Crises environnementales : « Il n’y a aura pas de coup de baguette magique scientifique »

Crises environnementales : « Il n’y a aura pas de coup de baguette magique scientifique »

Crises environnementales : « Il n’y a aura pas de coup de baguette magique scientifique »

Dans son Journal, le CNRS revient sur plusieurs questions d’actualité autour de l’écologie, du réchauffement climatique, des formes de pollutions, etc. Il explique que « les scientifiques font feu de tout bois pour trouver des solutions aux crises environnementales. Sans croire aux remèdes miracles, ils prônent la mise en place de mesures déjà à notre portée ». 

Selon le centre national de la recherche scientifique, les chercheurs sont « à la fois persuadés qu’il est encore possible d’agir, et convaincus que leurs efforts ne sauraient suffire, à eux seuls, à régler les problèmes en question... ».

Les pistes de travaux sont nombreuses : réduire le CO2 atmosphérique et la pollution plastique, restaurer la biodiversité, dépolluer les sols, prendre soin de l’eau, etc. mais il faut « rester réaliste » : « Il n’y a aura pas de coup de baguette magique scientifique », affirme catégoriquement Marc Robert, chimiste au Laboratoire d’électrochimie moléculaire de Paris. 

Emmanuel Garnier (historien du climat et des risques, directeur de recherche CNRS) met en garde contre un autre défaut de notre société moderne : « Combien de temps une catastrophe environnementale est-elle gardée en mémoire ? Pas plus de cinq ans… Plus notre société est informée, plus sa mémoire est courte ». 

Commentaires (91)


Mais malheureusement, la croissance avant tout, donc aux chiottes l’environnement. <img data-src=" />


Merci de m’avoir fait découvrir cet article intéressant. Il n’est pas ultra complet mais il est bien.

Et je trouve&nbsp; que vous l’avez pas mal “résumé”.



&nbsp;







dylem29 a écrit :



Mais malheureusement, la croissance avant tout, donc aux chiottes l’environnement. <img data-src=" />






Puis t'inquiètes, les mêmes prônant la croissance à tout prix viennent bien dire aux décideurs qu'il faut laisser faire, que la science réglera tout ça et que tout ça bien-sur, ça ce monétisera&nbsp;<img data-src=">




Il n’y a aura pas de coup de baguette magique scientifique





Capitaine Planète n’était qu’une fiction ?? Vous brisez mon enfance ! <img data-src=" />




Les pistes de travaux sont nombreuses : réduire le CO2 atmosphérique et la pollution plastique, …, prendre soin de l’eau, etc.



Sur mon lieu de travail, depuis le début d’année, les distributeurs de boissons chaudes ne fournissent plus de gobelets. Auparavant, c’étaient des goblets en plastique. Le CE a distribué des tasses en céramique à chacun. Et donc, plus personne ne participe à augmenter la pollution plastique mais, comme il faut laver la tasse, tout le monde contribue à utiliser encore un peu plus d’eau potable, ressource en voie de disparition.



Allô Greta … qu’est-ce qu’il faut faire ?


Marrant, mais il y a 10 ans, c’était déjà le même constat.



Pareil, il y a 20 ans, 30 ans.



&nbsp;

Je me demande juste combien de temps il faudra encore aux politiques pour se rendre compte de leur idiotie…


Une tasse perso n’a pas besoin d’être lavée à chaque utilisation. Et ça reste moins grave d’utiliser un peu d’eau pour laver que de consommer pls gobelets en plastique par jour (sans compter qu’il est même possible que leur production ait également nécessité de l’eau).



À la limite, si tu veux (largement) compenser l’eau utilisée, tu peux te “faire violence” et diminuer légèrement le taux de renouvellement de tes vêtements en coton (ex : 1 jean = 10000 L d’eau).








dylem29 a écrit :



Mais malheureusement, la croissance avant tout, donc aux chiottes l’environnement. <img data-src=" />





https://www.lepoint.fr/environnement/coca-cola-ne-dit-pas-encore-non-aux-bouteil…



Coca lui fait un gros doigt à l’environnement





les chercheurs sont « à la fois persuadés qu’il est encore possible d’agir, et convaincus que leurs efforts ne sauraient suffire, à eux seuls, à régler les problèmes en question… ».





La moitié des news dit qu’il est trop tard pour stopper le changement climatique (et qu’on doit s’y préparer), pendant que l’autre moitié dit que c’est encore possible (et qu’il faut agir).



Alors, étant donné que j’ai 100 euros et une heure devant moi, est-ce que j’investi dans des contre-mesures personnelles ou dans des pancartes pour la manif ?


Les deux discours sont pas autant en opposition que cela.

En fait c’est, on pourra pas éviter que ça se réchauffe. Par contre on peut très bien agir pour que ça se réchauffe moins.


Je pense qu’ils disent la même chose.

La catastrophe est inévitable, mais il n’est pas trop tard pour la fin de la civilisation actuelle, en gros.


Je trouve que l’on oublie trop souvent la fin de groupe lexical “environnement” c ‘est environnement viable pour l’Homme.



Et encore plus malheureux, on oublie que le véritable problème de l’Homme pour son environnement ses lui-même…



On est déjà 7 milliard d’individu mais toujours pas de vrai politique de régulation de la population…

Et on arrive là au débat “utilitariste” en philosophie…

&nbsp;&nbsp;


J’imagine l’offre pour recruter ce responsable du développement durable : “vous savez dure non, vous savait dire que c’est la faute du consommateur, ce poste est fait pour vous” <img data-src=" />


Les deux options sont effectivement viables. Mais les ressources et le temps n’étant pas illimité (du moins chez moi, et surement aussi chez d’autres), ca ne dit pas comment répartir l’effort:





  • 1. lutter à 100% contre les effets

  • 2. lutter à 100% contre les causes

  • 3. 50%/50%

  • 4. 20%/80%

  • 5. …












RuMaRoCO a écrit :



On est déjà 7 milliard d’individu mais toujours pas de vrai politique de régulation de la population…

Et on arrive là au débat “utilitariste” en philosophie…

&nbsp;&nbsp;



Tu sais que les 7 milliard sont pas forcément un problème. Tu trouveras des agronomes qui vont te dire qu’on pourrait très bien nourrir 10 milliard de personnes (sans produit chimiques, avec plus de main d’oeuvre, en produisant mieux…. ). Idem pour l’énergie.

Par contre oui, si l’on veut pas changer nos habitudes et nos manières de faire, le levier, c’est la population.



Je suis d’accord sur le faire que ça dit pas le ratio. En fait quand tu recherches sur le sujet, l’idée c’est un mix. C’est à dire que on fait pas du 100%, mais on essaye par contre de faire le plus possible des 2 côtés, que c’est toujours “ça de fait”.

En fait, c’est pas 2 chemins opposés, c’est le même chemin.


N’oublions pas qu’on essais pas de sauver la planète, mais l’espace humaine.



La planète va s’en remettre une fois débarrassée de l’homme <img data-src=" /><img data-src=" />









ndjpoye a écrit :



Les deux discours sont pas autant en opposition que cela.

En fait c’est, on pourra pas éviter que ça se réchauffe. Par contre on peut très bien agir pour que ça se réchauffe moins.





C’est pas encore tout à fait ça. C’est là dessus que beaucoup se trompe.

=&gt;&nbsp; on peut très bien agir pour que ça se réchauffe moins pas d’avantage.



Les +1,5°C c’est déjà fait. Les +2°C c’est presque sûr sauf si dès 2020 tout change drastiquement. La mobilisation c’est pour éviter le +3 ou +4°C.









ndjpoye a écrit :



J’imagine l’offre pour recruter ce responsable du développement durable : “vous savez dure non, vous savait dire que c’est la faute du consommateur, ce poste est fait pour vous” <img data-src=" />





C’est durable le plastique <img data-src=" /><img data-src=" />









dylem29 a écrit :



Mais malheureusement, la croissance avant tout, donc aux chiottes l’environnement. <img data-src=" />







La décroissance n’est pas non plus une solution miracle.

La croissance c’est aussi rechercher plus d’efficacité énergétique ; et ces dix dernières années on a vu une décorrélation émissions de GES/croissance

La décroissance, sauf si elle est vraiment énorme (de l’ordre de la crise humanitaire) va continuer à polluer.







transit facilité a écrit :



Auparavant, c’étaient des goblets en plastique.







Si ces gobelets sont recyclés correctement, je ne vois pas le problème.





comme il faut laver la tasse, tout le monde contribue à utiliser encore un peu plus d’eau potable, ressource en voie de disparition.





En France métropolitaine, elle est loin, vraiment loin d’être en voie de disparition.

Dans les deux cas (plastique ou céramique), l’impact est vraiment ridicule. C’est absurde d’en faire un symbole écologique.





Allô Greta … qu’est-ce qu’il faut faire ?





Allô, allô, wie heb ik aan de lijn… <img data-src=" />



Plus sérieusement pour ta boîte, c’est déjà recenser ses émissions carbone (aux ordres de grandeur, sans rentrer dans les détails, c’est le plus rapide), et voir en priorité les plus grosses émissions pour les résoudre (sauf si vous avez une forte production industrielle, ce sera les transports des employés).

L’entreprise peut aussi provisionner une partie du budget pour « compenser » son bilan carbone en faisant planter des arbres, séquestrer du carbone, ou autre projet utile pour la planète.









ndjpoye a écrit :



Tu sais que les 7 milliard sont pas forcément un problème. Tu trouveras des agronomes qui vont te dire qu’on pourrait très bien nourrir 10 milliard de personnes (sans produit chimiques, avec plus de main d’oeuvre, en produisant mieux…. ). Idem pour l’énergie.

Par contre oui, si l’on veut pas changer nos habitudes et nos manières de faire, le levier, c’est la population.





En théorie c’est possible, mais en pratique vu qu’on est trop con pour mettre la théorie en pratique mieux vaut faire comme dans tout les films récents, butter une partie de la population <img data-src=" />



Pour l’eau, il faut savoir mesurer les choses et prioriser les actions.



Tout d’abord la question est qu’est-ce qui est pire : le réchauffement climatique, le plastique ou le manque d’eau ? En fonction de la réponse, on sait ce qu’on doit privilégier comme action (ou pas).



Ensuite pour l’eau, il faut relativiser les choses. L’eau est une ressource essentiellement locale. Si tu économises de l’eau en France, cela ne rend pas cette eau potable disponible en Inde, en Chine ou en Afrique. Donc gaspiller de l’eau en France est un gros problème si la France et ses pays voisins immédiats en manquent. Ce qui n’est pas tellement le cas aujourd’hui et ne le sera pas forcément à l’avenir.



Donc si tu veux faire un effort pour l’eau, il faut taper sur nos consommations qui utilisent de l’eau là où il en manque (ou manquera à court terme) ce qui est le cas des vêtements produits en Asie du Sud Est ou des industries implantées là bas. Et oui, les semis-conducteurs aussi.



&nbsp;D’autant que pour l’eau on a des idées pour mieux la gérer à l’échelle

de notre pays et continent rapidement, l’UE planche dessus. Par exemple

fournir l’eau traitée par les stations d’épuration aux cultures. Ou

éventuellement travailler en circuit “fermé”, donc réutiliser l’eau

traité pour l’injecter dans le circuit d’eau potable. De nombreux pays

et villes le font.



&nbsp;Pour le manque de pétrole, de matériaux et d’énergie, c’est plus compliqué à court et moyen terme. Donc je dirais que de limiter le plastique jetable c’est mieux quitte à gaspiller un peu plus d’eau potable.








Renault a écrit :



Pour l’eau, il faut savoir mesurer les choses et prioriser les actions.



Tout d’abord la question est qu’est-ce qui est pire : le réchauffement climatique, le plastique ou le manque d’eau ? En fonction de la réponse, on sait ce qu’on doit privilégier comme action (ou pas).



Ensuite pour l’eau, il faut relativiser les choses. L’eau est une ressource essentiellement locale. Si tu économises de l’eau en France, cela ne rend pas cette eau potable disponible en Inde, en Chine ou en Afrique. Donc gaspiller de l’eau en France est un gros problème si la France et ses pays voisins immédiats en manquent. Ce qui n’est pas tellement le cas aujourd’hui et ne le sera pas forcément à l’avenir.



Donc si tu veux faire un effort pour l’eau, il faut taper sur nos consommations qui utilisent de l’eau là où il en manque (ou manquera à court terme) ce qui est le cas des vêtements produits en Asie du Sud Est ou des industries implantées là bas. Et oui, les semis-conducteurs aussi.



 D’autant que pour l’eau on a des idées pour mieux la gérer à l’échelle

de notre pays et continent rapidement, l’UE planche dessus. Par exemple

fournir l’eau traitée par les stations d’épuration aux cultures. Ou

éventuellement travailler en circuit “fermé”, donc réutiliser l’eau

traité pour l’injecter dans le circuit d’eau potable. De nombreux pays

et villes le font.



 Pour le manque de pétrole, de matériaux et d’énergie, c’est plus compliqué à court et moyen terme. Donc je dirais que de limiter le plastique jetable c’est mieux quitte à gaspiller un peu plus d’eau potable.





Pour l’eau ça a vite été réglé par AB InBev, RAF des habitants, et je suppose qu’ailleurs ça doit aussi être le cas



https://www.theguardian.com/world/2018/feb/04/mexico-water-brewery-mexicali-cons…



Ça m’étonnerait fort que l’homme disparaisse totalement. 7 700 000 000 c’est beaucoup. Même si 99,99% meurent il en restera 770 000.



Ce que l’on essaie de sauver c’est principalement du confort (au sens très large)








misterB a écrit :



https://www.lepoint.fr/environnement/coca-cola-ne-dit-pas-encore-non-aux-bouteil…



Coca lui fait un gros doigt à l’environnement







Bon, on sait désormais qui boycotter…







ndjpoye a écrit :



Je suis d’accord sur le faire que ça dit pas le ratio. En fait quand tu recherches sur le sujet, l’idée c’est un mix. C’est à dire que on fait pas du 100%, mais on essaye par contre de faire le plus possible des 2 côtés, que c’est toujours “ça de fait”.

En fait, c’est pas 2 chemins opposés, c’est le même chemin.







La seule solution, c’est de faire tout ce qu’on peut, sur tous les leviers possibles, tout de suite, avec ce qu’on a sous la main.



Il n’y a pas de solution universelle, mais des dizaines de solutions, cumulatives, qui peuvent faire la différence. Ce qu’on peut faire chacun au quotidien, c’est déjà beaucoup, et c’est certainement mieux que rien.



La surpopulation est un mythe servant certains intérêts et permettant de se laver la conscience de sa propre responsabilité :https://mrmondialisation.org/overpopulation-fact-or-myth/








Syrius Märx a écrit :



C’est pas encore tout à fait ça. C’est là dessus que beaucoup se trompe.

=&gt;  on peut très bien agir pour que ça se réchauffe moins pas d’avantage.



Les +1,5°C c’est déjà fait. Les +2°C c’est presque sûr sauf si dès 2020 tout change drastiquement. La mobilisation c’est pour éviter le +3 ou +4°C.







j’ajoute au passage que le réchauffement pour les 30 prochaines années est déjà plié c’est trop tard du fait de l’inertie du système. Ce qu’on essaye de faire effectivement c’est limiter à +2°C. Mais vu comme c’est parti c’est le scénario +7 qu’on aura pour 2100…









Commentaire_supprime a écrit :



Il n’y a pas de solution universelle, mais des dizaines de solutions, cumulatives, qui peuvent faire la différence. Ce qu’on peut faire chacun au quotidien, c’est déjà beaucoup, et c’est certainement mieux que rien.







en fait non, les solutions individuelles nous rassurent mais n’ont pas d’impact significatif. Un changement de notre mode de vie, seul à même de limiter la casse, nécessite une action coordonnée au niveau des états. C’est justement le gros problème, car 1) ça n’arrivera pas 2) aucune population ne se laissera faire.



Pour caricaturer : on en est à discuter d’utiliser ou pas des gobelets en plastique, alors qu’on a besoin d’une solution du type “Le jour où la Terre s’arrêta” (enfin la caricature n’est pas si importante en fait :s)



Facile :




  • le plastique pollue

  • le recyclage du plastique demande beaucoup d’énergie (et donc pollue, même si en France nucléaire ce ne sera pas un problème pour les émissions de GES)

  • la consommation d’eau n’est pas un problème. Ce qui est un problème c’est l’énergie et les ressources nécessaires à sa potabilisation et à son traitement.



    Donc les tasses en céramique c’est la bonne solution. Aussi se rappeler que si c’est une tasse perso et que le rinçage suffit à lui rendre un aspect « propre », inutile d’utiliser du savon. Après un peu de savon dans les eaux usées de temps en temps sera toujours moins pire et plus facilement gérable que du plastique dans la mer.








bingo.crepuscule a écrit :



La surpopulation est un mythe servant certains intérêts et permettant de se laver la conscience de sa propre responsabilité :https://mrmondialisation.org/overpopulation-fact-or-myth/





Dans la théorie oui, mais on oublis un détails les gens son con et égoïstes donc plus il y en a plus on a de connard qui nous foutent dans la merde <img data-src=" />



On se répète un peu tous dès qu’il y a un article là-dessus.

Si on suit le rapport du Gies, on regarde ce qui pollue le plus à l’échelle de la planète simplement et oh c’est le charbon qui arrive en tête avec 40%.








Syrius Märx a écrit :



C’est pas encore tout à fait ça. C’est là dessus que beaucoup se trompe.

=&gt;&nbsp; on peut très bien agir pour que ça se réchauffe moins pas d’avantage.



Les +1,5°C c’est déjà fait. Les +2°C c’est presque sûr sauf si dès 2020 tout change drastiquement. La mobilisation c’est pour éviter le +3 ou +4°C.



<img data-src=" />

En fait, je suis resté un peut flou car je voulais éviter les discours disant que “la planète a toujours eu des période où elle se réchauffe” et tout les truc comme ça.

Mais me suis trompé, y en a pas. Donc t’as bien fait&nbsp;<img data-src=" />



Moi je dis, pour trouver les solutions c’est simple :

tous ceux qui ont ou ont eu un Mac sont sauvés&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;Les autres&nbsp;<img data-src=" />








ndjpoye a écrit :



Moi je dis, pour trouver les solutions c’est simple :

tous ceux qui ont ou ont eu un Mac sont sauvés <img data-src=" /> Les autres <img data-src=" />





J’ai un Mac au boulot, ça compte ? <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />










jpaul a écrit :





  • la consommation d’eau n’est pas un problème. Ce qui est un problème c’est l’énergie et les ressources nécessaires à sa potabilisation et à son traitement.&nbsp;



    Tu parles dans ce contexte là, celui de remplacer du plastique jetable ?

    Parce que le problème de l’eau est plus vaste (qualité “en amont”, etc…)









misterB a écrit :



J’ai un Mac au boulot, ça compte ? <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Oui. Et aussi car tu fais parti de ceux qui “ont eu” un mac&nbsp;<img data-src=" />









odoc a écrit :



en fait non, les solutions individuelles nous rassurent mais n’ont pas d’impact significatif. Un changement de notre mode de vie, seul à même de limiter la casse, nécessite une action coordonnée au niveau des états. C’est justement le gros problème, car 1) ça n’arrivera pas 2) aucune population ne se laissera faire.




Pour caricaturer : on en est à discuter d'utiliser ou pas des gobelets en plastique, alors qu'on a besoin d'une solution du type "Le jour où la Terre s'arrêta" (enfin la caricature n'est pas si importante en fait :s)








Le truc, c'est qu'il n'y a pas UN seul gros problème, mais tout pleins de petits problèmes (certains plus gros que d'autres) qui, cumulés, deviennent un gros problème climatique.     





&nbsp; En fait, il faut à la fois compter sur des changements individuels, d’entreprises, de l’Etat et de la pédagogie, beaucoup de pédagogie (et des sanctions effectives) pour que tous les problèmes soient traités.



Pour exemple:&nbsp; le chauffage:




  • dans les changements individuels: garder un pull à l’intérieur et limiter le chauffage peut avoir un impact énorme (20% de conso en moins quand tu baisses la température de 2 à 3°).&nbsp;

  • dans les entreprises et les collectivités: limitation par la loi d’une température à 17 degrés max dans les locaux de bureaux, et des sanctions systématiques en cas de non-respect ,



    Rien de compliqué à mettre en œuvre mais beaucoup de gens ne connaissent pas cela, et l’économie énergétique qui en résulte



Avec un mode de vie basé sur la connerie on est pas sortis de l’auberge que déjà un autre sanglier tombe dans l’assiette.



Plus sérieusement.

Je ne crois pas aux bienfaits du changement de mode de vie. On peut seulement être moins stupides individuellement par de l’éco-responsabilité et après seulement de éco-conception… sinon les technoïdes vont s’ennuyer de ne pas changer de monolithe tous les 9 mois donc il va bien falloir les occuper avec quelque chose….


La “charmante demoiselle ™” qui s’offre à nous (et pollue tous les fils de commentaires) depuis quelques jours a elle aussi très probablement un mac. Elle sera sauvée aussi ?








33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



La “charmante demoiselle ™” qui s’offre à nous (et pollue tous les fils de commentaires) depuis quelques jours a elle aussi très probablement un mac. Elle sera sauvée aussi ?





Il l’a plu. Puis ça fait plus de temps que ça que MisterB pollue les fils de commentaire, tout comme moi&nbsp;<img data-src=" />



Nb :&nbsp; au cas ou, j’ai bien saisi. Et oui, elle sera sauvée car, il faudra bien garder des gens “à ne pas aimer”.









misterB a écrit :



Dans la théorie oui, mais on oublis un détails les gens son con et égoïstes donc plus il y en a plus on a de connard qui nous foutent dans la merde <img data-src=" />





+1 Mais ce n’est pas exclusif aux gens, n’importe quel être vivant est un modèle d’assemblage structurel a objectif individuel.



&nbsp;





js2082 a écrit :



Le truc, c’est qu’il n’y a pas UN seul gros problème, mais tout pleins de petits problèmes (certains plus gros que d’autres) qui, cumulés, deviennent un gros problème climatique.




&nbsp; En fait, il faut à la fois compter sur des changements individuels, d'entreprises, de l'Etat et de la pédagogie, beaucoup de pédagogie (et des sanctions effectives) pour que tous les problèmes soient traités.      






Pour exemple:&nbsp; le chauffage:      

- dans les changements individuels: garder un pull à l'intérieur et limiter le chauffage peut avoir un impact énorme (20% de conso en moins quand tu baisses la température de 2 à 3°).&nbsp;

- dans les entreprises et les collectivités: limitation par la loi d'une température à 17 degrés max dans les locaux de bureaux, et des sanctions systématiques en cas de non-respect ,






Rien de compliqué à mettre en œuvre mais beaucoup de gens ne connaissent pas cela, et l'économie énergétique qui en résulte







Régulation des naissances =&gt; “moi aussi j’ai le droit d’avoir un enfant&nbsp;!”

Sanction face au plus polluants =&gt; “et l’autre dans le pays d’à coté personne ne lui dit rien&nbsp;? c’est dégueulasse&nbsp;!”

Changement des comportements individuels ou taxe =&gt; “putain c’était moins chère avant&nbsp;!”



Une guerre =&gt; “pourquoi ? pas envie !”



On se trouvera toujours des excuses tant que le confort est la…<img data-src=" />









j34n-r0x0r a écrit :



Régulation des naissances =&gt; “moi aussi j’ai le droit d’avoir un enfant&nbsp;!”

Sanction face au plus polluants =&gt; “et l’autre dans le pays d’à coté personne ne lui dit rien&nbsp;? c’est dégueulasse&nbsp;!”

Changement des comportements individuels ou taxe =&gt; “putain c’était moins chère avant&nbsp;!”



Une guerre =&gt; “pourquoi ? pas envie !”



On se trouvera toujours des excuses tant que le confort est la…<img data-src=" />





C’est pour ça qu’il faut mettre du positif en face dès que tu peut.

Isoles ta maison =&gt; tu feras des économies sur tes factures d’énergie.

Achètes des aliments locaux et de saison =&gt; meilleur gout, meilleur pour ta santé

……

Je veut dire par là, faut montrer du positif. Si on prend l’exemple de la voiture électrique, c’est que tu passeras moins à la pompe, que tu pourras rouler partout, etc…..

Biensur, c’est pas la solution à tout.



Après, je suis pas d’accord sur le diagnostic que ce comportement est universel. D’autres pays/peuple ont plus la notion du bien commun. Mais oui nous Français, on est reconnu comme râleur et autre truc du genres <img data-src=" />



Tu as raison pour le caractère local de l’eau (par contre, on risque plus que tu ne le penses d’en manquer prochainement en Europe). Si tu veux une action compensatrice du lavage du mug, tu peux aussi prendre 3 secondes de douche en moins par jour, ça doit faire le même volume, et ne pas être un désagrément trop dur.








odoc a écrit :



en fait non, les solutions individuelles nous rassurent mais n’ont pas d’impact significatif. Un changement de notre mode de vie, seul à même de limiter la casse, nécessite une action coordonnée au niveau des états. C’est justement le gros problème, car 1) ça n’arrivera pas 2) aucune population ne se laissera faire.



Pour caricaturer : on en est à discuter d’utiliser ou pas des gobelets en plastique, alors qu’on a besoin d’une solution du type “Le jour où la Terre s’arrêta” (enfin la caricature n’est pas si importante en fait :s)



<img data-src=" />

En effet, le colibri pourra toujours faire sa part, si l’éléphant et la baleine ne font pas la leur, l’effet restera invisible…









tpeg5stan a écrit :



En France métropolitaine, elle est loin, vraiment loin d’être en voie de disparition.





Pendant quasiment toute l’année 2019, les départements du Nord et du Pas-de-Calais étaient en alerte sécheresse. Fin juin 2019, plus d’eau courante dans quelques sites du valenciennois. A Valenciennes passe un fleuve qui s’appelle l’Escaut.









jpaul a écrit :





  • la consommation d’eau n’est pas un problème. Ce qui est un problème c’est l’énergie et les ressources nécessaires à sa potabilisation et à son traitement.





    Pendant quasiment toute l’année 2019, les départements du Nord et du

    Pas-de-Calais étaient en alerte sécheresse. Fin juin 2019, plus d’eau

    courante dans quelques sites du valenciennois. A Valenciennes passe un

    fleuve qui s’appelle l’Escaut.



Pour réduire le CO2 atmosphérique il faudrait aussi des infrastructures adaptées



Par exemple si je veux aller à Bordeaux depuis Londres, en avion c’est £150 en train c’est £400 sans s’y prendre trop à l’avance



Pour le taf je dois aller a Rome et là c’est 22h de trains et le double en prix







Du coup ne changeons rien, c’est mieux.&nbsp; Mais surtout ne changeons rien l’esprit libre et sans culpabilité parce que “ça sert à rien c’est pas notre faute, on y peut rien c’est la faute a l’état”&nbsp;








transit facilité a écrit :



Pendant quasiment toute l’année 2019, les départements du Nord et du Pas-de-Calais étaient en alerte sécheresse. Fin juin 2019, plus d’eau courante dans quelques sites du valenciennois.







On a eu la même chose de l’autre côté de la frontière. La Belgique est bizarrement le seul pays d’Europe de l’ouest à être en stress hydrique, mais c’est principalement parce que ça a été géré à la barlos pendant des années.

Dans un village des Ardennes pris pas du tout au hasard, Tellin, il y a pénurie d’eau l’été mais on en a toujours dans le ruisseau, ou les vieux puits de ceux qui en ont encore. La commune n’a juste pas envie de creuser des forages, mettre en place du stockage, rénover ses infrastructures, etc.



Il faut juste apprendre à gérer ses ressources





A Valenciennes passe un fleuve qui s’appelle l’Escaut.





Il n’a pas été à sec, ni même proche de l’être, ni à Valenciennes, ni à Tournai, ni à Gand ni à Anvers.



C’est assez peu réaliste, le nombre de gens qui feront de telles distances et telles durées en train est faible.



Par contre si c’est pour le boulot, la visioconférence est une sérieuse option.








ndjpoye a écrit :



C’est pour ça qu’il faut mettre du positif en face dès que tu peut.



Isoles ta maison =&gt; tu feras des économies sur tes factures d'énergie.      

Achètes des aliments locaux et de saison =&gt; meilleur gout, meilleur pour ta santé

......

Je veut dire par là, faut montrer du positif. Si on prend l'exemple de la voiture électrique, c'est que tu passeras moins à la pompe, que tu pourras rouler partout, etc.....



Biensur, c’est pas la solution à tout.




Après, je suis pas d'accord sur le diagnostic que ce comportement est universel. D'autres pays/peuple ont plus la notion du bien commun. Mais oui nous Français, on est reconnu comme râleur et autre truc du genres <img data-src=">







C’est vrai pour pas mal de chose lorsqu’on arrive a planter l’idée d’une forme de pérennité mais ce n’est pas vendeur auprès de tout le monde.



Pour l’isolation par exemple t’en a pour dire “ok mais sur ma facture d’énergie c’est l’abonnement qui coûte le plus chère et pas dit qu’en cas d’augmentation globale de la facture cela change, donc la rentabilité de mon isolation se fera sur 20 ans et non 10 ans, 20 ans soit la durée de vie maximal de l’isolant donc non” ou encore “je m’en fou faudra déménager si il fait trop chaud de toutes façon”.



Pour la nourriture “oui mais si je me nourris mieux, ça me coûte plus chère et je ne trouve pas ça forcement meilleur au goût” (merci le sel/sucre dans la bouf industriel ) , puis “le budget santé d’accord mais il y a aussi le budget psychologique si le peu que je mange me déprime”.



Pour les voitures “ça pollue de produire et de détruire une voiture, même si je roule pas beaucoup et que l’électrique est indiqué, je ne roule pas assez pour justifier la pollution lié au remplacement”.



Petit rappel&nbsp;: toutes les aides a l’isolation sont conditionnés par les revenus du foyer qui doivent être “modeste” ça veut dire quoi&nbsp;? Quand t’es riche t’a le droit de polluer&nbsp;? Ou quand t’est locataire t’a juste le droit de mettre un pull et payer&nbsp;?



Le modèle gagnant écologie =&gt; économie ne fonctionne que si il n’est pas biaisé, en France il l’est beaucoup trop AMHA.

Et c’est en partie ces biais qui nous rendent si peu respectueux de la notion de bien commun, comment accepter de faire partie d’un tout si il y a des règles trop différentes pour chacun&nbsp;?

&nbsp;Pourtant on ne se fout pas tant sur la gueule que ça, un miracle… <img data-src=" />( ou le confort<img data-src=" />)









tpeg5stan a écrit :



C’est assez peu réaliste, le nombre de gens qui feront de telles distances et telles durées en train est faible.



Par contre si c’est pour le boulot, la visioconférence est une sérieuse option.





Oui la Visio c’est bien mais dans ce cas impossible, c’est un conférence qu’on organise.










js2082 a écrit :



Je me demande juste combien de temps il faudra encore aux politiques pour se rendre compte de leur idiotie…





En france être ministre n’est plus qu’un tremplin pour devenir maire mi mandats…



est-ce que c’est ce que j’ai dis ? non je dis qu’il faut en appeler à des changements structuraux, et prendre conscience que la récrée est finie (notamment pour les occidentaux et c’est cette partie le plus compliquer : faire comprendre aux gens que c’est pas le recyclage ou faire du vélo qui limitera le réchauffement mais un changement complet de nos modes de vie) car oui désolé mais les mesurettes prises au niveau indiv n’ont globalement aucun effet, et même pire ça permet de légitimer le fait que si si on fait quelques choses pour la planète et de continuer de plus belle.



Le seul moyen pour avoir un effet c’est la mise en place de contrainte au niveau national/international. En appeler à la responsabilité de chacun et compter là dessus alors que c’est tout un système qu’il faut changer n’aura aucun effet.








j34n-r0x0r a écrit :



C’est vrai pour pas mal de chose lorsqu’on arrive a planter l’idée d’une forme de pérennité mais ce n’est pas vendeur auprès de tout le monde.



Pour l’isolation par exemple t’en a pour dire “ok mais sur ma facture d’énergie c’est l’abonnement qui coûte le plus chère et pas dit qu’en cas d’augmentation globale de la facture cela change, donc la rentabilité de mon isolation se fera sur 20 ans et non 10 ans, 20 ans soit la durée de vie maximal de l’isolant donc non” ou encore “je m’en fou faudra déménager si il fait trop chaud de toutes façon”.



Pour la nourriture “oui mais si je me nourris mieux, ça me coûte plus chère et je ne trouve pas ça forcement meilleur au goût” (merci le sel/sucre dans la bouf industriel ) , puis “le budget santé d’accord mais il y a aussi le budget psychologique si le peu que je mange me déprime”.



Pour les voitures “ça pollue de produire et de détruire une voiture, même si je roule pas beaucoup et que l’électrique est indiqué, je ne roule pas assez pour justifier la pollution lié au remplacement”.



Petit rappel&nbsp;: toutes les aides a l’isolation sont conditionnés par les revenus du foyer qui doivent être “modeste” ça veut dire quoi&nbsp;? Quand t’es riche t’a le droit de polluer&nbsp;? Ou quand t’est locataire t’a juste le droit de mettre un pull et payer&nbsp;?



Le modèle gagnant écologie =&gt; économie ne fonctionne que si il n’est pas biaisé, en France il l’est beaucoup trop AMHA.

Et c’est en partie ces biais qui nous rendent si peu respectueux de la notion de bien commun, comment accepter de faire partie d’un tout si il y a des règles trop différentes pour chacun&nbsp;?

&nbsp;Pourtant on ne se fout pas tant sur la gueule que ça, un miracle… <img data-src=" />( ou le confort<img data-src=" />)





C’était des exemples, qui arrivent à faire “bouger” certains. Ce qui est toujours ça de pris. Après faut trouvé d’autres biais positifs qui vont convenir à d’autres.

Mais tu montres bien ce qui se passe aussi chez beaucoup de Français. On va râler, voir le truc “qui ne va pas”, et pour certains ça va être l’excuse. En fait t’aura beaucoup de gens pour dire “à cause de ça on fait pas” alors que dans d’autres pays tu trouveras plus de gens pour dire “malgré ça je fais”.



Nb : pour éviter tout litige, je parle dans l’absolue, rien de ciblé sur toi.









tpeg5stan a écrit :



On a eu la même chose de l’autre côté de la frontière. La Belgique est bizarrement le seul pays d’Europe de l’ouest à être en stress hydrique, mais c’est principalement parce que ça a été géré à la barlos pendant des années.

Dans un village des Ardennes pris pas du tout au hasard, Tellin, il y a pénurie d’eau l’été mais on en a toujours dans le ruisseau, ou les vieux puits de ceux qui en ont encore. La commune n’a juste pas envie de creuser des forages, mettre en place du stockage, rénover ses infrastructures, etc.



Il faut juste apprendre à gérer ses ressources







Il n’a pas été à sec, ni même proche de l’être, ni à Valenciennes, ni à Tournai, ni à Gand ni à Anvers.





C’est pas parce que t’as de l’eau dans ton cours d’eau que ça veut dire que t’est pas en stress hydrique.

Oui on a des problèmes d’eau, suffit de voir les restrictions un peut partout. t’as aussi des problèmes de qualité de l’eau et de sa potabilisation, etc…. Et oui va falloir apprendre à mieux la gérer, mieux gérer les infrastructures, mieux gérer les cultures (pas faire pousser des plantes tropicale chez nous genre… le mais), etc….









js2082 a écrit :



Marrant, mais il y a 10 ans, c’était déjà le même constat.



Pareil, il y a 20 ans, 30 ans.



 

Je me demande juste combien de temps il faudra encore aux politiques pour se rendre compte de leur idiotie…







Pas idiots, ils touchent des royalties des lobbies pour retarder des restrictions qui leurs feraient perdre de l’argent . Total et Cie, finance fort cher pour conserver leurs monopoles et se transforment en électricien à base d’huile de palme, de solaire ☀ et de parc éolien au larges des côtes Maritimes.









odoc a écrit :



et prendre conscience que la récrée est finie







La sélection naturelle fonctionne assez bien pour le moment. <img data-src=" />



Et c’est quoi, un mode de vie ? Parce-que en gros, pour le dire plus clairement, on a donc des surproductions ? Bon mais ça c’est pas de l’écologie… c’est juste de l’économie. <img data-src=" />









odoc a écrit :



est-ce que c’est ce que j’ai dis ?&nbsp;





&nbsp;Quand même un peu oui.

&nbsp;





odoc a écrit :



non je dis qu’il faut en appeler à des

changements structuraux, et prendre conscience que la récrée est finie

(notamment pour les occidentaux et c’est cette partie le plus compliquer

: faire comprendre aux gens que c’est pas le recyclage ou faire du vélo

qui limitera le réchauffement mais un changement complet de nos modes

de vie) car oui désolé mais les mesurettes prises au niveau indiv n’ont

globalement aucun effet,

&nbsp;&nbsp;





&nbsp;

Dire que “les solutions individuelles nous rassurent mais n’ont pas d’impact significatif” c’est quand même fort de café.

Le problème étant que les solutions ne sont mise en oeuvre que par une petite fraction de la population. Je sais pas si vous êtes au courant mais par exemple les km² de décharges à ciel ouvert (délocalisées dans les pays du tier monde c’est plus pratique)&nbsp; ne sont pas remplie par le gouvernement mais par monsieur tout le monde qui veux le dernier gadget à la mode (création d’un besoin +offre/demande= cocktail explosif). Et si on sensibilise pas monsieur tout le monde ya peu de chance que ca change en effet.

&nbsp;





odoc a écrit :



et même pire ça permet de légitimer le fait que

si si on fait quelques choses pour la planète et de continuer de plus

belle. &nbsp;

&nbsp;&nbsp;





&nbsp;

Joli retournement rhétorique. La poule, l’œuf tout ça.



Ce sont les gouvernements qui autorisent l’exportation et l’importation de déchets. Pas monsieur ou madame tout le monde qui envoi un paquet express. (Quoi-que depuis quelques temps c’est devenu une possibilité pour la reprise des ordiphones…. qu’en penser ? <img data-src=" />)








Idiogène a écrit :



Ce sont les gouvernements qui autorisent l’exportation et l’importation de déchets. Pas monsieur ou madame tout le monde qui envoi un paquet express. (Quoi-que depuis quelques temps c’est devenu une possibilité pour la reprise des ordiphones…. qu’en penser ? <img data-src=" />)





Je sais bien mais c’est pas les gouvernements qui produisent ces déchets c’est nous.



Indirectement l’économie doit tourner donc il n’y a pas de responsabilité unique.



La question c’est surtout de savoir ce qui est un déchet. Bon nombre de trucs jetés sont encore utilisables et c’est pour cette raison que les décharges d’EEE sont beaucoup plus rentables qu’on le pense… dans d’autres pays où la main d’œuvre est moins chère et surtout bêtement car on ne sait que faire des métaux rares extraits pour le marché intérieur d’origine où le ratio extraction/vente est défavorable…



Le vrai scandale c’est que personne n’a le choix pour certaines matières : si n’est pas retraitable, le principe devrait être l’interdiction.








tmtistroll a écrit :



Du coup ne changeons rien, c’est mieux.  Mais surtout ne changeons rien l’esprit libre et sans culpabilité parce que “ça sert à rien c’est pas notre faute, on y peut rien c’est la faute a l’état”



Maintenant que tu as sorti cette ânerie, tu peux lire mon message pour comprendre ce qu’il voulait dire.







tmtistroll a écrit :



Je sais bien mais c’est pas les gouvernements qui produisent ces déchets c’est nous.



Ce sont eux qui autorisent cette production.

J’ai encore vu un très bel exemple hier, avec les couteaux jetables. Maintenant, les couverts jetables sont interdits. Qu’a fait un fabriquant pour ne pas stopper la production? Il a inscrit “réutilisable” sur le paquet, sans rien changer d’autre. Et hop magique, il est à nouveau dans les clous! Et ca, c’est le législateur et l’exécutif qui ont ENCORE créé une loi mal ficelée pleine de failles, pas nous.



Je pense que vous avez les deux raisons :




  • les gouvernements n’interdisent pas (de toute façon, une association ou une autre leur tomberait dessus parce que ça menace l’emploi ci, le confort ça, l’écologie punitive c’est caca gnagnagna)

  • c’est bien parce qu’on consomme comme des porcs et qu’on veut du pas cher (donc souvent du jetable car le dimensionnement d’un produit fait pour durer coûte plus cher qu’un produit qui tient sur 3 pattes) et du pouvoir d’achat* qu’il y a une telle quantité de déchets.



    Parce que le problème, c’est pas les petits gestes, c’est de faire de réels efforts, qui passent par consommer moins, et plus (+) local, se déplacer moins loin et vite (surtout éviter l’avion), se chauffer moins, etc. Ça ce sont des vrais efforts qui visent à résoudre le problème.



    Acheter des ampoules LED et éteindre quand on quitte une pièce (B.A.BA de l’éducation quand même, mais c’est devenu une des solutions au changement climatique mais lol), et tous ces petits gestes, c’est confondre 1 et 1000 devant l’ampleur du désastre qui nous guette et de l’effort qu’on doit fournir.



    *qui, par définition, est aussi du pouvoir de détruire/polluer


L’intentionnalité fait souvent défaut au politique. Donc c’est l’offre et la demande qui régule ce type de décisions là où une analyse complète serait idéale.



Le pouvoir d’achat n’est pas en cause. Personne n’empêche personne d’épargner.



Après les efforts… sans concurrence entre modes de transports il n’y aurait pas d’avion low cost.

Mais pas non plus de filière locale pour les fruits et légumes… donc bon. Le vrai problème c’est le temps.








bingo.crepuscule a écrit :



La surpopulation est un mythe servant certains intérêts et permettant de se laver la conscience de sa propre responsabilité :https://mrmondialisation.org/overpopulation-fact-or-myth/





Euh… Le point 2 a un malaise. La densité de population ce n’est PAS la superficie / population mais l’inverse. Mettre le monde dans le Texas donnerait 10.440 habitants par Km² soit la densité de Genève. C’est faisable mais c’est une ville qui est loin d’offrir une « large maison individuelle » à chacun, encore que ça dépend de la définition de ce concept.



Si l’on considère que seul 18 de la planète est habitable (chiffre Wikipédia. Entre les océans, les déserts et autres…) et qu’il faudrait 5 hectares par personne (selon ton lien cette fois), ça donnerait un maximum de 1.3 Milliards d’habitants.



Après je n’exclus pas une erreur de calcul de ma part, mais ça ne semble pas tenir.









j34n-r0x0r a écrit :



Petit rappel&nbsp;: toutes les aides a l’isolation sont conditionnés par les revenus du foyer qui doivent être “modeste” ça veut dire quoi&nbsp;? Quand t’es riche t’a le droit de polluer&nbsp;? Ou quand t’est locataire t’a juste le droit de mettre un pull et payer&nbsp;?





Oui il faudrait contraindre par la loi les personnes aisées à faire les travaux si ce n’est pas déjà fait, mais comme on ne veut pas les faire fuir… <img data-src=" />



Pendant ce temps, on demande ou incite les pauvres à en faire, malgré le fait qu’ils ne représentent pas le plus gros des émissions.









ndjpoye a écrit :



C’était des exemples, qui arrivent à faire “bouger” certains. Ce qui

est toujours ça de pris. Après faut trouvé d’autres biais positifs qui

vont convenir à d’autres.

Mais tu montres bien ce qui se passe

aussi chez beaucoup de Français. On va râler, voir le truc “qui ne va

pas”, et pour certains ça va être l’excuse. En fait t’aura beaucoup de

gens pour dire “à cause de ça on fait pas” alors que dans d’autres pays

tu trouveras plus de gens pour dire “malgré ça je fais”.



Nb : pour éviter tout litige, je parle dans l’absolue, rien de ciblé sur toi.





Les arguments adaptés c’est sur ça aide, maintenant quand nous prends l’envie d’écologie malgré tout et qu’on commence a ruser pour trouver d’autres arguments (ou a l’imposer), ça nous transforme petit à petit en vendeur d’assurance (ou en politique),et ça passe plutôt mal en plus de ne pas suffire.



“Faire bouger”&nbsp;, a tout prix , dans le monde actuel ?

Ne rien faire, boycotter, est souvent bien plus écologique que de changer spontanément de voiture ou de remplacer ses vêtements, il faut tout prendre en compte. Sauf que pour l’économie actuelle c’est pas terrible.



AMHA et a l’echelle mondiale si il faut un modèle “écologique” il faut qu’il soit exportable, adapté, acceptable.

Tout ce qui ne le sera pas ne sera qu’une réglementation de plus favorisant le 1er a ne pas l’appliquer.



PS&nbsp;: Merci pour la précision mais j’avais compris et c’est réciproque (on est pas des sauvages <img data-src=" />).



&nbsp;





TheKillerOfComputer a écrit :



Oui il faudrait contraindre par la loi les personnes aisées à faire les travaux si ce n’est pas déjà fait, mais comme on ne veut pas les faire fuir… <img data-src=" />



Pendant ce temps, on demande ou incite les pauvres à en faire, malgré le fait qu’ils ne représentent pas le plus gros des émissions.





Même sans aides je pari qu’ils payeraient sans faire de vagues (suffit de parler d’insalubrité en cas de non isolation et de non chauffage).<img data-src=" />



Tu noteras que les objectifs climatiques mènent à terme à un bilan carbone maximale par personne de 2 tonnes de CO2 par an. Or comme on le voit sur le graphique que tu cites, tous les pays riches ont des pauvres trop polluants par rapport à cet objectif. Ils sont en réalité trop riches par rapport à la population mondiale.



Donc oui les riches doivent faire leur part, mais les pauvres aussi. Tout le monde va devoir y passer. Croire qu’il suffit de décarbonner la vie des riches et le problème est résolu est faux.

&nbsp;







TheKillerOfComputer a écrit :



Euh… Le point 2 a un malaise. La densité de population ce n’est PAS la superficie / population mais l’inverse. Mettre le monde dans le Texas donnerait 10.440 habitants par Km² soit la densité de Genève. C’est faisable mais c’est une ville qui est loin d’offrir une « large maison individuelle » à chacun, encore que ça dépend de la définition de ce concept.



Si l’on considère que seul 18 de la planète est habitable (chiffre Wikipédia. Entre les océans, les déserts et autres…) et qu’il faudrait 5 hectares par personne (selon ton lien cette fois), ça donnerait un maximum de 1.3 Milliards d’habitants.



Après je n’exclus pas une erreur de calcul de ma part, mais ça ne semble pas tenir.&nbsp;





Tout à fait.

Techniquement oui on peut vivre à 7 voire 9 milliards d’humains sur Terre. Mais pas au niveau de vie des pays Occidentaux, cela est illusoire.



La surpopulation est en effet un problème majeur. Si l’Humanité n’était composé que de 330 millions d’individus, ils pourraient polluer comme un américain moyen sans que cela ne soit un vrai problème. Il y aurait assez d’espace et de ressources pour que ce petit monde vive avec des standards de vie élevés sans causer une grande pression sur la nature. Mais avec une population aussi nombreuse, cela n’est plus vrai.



Ce n’est bien sûr pas le seul problème, et la solution n’est pas d’éliminer des gens arbitrairement. Mais trouver une solution pour que naturellement la société n’augmente plus significativement sa population aiderait à résoudre les problèmes qui arrivent. Et cela est vrai dans les pays pauvres mais aussi les pays riches évidemment.









ndjpoye a écrit :



Tu parles dans ce contexte là, celui de remplacer du plastique jetable ?

Parce que le problème de l’eau est plus vaste (qualité “en amont”, etc…)





Oui, je n’ai pas été clair. Dans ce contexte en effet. Si la contrepartie du jetable c’est de jeter de l’eau non souillée aux égouts, c’est une contrepartie acceptable (et gérable par des moyens technologiques et humains).



Maintenant comme tu le soulignes, le problème de l’eau potable, sa “rareté” se situe plutôt en amont. C’est tout de même un peu moins vrai en France.



La quantité d’eau utilisée par un foyer n’est pas un problème* dans le sens où ce n’est pas un ordre de grandeur signifiant. Malgré toutes les dernières sècheresses, et contrairement à ce que l’on a pu penser, l’alimentation en eau potable des foyers en France n’a jamais été menacée, même de loin. Par contre on a d’autres usages (tout aussi essentiels que l’eau potable) qui peuvent être menacés : industrie, agriculture, médical …



Par contre ce qui a un impact en “ordre de grandeur” au niveau du foyer, c’est bien ce que l’on balance dans les égouts : en gros les produits solubles dans l’eau, le khakha, et toutes les substances qui peuvent avoir un impact fort sur leur environnement : produits polluants, antibiotiques … Dans une utopie un peu cheloue où tout le monde ouvrait son robinet à fond sans déverser quoi que ce soit d’autre que de l’eau dans les égouts, ça ne représenterait pas un réel problème écologique (économique, ce serait pas la même affaire <img data-src=" /> ).



* je précise pour être très clair parce qu’un débat stérile ça peut partir vite : je ne minimise en rien le problème de l’eau potable, je précise juste qu’en terme de politique écologique il est quasiment vain d’espérer un impact sur des “éco-gestes” liés à la quantité (et non aux polluants déversés) d’eau consommée. Cette remarque ne s’applique qu’à l’eau, ça ne remet pas en cause l’importance des politiques individuelles comme l’isolation, des transports individuels moins polluants etc …









Renault a écrit :



Ce n’est bien sûr pas le seul problème, et la solution n’est pas d’éliminer des gens arbitrairement. Mais trouver une solution pour que naturellement la société n’augmente plus significativement sa population aiderait à résoudre les problèmes qui arrivent. Et cela est vrai dans les pays pauvres mais aussi les pays riches évidemment.





Il y a deux leviers très simples, très propres, sans souffrance, et totalement éprouvés déjà sur des millions de personnes dans le monde pour réduire le taux de natalité :

1 - l’émancipation des femmes (droit de disposer de leur corps, droit à la contraception et à l’avortement)

2 - l’éducation



On sait que ces deux leviers une fois activés font automatiquement baisser le taux de natalité à 2 enfants par femme ou moins en moyenne.



Le problème de ces deux leviers c’est qu’ils retirent à des franges puissantes de la population un pouvoir qu’elles ont acquis depuis des millénaires :

1 - les hommes, qui ont tout “”“intérêt”“” à continuer leur petite existence sans soucis de “”“sexe supérieur”“” (j’ai mis 12 guillemets en tout, me frappez pas) à coup de religions, de stéréotypes, et de culture du viol

2 - les élites politiques et économiques, qui ont assez peu d’intérêt à avoir un consommateur assez malin pour se rendre compte que consommer c’est pas si fun comme existence. En plus sur le plan politique : d’une part il faut une génération pour voir les résultats donc ça n’aidera pas à la réélection, et d’autre part même pour le plus bienveillant des bisounours politiques, tous ses efforts seraient vains une ou deux élections plus tard.

La seule solution que je puisse imaginer serait de considérer l’éducation comme un “contre pouvoir” et sanctuariser son indépendance du domaine politique, au même titre que la justice ou les médias.



Oui oui je suis conscient de ça évidemment. Que quelques ajustements de société peuvent faire baisser la natalité sans imposer une limitation des naissances. Cela a fonctionné pour tous les pays Occidentaux sans recourir à la méthode chinoise.



J’ajouterais aussi qu’un système de retraite le permet également. Les enfants en nombre permettent d’assurer d’avoir de l’aide de la part de la descendance quand physiquement c’est trop dur de travailler.



Après je ne suis pas spécialement d’accord avec les raisons comme blocages pour la mise en place de ces politiques. Il y a beaucoup de cultures et de traditions autour de ces questions. Les remettre en cause n’est pas simple et n’est pas du simple ressort du politique ou de l’homme qui veut garder ses privilèges.


Trois bémols à ton graphe : on ne connaît pas son périmètre ni la méthodologie pour l’obtenir.

Ça semble être les émissions globales (donc pas l’empreinte, qui est supérieure à ce qui est affiché en moyenne), donc incluant un tas d’autres chose (pour lesquelles le différentiel entre riches et pauvres est élevé, typiquement les transports)

Par ailleurs, ramené à l’effectif, et pour la France, les émissions des 50% les moins riches sont équivalentes à epsilon près à celles des 10% les plus riches (puisqu’il y a 5 fois plus de personnes dans la première catégorie que dans la deuxième).



Et je pense que les pauvres s’en cognent un peu, si demain tu leur dit : “on te paye l’isolation de ton logement (même si tu émets moins qu’un riche)”, ils vont pas s’en plaindre puisque ça leur permettra de payer moins sur l’énergie pour chauffer leurs logements.



Edit : le problème, il est que nos riches doivent faire un gros effort mais que nos pauvres aussi (puisqu’ils font d’ailleurs partie des 10% les plus riches de la planète)








Renault a écrit :



Oui oui je suis conscient de ça évidemment. Que quelques ajustements de société peuvent faire baisser la natalité sans imposer une limitation des naissances. Cela a fonctionné pour tous les pays Occidentaux sans recourir à la méthode chinoise.



J’ajouterais aussi qu’un système de retraite le permet également. Les enfants en nombre permettent d’assurer d’avoir de l’aide de la part de la descendance quand physiquement c’est trop dur de travailler.



Après je ne suis pas spécialement d’accord avec les raisons comme blocages pour la mise en place de ces politiques. Il y a beaucoup de cultures et de traditions autour de ces questions. Les remettre en cause n’est pas simple et n’est pas du simple ressort du politique ou de l’homme qui veut garder ses privilèges.





J’ai fait une généralisation au niveau de l’humanité.



Mais tu as raison qu’au cas par cas ces questions sont plus complexes. On constate que les pays qui ont les politiques éducatives les plus performantes sont aussi les pays qui ont les systèmes politiques les plus démocratiques et où le politique est beaucoup plus difficilement corruptible, où les femmes sont bien plus présentes et qui prennent (parfois bien, parfois mal) la question écologique au sérieux.



Difficile d’établir une corrélation statistique sur les ~197 pays du monde, donc ça va relever de l’idéologie personnelle : depuis mon bar-pmu, j’en conclue qu’investir sur l’éducation et l’égalité homme-femmes nous sauvera des changements climatiques, de la guerre et de la faim dans le monde.



Mettre la tête dans le distributeur <img data-src=" />


<img data-src=" />Ou se faire rallonger la langue.


Non, l’idée n’est pas de ruser.&nbsp; Ca n’apporterais rien sur la durée. L’idée est de ne pas présenter que les côtés négatif, pour pouvoir comprendre. De mon point de vue, le maximum à faire dans la “ruse”, c’est les bonus/malus. Il faut surtout présenter de manière juste et complète le pourquoi du comment.

C’est comme quand certains disent qu’il faut changer le mode de consommation. T’en a qui présente tellement mal les choses que oui des gens pensent que ça veut exclusivement dire qu’on va régresser. Alors que non, on peut très bien faire comprendre que ça ne peut rien faire régresser voir apporter un mieux vivre : manger de meilleure qualité, pointer des habitudes qui nous apportent rien mais qu’on a juste parce qu’on s’est laissé vivre “en roue libre”, etc…..

&nbsp;








ndjpoye a écrit :



Il l’a plu. Puis ça fait plus de temps que ça que MisterB pollue les fils de commentaire, tout comme moi <img data-src=" />



Nb :  au cas ou, j’ai bien saisi. Et oui, elle sera sauvée car, il faudra bien garder des gens “à ne pas aimer”.







Bon, j’ai récupéré un Mac de feu mon père, je suis sauvé. <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />












Renault a écrit :



Donc oui les riches doivent faire leur part, mais les pauvres aussi. Tout le monde va devoir y passer. Croire qu’il suffit de décarbonner la vie des riches et le problème est résolu est faux.



&nbsp;







Je ne dis pas que seuls les riches ont à faire des efforts, mais qu’on demande plus souvent aux pauvres d’en faire qu’aux riches alors que ces derniers ont les moyens financiers d’agir. Mais vu qu’ils pourraient partir à n’importe quel moment, il ne faut pas trop taper dessus.



L’avantage d’un pauvre aux yeux des autres (Etat, etc.), c’est qu’il ne peut pas se sauver. Donc à vos responsabilités, salauds de pauvres ! La voiture électrique c’est SEULEMENT 30.000 € alors faites un effort.



&nbsp;





deathscythe0666 a écrit :



Trois bémols à ton graphe : on ne connaît pas son périmètre ni la méthodologie pour l’obtenir.



[…]

&nbsp;



Et je pense que les pauvres s'en cognent un peu, si demain tu leur dit : "on te paye l'isolation de ton logement (même si tu émets moins qu'un riche)", ils vont pas s'en plaindre puisque ça leur permettra de payer moins sur l'énergie pour chauffer leurs logements.      






Edit : le problème, il est que nos riches doivent faire un gros effort mais que nos pauvres aussi (puisqu'ils font d'ailleurs partie des 10% les plus riches de la planète)     



&nbsp;






Oui bien vu, mais je n'ai plus la source. C'est un graphique qui traîne sur mon compte Imgur depuis un bail.     





L’isolation à 1€ n’est pas intéressante vu le risque d’arnaque et de travaux mal réalisés qui demande un tel travail de recherche préalable et aussi un bon suivi qu’au final autant laisser tomber. Dans le doute, abstient toi or entre prendre le risque de se foirer (avec son coût inévitable) et ne rien faire, le second est moins cher. Et puis tout le monde n’est pas au courant que c’est un dispositif légal donc quand on entend 1 € au téléphone, le réflexe rationnel est de raccrocher de suite.



Et comme dit au dessus, les pauvres n’ont pas toujours les moyens d’agir. Les riches pourraient déjà commencer immédiatement. Ce serait déjà au moins ça de fait et si ça peut descendre la moyenne française d’1 ou 2 tonnes par habitant, on avancerait.



J’ai comme un doute que l’isolation des logements des riches (qui peuvent déjà avoir des villas BBC dans toutes les régions) te fasse gagner une moyenne de 2 tonnes annuelles de CO2 (ça supposerait de gagner 20 tonnes annuelles par riche ce qui représente beaucoup sur les émissions des 10% les plus riches).



Limiter les surface construites (donc à chauffer) et pousser l’isolation reste un élément de la solution qui a du poids (30% de nos émissions, c’est le chauffage). Qu’il y ait des malfaçons n’est pas nécessairement corollaire de vouloir isoler les logements, c’est juste révélateur d’un manquements des formations et des contrôles sur les travaux réalisés. Imaginons (ça ferait sûrement hurler les artisans) qu’on parte du principe que ces travaux sont payés directement à l’artisan par l’état après visite de contrôle et acceptation des travaux par un expert mandaté, je prends les paris qu’il y aurait moins de malfaçons.



Et quand je dis “l’état paye”, je parle bien de prendre la totalité du coût en charge (par exemple au lieu de payer des subventions à des ENR qui ne changent rien au problème chez nous).


J’ai mal rédigé mon texte car mon dernier paragraphe était en réponse à la partie Edit du texte que j’ai cité.




      Bien entendu, juste isoler les logements des riches ne suffit pas (je ne parlais pas de ça mais j'ai foiré) et l'isolation à 1€ ne les concerne pas de toute façon. Ils devraient prendre moins souvent l'avion etc. ce qu'en général un pauvre fait moins souvent voir jamais.    Et tout ce qui requiert des investissements (genre panneaux solaires), ils sont déjà plus aptes à les faire que ces derniers.        






      Enfin je suis d'accord, il faudrait des contrôles pour cette histoire d'isolation... et cesser le harcelètement téléphonique sur le sujet.

Les pauvres (pas les plus pauvres, mais même les smicards) peuvent se payer des vacances en avion sans problème (c’est même moins cher d’aller au Maroc par Easy Jet qu’en Bretagne par TGV). Le problème, c’est que tu ne pourras jamais interdire aux riches de profiter de leur richesse (à moins de vouloir retenter une fois de plus l’expérience soviétique). Ce qu’il faut, c’est effectivement réglementer et faire en sorte de limiter (plus pour les riches que pour les pauvres, mais pour tout le monde quand même).



Il faut surtout sortir du discours de greenwashing ambiant (on va être copains avec les oiseaux et planter des moulins à vent et on sera tous heureux comme avant) alors que l’effort à fournir, il est de sacrifier certains conforts pour arriver à nos objectifs : si on vise 2°C avec 10 milliards de personnes sur la planète en 2050, on est à 2 tonnes de CO2 par an par personne, ce qui donne :




  • faire un aller en avion jusqu’à New York OU

  • manger du boeuf chaque jour pendant l’année OU

  • faire 15000 km en voiture OU

  • etc.

    Mais en aucun cas tout cela en même temps (ou alors avec des quantités/distances plus faibles). C’est une vraie remise en question de notre modèle sociétal et économique. D’un autre côté, ne rien faire, c’est s’exposer à devoir faire l’effort sous la contrainte parce que la réalité physique va nous mettre d’accord.








Renault a écrit :



Oui

oui je suis conscient de ça évidemment. Que quelques ajustements de

société peuvent faire baisser la natalité sans imposer une limitation

des naissances. Cela a fonctionné pour tous les pays Occidentaux sans

recourir à la méthode chinoise.







&nbsp;Ouai, ça a tellement bien marché ici qu’on est obligé de sponsoriser les naissances…ha mais attends j’ai lu un truc la dessus.<img data-src=" />



(Attention je ne suis pas un extrémiste qui parle d’accepter “La République de Gilead” ou pire encore, juste que… )



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ndjpoye a écrit :



Non, l’idée n’est pas de ruser.&nbsp; Ca n’apporterais rien sur la durée. L’idée est de ne pas présenter que les côtés négatif, pour pouvoir comprendre. De mon point de vue, le maximum à faire dans la “ruse”, c’est les bonus/malus. Il faut surtout présenter de manière juste et complète le pourquoi du comment.

C’est comme quand certains disent qu’il faut changer le mode de consommation. T’en a qui présente tellement mal les choses que oui des gens pensent que ça veut exclusivement dire qu’on va régresser. Alors que non, on peut très bien faire comprendre que ça ne peut rien faire régresser voir apporter un mieux vivre : manger de meilleure qualité, pointer des habitudes qui nous apportent rien mais qu’on a juste parce qu’on s’est laissé vivre “en roue libre”, etc…..

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Rien que d’arriver a inverser la tendance pseudo-intelligente “regarde je fais ça sans les mains” ça permettrait de mieux appréhender les richesses qui transite entre nos mains, ou comme dirait un certain Aurelien Barrau a propos des plus polluants “les rendre ringards” (pas 100&nbsp;% adepte, trop&nbsp; hypocrite sur certains points mais comme tout le monde il a de bonnes idées).



L’intelligence (ou le génie s’il existe) c’est ce qu’il se passe dans la tête de celui qui invente, pas chez celui qui utilise (ou qui crois utiliser).



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