Next, leader mondial de l’information, publie un époustouflant nouvel édito !
Au pays des superla(xa)tifs
Notre métier nous impose une plongée permanente dans la communication des entreprises. Faisons un petit tour de piste de ce qui nous agace régulièrement, quand le ton enjoué fait place à l’émerveillement forcé et que les mots perdent leur sens, entre communication assourdissante et échos discrets mais tenaces. Et dans ce domaine, Apple est en train de devenir un cas d'école.
Le 08 mars à 17h49
13 min
Next
Next
À la rédaction, nous recevons un très grand nombre d’emails dans la journée. Ce sont, en très grande majorité, des communiqués de presse. Ils proviennent de toutes les directions : entreprises de la tech ou non, administrations, ministères, associations, centres de recherche…
Quand il s’agit d’une entreprise, on s’attend souvent à être emportés par une certaine maestria lexicale. Nous allons donc plonger dans un petit échantillon de ce que nous voyons au quotidien, souvent avec quelques mouvements oculaires de circonstance. Parce que oui, tout cela nous fait abondamment soupirer.
Un mini routeur à emporter partout avec soi !
Il y a une douzaine d’années environ, en épluchant mon courrier électronique, je tombe sur un communiqué pas banal. On me vante les bénéfices d’un routeur de très petite taille. La plume, lyrique, s’envole pour se poser en grâce sur cette incroyable formule : « Le mini routeur de poche à emporter partout ».
À l’époque, nous avions ri. L’argument nous semblait si risible et irréel. Claqué, même, pour dire les termes. Car qui aimerait emporter un routeur partout avec soi ? Faut-il toujours avoir sur sa personne de quoi router un trafic quelconque ? Vous avez quatre heures.
Ce n’est qu’un exemple sur une infinité depuis. La communication des entreprises, qui devait déjà mettre en avant les qualités époustouflantes de leurs produits, ne s’est pas calmée. Bien au contraire : les personnes chargées de ces communiqués rivalisent d’ingéniosité pour pousser toujours plus haut, toujours plus loin. Toujours plus.
Dans la plupart des communiqués émanant des entreprises, on retrouve presque toujours le même champ lexical. Les sociétés se présentent presque toujours comme des « acteurs majeurs » ou « incontournables » de tel domaine, des « leaders français/européens/mondiaux » dans telle technologie, des « grands spécialistes de l’innovation ». Dans un seul domaine, on peut recevoir dans la même journée des communiqués de plusieurs entreprises se présentant toutes comme « leader ».
Voici un exemple reçu hier : « J'ai le plaisir de vous informer que XXX, leader mondial dans l'innovation des robots nettoyeurs de piscine, présente son dernier bijou de technologie, le YYY. Conçu pour surmonter les débris les plus tenaces, ce robot nettoyeur réinvente la simplicité de l'entretien de votre piscine tout en offrant des performances de nettoyage uniques grâce à ses fonctionnalités de pointe »
Passons sur l’aspect « communiqué de robot nettoyeur à un site spécialisé dans le numérique et l’informatique ». Au bingo de la vente de rêve, on est proche du carton plein : « leader mondial », « innovation », « bijou de technologie » (« dernier » même, il y en a donc eu d’autres), « surmonter », « les plus tenaces », « réinvente », « performances uniques », et bien sûr « de pointe ».
Sans tomber dans une conférence sur la sociologie, cette évolution très marquée sur les 20 dernières années renvoie en permanence à une sensation d’orgie émotionnelle. Tout est incroyable, révolutionnaire, extragénial et complètement fou.
Résultat, bien sûr, plus rien ne l’est et tout manque franchement d’un peu d’humilité. Et on vous passe les communiqués des fêtes (Saint-Valentin, Noël, vacances…) où il faut caser à tout prix des produits « les meilleurs de leur catégorie ».
Vous voyez Joie, dans Vice Versa, qui saute partout et en fait toujours des caisses ? Ben oui, au bout d’un moment, elle saoule (le film est chouette, foncez). Pourtant, on retrouve parfois d’anciens journalistes comme responsables presse, mais cela ne change pas fondamentalement la donne : les RP (relations publiques) passent, les superlatifs restent.
La morne lande de l’indirect
En étant un peu cynique et résigné, on peut se dire : « Ok, toutes les boites le font, il faut bien vendre ». Certes, à chacun de dépasser les voisins et qu’importe si les mots perdent leur sens.
Mais il y a une autre communication, à la fois volontaire et involontaire. Volontaire parce qu’elle est un choix de l’entreprise dans la commercialisation de son produit : le nom. Involontaire parce qu’elle transmet une myriade d’autres informations et reflète plus sérieusement, parfois, ce qui se passe dans une entreprise.
Les cas sont légion. On pourrait citer l’exemple des CPU et GPU, dans lesquels AMD, Intel et NVIDIA s’illustrent régulièrement. Il faut arpenter une dense forêt de références dans lesquelles on se sent vite perdu si l’on ne sait pas un minimum ce que l’on cherche. Dans les périodes de lancements, les médias ont fort à faire : il faut éplucher les multiples références, étudier ce que proposent les modèles et les comparer à l’ancienne génération.
La situation, pas simple, est rendue encore plus complexe par le rebranding. C’est une pratique courante que de prendre un ancien produit et de le glisser dans la nouvelle gamme en changeant son nom. Tous les moyens sont bons pour brouiller les pistes, que ce soit par le nombre de références, leur nom ou un changement de nomenclature mettent tout à coup en avant des « équivalents de performances ».
En décembre dernier, Sébastien avait abordé plusieurs de ces cas dans un article consacré à 30 ans d’évolution des GPU. AMD avait par exemple fourni à ses partenaires des Radeon HD 8000 qui n’étaient que des modèles 7000 renommés. NVIDIA l’avait fait aussi avec ses GeForce GTX 480/580, pratiquement identiques. Quant à Intel, c’est sans doute l’un des pires exemples actuellement, avec des références complexes pas loin de nécessiter un Bac+8. Ou un pote qui s’y connait très très bien.
Difficile de parler des noms sans parler de Microsoft. La société de Redmond s’est fait une spécialité des multiples changements et des appellations à rallonge. Mention spéciale à Outlook, qui désigne aujourd’hui aussi le client classique que sa nouvelle version (très incomplète que Microsoft doit appeler « New » pour la différencier), ainsi qu’un webmail. Et ce dernier existe en deux versions : « Outlook.com » pour le grand public et « Outlook sur le web » pour les entreprises. Une simplicité qui continue de nous émerveiller.
Cette communication indirecte transmet, au mieux, une impression de bazar. Comme si personne n’était responsable de la vision d’ensemble. Dans le cas contraire, il s’agirait d’une volonté de noyer le poisson. Dans les deux cas, ce n’est pas brillant.
Quoi qu’il en soit, un peu d’humilité ET de clarté serait bienvenue. Le cynisme a ses limites et les réseaux sociaux peuvent rapidement faire résonner le mécontentement, faire ou défaire la réputation d’un produit. L’aventure de Hugues et de la SNCF en est un exemple : au-delà des grandes campagnes publicitaires, l’image d’une entreprise se bâtit sur un grand nombre de signaux plus discrets, mais où la qualité, la fiabilité et le respect figurent en bonne place. Et ça, c’est tout de suite moins facile.
Le cas Apple
L’exemple d’Apple permet de traverser toutes les thématiques traversées (survolées même) jusqu’ici.
En matière de communication directe, la société de Cupertino a toujours fait fort. Elle a été raillée pendant des années pour son usage des superlatifs, au point que l’exclamation « Ceci est une révolution ! » est entrée dans le langage courant. Tout le monde (sauf Jean-Marc) sait à quoi elle fait référence.
Oui, Apple parade avec ses produits et en vante l’absolue maitrise. Elle répète régulièrement qu’en contrôlant précisément le matériel et le logiciel, elle peut assurer une homogénéité que l’on retrouve difficilement ailleurs. Et c’est en partie vrai. Les produits Apple offrent un écosystème cohérent, avec des efforts axés sur les scénarios du quotidien.
Si l’on prend le seul exemple du MacBook Air M3 tout juste lancé, on retrouve des éléments de langage tels que « comme jamais », « l’ordinateur portable le plus populaire au monde », « taillé pour vous suivre n’importe où », « finitions sublimes », sans parler de la puce M3 qui « offre toute la rapidité et la fluidité dont vous avez besoin ».
Et que dire de la communication sur l’impact écologique ? Elle est devenue une étape obligatoire dans toute présentation d’un nouveau produit, avec liste de tous les méchants matériaux qu’Apple n’utilise pas, ou encore, sur le MacBook Air M3, le fait qu’il soit « composé à 50 % de matériaux recyclés – une première pour Apple ».
Mais sur ce point, Apple ne fait pas vraiment pire ou mieux que les autres. L’entreprise est sur le créneau connu et ancré de la machine à vendre du rêve. Donner cette petite sensation d’avoir arraché une petite parcelle de divinité qui va bouleverser votre quotidien par sa simplicité, ce n’est pas rien. Ou même, sans référence religieuse, permettre de frôler une certaine idée de l’absolu.
Le rêve pour tous, mais pas trop quand même
Et puis il y a le reste. Dans la communication indirecte, voire silencieuse, il y a ce que racontent les produits eux-mêmes. Chez Apple, ce n’est en général pas trop un problème : les puces maison sont puissantes, la qualité de fabrication est souvent exemplaire, l’écosystème est cohérent, etc. Chez les personnes qui y sont sensibles, la sensation de plaisir est présente. Ce n’est pas le cas pour mon ordinateur fixe, mais je suis par exemple client d’Apple pour la mobilité, essentiellement pour l’iPhone et un MacBook Pro M1.
Mais on pourrait dire aussi que ces mêmes produits sont chichement dotés. Lorsque l’on voit un iMac vendu 1 829 euros doté de 8 Go de mémoire et de 256 Go de SSD seulement, on peut le dire : ça fait tache. La configuration de base d’un MacBook Pro 14 pouces vendue 1 999 euros ? 512 Go de SSD – c’est royal ! – et toujours 8 Go de mémoire. Et le choix de ces composants est primordial, puisque tout est soudé. Si l’on se rend compte que l’on a sous-estimé les caractéristiques au bout de deux ans, il faut tout racheter ou s’y faire. Ce qui, soit dit en passant, casse pas mal l’argument écologique. Les produits Apple sont d’ailleurs souvent mal notés par iFixit.
#OuinOuin
Enfin, il y a une communication plus floue. Celle d’Apple face au DMA en dit long. La société râle, peste et geint depuis des semaines face au règlement européen. Sa mauvaise volonté dans l’application des changements saute au visage, au point de faire demi-tour sur le support des applications web. Au siège de Cupertino, on estime sans doute qu’il faut montrer à cette Commission européenne qu’elle va trop loin, mais l’image de l’entreprise en est écornée.
Car ce ne sont pas tant les actions que la manière dont Apple les explique qui pose problème. Sur les changements apportés à iOS pour se mettre en conformité avec le DMA, l’entreprise répète ad nauseam que le DMA est une loi néfaste qui va faire chuter le niveau de sécurité des iPhone européens. L’inclusion de « mails » envoyés par des utilisateurs inquiets à Tim Cook frisait le ridicule, plongeant dans un pathos peu inspiré.
Autre exemple : la fermeture du compte développeur d’Epic Suède. Qu’Apple ait le droit et des raisons de le faire est une chose. Communiquer sans vraiment expliquer et préciser qu’Epic n’aurait pas dû critiquer Cupertino pour sa mauvaise foi face au DMA en est une autre. Résultat, l’attention de la Commission européenne est de nouveau attirée et les médias relaient.
On respire un coup et on reprend la barre
On ne va bien sûr pas donner de cours de communication à une entreprise qui en a fait l’une de ses spécialités. Mais on ne peut que se poser des questions devant ces dernières semaines : qui décide de quoi ? Comme si les conséquences à moyen ou long terme sur une image si difficilement construite avec le temps n'avaient pas été prises en compte.
D’autres exemples viennent également en tête. Le Battery Gate est un cas emblématique de communication très mal gérée. L’explication d’une batterie chimique et comment il fallait adapter le fonctionnement du SoC de l’iPhone pour s’y adapter dans le temps était une très bonne idée. Une explication simple, technique, raisonnable et parfaitement justifiée. Mais elle n’est arrivée que dans un second temps : Apple s'est d'abord contentée de ne rien dire, puis a publié une mise à jour qui baissait les performances sur les téléphones dont la batterie était usée.
Plus récemment, c’est la communication autour du passage à l’USB-C qui a été bien mal conçue. Apple n’a pas pu s’empêcher de vilipender l’Europe pour lui avoir forcé la main. La situation était d’autant plus surprenante que la grande majorité des produits de l’entreprise étaient déjà passés à l’USB-C. Elle aurait pu répondre « pas de problème, on travaillait déjà sur ce changement ». Ce qui était nécessairement vrai. Mais elle a préféré râler et rater une occasion de montrer à quel point elle anticipait les évolutions.
Au cours du seul dernier mois écoulé, on peut voir aisément dans les commentaires un peu partout une évolution dans la perception de l’image qu’Apple renvoie. Des termes comme « puérile », « pénible » et « orgueilleuse » se croisent régulièrement. Cela n’empêchera sans doute pas ses produits de s’arracher comme des petits pains, mais certains auront maintenant l’impression de le faire auprès d’un gamin râleur et boudeur.
Un peu de maîtrise dans tout ça, sapristi.
Next, leader mondial de l’information, publie un époustouflant nouvel édito !
-
Un mini routeur à emporter partout avec soi !
-
La morne lande de l’indirect
-
Le cas Apple
-
Le rêve pour tous, mais pas trop quand même
-
#OuinOuin
-
On respire un coup et on reprend la barre
Commentaires (64)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 08/03/2024 à 18h09
Et la rupture des barrières entre les conversations interpersonnelles et professionnelles y jouent aussi. On parle de plus en plus en pro comme on parle à un ami : le tutoiement automatique du marketing (ok, ça touche pas les US), les emojis/réactions dans les échanges avec les clients sur Teams...
Peu à peu, si on fait pas attention, on sait alors plus trop si on râle auprès de son collègue, si on recadre son client ou si on s'adresse à ses millions d'utilisateurs dans le Monde. Donc on adapte plus son discours, donc on ne dit pas ce qu'il faut.
Jobs a utilisé le "You're holding it wrong", Musk est passé au "Go f*ck yourself". 𝕏 banni des comptes utilisateurs, Apple banni des comptes développeurs... au détriment de tout cadre juridique ou de juste proportion, c'est une réaction à chaud comme on jetterai sa souris sur un écran.
Le 08/03/2024 à 22h39
Dernièrement, j'étais abonné (contre mon gré) à une newsletter qui me tutoyait. J'ai donc écrit à leur service client en les tutoyant gentiment, comme à un vieux pote, à peu près le même ton que leur newsletter. Ils m'ont désabonné direct
Le 08/03/2024 à 18h09
Ça c’était pour l’antennagate Vincent 😁😁😁
Le 08/03/2024 à 18h44
Le 08/03/2024 à 18h39
J'ai toujours trouvé Apple orgueilleuse. Ce côté "nous savons mieux que toi ce dont tu as besoin" m'a toujours agacé. Mais ça allait encore. Mais il est vrai que depuis qq temps (depuis les "affaires" Spotify, Epic, DMA, etc.) j'ai une image profondément et durablement entachée. J'avoue que je ne serais pas mécontent qu'Apple se prenne un gros cassage de gueule dans les dents imputable à leur seule attitude histoire qu'elle se remette en question.
Le 08/03/2024 à 18h44
Modifié le 08/03/2024 à 18h57
Nan Vincent, j'ai détesté quand Michael Jordan est sorti une seconde fois de sa retraite pour jouer pour Washington. Je ne voulais pas qu'il égratigne son image.
Le 08/03/2024 à 18h48
Contrairement à ce que dit Vincent, je ne suis pas sûr que leur communication soit néfaste pour eux auprès du grand public et en particulier de leurs utilisateurs. La plupart ne verra pas cette communication et une bonne partie de ceux qui la verront diront que c'est trop injuste de taper sur Apple qui fait de bons produits faciles à utiliser et que l'UE ne devrait pas demander à Apple de rendre cette utilisation plus complexe et plus dangereuse pour eux. On le lit ici de la part des utilisateurs de produits Apple pourtant avertis, comme toi.
Je parlerais bien de syndrome de Stockholm si je ne craignais pas de verser du sel sur la plaie encore ouverte d'Epic Suède.
Le 08/03/2024 à 21h35
A l'inverse, on a Microsoft... Windows 8 était un exemple de « nous savons mieux que toi ce dont tu as besoin » alors que manifestement non et au début ils refusaient d'ajuster. Windows 10 "Creator Update" était entouré d'une communication superlative pour vendre notamment un simple logiciel de dessin pour enfants (Paint 3D), etc. Plus que la communication ou le comportement entitled, le manque de direction épuise. Il semble que le nombre d'installations Linux augmente ces derniers temps, peut-être que les usagers en ont enfin vraiment marre.
Le 10/03/2024 à 16h40
Perso, je trouve que leur arrogance pourrait « « passer » » à la limite si les produits étaient parfaits, mais en réalité leurs multiples bugs logiciel sur iOS actuellement me font plutôt grincer des dents et aller dans le sens de l’article : une image qui se dégrade..
Le 08/03/2024 à 19h04
Modifié le 09/03/2024 à 18h00
On pourrait envisager que c'est une référence au fruit défendu. Apple étant très populaire au pays du pseudo-puritanisme, ça peut faire sens.
Sinon, sujet connexe (parmi bcp d'autres) au grand délire des commerciaux, il y a la comm des ESN (anciennement SSII) et de leurs recruteurs / chasseurs de tête (je déteste cette expression, n' étant pas une vulgaire proie ni un trophée). Entre la boite qui avance dans son package un "droit à la déconnexion" (bientôt ils mettront en argument qu'ils respectent le droit du travail...), et l'ESN qui n'est pas une ESN justement, mais une EHN (Entreprise Humaine du Numérique, j'étais plié quand le jeune commercial m'a vendu ça, tout fier de lui...), pfiou. Les commerciaux ne savent plus quoi inventer comme idioties - et souvent des énormités - pour nous vendre leur came.
Et les ESN, pardon EHN, sont peut-être pire que les boîtes classiques, car elles te vendent toi à un client. Il y a enculage de mouche auprès de toi et auprès du client. Double combo.
Le 10/03/2024 à 17h08
Le 10/03/2024 à 18h57
Le 08/03/2024 à 19h15
C' est ce que fait mon téléphone entre autres, et depuis longtemps, pas de quoi se moquer.
Seulement en accès bien sûr, mais avec quelques vpn wireguard, on doit pouvoir concentrer plusieurs liaisons.
Il ne route pas ipv6 pour l'instant, mais c'est plus la faute des opérateurs, et après tout le partage de connexion windows non plus.
Le 07/04/2024 à 23h09
Du coup les mini routeurs à emporter, s'il font VPN, c'est pas inutile pour voyager dans certains coins avec des appareils pas capables de gérer le VPN par eux-mêmes.
Le 08/04/2024 à 15h49
pour les vpn du commerce, l' intérêt principal est quand même d'assurer un peu plus de sécurité sur un wifi public non chiffré.
Après, en mode serveur, c'est un peu plus compliqué, dans wireguard, il faut que l'adresse endpoint soit accessible sur le port udp choisi.
Le 11/04/2024 à 11h50
Si je prends mon téléphone, que je lance Wireguard, je récupère bien l'IP de ma Freebox (mon serveur Wireguard), que je sois sur un WiFi, la 4G/5G, ou le hotspot de quelqu'un d'autre.
Jusque là, pas de soucis.
Mais si sur ce même téléphone, je lance le hotspot, et que je connecte un autre appareil sur ce nouveau hotspot, et bien cet appareil la sortira direct sur internet sans passer par le VPN, parce que Android ne partage pas le VPN sur le hotspot.
Alors que si j'avais un "mini routeur de poche", je peux installer mon VPN sur le routeur, et utiliser le routeur pour partager le VPN à des appareils qui n'ont pas la possibilité d'utiliser un VPN pour une raison quelconque.
Et surtout, la taille du routeur le rends viable à emporter dans un sac pour partir un voyage.
Le 11/04/2024 à 12h35
Le 11/04/2024 à 22h47
Il n'y a pas que les PC et les smartphones qui peuvent bénéficier d'un VPN.
Ça peut être une imprimante connectée.
Ça peut être un PC de boulot ultra verrouillé qui a déjà son propre VPN mais qui a un geoblocking (bon ça c'est probablement un coup à s'attirer des gros problèmes).
Ça peut être une smart TV / box TV avec un OS qui n'autorise pas les VPN.
Ça peut être des appareils de domotique.
Ça peut être des caméras de surveillance.
Ça peut être une liseuse électronique.
Ça peut être une console de jeu.
Ça peut être une enceinte connectée que tu veux piloter à très grande distance.
Etc.
Il y a des tonnes d'appareils avec une connexion réseau qui ne permettent pas d'installer un VPN, ou qui le peuvent mais qui sont très limités en protocoles gérés.
Si c'est juste pour surfer sur son téléphone ou PC, évidemment que ça sert à rien d'acheter un routeur qui fait VPN, autant économiser des sous et mettre le VPN sur l'appareil final.
Mais il y a pleins de cas d'usage très variés ou ça peut servir d'avoir un routeur qui partage la connexion VPN de manière transparente à plusieurs appareils.
Le 11/04/2024 à 22h58
Le 08/03/2024 à 19h46
Le 08/03/2024 à 22h35
Le 08/03/2024 à 21h02
Ça me rappelle un truc : client régulier de LDLC, ça m'a toujours saoulé de voir que l'onglet « Descriptif » de leurs produits (celui affiché par défaut), n'est absolument pas un descriptif, mais juste un message publicitaire. Les clients LDLC voient tout à fait de quoi je parle, mais pour les autres, voici quelques exemples pas piqués des hannetons.
Du coup j'ai pris l'habitude de ne jamais les lire pour passer directement aux onglets (Fiche technique et Avis clients).
Petit mea culpa : j'ai pris des exemples au pif pour les liens ci-dessus, mais je me suis rendu compte en les lisant (ce que je ne fait jamais donc) que c'était un peu moins pire que ce que je pensais. Il y a notamment des paragraphes « Caractéristiques principales » qui restent très factuels. Mais ça reste des discours très creux, de piètre qualité informative, pour les techos comme pour les profanes.
Je ne regarde pas la télé, j'ai un bloqueur de pub pour le net, mais d'une manière générale je crois que je suis devenu allergique à la débilité de la pub, ça m'insupporte. Et du coup, je ne savais pas que c'était le cas des communiqués de presse que j'estimais plus factuels (je n'en lis jamais, ce n'est pas ma branche). Courage pour trier le bon grain de l'ivraie, perso je n'aurais pas la patience.
Pour finir, j'ai aussi l'impression que le lien entre b#llshit marketing (« leader », superlatifs, « vu à la TV » & co) et ventes effectives tient plus de la croyance que de la réalité. Le genre de truc répété et amplifié depuis des lustres, que personne ne s'est jamais donné la peine de vérifier.
Le 08/03/2024 à 22h35
Le 08/03/2024 à 21h29
Modifié le 08/03/2024 à 21h43
Pour ma part, j'adore les "leader dans son domaine" pour une boite qui a 6 mois et dont le produit n'est pas encore en sorti ! (véridique ^^).
Après, dommage que cela tourne sur du Apple bashing (ok ok, je sais qu'Apple le cherche en ce moment entre le DMA, les amendes, les ouinouins, etc.). Mais il y avait tellement à dire sur d'autres acteurs que je trouve dommage que les 2/3 de l'édito soit uniquement sur Apple ;)
[edit]
J'ai oublié : même pas un mot sur Gerlain et sa crème quantique.
Modifié le 10/03/2024 à 09h35
-------
Plongez dans l'univers du raffinement absolu avec le stylo Bic, une œuvre d'art incontournable dans le domaine de l'écriture. Dès le premier contact avec ce joyau de la technologie, vous ressentirez une fusion harmonieuse entre la perfection esthétique et la fonctionnalité sans pareille. Avec son design épuré et sa silhouette élégante, le stylo Bic se distingue comme le summum de l'élégance, élevant chaque trait de votre écriture à un niveau d'excellence inégalé.
Fort de décénies d'expérience, presque séculaire, et d'un savoir faire hors du commun, nous innovons sans cesse depuis 1945 afin de vous fournir un confort d'écriture inégalable. C'est en 1950 que le premier stylo Bic sort, sous la houlette de Marcel Bich, donc le nom du stylo, quasi-éponyme, est en honneur de son créateur.
Fierté nationale, la première entreprise ouvre en France dans la ville de Clichy, avant de connaitre une ascension/expansion (NdMoi : j'hésite entre les deux, ascension me parait plus surperlativesque ^^) internationale fulgurante qui n'aura de cesse de s'étendre, aujourd'hui encore.
La précision sans faille de la pointe offre une expérience d'écriture d'une fluidité incomparable. Chaque mouvement est un ballet gracieux, chaque mot est une œuvre d'art. Doté d'une encre d'une qualité supérieure, le stylo Bic dépose sur le papier des lignes d'une netteté exceptionnelle, capturant ainsi chaque pensée avec une clarté cristalline. En main, il devient une extension naturelle de votre créativité, vous permettant d'exprimer vos idées avec une aisance déconcertante.
La durabilité exceptionnelle du stylo Bic en fait un compagnon fidèle pour toutes vos aventures. Construit avec des matériaux de première qualité, ce stylo résiste aux rigueurs de la vie quotidienne, assurant une performance constante quel que soit le défi. Que ce soit pour prendre des notes lors de réunions intenses ou pour écrire vos pensées les plus profondes dans votre journal intime, le stylo Bic est là pour vous accompagner à chaque étape de votre parcours.
Plongez dans le luxe ultime de l'écriture avec le stylo Bic, une fusion parfaite entre l'innovation et l'élégance intemporelle. Offrant une expérience d'écriture sans compromis, ce bijou de sophistication est bien plus qu'un simple outil - c'est une déclaration de style, une affirmation de votre quête constante de l'excellence. Avec le stylo Bic entre vos mains, chaque mot devient une œuvre d'art, chaque signature devient une manifestation de votre grandeur.
[edit]
Sur la suggestion d'Aristide Rutilant, j'ai rajouté deux paragraphes sur l'histoire du stylo. Les modifications sont en italique
J'ai même rajouté la page Wikipédia, dont je me suis servi pour l'histoire. J'en profite pour souligner un bogue dans la gestion des commentaires en présence de parenthèse. J'ai feinté en remplaçant la parenthèse fermante par son équivalent Url encodé %29 (c'est un truc d'informaticien, mais fonctionnel ^^)
Le 09/03/2024 à 09h31
Le 09/03/2024 à 09h38
Il n’y a pas que ChatGPT dans la vie, il y a Ness_01 aussi, comme le disait si bien Francky Vincent.
Le 09/03/2024 à 09h57
Le 10/03/2024 à 08h54
Modifié le 10/03/2024 à 09h10
[edit] : il suffisait de demander :)
Modifié le 08/03/2024 à 21h54
Le site TechPowerUp (que j'apprécie pour ses reviews techniques) le fait parfois, en indiquant par un tag. L'édito de Next est validé très vite.
In a commitment to delivering unparalleled customer satisfaction and product reliability, [Fabricant que je n'aime pas], the world's leading computer brand, is thrilled to announce an updated 3-year warranty for its entire lineup of QD OLED gaming monitors [...]. This enhanced warranty coverage underscores [Fabricant que je n'aime pas]'s confidence in the durability and performance of its cutting-edge gaming monitors [...].
Ça date de ce matin
A force, on n'y fait même plus attention et on oublie très vite ce qui a été lu. J'imagine que l'usage de superlatifs fonctionnait au début mais à mesure de l'épuisement de leur impact ils ont insisté jusqu'aux excès d'aujourd'hui, et ils sont incapables de revenir en arrière de peur que les gens ne les remarquent pas.
Pourtant, je serai limite choqué mais agréablement surpris si je voyais un communiqué avec juste une phrase sortant directement l'information utile. En tout cas, j'aurai une rétention plus longue de l'information en question vu que ce serait différent de l'usuel... jusqu'à ce que les concurrents en fassent de même si jamais ça marche, et que ça ne fonctionne plus à la fin.
Le 09/03/2024 à 00h42
bombarder partout pour être sûr.
Le résultat est que lors d'un achat beaucoup de personnes achètent l'image d'une publicité et non pas le produit en lui même.
Il n'y a qu'a voir les budgets markéting des grandes marques et les comparer à ceux de l’ingénierie, l'exemple du secteur de la beauté est édifiant !!
Et après plusieurs mauvaises expériences à mes tout débuts d'acheteur, j'en suis arrivé à télécharger et lire les notices des produits avant de les acheter pour être sûr qu'ils puissent remplir les fonctions attendues. C'est extrême, mais quand je vois le nombre d'objets que je possède actuellement qui ont plus de 10 ans (certains très largement) et donnent toujours totale satisfaction, je me dit que je vais continuer comme ça. Prendre 10 minutes est moins cher y compris en temps qu'un mauvais choix.
Modifié le 09/03/2024 à 16h56
Genre l'achat d'une carte mère dont le connecteur USB dédié au boîtier est à l'horizontale au lieu de la verticale, une rareté dont je ne m'attendais pas... et le boîtier a une excroissance qui peut bloquer l'accès à ce type de connecteur... donc plus de prises USB frontales. Le genre de détail qui fait mal quand on pensait faire durer le matériel un long moment, maintenant je dois changer de boîtier alors qu'il n'a que 5 ans. Enfin... il y a aussi les cartes graphiques qui sont devenus trop grandes, ce que je n'avais pas anticipé.
Ce qui me choque, c'est de dépenser des heures juste pour trouver UN produit. Au point que j'ai rédigé des protocoles pour éviter des erreurs et gagner du temps (hauteur max de ventirad CPU, etc.).
Le 10/03/2024 à 17h20
Modifié le 09/03/2024 à 02h46
Finalement, les journalistes deviennent leur meilleur RP, ils aiment avant d'avoir le produit au point d'en faire 20 articles (ne jamais oublier le ranking/SEO). Je pense que c'est ça qui me gave le plus en faites, le manque d'impartialité au point de portée aux nues tout du moment que ça a le logo de sa marque.
Je pourrais aussi prendre l'exemple d'un certain site qui a racheté Numerama (qu'en ont il fait 😢) qui ne peut s'empêcher de tout comparer à Tesla du moment que ça a 4 roues et que c'est électrique, qu'on apprécie ou non la marque, ce n'est pas le point ici. Comme pour Apple, bon là c'est aussi pour le p* à clics, ils deviennent leur meilleurs RP. Au point que le jour où une critique devra être émise, pourra-t-elle être comprise après tant d'années à faire leur beurre dessus..?
Modifié le 10/03/2024 à 17h38
Que ce soit pour y aller en premier dans un truc qui arrange tout le monde mais que personne n'ose faire (coucou les constructeurs qui ont trollé Apple sur la disparition de la prise jack).
Mais aussi sur le plan de la production : il n'y a bien plus qu'Apple et Samsung dans le monde qui soient capables de financer de nouvelles lignes de production pour x ou y composant : les autres suivent en profitant des nouvelles lignes. C'est en grande partie la raison pour laquelle tout se ressemble : impossible de faire produire en masse de nouvelles tailles d'écran, de nouveaux capteurs, des nouvelles archis de processeurs ... si tu n'es ni Apple ni Samsung.
C'est sûrement le cas pour le titane : Apple a ouvert une nouvelle supply chain pour du titane, c'est devenu intéressant pour Samsung et les autres de s'y mettre.
Dans ma recherche pour un smartphone Android compact (du genre de ceux qu'on avait avant, 4" et moins), j'ai vu pas mal de projets indépendants émerger pour remplir cette niche et tous ont échoué sur le même iceberg : même en assumant des prix élevés, aucune usine au monde ne veut ouvrir une ligne de production d'écrans de 4" pour en produire seulement quelques centaines de milliers. Et tant pis si il s'avère que le marché est potentiellement gros, si c'est pas Apple ou Samsung qui prennent le risque, c'est niet.
D'ailleurs je ne serai pas étonné qu'une révolution technologique inattendue serait l'avènement d'une technique de production permettant de produire à la chaîne des dalles de taille paramétrable par petits batch.
Le 09/03/2024 à 08h44
Le 09/03/2024 à 10h17
Le 09/03/2024 à 09h08
D’abord parce que Apple c’est un peu cette caricature du beau gosse / belle fille à qui tout ou presque réussi, qui a une coupe impeccable, le mec ou la fille que l’on ne peut s’empêcher secrètement d’envier, parce qu’ils ont des qualités certaines, mais que l’on déteste aussi pour ça, parce que cette situation les rend arrogants sans même qu’ils s’en rendent forcément compte. Parce qu’on a l’impression que la terre entière admire jusqu’à leur façon de marcher (nonchalante mais au fond quelconque), leur façon de parler (alors qu’ils zozotent) et que l’on peut détester aussi rien que pour ça.
Du coup ils sont abondamment copiés jusque dans la stylistique de leur communication marketing. Comme si une armée de petit clones singeait cette façon de présenter les produits (par exemple dans le texte : le « meilleur iPhone/Mac/xxxx jamais sorti » - on aime comparer avec ses produits passés, pas les concurrents sans doute parce que de cette manière on ne risque pas d’erreur, sans doute parce que les concurrents sont trop moches pour qu’on se compare à eux, enfin sans doute parce qu’on n’a pas besoin de plus on se suffit à nous même). Mais aussi dans le visuel (la réthorique de présentation produit animée sur le site, caractéristique par caractéristique, avec les fameux textes évoqués par Vincent, les vidéos de présentation - sortie du produit de l’ombre, caméra tournant autour du produit etc).
Comme dans la caricature du beau gosse/égérie de cour de lycée, le maquillage craque parfois, révélant aussi bien de la faiblesse qu’un surcroît de morgue malvenu, des comportements capricieux etc. Parfois, c’est le surprendre faire une petite chute ridicule, se curer le nez, etc. C’est l’occasion alors pour certains de se défouler sur cet objet de détestation contrariée.
Pour être franc, j’ai complètement digéré cette stylistique, elle ne me fait ni sourire, ni lever les yeux au ciel, elle est devenue neutre. Au point qu’elle se fait oublier, pour ne retenir que le fond (quand il y en a). Comme pour tout un tas de choses, à force de le voir, on finit par l’intégrer et l’oublier.
Modifié le 09/03/2024 à 09h41
Et dans un sens, la communauté des aficionados Apple (que d'aucuns comparent à une religion, étymologiquement « ce qui relie ») est potentiellement prête à prendre fait et cause pour le marketing de sa marque fétiche (guru mania). 🍏
Le 09/03/2024 à 12h46
Le 09/03/2024 à 12h57
Concernant Apple (donc je suis utilisateur), j'adore le combo mac + iPhone. Tout est bien prévu pour passer de l'un à l'autre sans souci (copier-coller, synchronisation des données, etc...). Même la recherche de fichier par rapport au contenu qui est presque instantané alors que Windows mets 5min...
Je me demande quand Windows et Android vont arriver à rattraper le retard sur cette partie. Ils pourraient faire quelques chose de bien mais je ne vois jamais rien arriver 😢
Le côté ouvert imposé par l'Europe ne me plait pas car j'ai l'impression que certain comme Google vont tout faire pour imposer l'utilisation de leur magasin, navigateur et suivi...
Côté bataille avec Epic, elle l'a été. Faut dire que Epic l'a bien cherché alors qu'ils auraient sans doute gagné en évitant le mode kamikaze. Pour l'histoire du dernier compte supprimé (puis réintégré hier), Apple a vraiment foiré là-dessus.
C'est comme pour l'histoire d'interdire un lien vers le site officiel de l'application pour s'abonner ou les configurations de base des mac limite (pour avoir un prix d'entrée de gamme bas) : Apple abuse et la prune qu'ils ont eu est bien faite pour leur gueule 😁
Mais je trouve que l'Europe abuse aussi sur leur action. Ils sortent que les utilisateurs sont incapables d'aller sur le site de l'application pour s'abonner et sont donc obligé de passer par l'Apple Store. Ils prennent vraiment les gens pour des idiots...
Quand à l'ouverture pour éviter qu'une entreprise domine...
C'est gagné pour les navigateurs web, je pense que chrome va bientôt être sur 90% des appareils.
Sur ce, j'ai un mini routeur à installer pour avoir du web dans ma voiture... oups ça c'est mon smartphone 😁
Le 09/03/2024 à 15h40
Je précise, aucune critique de ma part pour la partie flemme ou autre, c'est tout à fait logique que tout le monde n'ai pas le temps ou la volonté de toujours tout vérifier.
J'en profite pour remercier Next de justement faire ce boulot et nous l'apporter c'est rare et précieux.
Le 10/03/2024 à 17h51
Et c'est pas être idiot de penser qu'une info aussi utile que "comment s'abonner à Plicflix" devrait logiquement être donnée par l'application "Plicflix" et ce dès le premier écran.
Par contre faut être drôlement bien informé (genre, lire la presse technologique tous les jours) pour savoir qu'en fait, contrairement à ce que la logique voudrait, l'info n'est pas affichée parce qu'Apple interdit à Plicflix de dire qu'on peut s'abonner sur Plicflix.com pour le même service mais moins cher.
Je me suis fait la même remarque pour le coup. Mais bon, j'imagine que c'est mieux pour la concurrence que 100% de Safari (que j'aime bien sur iOS au passage). Après, je ne pense pas que tout le monde choisisse Chrome sans réfléchir, ça voudrait dire que l'UE a raison de prendre les gens pour des idiots ;)
Le 11/03/2024 à 08h36
Pour le côté idiot, c'est vrai que c'est pas tout à fait ça. C'est plutôt côté flemmard : il n'y a rien d'indiqué, je ne vais pas chercher plus loin (ni sur le site officiel, ni sur google) car j'ai pas 2min à perdre pour ça 😅
Ce qui va changer, c'est le moteur de rendu derrière le navigateur. On pouvait déjà avoir Chrome, Firefox et autre par défaut sur iOS (mais avec le moteur webkit). Au moins, ça obligeait les sites à rendre leur site fonctionnel sous iOS. Si webkit n'est plus utilisé par défaut... ben je sens qu'on aura plus de bug (même si la compatibilité s'est bien amélioré depuis). Il n'y a qu'à voir la réponse de certains support quand on leur remonte un bug : "avez-vous testé avec Chrome ? Si ce n'est pas le cas, essayez et faite nous un retour"
J'ai eu ça pour un site du boulot 😭
Le 14/03/2024 à 12h11
Cependant, à l'usage, je constate que la plupart de mes collègues de travail (et ils sont localisés dans plusieurs payes d'Europe et aux US) ont une sorte de reflexe : installer Chrome sur leur ordi de boulot, fourni par le service IT, avec Edge d'installé. (Moteur identique ou presque)
Quand je leur demande pkoi, ils répondent parce que c'est mieux.
Quand je leur demande ce que Chrome fait mieux, la réponse ressemble beaucoup à "mais tout le monde sait que c'est mieux" et quand c'est un profil plus technique qui répond, ça ressemble souvent à "c'est effectivement pareil maintenant, mais j'aime pas Microsoft.
En fait, on a presque l'impression que les gens associent "Navigateur Internet" et Chrome comme étant la même chose. Pour moi, cela va au-dela de la simple flemme et confine à l'ignorance ou la bêtise.
L'ironie de l'histoire c'est que, dans une large mesure, Chrome n'existe aujourd'hui que parce que la même UE a œuvré pour obliger Microsoft à proposer un choix de navigateur dans Windows au nom de la "concurrence" et de la "diversité". Mission réussie : le monopole Microsoft a été cassé... pour être remplacé par celui de Google.
Modifié le 15/03/2024 à 00h28
Google Chrome existe surtout grâce à Android et à l'écosystème des services Google, dont l'hégémonique gmail.com qui a lui même remplacé hotmail.com. Google Chrome existe aussi grâce à une pub intensive de la part de Google qui en a fait un cheval de bataille.
Next
Modifié le 09/03/2024 à 18h57
Concernant Apple, j'ai vu passer sur Mastodon les consignes de la marque de Cuppertino sur la manière dont les médias devaient parler de leur casque de vision virtuelle. C'était édifiant. De mémoire il fallait écrire "Apple Vision Pro" et pas "The Apple Vision Pro", il y a avait des contrainte sur la gestion des fins de ligne (interdiction de scinder l’appellation) etc. Vous n'avez pas eu droit à cela chez Next ?
Modifié le 09/03/2024 à 19h14
Next est un média de niche, et en plus on mord.
La seule chose qui nous intéresse dans iOS, ce sont les deux dernières lettres.
Le 09/03/2024 à 19h03
Par exemple un de leurs développeurs était venu parler lors d'une conférence au FOSDEM.
Ils n'ont pas put filmer le mec, justes ses slides.
Le 09/03/2024 à 19h14
C’est dans l’ADN de Apple.
D’un certain côté quand on est passé du petit poucet troublion de la silicon valley des pionniers de la tech à la première ou seconde capitalisation boursière au monde selon les jours, une marque parmi les plus connues au monde, et que l’on pratique cela depuis des années, pourquoi changer ?
Le 09/03/2024 à 20h12
Tous les produits sont les meilleurs, révolutionnaires, jamais vus, progressent de 30% dans les derniers benchmarks...
C'est problématique au niveau personnel (non mon file ne te fait pas avoir, c'est de l'esbrouffe) mais aussi au niveau pro (le chef qui te demande de faire une note de synthèse en te disant quelle conclusion il veut voir - soit le produit en pub dans 01 informatique).
Et les moyens sont tellement développés! Tout est calibré: le vocabulaire, le rythme, les images, les vidéos, l'habillement...
Et on croit que personne ne peut tomber dans le panneau et on s'aperçoit que son voisin plonge dans la comm présentant le produit providentiel...
Le 10/03/2024 à 08h46
Il est très facile de passer à travers cette information. Surtout que le quotidien grouille de choses super importantes (soit disant) qu'il faut vite dire ou écrire.
Tout ceci n'est qu'illusion. Sauf qu'in fine il y a tout de même un acheteur.
L'efficacité est de saturer le champ des perceptions, pour que par exemple, Apple soit perçu comme sérieux, sécure, haut de gamme. Il suffit d'une fois qu'un zozo (rétribué) en parle en termes dithyrambiques quelque part sur internet, et ça finira bien par atterrir sur la rétine du futur client.
Mais il arrive un moment dans la vie d'une femme ou d'un homme où cela n'a plus aucune espèce d'importance. Peu importe, le produit aura été vendu de toutes manières.
Modifié le 10/03/2024 à 11h57
C'est pas que je m'en fasse trop pour eux, mais on peut quand même penser qu'ils prennent des risques importants pour pas grand chose.
Modifié le 10/03/2024 à 10h04
C'est le genre de signaux qui font en général réagir l'équipe dirigeante.
Le 10/03/2024 à 10h17
Il n'y a peut-être aucune relation entre les 2.
En plus, si on observe le cours de l'action sur un an, il n'y a rien de catastrophique, elle fait + 14,97 % avec des baisses parfois brutales (et aussi des hausses).
Modifié le 10/03/2024 à 11h01
Les derniers résultats annoncés début février sont bons et renversent même la tendance des trimestres précédents, le CA est encore un record sans précédent, le bénéfice par action n’a jamais été aussi élevé. L’iPhone 15 se vend comme des petits pains alors qu’il n’a rien de spécial.
Alors je veux bien qu’il y ait d’autres raisons pour cette tendance baissière qui commence à durer mais dans ce cas là on n’en entend pas beaucoup parler. Et pourtant il y’a quelque chose qui fait que les actionnaires vendent leurs actions depuis plus d’un mois. C’est peut être juste une prise de bénéfices suite aux résultats record mais une prise de bénéfices dure rarement aussi longtemps.
Donc il reste Apple qui tient tête à un continent entier ou une info que je n’ai pas mais que tout le monde a.
Le 10/03/2024 à 11h29
Est ce que cette histoire de DMA (et surtout de réaction d’Apple au DMA) vient aggraver la tendance ?
Qui sait : pas moi en tous cas
Modifié le 10/03/2024 à 11h57
Je n’ai pas non plus de boule de cristal et perso je n’ai pas vendu d’actions (je les ai achetées en 2013 donc j’ai de la marge). Mais disons que quelle que soit la raison réelle de cette baisse, Apple met beaucoup d’huile sur le feu et a décidé d’avoir une communication de victime. Ce faisant, ils passent publiquement
pour des c…pour une entreprise incapable de de s’adapter aux changements du monde. Combattre une régulation une fois qu’elle est en place et que le lobbying a échoué c’est extrêmement ridicule et arrogant. Le faire sur ton 2 ème marché le plus important c’est dangereux.J’ai pas de boule de cristal, et je m’en fait pas pour l’entreprise, mais j’aimerai pas être à la place du responsable de la communication chez Apple en ce moment.
Ma théorie perso, sortie de mes fesses donc bon, c’est qu’Apple tente de jouer sur le sentiment anti-UE qui se développe en UE en même temps que la montée des extrêmes droites. Et si j’ai raison, c’est absolument abject.
Le 11/03/2024 à 23h20
Le 12/03/2024 à 14h33
On le lit rarement et il a ce je ne sait quoi d'original qui colle bien à la thématique des mots drôles de l'article.
Merci