Vente de Bouygues Telecom à Free : le seul scénario possible ?
Ce que Montebourg veut, Dieu ne le veut pas
Le 13 mai 2014 à 14h40
8 min
Économie
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Le groupe Bouygues serait-il prêt à céder sa filiale télécom à son meilleur ennemi, faute de meilleure solution ? La question se pose un peu plus chaque jour, alors que des rumeurs font planer un plan de départs majeur et qu'Arnaud Montebourg veut pousser Bouygues Telecom à fusionner pour limiter les dégâts et retourner à un marché à trois opérateurs.
Free compte déjà plus de clients que Bouygues Telecom
Bouygues paie cash ses retards
Face à l'ogre Orange, la nouvelle fusion Numericable-SFR et la croissance de Free, Bouygues Telecom est-il dans une impasse ? Ces dernières années, on ne peut pas dire que le créateur de la Bbox n'a rien tenté pour plaire à tout le monde. Les actionnaires ont eu leurs départs d'un peu plus de 500 employés, les clients mobiles ont eu une couverture 4G importante et une offre B&You réactive, et les abonnés fixes viennent de se voir proposer une offre triple-play compétitive à moins de 20 euros. De quoi soulever les foules ? Ce jeudi, lors de la publication de ses derniers résultats, le groupe nous dira si ses niveaux de recrutement se sont bien élevés ou non.
En attendant, depuis l'échec du rachat de SFR, l'avenir de Bouygues Telecom est sur toutes les lèvres. Il faut dire que l'opérateur a un problème de taille : il est à la fois très loin des leaders dans le secteur mobile et le secteur fixe. La faute à une arrivée tardive dans ces deux marchés. Pour le mobile, il a déployé sa 2G puis sa 3G après Orange et SFR, ce qui explique l'écart de plusieurs millions de clients que l'on peut constater aujourd'hui. Quant au fixe, s'il y a mis un pied très tôt (en 1996) avec la création de Neuf Télécom, il en est parti quelques années plus tard en cédant cette filiale, pour y revenir il y a peu.
Résultat, au 31 décembre 2013, Bouygues dispose d'un peu plus de 11 millions clients mobiles, soit 10 millions de moins que l'opérateur au carré rouge et 16 millions de moins que l'opérateur historique. Et Free Mobile pourrait bien le doubler d'ici peu. Quant aux activités de fournisseur d'accès à internet, la filiale ne compte que 2 millions d'abonnés, soit deux et demi fois moins que Free et SFR et cinq fois moins qu'Orange. Et sauf surprise, ces retards ne seront pas comblés avant un moment, voire jamais.
Si pour le groupe Bouygues, garder sa filiale télécom avait auparavant un sens pour de multiples raisons (cash généré très important, forte visibilité, etc.), aujourd'hui, dès lors que les marges se sont réduites et que la facture moyenne des clients a fondu au soleil, une remise en question est logiquement légitime. Le groupe de BTP a déjà les concurrents de TF1 à gérer et ses différents investissements dans certaines sociétés (dont Alstom) sont eux aussi en discussions.
« En pleine affaire Alstom, cela s'apparente beaucoup à du chantage à l'emploi »
Selon La Tribune, la dernière nouvelle portant sur 1 500 à 2 000 départs chez Bouygues, soit un peu moins d'un quart de ses effectifs, serait en réalité une façon pour le groupe Bouygues d'imposer une certaine pression sur le gouvernement et de faire du chantage à l'emploi vis-à-vis du cas Alstom. « Ils font fuiter un gros chiffre de licenciements au début, agitent le chiffon rouge et le diminuent ensuite, pour permettre au gouvernement de dire qu'il a fait plier l'industriel. C'est ce qu'a fait Alcatel-Lucent » a ainsi expliqué un analyste joint par nos confrères.
« En pleine affaire Alstom, cela s'apparente beaucoup à du chantage à l'emploi » estime-t-on du côté du gouvernement. Un haut fonctionnaire indique même qu'il y a déjà deux ans, alors que Free Mobile venait à peine d'arriver sur le marché, Bouygues commençait déjà à menacer le gouvernement « que si l'on ne réglait pas le problème de Free, il y aurait un problème avec Alstom ». L'objectif serait donc de pousser Arnaud Montebourg à cesser de mettre des bâtons dans les roues avec Siemens et de laisser General Electric croquer Alstom, sachant que Bouygues détient près de 30 % du groupe.
Mais outre le cas Alstom, il y a tout simplement le cas Bouygues Telecom. Une cession pure et simple à un autre opérateur semble aujourd'hui plus crédible qu'hier. Cette volonté de réduire son effectif ne serait ainsi pas du bluff mais aurait pour objectif d'augmenter sa valeur via des économies et une augmentation des marges grâce à une baisse importante de la masse salariale. Combien peut bien valoir la filiale télécom ? Vu ses milliers d'antennes, son effectif de plus de 9 000 employés (pour l'instant) et ses différentes infrastructures, sa valeur pourrait être proche de 8 milliards d'euros. Une somme a priori trop élevée pour Iliad (Free), mais qui pourrait être réduite afin d'amener du cash rapidement. Les analystes d'UBS estiment même que sa valeur réelle pourrait être de 4,4 milliards d'euros, ce qui déjà correspond bien plus aux capacités financières du quatrième opérateur.
« Bouygues Telecom peut rester seul car il peut compter sur le groupe Bouygues »
Cela signifie-t-il que l'opérateur va se céder au meilleur offrant, qu'il soit français ou même étranger ? Officiellement, ce n'est en tout cas pas le cas. Martin Bouygues, le mois dernier, expliquait lors d'une entrevue accordée au Figaro qu'aucun scénario de rapprochement avec un concurrent n'était en cours : « Dans un marché à quatre opérateurs, nous savons que nous devons continuer à diminuer nos coûts et à innover fortement. Bouygues Telecom peut rester seul car il peut compter sur le groupe Bouygues, qui peut lui fournir des moyens importants pour gagner la rude bataille qui s'annonce. »
Les fortes économies réalisées l'an passé seront-elles suffisantes ?
Ces propos ont en réalité été exprimés suite à la publication d'une nouvelle quelques jours plus tôt par Le Parisien, qui indiquait que des discussions étaient en cours pour une vente intégrale de Bouygues Telecom à Free voire à un autre opérateur. Cela a donc été démenti par la voix de son patron, mais nous avons déjà vu dans le passé des démentis être de simples bluffs. Le mois dernier, un analyste du cabinet Oddo indiquait d'ailleurs que « Martin Bouygues fait le constat que Bouygues Télécom pourrait avoir bien du mal à redresser sa rentabilité, et donc que le cash-flow normatif de Bouygues Télécom pourrait avoir du mal à retrouver un niveau décent, à même de convaincre Martin Bouygues de conserver cet actif. Martin Bouygues devrait donc clairement se poser la question de la pérennité de la présence des télécoms dans le giron du groupe. »
Un retour à trois opérateurs, le souhait de Montebourg
Une vision a priori partagée par le ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, qui, suite à la nouvelle des futurs licenciements à venir, a rapidement indiqué qu'il fallait revenir à un marché à trois et que Bouygues devait se vendre. « Il est parfaitement possible aujourd'hui à deux opérateurs de fusionner et monsieur Bouygues est parfaitement en mesure d'imaginer des solutions avec d'autres que SFR. (...) Je l'y invite, il le sait, je le lui ai dit » s'est-il ainsi exprimé au cours d'une conférence de presse organisée en Haute-Savoie.
Ce passage de quatre à trois opérateurs est une sorte de lubie d'Arnaud Montebourg, ceci quasi depuis son arrivée au pouvoir. Si, dans l'opposition, il a loué l'impact positif de Free Mobile sur les prix, une fois au sein du gouvernement, Montebourg n'a pas caché ses difficultés avec le nouvel opérateur, et en plus encore avec l'ARCEP, qui avait autorisé une pareille arrivée dans de telles conditions. En février dernier, lors des vœux 2014 de la Fédération Française des Télécoms, l'ex-locataire de Bercy s'était même payé la tête de l'Autorité de la concurrence en expliquant que lorsqu'il la recevait, il lui dit « "Vous, vous êtes contre les ententes, et moi, je les organise. Vous, vous êtes nommé, moi je suis élu." Donc, qui a raison ? Forcément moi. »
Pour le ministre, une fusion entre Bouygues et Free semble donc inéluctable, ceci pour de multiples raisons. Mais est-ce crédible pour autant ? Si un tel rapprochement aurait un sens entre les deux opérateurs les plus petits du marché, on ne peut pas dire qu'une histoire d'amour soit née entre les deux opérateurs, même si la possibilité de vendre ses antennes et ses fréquences à Free pour 1,8 milliard d'euros les a certes éloignés un peu moins, mais de là à parler d'un mariage ? Cet épisode a toutefois prouvé que la logique financière l'emportait sur les frictions. Si d'aventure les futurs bilans financiers de sa filiale télécom venaient à être médiocres, le scénario prendra alors un peu plus de poids.
Rappelons qu'en bourse, le groupe Bouygues (hors TF1) ne vaut que 10,60 milliards d'euros, contre plus de 12,10 milliards pour Iliad (Free) et 13,7 milliards si l'on cumule Altice et Numericable.
Vente de Bouygues Telecom à Free : le seul scénario possible ?
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Bouygues paie cash ses retards
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« En pleine affaire Alstom, cela s'apparente beaucoup à du chantage à l'emploi »
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Un retour à trois opérateurs, le souhait de Montebourg
Commentaires (93)
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Abonnez-vousLe 13/05/2014 à 15h16
une histoire avec les deux plus gros cs de France, quel film !
Le 13/05/2014 à 15h18
Le 13/05/2014 à 15h19
La presse parlait également de Telefonica début avril.
Le 13/05/2014 à 15h26
Le 13/05/2014 à 15h28
Le 13/05/2014 à 15h46
Bouygues a historiquement vu le jour comme un moyen de faire une concentration verticale à long terme, avec un opérateur télécom qui sert de support pour les médias du reste du groupe.
A l’heure actuelle, cette question de posséder à la fois le contenu et les tuyaux est l’enjeu pour les diffuser est sur toutes les lèvres et dans toutes les stratégies des gros acteurs des télécoms.
Si Google s’improvise opérateur et tire de la fibre dans les villes US, ou encore a des projets avec des “ballons sondes” pour apporter du réseau dans des zones qui en sont dépourvues (Afrique, …), c’est pas pour la beauté du geste, hein. Pas plus que quand il investit à bloc dans du cable sous-marin pour s’assurer la capacité des réseaux transcontinentaux pour continuer à diffuser son contenu.
Si Bouygues était prêt à lacher 12 milliards au bassinet pour absorber SFR (qui n’était pas fondamentalement dans une situation différente en matière de rentabilite), c’est pas étranger à ces considérations non plus.
Bref, la complémentarité avec la vente de contenu est un enjeu majeur, prépondérant dans le processus de prise de décision chez les acteurs télécoms.
Rien que pour ça, Bouygues pourrait parfaitement souhaiter conserver une filiale Télécom, même chroniquement déficitaire, pour assurer une forme d’indépendance dans sa capacité de la diffusion du contenu.
Mais, bien sûr, pas une ligne de cet aspect dans la pseudo-analyse de NXI qui ne fait que compiler des bouts épars d’analyse qu’on peut déjà lire ailleurs (lemonde.fr, notamment).
Le 13/05/2014 à 15h47
Le 13/05/2014 à 15h49
Le 13/05/2014 à 15h52
Le 13/05/2014 à 15h54
Le 13/05/2014 à 15h56
Le 13/05/2014 à 15h58
Le 13/05/2014 à 15h58
plutôt que de vendre Alstom, ils feraient mieux de vendre bouygues telecom à Free et réinvestir massivement dans alstom pour en faire un leader dans les deux domaines d’avenir stratégiques à la fois commercialement et pour notre pays:
notre avenir énergétique passera assurément pas ces deux domaines… mais pas avec les technos actuelles qui ne sont absolument pas satisfaisante.
les futurs rois du pétrole seront ceux qui maitriseront ces technologies
-seront capables de réaliser des panneaux solaires 5 fois moins chers que ce qu’ l’on a aujourd’hui, toutes autres caractéristiques (rendement, longévité…) égales… voire fabriquer des panneaux à haut rendement (qui eux pourront se permettre de rester chers)
ça va demander des investissements R&D colossaux, que seul un grand groupe tel que Bouygues peut supporter… mais si on a n’a pas en France un entreprise qui le fait, d’autres, dans d’autres pays, ne vont pas se priver.
Avec ne serait-ce que 4 ou 5 milliard d’euros (ce que peut dépenser Free pour Bouyguetel), il doit y avoir moyen de faire quelque chose!
Le Nucléraire, avec tous ses défauts, nous a quand même assuré une large indépendance énergétique lors de la 2eme moitié du XXeme siecle, ce qui a été extrêmement important.
maintenant, il faut savoir si on veut faire le nécessaire pour maintenir voire renforcer cette indépendance au XXIeme siècle ou si on se laisse dominer par les USA, canada ou japon (voire peut etre chine un peu plus tard), parce que le nucléraire, ça ne va pas durer (en tout cas la fission, et la fusion, ce n’est pas pour demain)!
Le 13/05/2014 à 16h02
Le 13/05/2014 à 16h02
Le 13/05/2014 à 16h05
Le 13/05/2014 à 21h11
Un retour à trois opérateurs, le souhait de Montebourg
(…)
En février dernier, lors des vœux 2014 de la Fédération Française des Télécoms, l’ex-locataire de Bercy s’était même payé la tête de l’Autorité de la concurrence (…)
“l’ex-locataire de Bercy” ?
Arnaud Montebourg Ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique
Adresse : 139, rue de Bercy 75012 Paris
http://www.gouvernement.fr/gouvernement/arnaud-montebourg
Le 13/05/2014 à 21h21
Le 13/05/2014 à 21h53
Le 13/05/2014 à 21h54
Le 13/05/2014 à 23h18
Le 14/05/2014 à 01h53
“pour retourner à un marché à trois opérateurs.”
On pourrait aussi retourner directement à un marché à 1 opérateur, puisqu’au fond c’est ce que veulent les socialos et autres tenant de l’Establisment.
Le 14/05/2014 à 05h19
Merdoum… je suis allé chez B&You pour éviter Free " />
Le 14/05/2014 à 05h45
Le 14/05/2014 à 05h48
Le 14/05/2014 à 05h49
pourquoi personne n’envisage un rachat de bouygues par sfr/numéricable/altice ? " />
fini le probleme du contrat de mutualisation sfr/bouygues, bouygues a déjà des abonnés chez nc, et bouygues deteste free lol
Le 14/05/2014 à 06h52
Le 14/05/2014 à 08h20
Le 14/05/2014 à 08h30
Le 14/05/2014 à 08h47
Le 14/05/2014 à 09h05
Le 14/05/2014 à 09h16
Le 13/05/2014 à 18h37
Le 13/05/2014 à 18h38
Le 13/05/2014 à 18h38
Le 13/05/2014 à 18h48
Le 13/05/2014 à 18h51
Le 13/05/2014 à 18h59
Le 13/05/2014 à 19h03
Le 13/05/2014 à 19h10
Le 13/05/2014 à 19h16
Le 13/05/2014 à 19h19
L’homme girouette a encore parlé !
Le 13/05/2014 à 19h27
En février dernier, lors des vœux 2014 de la Fédération Française des Télécoms, l’ex-locataire de Bercy s’était même payé la tête de l’Autorité de la concurrence
Pourquoi ex ?
Vu du Québec, il serait dans quel coin maintenant ?
Le 13/05/2014 à 19h49
Le 13/05/2014 à 20h01
Le 13/05/2014 à 20h15
Le 13/05/2014 à 20h30
Le 13/05/2014 à 20h58
Le 13/05/2014 à 14h42
Vente pour 1€ symbolique ?
Le 13/05/2014 à 14h46
Les titres à question sonnent-ils la mort du journalisme?
Ps: Même si NXI n’en abuse pas, les titres à question sont un véritable fléau." />
Le 13/05/2014 à 14h46
Ce que Montebourg veut, Dieu ne le veut pas
merci de ne pas me citer " />
Le 13/05/2014 à 14h46
Le 13/05/2014 à 14h49
qu’est ce qu’il peut me gonfler ce ministre " />" />
Le 13/05/2014 à 14h49
[quote::Arnaud Montebourg]Vous, vous êtes nommé, moi je suis élu.[/quote]
En tant que Député il a été élu, par contre en tant que Ministre il a été nommé lui aussi…
Le 13/05/2014 à 14h51
Faudrait bouffer l’Orange ! Mon NRA serait plus vite dégroupé. " />
Le 13/05/2014 à 14h51
C’est évident que c’est ce qui va se passer ..
D’une manière ou une autre, il y aura un retour à 3 … car :
Et bouygues préfère surement négocier un rachat par free même si ca va faire mal à sa fierté, que d’avoir à éponger des pertes faramineuses d’ici quelques années…
Et donc le plan actuel pourrait s’appeler “rendre présentable la mariée”
Le 13/05/2014 à 14h56
Le 13/05/2014 à 14h59
Le 13/05/2014 à 15h00
Chantage à l’emploi, je n’y crois pas, car en lançant cette rumeur ils perdent en image et dans un premier temps sur les marchés.
« “Vous, vous êtes contre les ententes, et moi, je les organise. Vous, vous êtes nommé, moi je suis élu.” Donc, qui a raison ? Forcément moi. »
Au-dela de cette prétention qui m’enerve chez ce type, ce genre de phrase donne raison à ceux qui prétendent que le gouvernement divise au lieu de réunir.
Le 13/05/2014 à 15h00
Le 13/05/2014 à 15h01
Le 13/05/2014 à 15h05
Le 13/05/2014 à 15h06
Donc le problème de Bouygues c’est d’être arrivé APRES Orange et SFR mais AVANT Free ?? " />" />
Le problème de Bouygues c’est de ne jamais avoir su/voulu mettre en place une stratégie à long terme avec les investissements qui vont avec.
Orange a une stratégie claire, héritée de son passé, investir pour avoir le meilleur réseau que ce soit en fixe (FTTH) ou mobile, et pouvoir positionner ses offres qualitativement.
Free a une stratégie claire, se positionner avec le meilleur rapport qualité/prix en se focalisant sur le coeur de l’offre et en investissement de manière agile et opportuniste pour y parvenir.
SFR et Bouygues se sont contenter de naviguer à vue, entre deux eaux, en profitant de gros cash flow pendant des années sans rien entreprendre d’un tant soit peu risqué ou ambitieux.
Voilà comment deux nains (Numericable et Free) aux capacités financières à l’origine limités vont avec une bonne stratégie à long terme finir par gober deux gros (SFR et Bouygues) qui se sont contenter de s’asseoir sur une rente.
Le 13/05/2014 à 15h06
Perso je n’y crois pas…
Je pense que Free ferait une mauvaise affaire. Le seul truc intéressant pour eux c’est le réseau. Tout le reste est à jeter: les boutiques (sauf erreur de ma part, ce n’est pas une franchise chez ByTel), les contrats, les effectifs dans lesquels il faut tailler (car trop nombreux + doublons…)…
Je pense que pour Free ce ne serait pas rentable….mais je me trompe peut être." />
Ce que je veux dire c’est que monter son réseau ça prend des plombes mais absorber une entreprise avec une stratégie totalement différente (beaucoup d’offres, pas la même approche du marketing…) et à bout de souffle ça peut aussi prendre des plombes et coûter bonbon.
Le 13/05/2014 à 15h07
Le 13/05/2014 à 15h08
« “Vous, vous êtes contre les ententes, et moi, je les organise. Vous, vous êtes nommé, moi je suis élu.” Donc, qui a raison ? Forcément moi. »
Ah, un ministre est élu et non nommé par le 1er ministre, lui même nommé par le président de la république qui lui est élu ?
Le 13/05/2014 à 15h13
Le 13/05/2014 à 15h14
Le 13/05/2014 à 16h08
Le 13/05/2014 à 16h11
Le 13/05/2014 à 16h15
Le 13/05/2014 à 16h18
Le 13/05/2014 à 16h21
Le 13/05/2014 à 16h21
Tous le monde parle d’un rachat de ByT par Free…
Mais pourquoi pas l’inverse ? Jusqu’à preuve du contraire, le groupe Bouygue possède une trésorerie bien plus élevé que le seul Free (Iliad) et même si les valeurs boursière des 2 groupes sont complétement décorélés de la réalité de mon point de vue, je ne vois pas ce qui empêcherait ByT de justement investir plutôt que de vendre à tout prix…
Surtout qu’en prenant en compte le cas Alstom, le groupe Bouygues va jouir d’un pactole de plusieurs Milliards d’€ qu’il va certainement investir dans les médias (Vivendi Vivendi Vivendi " />)…
Et comme cela a déjà était dit plus haut, un groupe qui possède aujourd’hui une chaine TV et qui avec l’arrivé de Netflix et Canal + sur la VOD proposera certainement de le même type d’offre, il serait grossier de revendre tout un réseau pour seulement 4.4 M€….
C’est les opérateurs Tier 1 qui contrôlent le flux et même si Byt n’en fait pas partie, il a tout à son intérêt à garder son propre réseaux pour se couvrir….
Le 13/05/2014 à 16h27
Depuis quand les oursins (dans les poches) mangent les barracudas, voire les requins????
Le 13/05/2014 à 16h29
Le 13/05/2014 à 16h48
Le 13/05/2014 à 16h54
On as plus d’agent Bouygues TelecomQue de l’or " />
Le 13/05/2014 à 17h05
Le 13/05/2014 à 17h41
Le 13/05/2014 à 17h52
Avouez, c’est une news pour GGGG-Ready ça non ?
Le 13/05/2014 à 17h52
Le 13/05/2014 à 17h53
Le 13/05/2014 à 18h35
Le 14/05/2014 à 09h22
Le 14/05/2014 à 09h51
Le 14/05/2014 à 14h14
Le 14/05/2014 à 14h54
Le 14/05/2014 à 15h01
Le 14/05/2014 à 15h49
Le 14/05/2014 à 15h52
Le 14/05/2014 à 17h25
Le 15/05/2014 à 16h30