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iMaman

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60 commentaires

Le 13/11/2024 à 19h 37

A mon sens, c'est une dérive du libéralisme que de limiter les responsabilités des "plateformes"... et donc faire porter la responsabilité sur tout-le-monde sauf les plateformes.

Les plateformes encaissent des sommes colossales en taxant chaque vente de bien/service.
En contrepartie, elles devraient avoir une part de responsabilité.

Dans le monde réel, on n'accorderait pas l'immunité à qqn qui touche un pourcentage sur les ventes de biens/services illégaux. Mais dans la monde virtuel, tout va bien.

Pour moi c'est surtout une incompétence crasse de l'Europe en informatique.

L'Europe n'y comprend rien et a laissé passer le train. Nous avions pourtant des gens brillants comme Tim Berners-Lee qui invente le Web en Europe ou Linus Torvalds qui invente Linux et j'en passe.

Mais l'Europe a été incapable de les retenir et de capitaliser sur tous ces gens de valeurs, aucune vision d'avenir, aucun pragmatisme, aucun investisseur visionnaire, des développeurs (les programmateurs 🤬) considérés comme de la m...., etc.

Résultat, aujourd'hui il n'y a pas de société équivalente à Google ou Apple en Europe qui est vraiment devenue le vieux continent !

Alors que l'Europe vienne maintenant grappiller des milliards sur le dos des sociétés US sous couvert de protéger les consommateurs est totalement ubuesque. Il faut assumer ses erreurs et ses incompétences ! Là nous sommes complètement ridicules, c'est désolant et déprimant !

Le 13/11/2024 à 15h 36

> Apple ou Google ne peuvent pas le savoir et comme il y a des cas où c'est légal, ils ne peuvent que faire confiance à l'éditeur.
Apple et Google savent très bien détecter et bannir des produits qui ne respectent pas les règles de leur place de marché. Et là, bizarrement, ils ne font pas confiance à l'éditeur.

Ce qu'on leur demande c'est de détecter et bannir également les produits qui ne respectent pas les règles de l'UE.

Bof la détection, quand tu vois les applications de streaming illégales qui passent sur l'App store actuellement.

C'est à l'Europe de faire le ménage dans les sociétés qui font des restrictions de diffusion, c'est elle qui fait les règles, c'est à elle de les faire appliquer.

Le 13/11/2024 à 15h 13

Reprenons les éléments reprochés par la Commission : (les parties en gras sont de moi)

Online access: Apple Media Services have a different interface for different countries in the EU/EEA. In the app version of these services, consumers are only allowed to access the interface made for the country where they have registered their Apple account and face significant challenges when attempting to change this, which is not allowed under EU's anti-geo-blocking rules.
Apple restreindrait la possibilité d'accéder à des services qui proviendraient d'un pays différent de celui depuis lequel le compte Apple a été créé. On ne parle pas ici des possibles restrictions d'accès que l'éditeur de l'application aurait mises pour l'utiliser (tout aussi illégales si ça ne rentre pas dans les exceptions autorisées, comme je l'ai dit précédemment).
Payment methods: When making paid purchases on Apple Media Services, consumers are only allowed to use means of payment (such as a credit/debit card) issued in the country where they registered their Apple account.
Restriction imposée par Apple, pas par l'éditeur d'une application.
Downloading: Since App Store does not allow consumers to access the version of another EU/EEA country, consumers are not allowed to download the apps offered in other countries. Consumers should be able to download apps offered in other EU/EEA countries when they travel to or temporarily stay in that country.
Même chose. Même si l'application n'est pas diffusée dans le pays en question, une personne venant d'un pays où le service est accessible doit pouvoir la récupérer ou y accéder.

Dans le cas que tu cites avec Google, c'est simplement l'aspect publication selon les pays. Google n'impose, à priori, pas les mêmes discriminations en fonction de la géolocalisation qu'Apple sur son magasin en ligne.

Regarde bien cette page de Google ici. Les impacts décrits en cas de changement de pays sur Android me semble identiques à iOS.

Pour l'aspect publication d'une application sur les stores Apple ou Google, c'est identique, tu peux faire des restrictions ou pas. Pour la petite histoire amusante, j'avais d'ailleurs rencontré un problème avec Google qui de mémoire n'incluait pas Mayotte ou la Réunion comme faisant partie de la France alors que le service proposé par l'application devait fonctionner en France métropolitaine et les outre-mer.

Bref, je ne vois pas de différence, cette histoire finira en eau de boudin (au moins pour la partie App Store). Pour les moyens de paiement, je ne sais pas trop, mais ils sont, il me semble, dans les exceptions du règlement.

Le 13/11/2024 à 14h 47

Je me bats justement avec une société de cartes bancaires et une société de parking et le problème n’est pas la langue. La segmentation a commencé avec Apple qui a laissé le choix aux éditeurs d’applications.

En lisant ça dans le règlement européen :
Il convient donc d'exclure également l'accès aux services financiers de détail, y compris les services de paiement, nonobstant les dispositions du présent règlement relatives à la non-discrimination dans le cadre des paiements.
J'ai l'impression qu'on est dans les exceptions.
Apple et Google ne peuvent que se plier aux demandes des éditeurs puisqu'il y a des exceptions.

Le 13/11/2024 à 14h 20

De ma compréhension avec Apple, il y a une différence.

Apple modifie le comportement du magasin applicatif en fonction de la géolocalisation du client et du pays de création du compte (cf ce que dit @Esod ).

C'est ça qui est reproché.

Si, par contre, un éditeur d'application discrimine en dehors des cas prévus par le règlement en question, c'est sa responsabilité, pas celle d'Apple.

De ma compréhension, il n'y a aucune différence entre Apple et Google qui dit :
Votre pays ou région sur Google Play détermine le contenu affiché sur le Play Store et dans les applications. Les applications, les jeux et les autres contenus du Play Store et des applications peuvent varier en fonction du pays ou de la région.

Le 13/11/2024 à 14h 13

> Le géoblocage c'est l'éditeur qui le décide
Comme je disais, peu importe celui qui a décidé.
Le règlement s'intéresse seulement à qui le met en oeuvre.

En l'occurrence, le géoblocage sur l'AppStore est mis en oeuvre par Apple.
Et c'est contraire au règlement.

Ben non, c'est l'éditeur qui décide du géoblocage et c'est normal car c'est l'éditeur de l'application qui sait s'il peut l'activer (cas d'exception) ou pas. Apple ou Google ne peuvent pas le savoir et comme il y a des cas où c'est légal, ils ne peuvent que faire confiance à l'éditeur.

Le 13/11/2024 à 11h 45

Y a pas de tergiversations possibles avec un règlement.

Les règlements sont des actes législatifs contraignants. Ils doivent être mis en oeuvre dans leur intégralité, dans toute l'Union européenne.
Pour le règlement qui nous intéresse:
>article 3-1. Un professionnel ne bloque ni ne limite, par l'utilisation de mesures technologiques ou autres, l'accès d'un client à l'interface en ligne du professionnel pour des motifs liés à la nationalité, au lieu de résidence ou au lieu d'établissement du client.
=> Pas de géoblocage au niveau de l'interface (navigation dans l'Appstore)
>article 4-1b. Un professionnel n'applique pas des conditions générales d'accès aux biens ou services qui diffèrent en fonction de la nationalité, du lieu de résidence ou du lieu d'établissement du client, dans les cas où le client cherche à obtenir des services fournis par un professionnel par voie électronique, autres que des services dont la principale caractéristique est de fournir un accès à des œuvres protégées par le droit d'auteur ou d'autres objets protégés ou de permettre leur utilisation, y compris la vente sous une forme immatérielle des œuvres protégées par le droit d'auteur ou des objets protégés;
=> Pas de géoblocage au niveau des biens/services (App de l'Appstore), excepté pour le œuvres protégées par le droit d'auteur.

Le géoblocage c'est l'éditeur qui le décide, pas Apple, ni Google qui fait la même chose avec juste un rappel aux règlements européens comme l'a indiqué @SebGF plus haut.

Le 13/11/2024 à 11h 39

Mon test est potentiellement biaisé par le fait que mon portable est paramétré en anglais aussi.

Concernant le Play Store, Google indique bien qu'il est interdit de géo-bloquer selon le pays.

If you're distributing apps in the European Union (EU), please do not use unjustified geo-blocking to discriminate against users based on their nationality, place of residence, or establishment (see Geo-blocking Regulation (EU) 2018/302). For example, an app should be accessible EU-wide subject to other applicable laws and unless the main feature of the service is the provision of access to and use of copyright protected works or other protected subject matter.For more information, visit the European Commission's website.

Donc Google fait bien comme Apple, c'est l'éditeur de l'application qui décide au final, il y a juste un rappel à la loi que va devoir ajouter Apple dans sa documentation (je n'en ai pas trouvé trace).

Et c'est comme ça que se terminera probablement cette histoire car c'est logique, ce n'est ni Google ni Apple qui peuvent savoir si l'éditeur peut ou pas bloquer une application par pays.

Le 13/11/2024 à 09h 30

>C'est un peu manichéen.
La balance de la Justice n'a que deux plateaux...

Comme c'est dit dans le règlement européen :
Différentes raisons sous-jacentes expliquent l'application, par les entreprises, en particulier les microentreprises et les petites et moyennes entreprises (PME), de conditions générales d'accès différentes. Dans bien des cas, face aux environnements juridiques divergents, à l'incertitude juridique, aux risques associés concernant les dispositions législatives applicables en matière de protection des consommateurs, aux dispositions législatives applicables en matière d'environnement ou d'étiquetage, aux questions d'imposition et de fiscalité, aux frais de livraison ou aux exigences linguistiques, les professionnels éprouvent de la réticence à nouer des relations commerciales avec les clients d'autres États membres.
Les choses ne sont donc pas aussi simples que ça surtout pour une petite boîte.

Le 13/11/2024 à 09h 23

Les moteurs de recherche ont tendance à contextualiser dans la langue de l'OS pour fournir les résultats. Si je reprend ton exemple, quelles sont les chances que tu aies une application spécifique lituanienne (et dans leur langue seulement) pour un besoin quelconque ?

J'ai cherché par exemple "randonee" dans le Play Store, j'obtiens des résultats d'un peu partout, l'une des premières est pour le Royaume Uni, mais une partie était française. Et j'ai des propositions de mots clés pour affiner les résultats type "randonnée france", "randonnée région ABC" etc.

Bref, qu'est-ce qu'il empêcherait l'App Store d'iOS d'avoir la même capacité d'adaptation ou intelligence ? Je n'ai pas d'appareil Apple, donc je ne peux pas m'en rendre compte, mais leur store est bien plus historique et expérimenté.

Ton test confirme ce que je dis "l'une des premières est pour le Royaume Uni".
J'ai testé la même requête sur l'App Store, j'ai d'abord des applications en français, d'autres en anglais sortent plus loin.
Sur l'App Store il y a aussi des propositions de mots clés.

Et pour le Play Store, il y a la même possibilité pour un un éditeur de cibler des pays de diffusion, comme l'indique la documention de Google.

Et pour les utilisateurs, Google dit bien qu'un changement de pays n'est possible qu'une fois par an.

Le 13/11/2024 à 08h 31

Perso je n'a pas ce souci avec le Play Store de Google, pourquoi en serait-il autrement chez Apple ?

Après, je ne passe pas mon temps à chercher des applications là dedans. Généralement, j'y vais parce que j'en ai une à installer. Et vu que les 3/4 des sites web spamment "install our shitty app" (ce qui doit possiblement faire de la transformation), cela va-t-il changer quelque chose pour les utilisateurs ?

J'ai l'impression que tu imagines un faux problème.

Chacun ses usages, mais perso c'est bien par le moteur de recherche de l'App Store que je passe quand j'ai besoin d'une application, jamais par les sites Web. Donc non, je n'imagine pas un faux problème.

Le 13/11/2024 à 08h 00

Peu importe celui qui a décidé du géoblocage: que ce soit la décision de l'éditeur, ou la décision de Apple, ou la décision d'un poulpe dans un aquarium.

Le fait est que:
1. l'AppStore est géré par Apple
2. l'AppStore fait du géoblocage
3. le géoblocage est injustifié au sens du règlement EU.

Donc soit Apple vire le géoblocage , soit il vire l'application de l'AppStore.

C'est un peu manichéen.

Le 13/11/2024 à 07h 50

Non, tu peux la laisser uniquement en français. C'est la restriction d'accès et de diffusion entre Etats-membres de l'UE/EEE qui sont interdits. Il n'y a aucune obligation à devoir traduire un logiciel dans toutes les langues ni de fournir du support.

Typiquement, les appli touristiques sont généralement disponibles dans la langue du pays, en anglais, parfois en français ou encore en espagnol, et ça va pas plus loin.

Ok mais au final, ça va être un peu pénible pour les utilisateurs lors de la recherche d'applications. Des applications spécifiques à la Lituanie vont sortir sans intérêt pour un français. Il faudrait au moins un filtre par pays ou langue au niveau de la recherche, sinon ça va être gavant.

Le 12/11/2024 à 22h 36

Comme déjà dit, je ne pense pas que ce soit Apple qui bloque l'usage d'une application dans un pays ou pas dans un autre, mais l'éditeur de l'application. Et pourquoi les éditeurs font-ils ça ? Peut être pour des problèmes de coûts avec par exemple les traductions et le support multi-langues.

Le 12/11/2024 à 22h 14

Pour l’App Store je pense que c’est plus fourbe : certes Apple laisse le choix à l’éditeur mais en même temps ce sont eux les vendeurs (à tel point qu’ils agissent activement pour qu’il ne puisse pas y avoir de lien commercial entre le développeur et l’utilisateur).

Donc Apple devrait probablement limiter les choix possibles par les éditeurs à tout ou rien concernant l’UE.

Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire. Je fais par exemple une application gratuite pour de la randonnée en Sologne et je dois la rendre disponible dans toute l'Europe ? Si c'est ça, il faut que je la traduise et me tape du support éventuel en lituanien ou d'autres langues, bref des coûts supplémentaires !

Le 12/11/2024 à 17h 57

... contrer le blocage géographique injustifié.

Le droit d'auteur est justifié et explicitement exclu du périmètre d'application du règlement (point 5):

---

RÈGLEMENT (UE) 2018/302 visant à contrer le blocage géographique injustifié
...
2 Le présent règlement ne s'applique pas aux situations purement internes, à savoir lorsque tous les éléments pertinents de la transaction sont cantonnés à l'intérieur d'un seul État membre.
3 Le présent règlement ne s'applique pas aux activités visées à l'article 2, paragraphe 2, de la directive 2006/123/CE.
4 Le présent règlement est sans préjudice des règles applicables en matière de fiscalité.
5 Le présent règlement ne porte pas atteinte aux règles applicables dans le domaine du droit d'auteur et des droits voisins.
6 Le présent règlement s'entend sans préjudice du droit de l'Union relatif à la coopération judiciaire en matière civile.

Pour l'App Store je ne comprends pas bien, c'est l'éditeur qui décide dans quels pays il veut que son application soit disponible, pas Apple pour moi.

Le 12/11/2024 à 17h 25

N'y a t-il pas des cas où ces géoblocages sont imposés par certains pays de l'UE ?

Il y a de mémoire (je ne suis plus très certaine) le cas des applications qui embarquent de la cryptographie non standard, il ya des déclarations à faire et d'un pays de l'UE à un autre ce n'est pas les mêmes règles et pas les mêmes organismes étatiques qui valident.

Et quid des applications dont l'éditeur veut quelles soient bloquées dans certains pays de l'UE (problème de droits d'auteur par exemple) ?

Le 13/11/2024 à 15h 19

les spécialiste en SEO, c'est pas du tout pour la pertinence du résultat qu'ils sont payés, c'est pour être mieux mis en valeur que les concurrents, c'est là tout le jeu de google, faire miroiter aux sites qu'ils peuvent améliorer le nombre de visiteurs/clients, et ça amène a fausser les résultats pour tenter de "vendre" des choses annexes à ta recherche, le but n'est pas du tout de fournir une réponse la plus fiable possible à la personne qui fait la recherche
aucun site qui vend quelque chose ne viendra s'inscrire volontairement dans un index honnête à part probablement les "grandes marques" qui profiteront de l'aura de leur nom
pour l'exemple de google ne pouvant pas indexer le contenu des sites payants, on a eu l'inverse, des journaux qui demandaient des droits d'auteurs (ou similaire), c'est pas eux qui vont venir contribuer à travers une API
de plus, si les pages sont inaccessibles, comment juger de la véracité de ce qui a été fourni par l'api ?

au risque de me répéter, l'idée est louable dans la théorie, mais n'a aucune chance de marcher dans le monde réel, elle dépend trop de la bonne volonté et de l'honnêteté de tout le monde, soit il n'y aura pas assez d'inscriptions car les sites n'y trouveront pas leur intérêt, soit certains "experts SEO" trouveront un moyen d'exploiter quelque chose pour mettre en avant des sites de manière indue, ce qui ne sera pas au bénéfice des internautes

j'aimerai bien avoir tort, mais je suis plutôt pessimiste

Ben tu sais quoi ? Le mieux c'est peut être d'essayer, car qui ne tente rien n'a rien ! Mais ça c'est pas dans la culture européenne ou du moins française. Du coup on est mort !

Le 12/11/2024 à 21h 25

- Pour les vieux sites qui ne bougent plus, il est toujours possible d'aller les crawler un coup sur demande de l'éditeur
Durant les mesures spéciale pour le covid, le site web de la Belgique n'a jamais été indexé par Bing.
J'avais regardé pour le soumettre mais il fallait être le proprio du domaine

Microsoft a une politique étrange, Bing est peu utilisé et refuse néanmoins d'indexer certains sites (et je parle de sites normaux, pas de sites de boules) alors que Google ou même Yandex les indexent. Et impossible de savoir pourquoi. En contactant l'assistance de Bing la seule réponse est en gros "site non conforme" sans explication sur la non conformité !

Le 12/11/2024 à 19h 06

je n'ai pas lu d'animosité, seulement un constat :
- google se débrouille "très bien" sans rien demander aux hébergeurs/admins/[insérer le poste le plus adapté] des sites existants
- comment "forcer" les sites existants à faire quelque chose pour venir s'inscrire dans ce nouvel index, quelle que soit la méthode (par exemple si ce nouveau moteur fourni un module pour un cms, ou une bibliothèque supplémentaire pour le serveur) ça va demander du travail à un admin (ou autre) du site pour que ce soit fonctionnel, or personne va vouloir le faire (ni payer qqn pour le faire), et c'est encore plus compliqué sur les sites qui n'ont pas bougé depuis 10 ans ...

le principe est plutôt louable et serait probablement plus efficace que parcourir toutes les pages comme le fait google, mais aucun site commercial n'acceptera d'avoir des frais supplémentaires pour aider à la construction d'un index qui sera largement minoritaire et rapportera vraisemblablement peu de visiteurs face à un google ultra dominant (et je doute que quiconque fasse de paris sur 10 ans en ce qui concerne le web)

lire ici que la domination de google n'est qu'un constat, et ce qui sera probablement le point de vue du responsable d'un site quelconque, il ne s'agit pas d'un souhait ou de quelque chose que j'approuve (et ce n'est pas non plus ce que j'en conclus des messages de @tazvld )

Je n'ai pas le même lecture que toi concernant l'animosité.
Mais sinon :
- Non Google ne se débrouille pas si bien, il a souvent du mal à faire le tri dans une page entre ce qui est à indexer ou pas.
- Google ne peut pas indexer ce qu'il ne peut pas lire. Par exemple, pour un éditeur de site entièrement payant, Google ne peut pas indexer les pages et donc les proposer dans un résultat de recherche ce qui lui fait perdre des clients potentiels. Idem avec le contenu d'une application mobile.
- Les éditeurs payent des spécialistes en SEO, là ce n'est peut être plus nécessaire. Argent pouvant servir à d'autres choses du coup.
- Pour les vieux sites qui ne bougent plus, il est toujours possible d'aller les crawler un coup sur demande de l'éditeur. Si pas de demande, alors probablement que c'est un site sans intérêt et qui n'a plus sa place dans les résultats d'un moteur de recherche.
- Il n'y a pas à forcer les éditeurs, il faut amener le service en parallèle d'un index obtenu par crawl (location à Bing par exemple), le faire monter en puissance et quand il y a assez de données, alors adieu Bing.
- Pouvoir caractériser les données via l'API permet d'obtenir des résultats de recherche plus pertinents et mis à jour immédiatement. Je pense que c''est là que les éditeurs peuvent voir l'intérêt et éventuellement adhérer.

Le 12/11/2024 à 17h 44

Ton argument fonctionne quel que soit le degré d'infaisabilité de ta proposition initiale.

Je t'ai montré de mon côté qu'il faut :
1. proposer un gain supérieur au coût à la majorité des acteurs. Sauf que la majorité des acteurs, ils vont s'en battre les couilles de ta solution si fort qu'en leur mettant un piezo sur leurs parties, tu produirais assez d'énergie pour alimenter tout Paris. Google, avec son système de crawling, pour eux, ça fonctionne très bien sans même lever un seul doigt.
2. ton modèle n'est pas rétrocompatible avec l'existant. Or, il y a une chiée de site qui n'ont pas vu un dev depuis une dizaine d'années.
3. tu n'es pas le seul à avoir ce genre d'idée de génie. Sauf que si tout le monde doit faire un truc à chacune de ces propositions, on n'en finirait jamais.

Je rajoute à ceci : dans tout projet, considère que tu es et tu seras toujours tout seul. Tout le reste seront juste des utilisateurs qui te diront que c'est cool ce que tu fais et qu'il souhaite que tu continues. Mais ne compte pas sur eux pour t'aider, ils ont bien autre chose à faire.

Tu peux toujours rédiger une RFC si tu veux.

C'est marrant cette animosité, ridicule mais marrant !

Google c'est super, c'est les plus forts, il ne faut rien changer et ne rien faire contre eux. Pas de disruption, courbons l'échine devant le maître !

Le 12/11/2024 à 14h 06

j'ai proposé l'idée à Qwant en 2017 , c'était sur twitter, compte désactivé :s c'était quand j'ai vu le moteur de recherche de qwant pluggé sur nice-matin.fr, les dernieres news n'étaient pour trouvables)

Idem avec la présentation d'un POC complet à l'ancien CTO de Qwant au premier semestre de 2021. Il était intéressé, puis Qwant a été réorganisé.

Le 12/11/2024 à 14h 01

Si ce n'est pas basé sur de l'existant, c'est mort.

En effet, là, tu demandes à tous les sites, même les trucs qui sont de vieux sites faits avec Dreamweaver en 2002, de faire l'effort de mettre en place l'API. Autant te dire qu'à part quelque site d'actu, et celui de la CAF (mais pas celui de l'Élisée, le mec responsable était en vacances, dsl), tout le monde va se torcher le cul avec cette idée. Google, ça marche très bien, ça représente la très très vaste majorité de leur visite. À côté, ton moteur, il ne représente rien, il ne changera rien (à quoi bon, Google fait ce qu'il veut et c'est lui qui est utilisé par tout le monde), et il demande de faire un truc (encore, c'est pas comme si tu étais le premier à demander de faire un truc car "promis, c'est trop cool ce que l'on — sous-entendu "je" — pourra faire après").

Quand je dis qu'en Europe il n'y a plus de volonté, en voici la preuve.

Le 12/11/2024 à 12h 59

Tous les "vrais moteurs" ont un outil qui permet de demander au bot d'aller ajouter la nouvelle source à l'index...

Oui donc toujours un bot qui vient chercher à son bon vouloir et qui prend la totalité du contenu de l'URL. Là encore l'idée est que c'est l'éditeur qui décide ce qu'il donne au moteur de recherche et du coup cela peut être le contenu d'une application ou des contenus d’une page Web non accessible sans connexion par exemple.

Le 12/11/2024 à 11h 46

C'est un peu le principe des sitemap : tu peux les fournir manuellement, pour devancer l'indexation automatique par les bots et signaler l'existence de ton site.
Par contre leur usage est devenu dérisoire de nos jours. Donc en effet, ce pourrait être pertinent que de plus les utiliser et d'automatiser leur exploitation (le bot du moteur irait lire régulièrement celui-ci plutôt que de crawler le web à la recherche de liens, par exemple).

Il y a un tas de technologies des débuts du web qui pourraient revenir sur le devant de la scène, être actualisées à nos besoin modernes, sans avoir à réinventer la roue. Les puissances de calcul de l'époque etc étaient bien moindre, et revenir à plus de sobriété en se basant sur ces techno aurait de nombreux avantages.
Ce qui n'empêche pas de mêler avec des solutions techniques plus récentes, en complément.

Les sitemaps standards sont trop limités, ils ne contiennent que des URL. Là l'idée est d'envoyer, via une API, les contenus liés à une URL pour un site Web ou des liens profonds pour une application. Du coup on peut aussi utiliser des URL avec des ancres pour faire indexer une partie d'une page Web, ce qui est impossible à ce jour. On peut aussi donner à indexer les textes mais pas les images associées par exemple. Bref, en tant qu'éditeur, je suis le maître de mes données indexées.

Avec un sitemap basé sur un flux RSS, c'est possible puisqu'on peut mettre du contenu, mais c'est assez limité.

Et encore une fois, l'idée c'est plus de crawler !

Le 12/11/2024 à 11h 13

Que l'Europe dispose de son propre moteur de recherche me semble une évidence.
"Aller dans une direction différente" aussi et donc plutôt que de continuer à faire comme depuis le XXème siècle, il faut penser un moteur de recherche pour le XXIème siècle.
Une nouvelle approche pourrait déjà être de ne plus crawler le Web en permanence pour trouver des contenus frais, c'était raisonnable au XXème siècle, mais cela ne l'est plus au XXIème pour au moins 3 raisons :

1. Ce n'est pas écologiquement responsable.
2. Le nombre de sites Web est devenu astronomique.
3. Impossible d’indexer autre chose que des pages Web ouvertes.

Un moteur de recherche du XXIème siècle devrait constituer son index à partir de données reçues des éditeurs via une API.

En tant qu'éditeur :

1. Je maîtrise alors finement les données que je veux voir indexées que ce soit pour les textes, les images, etc.
2. Je peux caractériser mes données.
3. Mes mises à jour sont immédiatement disponibles dans l’index.
4. Je peux faire indexer les données de mes applications, pas uniquement mes sites Web.
5. L’envoi des données peut être automatisé car le moteur de recherche me donne des plugins pour les différents CMS du marché ou des librairies pour différents langages.

Mais bon je rêve, ils vont faire un copier / coller des autres et se planter, il n'y a plus de volonté en Europe, que du baratin.

Le 13/11/2024 à 14h 42

C'est déprimant !

Le 13/11/2024 à 07h 43

1 - Google : tu payes combien par mois ?

2 - Amazon : tu commandes chez eux ?

3 - Facebook : t'as quand même pas pris l'abonnement payant pour éviter les pubs pour ce genre de site, site qui est assez , voir complètement inutile au passage.

4 - Apple: t'as acheté un iPhone > 1000€ ou bien tu écoutes de la musique avec Apple Music ?

5 - Microsoft : Tu as payé une licence Windows séparément ou bien elle était d'office (jeu de mot ici) incluse dans le prix de ton ordi ?

Mais j'aime bien ton commentaire finalement, assez hors sol en fait... ce qui en fait tout son charme en fait.
:fumer:

Je ne sais pas qui est hors sol là !

Le 12/11/2024 à 11h 49

Et au final, je vais payer, puisque les GAFAM vont récupérer cela sur mon dos !

Le 13/11/2024 à 07h 37

En fait tu n'as pas compris grand chose à mon commentaire... Et j'imagine que tu n'as pas non plus le permis Moto...

Donc bon... Peut être en effet pas facile à comprendre...

Je rappelle aussi que quand ça frotte fort entre une moto et une voiture, c'est toujours la voiture qui gagne... Donc les risques sont quasiment à 100% pour le motard....

Mais sinon avec un pseudo pareil... mais il est très bien, très bien aligné avec ton commentaire...
:-D

Tu imagines mal !

Le 05/11/2024 à 07h 49

A une époque, j'envoyais régulièrement des messages sur WhatsApp quand j'étais dans les tunnels autoroutiers (et uniquement là) étant à... moto... parce que pendant 5min, c'est 70km/h max et 30m obligatoire entre chaque véhicule (caméras + radars de partout) donc on s'emmerd... pas mal durant ces 5min à 70km/h... sur une moto...
:fumer:

Oui c'est comme moi sur l'autoroute en ligne droite à 190 à l'heure avec mon Audi, on s'ennui alors on textote. Mais ça c'était avant.

Le 04/11/2024 à 19h 52

L'amende forfaitaire elle existe je crois, mais ce n'est pas assez cher ! Il faudrait supprimer le véhicule !

Le 04/11/2024 à 19h 28

Le pire c’est quand même les gens qui utilisent le smartphone en conduisant, ce sont des criminels !

Le 12/11/2024 à 18h 03

Ouh là ! Chute de NVIDIA en bourse en perspective ! Vendez !

Le 04/11/2024 à 19h 23

C’est pareil sur Dev.to !

Le 30/10/2024 à 22h 18

Si on regarde bien, il y a une bonne baisse des prix.

En 2022 j'ai acheté un MacBook Pro M1 14 pouces avec 16 Go et SDD de 512 Go pour 2200 euros.
Là en 2024, je peux acheter un MacBook Pro M4 14 pouces avec 16 Go et SDD de 512 Go pour 1900 euros.

300 euros de moins donc pour une machine plus puissante à mémoire équivalente !

Le 30/10/2024 à 15h 18

Et du code c'est ... ? :D

Les templates ça existe aussi pour du code, la plupart des SDK ou frameworks ont une fonction pour initialiser un projet avec une base fonctionnelle.

L'IA générative peut servir à produire des structures récurrentes.

Le code c'est de la pensée.

Le 30/10/2024 à 10h 19

OK Zoomer.

Ca ira dans ce sens pour tous les métiers dont l'activité principale consiste à générer du texte en tapant sur un clavier.

La première chose que tu fais quand tu dois générer répétitivement le même genre de documents, c'est de créer des modèles. Ca serait idiot de ne pas utiliser un outil qui excelle dans ce domaine.

Un développeur ne génère pas du texte mais du code.

Le 30/10/2024 à 09h 14

Ah ça devient super intéressant de bosser comme développeur chez Google, tu passes ta journée à affiner des prompts pour qu'une IA te sorte du code que tu dois ensuite tester ! Vraiment super passionnant !

Le 28/10/2024 à 10h 34

Merci infiniment pour le lien. :yes::chinois:

🙏

Le 25/10/2024 à 11h 22

Le communiquant a juste demandé à ChatGPT :roule:

Le 25/10/2024 à 10h 12

Exactement !
Ou aussi contre Free, qui dans l'application OQEE permet de mettre en pause un film à son début pour ensuite passer les pubs.

Le 25/10/2024 à 10h 06

Tout à fait d'accord, cet argument ne tient pas 1 seconde dans la mesure où c'est une action de l'utilisateur qui déclenche cela et non pas un automatisme du navigateur.

Ces gens sont aux abois, ils veulent interdire, pour leurs profits, tous les outils qui libèrent les utilisateurs.

Le 24/10/2024 à 18h 17

Il y a une autre fonctionnalité tout aussi puissante et bien plus ancienne dans Safari pour masquer les publicités, les murs de consentement ou ce qu'on veut, c'est la feuille de style personnalisée (cf. Réglages / Avancés dans Safari).

Bon il faut connaître un peu les CSS, mais des CSS toutes faites existent comme sur cette page.

Ils vont demander à la virer aussi ?

Le 25/10/2024 à 11h 12

CQFD

Le 23/10/2024 à 19h 12

Perso, j'utilise Safari et une feuille de style personnalisée (cf. Réglages / Avancés) avec dedans :

#didomi-host {
display: none !important;
}

html body.didomi-popup-open,
.didomi-popup-open {
overflow: visible !important;
}

Comme ce site utilise la solution fournie par Didomi je ne vois pas cette bannière et je consulte le site (et d'autres) sans même accepter les cookies 😀

J'ai trouvée cette combine sur cette page.

Cela peut fonctionner aussi avec d'autres navigateurs mais avec une extension.

Le 14/10/2024 à 14h 41

Je ne balancerai pas ici les noms de très grandes ESN / SSII qui font travailler les personnes en intermission sur des projets CIR sans queue ni tête et qui passent au ministère comme une lettre à la poste grâce à des cabinets externes dont je ne balancerai pas non plus les noms.

Une honte et des millions captés par les ESN ! C'était sur le CIR qu'il fallait faire le ménage. Une ESN fait de la recherche ? Et puis quoi encore !

Le 25/09/2024 à 10h 38

Les véhicules connectés chinois : des gros bipeurs ?

Le 24/09/2024 à 13h 00

L'IA n'a pas d'intérêt, c'est la vendre qui en a !

Le 21/09/2024 à 20h 23

Personnellement, toute censure mise à part, je préfère cette nouvelle version.
Caricaturer le langage des terroristes, ça ne marche pas. Les faire parler "normalement" dans des situations caricaturales, ça marche.
En plus, ce sont des Libanais. Ceux qui sont francophones parlent souvent très bien notre langue, sans accent...

Les ligues bien-pensantes m'enchosent !
Flock ne devait pas se censurer.
Les deux versions devraient être publiées pour clore le débat.