Bloqueurs de publicité : Les Echos face au risque du bâton, sans la carotte
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Le 23 février 2016 à 08h00
7 min
Internet
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À son tour, Les Echos va commencer à faire la chasse à ses lecteurs lorsqu'ils bloquent les publicités. Cela passera par un test sur 5% d'entre eux, visant à leur proposer un nouvel abonnement « lecture zen » au bout d'une seconde visite. Une démarche qui n'implique pas de changement des pratiques publicitaires du site.
Alors que l'on attend encore que les membres du GESTE mettent en place l'opération pendant laquelle ils bloqueront l'accès à leurs sites aux internautes qui bloquent la publicité, nos confrères des Echos (groupe LVMH) ont décidé de faire cavalier seul et d'organiser leur propre riposte.
Dans un article publié hier soir, on apprend ainsi qu' « Un test est mené depuis lundi sur une partie des utilisateurs du site, invités à renoncer à leur logiciel bloqueur de pub. [...] Soit ils le désactivent et acceptent ainsi de participer à la monétisation des contenus du site via la publicité, soit ils refusent et devront, s’ils veulent continuer d’en bénéficier, se résoudre à terme à payer via le bon vieux système de l’abonnement. Un autre moyen de participer à la monétisation de ces mêmes contenus ». Une première en France selon le site.
La problématique du blocage de la publicité inquiète
Bien entendu, une telle pratique n'a rien de totalement innovant sur le fond. Comme nous avons déjà eu l'occasion de le dire, la problématique des bloqueurs de publicité existe depuis plus d'une dizaine d'année, même si elle a principalement touché les sites dont les lecteurs sont des férus de technologie dans un premier temps.
Avec la montée en puissance de la publicité, la multiplication des pratiques détestables, et autres dizaines de trackers que l'on rencontre sur chaque site, cette tendance s'est accélérée, et touche désormais aussi des éditeurs dont le public est plus large. Le mobile, un temps épargné, commence d'ailleurs à être lui aussi concerné, le tout avec la bénédiction d'Apple, d'ASUS, de Samsung ou même de Google.
De quoi inquiéter, car cela impacte de manière assez directe les revenus des sites, et le modèle économique qui leur permet de payer leurs équipes. Dans une époque où la presse ne va déjà pas très bien, et où les journaux se font racheter à tour de bras lorsqu'ils ne ferment pas leurs portes, cela n'arrange donc rien.
Des réponses déjà multiples, les éditeurs français sont encore timides
Chacun a donc tenté d'y répondre à sa manière, et nombre de sites ont déjà commencé à alerter leurs lecteurs lorsqu'ils bloquent la publicité. Parfois, un blocage de la visite est activé, cela a notamment été le cas lors du fameux #AdGate lorsque Free avait commencé à s'attaquer aux publicités de Google à travers sa Freebox début 2013. Certains proposent un modèle alternatif par abonnement, d'autres non.
Mais c'est bien hors de nos frontières que la volonté de bloquer les bloqueurs gagne réellement du terrain chez les grands éditeurs, comme nous avons pu le voir encore récemment chez Bild (Groupe Axel Springer) ou encore WIRED (Groupe Condé Nast). Sur ce point, le cas des Echos va donc faire office de test grandeur nature pour un média français à large audience, même si le site y va plutôt doucement.
En effet, le test est partiel, et le message ne s'affiche pas dès la première visite : « un message les invite à désactiver leur logiciel bloqueur de pub dès qu’ils ouvrent un deuxième article sur le site – et non avant même le premier article, comme le fait en Allemagne le « Bild ». S’ils refusent, ils peuvent s’abonner gratuitement pour trois semaines à l’offre de « lecture zen » qui supprime toute publicité dans les pages d’articles (mais pas sur la page d’accueil du site). A l’issue, ils se verront proposer l’accès à ce mode de lecture moyennant un abonnement classique » précise l'annonce.
Le site, qui revendique 30 600 abonnés Web (20 euros par mois, après un premier mois à 1 euro) et 49 900 issus d'une offre couplée Print + Web (25 euros par mois) a en effet décidé de proposer une offre presque sans publicité avec une interface moins encombrée, ce que permettent déjà certains navigateurs avec leurs modes Lecture.
Mais ici, elle est uniquement proposée à ses abonnés et aux adeptes de sa nouvelle offre, dont le tarif n'a pas été précisé. Les autres lecteurs n'auront donc pas le choix : accepter la publicité malgré ses dérives, ou aller voir ailleurs.
De la difficulté de se remettre en question
Et c'est bien là le problème, puisque comme nombre d'éditeurs, le site semble oublier l'origine de la problématique des bloqueurs de publicité : ses pratiques et celles de ses prestataires.
Ainsi, lors d'une première visite en navigation privée sur la page d'accueil des Echos, on peut relever pas moins de 46 trackers, 155 cookies tiers avec Chrome et Ghostery (malgré l'absence de consentement, la CNIL appréciera). Le tout, avec un brin d'auto-refresh au bout de 900 secondes :
Dès lors, ne faudrait-il pas aussi montrer un peu plus de considération pour l'ensemble des lecteurs du site avant de tenter de leur forcer la main ? Si la bonne volonté n'est pas la valeur la plus récompensée, par un lectorat souvent volatile et peu conscient de ces problématiques, il semble néanmoins vital que les éditeurs, acteurs du monde de la publicité, et institutions publiques, commencent à prendre en considération celui qui est au cœur de l'équation : l'internaute.
Comme le dit Les Echos, les effets de la décision qui vient d'être annoncée sont difficiles à prédire. Ainsi, « Le test est pour le moment limité à « 5 % des 9 millions de « cookies » mensuels du site (à chacun correspond 2 à 3 utilisateurs) » afin de pouvoir adapter le dispositif en fonction des retours.
Internautes et éditeurs ne doivent pas s'opposer, mais s'entendre
Espérons que dans cette bataille pour mieux monétiser leurs contenus, les éditeurs n'oublieront pas que derrières les « VU » et autres cookies il y a surtout des lecteurs qui n'en peuvent plus des pratiques actuelles en terme de publicité, de tracking et d'occupation de l'espace de leur écran... et que non, pour afficher une publicité sous la forme d'une image ou même d'une vidéo, il n'est nullement nécessaire que les divers intermédiaires s'accordent le droit de charger une cinquantaine de scripts à l'insu du lecteur et souvent, de l'éditeur (qui n'en est pas moins responsable).
Plus que de chercher à innover seulement sur la façon de mettre des coups de bâtons, il devient nécessaire de renouer le dialogue afin d'aboutir à un nouveau « contrat » et à une situation plus saine, que ce soit pour un modèle publicitaire ou par abonnement.
Mais étant donné les positions de chacun et le rythme de réaction habituelle des éditeurs, cela prendra encore sans doute quelques années. Les Echos ont au moins le mérite d'essayer d'avancer dans l'intervalle. Espérons néanmoins que ce test sera l'occasion de voir leur position évoluer, et d'être plus en phase avec celle promue depuis quelques mois par l'ancien directeur en charge du numérique du site, Frédéric Filloux.
Bloqueurs de publicité : Les Echos face au risque du bâton, sans la carotte
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La problématique du blocage de la publicité inquiète
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Des réponses déjà multiples, les éditeurs français sont encore timides
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De la difficulté de se remettre en question
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Internautes et éditeurs ne doivent pas s'opposer, mais s'entendre
Commentaires (114)
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Abonnez-vousLe 23/02/2016 à 11h13
Le 23/02/2016 à 11h17
Nan mais à un moment, s’ils considèrent que leur site internet leur coûte trop d’argent et qu’il faut donc en faire rentrer par n’importe quel moyen autant qu’ils arrêtent le site hein..
Ça parait abrupt comme façon de penser mais quand je vois que l’ “accès illimité au site” oblige à passer à la caisse, au départ Internet c’était un partage d’informations illimité et gratuit pour tous
Si ça les emmerde, qu’ils en sortent.
Nan mais c’est pas grave, continuez à pourrir le réseau comme ça, on va s’en faire un 2e avec retour aux sources \o/
Le 23/02/2016 à 11h24
sans déconner 20€/ mois?
Mediapart c’est moins de la moitié, avec de vrais articles dedans, de l’investigation et tout.
qu’est-ce qui justifie un tel prix pour un tel journal?
Le 23/02/2016 à 11h25
Tu es conscient de la problématique du système que tu décris ? (BTW, certains misent là dessus, oui. Le drame est donc à venir).
Le 23/02/2016 à 11h27
Il faut arrêter de croire que parce que c’est sur internet, ça ne doit pas être payant. Les salaires, ça existe même pour les employés qui travaillent pour un site web. C’est aussi en partie cette façon de voir les choses qui est à l’origine de la situation actuelle ;) (oui parce qu’on dit ça, mais en même temps on aime bien traîner sur des sites qui vérifient les infos et assurent un traitement “Pro”)
Le 23/02/2016 à 11h29
Il ne faut pas oublier trois choses :
Le 23/02/2016 à 11h32
Emmerder le monde avec des pratiques publicitaires douteuses, ok. Mais innover en proposant par exemple l’achat d’articles à l’unité, ça les dépasse. Monde de cons.
Le 23/02/2016 à 11h48
Le 23/02/2016 à 11h52
je suis d’accord, Mediapart a bien plus de 100 000 abonnés (112000 à mars 2015).
ceci dit, ils ont pas commencé avec un tarif de 20€ par mois.
d’autre part à ce prix les échos font à priori payer à leurs abonnés web le coût de la version papier.
sans compter les 3.5 millions d’aides de l’état qu’ils touchent.
d’un côté on a un pure player sans pubs avec des articles de fond, de l’autre un old player blindé de pubs et de trackers, deux fois plus cher avec la moitié des news AFP-style, un peu comme tous les autres.
bref, pour moi ça sent le sapin leur histoire. ^^
Le 23/02/2016 à 12h44
Oh purée, 20€ / mois !!! MER IL ET FOU
Cela fait quand même 240€ / an !!!
Et si on veut consulter plusieurs sites d’information on va payer cette somme sur chaque ?
Non c’est juste pas possible, leur offre n’est pas viable.
Le 23/02/2016 à 12h54
Un peu ce que propose NXi (la Presse Libre) si je ne m’abuse …
Le 23/02/2016 à 12h54
Les échos, journal qui appartient à un héritier milliardaire touche 4 millions d’euros par an d’argent public juste pour “exister”…les rentiers ne crachent jamais sur l’argent des autres " />
Le 23/02/2016 à 13h31
Le 23/02/2016 à 13h37
Sinon j’ai vu qu’avec Ublock on pouvait faire en sorte de ne filtrer aucun contenu sauf exception le tout en utilisant les listes deja établies. Je teste depuis hier et c’est pas mal.
GitHub
Le 23/02/2016 à 13h44
Comme le dit Les Echos, les effets de la décision qui vient d’être annoncée sont difficiles à prédire. Ainsi, « Le test est pour le moment limité à « 5 % des 9 millions de « cookies » mensuels du site (à chacun correspond 2 à 3 utilisateurs) » afin de pouvoir adapter le dispositif en fonction des retours.
Les Echos est en train de nous expliquer que les cookies sont partagés entre plusieurs visiteurs du site ?
Le 23/02/2016 à 14h00
Je pense qu’ils en sont conscients, mais… Les Echos ont de nombreux clients “captifs” (professionnels de la finances, bibliothèques, etc.). Ils achètent peu importe le prix. Si tu divises par deux ton prix pour conquérir de nouveaux clients, tu vas perdre automatiquement la moitié de tes revenus récurrents issus de ta base client actuelle. Si tes finances ne vont pas bien, tu y réfléchis vraiment à deux fois : Vais-je vraiment réussir à doubler mes abonnements en baissant mon prix ?… sans compter le manque à gagner publicitaire.
Le 23/02/2016 à 10h05
Un journal possédé par Bernard Arnault….
Le 23/02/2016 à 10h05
Vilain pirate qui tue la presse libre " />
:sifflote:
Le 23/02/2016 à 10h06
« Merci patron » " />
Le 23/02/2016 à 10h13
Ils ne lisent donc pas leurs propres articles ? " />
Le 23/02/2016 à 10h14
très bon article qui distingue enfin les questions de publicité et de tracking.
Si les utilisateurs adoptent toute une batterie de contre-mesures c’est pour deux raisons: les publicités intrusives et l’affreuse nuée de traqueurs qui trainent partout sur le web.
Dans mon cas, ok pour un peu de publicité si elle sobre mais aussi si on ne tente pas à tout prix de ne pas respecter mes choix en terme de vie privée.
Dommage pour ceux qui sont respectueux, mais tant que ce genre de pratique existe il y aura un conflit entre consommateurs et fournisseurs.
Le 23/02/2016 à 10h18
Le 23/02/2016 à 10h22
Le 23/02/2016 à 10h27
Ca va faire comme avec le streaming et la VOD.
Au lieu d’évoluer et de proposer des solutions acceptables à l’internaute, ils vont tendre le baton tout en ajoutant des protections.
Les lecteurs trouveront des solutions pour contourner, ca durera quelques temps et tout le monde restera perdant jusqu’à ce qu’ils se rendent à l’évidence et proposent des compromis acceptables comme peut le faire NXI.
Le 23/02/2016 à 10h28
Le 23/02/2016 à 10h28
En même temps si les echos activaient leur TMS, la liste de scripts bloqués serait moins longue…
Là ils ont implémenté l’outil… mais en commenté dans la page web " />
malgré l’absence de consentement, la CNIL appréciera
Tous les cookies ne nécessitent pas consentement; bénéfice du doute NXI " />
Le 23/02/2016 à 10h30
Déjà qu’on est limité à 5 articles par mois… Ils veulent le beurre et l’argent du beurre : tu payes ton abonnement et t’as la pub aussi.
En plus, certaines bannières de pub n’ont pas le bouton de fermeture activé. Conséquence : on clique sur la pub en voulant la fermer. Super comme pratique !
Le 23/02/2016 à 10h35
Le 23/02/2016 à 10h39
Le 23/02/2016 à 10h48
Uniquement ceux à caractère technique ou pour l’analytics dans certaines conditions. Vu la liste, on est loin de ça ;)
Le 23/02/2016 à 10h51
Le 23/02/2016 à 11h09
Le meilleur moyen de sa passer de publicité pour un site, c’est peut-être de s’affilier à un réseau qui proposerait à ses clients de payer une somme modique pour surfer sur un ensemble de sites partenaires qui acceptent de ne pas diffuser de publicité en contre-partie du reversement d’une partie de la somme engagée par les internautes clients.
En gros, la société X signe des partenariats avec pléthorres d’éditeurs. Les clients de la société X paient une certaine somme, et ils sont garantis de ne pas voir de pub affichée sur les sites partenaires. Ces derniers reçoivent de la société X une contrepartie sur la base de ce qui leur a été versé par les clients.
Le 23/02/2016 à 18h05
l’idéal serait d’avoir un abonnement groupé permettant l’accès à de nombreux titres. Chaque titre recevant une somme en fonction de l’usage ou par forfait. Un truc comme les bouquets TV.
Le 23/02/2016 à 18h24
sat57 a écrit :Ces pubs à force me bouffent de la data sur mon forfait lorsque les vidéos se lancent automatiquement.
Et si on va plus loin, elles ont un impact CO2 qu’on pourrait aisément limiter.
Donc en plus d’être une hygiène numérique, couper ces “merdes” est écologique, et économique !
Le 23/02/2016 à 18h26
Le 23/02/2016 à 18h36
Ça leur fera des visiteurs en moins !!! Je boycotte ce site dont j’ai jamais mis les pieds !!! " />
Le 23/02/2016 à 18h40
J’adore le concept de “payer pour recevoir encore de la pub lors de votre navigation sur le site ” " />
Le 23/02/2016 à 18h42
Je ne vois pas en quoi le fait qu’il soit payant donne plus confiance…
Le 23/02/2016 à 19h20
Le 23/02/2016 à 19h30
Je ne vois toujours pas le rapport. Si tu met un mouchard, c’est que tu ne respecte pas tes utilisateurs.
Donc au contraire, tu auras plutôt tendance à leur faire payer en plus qu’à le donner gratuitement.
Le 23/02/2016 à 19h41
C’est un outil que j’utilise, qui ne bloque rien par défaut, qui est assez fiable, en plus d’être assez visuel pour les captures. Si tu fais références à GhostRank, outre le fait que ça collecte de la donnée anonyme pour des études B2B (c’est le modèle de Ghostery qui ne s’en cache pas) ça s’active/désactive (proposé à l’installation) :
https://www.ghostery.com/support/faq/ghostery-add-on/how-does-ghostery-make-mone…
Le 23/02/2016 à 19h44
Le modèle économique n’est jamais une garantie, mais c’est un indicateur. Après, chacun sa sensibilité, qu’un produit ne soit pas payant n’est pas un problème pour moi, comme la collecte de donnée tant que c’est fait de manière volontaire et que tout est expliqué clairement.
Sur le fond, ce qui devrait guider le choix d’un site ou d’un service, c’est la qualité de ce dernier. Le reste devrait toujours être un choix offert à l’utilisateur en fonction de sa sensibilité tout en permettant à la société d’exister.
Le 23/02/2016 à 21h22
Le 23/02/2016 à 22h01
Ce qui est inquiétant c’est que nous forcer à “bouffer” de la pub serait normal. Pourtant mettre un autocollant stop la pub sur sa boite aux lettres est normal et est respecté. lire un journal et ne pas lire les pub ne pose aucun problème. Zapper une chaine durant sa page de pub est normal,pourquoi internet devrait être différent (je ne parle pas des publicités cachés dans les articles, le replay avec de la pub que l’on ne peut pas zapper). En tant que lecteur, je dois pouvoir avoir le choix. Maintenant les journaux ne feraient-ils pas mieux de se demander “vaut-il mieux un lecteur qui bloque la pub ? ou pas de lecteur du tout ?”
Le 24/02/2016 à 02h19
L’oncle Picsou veille à son grain …
Pubs intrusives ? je boycotte le site.
et pour Grossegueule “Rappel concernant les règles de confidentialité…”
Je suis passé chez Qwant.
Le 24/02/2016 à 09h27
Quand les journaux comprendront que prélever une somme substantielle pour un seul journal n’est pas adéquat sur le web alors ils proposeront un service tarifié correctement.
Une étude devrait être faite pour confirmer / infirmer mon postulat sur le prix psychologique d’un utilisateur sur le contenu web, personnellement je le chiffre en centimes. Non pas pour dégrader les compétences mises en place pour le créer, mais plus de part la masse de contenu gratuits que je juge équivalents à ce que je peux lire sur un site.
Le 24/02/2016 à 09h36
Evidemment, en terme de volumes et de recettes, c’est pas simple du tout…
Le 24/02/2016 à 10h42
La question c’est : est-ce que ton impression de bon tarif est assez cohérente avec celle de ce que coûte l’information à produire ? Car de l’un découle le niveau de l’autre (et inversement ;))
Le 26/02/2016 à 13h54
" />
un peu, sauf que tu découvres vachement plus de trucs dans twitter.
j’ai les deux, je vais même plus sur mon lecteur RSS. bon y’a aussi le manque de temps, mais en général ce qui est dispo en RSS l’est aussi sur twitter.
Sans compter le côté social (retweet, discussions, etc…)
Le 26/02/2016 à 18h19
Moi je suis passé à Adblock+Ghostery principalement à cause de ces grands média. On peut citer entre autres Lemonde et Liberation, qui mettent 3 plombes à se charger en laissant les pubs.
Pour Nextinpact, je suis abonné Premium depuis le premier jour, et pour un ou deux sites raisonnables j’ai désactivé Adblock dans les préférences.
C’est un peu la même histoire qu’avec les DRM et les trucs pirates : quand en tant que pirate on a tous les avantages sans les inconvénients, par exemple sur les jeux où il fallait insérer le CD pour jouer alors qu’un pirate lançait directement l’exécutable de son disque dur, ou bien comme les DVD avec des bandes annonces et des pubs alors qu’un Divx lançait le film simplement, ou encore des CD audio protégés qu’on ne pouvait pas transférer sur son lecteur MP3 alors qu’un pirate fait ce qu’il veut avec son fichier…
J’ai toujours été très compréhensif avec les pubs, je les ai supportées pendant 15 ans, mais un jour la goutte d’eau a fait déborder le vase. J’ai pris 1⁄4 d’heure pour configurer Adblock et Ghostery, et là j’ai eu l’impression de renaître. Idem sur uTorrent (je ne l’utilise plus depuis quelques mois mais ça doit toujours marcher), il suffit de taper sur Google “utorrent sans pub” et vous trouverez les 3 ou 4 réglages à modifier dans la version gratuite pour avoir l’impression de redécouvrir le logiciel.
Je suis vraiment persuadé que la presse n’est pas près de trouver la réponse à ces soucis d’internet. Quand vous parlez d’une offre des Echos à 20 euros par mois en numérique je trouve ça énorme. Pas par rapport à la valeur réelle du travail fourni, mais dans l’absolu. Un abonnement papier à 25 euros me choque moins. Je suis abonné à 2 hebdos papier, ça doit me coûter en tout 150 euros par an, et je reçois tout directement dans ma boîte aux lettres, avec les hors série, etc…
Je les lis tranquillement avec mon café le matin. Par contre, les sites web que je visite, c’est juste pour lire un ou deux articles en 10 minutes entre midi et deux, souvent leur qualité est mauvaise par rapport à un journal papier. Forcément, sinon ils ne pourraient pas justifier la gratuité du net par rapport à l’offre payante. Du coup on lit des trucs pourris, on n’a pas envie de payer, du coup ils n’ont pas d’argent et donc ils mettent encore plus de pubs, du coup le contenu est encore plus dilué dans la pub et tout aussi pourri, et donc au final personne ne sera jamais prêt à payer.
Pour moi Nextinpact a, à défaut de trouver la solution miracle, au moins fait un pas dans le bon sens. De l’information de qualité, un engagement envers le lecteur.
Le 23/02/2016 à 09h00
Le 23/02/2016 à 09h04
Tiens, un site de plus à black lister…‘fin c’est pas comme si j’étais lecteur, mais bon ^^
Le 23/02/2016 à 09h34
ça peut varier d’une visite à l’autre, mais au moment de la rédaction, on obtenait bien le résultat de la capture sur différentes pages :)
Le 23/02/2016 à 09h35
j’ai 33 cookies sur la page d’accueil lesechos.fr d’après Privacy Badger (dont 13 cookies traqueurs bloqués)
Le 23/02/2016 à 09h44
Pensez à attendre quelques secondes avant de faire votre relevé ;)
Le 23/02/2016 à 09h47
80 000 abonnés pour des copier-coller de l’AFP? Combien d’entreprises/CE qui ont des sous en trop dans le lot? " />
Le 23/02/2016 à 09h48
Choix n°1 : se laisser faire (et subir)
Choix n°2 : se laisser faire (et payer)
Je suis souvent un partisan du choix n°3 : ne plus visiter le site en question et le laisser survivre comme il le pourra.
Seule exception pour NextImpact qui a eu avant beaucoup d’autres une approche constructive et qui mérite mon argent.
Le 23/02/2016 à 09h49
Le 23/02/2016 à 09h49
Quel est la quantité de données brutes que le lecteur va vraiment lire ? Quelques Ko de texte ?
Pour combien au total téléchargé ? Plusieurs Mo ?
Je serais bien curieux de connaitre la ratio moyen.
Je table sur 1% .
Les 99% de données de pubs, le lecteur les paye sur son forfait bordel.
Le 23/02/2016 à 09h50
Les Echos, ce site qui bloque dès le 8e article lu, et où il suffit de supprimer ses cookies pour continuer la lecture gratos " />
J’espère que leur monétisation sera plus robuste au contournement…
Le 23/02/2016 à 09h53
Vous oubliez 1 point : l’offre standard des Echos c’est (du moins c’était encore le cas hier soir) 5 articles “gratuits” par mois (sans inscription) et 8 dans la nouvelle avec inscription.
Mettre autant de pub pour les lecteurs payants et …. idem pour un nombre très limité d’article est assez “étrange” et complètement inutile.
Le 23/02/2016 à 09h54
Je pense que la plupart des gens seront d’accord sur le fait que “Le tout, avec un brin d’auto-refresh au bout de 900 secondes” doit être le plus désagréable sur ce site.
Leur page d’accueil est très longue, le temps d’arriver en bas il y a déjà eu un refresh. A la limite un refresh des pubs à la facebook, ou un refresh quand on revient sur la page, ça peut passer, mais quand on reste sur la page, c’est complètement stupide.
Ensuite le prix. 20€ pour un utilisateur occasionnel, c’est beaucoup trop! Perso je dois regarder en moyenne 1-2 articles par jour, et payer 20€ pour 30 articles qui ne sont pas tous pertinents c’est beaucoup trop cher.
Du coup ce que je fais, à chaque fois que je vais sur les echos, je passe en navigation privée pour passer outre leur limite de 5 articles par mois…
Le 23/02/2016 à 09h57
Le 23/02/2016 à 09h58
Le 23/02/2016 à 10h01
Souvent le lecteur ne sait pas qu’il suffit de bloquer les cookies sur le site pour ne pas avoir la limite, du coup, ça marche ;)
Le 23/02/2016 à 10h04
9 Mo de chargement, 382 requêtes, 119 requêtes venant exclusivement du site les echo (devraient utiliser les sprites tiens…) (bon, auto refresh à la con, j’ai pas pu tout calculer) sur les 9;5 Mo j’ai 4 Mo d’image de texte etc… (noscript) sois 42% de contenu ;)
Calcul fait sur la page d’accueil avec Firefox et noscript :p
Le 24/02/2016 à 10h43
Le problème est surtout au niveau de l’effet pervers sur l’information du fait de tels partenariats :)
Le 24/02/2016 à 11h21
lol.
twitter est comme le reste, il faut savoir choisir ses sources.
et y’a de très bonnes sources très fiables sur twitter comme partout ailleurs.
perso je fais plus confiance à ceux que je suis sur twitter qu’à la plupart des médias, et en plus j’ai un train d’avance en ce qui concerne les news internationales.
sans compter que dans certains cas les médias en question vont chercher leurs infos… sur twitter. ^^
Le 24/02/2016 à 12h22
Heureusement qu’on a l’occasion de s’exprimer en plus de 140 caractères lorsqu’il s’agit de traiter d’une information. (Oui parce que même si certains se contentent de lire les titres, c’est souvent plus compliqué que ça ;))
Le 24/02/2016 à 13h20
ben la plupart du temps les gars balancent un lien vers un article ou un blog, le post twitter ne servant que de titre justement.
Le 24/02/2016 à 13h46
Le 24/02/2016 à 13h47
Le 24/02/2016 à 14h13
heu…
oui j’ai jamais dit le contraire, je répondais juste à l’origine à Alliocha1805 qui généralisait sur la pauvreté des infos sur twitter.
après la question des ressources… parfois les mecs font ça bénévolement, parfois ils sont payés pour ça.
tous ne sont pas forcément journalistes.
ici la question c’est le financement du journalisme.
si le mec est chercheur ou entrepreneur ou salarié et tient un blog à côté, ben il est payé, mais pas pour ça.
source, info !=> journaliste.
Le 24/02/2016 à 14h21
Le souci pour les quotidiens, c’est aussi la tentative de reproduire le modèle du papier, donc payant + pub. Ce que certains oublient beaucoup par rapport à des modèles web (même par abonnement) c’est aussi ça.
La démarche des Echos est intéressante pour ça, parce qu’elle semble au moins avoir compris que le payant était l’occasion de débarasser l’utilisateur de tout superflu. Reste à comprendre que le modèle gratuit ne tiendra pas avec l’équation soutenue par les abus actuels.
Le 24/02/2016 à 14h24
pour moi à partir du moment ou tu dépends financièrement de tes plus gros annonceurs/clients, tu n’es plus indépendant.
Le Monde pourrait-il se permettre de taper sur Air France ou sur LVMH?
et quid du publi-rédactionnel non annoncé dans les suppléments?
franchement j’aurais du mal à payer 2x plus cher un journal dépendant de tout un tas de boîtes et qui touche plus de 13 millions d’aides de l’Etat.
l’indépendance journalistique passe par l’indépendance financière (et c’est vrai pas uniquement pour la presse).
Le 24/02/2016 à 14h35
Le 24/02/2016 à 14h52
Le 24/02/2016 à 14h53
non mais t’as des blogs tenus par des experts, qu’ils soient chercheurs ou entrepreneurs ou simples salariés (ou même journalistes), qui n’ont pas besoin de journalistes pour les aider à pondre un article. sans compter qu’une bonne info, t’as pas systématiquement besoin de la développer sur 10 pages et de prendre 3 jours pour le faire. tout dépend.
d’autre part concernant twitter, c’est un moyen de diffusion de l’info, on est bien d’accord que ce n’est pas un support, ou très difficilement (ce qu’ils veulent changer avec la limite à 140 car).
la différence avec Google news, c’est que sur twitter, tu choisis tes sources (qui publient librement et volontairement, en passant). sur GN, c’est Google qui choisis tes sources, et parmis des médias mainstream en plus (qui viennent lui manger dans la main), le tout en crawlant tout le web sans rien demander à personne. medias mainstream qui font du SEO à la pelle pour arriver en tête de gondole.
et dernière chose: avec twitter si tu suis les bonnes personnes, t’as presque toujours du contenu pertinent, que ça vienne d’eux ou d’autres sources tout aussi pertinentes qu’ils retwittent ou commentent, ce qui te fait découvrir d’autres sources, et ainsi de suite.
twitter est donc, contrairement à ce qui était prétendu plus haut, un très bon moyen de trouver des infos pertinentes et des sources fiables.
encore faut-il se donner un peu de mal, et éviter de pourrir sa timeline avec des conneries. c’est pas simple. " />
Le 24/02/2016 à 15h28
Le 24/02/2016 à 19h39
Vive Adblock et merci à lui.
Le 24/02/2016 à 21h15
Le 26/02/2016 à 01h51
Retour sur gopher://
Le web devient lassant
Le 23/02/2016 à 14h27
effectivement.
mais sinon tu fais payer moins cher la version web.
seulement 5€ de plus par mois pour la version papier, c’est évident que les abo web servent à payer le reste…
Le 23/02/2016 à 14h51
Tu oublies les abonnements purement papier et les ventes au numéro papier. Si j’en croix wikipedia la diffusion papier des Echos est de plus de 100.000 ex. Si c’était vraiment avec les abonnements web qu’ils payaient leur diffusion papier, je pense que le canard serait coulé depuis un moment. :p
Le 23/02/2016 à 14h57
25053 pubs bloquées sur mon FF par Adblock depuis début décembre,
ils peuvent faire ce qu’ils veulent, je ne vais pas le désactiver…
Le 23/02/2016 à 15h00
Vous avez une sacré niche pour créer une régie publicitaire “éthique”, ou vous exigeriez peu de trackers et des pub peu envahissantes pour vendre les espaces.
Le 23/02/2016 à 15h10
je dis que vu le prix de la version web seule, et vu la différence de prix minime avec web + papier, il y a forcément paiement des charges papier avec une partie de sous de la version web.
sinon j’ai du mal à comprendre pourquoi ils sont 2x plus cher que les autres.
je n’ai jamais dit qu’ils payaient leur diffusion papier exclusivement avec les sous des abos web.
web seul: 20€, web+papier: 25€.
le papier leur couterait donc seulement 20% des charges?
" />
edit: si on ajoute les abo purement papier et les ventes au numéro ça justifie encore moins le prix de la version web seule.
Le 23/02/2016 à 15h13
Le 23/02/2016 à 15h47
Pour le coup, je soutiens les bloqueurs de pub…. trop c’est trop…. ce n’est plus de la pub, c’est de l’agression caractérisée…
Je leur souhaite un gros retour de bâton….. ces gens ne se remettent jamais en question !
Le 23/02/2016 à 15h50
Le 23/02/2016 à 16h11
Ca dépend aussi de ce que tu bloques, certains tracker ayant pour but de charger d’autres trackers.
Si tu bloques le script initial tu n’as pas de requêtes supplémenatires
Le 23/02/2016 à 16h32
Le 23/02/2016 à 16h38
Le 23/02/2016 à 16h58
Bonjour a tous , et j ajouterai , le contenus des articles .
Le 23/02/2016 à 17h12
Le 23/02/2016 à 17h12
Le 23/02/2016 à 17h40
Vous faites une bonne publicité à ghostery article après article.
Il me semble que ghostery est lui même un mouchard, c’est un peu une mauvaise blague….
Perso j’aurais beaucoup plus confiance dans un add-on payant.
Le 23/02/2016 à 17h54
J’ai pas de bloqueur de pub pourtant je me tape un message comme quoi je n’ai droit qu’à 8 articles gratuits !
Hors de question de payer l’actualité on la trouve gratuitement chez les concurrents.
Rien qu’à la TV il y a 2 chaines (bientôt 3) qui rabâchent l’actualité en boucle.
Le 23/02/2016 à 08h12
Tant qu’ils ne comprendront pas qu’il y a un juste milieu entre pas de pub et invasion de l’ecran, ils perdront du monde.
Le 23/02/2016 à 08h13
J’avais raté le mode lecture de FF.
En fait, j’avais vu l’icône mais pas compris à quoi cela correspondait.
C’est plutôt efficace (testé sur cette page). Je sens que je vais utiliser sans modération.
Le 23/02/2016 à 08h16
Ca ne m’étonne qu’à moitié. En tant qu’utilisateur, voir les mesures (bonnes ou mauvaises) prisent par certains sites me permette de faire le tri dans ce que je veux continuer à lire ou pas.
Le système d’abonnement ne devrait pas être la solution à une montagne de déchets publicitaires qu’on me balance à la figure, en plus d’interdictions lorsque j’essaye de me battre contre. A mes yeux, l’abonnement est un moyen de remercier le travail fait par l’équipe. Un moyen de dire “Votre contenu me plait, votre façon de gérer le site aussi, vous avez mon soutien”.
J’espère sincèrement que cette nouvelle mode sera un échec.
Le 23/02/2016 à 08h16
je ne comprends pas bien l’offre des Echos : la “lecture zen” fait partie d’un abonnement à 20-25€/mois ou s’agit-il d’une offre d’abonnement “sans pub dans les articles” à part entière ?
A 20 euros par mois, ils peuvent toujours bloquer leurs articles, je ne les lirais pas (personnellement, je n’ai pas de bloqueur de pub stricto sensus, j’utilise Pivacy Badger et parfois no-script - ce qui n’est pas pareil, j’accepte volontiers tout message publicitaire du moment qu’il n’est pas intrusif ou abusivement répétitif).
Le 23/02/2016 à 08h21
Le 23/02/2016 à 08h27
Le pire du pire reste le refresh sur la page d’un long article.
Le 23/02/2016 à 08h28
J’ai eu peur, j’ai cru que l’abonnement à 25€/mois était 100% numérique; mais en fait il y a bien la version papier livrée à domicile.
Le 23/02/2016 à 08h34
Le 23/02/2016 à 08h34
Le 23/02/2016 à 08h37
Le plus insupportable sur le site des échos, c’est l’autorefresh, effectivement… Le temps de lire un long article, parfois, il considère que tu es arrivé à la fin du nombre d’articles gratuits… limite facilement contournable, en virant les cookies, mais c’est vraiment casse-pieds….
Le 23/02/2016 à 08h37
La vieille industrie de la musique s’est écroulée à cause des pirates, pas à cause d’une offre inadaptée.
La vieille industrie de la presse s’écroulera à cause des bloqueurs de pub, pas à cause d’une offre inadaptée.
C’est incroyable de voir à quel point certains “dinosaures” sont incapables de revoir leurs modèles économiques.
Le 23/02/2016 à 08h42
l’abonnement numérique est à 20€/mois sur 1 an tout de même (consultation du site web “en illimité” + “lecture zen” sans pub dans les articles + le pdf du journal et ses suppléments + appli mobile et tablette + lettre d’actualité dans la boîte mail)
http://abonnement.lesechos.fr/checkout/onepage/index/cid/95/
Le 23/02/2016 à 08h46
on peut relever pas moins de 46 trackers, 155 cookies tiers avec Chrome et Ghostery (malgré l’absence de consentement, la CNIL appréciera). Le tout, avec un brin d’auto-refresh au bout de 900 secondes :Il faut le faire 46 trackers, 155 cookies et autorefresh de 900 secondes. Ils arrivent au même niveau que la Tribune et d’autres sites. Je déteste utiliser chrome sur Android car on ne peut pas installer adblock. De nombreux sites me redirigent vers des sites malwares m’indiquant que mon smartphone est infecté.
Ces pubs à force me bouffent de la data sur mon forfait lorsque les vidéos se lancent automatiquement.
Le 23/02/2016 à 08h49
Tant pis on ira s’informer surhttp://fr.sputniknews.com
Le 23/02/2016 à 08h52
cadeau :  Google
Le 23/02/2016 à 08h53
Je ne comprends toujours pas comment vous arrivez à 46 trackers, mon Ghostery me donne 15 (c’est déjà pas mal on est d’accord) alors que je bloque absolument tout ce qu’il me permet de bloquer. Ça voudrait dire que chez moi des trackers passent ? " />