tous des capacités d’apprentissage différentes.
Derrière se place aussi la question philosophique de “Quel est le but de l’université ?”. Parce que quelque soit le domaine (lorsqu’il existe un équivalent non-universitaire), l’université échoue dans la professionnalisation de ses cursus. Il vaut mieux faire un BTS+1 qu’une Licence même si les deux sont reconnus comme Bachelor par Bologne.
Le gros problème d’ABP ou de ParcourSup c’est qu’ils jouent ou ont joué avec cette limite. Comment mettre en place un filtrage sans ouvertement dire que l’Université n’est plus universelle. Avant toute forme de discussion sur l’algorithme, il faut s’accorder sur le rôle et la définition de l’université.
Basiquement, en Suisse, l’Université est ouverte à toute personne ayant une maturité Gymnasiale (En gros, un baccalauréat général (S, L, ES) ou une maturité professionnelle (Bac pro) + passerelle. Mais tout le monde n’entre pas, par faculté, par Université, il y a des concours, justement faute de place. (Exemple de la faculté de Lettre de l’Université de Genève :https://www.unige.ch/admissions/sinscrire/conditions-admissions/conditions-parti…
Le 30/04/2018 à 09h46
Mon cas aussi.
Choix 1 : Prépas
Obligation de Choix 2 : Licence parce que je devais mettre qqch.
J’ai été pris dans le second choix aussi. J’ai donc mis un postulant véritable en liste d’attente le temps que je parte avec le choix 1.
Le 30/04/2018 à 09h46
Tout le monde ne peut accéder à une voie d’excellence et il existe de très bonne alternative après bac, certain BTS et DUT laisses de très bonne débouchée avec une bonne demande sur le monde du travail (pas tous, il faut bien regarder le taux d’embauche en sortie) , tu commence avec un salaire correct de 1500-1700 euro et ensuit avec de l’expérience cela peut monter plus haut, voir parfois rattraper des ingénieurs)
En plus le style d’enseignement de l’université est déroutante pour un lycéen et tout le monde n’est pas forcément prêt. (par exemple un lycéen pourrait paradoxalement mieux s’en sortir en classe prépa qui ressemble plus au style lycée que en université qui demande plus d’autonomie)
En plus la fac qui prend toute la misère du monde crée des bacheliers qui sortirons avec aucun autre diplôme que le bac… N’ayant pas su s’adapter ou trouvé filière à leur gout.
Le 30/04/2018 à 07h22
C’est très bien… Mais je pense que vous allez vous faire blacklister ou que quelqu’un au gouvernement va en avoir ras le bol et va pondre une ordonnance pour limiter à 1 ou 2 le nombre de requêtes CADA annuel par personne morale/physique…
Et au fait, il faudrait faire quoi pour connaître le nombre de requêtes que la commission à traité en un an ? Une requête CADA… ?
Le 30/04/2018 à 07h26
Le 30/04/2018 à 07h38
Vu que tout ce qui a été mis en oeuvre par tous les gouvernements pour gérer les entrées dans l’enseignement supérieur a été voué à l’échec soit par les lycéens/étudiants, soit par le corps enseignant; le plus simple serait une bonne réforme du bac dont les notes seraient l’unique critère de sélection dans les différents cursus (sélection quand le nombre de candidatures dépassent le nombre de places bien entendu).
Le 30/04/2018 à 07h41
La CADA, la CADA, voila les Daltons NextInpact !
Le 30/04/2018 à 07h46
Disons qu’actuellement les dossiers sont bouclés vers avril-mai, le bac a lieu en juin et les résultats jusqu’en juillet, si la rentrée démarre dès septembre, ça risque d’être un peu juste, niveau affectation, non ? Sans compter que le gens sont en congés vers ce moment-là…
Des concours sont organisés pour les élèves de terminale (à peu près en ce moment), c’est justement pour sélectionner sur autre chose que le dossier, le bac n’étant quasi jamais pris en compte
Le 30/04/2018 à 07h47
Mais quel intérêt d’un diplôme (le BAC) s’il ne sert pas à sélectionner ? S’il faut passer un concours, autant supprimer le BAC…
Le 30/04/2018 à 07h55
Le 30/04/2018 à 07h59
Le problème c’est qu’on peut réussir un même BAC avec des notes très différentes d’un élève à un autre, et ces notes pourraient servir à orienter… Si tu as ton BAC S avec un 3 en math, on éviterait de t’envoyer en MIAS (bon j’sais plus si ça existe encore) " />
Le 30/04/2018 à 08h06
Alors plusieurs choses
* il y a déjà des sections : en S si tu as 3 en maths, c’est en seconde et pas un moment du bac qu’un choix pas forcément pertinent a été fait. De plus, tu as des examens au long de l’année. Si tu es super bon mettons en chimie mais mauvais en histoire toute l’année, ça t’aide peut-être à savoir ta voie ?
* les résultats du bac sont connus le 6 juillet 2018 (encore plus tard après rattrapage). Les universités et écoles commencent à partir de début septembre, et en juillet/août tout le monde est en vacances. Ça me paraît fort difficile (impossible ?) de trier tout le monde à ce moment-là. Déjà c’est tout un sketch pendant 3 mois avec des cours, je n’imagine même pas au milieu de l’été avec personne au bout du fil
Le 30/04/2018 à 08h15
C’est la CACA, c’est la CADA, c’est la CADAStrophe.
Bravo à Nextinpact.
Le 30/04/2018 à 12h43
ça correspondrait à quoi F2 ? (pour ma culture personnelle)
Le 30/04/2018 à 12h45
Le 30/04/2018 à 12h46
Électronique, c’est là où j’ai découvert l’informatique (en 1986)
Edit : Je ne sais pas s’il y a un équivalent aujourd’hui.
Le 30/04/2018 à 12h49
Le 30/04/2018 à 12h51
STI Electronique peut-être ? C’est ce que j’ai fait.
Le 30/04/2018 à 13h38
Moi je pense que c’est tout le système de l’éducation qu’il faut revoir et pas seulement le bac, à commencer par avoir des journée normal de cours et pas des journée à rallonge avec 3 mois de vacance l’été.
Le 30/04/2018 à 14h19
Commençons déjà par s’assurer qu’un élève sait décemment lire/écrire/compter avant d’entrer au collège.
Ca parait délirant mais ce n’est pas toujours le cas, dixit les profs de collège que je connais.
Le 30/04/2018 à 14h27
Le 30/04/2018 à 14h33
On n’a pas dû bosser dans les mêmes boîtes. Toutes celles pour lesquelles j’ai travaillé commençaient à tourner au ralenti au mois de juillet et étaient presque complètement à l’arrêt en août.
Et figure toi qu’en université c’est pareil, voire même plus clair : on bosse presque normalement en juillet et on préfère une franche fermeture début août plutôt que des activités au ralenti pendant deux mois à cause du chevauchement des congés.
D’autant que la période juillet/août permet enfin aux chercheurs de se consacrer à leurs activités de recherche, alors ça ferait quand même bien chier qu’on vienne nous piquer cette période là pour faire de l’administratif.
C’est bien beau de clasher le service public, mais il faudrait savoir de quoi on parle avant.
Le 30/04/2018 à 14h42
Dis toute de suite que je suis vieux " />
Bon mon bac c’était en 2002…
Le 30/04/2018 à 14h45
" />
Si ça te rassure, je suis plus vieux que toi. " />
Le 30/04/2018 à 14h57
Il a pourtant raison.
Une norme internationale comme CITE/ISCED a pour vocation à rendre comparables entre des pays des choses qui sont un peu différentes. En France, c’est bien le premier grade universitaire.
Le 30/04/2018 à 15h11
Le 30/04/2018 à 15h17
Le 30/04/2018 à 15h31
Le 30/04/2018 à 15h51
Je comprends pas cette partie de cette phrase :
“…Pénaliser encore plus les mères qui travaillent…”
Vouliez-vous dire mère seul ?
Je ne veux nullement faire d’attaque personnel ou de polémique mais pour moi, avoir un enfant n’est pas anodin et a un coût aussi bien financier que en temps, donc si les personnes concernés ont décidé d’avoir un enfant c’est en connaissance de cause.
Pour moi c’est d’abord aux parents de prendre en charge leur progéniture, la société vient en second.
Pour ce que je pense qu’on peut très bien n’avoir cours que le matin et avoir des activités périscolaires mais dans l’enceinte de l’établissement un peu comme les “clubs” au japon.
Le 30/04/2018 à 10h56
Depuis sa création en 1808, le Bac a toujours été l’examen d’entrée à l’université. C’est bel et bien un grade universitaire, et son jury est présidé par un universitaire. Historiquement, le Bac commence l’université.
Le 30/04/2018 à 11h10
Le 30/04/2018 à 11h10
C’est un grade universitaire, pas une “obligation” d’aller à l’université, d’ailleurs à l’époque avoir son BAC n’était pas facile, et continuer ses études après n’était pas indispensable même bac en poche… ou du moins largement moins indispensable que maintenant.
Il est bien indiqué qu’il termine (récompense) le cycle secondaire.
Tout comme la licence est un grade universitaire, pour valider tes 3 ans d’études, et non pour entrer en MASTER.
Les grades sont des points de finalités, qui te permettent de continuer si tu as envie, tu ne passes pas les grades dans le seul but de continuer.
Le 30/04/2018 à 11h13
C’est faux.
Le baccalauréat est un diplôme de grade ISCED 3. Autrement dit, il est un diplôme de fin de cycle secondaire.
Et ce depuis la mise en place de la norme ISCED, dans les années 70.
Le 30/04/2018 à 11h38
« Jamais la procédure d’affectation après le baccalauréat n’a été aussi transparente », a encore martelé Mounir Mahjoubi
Oh
punaise mais faites-le taire " /> C’est pas possible d’être aussi mauvais, pourtant il y a de belles choses à faire à son poste !
Cette “ouverture”, c’est encore un engagement oral de ce gouvernement de comm’ qui ne verra jamais le jour, ou alors contraint par la justice (y’a plus qu’à attendre la décision de la CADA pour les forcer un peu). Il finira avec les autres, enterré sous le chêne de Trump (là où son nouveau toutou a fait une jolie flaque jaune, paraît-il).
Le 30/04/2018 à 11h39
Filtrer à l’entrée des université :
Mais à coté, ce serait bien que les filières manuelles ne soit pas associées à “échec scolaire”.
En tout cas, que parcoursup permettre de trier, tant que c’est sur les compétences/aptitudes/mérite, pas de soucis. Mais encore faut il s’en assurer : merci NI d’y veiller !
Le 30/04/2018 à 11h43
Le 30/04/2018 à 11h57
Le 30/04/2018 à 12h00
A vous lire, je n’imagine même pas l’opinion que vous avez d’un titulaire de CAP ou BEP.
Le 30/04/2018 à 12h09
Je trouve fort dommage que des gens qui auraient fait un bon CAP ou BEP soient (souvent par pression familiale, parce que ça n’a pas l’air bien par rapport à sa « classe sociale ») de mauvais étudiants en « fac de chômage », qui au final ont extrêmement de mal à trouver un emploi correspondant. Je ne sais pas quelle est l’ampleur de ce phénomène, mais je l’ai déjà rencontré.
Le 30/04/2018 à 12h09
Le 30/04/2018 à 12h20
Le 30/04/2018 à 12h28
Le 30/04/2018 à 12h29
Le 30/04/2018 à 12h30
Le 30/04/2018 à 12h41
Ce n’est pas sale ;)
Moi je n’ai qu’un Bac F2 (ça n’existe plus je pense), mais c’était plus une réflexion globale après la lecture de 5 pages de commentaires sur l’utilité du BAC.
Le 01/05/2018 à 07h44
Le 01/05/2018 à 07h58
Le 01/05/2018 à 09h36
Le 01/05/2018 à 09h41
Le 01/05/2018 à 10h02
Le 01/05/2018 à 13h02
Le 01/05/2018 à 13h11
Le 01/05/2018 à 13h30
Le 01/05/2018 à 13h57
Le 01/05/2018 à 14h10
Le 01/05/2018 à 14h12
Le 01/05/2018 à 14h15
Le 01/05/2018 à 14h44
Le 01/05/2018 à 14h45
Le 02/05/2018 à 06h31
Le 02/05/2018 à 08h07
Je comprends bien l’intérêt, d’autant qu’avec des métiers qui vont changer de plus en plus, paraît-il, dans les années qui viennent, il va devenir indispensable de savoir s’adapter.
Mais je ne vois pas en quoi les années d’études supérieures sont censées nous apprendre ça.
Le 30/04/2018 à 16h03
Le 30/04/2018 à 16h21
Le 30/04/2018 à 16h23
Ce n’est pas la même formation ni le même but.
A la sortie d’un CAP/BEP, tu as un professionnel dans son métier à qui il ne reste que de l’expérience à prendre.
A la sortie du BAC, tu as rien. Le bac n’est pas une fin, il n’est pas le témoin d’une quelconque compétence ou d’un quelconque savoir si ce n’est celui d’avoir le droit de continuer.
Le 30/04/2018 à 16h24
Le 30/04/2018 à 16h35
Le 30/04/2018 à 16h48
Le 30/04/2018 à 16h56
Oui, certainement. Je disais justement qu’on pouvait passer le BTS sans bac, en théorie (bon courage pour trouver un établissement scolaire qui sélectionne des non-bacheliers).
Le 30/04/2018 à 17h07
Je suis entièrement d’accord. Le tourisme fait vivre le PIB de la France… mais 3 mois sans cours, c’est inepte concernant le domaine pédagogique.
Le 30/04/2018 à 17h16
Un bac professionnel sanctionne des savoirs-faire. Un bac dit “général” sanctionne l’acquisition de savoirs. La précision me semble utile.
Le 30/04/2018 à 17h59
Le 30/04/2018 à 18h01
Le 30/04/2018 à 18h15
Le 30/04/2018 à 20h04
Le 01/05/2018 à 07h13
Le 01/05/2018 à 07h19
Le 01/05/2018 à 07h34
Le 02/05/2018 à 08h09
Je n’ai pas spécifié université, j’ai dit étudiant sans précision. En moyenne c’est 13800 en France, à peu près pareil dans l’OCDE, en arrondissant je n’ai pas l’impression de faire une énorme erreur.
Et j’ai la même appréhension voire pire face aux étudiants de grande école qui ne font rien, parce qu’eux coûtent encore plus d’argent.
Le 02/05/2018 à 08h58
Faudra attendre les chiffres de 2017 et 2018, et faire le décompte de vos demande :)
Le 02/05/2018 à 13h33
Le 03/05/2018 à 01h39
le bac sert de confirmation à l’acceptation dans le cursus supérieur. en cas d’eçhec au bac, il n’est plus possible d’accéder au niveau supérieur, et il faut refaire une demande l’année suivante.
Le 04/05/2018 à 16h48
Le 04/05/2018 à 18h15
J’ai malheureusement dû avoir 3 ans de ta dernière école :/
Et en prépa (j’avais de mon prof, et elle était dans le « haut » du classement) j’avais au contraire des problèmes ouverts où il fallait un niveau d’« initiative » élevée. Tu as en effet des questions de base aux concours, mais les problèmes posés après les premiers exercices sont souvent bien coton.
Ça doit dépendre du ressenti, j’imagine. Mais c’est vrai que la prépa est censée enseigner aussi un rythme et des capacités de travail, qui sont fort utiles par la suite.
Le 30/04/2018 à 09h47
@charly32
@vanesh
" />
c’est pas avec ça que vous aurez votre bac !
Le 30/04/2018 à 09h48
Le 30/04/2018 à 09h56
Le 30/04/2018 à 09h58
le BAC n’est pas forcément bradé, il y’a aussi le critère de la mention qui est utilisé pour jauger le candidat.
Certaines filière juge sur dossier et demande une mention mini AB, voir B.
le problème fondamental d’un algorithme opaque c’est que cela peut donner des résultats horrible, imagine que tu apprennes que tu n’as pas été pris avec un solide dossier parce que un élève de henry 4 a le droit à une pondération sur ses note car sont lycée est plus coté.
Ou alors que cela soit fait géographiquement pour favoriser les enfants de jean Michel moi je… (pas mal de famille aisé paye chère pour habiter dans le bon quartier pour avoir le meilleur enseignement pour leur enfant…)
Le 30/04/2018 à 09h58
Le 30/04/2018 à 09h59
Carbier disait qu’on pouvait faire du bac une référence pour l’entrée en Fac.
Mais utiliser un diplôme comme le bac qui ne reflète pas le réel niveau des élèves, je vois mal comment tu peux l’utiliser pour en faire une référence.
Le 30/04/2018 à 10h07
Le 30/04/2018 à 10h15
Je pense qu’il y a une grosse confusion sur ce qu’est ou à quoi doit servir le Baccalauréat.
Le bac n’est ni plus ni moins que la preuve que tu as assimilé (en moyennes) les connaissances étudiées durant tes études secondaires.
Ces connaissances étant un pré-requis pour pouvoir suivre les études supérieurs. Il est normale que le d’obtentions du BAC soit impérative pour l’inscription à un établissement fournissant le cursus suivant.
Comme d’autres l’ont expliquer le problème vient de ce qui est dorénavant aux universités.
Pour moi l’université n’est pas là pour fournir un métier (à part celui d’enseignant-professeur) mais à permettre le partage de la connaissance au plus grand nombre et pourvoir y poursuivre de la recherche (au sens le plus large possible).
Le 30/04/2018 à 10h16
Le 30/04/2018 à 10h19
deleted, j’ai pas vu la réponse de Xavier
Le 30/04/2018 à 10h22
Le 30/04/2018 à 10h26
Le 30/04/2018 à 10h28
Le 30/04/2018 à 10h36
Le 30/04/2018 à 10h36
Le 30/04/2018 à 10h51
Hum ? Historiquement le BAC termine le Lycée.
Il fut un temps ou son obtention n’était même pas nécessaire pour continuer les études.
Alors oui, le BAC a baissé en qualité et est devenu un requis pour continuer les études, mais ca reste un critère de sélection et non un concours pour rentrer à l’université ou à la FAC.