Les sénateurs remanient le délit d’entrave à l’IVG
Accouchement dans la douleur
Le 09 décembre 2016 à 07h30
5 min
Droit
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Les sénateurs ont adopté hier l'extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse, non sans adapter le texte transmis par les députés. La nouvelle version est beaucoup moins tournée vers les technologies, sans s'interdire néanmoins de viser les sites qui font pression sur les femmes pour les dissuader d'avorter.
Cette réforme est née à l’initiative de la majorité, en réaction à l’existence de sites Web qui dissuadent voire induisent en erreur les femmes de pratiquer l’IVG.
Le 1er décembre dernier, l’unique disposition votée par l’Assemblée nationale visait donc à réprimer ceux qui auront empêché ou tenté d'empêché de pratiquer ou s'informer sur une IVG « par tout moyen, y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne, des allégations, indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d'une interruption volontaire de grossesse ».
Le sénateur LR Bruno Retailleau, proche de François Fillon, très opposé à une telle incrimination, a rapidement opposé une atteinte à la liberté d’expression. « Parce qu’il y a des sites qui sont excessifs, outranciers ou mal informés, est ce qu’à ce prétexte-là on doit tout interdire lorsqu’on n’a pas la même pensée sur tel ou tel sujet ? Bien sûr que non » avait-il regretté sur Public Sénat.
La version des députés jugée insatisfaisante
Au Sénat, où le groupe LR est en majorité, le texte a été remanié dès les travaux en commission des affaires sociales. Les parlementaires ont en particulier jugé la version préalable non satisfaisante.
Pourquoi ? Car sa rédaction entend « combiner dans une même phrase la précision sur l’intention des auteurs du délit et celle des moyens par lesquels ce délit peut être constitué ». Autre reproche : elle « ne permet pas totalement d’atteindre l’objectif poursuivi. Elle vise uniquement les pressions s’exerçant sur les seules femmes s’informant dans les centres pratiquant des IVG et pas les autres ».
Une infraction qui ne mentionne plus de dimension technologique
Dans la formule finalement retenue, l’infraction prévue par le Code de la santé publique sera aussi constituée lorsque quiconque aura exercé « par tout moyen, des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d’intimidation à l’encontre des personnes cherchant à s’informer sur une interruption volontaire de grossesse, des personnels médicaux et non médicaux travaillant dans les établissements (…), des femmes venues y subir une interruption volontaire de grossesse ou de l’entourage de ces dernières. »
Adoptée 173 voix contre 126, la proposition de loi a donc perdu sa dimension technologique, mais la rédaction serait suffisamment vaste pour intégrer la communication par voie électronique. Elle « permet de préciser que toute personne cherchant à s’informer sur l’IVG, notamment sur Internet, peut être reconnue victime de ces pressions. Il ne s’agit donc pas seulement des femmes venant s’informer dans les centres » se félicite les membres de la commission des affaires sociales.
Cependant, tel n’est pas l’avis de Philippe Bas. Le sénateur LR souligne deux objets différents entre le texte des députés et celui des sénateurs. « Le premier, les sites internet ; le second, les pressions et intimidations, où qu'elles soient commises. Le premier pose un problème juridique, constitutionnel, que nous avons le pouvoir de lever. Le second ouvre d'autres débats. Quoi qu'il en soit, légiférer ainsi, si vite, nous fait courir le risque de manquer notre cible. »
Michel Mercier a rejoint cet avis regrettant le choix de la procédure accélérée pour ce qui est considéré comme une « entorse » à la liberté d’opinion.
Les critiques de la commission des lois
La commission des lois avait aussi épinglé le délit imaginé par les députés. Atteinte à la liberté d’expression, de légalité, de clarté de la loi pénale, de nécessité (2 ans de prison et 30 000 euros d’amende étant considérés comme disproportionnés), etc. Ses critiques se concluaient par cette petite phrase assassine : « Il apparaît à votre commission contraire à l’ensemble des principes énumérés précédemment de sanctionner la simple expression d’une opinion hostile à l’interruption volontaire de grossesse, privée ou publique ».
Sur son chemin, la même commission a tout autant exprimé des doutes sur le texte validé par les sénateurs. Selon elle, plutôt que l'infraction, « d’autres voies pouvaient être recherchées : amélioration de la visibilité du site Internet du Gouvernement dans les moteurs de recherche, plus forte implantation des centres de planning familial, meilleure formation des infirmières scolaires, meilleure éducation sexuelle, etc. »
Le texte devra être adopté dans les mêmes termes par les deux chambres, sachant qu'en cas de discordance, le dernier mot reviendra à l'Assemblée nationale.
Les sénateurs remanient le délit d’entrave à l’IVG
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La version des députés jugée insatisfaisante
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Une infraction qui ne mentionne plus de dimension technologique
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Les critiques de la commission des lois
Commentaires (293)
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Abonnez-vousLe 09/12/2016 à 11h54
Tu aurai pu ajouter pro-choix parce que dans tes exemples je vois aucune manipulations.
Le 09/12/2016 à 11h57
Sauf que bizarrement quand on regarde les associations et sites anti-IVG, on s’aperçoit que ces gens sont tous catholiques (qu’ils s’en revendiquent ou pas). Si il y des membres d’autres religions ou des athées, il sont très peu nombreux et on ne les voit/entend pas.
Le 09/12/2016 à 11h57
en quoi une IVG est réversible ?
sans compter qu’il y a déjà nidation
Le 09/12/2016 à 11h58
La liberté d’expression à bon dos.
Dire que la religion est débile (par exemple) c’est la liberté d’expression.
Faire pression de manière subtil sur des femmes pour pas qu’elle avortent grâce à des sites bidons orienté avec des sources bidons et des témoignage bidon ce n’est la liberté d’expression.
Les gens ont le droit d’être anti-ivg (même si c’est débile), mais pas le droit de faire pression sur les autre pour les plier à ses propres choix.
Le 09/12/2016 à 12h01
Le 09/12/2016 à 12h03
Le 09/12/2016 à 12h03
C’est pourtant clair: se donner le nom de pro-vie, c’est insinuer que le camp d’en face est anti-vie. Appeler son parti politique “Les Républicains”, c’est insinuer que les autres partis ne le sont pas.
C’est pourtant assez évident…
Le 09/12/2016 à 12h05
Le 09/12/2016 à 12h10
En dehors de ton cas eprso (qui n’est jamais simple), ce que cette loi veut éviter c’est les sites qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas et qui font de la propagande insidieuse voire de la coercition.
Un site “pro-vie” qui annonce clairement la couleur n’a strictement rien à craindre.
Le 09/12/2016 à 12h10
Le 09/12/2016 à 12h11
Le 09/12/2016 à 12h12
Les catho sont clairement les plus visibles, ce qui me gonfle c’est la différence de traitement on lit partout “les cathos” alors que pour les autres religions tu vas avoir toutes sortes de précautions lexicales pour définir les plus extrémistes et souscrire au pas d’amalgame et ne pas stigmatiser.
Le 09/12/2016 à 12h13
Tout à fait " />.
Au passage, les médecins ont estimé que c’est aux environs de 6 mis ou le foetus devient capable de percevoir des sons, donc d’avoir une conscience à soi. Avant, le circuit nerveux de l’embryon n’est pas assez développé.
Le 09/12/2016 à 12h14
Le 09/12/2016 à 12h15
Le 09/12/2016 à 12h15
S’appeler pro-choix c’est insinuer que les autres ne te le laisseront pas. C’est pas ça de la manipulation c’est de la communication de base tu te présente sous l’aspect le plus positif possible.
Le 09/12/2016 à 15h37
Toi tu vas voter manuel Valls avoue “expliquer c’est déjà excuser” il a balancé un truc du genre après les attentats " />
Le 09/12/2016 à 15h38
Le 09/12/2016 à 15h39
Le 09/12/2016 à 15h39
Le débat ne porte-t-il pas sur la volonté de certains d’étendre la possibilité de l’avortement au-delà du délai actuel ?
Parce que pour moi c’était ça… " />
Le système actuel me semble assez équilibré, du moins s’il est correctement appliqué. Et s’il ne l’est pas, comme je l’ai dit, je suis pour un renforcement des moyens.
Mais pousser la notion de “la femme décide seule” > “je peux avorter comme je veux QUAND je veux”… Non.
Le 09/12/2016 à 15h41
Le 09/12/2016 à 15h42
D’accord la dessus il y a surement des femmes qui ont pas de bol (tous le monde ne gagne pas au loto), ne sont pas biologiquement dans les standard qui rendent la contraception efficace et surement et d’autre facteur que l’on connait pas.
C’est un droit qu’il ne faut pas entraver.
Le 09/12/2016 à 15h43
Le 09/12/2016 à 15h44
Le 09/12/2016 à 15h46
J’ai pas dans ce sens là que je le disais. Ce que je veux dire c’est que quelque soit ses croyances, le monde “matériel” ne doit s’organiser/se décider qu’en fonction des lois qui le régissent: prier ne te donne pas à manger, ne te verse pas de salaire et n’envoie pas de satellite en orbite pour que tu puisse parler en temps réel avec quelqu’un à plusieurs milliers de km de chez soi. À chaque chose sa place ;)
Le 09/12/2016 à 15h48
Un des problème de l’IVG en France c’est qu’il est mal remboursé donc les cliniques privées ne le pratique plus, ça engorge les hopitaux public qui ne peuvent plus agir dans les délais légaux.
Et il me semble, j’ai pas vérifier, que les médecins français ont une clause de conscience ils peuvent refuser de pratiquer une IVG. C’est légalement un droit mais un vrai merdiers a mettre oeuvre.
Le 09/12/2016 à 15h51
Et trop magnanime je n’ai pas parlé d’abus potentiel, qui ne justifierons jamais que l’on retire un droit quelqu’il soit a la grande majorité qui en use normalement.
Le 09/12/2016 à 15h54
Le 09/12/2016 à 15h54
Le 09/12/2016 à 16h01
Le 09/12/2016 à 16h05
C’était pour signaler la difficulté d’accès dans le cadre légal. L’IVG est un droit mais en réalité très mal appliqué en pratique.
Le 09/12/2016 à 16h06
Non non c’est bien manuel valls
Le 09/12/2016 à 07h37
En 2016 laisser les femmes libre de disposer de leur corps fait encore débat. On est quand même entourés par de vieux* cons réactionnaires.
*Vieux est une notion intellectuelle plus que physiologique au vu des propos d’une certaine Marion MLP….
Le 09/12/2016 à 07h43
Dans la liste des vieux cons réactionnaires, il y a même une jeune conne. Certes elle souffre d’une lourde hérédité de réactionnaire… Et le temps ne fait rien à l’affaire.
Le 09/12/2016 à 07h57
Le 09/12/2016 à 08h07
Le 09/12/2016 à 08h11
Le 09/12/2016 à 08h11
Le 09/12/2016 à 08h18
On est en 2016, n’importe qui devrait pouvoir disposer de son corps comme bon lui semble.
On a quelque part un texte qui dit : La liberté de chacun s’arrête là où commence celle d’autrui.
Si t’as envie de te foutre des piercings dans le nez, tu le fais, avorter devrait être la même chose à mes yeux.
Je ne vois pas pourquoi on devrait empêcher une femme de faire ce qu’elle estime bon pour elle.
Le 09/12/2016 à 08h20
Je ne comprends pas que des hommes soient autorisés à délibérer sur ce sujet.
Le 09/12/2016 à 08h21
#IVGpourTOUS
Je serai même pour repousser la date maximale de l’avortement à 25 ans." />
Le 09/12/2016 à 08h25
Le 09/12/2016 à 08h31
sujet épineux….et pas facile d’extraire le “pour” du “contre” !
les 2 argumentations se tiennent….après : on peut être “pour/contre”, mais
DEJA son jugement est faussé (on a des à priori)…tja !!! " />
Le 09/12/2016 à 10h07
Allez, dans 30 ans les femmes pourront enfin être libre de faire ce qu’elles veulent
Mais pas avant hein, les biens pensants du gouvernement décideront à sa place…
Le 09/12/2016 à 10h09
J’ai utilisé le nom qu’ils se donnent, si ça te gène je m’en fout complètement.
Le 09/12/2016 à 10h10
Le 09/12/2016 à 10h11
Pardon, mais trop extrémiste :)
“Si il ne voulait pas qu’elle soit enceinte il avait qu’a mettre des capotes. ”
Ok à l’argument de responsabilité pour la capote, mais dans ce cas, pourquoi ne pas l’appliquer à la femme qui veut avorter, elle aurait pu prendre ses précautions aussi, non ?
“il est ni né, ni désiré, donc ce n’est pas un individu. ”“Mais il n’y’a pas de débat a avoir le problème est la.” Trop affirmatif, en quoi cet avis vaut mieux qu’un autre ?
Le 09/12/2016 à 10h11
Le 09/12/2016 à 10h15
Désolé mais votre réponse est hors sujet.
Je répondais à un commentaire qui ne parlait pas des sites anti-IVG mais juste des anti-IVG en général en les insultant.
Le 09/12/2016 à 10h17
Le 09/12/2016 à 10h17
Soyez assez honnête pour reconnaître deux choses :
- ce douze semaine est arbitraire, chaque pays a sa propre durée maximale
- ce n’est que votre avis de considérer qu’une chose qui a un cerveau qui tourne et un cœur qui bat n’est pas vivant, mais vous pouvez très bien le défendre.
Qu’on soit bien clair, je ne donne pas mon avis, je combat juste les raisonnement fallacieux.
Le 09/12/2016 à 10h19
Le 09/12/2016 à 10h21
“J’adore ta vision du couple, se rappeler tous les matins de ne pas faire
confiance à la femme qui est à tes cotés dans ce lit depuis des années. ”
c”est pas peine d’être en couple !
“la femme peut être infidèle, mais …….l’homme AUSSI (on a tendance “à l’oublier”…celui-là)
une petite piqûre de rappel fait pas de “mâle” !
mais, la base c’est ça …….
Le 09/12/2016 à 10h21
Premier cas :
Un homme n’est pas obligé de reconnaitre un enfant donc l’homme a le droit de refuser un enfant sans forcer une femme a faire une IVG.
Deuxième cas
Y’a pas de solution pour l’homme enfin si être patient, aller voir ailleurs …
Le 09/12/2016 à 10h22
Comme dans tout pays civilisé : elle épouse le violeur afin d’effacer le péché.
Le 09/12/2016 à 10h23
Le 09/12/2016 à 10h23
C’est la même chose.. être anti-IVG, c’est être anti-choix puisque la finalité (plus ou moins avouée) de l’idéologie anti-IVG c’est de faire disparaitre ce droit (ou de le limiter au maximum, comme au bon vieux temps).
Mais les anti-IVG ont au moins l’honnêteté de s’afficher comme tel..
Le 09/12/2016 à 10h24
Le 09/12/2016 à 10h24
Le 09/12/2016 à 12h17
www.ivg.net est un site “pro-vie” qui ne s’affiche pas comme tel, va faire un tour sur le Huffingtonpost.fr ou sur le Nouvelobs (je ne sais plus sur lequel des deux est paru l’article de la journaliste qui a tenté l’expérience).
Le 09/12/2016 à 12h17
La ça me convient mieux.
Le 09/12/2016 à 12h18
Le 09/12/2016 à 12h19
Le 09/12/2016 à 12h24
Le 09/12/2016 à 12h31
Pourtant les vétérinaires dans les abattoirs cautionnent les IVG jusqu’à la dernière minute de gestation " />
Le 09/12/2016 à 12h37
Le 09/12/2016 à 12h38
Le 09/12/2016 à 12h40
Oui, ok pour le côté strictement éthique. Perso ça me va très bien, pragmatique tout ça.
Mon intervention s’attachait surtout à la question “qu’est ce qu’est la vie ?”.
J’entends bien quand Zeldomar indique que ce n’est qu’un avis d’affirmer qu’un fœtus n’est pas un être vivant : c’est ici que j’imagine y voir du fait plus que de la morale.
Je me fourre peut être le doigt dans l’œil hein.
Que chacun pense ce qu’il souhaite mais quand il s’agit d’organiser nos sociétés, là, je suis un plus frileux.
Le 09/12/2016 à 12h44
Le 09/12/2016 à 12h49
Le 09/12/2016 à 12h50
Le 09/12/2016 à 12h51
Le 09/12/2016 à 12h57
c’est juste c’est aussi une partie du débat. D’ailleurs j’ai toujours eu un peu de peine avec ceux qui combattent l’IVG en même temps que la PMA, puisqu’au fonds ce type de décision peut être pris plus en amont et serait ainsi plus éthique.
Il y a aussi les questions de “wrongful birth claim” qui posent de nombreux problèmes tant éthiques que juridiques.
Le 09/12/2016 à 13h01
C’est dredi, c’est permis.
D’un côté, tu as raison.
Mais d’un autre côté, si le Seigneur a décidé de reprendre une vie, la maintenir artificiellement à l’aide de machines revient à s’opposer à Sa volonté.
Mon fils, tu as des pensées impures. C’est mal. Tu me réciteras 10 Ave et 15 Pater. Et en latin, naturellement.
Le 09/12/2016 à 14h40
L’enquête des services sociaux et l’évaluation psy n’ont rien donné elle a des gosses.
Je vais arrêter la pour cette question.
Le 09/12/2016 à 14h44
Le 09/12/2016 à 14h45
Non je parle d’égalité des droits, d’égalité des chances, d’égalité social, d’égalité de traitement d’égalité homme-femme … pas d’égalité mathématique …
Le 09/12/2016 à 14h49
Le 09/12/2016 à 14h49
Sous prétexte de défendre un point de vue tu t’abaisses à la plus crasse débilité donc…
Franchement pas sûr que ça contribue au débat.
Surtout que ça marche dans l’autre sens hein…
“Si elle veut absolument pas d’enfant, elle n’a qu’à assurer sa contraception”
“Si elle veut absolument pas d’enfant, elle n’a qu’à dire au mec de se retirer”
“Si elle veut absolument pas d’enfant, elle n’a qu’à épouser un stérile”.
(désolé, j’arrive pas à trouver plus débile que la dernière, mais je suis sûr que c’est possible).
Le 09/12/2016 à 14h49
Le 09/12/2016 à 14h54
Sa spécialité quand elle trouve un mec c’est le chantage a la grossesse pour obtenir le mariage si le mec refuse elle avorte parce qu’elle en déjà 2, c’est juste une ordure. Elle cherche juste un mec avec du fric pour l’entretenir.
A tous ceux qui cherhcent des explications je vous souhaite de ne pas tomber sur ce genre de raclure.
Le 09/12/2016 à 14h56
Nous n’avons pas eu la même compréhension alors. ;)
Moi j’avais compris l’expression “de confort” en mode “oui, mais non c’est pas très grave” = “c’est anodin, c’est une contraception comme une autre”.
Ce qui me semble assez peu probable comme état d’esprit pour la plupart des femmes (parce que c’est pas anodin du tout, même d’un point de vue purement médical). C’est pour ça que j’avais compris ça comme le cas extrême de femmes qui passeraient par l’IVG comme d’autres passeraient par la pilule.
En revanche, le cas (à priori ponctuel) dont tu parles, d’avorter pendant que tu es dans les délais parce que tu ne te sens pas la capacité d’assumer le gamin (je pars donc du principe qu’il y avait une pratique de contraception qui n’a pas suffi, ou une relation non désirée)… C’est là qu’on touche au coeur du débat, où chacun a sa sensibilité…
Perso je n’ai pas d’opinion “théorique” là-dessus parce qu’à mon sens ça fait partie des questions où trop de variables rentrent en compte pour qu’on puisse faire autre chose qu’une analyse au cas par cas.
En revanche je suis 100% favorable au renforcement des moyens dédiés aux médecins qui font le suivi (de mémoire, tu as un processus réparti sur une semaine quand tu vas consulter pour un IVG) : même s’ils auront peut-être un léger biais en fonction de leur conviction personnelle, je pense (je suppose ? J’espère ? " />) qu’ils sont suffisamment pros pour rester aussi neutres et factuels que possible. Et rien qu’avoir un avis extérieur peut aider le(s) potentiel(s) parent(s) à se décider dans un sens ou dans l’autre en dédramatisant, en donnant des pistes etc…
Le 09/12/2016 à 14h58
Le 09/12/2016 à 14h58
Ben voila :)
Donc c’est pas du tout une ivg de “confort”, c’est du chantage à la grossesse qui échoue.
Le 09/12/2016 à 15h01
Si c’est du confort, elle rate son coup, elle avorte comme ça aucune conséquence pour elle si c’est pas du confort qu’est ce que c’est??
Le 09/12/2016 à 15h03
Le 09/12/2016 à 15h04
Oui, donc elle a bien un problème psycho, c’est une manipulatrice (perverse narcissique).
Le 09/12/2016 à 15h06
Le 09/12/2016 à 15h08
Le 09/12/2016 à 15h09
Le 09/12/2016 à 08h34
Plutôt que de faire une loi (de plus) ils ne pouvaient tout simplement pas trouver un arrangement avec les principaux moteur de recherche pour que le site officiel de l’état arrive en première position?
Le 09/12/2016 à 08h39
Le 09/12/2016 à 08h39
Les possédants défendent leur droit “naturel” (droit de propriété) de gérer leur bétail comme ils le veulent " />
Le 09/12/2016 à 08h42
Le 09/12/2016 à 08h43
Le problème c’est que la question ne se situe pas à ce niveau. Rien n’est remis en cause quant au cadre de l’IVG, et je partage ton avis sur la question. Il faut cependant avouer que c’est une décision très difficile à prendre, que la femme en question est la seule à pouvoir la prendre, mais que presque jamais la réflexion ne s’arrête à “mon corps m’appartient je fais ce que je veux”.
Le vrai problème se situe au niveau du fait de restreindre dangereusement la liberté de s’exprimer de ceux qui n’ont pas le même opinion que nous (peu importe la raison pour laquelle ils le pensent). On a la liberté de choisir, mais on a aussi la liberté de croire que l’ivg n’est pas la bonne solution et c’est pas en muselant ceux qui le pensent qu’on fera avancer les choses.
Le 09/12/2016 à 08h43
J’ai un peu de mal a les croire sur ce coup, ils pourraient le mettre sous la forme d’une pub qui est systématiquement en première position.
Le 09/12/2016 à 08h43
Madame Cartman approuve ce message
Le 09/12/2016 à 08h46
Personne ne conteste que les femmes aient le droit de disposer de leur corps comme il leur semble.
Mais au titre de l’égalité des sexes, les hommes doivent avoir les mêmes droits que les femmes.
Donc les hommes ont le droit de disposer du corps des femmes comme il leur semble … " />
Le 09/12/2016 à 08h49
Le 09/12/2016 à 08h49
Le jour où on pourra “scanner” le système nerveux d’un embryon et que l’on y retrouvera assez d’éléments pour déterminer qu’il est conscient, la question ne se posera plus.
Mais je suis d’accord, la grossesse implique 3 individus et non un.
Le 09/12/2016 à 08h50
Vasectomie et ligature des trompes en vente libre !
Le 09/12/2016 à 08h52
Le 09/12/2016 à 08h54
Le 09/12/2016 à 08h56
La connerie découlant de plusieurs millénaires de domination des mâles ( et aussi du passif de la majorité de l’histoire de toute les grandes religieux).
Le 09/12/2016 à 09h01
Le 09/12/2016 à 09h07
Le 09/12/2016 à 11h09
Si il ne veut pas assumer dans ces cas la il fait en sorte de ne pas être responsable d’une grossesse.
C’est exactement le même cas pour les femme si elles ne veulent pas assumer une grossesse.
Je ne vois pas ou est l’inégalité et le coté sexiste.
Si l’homme ne veut absolument pas avoir à assumer un enfants il a qu’a s’offrir des contraceptifs.
Ça changera de tout mettre sur le dos des femmes.
Le 09/12/2016 à 11h11
C’est pas totalement physiologique non plus.
Actuellement on considère simplement qu’à partir du délai légal, l’intérêt du foetus (non viable hors du corps de sa mère) dépasse l’intérêt de la mère à interrompre sa grossesse (et son droit est limité).
Implicitement on admet déjà un intérêt du futur enfant à naître, peu importe sa condition physiologique. Il est bel et bien possible de débattre du moment à partir duquel l’intérêt du foetus l’emporte.
Il est aussi possible pour certains de considérer que leurs valeurs implique que la meilleure solution, lorsqu’une personne ou un couple est confronté à cette décision extrêment difficile à prendre est de garder l’enfant, et ces personnes ont aussi le droit de s’exprimer sans que leurs dires soient immédiatement considérés comme une pression visant à forcer la femme enceinte à renoncer à son droit si ce n’est pas le cas.
Le 09/12/2016 à 11h14
Le 09/12/2016 à 11h17
comme disait ce grand penseur :
Le 09/12/2016 à 11h20
Le 09/12/2016 à 11h28
Le 09/12/2016 à 11h33
La fellation " />
Le 09/12/2016 à 11h34
Le 09/12/2016 à 11h35
Cette loi n’interdit pas d’être contre l’IVG, ni même de l’exprimer, elle réprime la propagande anti-IVG menée à l’aide d’arguments mensongers (éventuellement “de bonne foi”) ou faux, et les pressions à l’encontre des femmes qui voudraient pratiquer l’IVG ou s’informer à ce sujet.
Le 09/12/2016 à 11h36
N’empêche que pour en arriver là, il a fallu aussi un homme.
Si l’homme a déserté, effectivement la femme se retrouve toute seule.
Sinon simplifie et on arrête la reconnaissance paternelle.
Le 09/12/2016 à 11h36
Le 09/12/2016 à 11h40
Le 09/12/2016 à 11h40
Le 09/12/2016 à 11h45
Le 09/12/2016 à 11h45
l’abstinence " />
Le 09/12/2016 à 11h50
Quand le nom d’une association lui-même s’apparente à de la manipulation (exemples: pro-vie, ligue contre la violence routière, les républicains…), ça ne fait de mal de rappeler de quoi il en retourne exactement.
Le 09/12/2016 à 13h57
L’IVG de confort, ça n’existe pas.
On ne parle pas de chômage de confort, ou d’allocs de confort, ou de liberté d’expression de confort.
A partir du moment où c’est un droit, commencer à mettre des qualificatifs sur l’utilisation de ce droit, c’est contribuer à en réduire l’accès par culpabilisation.
Le 09/12/2016 à 13h58
Je suis pas sur de t’avoir bien compris, mais le stérilet a un effet contraceptif tout en empêchant la nidation si il y avait fécondation. Tu places ce dispositif a quel niveau contraceptif ou avortant ?
Le 09/12/2016 à 13h59
Le 09/12/2016 à 13h59
Voir message #187
Le 09/12/2016 à 14h00
Le 09/12/2016 à 14h01
Le 09/12/2016 à 14h01
Ca peut aller loin ce genre de débat " />
voir #198
Le 09/12/2016 à 14h02
Le 09/12/2016 à 14h03
Le 09/12/2016 à 14h03
Il agit sur les deux du coup: contraceptif (s’il empêche la fécondation) et contragestif (s’il empêche la nidation).
Il est possible de considérer un contragestif comme abortif, vu qu’il y a eu fécondation.
Le 09/12/2016 à 14h04
Le confort en question n’est pas l’instantané de l’IVG, mais celui de se dire je fais n’importe quoi n’importe quand et si ça me vas pas j’avorte c’est un confort de vie, pas dans le réalisation de l’acte.
En plus c’est gratuit.
Le 09/12/2016 à 14h05
Si tu changes le vocabulaire comme tu veux… " />
Ta définition de contraception n’est pas la même que celle du dictionnaire ou de wikipedia…
Le 09/12/2016 à 14h06
Le 09/12/2016 à 14h07
À mon avis le problème serait surtout si Emma tombe enceinte.
" />
Le 09/12/2016 à 14h08
Le 09/12/2016 à 14h10
J’ai bien préciser dans le premier message que je ne savais pas quelle proportion,et je pense pas connaitre un spécimen unique au monde mais dans ce cas précis et surement ultra minoritaire c’est bien dans un but de confort.
Le 09/12/2016 à 18h47
100% de chance de perdre!!! après le brexit, l’élection de trump je ne prends pas de paris sur les élections future.
Le 09/12/2016 à 18h53
Le 09/12/2016 à 18h57
Le 09/12/2016 à 22h04
Le 10/12/2016 à 07h53
L’abus de détresse existe déjà pour ce genre de situation.
Je précise que je n’ai pas parlé d’information biaisée mais de risque de censure.
L’Etat reflète le consensus politique sur la question et l’exprime sur son site qui m’a l’air plutôt bien rédigé et informatif(bien plus crédible qu’ivg.net par ailleurs). Mais même le plus objectif des contenus est orienté parce que par essence la question n’est pas ou noir ou blanc, mais comporte de nombreuses zones grises.
Puisque tu es d’accord avec moi sur le fait que le délit d’entrave est discutable, alors tu admet qu’il est difficile de précisément qualifier ce qui est une entrave de ce qui n’en est pas. Donc, tu admet qu’il y a un risque de faux positif ou négatif qui s’apparenterait à une forme de censure (hors de l’autocensure potentielle des sites contre l’IVG qui auront peur de l’infraction)
Quand on voit les choses de manière manichéennes c’est simple, mais c’est rarement le cas parce qu’il y a trop de paramètres à prendre en compte.
Que l’Etat continue son bon travail d’information, il n’est pas nécessaire ni efficace d’empêcher les opposants de s’exprimer.
Le 10/12/2016 à 12h19
Le 10/12/2016 à 14h09
ça…ça se discute (entre experts)
certains …estiment que fœtus, à partir de 1 mois…2 mois est, DEJA, un individu ! " />
Le 10/12/2016 à 14h38
Le 10/12/2016 à 15h34
Mais personne n’empêche les opposants au droit à l’IVG de s’exprimer en tant que partisans.
Il faut juste les empêcher de se faire passer pour des experts neutres, comme le font certains tricheurs qui s’avèrent dangereux pour les personnes en détresse, plus fragiles et susceptibles de ne pas repérer l’entourloupe.
Exemple de ce qui est sérieusement annoncé par téléphone par ivg.net :
https://www.franceinter.fr/emissions/le-moment-meurice/le-moment-meurice-12-octo…
Bien sûr Meurice a monté le sujet à charge, mais les propos de la dame de chez ivg.net sont intolérables. Si encore elle affichait la couleur… mais bien sûr le site se présente comme un site neutre. Des femmes sont tous les jours exposées à ces “conseils”. On ne peut pas l’actepter.
Le 10/12/2016 à 15h42
Le 10/12/2016 à 15h54
certes, mais tu “n’auras,, QU’UN SEUL, son de cloche” ! " />
(généralement, tjrs dans le même sens)
Le 10/12/2016 à 19h15
Marty, j’ai l’impression qu’on va avoir du mal à retourner en 1986. On est allé trop loin dans le passé pour trouver de quoi alimenter le convecteur temporel !
Le 12/12/2016 à 12h20
ça réduirait drastiquement la croissance démographique tout ça !
Le 12/12/2016 à 15h52
Mouais, pas sur qu’a cet age il finira par payer les retraites, ce n’est donc pas un humain " />
Le 15/12/2016 à 16h23
ok, “pas un humain” (encore), mais un être-vivant (on voit battre son cœur à l’échographie) !
Le 09/12/2016 à 10h38
Je vous fait des réponses auxquelles vous ne répondez pas.
Pour la propagande, merci d’aller sur le Figaro.
Le 09/12/2016 à 10h38
Ce n’est pas parce que certains propos te gênent qu’il faut les faire disparaître. C’est un peu le sujet de l’article, en plus.
Le 09/12/2016 à 10h40
Effectivement. Il y a bien histoire de reconnaissance de l’enfant hors-mariage - ça tient plus de la démarche administrative.
Une maman peut engager une action en reconnaissance de paternité dans tout les cas.
J’ignorais.
Le 09/12/2016 à 10h40
Le 09/12/2016 à 10h40
Le 09/12/2016 à 10h40
Le 09/12/2016 à 10h41
C’était pas du tout dans le sens que ça me gêne, mais les réponses potentielles qu’ils pourraient y avoir c’est un bon appeau.
Le 09/12/2016 à 10h42
Et donc tu occultes les minorités qu’il ne faut pas amalgamer stigmatiser quand on est progressiste.
Le 09/12/2016 à 10h43
Le 09/12/2016 à 10h44
Le 09/12/2016 à 10h47
En même temps, va bien falloir trancher à un moment, non ?
J’aimerai autant que ce soit fait en s’appuyant sur “du modèle scientifique” plus que de la morale.
Je ne suis pas sûr que tout avis puisse avoir le même poids.
Le 09/12/2016 à 10h47
Le 09/12/2016 à 10h47
Le 09/12/2016 à 10h54
Le 09/12/2016 à 10h57
heuuu oui mais non.
L’IVG n’est PAS un moyen de contraception, et ne doit pas être considéré comme tel, même si c’est un droit absolu qui doit être défendu.
Le 09/12/2016 à 11h08
Le 09/12/2016 à 13h30
Pour le repassage il y la clandos malienne qui bosse pour 2€ de l’heure " />
Le 09/12/2016 à 13h31
La contraception a lieu en amont, après la nidation l’avortement n’est plus une contraception (déjà que la « contraception d’urgence », entre la fécondation et la nidation c’est discutable, plus d’info là :https://fr.wikipedia.org/wiki/Contragestion ), je ne vois vraiment pas en quoi l’ivg est une contraception. C’est totalement différent, la contraception c’est avant la conception, l’avortement c’est après la nidation
Le 09/12/2016 à 13h34
Ce que vous appelez “trancher”, c’est le parlement qui le fait, et c’est donc la représentation nationale qui choisit au final. C’est donc indirectement le consensus général qui l’emporte.
Je ne vois pas vraiment comment vous inséreriez un “modèle scientifique” là dedans.
Et dire que “tous les avis n’ont pas le même poids” est dangereux selon moi, pas la peine de vous expliquer pourquoi.
Le 09/12/2016 à 13h35
Le 09/12/2016 à 13h36
Le 09/12/2016 à 13h37
Déjà la morale il y en a autant que de culture voire d’individu, elle doit être exclus du droit. Il reste l’éthique ce débat la comme le coté philosophique ne sera je pense jamais totalement clos.
La question de savoir ou débute la vie en conscience d’un être humain qu’il soit en devenir comme un foetus, ou en fin de vie, lourdement invalidé par un accident ou la maladie n’est pas près d’être tranché.
Le 09/12/2016 à 13h38
Le 09/12/2016 à 13h38
Ce n’est pas comme ça que je comprends “pro-choix”. Pour moi, c’est laisser le choix aux femmes. Je ne sais pas qui de nous deux a raison.
Le 09/12/2016 à 13h40
Donc si je résume ta pensée : un avis n’est pas recevable si un des éléments qui a conduit à l’avoir (ici la religiosité) ne te plait pas ? Tu ne vois pas le problème à penser ainsi ?
Et pourquoi parler de religieux, l’argument des anti-IVG est compréhensible même en dehors de la spiritualité : l’embryon est vivant pour eux (cerveau actif, cœur qui bat, ce sont des faits) et ils pensent bien agir en le défendant vu qu’il ne peut pas le faire. Donc se faire appeler pro-vie est quelque part vrai (moi je préfère les appeler anti-IVG), même si par opposition cela met mal à l’aise l’autre camp, comme tu viens de démontrer la logique que certain pourraient tirer.
Le 09/12/2016 à 13h41
Je pensais seulement à la représentation du parti il n’y a pas d’équivalent dans les autres gros partis, avec en prime le démontage en règle de l’idée que les femmes seraient plus “douce” que les hommes quand on voit la virulence de leurs discours.
Le 09/12/2016 à 13h43
Le 09/12/2016 à 13h44
Le 09/12/2016 à 13h46
Les deux vous avez tous les deux raison le but pour les groupes concernés est de crédibiliser leur discours, ils usent de noms qui renvoient une images positives d’eux-même. C’est pas un ignoble complot illuminati reptilien pour anéantir leurs opposant.
Le 09/12/2016 à 13h48
Les IVG de confort ça existe, je ne sais pas dans quelle proportion, mais j’ai un bon exemple dans mon entourage qui en a déjà fait une bonne dizaine.
Le 09/12/2016 à 15h12
Pas d’accord la elle est juste cupide. Son comportement avec le reste du “monde” n’a rien de pervers ou de narcissique. Toutes les tares dont un humains peut être affublé ne sont pas pathologiques.
Le 09/12/2016 à 15h14
Je me répète mais c’est pas le fait de faire une IVG qui est confortable mais la conséquence de cet IVG qui rend sa vie plus confortable.
Le 09/12/2016 à 15h16
Le 09/12/2016 à 15h16
Effectivement, mais le fait qu’elle fasse ce type de chantage (qui peut-être particulièrement violent pour l’homme en question) et qu’elle le fasse à plusieurs reprise (si j’ai bien compris) c’est quand même pas si anodin..
Le 09/12/2016 à 15h18
Putain les enfants, 12 pages de débat sur l’IVG, ou le droit de s’exprimer à ce sujet, alors que la question n’est pas celle-là ?
La question en ce moment c’est de savoir si on tolère que des partisans se fassent passer pour des gens neutres habilités à conseiller.
Les anti-ivg peuvent et pourront s’exprimer, mais on ne peut pas accepter qu’ils le fassent masqués.
Les sites partisans faussement neutres sont une escroquerie. Qu’ils avancent leurs arguments à visage découvert. Point.
Le 09/12/2016 à 15h20
Tu sais il y a des gens qui sont justes des saloperies sur pattes sans que ce soit liè à une pathologie mentale.
Le 09/12/2016 à 15h20
Elle est plus confortable dans le sens ou elle n’a pas a assumer les conséquences de son échec.
L’IVG fait partie intégrante de sa stratégie.
Le 09/12/2016 à 15h23
Je ne suis clairement pas d’accord pour attribuer des problèmes psy à une femme qui fait plusieurs IVG au cours de sa vie.
L’IVG est un droit, et personne ne peut juger de l’exercice d’un droit, qui plus est lorsqu’il est aussi intime.
Le 09/12/2016 à 15h29
Le 09/12/2016 à 15h29
C’est pas une question que ça me plaise ou pas: on se doit d’organiser nos vies en fonction de la réalité, pas de mythes. C’est pas plus compliqué que ça.
Je parle de religieux car toutes les asso anti-IVG sont liées à des mouvements religieux et que les adhérents à ces mouvements n’ayant AUCUNE arrière pensée religieuse sont rares. Si le débat portait réellement sur les éléments factuels que tu cites, alors cette loi ne devrait déranger personne puisque personne ne ment aux femmes (enceintes ou pas) sur les IVG pour les rallier à leur point de vue " />
Le 09/12/2016 à 15h30
Effectivement ça ne tient pas forcément de la pathologie. Cependant on n’est pas une “saloperie sur patte” par “nature”, il y a donc bien des troubles névrotiques derrière ce genre de comportements.
Le 09/12/2016 à 15h32
En mode simplifié car je n’ai plus le temps là " />
Et enfin le bien-être de l’enfant dans le cas où la femme l’a gardé mais a décidé de l’élever juste avec les sous du père, mais sans le père : pas évident de construire sa psyché avec une base pareille…
Ensuite parce que, quel que soit la décision prise, ELLE N’AFFECTE PAS
QUE LA FEMME : elle affecte aussi le conjoint, et aussi potentiellement
l’enfant. Et elle les affecte lourdement. En particulier dans notre système social actuel.
Pour l’instant, elle n’a aucune légitimé à prendre seule cette décision hors cas de grossesse imposée (type viol).
Lorsque la législation sur l’éducation et la garde des enfants aura évolué, le taquet en amont pourra bouger.
Le 09/12/2016 à 15h33
Le 09/12/2016 à 15h34
Un droit et son exercice n’interdisent pas l’interrogation.
Ou alors c’est du même genre que “vouloir expliquer l’inexplicable, c’est vouloir excuser l’inexcusable”.
J’ai du sauter dedans a plein pied " /> oups
Le 09/12/2016 à 15h35
En tous cas, les gras, ils sont trop forts en SEO. Tu veux améliorer le ranking de ton site pas très populaire ? Fait donc fermer légalement tous les sites mieux classés que le tien.
Dans la balance “éducation vs. délit d’opinion”, le choix a visiblement été fait : celui du moindre effort. Le tout dans une loi adoptée en procédure d’urgence.
Pour info, elle remonte à quand la dernière loi qui a des impacts de près ou de loin sur les libertés fondamentales, qui a été approuvé au terme d’un débat qui a suivi un rythme non accéléré ?
Lorsqu’il s’agira un jour de dresser un mémorial aux fossoyeurs de feu notre démocratie, une bonne part de nos politiciens auront droit à leur mention en lettre capitales.
Le 09/12/2016 à 15h36
Le 09/12/2016 à 09h09
on peut tout imaginer et donner une définition légale qui suit le raisonnement. c’est pas plus bête de considérer un certain nombre de semaines, que de proposer un certain nombre de multiplication cellulaires, ou alors de se concentrer sur la formation de certains organes, ou comme tu semble le préconiser de simplement s’arrêter à la volonté de la femme d’être enceinte ou non.
On peut bien sûr débattre (éternellement?) d’à partir de quand on est face à un enfant, et donc à partir de quand son intérêt à naître et vivre doit être pris en compte. Mais le processus est graduel, et les avis divergeront fortement si on parle d’un avortement à 8 mois ou d’un avortement à 1 mois.
Et encore une fois, c’est pas le sujet de la news.
Le 09/12/2016 à 09h11
Le 09/12/2016 à 09h12
Le 09/12/2016 à 09h12
La liberté d’expression, c’est comme ça les arrange en fait. On peut tout dire, quand ça va dans leur sens.
Le 09/12/2016 à 09h14
Le 09/12/2016 à 09h15
Le 09/12/2016 à 09h16
Le 09/12/2016 à 09h17
Comme c’est facile, donne des méthodes de contraception efficaces et réversible pour les mecs?
Le 09/12/2016 à 09h17
Même remanié, je reste de l’avis de la Quadrature. On devrait plutôt utiliser la législation existante, notamment l’abus de faiblesse, qui nous éviterait d’enfanter tous ces débats stériles.
Le 09/12/2016 à 09h18
Ce debat est nauseabont quelque soit la facon dont on el regarde.
la loi telle quelle est TRES dangereuse pour la liberte d’expression.
Je suis pour la liberte de la femme de decider ce qu il y a le mieux pour elle et l’embryon.
Elle a le droit de s’informer.
En fait, le noeud du probleme ets que lesdit sites ne precisent pas qu ils sont “orientes” et pas neutres.
le cas IVG.net est un cas d’ecole: il est tres difficile de trouver une information FAUSSE sur ce site, mais le site a une ligne editoriale oriente PRO VIE… mais ce n’est indique nul part.
Si une loi sortait pour obliger ces sites a preciser leur ligne editotiale (dans un bandeau permanent en haut de page), le probleme ne se poserait plus.
On irai la pour avoir les argument des pro vie, sur je ne sait plus quel site pour les argument des droit des femmes, et sur le site de l etat pour avoir des informations strictement neutre au sens de la loi (c’est le souci de igv.gouv.fr : c ets tres factuel, pas de temoignage de femmes etc… parce qu ils n’ont pas le droit)
Evidement, la premiere reaction d’une femme est de chercher des temoignage d’autres femmes, et evidement un site comme IVG.net, tres bien classe, est rapidement consulte… pour n’y trouver que des experiences douloureuse et negatives… due a l’orientation du site..
(Pour preciser:
je suis jeune papa d’une petite fille de 1an et la question de l ivg pour raison medicale s’est pose, nous avons pris le risque en connaissance de cause.
Ma belle soeur a elle du avoir un IVG pour raison medicale, et les consequences ont ete lourdes, tant physique que psychologiques
Pour autant, ou peut etre plus encore, je respecte ce droit et le droit d’etre informe, et comme a dit Evelyn Beatrice Hall : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez le dire », auquel je rajoute tout le temps “a condition que vous n’essayez pas d’imposer votre vue au autres”…)
Le 09/12/2016 à 09h18
Ils veulent surtout éviter un bad buzz des pro-vie.
Le 09/12/2016 à 09h20
Le 09/12/2016 à 09h24
Le 09/12/2016 à 09h28
Elle fait comment en cas de viol ?
Le 09/12/2016 à 09h29
Chacun son point de vue, mais je ne suis pas d’accord. Le père doit avoir son mot à dire. À moins de fécondation in-vitro, elle est pas tombé enceinte toute seule. C’est l’action de deux personnes et la conséquence qui en résulte doit être traitée par les deux parties.
Sinon ce n’est pas nous rendre service, ça contribue à alimenter ce côté “pas responsable” qu’on donne aux hommes. Que ce soit pour l’avortement ou pour le fait de ne pas vouloir assumer une paternité, on retombe dans ce côté “c’est pas moi qui décide, m’en fout, je vais voir ailleurs”.
Le 09/12/2016 à 09h30
Perso en cas de viol, je trouve que le délai devrait être plus long pour avorter. La traumatisme peut empêcher de prendre la décision dans les temps.
Le 09/12/2016 à 09h30
Les pro-vie ont le droit d’avoir une opinion. Ils ont aussi le droit d’informer sur celle ci et cela n’entrave absolument pas le droit à l’IVG.
Mais ont il le droit de désinformer, harceler, humilier pour autant … le noeud du problème est la.
Le 09/12/2016 à 09h31
Le 09/12/2016 à 09h33
Il suffit de reférer au code civil pour ça. Tu n’as pas le droit d’entraver la liberté d’autrui au nom de la tienne. La désinformation peut en être si elle empêche des personnes d’exercer leur droit.
Le 09/12/2016 à 09h39
Si l’enfant n’est pas né, le mec est forcément pas père …
Quelque soit la méthode de fécondation si la femme ne veut pas d’enfant le “père” n’a pas sont mot a dire (sauf si la femme veut en parler avec lui).
Après le coté droit à la paternité que tu soulèves c’est marrant mais ça revient a légitimer les mère porteuse, pas certain que les pro-vie soit d’accord avec ça.
Le 09/12/2016 à 09h41
Mais je suis pas “pro-vie”. Je suis juste pour qu’on considère la voix de toute les personnes impliquées et que chacun assume sa position.
Le 09/12/2016 à 09h46
J’adore ta vision du couple, se rappeler tous les matins de ne pas faire confiance à la femme qui est à tes cotés dans ce lit depuis des années.
Et la capote est très loin d’être efficace comme contraceptif.
Le 09/12/2016 à 09h47
“petit filou”, vas ! " />
Le 09/12/2016 à 09h57
Le 09/12/2016 à 09h59
Le 09/12/2016 à 10h00
Si y’as pas moyen de discuter de manière équilibré dans mon couple je me tire point.
Le 09/12/2016 à 10h00
Si elle en veut un y’a pas a la forcer ni à prendre la pilule ou à faire une IVG. plus qu’à fuir.
" />
Le 09/12/2016 à 10h03
Ce n’est pas le droit à disposer de son corps qui est remis en cause, c’est celui d’avoir le droit de vivre (=le bébé dans le ventre). C’est l’opposition de ces deux droits qui est en débat.
Les anti-anti-IVG ne voit bizarrement que le premier.
Et dire de personnes qui défendent une vie, aussi mince soit elle, qu’ils sont des “cons” ou des “réactionnaire” n’est pas très sage.
Au final il n’y a pas de réponse, chacun a son point de vue, ce n’est qu’une histoire de consensus matérialisée par une loi.
Le 09/12/2016 à 10h03
Le 09/12/2016 à 10h04
Le 09/12/2016 à 10h05
Drôle de conception de la loi :)
La loi est censé être issue du peuple pour le peuple, sans distinctions dans ce même peuple.
Le 09/12/2016 à 10h06
Incroyable de bétise, venant d’un abonné en plus :)
Donc l’argument de “défendre une vie”, aussi mince soit-elle, est “de la merde en barre” ?
Le 09/12/2016 à 10h24
Un homme ne peut pas refuser la paternité si il ne reconnait pas l’enfant de lui même c’est la justice qui se chargera de le faire a sa place.
Dans tous les cas il est baisé.
Le 09/12/2016 à 10h26
A tous ceux qui disent que les sites sont orientés (et oui ils le sont) on voit que dans le camp d’en face ils ne sont pas blanc-bleu non plus. Il n’y a qu’à voir la rédaction originelle “à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, ”
Donc pour encourager l’IVG tu aurais eu parfaitement le droit de raconter des conneries.
Le 09/12/2016 à 10h26
Désolé, mais vous êtes toujours hors sujet…!
Le 09/12/2016 à 10h26
???
On est sur le figaro maintenant ici ?
Le 09/12/2016 à 10h27
La y’a du potentiel a sword
Le 09/12/2016 à 10h27
Parce que tu crois que les années qui passent ça fonctionne comme une courbe linéaire qui grimpe ? " />
Le 09/12/2016 à 10h29
Pourquoi seulement la bible, dans les commentaires il n’est questions que des cathos vous pensez réellement que les autres sont pro-IVG.
Ou alors c’est la dernière religion sur laquelle on peut cracher tout en restant dans les limites de la bien pensance et du politiquement correct.
Le 09/12/2016 à 10h30
Toi t’as complètement zappé que l’IVG n’est possible que pour une certaine durée. Toute patient qu’elle soit elle ne pourra pas se faire avorter passé ce délai (sauf raison médicale)
Le 09/12/2016 à 10h31
Non.
Le 09/12/2016 à 10h31
déconne pas, il y a des projets de loi sur l’« avortement légal » en suède où si l’homme pas reconnaître l’enfant, tu laisses la mère se démerder avec " />
Le 09/12/2016 à 10h33
Le 09/12/2016 à 10h33
Le 09/12/2016 à 10h34
Excellent argument: ils désinforment parce qu’ils sont cons et réacs et qu’ils n’ont pas le même avis que moi sur la question. Je note parce que ça peut servir pour à peu près toute discussion, et ça m’empêche de remettre en question mes convictions.
le fait même qu’une IVG est praticable dans un délai temporel relativement stricte démontre qu’il y a des intérêts à prendre en considération et que la question n’est pas manichéenne. Si on débat d’une interruption à 8 mois, les gens auront pas les mêmes convictions que si on débat de la limiter à quelques jours / heures.
Le 09/12/2016 à 10h34
Normal, si elle veut faire un gosse seule elle se paye une PMA en espagne ou au pays bas.
Le 09/12/2016 à 10h35
Le 09/12/2016 à 10h36
Le 09/12/2016 à 13h12
Le 09/12/2016 à 13h14
Le 09/12/2016 à 13h14
Et tu ne réponds pas au fait que ce n’est pas de la manipulation mais de la simple communication tu ne cites qu’une partie de ma réponse dans ce but ça ressemble beaucoup a de la manipulation d’utiliser des citations tronquées.
Le 09/12/2016 à 13h15
Le 09/12/2016 à 13h16
Tu n’as pas saisi ce qu’il veut dire: les gens peuvent penser ce qu’ils veulent, mais il est temps que la société finisse de s’extirper de la griffe des religieux hardcore. On parle ici de personnes qui n’hésitent pas à mentir pour convaincre quelqu’un d’adopter leur point de vue sur la chose…leur posture de “pro-vie” n’a été adoptée que pour culpabiliser la partie adverse: eux défendent la Vie, les autres veulent la Mort. Ils sont le Bien, les autres le Mal. J’appelle pas ça de la sagesse, perso.
Bref, les considérations religieuses n’ont rien à faire dans un débat de société.
Le 09/12/2016 à 13h17
C’est une question de société, philosophique, éthique enfin tout ce que tu veux mais pas scientifique une amibe est un être vivant on se pose pas la question de savoir si elle a une conscience.
Le 09/12/2016 à 13h18
On arrive enfin au sujet de la news qui dépasse les bigots réactionnaires qui essaient d’interférer dans les choix des gens.
La mesure est redondante, parce que ce genre de comportement est déjà punissable via l’abus de détresse. Les risques de censure sont extrêmement élevés puisqu’en pratique il sera à peu près impossible de prouver une influence, ainsi qu’une entrave. Quid du témoignage de la personne qui a choisi de garder son enfant et qui le recommande? entrave ou pas? Quelle est la limite de “influençable?” ce genre de truc c’est fun quand on est du côté des censeurs, mais on risque de vite passer de l’autre côté.
Quant aux effets d’une telle mesure, c’est très difficile à déterminer puisque la pression vient aussi voir majoritairement d’ailleurs (des croyances de chacun ou de sa morale, de la famille, du cadre social, etc).
je préfèrerais que l’Etat fasse plus d’efforts pour l’information plutôt que de museler ce qui le gène.
C’est l’éternel débat “les méchants font de la propagande, moi j’informe”. Les gens se laissent tomber dans l’émotionnel de la thématique et ne font pas attention au sujet en lui même.
Le 09/12/2016 à 13h19
Le seul point positif du FN c’est d’être le parti qui a 2 femmes et un gay a sa tête.
Le 09/12/2016 à 13h21
Le 09/12/2016 à 13h23
Le 09/12/2016 à 13h25
Le 09/12/2016 à 13h26
Le 09/12/2016 à 13h26
J’ai tronqué ta citation en effet, pour ne garder que ce qui me paraissait en rapport avec le sujet. Aucune malice de ma part.
Je distingue donc la communication honnête, qui n’essaie pas de faire passer ses adversaires pour ce qu’ils ne sont pas, de la communication malhonnête, qui s’apparente en effet à de la manipulation.
Le 09/12/2016 à 13h28
Le 09/12/2016 à 14h13
Le 09/12/2016 à 14h13
Le 09/12/2016 à 14h15
Ou bien que tu as une vision trop simpliste de la situation d’une femme suffisamment en détresse psychologique pour se faire engrosser dès que l’occasion de présente.
Effectivement, c’est tellement confortable de passer ses journées dans une clinique tout les 6mois plutôt que de se faire poser un implant..
Le 09/12/2016 à 14h16
Le 09/12/2016 à 14h17
Le 09/12/2016 à 14h19
Le 09/12/2016 à 14h19
Je te parle pas d’une personne inconnu un truc que j’aurai lu dans les “bas fond” d’internet.
La détresse psycho ça marche pas la je la connais très bien.
Le 09/12/2016 à 14h21
L’acte de l’IVG n’est pas confortable, c’est un confort dans sa non gestion du risque de grossesse pour sa vie de tout les jours.
Le 09/12/2016 à 14h23
Le 09/12/2016 à 14h23
Le 09/12/2016 à 14h29
Je sais ce qu’est un DIU merci, j’aurai mieux fais de rien dire, ce serai vraiment trop chiant et long de retracer le parcours de ce spécimen. Apparemment ici tous les humains sont bon responsable etc… et quand ils font de la merde c’est forcément du a une cause extérieure.
Le 09/12/2016 à 14h30
Le 09/12/2016 à 14h30
Tu le dis toi même l’IVG n’est pas confortable. Les effets secondaires ne sont pas anodins.
Bien que tu en doutes, je pense qu’il y a réellement un soucis psycho pour ne pas gérer sa contraception à ce point là.
J’espère qu’au 10ème IVG ils lui offrent l’accompagnement psy." />
Le 09/12/2016 à 14h31
Le 09/12/2016 à 14h32
Je note que le 1er résultat au mot “ivg” dans google (et vu à la TV en exemple des pratiques douteuses au téléphone) est selon les mentions légale un site dont l’hébergement est “fourni” par OVH. J’espère que c’est pas à titre gratuit (c’est une association) car si c’est le cas c’est plutôt navrant.
Le 09/12/2016 à 14h35
Le 09/12/2016 à 16h08
Je pensais plutot a cahttps://blogs.mediapart.fr/cristi-barbulescu/blog/270314/quand-veut-expliquer-li…
Comme quoi, les deux se rejoignent et Sarko ou Valls == la même chose " />
J’ai mal paraphrasé " />
Le 09/12/2016 à 16h10
Tu ne pensais pas valls si proche de Sarko surtout.
Le 09/12/2016 à 16h20
si ça je le savais, ça a juste fait une petite preuve de plus que leur mentalité est similaire " />
Le 09/12/2016 à 16h21
Il y en a déjà un de viré de la présidentielle " />
Le 09/12/2016 à 17h17
Et si on avançait la reconnaissance en paternité parentalité ?
Au lieu de le faire à l’accouchement, l’acte se ferait au plus tard 1 semaine avant la date limite pour l’IVG et serait signé par les 2 “parents”.
cas 1) Les 2 ne veulent pas conserver l’enfant => signature d’un acte de renonciation => si la femme se ravise (=ne fait pas l’IVG) voir cas 2
cas 2) La femme veut conserver l’enfant mais pas le père => le père renonce à la paternité ; la femme ne pourra pas exiger de pension. Le père ne pourra pas effectuer de reconnaissance de paternité plus tard (sauf accord de la mère ou de l’enfant)
cas 3) La femme ne veut pas de l’enfant mais le père oui. La décision de la femme prévaut.
cas 4) Les 2 conservent l’enfant.
Le cas 2 redonne un peu de contrôle au père. Aujourd’hui on se borne à constater sa paternité (qu’elle ait été choisie ou subie) lorsqu’il est “trop tard”. L’enfant étant né on considère que l’intérêt de l’enfant est > père. Dans le cas 2 le géniteur en déclarant renoncer à son statut de père (et donc aux charges inhérentes) devient un simple donneur (involontaire) et en décidant de poursuivre sa maternité la femme choisit en pleine conscience d’élever l’enfant seule.
Si le père a été informé et qu’il refuse de signer alors son refus est considéré comme une acceptation du choix de la femme.
Si le père n’a pas été informé alors son statut de père est laissé à l’arbitrage du tribunal. Coup d’un soir => pas de pension. Concubinage depuis x années =>pension (sauf si démonstration de malhonnêteté de la femme)
Bon ça répond pas à la question initiale : )
Mais je pense que ça pourrait sécuriser les 2 parties et plus impliquer les pères qui auraient enfin leur mot à dire (enfin dans 50% des cas) et qui s’engageraient plus tôt dans le projet.
Le 09/12/2016 à 17h38
Le 09/12/2016 à 17h48
Dans ton cas 2 la femme garde l’enfant et le père ne doit rien ni a la mère ni a l’enfant.
Mais dans ton cas 3 pourquoi la femme n’accoucherait pas en laissant l’entièreté de la responsabilité de l’enfant au père?
Le 09/12/2016 à 18h03
Ouaip, sur l’aspect scientifique, je me suis emballé effectivement. AF a déjà pointé l’erreur.
Pour ce qui est de l’aspect poids des avis, je le défends honnêtement quand il s’agit de l’organisation de nos sociétés : ne perdons pas de temps avec ceux qui s’assurent que la terre est plate.
Le 09/12/2016 à 18h09
parce qu’une grossesse c’est relativement lourd, qu’elle a pas envie de mettre sa vie entre parenthèse. Si le père voulait un gosse, qu’il se trouve une femme qui voudra. Le cas 3 revient quasiment a de la GPA, interdit en France. De plus, mettre sa vie (et sa santé ?) en jeu sans contrepartie, je ne suis pas sur que ce sera accepté, mais on revient a la GPA donc interdit.
Le 09/12/2016 à 18h21
Le 09/12/2016 à 18h28
C’est tendancieux ce que je dits mais pourquoi pas ?
Aujourd’hui les femmes ont un pouvoir absolu sur la procréation, un homme ne peux pas refuser la paternité, si la femme engage un procédure judiciaire contre le père qui aurait refusé de reconnaitre l’enfant il perdra la justice considère que les droits de l’enfant sont supérieur a tout les autres, même un enfant non désiré (ce que je trouve stupide le gosse vas morfler face un père contraint).
Tu parles de pseudos GPA, mais ce n’est pas vraiment le cas si un des 2 parents ,surtout la mère, ne souhaitait pas l’enfant c’est un accident de parcours la GPA elle est pleinement planifié totalement volontaire.
Quelque soit la configuration qui mène a un enfant non désiré le parent qui souhaite le garder devrait pouvoir le faire en échange d’une part que l’autre parent soit totalement décharger d’une quelconque responsabilité, et dans le cas de ou la mère est le parent qui ne souhaite pas garder l’enfant une sorte de compensation que je suis incapable de définir l’argent est surement insuffisant pour ça.
Le 09/12/2016 à 18h29
Justement les sites visés par cette loi sont ceux qui mentent sur leur engagement.
Encore une fois, les opinions différentes des informations publiées par les sites gouvernementaux ont le droit d’exister, tant qu’elles se présentent comme telles. Le problème central ici, c’est que des gens masquent leur opinion derrière une fausse neutralité, et hurlent à la censure quand on envisage de les empêcher de tricher.
On marche sur la tête !
Les anti-ivg ont tout à fait la liberté d’expression.
Mais on ne peut pas leur laisser la liberté d’escroquerie.
Le 09/12/2016 à 18h35
Le cas 2 bis est super complexe, perte financière pendant la grossesse pour la mère, plus le risque de perdre son boulot plus fréquent que la plupart des gens ne le pense les femmes enceintes se font souvent viré.
On réglera pas ce problème sur ce forum c’est une remise cause quasi complète de la société, le rôle de chacun des parents, la protections légale a donner a la femme qui accoucherai d’un enfant qu’elle laissera au père.
Le 09/12/2016 à 18h35
Pour la première partie, je suis plus en accord, on fait tomber parfois beaucoup de responsabilité sur le père. Mais il faut mener une enquête complète si lui ne voulait pas de l’enfant et donc qu’il ait le droit de refuser la paternité. Assez complexe et qui doit se faire au cas par cas.
Par contre, comme dit au dessus, si la mère ne veut pas de l’enfant, ça reste son corps. Si le père veut un enfant, qu’il change de femme, il n’a pas a lui imposer son choix. Ça intervient bien plus loin dans ce cas, on intervient sur le droit à disposer de son corps (droit qui n’est déjà pas total).
Si la mère accepte, la compensation est a voir a l’amiable entre les deux partis. Mais dans ce cas, ne rentre t on pas dans la GPA, meme si non planifiée.
Le 09/12/2016 à 18h41
Le 09/12/2016 à 18h43
Ce n’est pas vraiment une GPA dans le sens ou c’est une grossesse “naturelle” , la mère devrait bénéficié d’une protection légale si elle souhaite mener la grossesse a son terme et larguer le gosse au père.
D’une part elle devient totalement étrangère au gamin mais aussi elle devrait avoir une garanti financière, pas dans le sens ou elle serait acheté pour accoucher, pour le temps passé enceinte qui a pu lui causé une perte dans le cadre se son emploi, et plus important une garantie de maintien dans son emploi.