Exposition aux ondes : les résultats de l’enquête nationale de l’ANFR
Chapeau en aluminium ou pas ?
Le 04 janvier 2016 à 10h00
10 min
Société numérique
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Au cours de l'année 2014, l'Agence nationale des Fréquences (ANFR) a effectué près de 3 000 mesures afin de vérifier que les ondes radioélectriques ne dépassaient pas les seuils autorisés. Si les résultats sont tous conformes aux attentes, qu'en est-il du « principe de précaution » ?
L'Agence nationale des Fréquences (ANFR) a récemment publié une longue étude sur l'exposition du public aux ondes radioélectriques. Un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène et sur lequel il n'est pas toujours facile d'obtenir des données fiables.
Des limitations fixées par décret, des contrôles effectués par l'ANFR sur demande
En France, il existe des limites concernant l'exposition du public aux champs électromagnétiques. Elles sont fixées par un décret de 2002, qui fait suite à une recommandation européenne de 1999. Ainsi, pour les bandes de fréquences de 3 KHz à 1 MHz, il ne faut pas dépasser 87 V/m (Volt par mètre qui permet de mesurer la « force électrique » d'un champ électrique). Elle descend à 28 V/m entre 10 et 400 MHz, tandis qu'elle remonte progressivement jusqu'à 61 V/m à 2 GHz et au-delà :
Pour mener à bien ce bilan, près de 3 000 mesures ont été effectuées sur toute la France en 2014, et ce, aussi bien dans les zones urbaines que rurales. L'ANFR rappelle d'ailleurs que, depuis le 1er janvier 2014, « toute personne physique ou morale peut demander à faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans les locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public (parcs, commerces...). Cette démarche est gratuite ».
Il faut pour cela remplir un formulaire (disponible sur service-public.fr) et impérativement le faire signer par un organisme habilité par le décret n° 2013 - 1162 du 14 décembre 2013 : collectivités locales (communes, groupements de communes…), agences régionales de santé, certaines associations agréées par le ministère de l’environnement ou de la santé… Les demandes sont ensuite transmises à l'ANFR qui dépêche sur place un laboratoire de mesure accrédité. Ce dernier est rémunéré par l'agence via « un fonds public alimenté par une taxe payée par les opérateurs de téléphonie mobile ».
L'ANFR indique que « le nombre de demandes de mesure dans une zone géographique est proportionnel à sa population et au nombre de supports de téléphonie mobile. Il y a en effet une bonne corrélation entre le nombre de mesures réalisées dans un département et son nombre d’habitants ».
Près de 3 000 mesures en 2014 et... tout va bien
Pour ne pas faire durer le suspense, l'ANFR annonce sans détour que ces valeurs limites « sont respectées sur tous les sites qui ont fait l’objet d’une mesure en 2014 ». On peut même ajouter qu'elles sont largement respectées puisque 99,4 % des relevés ont un niveau inférieur à 6 V/m (le seuil minimum étant de 28 V/m sur les fréquences analysées par l'ANFR). Sur les 2 955 mesures de 2014, seules 18 dépassaient les 6 V/m. Elles ont toutes été relevées dans des milieux urbains (deux dans des villes de plus de 50 000 habitants, contre plus de 200 000 habitants dans seize cas).
Si dans l'ensemble tout va bien pour l'ANFR, le détail des résultats permet d'obtenir de nombreuses informations supplémentaires, à commencer par les différences qui existent entre les zones urbaines et rurales. L'agence explique que « les distributions sont très similaires avec une large majorité de niveaux de champs électriques inférieurs à 1 V/m (95 % des cas en milieu rural et 80 % des cas en milieu urbain). Toutefois, les niveaux mesurés sont légèrement plus élevés en milieu urbain qu’en milieu rural », ce qui n'a finalement rien de surprenant.
La situation est exactement la même pour les mesures effectuées en intérieur et en extérieur. Dans respectivement 85 et 77 % des cas, les résultats sont inférieurs à 1 V/m, mais les maximums sont légèrement plus élevés en dehors des bâtiments, ce qui est là encore assez logique puisque ces derniers bloquent une partie des ondes.
Comme l'explique l'ANFR, il est important de préciser que les sondes utilisées pour les mesures ont une sensibilité moyenne de 0,38 V/m, ce qui laisse une marge d'incertitude relativement importante pour les résultats de moins de 1 V/m. Dans tous les cas, cela n'a que peu d'importance par rapport aux limites fixées par le décret de 2002.
Afin d'aller plus loin dans son analyse, l'ANFR procède parfois à des mesures détaillées. Le but est alors d'obtenir « un ensemble de valeurs de champs pour des sources, des fréquences ou des sous-bandes de fréquences et repose sur l’utilisation d’un analyseur de spectre ». Cet examen plus poussé est réalisé suivant les demandes formulées à ses services et systématiquement lorsque le niveau d'exposition dépasse les 6 V/m.
La téléphonie mobile responsable des valeurs maximales dans 57 % des cas
Cela permet de savoir précisément quelle bande de fréquence a les taux les plus élevés, donc en déduire la source d'émission. En effet, chaque type d'utilisation dispose d'autorisations sur une (ou plusieurs) bande bien définie : 800, 900, 1800, 2600 MHz pour la téléphonie mobile ; 2,5 et 5 GHz pour le Wi-Fi, etc.
Sans grande surprise, dans 57 % des cas la téléphonie mobile est le contributeur maximal. Sur les 18 mesures qui ont dépassé le seuil de 6 V/m, 13 étaient liées à de la téléphonie mobile. Dans le détail, la bande des 900 MHz est celle qui obtient le plus haut niveau d'exposition dans 47 % des cas, suivie par celle des 2100 MHz (34 %), puis des 1800 MHz (15 %) et enfin celle des 800 MHz (4 % seulement).
En deuxième position des contributeurs maximaux, on retrouve la bande HF (14 % des cas). Le reste (Wi-Fi, FM, etc.) ne dépasse pas les 10 % chacun. Tous les détails se trouvent dans le tableau ci-dessous :
L'ANFR apporte toutefois une précision importante : « Les services HF (ondes courtes, moyennes et longues) apparaissent souvent comme un contributeur maximal avec 14 % des cas où la HF domine. Cependant, les cas où la HF domine sont des cas où les niveaux d’exposition sont très faibles et dans des bandes de fréquences où le niveau de bruit est plus élevé, ce qui relativise la contribution de ce service dans l’exposition globale. Par exemple, lorsque la téléphonie mobile (TM) est le contributeur le plus fort, 90 % des niveaux d’exposition sont inférieurs à 1,5 V/m alors que lorsque la HF domine, 90 % des niveaux mesurés sont inférieurs à 0,3 V/m ».
Des relevés 20 fois moins élevés que le maximum autorisé dans 90 % des cas
En guise de conclusion, l'ANFR annonce que « l’analyse globale a montré un niveau de champ médian de 0,38 V/m et 90 % des niveaux mesurés à la sonde large bande sont inférieurs à 1,4 V/m » alors que, pour rappel, le seuil maximum fixé par le décret de 2002 est d'au moins 28 V/m. 9 fois sur 10, les mesures étaient donc au moins 20 fois inférieures à la limite imposée par la réglementation.
Comme nous l'avons remarqué un peu plus haut, l'agence rappelle également que les niveaux « sont légèrement plus élevés en milieu urbain qu’en milieu rural et légèrement plus élevés en extérieur qu’en intérieur ». Elle ajoute que « ces conclusions sont cohérentes avec celles des études menées dans le cadre du comité opérationnel COMOP puis COPIC publiées en 2013 ».
Mais comment sont calculées ces fameuses limites fixées par décret ?
Bref, tout va bien pour l'ANFR... à condition que l'on fasse confiance aux limites fixées par le décret et recommandées par l'Europe. Mais comment celles-ci sont-elles calculées ? Le ministère des Affaires sociales et de la santé explique que les valeurs limites d’exposition des personnes aux champs électromagnétiques ont été proposées en 1998 par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), une organisation non gouvernementale.
Il ajoute que « la communauté scientifique considère que les seuls effets sanitaires avérés des radiofréquences sont des effets thermiques à court terme (échauffement des tissus). Il n’y a pas de preuves scientifiques convaincantes à ce jour permettant de conclure à l’existence d’effets sanitaires à long terme, comme celui du cancer par exemple [...] les scientifiques définissent ainsi un effet critique, à savoir l’identification d’un niveau d’exposition à partir duquel il est possible d’observer le premier effet thermique ayant des connaissances sanitaires. Un facteur de sécurité de 50 est alors appliqué à partir de ce seuil afin d’obtenir une valeur limite d’exposition cinquante fois inférieure. Appliquer un facteur de sécurité permet de prendre en compte les incertitudes scientifiques pouvant exister (liées par exemple à la méthode d’extrapolation de l’animal à l’homme) ».
Quid de nos voisins européens et du « principe de précaution » ?
Ne s'agissant que de recommandations, les États membres de l'Union européenne sont libres de fixer les limitations qu'ils souhaitent. La France et 17 autres pays ont décidé de les suivre sans modifications. D'autres vont plus loin en appliquant des seuils inférieurs en vertu de « l’application du principe de précaution face à d’éventuels risques sanitaires liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques » indique le ministère de la Santé.
Certains appliquent ainsi des valeurs fixées plus ou moins arbitrairement, tandis que d'autres comme la Lituanie vont encore bien plus loin avec des « niveaux de référence 100 fois plus stricts que les niveaux ICNIRP » :
Dans l'absolu, le débat est encore loin d'être terminé avec, d'un côté ceux qui estiment que toutes les précautions sont prises et de l'autre ceux pour qui les ondes sont nocives pour la santé et qui pensent que l'on se dirige vers une catastrophe sanitaire. Problème, il n'est pas toujours facile de faire le tri dans toutes ces « informations ».
Il y a plus d'un an, l'UFC-Que Choisir avait mené une enquête très intéressante sur le sujet, intitulée « L’argumentaire des associations passé au crible ». La conclusion était alors sans appel : « Les sites des mouvements qui se donnent pour mission de défendre la cause des électrosensibles contiennent nombre d’informations erronées ou mal interprétées, quand il ne s’agit pas d’inventions pures et simples ».
Voici un extrait de l'argumentaire de nos confrères : « Voilà des années que les associations comme le Criirem, Priartem ou Robin des Toits annoncent une explosion imminente du nombre de cas. "La tendance extrapolée indique que 50 % de la population est susceptible de devenir électrosensible d’ici à 2017", écrivait le Criirem en 2007, sur la base d’une étude suédoise. 2017 approche, rien de tel ne se profile à l’horizon ».
Quoi qu'il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse sur les risques liés à l'exposition des ondes, dans les limites fixées par le décret de 2002, ne fait pour le moment pencher la balance dans un sens ou dans l'autre.
Exposition aux ondes : les résultats de l’enquête nationale de l’ANFR
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Des limitations fixées par décret, des contrôles effectués par l'ANFR sur demande
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Près de 3 000 mesures en 2014 et... tout va bien
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La téléphonie mobile responsable des valeurs maximales dans 57 % des cas
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Des relevés 20 fois moins élevés que le maximum autorisé dans 90 % des cas
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Mais comment sont calculées ces fameuses limites fixées par décret ?
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Quid de nos voisins européens et du « principe de précaution » ?
Commentaires (93)
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Abonnez-vousLe 04/01/2016 à 14h52
Ce ne serait pas le premier a avoir un SSD émettant un petit sifflement aigu lors de son utilisation, son retour n’est pas rare (certains retours sur des Samsung 840 Evo par exemple). Un défaut de son SSD en gros, un peu comme les soucis de coil whine sur certaines CG, absolument insupportable, mais plus facilement explicable avec son étage d’alim.
Le 04/01/2016 à 15h01
Le 04/01/2016 à 15h02
Le 04/01/2016 à 15h04
Le 04/01/2016 à 15h05
À défaut de trouver un scientifique pour faire l’essai, tu peux peut-être t’adresser à des zététiciens, ou faire le test en double aveugle avec un de tes proches voire même seul. Ça semble jouable avec un générateur aléatoire qui active ou non le transfert, et toi qui notes si tu es gêné ou non (puis comparé à l’historique). Faudrait au moins 20 essais.
Le 04/01/2016 à 15h08
Non, ça n’ouvrirait la porte à rien du tout, la démarche scientifique ne fonctionne pas comme ça. Tu ne peux pas conclure d’une exposition aïgue positive qu’il y aurait un effet chronique à trouver.
Et ce ne serait un pavé dans la mare de rien du tout, ce ne serait pas surprenant non plus qu’à force d’augmenter la puissance appliquée pour les tests, on finisse bien par trouver quelque chose, mais c’est encore un autre biais…
Le 04/01/2016 à 15h31
Le 04/01/2016 à 15h31
Quoi qu’il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse sur les risques liés à l’exposition des ondes, dans les limites fixées par le décret de 2002, ne fait pour le moment pencher la balance dans un sens ou dans l’autre.
Interphone : négatif (10 ans)
MTHR : négatif (11 ans)
Agence de protection de la santé (UK) : négatif
Un papier parmi d’autres : négatif
Une revue rapide récente : négatif
Pourquoi toutes les études sérieuses sont négatives
Le 04/01/2016 à 15h50
Le 04/01/2016 à 15h58
Le 04/01/2016 à 16h19
Le 04/01/2016 à 16h19
Le 04/01/2016 à 16h23
je ne sais pas si ça compte comme effet négatif, mais dans la belle famille de ma soeur, son neveu est mort d’un cancer du cerveau vers vingt ans après avoir passé 10 ans avec un smartphone sous l’oreiller la nuit.
Le 04/01/2016 à 16h24
Je vais répondre au Troll…
Les électrosensibles n’existent pas : Il n’y a jamais eu un seul cas avéré de part le monde.
Il y a effectivement des gens qui sont malades (symptômes variés) et qui prétendent que c’est du aux ondes , mais si leur souffrance est réelle, les ondes n’y sont pour rien, la cause de leur trouble étant ailleurs. (Psychosomatique ou autre cause externe).
Le 04/01/2016 à 16h30
Le 04/01/2016 à 17h54
Le 04/01/2016 à 10h18
Je n’aime pas le ton employé.
Chapeau en aluminium ou pas ?
Quoi qu’il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse sur les risques liés à l’exposition des ondes,
Ceci est blessant pour les électrosensibles.
Même si les robins des toits en rajoutent " />
Le 04/01/2016 à 10h22
Et attention aux gri-gri “anti-ondes” et leurs vendeurs :
http://www.sudouest.fr/2015/12/11/sante-attention-aux-objets-censes-proteger-des…
http://www.criirad.org/objets-radioactifs/2015-12-08_cp-pendentifs-VL.pdf
Le 04/01/2016 à 10h38
Le 04/01/2016 à 10h39
il y a pas mal de temps j’avais une chef de projet qui me maintenait que ce petit machine la protégait contre les ondes elle ET son interlocuteur !
J’ai préféré ne pas relever pour protéger mon emploi " />
Le 04/01/2016 à 10h40
Genre, tu mets l’électrosensible dans une grotte à côté d’une borne wifi dissimulée derrière un caillou, et tu regardes s’il bronche ? " />
Le 04/01/2016 à 10h44
Il y a eu pas mal de cas où en démonstration, un appareil émettant des ondes était activé sans prévenir la personne ES. Je te laisse deviner la suite…
Par contre, il y a eu déjà des situations avérés avec les lignes haute-tension d’ErDF.
Le 04/01/2016 à 10h47
Le détail qui me fait tiquer dans le lot est la Pologne.
Elle a un seuil max fixé à 6v/m basé sur une ancienne règlementation de l’URSS.
Vu le passif de l’URSS en matière scientifique, je suppose que cette limite n’a pas été fixée par hasard et que si elle est 5 fois inférieure aux limites européennes, c’est qu’il y a bien une raison que des études russes ont du relever.
Je serais curieux d’en connaitre plus sur ces raisons.
Idem pour la Lituanie (même si leurs études sont moins réputées).
Le 04/01/2016 à 10h51
Le 04/01/2016 à 10h53
[…] Volt par mètre qui permet de mesurer la « force électrique » d’un champ électrique […]
Pour être exact le V/m est l’unité du champ électrique Wikipedia la force de Coulomb donne la force exercée par des charges électriques (son unité est donc le Joule).
Voila, juste pour préciser " />
Le 04/01/2016 à 10h54
Le 04/01/2016 à 10h55
Il existe des gens photosensibles, doit-on interdire l’utilisation de la lumière? Il existe des hypersensibles aux sons, doit-on pour autant interdire tout son?
Même si ya des gens ES, c’est loin d’être la norme et c’est donc à eux de se protéger.
Le 04/01/2016 à 10h58
Perso après avoir lu (en entier) le dossier de Canard PC j’ai activé le Wi-Fi chez moi " />
Le 04/01/2016 à 11h05
Le 04/01/2016 à 11h06
En fait onde et rayonnement c’est la même chose, ça dépend juste du contexte. Par exemple en physique on utilise souvent rayonnement pour parler de l’effet d’une onde sur un milieu.
Le 04/01/2016 à 11h07
tu as encore ses coordonnées ? j’ai un lot de pierres anti-vélociraptor (100% efficace : j’en ai pas croisé un seul depuis que je les ai) à refourguer " />
Le 04/01/2016 à 11h08
Le 04/01/2016 à 18h36
Les électrosensibles, si c’est avéré, je considère ça comme une allergie.
Je suis allergique aux pollens, surtout en ville, c’est moi le cas particulier, on peut faire des adaptations mineures (varier les essences d’arbre et de fleurs lors de nouvelles plantations par exemple), mais je ne vais pas demander à ce que l’on arrache tout pour moi.
Le reste des gens y est parfaitement insensible.
C’est bien de limiter la puissance, mais on ne va pas revenir à l’age de pierre parce que des gens sont allergiques.
Le 04/01/2016 à 20h23
" />
Le 04/01/2016 à 20h50
Ah, intéressant, je ne savais pas, merci.
Le 04/01/2016 à 21h07
Le 04/01/2016 à 21h22
Si tu avais dit que le sous titre était trollesque, pourquoi pas.
C’était un simple avis, et je respecte le tien.
La prochaine fois que tu auras un coup de soleil, rappelle toi que c’est dû à une onde.
Le 04/01/2016 à 21h59
Petit complément d’info:
Sur des modèles récents d’alimentations pour clôtures électriques, la tension pic et l’énergie délivrée sont monitorés: 7,5 kV et 1,5 J. La tension doit être assez élevé pour traverser la peau des vaches et l’énergie suffisamment faible pour ne pas provoquer de problèmes, même chez les enfants.
Le 04/01/2016 à 22h08
Le 04/01/2016 à 22h24
Le bruit des alimentations est lié à certains modes de fonctionnement des régulateurs à découpage : quand la tension de sortie reste trop haute malgré des impulsions fines, le régulateur saute des cycles complets de découpe. On obtient, dans les condensateurs et composants magnétiques, des dents de scie à des fréquences bien plus basse que la fréquence de découpage normale, dans une gamme audible. C’est le fameux “bruit d’eau” qui peut être normal avec une vraie sous-charge ou un régulateur qui ne fonctionne que dans ce mode, ou indiquer une fin prochaine quand il est lié à un courant exessif.
Le 04/01/2016 à 23h29
Le 04/01/2016 à 23h36
Merci pour les explications plus détaillées, je n’avais pas pensé au fonctionnement façon condensateur.
De mémoire, j’avais testé avec un long brin d’herbe (ou paille séchée) tenue en main et posée sur le fil de clôture, et je me prenais une petite décharge (pas méchante) toutes les secondes ou 2.
Le 04/01/2016 à 23h46
Le 04/01/2016 à 23h50
Le 05/01/2016 à 01h15
Le 05/01/2016 à 08h20
Le 05/01/2016 à 08h26
Pfff, c’est jouer sur les mots… J’ai vu des gens littéralement vomir suite a l’exposition de certaines ondes lumineuses…
Plusieurs études ont été faites sur le sujet si ça t’intéresse…
https://goo.gl/4iUQ4J
Le 05/01/2016 à 10h18
Merci " />.
Le 05/01/2016 à 10h57
Je sais ce qu’est une onde, merci. Je suis à la R&D chez un vendeur pro Wifi/Fibre/3G/4G.
Regarde le graphique de la page 3 avant de dire “ce n’est pas la même chose” à grands coups de PS.
Le 05/01/2016 à 11h39
Donc non, tu ne sais pas ce qu’est une onde : Lit le texte autour du graphique que tu cites pour comprendre !
Le 05/01/2016 à 17h06
Les gens qui ont peur des antennes de téléphonie mobile devrait plutôt s’inquiéter de l’antenne de leur téléphone.
J’imagine que la puissance du champ électrique d’une antenne doit diminue au carré de la distance. On a donc pas grand chose à craindre dès qu’on s’éloigne de quelques mètres.
En revanche il faudrait plus d’études concernant la nocivité d’un téléphone qui reste longtemps collé au cerveau.
Le 05/01/2016 à 17h58
Ça a déjà été fait il y a des années. C’est tout l’objet des études… Même si ton téléphone émet à 2 W (cas rare où tu es très loin d’une antenne et où le téléphone en est capable), c’est pas ça qui va beaucoup chauffer ton cerveau, qui n’absorberait qu’une partie du rayonnement de toutes façons.
Le 05/01/2016 à 20h45
“pour les bandes de fréquences de 3 KHz à 1 MHz, il ne faut pas dépasser 87 V/m (Volt par mètre qui permet de mesurer la « force électrique » d’un champ
électrique). Elle descend à 28 V/m entre 10 et 400 MHz, tandis qu’elle remonte progressivement jusqu’à 61 V/m à 2 GHz et au-delà”
Pourquoi cette baisse dans cette bande de fréquence ?
Le 06/01/2016 à 00h30
Pour certaines associations, c’est un peu l’histoire de la grenouille dans la casserole d’eau froide qu’on met à chauffer …
Cependant, personnellement je pense qu’on en n’est pas encore à cuire les populations au micro-ondes,. Si les (futurs) faits reprochés à ces dernières étaient avérés, il ne devrait pas y avoir de catastrophe sanitaire au regard de la faiblesse des signaux mesurés par l’ANFR.
" />
Le 06/01/2016 à 10h22
Le 06/01/2016 à 19h59
Le 07/01/2016 à 09h45
Au cours du XXe Siècle, on a bien fait progressé les normes électriques pour :
Les normes, le progrès : en théorie, ça sert à mettre en place des outils, des infrastructures capables d’apporter plus d’avantages avec moins d’inconvénients.
Le 07/01/2016 à 12h39
Les études auxquelles tu penses sont toujours financées par le lobby des téléphones mobiles ? J’avais vu un reportage là dessus il y a quelques années, qui montrait ce lien avec cette industrie et aussi que les scientifiques qui commencaient à voir un risque se voyaient couper leurs crédits comme par magie. Dans ce même reportage ils avaient démontré avec des oeufs les effets d’un téléphone en communication, peu d’oeufs ayant éclos sous les ondes.
Bref, je suis plutôt de ton avis dans l’ensemble, mais un peu plus sceptique et ouvert à l’idée de risques encore non connus.
Le 07/01/2016 à 13h05
Invoquer les “lobbies”, ça marche un instant, mais pas sur le long terme. Si les chercheurs de bonne foi se faisaient menacer, ça finirait pas se savoir. Il y a tellement de domaines où exercent des boîtes puissantes et ça n’empêche pas des études aux conséquences négatives pour lesdites sociétés de sortir.
Pour les oeufs, c’est vieux cette histoire, c’est le genre d’expérience mal conduite, ou bien fallacieuse, en utilisant des conditions jamais rencontrées en pratique.
Toutes les expériences sérieuses du genre n’ont jamais pu mettre en évidence d’effet nocif sur nos organismes.
Le 09/01/2016 à 13h19
Le 04/01/2016 à 10h14
Merci pour ce compte-rendu. Je trouve qu’il y a une contradiction entre cette partie :
Dans l’absolu, le débat est encore loin d’être terminé avec, d’un côté ceux qui estiment que toutes les précautions sont prises et de l’autre sont pour qui les ondes sont nocives pour la santé et qui pensent que l’on se dirige vers une catastrophe sanitaire.
« la communauté scientifique considère que les seuls effets sanitaires avérés des radiofréquences sont des effets thermiques à court terme (échauffement des tissus). Il n’y a pas de preuves scientifiques convaincantes à ce jour permettant de conclure à l’existence d’effets sanitaires à long terme, comme celui du cancer par exemple […]
S’il y a bien un rayonnement dont on connaît la nocivité avérée, ce sont les UV émis par le soleil et les effets sur la peau (pouvant aller jusqu’au cancer), sans parler bien entendu des ondes de plus grande énergie comme les rayons X et gammas.
Le 04/01/2016 à 13h26
Désolé mais c’est essentiellement toi qui lit du binaire. Ce qui ressort de la discussion c’est : on a testé, on a pas prouvé. Pas de réfutation des dangers mais une recommandation positive quant à l’utilisation de ces technologies.
Le seul vrai débat, c’est sur le principe de précaution.
D’ailleurs, je préfère pour la pensée scientifique : un mauvais scientifique tente de prouver que ce qu’il dit est vrai, un bon scientifique tente de prouver que ce qu’il dit est faux.
Le 04/01/2016 à 13h55
Le 04/01/2016 à 14h05
Le 04/01/2016 à 14h06
Le 04/01/2016 à 14h20
Le 04/01/2016 à 14h27
Oui, anti-résonance n’a pas vraiment de sens. Mais bon c’est une fréquence caractéristique d’un système du second ordre, ça ressemble un peu à une résonance, d’où mon abus de langage (je voulais dire déphasage maximal).
Les calculs, pour les gens intéressés :
http://www.garmanage.com/atelier/index.cgi?path=public&B&Teachin…
Le 04/01/2016 à 14h27
Le 04/01/2016 à 14h29
Le 04/01/2016 à 14h37
Dans la mesure où la législation impose un maximal à 28 V/m, on peut considérer 300 V/m comme un cas extrême.
Le 04/01/2016 à 14h38
Pour le SSD, des personnes ont pu constater sur certains modèles des sifflements aigus très faibles. Sur les modèles que j’ai chez moi (Transcend, OCZ et Crucial), je n’ai jamais constaté le phénomène.
Le 04/01/2016 à 14h38
Le 04/01/2016 à 14h42
Le 04/01/2016 à 14h46
Le 04/01/2016 à 14h47
je suis volontaire pour une étude.
j’ai constaté que c’était désagréable pour moi d’avoir un appareil dans la main par exemple en cas de flux de données intense. Par exempledimanche faire la mise à jour d’un jeu sur la tablette de ma copine, 850 Mo en wifi, je l’ai vite posé sur la table basse. pareil pour une mise à jour de blackberry par 3G en campagne. Ce n’est pas scientifique juste un ressenti.
Je vois bien un test ou on me tend une série de fois une tablette dans une pochette néoprène, je le tiens une minute, et je dois dire si la tablette est allumé ou éteinte, en flux wifi intense ou pas. Quand vous voulez sur Rennes ou pas loin.
je suis à 4-6 km d’une antenne 3g et j’évite les longues conversations en mobile.
Nb j’entends des sifflements sur les transferts intenses entre mes deux SSD Sandisk 120 Go. Je l’avais imputé à l’alimentation.
Le 04/01/2016 à 14h49
Le 04/01/2016 à 14h51
Non, pas vraiment. La lumière n’est pas en cause dans l’épilepsie. Certains stimuli, notamment lumineux, peuvent déclencher une crise chez un patient épileptique, mais ils n’induisent pas l’épilepsie elle-même.
Le 04/01/2016 à 11h13
Le 04/01/2016 à 11h13
Le ton est moqueur. On ne les prend pas au sérieux. On tourne ces gens au ridicule.
Le 04/01/2016 à 11h17
Le 04/01/2016 à 11h18
Le 04/01/2016 à 11h25
Le 04/01/2016 à 11h27
Tu as un lien sur les critiques ?
Ca dit que ce sont les variations qui causent les effets et non la présence du champ, INtéressant.
Le 04/01/2016 à 11h46
Il n’y a pas que les UV. Dans l’épilepsie, la variation de lumière est à la source du problème.
(encore une onde)
Le 04/01/2016 à 12h42
“Quoi qu’il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique[…] ne fait pour le moment pencher la balance
dans un sens ou dans l’autre.”
euh… non.
Cette phrase laisse entendre qu’on ne sait pas. Hors même si aujourd’hui la science ne peut pas prouver qu’il n’y a absolument aucun risque, on sait que s’il y a un risque, celui-ci est si faible qu’il est insignifiant. En tout cas bien plus faible que les risques du Monoxyde de dihydrogène.
Le 04/01/2016 à 12h45
Le 04/01/2016 à 12h46
Le 04/01/2016 à 12h49
Je n’ai plus le lien (trouvable sur le net je pense), mais les critiques portaient sur le fait que les termes utilisés par le patient n’avaient pas été définis a priori et que si on essayait de recatégoriser les données, on tombait à p<0.07 “seulement”.
Le 04/01/2016 à 12h53
Le 04/01/2016 à 13h01
Le 04/01/2016 à 13h14
Relis donc l’abstract que tu as cité, et note la valeur de la fréquence et de l’intensité du champ. Est-ce que ces valeurs sont plus proches du champ ambiant, ou du champ dans un micro-ondes ?
Réponse : même ordre de grandeur en fréquence et en amplitude. Valeur limite d’exposition à 50 Hz : 5000 V/m (comparé à 300V/m dans l’expérience). Quant à la fréquence du micro-ondes, elle est spécialement conçue pour être à l’anti-résonance de la molécule d’eau, donc il est évident que le rat cuise. Je ne pense pas que l’étude ait prétendu que la patiente cuise.
Conclusion : je ne vois pas à quoi cette comparaison sert.
Le 04/01/2016 à 13h19
Encore ce débat stérile…
Ceux qui veulent dire ça existe, et ceux qui veulent dire ça n’existe pas.
Si vous voulez penser en scientifiques, dites: on en sait rien!
Le 04/01/2016 à 13h22
D’autant plus qu’un micro-ondes émet fréquence/amplitude continue ce qui n’est pas le cas des transmissions numériques sans fil qui fonctionnent par paquets.