Naïma Moutchou, nouvelle ministre de l’intelligence artificielle et du numérique

Le 06 octobre à 08h32

Le 06 octobre à 08h32

Commentaires (57)

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... jusqu'à ce soir :D
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Du coup elle a été ministre ou pas , entre hier & ce matin ?
Si oui elle peux bénéficier des quelques avantage en nature , il me semble: lemonde.fr Le Monde
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Elle n'est déjà plus ministre, Lecornu vient de démissionner.
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Lecornu a fait comme au Bigdil, il a gagné la voiture :D
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Mise à jour 9h45 : le Premier Ministre Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron, selon Libération. Le président de la République l'aurait acceptée.
Ton commentaire a tenu 1mn !

Moins que le dernier nouveau gouvernement.

En vrai, je me demande où on va...
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On va vers des hausses sur les emprunts... et j'espère le FMI à moins que VDL fasse tourner la planche à billets :D
En attendant, ils se font leurs retraites entre potes :D
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"En attendant, ils se font leurs retraites entre potes" -> merci d'éviter de répandre des fake-news ici, il n'y a pas de "retraite de ministre", ça n'existe pas en France, mais des indemnités de cessation de fonctions de 3 mois max sous condition d'absence d'autres revenus (et à priori sans durée minimale de mandat donc oui, les nouveaux ministres démissionnaires y ont droit).
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Vous êtes sûr pour l'absence d'autres revenus ? Voici ce que j'ai glané sur le direct consacré à la démission du gouvernement, sur le journal Le Monde.

"Selon la réglementation en vigueur, tout ministre dont la nomination a été publiée au Journal officiel a droit, à la fin de ses fonctions, à une indemnité transitoire équivalente à trois mois de traitement brut, soit environ 28 000 euros. Cette mesure vise à assurer une période de transition après la cessation de fonctions. Elle s’applique de manière automatique, sans condition de durée de présence au gouvernement. Ainsi, même restés en poste moins d’une journée, les ministres du gouvernement Lecornu pourraient légalement en bénéficier."
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Le Secrétariat général du gouvernement a rendu son analyse, les éphémères ministres députés restent députés, donc pas de parachute.
Le seul nouveau ministre non député est Bruno le Maire, qui a refusé l'indemnité de départ.
https://www.leparisien.fr/politique/gouvernement-lecornu-ministres-durant-14-heures-ils-ne-toucheront-pas-30-000-euros-dindemnites-06-10-2025-KQHHEZ7AJ5CGHNG3JKIFZVNU64.php
Un sujet de plus en moins :D
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On sait maintenant qui a témoigné dans cet article du Gorafi:
« Parfois j’écrivais un article et le lendemain, on avait déjà changé de premier ministre. »

En vrai, ça fait vraiment peur !!
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Les journalistes politiques qui s'intéressent exclusivement à la « popol » dans les médias "mainstream" ont sûrement beaucoup de travail ces dernières années. E. Macron a réussi à réinventer la IVe République, sauf que c'est le Président qui choisi (délibérément) l'instabilité gouvernementale. C'est beau le quinquennat présidentiel reconductible une fois : ça met en place des gens responsables et de vrais démocrates (en tout cas, on ne peut pas les accusés de conserver le pouvoir à outrance, à part si E. Macron décidait de garder le pouvoir en 2027 mais ça n'arrivera jamais, comme en 1940 ou en 1851)
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De vrais caméléons de la compétence .... :roll:
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Et bien ministre vraiment pas longtemps, Lecornu vient de démissionner !
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C'est ce qu'on appelle une brève brève :D
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Mais du coup, les ministres démissionnaires qui restent en charge des affaires courantes, ce sont quand même les nouveaux. Il va y avoir une passation de pouvoir officielle ou ça va se faire en catimini ?
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Il va y avoir une passation de pouvoirs entre Ministres démissionnaires. On innove.
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Pour la plupart, les anciens et les nouveaux sont les mêmes. Si l'on en croit la mise à jour de Next, ce sont les nouveaux, même si je n'ai pas lu l'info sur la page de Libération en lien.

Comme c'est une première, je ne saurais me prononcer sur le sujet.
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En creusant un peu la chose.

Le décret du 5 octobre 2025 relatif à la composition du Gouvernement existe et a été publié au JO.

Ce sont donc bien les nouveaux qui gèrent les affaires courantes suivant la jurisprudence du Conseil d'État, selon un principe traditionnel de droit public.
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Depuis un an, les ministres-démissionnaires dirigent les affaires, donc il n'y a pas de problème de passation de pouvoir (qui se déroulent normalement), c'est surtout le contrôle par le Parlement qui est inexistant (et ça pose question...)
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Naïma Moutchou devient donc Ministre démissionnaire
Ca fait classe sur un CV...

- 2025 (oct 6, matin) : ministre démissionnaire de l’intelligence artificielle et du numérique
- 2025 (oct 5, soir) : ministre de l’intelligence artificielle et du numérique
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Un gouvernement nommé un jour et qui démissionne le lendemain, on est bien d'accord que c'est au nominateur de démissionner ? Ou sinon, on vit dans un régime aléatoire qui menacera de facto l'équilibre des institutions.
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Mon petit doigt me dit qu'on se dirige vers l'usage de l'article 16 de la constitution.
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Plutôt l'article 12, à mon avis (en tout cas, j'espère l'article 12 avant l'article 16)
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Oui si on en arrive au 16, c'est que la situation est encore plus foireuse que ne le laisse penser l'actu ce matin :D
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Macron refuse de démissionner ou dissoudre, donc il va tenter le 16 en attendant les élections de mars puis sortira un 12. Toujours d'après mon petit doigt 🤣
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L'article 16 exclu explicitement la possibilité de dissoudre l'assemblée nationale (article 12).
Et s'il essaie d'utiliser l'article 16 dans le contexte actuel, il y a fort à parier que le Parlement destitue Macron en usant de l'article 68. 😉
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Très difficile juridiquement (mais pas impossible) de faire appliquer l'article 68 pendant l'article 16. Et oui l'assemblée ne peut être dissoute pendant l'article 16, je voulais dire que Jupiter mettrait fin à l'article 16 après les élections municipales puis là pourrait utiliser l'article 12.
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Article 12.
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Article 4
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Je pense aussi à un article 16 avant 2027.

Après tout, ce sont tous des incapables, seul Jupiter peut nous sauver. Donc il va se nommer Premier Ministre, magouiller pour ne pas finir le 2e mandat, et se représenter (2027 ou 2032). Vu que sa passion est de tordre et d'abuser de la Constitution...
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l'usage de l'article 16 de la constitution.
Emmanuel 1er, empereur de Macronie.
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Avant l'article 16, il y a l'état d'urgence. L'article 16, c'est en cas de menace « d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu » (à condition que le PR lui-même ne soit pas bénéficiaire, voire à l'origine, de ce danger). Quand on est au pouvoir, on n'a pas besoin de la constitution pour faire un coup d'Etat (on met en détention les opposants ou on profite de la situation catastrophique).
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Alors les belges, on est jaloux ?
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j'y ai pensé aussi, sauf qu'en Belgique, le gouvernement issu généralement d'une coalition tient sur la durée. En France, c'est complètement puéril de nommer des gouvernements qui démissionneront forcément dans quelques mois et de faire diriger l'Etat par des ministres "démissionnaires" (pour jouer la montre). Puéril à l'image de la dissolution de l'AN le soir même d'une élection européenne en juin 2024 (d'une manière intentionnellement déstabilisatrice).
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En ce qui concerne Macron, j'essaie de m'accrocher au rasoir de Hanlon , mais j'avoue que plus on avance, plus j'ai des doutes sur l'incompétence...
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En Belgique au moins on leur laisse un peu de temps comme ministres avant de les virer. On n'est pas des bêtes, là c'est inhumain.
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Je crois qu'en Belgique le Roi des Belges a la préoccupation de l'unité nationale, là où E Macron a le souci de diviser pour être seul à décider.

Constitutionnellement, le Président de la République française assure « le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. » (art.5) mais ça c'était avant.
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Je regarde l'article juste pour la belle image de Flock ^^
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Flock a-t-il juste roulé sa tête sur le clavier, ou y a-t-il un message derrière :stress:
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fciuyzdètè"edéobdbb_"zgh'"è_-"é-_téçè_567853VJHébèg_éè_"by !!! :devil:
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Comme quoi tout va bien en France si on a le temps de faire des guéguerre de clan puériles.
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Qui se rappelle la justification de Macron pour ne pas nommer Lucie Castets à Matignon ? "Je ne veux pas créer d'instabilité" :mdr2:

Vu qu'on est toujours sur3 blocs où chacun ne peut pas gouverner seul, au moins il aurait eu la légitimité démocratique. Les censures auraient été moins probables (du moins au début) car le motif d'illégitimité n'aurait pas tenu, et ça la fout mal niveau démocratie quand même.
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Tu rêves. La censure serait arrivée tout de suite : RN, LR , "majorité" présidentielle l'auraient voté ensemble.

La seule solution aurait été une large coalition comme chez nos voisins en mettant de côté les ambitions présidentielles et les luttes internes aux partis.

Mais ça aurait au moins permis de voir qu'ils étaient minoritaires à l'assemblée et qu'il fallait donc faire autre chose genre union nationale en attendant la présidentielle.
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Tu rêves. La censure serait arrivée tout de suite : RN, LR , "majorité" présidentielle l'auraient voté ensemble.
Non, je ne rêve pas.
La succession de censure c'est parce que les différents gouvernements sont illégitimes. Un gouvernement légitime ne se fait pas renverser par défaut par les perdants.
D'ailleurs ils disent tous "on ne censure pas a priori" ce qui signifie bien que censurer parce qu'on n'a pas gagné, c'est passer pour des anti-démocratie.
Et il n'y a pas qu'à gauche qu'on pense ça : certains LIOT, certains macronismes "modérés", de Villepin l'ont déjà dit : la coalition arrivée en tête gouverne, et si elle se fait renverser (pas à peine nommée) c'est le jeu des institutions.
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BEGIN TRANSACTION;

-- Mise à jour du statut du gouvernement actuel
UPDATE gouvernement
SET statut = 'démissionnaire',
raison = 'crise politique cyclique',
date_démission = CURRENT_DATE;

COMMIT;

-- Suppression du gouvernement... mais pas trop
DROP TABLE IF EXISTS gouvernement;

-- Recréation du gouvernement avec les mêmes membres
CREATE TABLE gouvernement (
id INT PRIMARY KEY,
nom VARCHAR(255),
poste VARCHAR(255),
statut VARCHAR(50) DEFAULT 'nommé',
date_nomination DATE DEFAULT CURRENT_DATE
);

-- Réinsertion des mêmes membres, parce qu'on ne change pas une équipe qui... stagne ?
INSERT INTO gouvernement (id, nom, poste)
SELECT id, nom, poste
FROM anciens_membres
WHERE statut_precedent = 'démissionnaire';

-- Affichage du nouveau gouvernement (identique à l'ancien)
SELECT * FROM gouvernement;
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0 3 /27 * psql -U postgres -d politique_francaise -f drop_gouvernement.sql
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C'est la 5ème république (régime présidentiel) qui semble en bout de course.
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Non c'est qu'il n'y pas de majorité claire dans l'assemblée, il ne peut pas y avoir 3 premiers ministres (un issu de l'herpes NUPES, un des macronistes et des extremes-droites) .Chaque parti veut faire valoir ses intérêts personnels...
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C'est quand même le cas de bcp de démocraties parlementaires et ils arrivent à fonctionner.
Nos politiques sont tellement habitués de pouvoir tout imposer avec leur 20% dans les urnes qu'ils ne sont pas arrivé à s'adapter.
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C'est surtout que la France n'a pas la culture du compromis en politique. Résultat, on a juste une bande de minorités qui campent sur leur position en croyant qu'elles représentent la majorité.

Les réactions des chefs de file ce jour l'ont encore démontré.

Dire que des formations politiques veulent la proportionnelle aux législatives alors qu'elles oublient que le compromis est essentiel dans ce fonctionnement...
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Non, ça marche très bien tant qu'on a deux blocs, qui ont une majorité alternativement. Mais là, on a 3 blocs qui n'ont pas la majorité, mais ne veulent pas non plus faire d'alliance.
Et encore, on avait 3 blocs, mais depuis aujourd'hui il semble qu'on en a 4, puisque LR laisse tomber Macron visiblement.

Quel système, à part la dictature, marche quand on a 3-4 blocs, tous minoritaires, et tous trop cons pour faire des compromis pour pouvoir faire une alliance ?
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On a 3 coalitions à l'AN, c'est-à-dire des responsables politiques qui se mettent d'accord malgré des dissensions. On peut tout aussi bien avoir une de ces coalitions qui se forme pour s'entendre sur un gouvernement minimal, avec une majorité à l'AN et le PR qui se place en retrait (je crois qu'on appelait ça, la « cohabitation », ou un mot dans ce genre-là). C'est de la politique. Si ce n'est pas possible, c'est qu'il y a des irresponsables quelque part.
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La cohabitation, ça marche bien que l'un des groupes a la majorité absolue, mais là, actuellement, personne n'a de majorité absolue.
Après, on peut faire des coalitions, mais pour ça, il faut des gens qui placent l'intérêt de leur pays avant leur intérêt personnel pour la prochaine présidentielle, mais entre Le Pen, Retailleau, et Mélenchon, il n'y en a pas.
Tout le monde reproche à Macron de chercher à faire alliance en partant du centre, mais puisque personne ne veut s'allier avec le FN (et que le FN n'a pas la mjorité absolue), et que LFI ne veut s'allier avec personne sans imposer strictement son programme à 100% sans compromis (et que LFI et ses alliés n'a pas la majorité absolue), de fait, l'alliance au centre semble effectivement la seule possible.
Bref, on n'a pas le cul sorti des ronces.
On peut encore rebattre les cartes et dissoudre, mais est-ce que le résultat sera différent ?
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Dans un pays un peu démocratique comme le Danemark ou l'Espagne ou la Belgique, quand une coalition n'est pas possible, il y a démission. En France aussi, quand il y a blocage, le PR dissout l'AN ou lui-même démissionne.

Et si les partis politiques (E Macron compris) ne pensent qu'à jouer la montre jusqu'à 2027 au lieu d'anticiper les élections, ce n'est pas une fatalité, c'est un choix et c'est irresponsable. Tant que les médias mainstream s'intéresseront uniquement à la « politique politicienne » et pas aux responsabilités politiques en jeu, les Citoyens attendront 2 ans que l'échéance 2027 arrive, après que ce petit monde médiatico-politique* ait bien enlisé la situation du pays.


*petit monde médiatico-politique: petit par le nombre de personnes et petit par la mesquinerie
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Avant les partis, il y a l'expression citoyenne au travers du vote. Le programme de NFP a servi de base avec l'engament de l'appliquer si le NFP était majoritaire.
Ce n'est pas le cas, le NFP pourrait alors considérer qu'ils leur faut faire des concessions en s'ouvrant à d'autres partis comme les centristes pour former une majorité au moins relative. Mais là, les centristes ne sont pas d'accord.
Pour la droite, une partie des LR refusent de s'allier avec le RN (d'où la scission) car ce serait alors une fusion/acquisition des LR (avec leur fort ancrage local et les élections municipales approchent) par le RN.

C'est donc insolvable, la seule solution démocratique est de provoquer des élections présidentielles anticipées.
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Avant le quinquennat, il y avait un truc qui s'appelait la « cohabitation ». Il s'agissait vaguement, pour le PR, de nommer un 1er Ministre qui n'était pas tout à fait de son obédience et qui prennait les décisions sans tenir compte des volontés présidentielles, en accord avec l'AN. Il y a eu aussi des situations de conflits entre le PR et le 1er Ministre bien que faisant, tous les deux, partie de la même majorité (la même coalition) : V Giscard-d'Estaing et J Chirac - F Mitterrand et M Rocard ...

Pour ça, il faut être responsable et travailler à l'intérêt général (ou l'intérêt de l'Etat et du fonctionnement de ses institutions).
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Il n'y a pas de rapport entre le quinquennat et la cohabitation. Tout comme la cohabitation n'est pas un exigence constitutionnelle.

Ce qui a réduit les chances d'avoir une cohabitation, c'est le changement du calendrier électoral des législatives. Et avec la dernière dissolution, la désynchro sera encore plus marquée.

Naïma Moutchou, nouvelle ministre de l’intelligence artificielle et du numérique

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