Connexion
Abonnez-vous

Direct-to-Cell : mais comment diable un smartphone peut communiquer avec un satellite

Avec des ondes, tout simplement !

Direct-to-Cell : mais comment diable un smartphone peut communiquer avec un satellite

Comment un smartphone arrive-t-il à communiquer avec un satellite distant de plusieurs centaines de kilomètres, même en orbite basse ? Cela se fait-il au prix d’une explosion du DAS (et donc des émissions d’ondes pour l’utilisateur) ? L’ANFR répond à nos questions.

Le 07 février à 08h45

La semaine dernière, plusieurs nouveautés ont été annoncées dans le petit monde du Direct-to-Cell, c’est-à-dire des communications directes entre des satellites et des smartphones non modifiés. Ça marche : c’est déjà une réalité dans plusieurs pays avec Starlink et des opérateurs locaux.

SMS et appels par des satellites sont déjà une réalité

Chez T-Mobile, les iPhone sont pris en charge depuis peu, en plus de smartphones Samsung sous Android. En Europe, un accord a été signé entre l’Agence spatiale européenne et Viasat afin de déployer du Direct-to-Device. Dans la foulée, l’opérateur britannique Vodafone passait un appel vidéo avec AST SpaceMobile.

Mais, comme l’ont soulevé des lecteurs dans les commentaires, comment se passent les communications avec un satellite à plusieurs centaines de kilomètres d’altitude et qu’en est-il du niveau d’exposition aux ondes (DAS) des utilisateurs ? Nous avons posé la question à l’Agence nationale des fréquences (ANFR).

« Il ne devrait donc pas y avoir d’impact sur le DAS »

Il reste 81% de l'article à découvrir.

Déjà abonné ? Se connecter

Cadenas en colère - Contenu premium

Soutenez un journalisme indépendant,
libre de ton, sans pub et sans reproche.

Accédez en illimité aux articles

Profitez d'un média expert et unique

Intégrez la communauté et prenez part aux débats

Partagez des articles premium à vos contacts

Abonnez-vous

Commentaires (23)

votre avatar
Mais, comme l’ont soulevé des lecteurs dans les commentaires, comment se passent les communications avec un satellite à plusieurs centaines de kilomètres d’altitude et qu’en est-il du niveau d’exposition aux ondes (DAS) des utilisateurs ? Nous avons posé la question à l’Agence nationale des fréquences (ANFR).
Un gros :smack: à l'équipe. Je me souviens très bien d'avoir posé la question, je suis agréablement surpris ce matin d'y trouver une réponse sous la forme d'un article !
« Contrairement aux réseaux terrestres, la liaison montante vers le satellite bénéficie d’une propagation sans obstacle : la puissance transmise n’est donc pas atténuée par les constructions ou les mouvements de terrain.
Un bémol à ça quand même : la météo & la pollution. Les liaisons Starlink sont apparemment très sensible à ça. Je suppose qu'il en sera de même ici.
votre avatar
Il n'y a pas que Starlink qui est sensible à la météo. C'est connu depuis 40 ans avec la TV par satellite que quand il pleut, la réception est moins bonne.
votre avatar
Et sous une pluie cevenole, t'as plus rien. :roule2:
votre avatar
Collègue de région apparemment... :)
Ha les cévènnes... :iloveyou:
votre avatar
C'est clair, merci l'équipe !

Ça m'a rappelé qu'une antenne fonctionne autant en émission qu'en réception. Du coup, si une antenne satellite couvre une surface similaire à une antenne terrestre, la qualité de réception reste globalement comparable (en simplifiant). Chaque satellite doit disposer de plusieurs faisceaux de communication, ce qui signifie qu'il établit autant de liaisons avec le sol.

J'ai aussi découvert les antennes réseau à commande de phase, qui j'imagine permettent à Starlink de pointer une zone fixe sur Terre et d’adapter la couverture en fonction des besoins. Sans ce système, les satellites, se déplaçant à environ 7 km/s, changeraient constamment d’antenne.
votre avatar
votre avatar
Questions que je me pose du coup : quand le smartphone basculera-t-il sur ce réseau ? Quand aucun réseau terrestre n’est dispo ? Ou via un abo séparé qui est exclusivement dédié au Direct to Device ?
Et quels coûts aussi ?
J’imagine que ça poserait souci si l’utilisateur était directement envoyé sur une communication par satellite facturée à prix d’or sans le prévenir … d’ailleurs la législation nationale s’appliquera t elle sur ces services (prix de roaming dans l’UE etc) ? Car si c’est le même far west que les communications mobiles marines au secours ….
votre avatar
Je suppose qu'il faudra activer une carte SIM spécifique
Par contre les satellites aussi sont spécifiques, ça sera difficile à amortir en concurrence avec starlink internet, plus performant et les opérateurs traditionnels.
votre avatar
Merci :-)
votre avatar
AST Space Mobile, nous en parlions la semaine dernière avec un premier appel vidéo par satellite en partenariat avec l’opérateur Vodafone.
Quelle est la latence dans ce cas ?
votre avatar
J'imagine que c'est la latence de Starlink : 20-30ms, ce qui est plus que correct pour de la discussion.
votre avatar
Je me demande pourquoi on veut faire communiquer directement le mobile avec le satellite alors que c'est tellement aléatoire, c'est pour les endroits où il n'y a pas de réseau terrestre ?
Le récent Vendée Globe nous a montré que les liaisons sont quasi permanentes avec l'hexagone, partout autour du monde, probablement avec du matériel moins grand public, mais pas niveau militaire non plus
votre avatar
Le Vendée Globe, ils utilisent essentiellement Starlink, de ce que j'ai vu. Donc c'est du grand public, éventuellement avec l'antenne haute-performance (elle est vendue 2500 €, contre vers 250 à 400 € pour la grand public fixe)
votre avatar
votre avatar
Et avant ça ils utilisaient des solutions comme Iridium et Globalstar (par exemple ils ont un gamme SPOT qui permet a une balise GPS d'envoyer des data, position ou message, vers l'espace) ou Immarsat.

Les trucs au sol émettent en bande L
votre avatar
Bonjour ! :)
Merci pour cet article très intéressant. À sa lecture, je me pose une question par rapport aux satellites Starlink : quid de ces milliers de satellites et de la pollution qu'ils engendreront ?
E. Musk a-t-il prévu de dépolluer l'espace ?
Je n'ai pas trouvé d'articles à ce sujet, je pense que ça serait très intéressant à étudier comme question !
votre avatar
Hello, @MartinClavey en parle ici par exemple
Après, il y a aussi d’autres pollutions
Il y a de nombreuses autres actualités sur le sujet sur Next :)
votre avatar
Déjà qu'ils ne vont pas ramasser les débris quand ça tombe sur une île à quelques centaines de kilomètres du point de lancement, alors tu penses bien que dépolluer l'atmosphère de tout l'aluminium qu'ils vont y mettre, bien sûr que ce sera non. D'ailleurs, qui l'obligerait ? La FAA, dont il a lui-même limogé le directeur ?
votre avatar
Mode parano : on
Est ce que ça veut dire que l'interception par des satellites de nos communications est deja une réalité ?
votre avatar
Forcément, oui, tout ce qui est de la radio est intercepté, bon c'est pas forcément décodable au fil de l'eau, mais avec un peu de temps c'est faisable.
votre avatar
Bon bah je vais garder mon mode parano encore actif quelques jours :rhooo:
votre avatar
Donc si j'ai bien compris, ca fonctionne sur les bandes de fréquences 5g qui sont les plus hautes.
Et uniquement su ces bandes ? Je suppose aussi qu'une fraction des téléphones est compatible avec ces bandes.
votre avatar
Non pas forcément. AST par exemple parle de fréquences basses genre 850 MHz

Direct-to-Cell : mais comment diable un smartphone peut communiquer avec un satellite

  • SMS et appels par des satellites sont déjà une réalité

  • « Il ne devrait donc pas y avoir d’impact sur le DAS »

  • Quid de la « densité de puissance » ?

  • Puissance vs autonomie du smartphone

  • Les antennes des satellites sont beaucoup plus performantes

  • Améliorer les antennes des satellites pour le haut débit

Fermer