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Exposition aux ondes : les résultats de l’enquête nationale de l’ANFR

Chapeau en aluminium ou pas ?

Exposition aux ondes : les résultats de l'enquête nationale de l'ANFR

Le 04 janvier 2016 à 10h00

Au cours de l'année 2014, l'Agence nationale des Fréquences (ANFR) a effectué près de 3 000 mesures afin de vérifier que les ondes radioélectriques ne dépassaient pas les seuils autorisés. Si les résultats sont tous conformes aux attentes, qu'en est-il du « principe de précaution » ?

L'Agence nationale des Fréquences (ANFR) a récemment publié une longue étude sur l'exposition du public aux ondes radioélectriques. Un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène et sur lequel il n'est pas toujours facile d'obtenir des données fiables.

Des limitations fixées par décret, des contrôles effectués par l'ANFR sur demande

En France, il existe des limites concernant l'exposition du public aux champs électromagnétiques. Elles sont fixées par un décret de 2002, qui fait suite à une recommandation européenne de 1999. Ainsi, pour les bandes de fréquences de 3 KHz à 1 MHz, il ne faut pas dépasser 87 V/m (Volt par mètre qui permet de mesurer la « force électrique » d'un champ électrique). Elle descend à 28 V/m entre 10 et 400 MHz, tandis qu'elle remonte progressivement jusqu'à 61 V/m à 2 GHz et au-delà :

Exposition aux ondes radioélectriques ANFR
Crédits : ANFR

Pour mener à bien ce bilan, près de 3 000 mesures ont été effectuées sur toute la France en 2014, et ce, aussi bien dans les zones urbaines que rurales. L'ANFR rappelle d'ailleurs que, depuis le 1er janvier 2014, « toute personne physique ou morale peut demander à faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans les locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public (parcs, commerces...). Cette démarche est gratuite ».

Il faut pour cela remplir un formulaire (disponible sur service-public.fr) et impérativement le faire signer par un organisme habilité par le décret n° 2013 - 1162 du 14 décembre 2013 : collectivités locales (communes, groupements de communes…), agences régionales de santé, certaines associations agréées par le ministère de l’environnement ou de la santé… Les demandes sont ensuite transmises à l'ANFR qui dépêche sur place un laboratoire de mesure accrédité. Ce dernier est rémunéré par l'agence via « un fonds public alimenté par une taxe payée par les opérateurs de téléphonie mobile ».

L'ANFR indique que « le nombre de demandes de mesure dans une zone géographique est proportionnel à sa population et au nombre de supports de téléphonie mobile. Il y a en effet une bonne corrélation entre le nombre de mesures réalisées dans un département et son nombre d’habitants ».

Près de 3 000 mesures en 2014 et... tout va bien

Pour ne pas faire durer le suspense, l'ANFR annonce sans détour que ces valeurs limites « sont respectées sur tous les sites qui ont fait l’objet d’une mesure en 2014 ». On peut même ajouter qu'elles sont largement respectées puisque 99,4 % des relevés ont un niveau inférieur à 6 V/m (le seuil minimum étant de 28 V/m sur les fréquences analysées par l'ANFR). Sur les 2 955 mesures de 2014, seules 18 dépassaient les 6 V/m. Elles ont toutes été relevées dans des milieux urbains (deux dans des villes de plus de 50 000 habitants, contre plus de 200 000 habitants dans seize cas).

Exposition aux ondes radioélectriques ANFR
Crédits : ANFR

Si dans l'ensemble tout va bien pour l'ANFR, le détail des résultats permet d'obtenir de nombreuses informations supplémentaires, à commencer par les différences qui existent entre les zones urbaines et rurales. L'agence explique que « les distributions sont très similaires avec une large majorité de niveaux de champs électriques inférieurs à 1 V/m (95 % des cas en milieu rural et 80 % des cas en milieu urbain). Toutefois, les niveaux mesurés sont légèrement plus élevés en milieu urbain qu’en milieu rural », ce qui n'a finalement rien de surprenant.

La situation est exactement la même pour les mesures effectuées en intérieur et en extérieur. Dans respectivement 85 et 77 % des cas, les résultats sont inférieurs à 1 V/m, mais les maximums sont légèrement plus élevés en dehors des bâtiments, ce qui est là encore assez logique puisque ces derniers bloquent une partie des ondes.

Exposition aux ondes radioélectriques ANFR
Crédits : ANFR

Comme l'explique l'ANFR, il est important de préciser que les sondes utilisées pour les mesures ont une sensibilité moyenne de 0,38 V/m, ce qui laisse une marge d'incertitude relativement importante pour les résultats de moins de 1 V/m. Dans tous les cas, cela n'a que peu d'importance par rapport aux limites fixées par le décret de 2002. 

Afin d'aller plus loin dans son analyse, l'ANFR procède parfois à des mesures détaillées. Le but est alors d'obtenir « un ensemble de valeurs de champs pour des sources, des fréquences ou des sous-bandes de fréquences et repose sur l’utilisation d’un analyseur de spectre ». Cet examen plus poussé est réalisé suivant les demandes formulées à ses services et systématiquement lorsque le niveau d'exposition dépasse les 6 V/m.

La téléphonie mobile responsable des valeurs maximales dans 57 % des cas

Cela permet de savoir précisément quelle bande de fréquence a les taux les plus élevés, donc en déduire la source d'émission. En effet, chaque type d'utilisation dispose d'autorisations sur une (ou plusieurs) bande bien définie : 800, 900, 1800, 2600 MHz pour la téléphonie mobile ; 2,5 et 5 GHz pour le Wi-Fi, etc.

Sans grande surprise, dans 57 % des cas la téléphonie mobile est le contributeur maximal. Sur les 18 mesures qui ont dépassé le seuil de 6 V/m, 13 étaient liées à de la téléphonie mobile. Dans le détail, la bande des 900 MHz est celle qui obtient le plus haut niveau d'exposition dans 47 % des cas, suivie par celle des 2100 MHz (34 %), puis des 1800 MHz (15 %) et enfin celle des 800 MHz (4 % seulement).

En deuxième position des contributeurs maximaux, on retrouve la bande HF (14 % des cas). Le reste (Wi-Fi, FM, etc.) ne dépasse pas les 10 % chacun. Tous les détails se trouvent dans le tableau ci-dessous :

Exposition aux ondes radioélectriques ANFR
Crédits : ANFR

L'ANFR apporte toutefois une précision importante : « Les services HF (ondes courtes, moyennes et longues) apparaissent souvent comme un contributeur maximal avec 14 % des cas où la HF domine. Cependant, les cas où la HF domine sont des cas où les niveaux d’exposition sont très faibles et dans des bandes de fréquences où le niveau de bruit est plus élevé, ce qui relativise la contribution de ce service dans l’exposition globale. Par exemple, lorsque la téléphonie mobile (TM) est le contributeur le plus fort, 90 % des niveaux d’exposition sont inférieurs à 1,5 V/m alors que lorsque la HF domine, 90 % des niveaux mesurés sont inférieurs à 0,3 V/m ».

Des relevés 20 fois moins élevés que le maximum autorisé dans 90 % des cas

En guise de conclusion, l'ANFR annonce que « l’analyse globale a montré un niveau de champ médian de 0,38 V/m et 90 % des niveaux mesurés à la sonde large bande sont inférieurs à 1,4 V/m » alors que, pour rappel, le seuil maximum fixé par le décret de 2002 est d'au moins 28 V/m. 9 fois sur 10, les mesures étaient donc au moins 20 fois inférieures à la limite imposée par la réglementation.

Comme nous l'avons remarqué un peu plus haut, l'agence rappelle également que les niveaux « sont légèrement plus élevés en milieu urbain qu’en milieu rural et légèrement plus élevés en extérieur qu’en intérieur ». Elle ajoute que « ces conclusions sont cohérentes avec celles des études menées dans le cadre du comité opérationnel COMOP puis COPIC publiées en 2013 ».

Mais comment sont calculées ces fameuses limites fixées par décret ? 

Bref, tout va bien pour l'ANFR... à condition que l'on fasse confiance aux limites fixées par le décret et recommandées par l'Europe. Mais comment celles-ci sont-elles calculées ? Le ministère des Affaires sociales et de la santé explique que les valeurs limites d’exposition des personnes aux champs électromagnétiques ont été proposées en 1998 par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), une organisation non gouvernementale.

Il ajoute que « la communauté scientifique considère que les seuls effets sanitaires avérés des radiofréquences sont des effets thermiques à court terme (échauffement des tissus). Il n’y a pas de preuves scientifiques convaincantes à ce jour permettant de conclure à l’existence d’effets sanitaires à long terme, comme celui du cancer par exemple [...] les scientifiques définissent ainsi un effet critique, à savoir l’identification d’un niveau d’exposition à partir duquel il est possible d’observer le premier effet thermique ayant des connaissances sanitaires. Un facteur de sécurité de 50 est alors appliqué à partir de ce seuil afin d’obtenir une valeur limite d’exposition cinquante fois inférieure. Appliquer un facteur de sécurité permet de prendre en compte les incertitudes scientifiques pouvant exister (liées par exemple à la méthode d’extrapolation de l’animal à l’homme) ».

 Quid de nos voisins européens et du « principe de précaution » ? 

Ne s'agissant que de recommandations, les États membres de l'Union européenne sont libres de fixer les limitations qu'ils souhaitent. La France et 17 autres pays ont décidé de les suivre sans modifications. D'autres vont plus loin en appliquant des seuils inférieurs en vertu de « l’application du principe de précaution face à d’éventuels risques sanitaires liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques » indique le ministère de la Santé.

Certains appliquent ainsi des valeurs fixées plus ou moins arbitrairement, tandis que d'autres comme la Lituanie vont encore bien plus loin avec des « niveaux de référence 100 fois plus stricts que les niveaux ICNIRP » :

Radiofrequences Europe seuils ondes
Crédits : Radiofrequences

Dans l'absolu, le débat est encore loin d'être terminé avec, d'un côté ceux qui estiment que toutes les précautions sont prises et de l'autre ceux pour qui les ondes sont nocives pour la santé et qui pensent que l'on se dirige vers une catastrophe sanitaire. Problème, il n'est pas toujours facile de faire le tri dans toutes ces « informations ».

Il y a plus d'un an, l'UFC-Que Choisir avait mené une enquête très intéressante sur le sujet, intitulée « L’argumentaire des associations passé au crible ». La conclusion était alors sans appel : « Les sites des mouvements qui se donnent pour mission de défendre la cause des électrosensibles contiennent nombre d’informations erronées ou mal interprétées, quand il ne s’agit pas d’inventions pures et simples ». 

Voici un extrait de l'argumentaire de nos confrères : « Voilà des années que les associations comme le Criirem, Priartem ou Robin des Toits annoncent une explosion imminente du nombre de cas. "La tendance extrapolée indique que 50 % de la population est susceptible de devenir électrosensible d’ici à 2017", écrivait le Criirem en 2007, sur la base d’une étude suédoise. 2017 approche, rien de tel ne se profile à l’horizon ».

Quoi qu'il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse sur les risques liés à l'exposition des ondes, dans les limites fixées par le décret de 2002, ne fait pour le moment pencher la balance dans un sens ou dans l'autre.

Commentaires (93)

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Ce ne serait pas le premier a avoir un SSD émettant un petit sifflement aigu lors de son utilisation, son retour n’est pas rare (certains retours sur des Samsung 840 Evo par exemple). Un défaut de son SSD en gros, un peu comme les soucis de coil whine sur certaines CG, absolument insupportable, mais plus facilement explicable avec son étage d’alim.

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87da6058a42e9c0e44b659322 a écrit :



je suis volontaire pour une étude.  




[...]    

je suis à 4-6 km d'une antenne 3g et j'évite les longues conversations en mobile. 



Nb j’entends des sifflements sur les transferts intenses entre mes deux SSD Sandisk 120 Go. Je l’avais imputé à l’alimentation.





Il faut lire les études scientifiques, tu peux causer autant que tu veux avec ton mobile hein. On est au 21ème siècle quand même, on connaît un tout petit peu l’effet des ondes radios centimétriques. Le reste n’est que superstition, un peu comme certains qui pensaient au 19e qu’on allait mourir d’asphyxie en train en roulant au-dessus d’une certaine vitesse.



Les sifflements de l’électronique sont généralement dus à des condensateurs (ou bobines) qui vibrent (et des fréquences de circuit dans le domaine audible).



Probablement la meilleure histoire sur le pipeau qu’est cette électro-sensibilité (on n’a pas plus de moyen avec nos sens de détecter les ondes radios que de détecter la radioactivité) :http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/04/22/1505337_antennes-rel… .


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Quiproquo a écrit :



Non, pas vraiment. La lumière n’est pas en cause dans l’épilepsie. Certains stimuli, notamment lumineux, peuvent déclencher une crise chez un patient épileptique, mais ils n’induisent pas l’épilepsie elle-même.





Je pense qu’il parlait de crise également, pas de la maladie en elle-même.


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Loeff a écrit :



Ce ne serait pas le premier a avoir un SSD émettant un petit sifflement aigu lors de son utilisation, son retour n’est pas rare (certains retours sur des Samsung 840 Evo par exemple). Un défaut de son SSD en gros, un peu comme les soucis de coil whine sur certaines CG, absolument insupportable, mais plus facilement explicable avec son étage d’alim.





Oui enfin j’ai des Crucial C300, M4, MX100, M500, M550, MX200 et des Samsung PM863, SM863, et même une carte Intel DC P3700 HHHL, et je les entends tous lors d’une charge importante. C’est assez pratique, parce qu’un SSD à 100% charge pendant longtemps, c’est pas super normal non plus.



Bref oué, pardon pour le HS.


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À défaut de trouver un scientifique pour faire l’essai, tu peux peut-être t’adresser à des zététiciens, ou faire le test en double aveugle avec un de tes proches voire même seul. Ça semble jouable avec un générateur aléatoire qui active ou non le transfert, et toi qui notes si tu es gêné ou non (puis comparé à l’historique). Faudrait au moins 20 essais.

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Non, ça n’ouvrirait la porte à rien du tout, la démarche scientifique ne fonctionne pas comme ça. Tu ne peux pas conclure d’une exposition aïgue positive qu’il y aurait un effet chronique à trouver.



Et ce ne serait un pavé dans la mare de rien du tout, ce ne serait pas surprenant non plus qu’à force d’augmenter la puissance appliquée pour les tests, on finisse bien par trouver quelque chose, mais c’est encore un autre biais…

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H4rvester a écrit :



Non, ça n’ouvrirait la porte à rien du tout, la démarche scientifique ne fonctionne pas comme ça. Tu ne peux pas conclure d’une exposition aïgue positive qu’il y aurait un effet chronique à trouver.



Et ce ne serait un pavé dans la mare de rien du tout, ce ne serait pas surprenant non plus qu’à force d’augmenter la puissance appliquée pour les tests, on finisse bien par trouver quelque chose, mais c’est encore un autre biais…





Bah si. La position scientifique actuelle est que : “on a rien à part l’échauffement de tissus à des fréquences ou amplitudes élevées”. Si on avait quelque chose à 300V/m et 50Hz, c’est clairement une grosse découverte, même si le champ dans les maisons est probablement 3 ou 5 fois plus faible. Sérieux, renseignez vous. 300V/m c’est vraiment pas grand chose, et c’est un ordre de grandeur sous les valeurs autorisées.



C’est un ordre de grandeur réaliste, qui montrerait un effet inconnu. On pourrait alors se questionner sur l’existence de cet effet dans d’autres plages de fréquence.


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Quoi qu’il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse sur les risques liés à l’exposition des ondes, dans les limites fixées par le décret de 2002, ne fait pour le moment pencher la balance dans un sens ou dans l’autre.





Interphone : négatif (10 ans)

MTHR : négatif (11 ans)

Agence de protection de la santé (UK) : négatif

Un papier parmi d’autres : négatif

Une revue rapide récente : négatif



Pourquoi toutes les études sérieuses sont négatives

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OlivierJ a écrit :



En fait, pas forcément, le néon est peut-être sensible à des champs faibles (faibles comparés à ceux qui pourraient avoir un effet sur l’organisme).





Ouai, mais même si ça fait de l’éclairage gratuit, la nuit, j’aimerais pouvoir éteindre la lumière :) .

(je me suis juste rappelé d’une démonstration d’un tube néon à coté d’une antenne émettrice radio, celui ci s’allumer…)







Loeff a écrit :



Ce ne serait pas le premier a avoir un SSD émettant un petit sifflement aigu lors de son utilisation, son retour n’est pas rare (certains retours sur des Samsung 840 Evo par exemple). Un défaut de son SSD en gros, un peu comme les soucis de coil whine sur certaines CG, absolument insupportable, mais plus facilement explicable avec son étage d’alim.





Les vieux écrans cathodiques aussi, certain, c’était juste horrible.

Sinon, petit, je me rappelé que j’entendais aussi un grésillement à coté d’une lignes à très haute tension (pas le petit truc en ville) ou un claquement régulier (environ 1seconde) à coté d’une clôture électrique (pour les vaches)


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tazvld a écrit :



Les vieux écrans cathodiques aussi, certain, c’était juste horrible.

Sinon, petit, je me rappelé que j’entendais aussi un grésillement à coté d’une lignes à très haute tension (pas le petit truc en ville) ou un claquement régulier (environ 1seconde) à coté d’une clôture électrique (pour les vaches)





À part l’effet corona que tu sembles écarter, c’est bizarre, surtout pour la clôture électrique, c’est du continu basse tension.


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TZDZ a écrit :



À part l’effet corona que tu sembles écarter, c’est bizarre, surtout pour la clôture électrique, c’est du continu basse tension.





Je n’exclus pas vraiment d’option, ça peut être débilement le vent qui sifflait entre les fils ou la structure des pilonnes de la ligne haute tension ou, pour la clôture, le “ruban” qui se mets en raisonnance à cause du vent aussi. J’étais gamin à l’époque.



Mais pour les écran à tube cathodique, ça siffle, c’est une certitude. Certain plus que d’autre.


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tazvld a écrit :



Ouai, mais même si ça fait de l’éclairage gratuit, la nuit, j’aimerais pouvoir éteindre la lumière :) .

(je me suis juste rappelé d’une démonstration d’un tube néon à coté d’une antenne émettrice radio, celui ci s’allumer…)





Les vieux écrans cathodiques aussi, certain, c’était juste horrible.

Sinon, petit, je me rappelé que j’entendais aussi un grésillement à coté d’une lignes à très haute tension (pas le petit truc en ville) ou un claquement régulier (environ 1seconde) à coté d’une clôture électrique (pour les vaches)





Alors :




  1. à côté d’une antenne émettrice, ça se conçoit aisément. Mais comme on ne dort pas à côté d’une antenne émettrice, ni ne stationne… Et tout dépend de sa puissance.

  2. les vieux écrans cathodiques, je les entendais très bien aussi, c’est du 15 kHz, la fréquence de balayage horizontale.

  3. le claquement régulier, c’est le bruit du relais, c’est parce que la (moyenne-haute) tension est délivrée par impulsion environ chaque seconde, la tension n’est pas continue, en tous cas sur les clôtures électriques de mon adolescence dans le Jura. Il suffit d’être à côté de la batterie émettrice pour l’entendre (mais pas à 100 m où normalement tu n’entends plus rien).







    TZDZ a écrit :



    À part l’effet corona que tu sembles écarter, c’est bizarre, surtout pour la clôture électrique, c’est du continu basse tension.





    Je ne crois pas, ce sont des impulsions régulières (toutes les secondes ou 2 secondes environ) d’une tension de plus de 1000 V, mais de faible intensité (pas dangereux pour l’homme ni pour les vaches).


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je ne sais pas si ça compte comme effet négatif, mais dans la belle famille de ma soeur, son neveu est mort d’un cancer du cerveau vers vingt ans après avoir passé 10 ans avec un smartphone sous l’oreiller la nuit.

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Je vais répondre au Troll…

Les électrosensibles n’existent pas : Il n’y a jamais eu un seul cas avéré de part le monde.

Il y a effectivement des gens qui sont malades (symptômes variés) et qui prétendent que c’est du aux ondes , mais si leur souffrance est réelle, les ondes n’y sont pour rien, la cause de leur trouble étant ailleurs. (Psychosomatique ou autre cause externe).

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87da6058a42e9c0e44b659322 a écrit :



je ne sais pas si ça compte comme effet négatif, mais dans la belle famille de ma soeur, son neveu est mort d’un cancer du cerveau vers vingt ans après avoir passé 10 ans avec un smartphone sous l’oreiller la nuit.



… Et vingt an à dormir la tête sur un oreiller ! Saloperie d’oreiller, ce tueur silencieux !


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tazvld a écrit :



un claquement régulier (environ 1seconde) à coté d’une clôture électrique (pour les vaches)





C’est normal (ou presque)





TZDZ a écrit :



c’est bizarre, surtout pour la clôture électrique, c’est du continu basse tension.





C’est faux.





OlivierJ a écrit :





  1. le claquement régulier, c’est le bruit du relais, c’est parce que la (moyenne-haute) tension est délivrée par impulsion environ chaque seconde, la tension n’est pas continue, en tous cas sur les clôtures électriques de mon adolescence dans le Jura. Il suffit d’être à côté de la batterie émettrice pour l’entendre (mais pas à 100 m où normalement tu n’entends plus rien).

    Je ne crois pas, ce sont des impulsions régulières (toutes les secondes ou 2 secondes environ) d’une tension de plus de 1000 V, mais de faible intensité (pas dangereux pour l’homme ni pour les vaches).





    C’est vrai mais incomplet.





    Dans le cas idéal, un clôture électrique c’est un condensateur chargé à quelques milliers de volts (6k et 10k sont les classiques), entre le sol et les fils. Quand une bête (ou un touriste) touche le fil, ça ferme le circuit et le condensateur se vide en quelques ms. Il est ensuite déconnecté de la clôture par le système, rechargé à partir du secteur (ou de la pile) (prends ~1s), puis reconnecté à la clôture, et retour à la case départ. C’est ce qui fait que si vous mettez la main sur une clôture parfaitement entretenue, vous prenez la décharge instantanément, puis vous devez attendre ~une seconde pour en prendre une deuxième.

    En pratique, les clôtures ont toutes des fuites, le plus souvent des herbes mal coupées qui frôlent les fils. La clôture se décharge alors dans les herbes, et comme le contact est mauvais, ça peut faire des étincelles.



    Qu’est-ce qui fait du bruit? le condensateur qui se recharge (bruit cyclique mais on l’entend seulement à quelques mètres du boitier), et les étincelles (claquement sec une fois par cycle qui selon la qualité de la clôture, se produisent à plus ou moins d’endroit de la clôture, et s’entendent de plus ou moins loin).

    Le bruit classiquement associé aux clôtures, c’est le bruit des étincelles qui crament les brins d’herbe.



    Dans mon expérience, ce qui fait le plus de bruit, c’est une clôture très bien entretenu, mais qui du fait d’un défaut de conception, à un fil qui passe un peu trop près d’un piquet métallique. Un éclair unique par lequel passe toute la puissance de la clôture, de l’ordre du cm de long. On peut l’entendre (et le voir de nuit) à plusieurs centaines de mètres.


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Je n’aime pas le ton employé.

 Chapeau en aluminium ou pas ?

Quoi qu’il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse sur les risques liés à l’exposition des ondes,



Ceci est blessant pour les électrosensibles.



Même si les robins des toits en rajoutent <img data-src=" />

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psn00ps a écrit :



Je n’aime pas le ton employé.

 Chapeau en aluminium ou pas ?

Quoi qu’il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse sur les risques liés à l’exposition des ondes,



Ceci est blessant pour les électrosensibles.



Même si les robins des toits en rajoutent <img data-src=" />







SI tu connais des gens qui sont réellement ES, alors va les harceler jusqu’à ce qu’ils se fassent étudier pour prouver la véracité de leur cas. Tant que ces soit disant malades resteront cachés dans leur coin, ils ne passeront que pour des affabulateurs.


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il y a pas mal de temps j’avais une chef de projet qui me maintenait que ce petit machine la protégait contre les ondes elle ET son interlocuteur !







J’ai préféré ne pas relever pour protéger mon emploi <img data-src=" />

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Genre, tu mets l’électrosensible dans une grotte à côté d’une borne wifi dissimulée derrière un caillou, et tu regardes s’il bronche ? <img data-src=" />

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Il y a eu pas mal de cas où en démonstration, un appareil émettant des ondes était activé sans prévenir la personne ES. Je te laisse deviner la suite…



Par contre, il y a eu déjà des situations avérés avec les lignes haute-tension d’ErDF.

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Le détail qui me fait tiquer dans le lot est la Pologne.

Elle a un seuil max fixé à 6v/m basé sur une ancienne règlementation de l’URSS.



Vu le passif de l’URSS en matière scientifique, je suppose que cette limite n’a pas été fixée par hasard et que si elle est 5 fois inférieure aux limites européennes, c’est qu’il y a bien une raison que des études russes ont du relever.

Je serais curieux d’en connaitre plus sur ces raisons.



Idem pour la Lituanie (même si leurs études sont moins réputées).



&nbsp;

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OlivierJ a écrit :



Merci pour ce compte-rendu. Je trouve qu’il y a une contradiction entre cette partie :






  et :      








  Pour la plupart des scientifiques (du fait des études menées), le débat est clos. Les effets physiques des rayonnements non ionisants est assez claire (échauffement selon puissance), et ça fait plus de 15 ans qu'on étudie les effets potentiels des ondes de cette gamme de fréquence.        

Et hors Que Choisir, j'ai aussi lu des critiques sévères des associations qui sont contre les ondes, du fait de leur compétence souvent très faible.






S'il y a bien un rayonnement dont on connaît la nocivité avérée, ce sont les UV émis par le soleil et les effets sur la peau (pouvant aller jusqu'au cancer), sans parler bien entendu des ondes de plus grande énergie comme les rayons X et gammas.







Petite précision:

Les rayons X et gammas sont ionisants (ce qui peut être lié mais est un peu différent de la simple différence d’énergie); on parle aussi de rayonnements et pas d’ondes, c’est un peu différent.



Mais je suis d’accord sur le fond!


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[…] Volt par mètre qui permet de mesurer la « force électrique » d’un champ électrique […]





Pour être exact le V/m est l’unité du champ électrique fr.wikipedia.org Wikipedia la force de Coulomb donne la force exercée par des charges électriques (son unité est donc le Joule).



Voila, juste pour préciser <img data-src=" />

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sephirostoy a écrit :



Genre, tu mets l’électrosensible dans une grotte à côté d’une borne wifi dissimulée derrière un caillou, et tu regardes s’il bronche ? <img data-src=" />





Bah non, un test en double aveugle. Mais intelligent, c’est-à-dire établi avec le patient (méthode zététique) et non pas imposé. À ma connaissance, l’écrasante majorité des tests publiés cherche à prouver que les prétendus EHS ne peuvent pas détecter la présence d’ondes, alors que le seul test publié qui cherche à corréler douleurs après une exposition prolongée, puis repos, a des résultats plutôt positifs, même si la méthodo est un peu critiquée (mais selon moi pas de façon à remettre en question l’étude, mais étude à confirmer) :

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21793784

Malheureusement, cette étude reste seule, j’aimerais la vouloir infirmée ou confirmée par une autre étude avec un protocole similaire.

Pour faire une analogie, c’est comme vouloir prouver l’innocuité d’une matière toxique ou rayonnement ionisant en cherchant à démontrer que les patients n’arrivent pas à les percevoir consciemment.


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Il existe des gens photosensibles, doit-on interdire l’utilisation de la lumière? Il existe des hypersensibles aux sons, doit-on pour autant interdire tout son?



Même si ya des gens ES, c’est loin d’être la norme et c’est donc à eux de se protéger.

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Perso après avoir lu (en entier) le dossier de Canard PC j’ai activé le Wi-Fi chez moi <img data-src=" />

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Enyths a écrit :



Il y a eu pas mal de cas où en démonstration, un appareil émettant des ondes était activé sans prévenir la personne ES. Je te laisse deviner la suite…





Ils ce sont connecté à Internet et ont du expliquer le contenu de leur historique de navigation ?


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En fait onde et rayonnement c’est la même chose, ça dépend juste du contexte. Par exemple en physique on utilise souvent rayonnement pour parler de l’effet d’une onde sur un milieu.

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tu as encore ses coordonnées ? j’ai un lot de pierres anti-vélociraptor (100% efficace : j’en ai pas croisé un seul depuis que je les ai) à refourguer <img data-src=" />

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eliumnick a écrit :



SI tu connais des gens qui sont réellement ES, alors va les harceler jusqu’à ce qu’ils se fassent étudier pour prouver la véracité de leur cas. Tant que ces soit disant malades resteront cachés dans leur coin, ils ne passeront que pour des affabulateurs.





J’en fait un petit peu partie, dans le domaine du supportable, mais toutes les zones proches haute tension, je les évite car ça me provoque un mal de crâne atroce… Et des connards ont fait le test avec moi qui dormait dans la voiture, le mal de crâne m’a réveillé.



Après, vu que de toutes façons, avec mon ouïe d’adolescent malgré mes 30 ans bien révolus, j’entends mon SSD travailler, donc bon… je ne suis pas à un mal de crâne près ^^



[3617 mylife off]



Personnellement, je suis pour le déploiement des pico-antennes en ville, avec un voltage maximum à 0,6V. Je trouve que c’est un excellent compromis.


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Les électrosensibles, si c’est avéré, je considère ça comme une allergie.



Je suis allergique aux pollens, surtout en ville, c’est moi le cas particulier, on peut faire des adaptations mineures (varier les essences d’arbre et de fleurs lors de nouvelles plantations par exemple), mais je ne vais pas demander à ce que l’on arrache tout pour moi.

Le reste des gens y est parfaitement insensible.



C’est bien de limiter la puissance, mais on ne va pas revenir à l’age de pierre parce que des gens sont allergiques.

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<img data-src=" />

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Ah, intéressant, je ne savais pas, merci.

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ArchangeBlandin a écrit :



Les électrosensibles, si c’est avéré, je considère ça comme une allergie.



Je suis allergique aux pollens, surtout en ville, c’est moi le cas particulier, on peut faire des adaptations mineures (varier les essences d’arbre et de fleurs lors de nouvelles plantations par exemple), mais je ne vais pas demander à ce que l’on arrache tout pour moi.

Le reste des gens y est parfaitement insensible.



Pour les téléphones, il y a une couverture de 99-100% de la population.&nbsp; (chiffres ARCEP)





ArchangeBlandin a écrit :



C’est bien de limiter la puissance, mais on ne va pas revenir à l’age de pierre parce que des gens sont allergiques.



Ce n’est pas ce qui est demandé par les électrosensibles.


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Si tu avais dit que le sous titre était trollesque, pourquoi pas.

C’était un simple avis, et je respecte le tien.

La prochaine fois que tu auras un coup de soleil, rappelle toi que c’est dû à une onde.

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Petit complément d’info:

Sur des modèles récents d’alimentations pour clôtures électriques, la tension pic et l’énergie délivrée sont monitorés: 7,5 kV et 1,5 J. La tension doit être assez élevé pour traverser la peau des vaches et l’énergie suffisamment faible pour ne pas provoquer de problèmes, même chez les enfants.

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psn00ps a écrit :





La prochaine fois que tu auras un coup de soleil, rappelle toi que c’est dû à une onde.





Oui une onde dont la fréquence très élevée la classe dans les rayonnement ionisants. Ce n’est pas le cas des ondes dont il est question quand on parle d’électro-sensibilité.


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Le bruit des alimentations est lié à certains modes de fonctionnement des régulateurs à découpage : quand la tension de sortie reste trop haute malgré des impulsions fines, le régulateur saute des cycles complets de découpe. On obtient, dans les condensateurs et composants magnétiques, des dents de scie à des fréquences bien plus basse que la fréquence de découpage normale, dans une gamme audible. C’est le fameux “bruit d’eau” qui peut être normal avec une vraie sous-charge ou un régulateur qui ne fonctionne que dans ce mode, ou indiquer une fin prochaine quand il est lié à un courant exessif.

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87da6058a42e9c0e44b659322 a écrit :



je ne sais pas si ça compte comme effet négatif, mais dans la belle famille de ma soeur, son neveu est mort d’un cancer du cerveau vers vingt ans après avoir passé 10 ans avec un smartphone sous l’oreiller la nuit.





C’est bien triste pour lui, mais ça n’a rien à voir avec le smartphone.


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Merci pour les explications plus détaillées, je n’avais pas pensé au fonctionnement façon condensateur.

De mémoire, j’avais testé avec un long brin d’herbe (ou paille séchée) tenue en main et posée sur le fil de clôture, et je me prenais une petite décharge (pas méchante) toutes les secondes ou 2.

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ArchangeBlandin a écrit :



Les électrosensibles, si c’est avéré, je considère ça comme une allergie.



Je suis allergique aux pollens, surtout en ville, c’est moi le cas particulier





La différence c’est qu’on sait très bien expliquer l’allergie au pollen et qu’on dispose de palliatifs (mon père l’a très longtemps été et se soignait plus ou moins, et moi j’ai été un peu allergique pendant quelques années mais étonnamment c’est passé). Alors que vu nos connaissances en physique il n’y aucune raison d’être “électro-sensible” (je parle des ondes mobiles et WiFi au moins).







psn00ps a écrit :



Si tu avais dit que le sous titre était trollesque, pourquoi pas.

C’était un simple avis, et je respecte le tien.

La prochaine fois que tu auras un coup de soleil, rappelle toi que c’est dû à une onde.





Ben oui, les ondes en question sont les UV, et on connaît leur mode d’action. Rien à voir avec le cas des ondes des mobiles ou du WiFi.


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wanou a écrit :



Petit complément d’info:

Sur des modèles récents d’alimentations pour clôtures électriques, la tension pic et l’énergie délivrée sont monitorés: 7,5 kV et 1,5 J. La tension doit être assez élevé pour traverser la peau des vaches et l’énergie suffisamment faible pour ne pas provoquer de problèmes, même chez les enfants.





Merci pour tes diverses précisions (et les 2 réponses ultérieures).


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psn00ps a écrit :



Si tu avais dit que le sous titre était trollesque, pourquoi pas.

C’était un simple avis, et je respecte le tien.

La prochaine fois que tu auras un coup de soleil, rappelle toi que c’est dû à une onde.



Je respecte tout autant ton avis, à la mesure de la connerie que tu viens de balancer.

Lis ça (déjà posté:) documentaire/synthèse canard PC sur les ondes, réalise à quelle point la connerie que tu viens de raconter est énorme. Reviens-nous voir quand tu auras finis.



PS: La longueur d’onde de la lumière visible est de 380 nm (violet) à 780 nm (rouge), soit entre 384 TeraHertz (rouge) et 789 THz (violet). Seul les ultra violets (au dessus de 789 THz) sont cancérigènes.

Le GSM c’est 900 et 1800 MHz, l’UMTS entre 800 et 2100 MHz, et la LTE entre 700 et 2600 MHz.



PS2: Le biais logique fallacieux qui consiste à mettre en avant un argument en faisant valoir les émotions (pensez aux électrosensibles =&gt; appel à l’émotion): Il s’agit d’une figure rhétorique assez courante. Dans le cas des électrosensibles, tu confonds aussi la cause et la conséquence (Je soupçonne les ondes de pouvoir rendre les gens malades, des gens sont malades, c’est forcément à cause des ondes).


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Zerdligham a écrit :



C’est normal (ou presque)



C’est faux.



C’est vrai mais incomplet.





Dans le cas idéal, un clôture électrique c’est un condensateur chargé à quelques milliers de volts (6k et 10k sont les classiques), entre le sol et les fils. [….]









wanou a écrit :



[…]La tension doit être assez élevé pour traverser la peau des vaches et l’énergie suffisamment faible pour ne pas provoquer de problèmes, même chez les enfants.





Merci pour vos réponse. Ce n’était donc pas forcément un faux souvenir d’un gamin de 5ans, j’endentais donc bien un petit claquement léger.







kwak-kwak a écrit :



… Et vingt an à dormir la tête sur un oreiller ! Saloperie d’oreiller, ce tueur silencieux !





Tout le monde sait que les traversins sont bien moins dangereux et que le top du top, c’est le petit ballot de paille.


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Pfff, c’est jouer sur les mots… J’ai vu des gens littéralement vomir suite a l’exposition de certaines ondes lumineuses…

Plusieurs études ont été faites sur le sujet si ça t’intéresse…&nbsp;

https://goo.gl/4iUQ4J

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Merci <img data-src=" />.

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Je sais ce qu’est une onde, merci. Je suis à la R&D chez un vendeur pro Wifi/Fibre/3G/4G.

Regarde le graphique de la page 3 avant de dire “ce n’est pas la même chose” à grands coups de PS.

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Donc non, tu ne sais pas ce qu’est une onde : Lit le texte autour du graphique que tu cites pour comprendre !

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Les gens qui ont peur des antennes de téléphonie mobile devrait plutôt s’inquiéter de l’antenne de leur téléphone.

J’imagine que la puissance du champ électrique d’une antenne doit diminue au carré de la distance. On a donc pas grand chose à craindre dès qu’on s’éloigne de quelques mètres.

En revanche il faudrait plus d’études concernant la nocivité d’un téléphone qui reste longtemps collé au cerveau.

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&nbsp;Ça a déjà été fait il y a des années. C’est tout l’objet des études… Même si ton téléphone émet à 2 W (cas rare où tu es très loin d’une antenne et où le téléphone en est capable), c’est pas ça qui va beaucoup chauffer ton cerveau, qui n’absorberait qu’une partie du rayonnement de toutes façons.

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“pour les bandes de fréquences de 3 KHz à 1 MHz, il ne faut pas dépasser 87 V/m (Volt par mètre qui permet de mesurer la « force électrique&nbsp;»&nbsp;d’un&nbsp;champ

électrique). Elle descend à 28 V/m entre 10 et 400 MHz,&nbsp;tandis qu’elle remonte progressivement jusqu’à 61 V/m à 2 GHz et au-delà”



Pourquoi cette baisse dans cette bande de fréquence ?

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Pour certaines associations, c’est un peu l’histoire de la grenouille dans la casserole d’eau froide qu’on met à chauffer&nbsp; …



Cependant, personnellement je pense qu’on en n’est pas encore à cuire les populations au micro-ondes,. Si les (futurs) faits reprochés à ces dernières étaient avérés, il ne devrait pas y avoir de catastrophe sanitaire au regard de la faiblesse des signaux mesurés par l’ANFR.

<img data-src=" />

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contre-maitre a écrit :



“pour les bandes de fréquences de 3 KHz à 1 MHz, il ne faut pas dépasser 87 V/m (Volt par mètre qui permet de mesurer la « force électrique&nbsp;»&nbsp;d’un&nbsp;champ

électrique). Elle descend à 28 V/m entre 10 et 400 MHz,&nbsp;tandis qu’elle remonte progressivement jusqu’à 61 V/m à 2 GHz et au-delà”



Pourquoi cette baisse dans cette bande de fréquence ?





Parce qu’on y émet moins ou moins puissamment ?


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contre-maitre a écrit :



“pour les bandes de fréquences de 3 KHz à 1 MHz, il ne faut pas dépasser 87 V/m (Volt par mètre qui permet de mesurer la « force électrique&nbsp;»&nbsp;d’un&nbsp;champ

électrique). Elle descend à 28 V/m entre 10 et 400 MHz,&nbsp;tandis qu’elle remonte progressivement jusqu’à 61 V/m à 2 GHz et au-delà”



Pourquoi cette baisse dans cette bande de fréquence ?





Effectivement, tu as raison de signaler cette “bizarrerie” car la bande des fréquences des 2,4 ghz est habituellement (et légalement) réservée aux radiocommandes d’aéromodélisme, donc à des émetteurs très peu puissants à priori &nbsp; … quelques dizaines de milliwatts tout au plus.

<img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;


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Au cours du XXe Siècle, on a bien fait progressé les normes électriques pour :




  • empêcher le branchement d’appareils inadaptés au courant du secteur (les prises 110V et 220V en France ce n’est pas si vieux)

  • permettre à des appareils électroniques de ne pas provoquer d’interférences entre eux.



    Les normes, le progrès : en théorie, ça sert à mettre en place des outils, des infrastructures capables d’apporter plus d’avantages avec moins d’inconvénients.

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Les études auxquelles tu penses sont toujours financées par le lobby des téléphones mobiles ? J’avais vu un reportage là dessus il y a quelques années, qui montrait ce lien avec cette industrie et aussi que les scientifiques qui commencaient à voir un risque se voyaient couper leurs crédits comme par magie. Dans ce même reportage ils avaient démontré avec des oeufs les effets d’un téléphone en communication, peu d’oeufs ayant éclos sous les ondes.

Bref, je suis plutôt de ton avis dans l’ensemble, mais un peu plus sceptique et ouvert à l’idée de risques encore non connus.

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Invoquer les “lobbies”, ça marche un instant, mais pas sur le long terme. Si les chercheurs de bonne foi se faisaient menacer, ça finirait pas se savoir. Il y a tellement de domaines où exercent des boîtes puissantes et ça n’empêche pas des études aux conséquences négatives pour lesdites sociétés de sortir.



Pour les oeufs, c’est vieux cette histoire, c’est le genre d’expérience mal conduite, ou bien fallacieuse, en utilisant des conditions jamais rencontrées en pratique.

Toutes les expériences sérieuses du genre n’ont jamais pu mettre en évidence d’effet nocif sur nos organismes.

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lothoaheur a écrit :



Pour être exact le V/m est l’unité du champ électrique fr.wikipedia.org Wikipedia la force de Coulomb donne la force exercée par des charges électriques (son unité est donc le Joule).



Voila, juste pour préciser <img data-src=" />





Presque ! ;-)


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Merci pour ce compte-rendu. Je trouve qu’il y a une contradiction entre cette partie :





Dans l’absolu, le débat est encore loin d’être terminé avec, d’un côté ceux qui estiment que toutes les précautions sont prises et de l’autre sont pour qui les ondes sont nocives pour la santé et qui pensent&nbsp;que l’on se dirige vers une catastrophe sanitaire.




 et :     







« la communauté scientifique considère que les seuls effets sanitaires avérés des radiofréquences sont des effets thermiques à court terme (échauffement des tissus). Il n’y a pas de preuves scientifiques convaincantes à ce jour permettant de conclure à l’existence d’effets sanitaires à long terme, comme celui du cancer par exemple […]




 Pour la plupart des scientifiques (du fait des études menées), le débat est clos. Les effets physiques des rayonnements non ionisants est assez claire (échauffement selon puissance), et ça fait plus de 15 ans qu'on étudie les effets potentiels des ondes de cette gamme de fréquence.       

Et hors Que Choisir, j'ai aussi lu des critiques sévères des associations qui sont contre les ondes, du fait de leur compétence souvent très faible.





S’il y a bien un rayonnement dont on connaît la nocivité avérée, ce sont les UV émis par le soleil et les effets sur la peau (pouvant aller jusqu’au cancer), sans parler bien entendu des ondes de plus grande énergie comme les rayons X et gammas.

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Désolé mais c’est essentiellement toi qui lit du binaire. Ce qui ressort de la discussion c’est : on a testé, on a pas prouvé. Pas de réfutation des dangers mais une recommandation positive quant à l’utilisation de ces technologies.

Le seul vrai débat, c’est sur le principe de précaution.



D’ailleurs, je préfère pour la pensée scientifique : un mauvais scientifique tente de prouver que ce qu’il dit est vrai, un bon scientifique tente de prouver que ce qu’il dit est faux.

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Enyths a écrit :



Ce qui ressort de la discussion c’est : on a testé, on a pas prouvé.





En fait, ce qui me déçoit, même en prenant en compte les biais de publication, c’est que :




  1. il y a plusieurs articles qui montrent qu’il n’y a pas d’effet, mais leur protocole ne prend jamais en compte l’avis du patient. Par exemple, on essaie de faire détecter à un patient la présence ou l’absence d’un champ, ce qui est certes simple expérimentalement, mais dont la conclusion est qu’ils n’arrivent pas à détecter les champs. Et effectivement, ils n’y arrivent pas.

  2. le seul article que je connais et dont le protocole prend en compte les suggestions des sujets, je l’ai cité, il est positif. À vrai dire, la première fois que je l’ai lu, je m’attendais, incrédule, à un article de basse qualité avec de grosses lacunes, mais je n’ai rien trouvé de spécialement critiquable, hormis les réserves évoquées ci-dessus.

  3. cet article est désespérément seul : pourquoi aucune réaction, aucune reproduction même négative (OK, le biais de publication, mais il y a d’autres articles sans résultats et, le biais est atténué par le résultat positif en question), du coup on ne peut pas vraiment écarter l’erreur expérimentale ou la fraude…


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TZDZ a écrit :



Quant à la fréquence du micro-ondes, elle est spécialement conçue pour être à l’anti-résonance de la molécule d’eau, donc il est évident que le rat cuise.





Non la fréquence choisi pour le micro onde n’a rien à voir avec la fréquence de résonance de l’eau qui est largement plus élevé.



C’est juste le meilleur compromis entre transmission d’énergie et pénétration de l’onde dans l’aliment pour cuir également l’intérieur et pas uniquement l’extérieur.


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patos a écrit :



Après, vu que de toutes façons, avec mon ouïe d’adolescent malgré mes 30 ans bien révolus, j’entends mon SSD travailler, donc bon… je ne suis pas à un mal de crâne près ^^





Cette phrase me choque un peu, un SSD n’a pas de pièce mécanique.

Donc à moins d’un defaut je ne vois pas (et encore il me semble qu’il n’y a pas d’étage d’alimentation dans un SSD).



Bref désolé pour le HS.


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MuadJC a écrit :



Encore ce débat stérile…

Ceux qui veulent dire ça existe, et ceux qui veulent dire ça n’existe pas.

Si vous voulez penser en scientifiques, dites: on en sait rien!



Argument de l’extrême. si tu subits une accélération de 50G tu meures, donc accélérer est dangereux?



Encore une fois, tout le monde ici aime bien trop le binaire.







Justement je répondais au son argument que si on ressent quelque chose dans un cas extrême, alors c’est que ça existe par l’absurdité de mettre des conditions encore plus extrême.

Ce n’est pas binaire du tout de dire que l’expérience doit être mener aussi dans des conditions un minimum normal.

Sinon, d’un point de vue scientifique, en effet la réponse correcte est “on en sais rien”, c’est même la réponse à toutes les questions. N’importe quel théorie qui est non réfuté est plausible. Après, il faut quand même faire appelle à un minimum de bon sens (ou de rasoir) et considérer les théières plus comme des fabulations qu’une réalité à prendre en compte.



Pour l’instant tout porte plus à croire que l’électrosensibilité est en faite un effet nocebo chez certaines personnes le tout porté par un fond de peur “technologique” (j’ai bien aimé le coup des téléphone analogique de robin des toits dans l’article de canardPC). Je me rappelais encore d’une époque où l’on parler plus de la stérilité masculine (on en entend moins parler de ça).



Après, je puis accepter que dès lors qu’un tube néons s’allume tout seul, les ondes électromagnétiques sont peut être un peu trop élevé.


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Oui, anti-résonance n’a pas vraiment de sens. Mais bon c’est une fréquence caractéristique d’un système du second ordre, ça ressemble un peu à une résonance, d’où mon abus de langage (je voulais dire déphasage maximal).

Les calculs, pour les gens intéressés :

http://www.garmanage.com/atelier/index.cgi?path=public&B&Teachin…

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MuadJC a écrit :



Encore ce débat stérile…

Ceux qui veulent dire ça existe, et ceux qui veulent dire ça n’existe pas.

Si vous voulez penser en scientifiques, dites: on en sait rien!





Heu, bien sûr qu’on sait, les scientifiques qui ont étudié la question ont tous vu qu’on ne pouvait pas montrer d’effet délétères des ondes mobiles ou WiFi (ce qui est assez normal vu les fréquences employées et les niveaux d’énergie qui ne permettent pas non plus d’effet thermique notable, à supposer qu’un effet thermique très léger puisse être nocif).

&nbsp;



NarOneR a écrit :



Cette phrase me choque un peu, un SSD n’a pas de pièce mécanique.

Donc à moins d’un defaut je ne vois pas (et encore il me semble qu’il n’y a pas d’étage d’alimentation dans un SSD).



Bref désolé pour le HS.





Oui ça m’a étonné aussi cette histoire de SSD qui fait du bruit. Il pourrait s’agir d’un condensateur du SSD qui “oscille” à une vitesse audible, ou bien d’un effet sur l’alimentation de l’ordinateur lui-même, ou plus généralement d’un circuit (sur ou hors SSD) qui serait plus sollicité lors des accès.


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tazvld a écrit :



Justement je répondais au son argument que si on ressent quelque chose dans un cas extrême, alors c’est que ça existe par l’absurdité de mettre des conditions encore plus extrême.





&nbsp;300 V/m, un cas extrême. <img data-src=" />


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Dans la mesure où la législation impose un maximal à 28 V/m, on peut considérer 300 V/m comme un cas extrême.

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Pour le SSD, des personnes ont pu constater sur certains modèles des sifflements aigus très faibles. Sur les modèles que j’ai chez moi (Transcend, OCZ et Crucial), je n’ai jamais constaté le phénomène.

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Soltek a écrit :



Perso après avoir lu (en entier) le dossier de Canard PC j’ai activé le Wi-Fi chez moi <img data-src=" />



Merci Soltek je cherchais justement a retrouver ce dossier très instructif de Canard PC Hardware <img data-src=" />.&nbsp;

&nbsp;


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Enyths a écrit :



Dans la mesure où la législation impose un maximal à 28 V/m, on peut considérer 300 V/m comme un cas extrême.





J’ai déjà dit qu’à 50Hz, c’est 5000V/m (le cas de l’étude). Sinon tu serais mal barré pour passer sous une ligne haute tension (même à la maison, c’est supérieur mais du même ordre de grandeur que l’exposition).&nbsp; Par contre, ça ne permet pas de conclure aux fréquences en question dans l’article, je suis d’accord.

http://www.ineris.fr/ondes-info/content/valeurs_limites_exposition


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tazvld a écrit :



Après, je puis accepter que dès lors qu’un tube néons s’allume tout seul, les ondes électromagnétiques sont peut être un peu trop élevé.





En fait, pas forcément, le néon est peut-être sensible à des champs faibles (faibles comparés à ceux qui pourraient avoir un effet sur l’organisme).







Enyths a écrit :



Dans la mesure où la législation impose un maximal à 28 V/m, on peut considérer 300 V/m comme un cas extrême.





Étant donné que la législation prend une marge énorme (50 fois si j’ai bonne mémoire), ce n’est pas parce qu’une valeur dépasse même de 10 fois que ça va poser un problème. Et même dépasser la valeur originale (celle 50 fois plus grande), ça ne dit pas que ça entraîne automatiquement des conséquences, il faut la durée aussi. C’est le même principe avec les radiographies (rayons X), tu peux en faire un certain nombre par an, pas de souci. C’est si tu en faisais plusieurs par jour que ce serait embêtant à la longue (cf les tous premiers radiologues ou bien Marie Curie avec le radium).


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je suis volontaire pour une étude.&nbsp;&nbsp;



j’ai constaté que c’était désagréable pour moi d’avoir un appareil dans la main par exemple &nbsp;en cas de flux de données intense. Par exempledimanche faire la mise à jour d’un jeu sur la tablette de ma copine, 850 Mo en wifi, je l’ai vite posé sur la table basse. pareil pour une mise à jour de blackberry par 3G en campagne. Ce n’est pas scientifique juste un ressenti. &nbsp;

Je vois bien un test ou on me tend une série de fois une tablette dans une pochette néoprène, je le tiens une minute, et je dois dire si la tablette est allumé ou éteinte, en flux wifi intense ou pas.&nbsp;&nbsp;Quand vous voulez sur Rennes ou pas loin.

je suis à 4-6 km d’une antenne 3g et j’évite les longues conversations en mobile.&nbsp;

Nb j’entends des sifflements sur les transferts intenses entre mes deux SSD Sandisk 120 Go. Je l’avais imputé à l’alimentation.

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NarOneR a écrit :



Cette phrase me choque un peu, un SSD n’a pas de pièce mécanique.





Il y a des tas de matériel électronique qui émettent des sifflements que certaines personnes (dont moi) entendent. C’est particulièrement vrai pour les transfos bas-de-gamme, mais pas que.

Personnellement, je n’ai jamais entendu mon SSD, mais au quotidien, je m’énerve sur mon téléphone fixe, qui quand il un appel en absence allume un voyant, ce qui le fait siffler.


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Non, pas vraiment. La lumière n’est pas en cause dans l’épilepsie. Certains stimuli, notamment lumineux, peuvent déclencher une crise chez un patient épileptique, mais ils n’induisent pas l’épilepsie elle-même.

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lothoaheur a écrit :



En fait onde et rayonnement c’est la même chose, ça dépend juste du contexte. Par exemple en physique on utilise souvent rayonnement pour parler de l’effet d’une onde sur un milieu.





on est plus sur de la sémantique que sur du fond, mais rayonnement et onde ce n’est pas exactement la même chose non.&nbsp;

Voir cet article de wikipedia qui n’est pas mal foutu:

fr.wikipedia.org Wikipedia


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Le ton est moqueur. On ne les prend pas au sérieux. On tourne ces gens au ridicule.

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js2082 a écrit :



Le détail qui me fait tiquer dans le lot est la Pologne.

Elle a un seuil max fixé à 6v/m basé sur une ancienne règlementation de l’URSS.



Vu le passif de l’URSS en matière scientifique, je suppose que cette limite n’a pas été fixée par hasard et que si elle est 5 fois inférieure aux limites européennes, c’est qu’il y a bien une raison que des études russes ont du relever.

Je serais curieux d’en connaitre plus sur ces raisons.



Idem pour la Lituanie (même si leurs études sont moins réputées).





Raisons qui risquent plus être à chercher du coté de la “sécurité nationale” qui de la sécurité des populations, je le crains fort.







TZDZ a écrit :



Bah non, un test en double aveugle. Mais intelligent, c’est-à-dire établi avec le patient (méthode zététique) et non pas imposé. À ma connaissance, l’écrasante majorité des tests publiés cherche à prouver que les prétendus EHS ne peuvent pas détecter la présence d’ondes, alors que le seul test publié qui cherche à corréler douleurs après une exposition prolongée, puis repos, a des résultats plutôt positifs, même si la méthodo est un peu critiquée (mais selon moi pas de façon à remettre en question l’étude, mais étude à confirmer) :

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21793784

Malheureusement, cette étude reste seule, j’aimerais la vouloir infirmée ou confirmée par une autre étude avec un protocole similaire.

Pour faire une analogie, c’est comme vouloir prouver l’innocuité d’une matière toxique ou rayonnement ionisant en cherchant à démontrer que les patients n’arrivent pas à les percevoir consciemment.





Je cite l’abstract :

“ 60-Hz electric field of 300 V/m (comparable with typical environmental-strength EMFs)”



Hors, dans la news ici on parle de 87V/m max. Je te prouve aussi que l’eau c’est mortelle, en effet, tu ne vis pas bien longtemps si tu bois 6l d’eau par jour. Malheureusement je n’ai pas accès à l’article, le protocole n’est pas bien expliqué et la preuve statistique non plus.



Tu te rends bien compte que le mec qui arrivera à prouver de manière évidente l’électrosensibilité s’assure une notoriété et financement pour ses recherches ad vitam aeternam .


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Matsod a écrit :



Petite précision:

Les rayons X et gammas sont ionisants (ce qui peut être lié mais est un peu différent de la simple différence d’énergie); on parle aussi de rayonnements et pas d’ondes, c’est un peu différent.



Mais je suis d’accord sur le fond!





Toute la différence vient du fait que les rayons X et gammas sont ionisants (les UV aussi d’ailleurs, et d’autant plus que leur longueur d’onde est plus courte, ce qui est synonyme de photos plus énergétiques), c’est ce qui les rend potentiellement dangereux (les gammas l’étant plus que les UV à énergie globale similaire, car les photos correspondants sont plus énergétiques). Et parler d’onde ou de rayonnement c’est parler exactement de la même chose.


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okeN a écrit :



Il existe des gens photosensibles, doit-on interdire l’utilisation de la lumière? Il existe des hypersensibles aux sons, doit-on pour autant interdire tout son?



Même si ya des gens ES, c’est loin d’être la norme et c’est donc à eux de se protéger.





La photosensibilité c’est lié aux UV si je ne m’abuse, ce qui fait que les gens qui sont touchés doivent faire très attention au soleil sur leur peau.



L’électro-sensibilité aux ondes WiFi et portable, c’est du vent.

&nbsp;



Soltek a écrit :



Perso après avoir lu (en entier) le dossier de Canard PC j’ai activé le Wi-Fi chez moi <img data-src=" />





Excellent article.







patos a écrit :



J’en fait un petit peu partie, dans le domaine du supportable, mais toutes les zones proches haute tension, je les évite car ça me provoque un mal de crâne atroce… Et des connards ont fait le test avec moi qui dormait dans la voiture, le mal de crâne m’a réveillé





Sous une ligne à haute tension, c’est une autre question, il s’agit d’un champ électrique très basse fréquence et non d’ondes de type mobile ou WiFi. Je ne sais plus ce qu’il en est concernant la question.

&nbsp;





Matsod a écrit :



on est plus sur de la sémantique que sur du fond, mais rayonnement et onde ce n’est pas exactement la même chose non.&nbsp;

Voir cet article de wikipedia qui n’est pas mal foutu:

fr.wikipedia.org WikipediaHeu, pas vraiment : “Un rayonnement, synonyme de radiation, désigne le processus d’émission ou de transmission d’énergie impliquant une onde, une particule.”

Le cas où on la radiation n’est pas assimilée à une onde radio c’est le cas des radio-activités alpha et bêta, et de l’émission de protons et neutrons.


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Tu as un lien sur les critiques ?

Ca dit que ce sont les variations qui causent les effets et non la présence du champ, INtéressant.

&nbsp;

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Il n’y a pas que les UV. Dans l’épilepsie, la variation de lumière est à la source du problème.

(encore une onde)

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“Quoi qu’il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique[…] ne fait pour le moment pencher la balance

dans un sens ou dans l’autre.”

euh… non.

Cette phrase laisse entendre qu’on ne sait pas. Hors même si aujourd’hui la science ne peut pas prouver qu’il n’y a absolument aucun risque, on sait que s’il y a un risque, celui-ci est si faible qu’il est insignifiant. En tout cas bien plus faible que les risques du Monoxyde de dihydrogène.

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psn00ps a écrit :



Il n’y a pas que les UV. Dans l’épilepsie, la variation de lumière est à la source du problème.

(encore une onde)





Ah ben là aucun mystère non plus, c’est l’effet sur le système nerveux via la rétine (qui est le capteur). C’est le problème de la stimulation nerveuse, qu’elle vienne d’un rayonnement lumineux n’est pas le principal (c’est un dysfonctionnement du système nerveux).


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RedRackham a écrit :



“Quoi qu’il en soit, à notre connaissance, aucune étude scientifique[…] ne fait pour le moment pencher la balance

dans un sens ou dans l’autre.”

euh… non.

Cette phrase laisse entendre qu’on ne sait pas. Hors même si aujourd’hui la science ne peut pas prouver qu’il n’y a absolument aucun risque, on sait que s’il y a un risque, celui-ci est si faible qu’il est insignifiant. En tout cas bien plus faible que les risques du Monoxyde de dihydrogène.





Oui, c’est ce que je disais dans premier commentaire :-) (pour ta première phrase).


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Je n’ai plus le lien (trouvable sur le net je pense), mais les critiques portaient sur le fait que les termes utilisés par le patient n’avaient pas été définis a priori et que si on essayait de recatégoriser les données, on tombait à p&lt;0.07 “seulement”.

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tazvld a écrit :



Je cite l’abstract :

“ 60-Hz electric field of 300 V/m (comparable with typical environmental-strength EMFs)”





Hors, dans la news ici on parle de 87V/m max. Je te prouve aussi que

l’eau c’est mortelle, en effet, tu ne vis pas bien longtemps si tu bois

6l d’eau par jour. Malheureusement je n’ai pas accès à l’article, le

protocole n’est pas bien expliqué et la preuve statistique non plus.





Tu te rends bien compte que le mec qui arrivera à prouver de manière

évidente l’électrosensibilité s’assure une notoriété et financement pour

ses recherches ad vitam aeternam .









&nbsp;Tu te rends bien compte que si on arrive à trouver un cas avéré à des champs relativement importants et une durée d’exposition assez courte, ça laisserait ouvert la probabilité de trouver des cas à champs plus faibles ou à des durées longues voire exposition permanente, et que ça serait un gros pavé dans la mare des “ça ne fait rien”.




  Quant à l'article complet, une simple recherche google te le donnera.

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TZDZ a écrit :



Tu te rends bien compte que si on arrive à trouver un cas avéré à des champs relativement importants et une durée d’exposition assez courte, ça laisserait ouvert la probabilité de trouver des cas à champs plus faibles ou à des durées longues voire exposition permanente, et que ça serait un gros pavé dans la mare des “ça ne fait rien”.




  Quant à l'article complet, une simple recherche google te le donnera.







Tu mets un rat dans un micro-onde, je doute qu’il faille plus de 100s pour qu’il se sente mal.


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Relis donc l’abstract que tu as cité, et note la valeur de la fréquence et de l’intensité du champ. Est-ce que ces valeurs sont plus proches du champ ambiant, ou du champ dans un micro-ondes ?



Réponse : même ordre de grandeur en fréquence et en amplitude. Valeur limite d’exposition à 50 Hz : 5000 V/m (comparé à 300V/m dans l’expérience). Quant à la fréquence du micro-ondes, elle est spécialement conçue pour être à l’anti-résonance de la molécule d’eau, donc il est évident que le rat cuise. Je ne pense pas que l’étude ait prétendu que la patiente cuise.



Conclusion : je ne vois pas à quoi cette comparaison sert.

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Encore ce débat stérile…

Ceux qui veulent dire ça existe, et ceux qui veulent dire ça n’existe pas.

Si vous voulez penser en scientifiques, dites: on en sait rien!









tazvld a écrit :



Tu mets un rat dans un micro-onde, je doute qu’il faille plus de 100s pour qu’il se sente mal.



Argument de l’extrême. si tu subits une accélération de 50G tu meures, donc accélérer est dangereux?



Encore une fois, tout le monde ici aime bien trop le binaire.


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D’autant plus qu’un micro-ondes émet fréquence/amplitude continue ce qui n’est pas le cas des transmissions numériques sans fil qui fonctionnent par paquets.

Exposition aux ondes : les résultats de l’enquête nationale de l’ANFR

  • Des limitations fixées par décret, des contrôles effectués par l'ANFR sur demande

  • Près de 3 000 mesures en 2014 et... tout va bien

  • La téléphonie mobile responsable des valeurs maximales dans 57 % des cas

  • Des relevés 20 fois moins élevés que le maximum autorisé dans 90 % des cas

  • Mais comment sont calculées ces fameuses limites fixées par décret ? 

  •  Quid de nos voisins européens et du « principe de précaution » ? 

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