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Renault

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Bio

Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

160 commentaires

Le 24/04/2024 à 10h 59

La durée de support n'est qu'un critère parmi d'autres pour les utilisateurs.
Pour certains c'est très bien de rester 5 ans sur une version donnée, avec des composants qui bougent peu dans l’intervalle, d'autres veulent des changements plus réguliers, avoir des composants plus modernes plus souvent.

Parfois par besoin car le support du matériel ou des fonctionnalités logicielles apparaissent et sont utiles directement, parfois indirectement car on aime bien quand ça bouge et qu'on a peu intérêt à rester sur des versions plus âgées.

Cela permet aussi de donner des retours aux développeurs quant à leur dernières versions.

D'où le fait qu'il y a plusieurs distros en place, chacun avec des avantages et inconvénients. Il y a plein de critères et de cas d'usage, aucune distribution ne peut satisfaire tous les critères en même temps car c'est antinomique par conception. C'est comme vouloir un SUV avec des options haut de gamme qui prend la place d'une Twizy pour se garer qui consomme peu (d'essence ou d'électricité) et qui coûte pas cher. Cela n'a pas beaucoup de sens.

Le 17/01/2024 à 19h 05

Après la question du droit d'auteur reste toujours intéressante dans le cas d'un entraînement d'IA : est-ce qu'apprendre à lire du texte sur ces contenus est une violation de celui-ci ?


Encore une fois, c'est clairement du fair use.

C'est plus compliqué que cela.

Le problème qui se pose aussi c'est qu'une IA recrache un peu trop violemment du contenu d'entrainement qui est protégé ce qui serait de la contrefaçon.

Le soucis est que l'IA comme son utilisateur peuvent ne pas réaliser cette problématique car ils ne contrôlent pas le résultat sur chaque oeuvre existante.

Alors qu'un auteur humain peut s'inspirer mais les risques de contrefaire par accidents sont assez minces.

lexique IA parodie

Le 30/11/2023 à 12h 20

Pour Frontier AI, il semble que ce soit lié au concept de singularité : https://fr.wikipedia.org/wiki/Singularit%C3%A9_technologique

Peut être une source d'inspiration possible.

La version finale de Fedora 37 est disponible, avec deux nouvelles éditions

Le 17/11/2022 à 15h 58


Vincent_H a dit:


Oui, merci d’ailleurs :chinois:




Pour info le logo de Fedora a été changé. :D


Les voitures électriques moins polluantes ? Ça dépend selon l’ADEME…

Le 18/10/2022 à 11h 43


Cumbalero a dit:


La méthanisation est un exemple fort du green washing, que tu l’acceptes ou non.




On parle de technologies avec différentes possibilités, dont certaines sont vertueuses et cela est largement documenté. Et toi tu me parles de marketing de certains et de certaines pratiques qui ne sont pas celles que je défends, ni défendus par ceux qui présentent uniquement les aspects vertueux. Tu comprends la différence ?




On utilise pour l’alimenter des invendus alimentaires qui feraient le bonheur des banques alimentaires, on détruit la bio diversité de sols pour pratiquer la culture intensive de CIVE, et au final on incinère puis on enfouit les résidus qui sont incompatibles avec la fertilisation des sols. Et on salit l’eau. Le tout à grands coups de subventions, au détriment de solutions qui seraient réellement durables.




Mais ces pratiques dont tu parles, je ne les défends pas et en France ce ,‘est d’ailleurs pas le cas.
Je défends (comme d’autres dans leur rapport, mais apparemment c’est mieux de ne pas les lire j’ai l’impression) ceux dont la provenance vient uniquement des déchets qui existent quoiqu’il arrive. D’où le fait d’ailleurs que le gisement exploitable de biogaz maximal est en deçà de la consommation de gaz actuelle, car on se base sur ce qui est raisonnablement possible d’atteindre de manière vertueuse.




C’est du technosolutionnisme, c’est au détriment du pragmatisme.




Bah non, car je prône les deux axes : sobriété (baisse de consommation de produits, changement de comportements), efficacité (isolation des logements, changements de processus industriels, etc.). Cela passe par des innovations techniques aussi, mais pas que.



C’est donc justement un point de vue très pragmatique basé sur les résultats scientifiques et ce qu’on a à disposition. Je ne me fais pas d’illusions, le biométhanisation ne permettra clairement pas seule à continuer à vivre comme avant.




Combien de méthaniseurs sont nécessaires au fonctionnement de cette pollution visuelle des panneaux lumineux de pub nous incitant à consommer (encore plus de pollution) ? Tous ceux de France n’y suffisent pas.




Tu vois, tu crois que je suis en faveur des pubs lumineuses ou d’une consommation d’énergie constante. Ce n’est pas ce que je défends.




Tes arguments ne valent pas tripette. Le prix de rachat du gaz produit par exemple. Et l’image d’Epinal que tu promeus du fermier qui met son fumier dans une cuve. Tout ça est faux.




Bah écoute, des installations de biogaz, j’en ai par chez moi, c’est petit et c’est un fermier qui gère ça sur son installation avec ses déchets de culture ou d’élevage. Il y a des grosses installations, pour gérer les déchets organiques (et non pas des invendus alimentaires encore valables), des déchets ménagers (type bois non exploitable) ou des boues de station d’épuration (qu’il faut traiter de toute façon) ou pour traiter plusieurs exploitations agricoles ensemble.



Bref, un modèle différent de ce que tu critiques, un modèle différent de ce qui se fait par endroit (et je suis d’accord qu’il ne faut pas faire ce que tu critiques). Donc le fait que tu continues dans cette voie est de la pure mauvaise foi et de la malhonnêteté intellectuelle car tu critiques une technologie plutôt que de critiquer la législation (par endroit) et le contrôle des installations ce qui sont des choses heureusement différentes.


Le 18/10/2022 à 09h 58


Cumbalero a dit:


C’est pas gagné quand je lis les propos par exemple de @Renault (il porte bien son pseudo). On trouvera bien avant 30 ans des solutions… Même si on trouvait ces solutions (on nous en parle depuis 70 ans au sujet des déchets nucléaires), moins on pollue aujourd’hui, moins il y aura à retraiter demain. C’est une Lapalissade, mais c’est la réalité. Un truc qui passe mal dans le crâne de l’interlocuteur susnommé qui va s’acheter un VE plutôt que renoncer à son avocat (1000l d’eau par kilo plus le pétrole pour le transporter) crevettes (importées du Vietnam où elles sont produites dans des conditions désastreuses).




Tu vois, ce paragraphe est exactement ce que je te reproche.
Tu crées un homme de paille de ce que j’ai argumenté. Tu caricatures mon propos, sans comprendre ce que je dis.



Car je pense tout le contraire de ce que tu viens de dire à mon sujet, donc plutôt que de m’inventer une position technosolutionniste que je n’ai JAMAIS tenu ici, je t’invite plutôt à lire ce que j’ai vraiment discuté et sourcé.


Le 18/10/2022 à 07h 39


Cumbalero a dit:


Non. Je te dis la vérité. Par exemple, quand on a utilisé les boues de stations d’épuration, c’est impossible d’utiliser les résidus comme engrais.




Et donc ? Autant récupérer le gaz qu’il y a dedans, c’est plus facile pour l’incinérer ensuite.
Et note que c’est en discussion pour s’en resservir sous réserve d’analyses.




En Bretagne, qui ne manque pas d’élevages et de soucis avec le lisier, les effluents d’élevage ne représentent que 60% de l’alimentation des méthaniseurs.




Tu apprendras déjà que les méthaniseurs ne sont pas en nombre suffisant aujourd’hui pour tout prendre en charge. Et si tu t’étais renseigné tu saurais que cela fonctionne mieux quand tu mélanges divers type d’intrants (par exemple du lisier avec des déchets végétaux). D’où le fait que tu n’as pas 100% de lisier de cochon malgré les quantités abondantes dans la région.




Ce n’est que du green washing.




Bah voyons…




Sauf qu’on fabrique ces déchets. Tout simplement. Et que ça a un impact sur l’environnement.




Ce n’est pas le cas e France et cela n’en prend pas cette direction.




Continue à nier. Si c’est à 50% en Allemagne, ce sera 50% dans l’UE.




Bah voyons, encore de la mauvaise foi sans preuve. Comme si l’UE n’avait jamais rien changé et que l’Allemagne n’avait jamais du changer à cause de l’UE…




Le gaz trop peu cher, c’est encore ton déni de la réalité. Jusque 139€/MWh.




Car à force de caricaturer, tu déformes mes propos et de fait tu tombes à côté.
Le biogaz est cher, c’est effectivement environ 100€ / MWh aujourd’hui (mais à mettre en perspective qu’il traite des déchets qui sont coûteux à traiter par ailleurs).



Mais la nourriture a une densité énergétique faible (c’est pour ça qu’on n’a pas juste du carburant alimentaire pour alimenter nos moteurs). Cultiver pour produire du biogaz n’est économiquement pas très viable même avec un tel prix pour le gaz, car ça coûte tout aussi cher en engrais + travail.



L’Allemagne n’a des cultures dédiées que par des subventions qui l’y autorisent.




Bien sûr que oui, ça a à voir. Puisqu’on n’a pas le droit de cultiver pour faire de l’énergie en France, on importe des cultures pour faire de l’énergie. On va faire pareil pour le “bio”gaz. On n’a pas le droit de cultiver du maïs? Importons-le !




Comme si c’était la seule alternative possible…
Regarde, la France ne le fait toujours pas car ce n’est pas rentable, pourquoi on le ferait demain ?




C’est toi qui es resté dans le passé à imaginer que c’est l’éleveur du coin qui méthanise la bouse de ses vaches.




Et pourtant dans ma région c’est bien le cas.
Et il y aura forcément des installations industrielles, je ne vois pas le gros mot dedans.




Je ne savais pas qu’Engie, par exemple, était éleveur.




Cela ne me choque pas que la production et l’injection de gaz qui a besoin de capitaux de départ attire la collaboration ou l’implication d’Engie dont c’est le coeur de métier. Cela ne contredit rien.




Ce qui est effarant, c’est la bienveillance des politiques. En 2018, il y a eu un contrôle du méthaniseur d’Arzal, dans le Morbihan, après plusieurs pollutions du cours d’eau de Kerollet: le contenu des cuves y a été tout simplement vidé à plusieurs reprises. De nombreuses infractions ont été relevées. Pas de contrôle des eaux rejetées, mais surtout une autorisation pour 28 tonnes de déchets par jour (loin de la bouse du fermier, hein…) mais 43 tonnes réellement utilisées. La bonne décision, suite à tous ces manquements aurait été d’ordonner la fermeture du site. Eh ben non, on a organisé une enquête pour son agrandissement.




Donc parce que l’autorité règlementaire merde, faut tout jeter ?
Comme l’autorité règlementaire a fauté sur à peu près tous les sujets du monde, on ne fait plus rien ? On va tous vivre dans une grotte car des immeubles / maisons se sont effondrés, des ponts aussi, des lignes de train ont eu des impacts négatifs sur l’environnement, etc.



Ce n’est pas ma vision des choses, la fausse dichotomie très peu pour moi.




Mouarf ! Des gens dont les revenus viennent de la fourniture d’énergie qui plaident pour une baisse de la consommation… dans quel monde vis-tu ?




J’ignorais que le GIEC était dans ce cas, sans doute tous des corrompus !



Bref, je vais m’arrêter avec toi ici, j’ai apporté des arguments sourcés, une position assez mesurée que tu caricatures à tour de bras. Je ne vois pas l’intérêt de poursuivre dans cette voie, c’est assez lourd et sans intérêt.


Le 17/10/2022 à 21h 58


Thorgalix_21 a dit:


Je suis globalement d’accord avec tes messages mais dire que l’électrique en est littéralement à ses débuts, c’est oublier qu’au milieu du 19e siècle, les voitures étaient toutes électriques. Ensuite, le pétrole a pris le dessus mais les voitures électriques étaient bien développées. Il y avait même une société de taxis à Paris qui avait un atelier de changement rapide de batteries pour assurer le service. Il y a eu des choix techniques et politiques qui nous ont amenés à la situation d’aujourd’hui.




Je vois souvent cet argument mais il est en fait assez mauvais.
On ne peut pas comparer l’automobile de 1850 à 1914 à l’automobile aujourd’hui. Ce qu’on attend d’eux, le volume d’utilisation, des usages, les technologies, etc. n’ont plus grand chose à voir. À l’époque aussi les voitures à pétrole c’était assez naze, personne n’en voudrait aujourd’hui. Même une voiture des années 80 en vrai (en dehors de l’aspect fun bien entendu)…



L’électrique avait atteint un plafond technologique, le pétrole était très pratique et abondant (et vraiment peu cher). Il a donc logiquement gagné, mais on connaît le revers de la médaille qui fait qu’on doit s’en passer le plus vite possible.



On n’aurait clairement pas eu des performances acceptables de l’électrique avant les progrès sur les matériaux et l’électronique donc pas avant les années 70-80 au minimum. C’est bien tard. Et encore, les premiers prototypes jouets des années 90 (souvenons-nous de la Saxo électrique) étaient loin des standards thermiques. Et beaucoup des progrès des batteries viennent en fait de l’informatique même si c’est à une échelle moindre.



Du coup de fait l’automobile électrique est à ses débuts, on peut dire que ça a 15 ans de vraie maturité. Ce ne sont pas les débuts lors du siècle précédent qui changent grand chose à cela, et surtout comme cela ne fait que 10-15 ans que des modèles électriques se vendent à grand échelle, bah le marché de l’occasion est encore très très peu fourni en modèles. Cela changera mais faut un peu de temps que le marché se renouvelle.


Le 17/10/2022 à 19h 47


ForceRouge a dit:


Je suis d’accord, mais c’est pas le débat ici. La news parle de thermique vs VE. En attendant que les alternatives de transports existent, il faut bien aller au supermarché ou bosser en bagnole, faute de TC.




Beaucoup de ces trajets peuvent être réduits ou faits avec moins de voitures.
Alors bien sûr, pas pour tout le monde, mais on part de loin. De trop loin.




Argument en faveur du thermique. Tu trouves des véhicules correct à 7000/8000€ en thermique d’occasion, alors que l’offre est très pauvre / très cher en VE.




Il faut voir à plus long terme, l’électrique en est littéralement à ses débuts alors que le thermique en est à 80 ans de développement effréné. Il faudra un peu de temps, mais cela arrivera.



Il est évident que pour l’instant il y aura beaucoup plus d’entreprises, riches ou gens avec un leasing qui auront une électrique que les pauvres. Mais avec le temps ces véhicules alimenteront l’occasion comme les autres modes de propulsions ce qui rendra le tout plus abordable.




Pour ma part, et comme beaucoup, les voyages de vacances, c’est souvent 4 personnes. Donc les places sont rentabilisé, et c’est 2 fois par an. Je suis clairement pas sure que ce soit ce genre de trajet qui pollue le plus quand on le ramène à l’individue sur le nombre de trajet.




Le soucis n’est pas souvent le trajet en lui même.
Le soucis c’est que pour un trajet annuel, tu achètes une voiture qui sera surdimensionné pour les 363 autres jours de l’année. Cela a un coût environnemental mais aussi financier car modèle plus gros, plus de consommation de ressources comme d’énergie, etc.



Si tu acceptes de prendre plus petit en allant moins loin (ou avec moins de confort) voire en louant une voiture pour l’occasion, c’est finalement bénéfique et c’est ça la logique.




Je vais me faire l’avocat du diable en faveur du thermique (que je ne suis pas, j’essaye juste d’être objectif). Avec ma femme, on se relai, donc pas besoin de pause toutes les deux heures. Et personnellement, ça me dérange pas de conduire de 8h à midi d’une traite après une bonne nuit.




C’est assez dangereux au niveau de la concentration (ce n’est pas pour rien que c’est dans le code de la route).



Pour la conduite relaie, oui, mais pas tout le monde ne peut le faire d’une part, et surtout tu peux en profiter pour aller aux toilettes, manger / boire, consulter ton téléphone (actu, messageries, etc.) tranquilou le temps que ça charge. Cela se fait très bien, cela passe vite 20-30 minutes..




Et quand on fait la pause, c’est nous qui décidons, pas les bornes. Typiquement si les gamins dorment, on préfère s’arrêter plus tard.




Je comprends, mais bon on parle quand même de choses pas anodines. Dans le sens tu parles du confort d’un vacances annuel au détriment économique, énergétique et environnemental de ton pays et du monde entier en fait. C’est un choix, mais tu trouves que c’est un argument si important devant ces problématiques et cet enjeux ? Je pense que c’est important de rappeler les conséquences pour rappeler que les arguments forts pour les voitures thermiques ont un coût annexes très élevé.




De plus tu parlais de voiture moins cher, donc avec petite batterie, soit une pause toutes les heures… Bref, non clairement, rouler en VE, il faut avoir un gros portefeuille.




Tu peux aussi aller moins loin.
On n’a pas besoin de faire 1000 bornes chaque année pour avoir des vacances sympas. Dans un rayon raisonnable de moins de 500 bornes tu as souvent de quoi faire par exemple.




Je reprend l’exemple de la Mégane, voiture moyenne, 4 vraies place, qui permet de partir en vacance, aller bosser, faire les courses, ramener du volumineux de Casto ou Ikea, à 5,5L/100, voire 5L/100 avec des pneus éco-machin. Je suis pas sure qu’une citadine thermique consomme vraiment moins.




Pour Casto / Ikéa, tu peux louer une camionnette. ;) Pareil pour les vacances dans le fond, tu peux louer une autre voiture pour le déplacement ou sur place. Et une voiture du quotidien a besoin de beaucoup moins de place.



On peut trouver des solutions, c’est moins pratique, potentiellement un poil plus cher financièrement, mais bon, on a rien sans rien.




Mais entre temps, il faut laisser le temps.




Sauf que du temps, on n’en a pas tant que ça. Le législateur pose une limite forte à partir de 2035 ce qui laisse un peu de temps pour que le tout mature un peu (on ne changera pas la société en 5 ans, c’est évident).



Ce que je critique c’est la volonté d’avoir tous les avantages du thermique avec une VE, cela est très improbable même à terme. Du coup il faut réfléchir aux critères vraiment importants et mettre en perspective les conséquences de privilégier le conforte du thermique.


Le 17/10/2022 à 18h 04


ForceRouge a dit:


Je ne suis pas d’accord. Ma Mégane limited neuve payée 16000€ correctement équipée il y a 8 ans. Aujourd’hui une Mégane etech correctement équipé, c’est 40k€ incluant le bonus de l’état.




Pourquoi tu devrais avoir forcément une Mégane ?
Il y a des concurrents moins chers qui arrivent, et des modèles plus bas de gamme comme chez Dacia.



Alors oui, ça peut être plus petit, moins équipé mais ça reste plus abordable. A un moment il faudra faire des choix, faudra sans doute renoncer à bien des choses pour la planète.



Et le marché de l’occasion va se développer, le thermique repose beaucoup sur ce marché aussi, beaucoup ne veulent pas et ne peuvent pas se payer leur voiture neuve quelque soit le mode de propulsion. Il ne faut pas oublier ce détail.




Je veux bien que l’essence coûte cher, pollue, etc… mais la voiture EV, c’est reste encore un luxe que tout le monde ne peut pas s’offrir. A cela, il faut ajouter l’autonomie, 1200 km sur la thermique, 400 sur la EV, voire 200~250km sur autoroute, de quoi perdre 2j de vacances rien que pour s’y rendre.




On peut se poser la question de faire des trajets de grande vacances en voiture. Certains pourraient envisager le train, ou d’aller moins loin.



Ensuite, on peut aussi voir qu’avec la recharge rapide, en 30 minutes toutes les deux heures (on doit faire une pause toutes les deux heures, je le rappelle) et tu repars. Tu perds un peu de temps, mais de là à doubler le temps de trajet il ne faut pas exagérer…



Et dimensionner sa voiture de quotidien pour des trajets que tu fais 2 fois par an, c’est un choix qui coûte cher, pour les thermiques aussi.




Alors pour préciser, je ne suis pas pro thermique, anti EV. Ma prochaine voiture (la citadine) sera electrique, car j’ai les moyens et c’est parfaitement adapté à une utilisation en ville, mais encore une fois, c’est un luxe.




Je ne trouve pas que les électriques soient un si grand luxe. Les modèles plus abordables existent. Alors oui, il faut faire des compromis notamment sur l’autonomie. Mais bon on parle de crise énergétique et climatique qui nous pendent au nez d’ici 2050, faut savoir mettre en perspective la nécessité de certaines choses. Dont l’autonomie à 1000 km, le 1 000 km à 50-60€, les vacances à l’autre bout du pays en voiture, tous les équipements, etc.



Bref, faudra renoncer de toute façon tôt ou tard.


Le 17/10/2022 à 17h 52


(quote:2099470:Idiogène)
Application basique du principe de la symétrie bi-latérale à nos émission reconnues “anthropiques”. Si nous étions des étoiles de mer à 5 bras alors on s’attendrait à un autre résultat prédictible…




Ok, tu utilises des mots savants pour finalement dire des propos creux et sans intérêts.




Avec tout le pétrole déjà vaporisé dans l’armosphère tu nous proposes donc de recommencer le 20ème siècle. Logique shadok donc : on repompe.




Bah, non.
L’agriculture, notre consommation et nos stations d’épuration génèrent par définition des déchets. C’est inévitable. Quoique tu fasses pour les limiter il y en aura toujours.



Le biogaz c’est une forme de valorisation de ceux-ci. C’est tout, et comme je l’ai dit, le gisement maximum est en entre 33 et 66% de la consommation de gaz actuelle dans l’UE). Donc clairement le but n’est pas de dire on fait comme avant sans réfléchir. Le but est d’avoir un maximum d’options pour rendre le futur le plus agréable et soutenable possible.



Mais bon, je suis ravis de voir ici qu’on prend le GIEC (parmi d’autres) comme des grands pourvoyeurs de green washing et de volonté de continuer comme si de rien n’était.



Lisez un peu c’est un peu plus sourcé et intéressant : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/downloads/report/IPCC_AR6_WGIII_Full_Report.pdf



Sections 6.4.2.6 pour la bioénergie et 6.4.2.10 pour la génération à partir de déchets (ce dont je parle).



Je cite:



“Anaerobic digestion technology has a positive environmental impact and the ability to reduce GHG emissions (Ayodele et al. 2018; Cudjoe et al.6
2020). The by-product of the anaerobic digestion process could be used as a nutrient-rich fertilizer for enhancing soil richness for agricultural purposes (Wainaina et al. 2020).”




Je dis simplement que tout est relatif. Ce qu’on veut faire ne recouvre certainement pas les désirs falsifiés de quelques “technos” évoluant dans des systèmes décisionnels à la limite du naufrage permanent par manque de sagesse.




Ce qui n’est pas vraiment mon cas, ce serait bien que tu sortes de vrais arguments.


Le 17/10/2022 à 17h 14


(quote:2099460:Idiogène)
Aucun calcul d’équivalent CO2 n’est valide sans compter nos morts.




Mais qu’est-ce que tu racontes ?




RTE comme de nombreuses entreprises a démontré qu’elle ne connaissait strictement rien à la mécanique quantique et occupe une place entre parrain et caïd d’un point de vue véracité des données.




Je ne vois pas le rapport avec la mécanique quantique ici… Le rapport est plutôt sérieux et sourcé à défaut d’être parfait. Mais bon, c’est plus facile de taper sur le nom plutôt que de développer des arguments solides…




Par application de la photosynthèse l’EQ CO2 du biogaz est catastrophique.




Mais puisqu’on parle de déchets et non de cultures dédiées, où est l’importance de la photosynthèse ?




D’où l’intéret de compter séparément kW.h et colombs au carré… un peu comme les mensonges au sujet du nucléaire dont la masse du combustible arrange bien lorsqu’on présente les choses sous des “rapports” permettanr de nier l’intérêt d’un autre métal plus honnête (et donc impoli comme l’est le lithium) une fois intégré au calcul d’empreinte.




Je ne comprends pas ce que tu veux dire, je n’ai sans doute pas assez d’atomes intriqués pour te comprendre.


Le 17/10/2022 à 16h 08


Cumbalero a dit:


Seuls ceux qui fermentent, donc en anaérobie. Il y a bien d’autres façons de valoriser les déchets agricoles sous forme de fertilisants, ça évite d’utiliser des engrais d’origine pétrole. Le tout sans artificialiser encore des sols pour produire des céréales juste pour les méthaniser.




Tu caricatures pas mal.



Reprenons, en biométhanisant tu récupères le méthane de la décomposition pour faire de l’énergie et la matière sèche peut servir (selon les cas, pour les boues des stations d’épuration c’est plus difficile) à fertiliser les sols. Les agriculteurs qui biométhanisent leurs déchets agricoles achètent peu ou plus d’engrais pour leur culture et produisent de l’énergie pour leur installation voire aux alentours.



Donc oui tu peux faire d’une pierre deux coups.



Et c’est pareil pour des déchets qui actuellement finissent en déchargent et qui pourraient être biométhanisés…




C’est tellement voué à disparaître que la part autorisée est en constante augmentation.




Pas du tout, du moins pas en France et cela discute beaucoup à l’échelle de l’UE comme pour le biocarburant à l’époque.



Lis par exemple ce rapport du Sénat :https://www.senat.fr/rap/r20-872/r20-872_mono.html#toc273



On autorise 15% de culture dédiée et pour l’instant on en est à 5% en France. Car en fait économiquement c’est peu pertinent les cultures dédiées, le gaz revendu est trop peu cher pour cela. En fait c’est surtout utile pour gérer les invendus (trop grande quantité, trop d’éléments difficiles à vendre car ne répondant pas aux cahiers de charge car trop petits, pourris, etc.).




Résultat, pour faire du biodiesel, Total importe de l’huile de palme, c’est les orangs-outangs qui sont contents.




Sauf que cela n’a rien à voir, les filières ne sont absolument pas les mêmes… J’ai vraiment l’impression que tu t’arrêtes sur la biométhanisation des années 2000 où c’était le début avec de nombreuses erreurs. Et donc comment c’est géré en Allemagne, mais personne ne présente le modèle allemand comme la voie à suivre dans les scénarios de transition.




Tout ce green washing n’est que prétexte à ne pas traiter le sujet sérieusement. C’est du même niveau que “l’objectif de neutralité carbone” de nombreux industriels. Un prétexte pour ne rien faire aujourd’hui (voir émettre plus), puisqu’on a un objectif à 30 ans (objectif totalement irréaliste au passage).




Je ne vois pas le rapport, tout ceci est soutenu par l’ensemble des acteurs qui plaident pour une baisse de consommation d’énergie (et de gaz) et un changement de mode de vie. Mais bon, continue ton homme de paille…


Le 17/10/2022 à 15h 06


Cumbalero a dit:


Toi, tu devrais te renseigner un peu. Et il se trouve que l’entreprise qui est le plus régulièrement mise en défaut lors de contrôle est Enedis. 4%. Il suffit que 4% du méthane produit parte dans l’atmosphère pour que tout le gain soit perdu.




Sauf que le gaz soit produit par biométhanisation ou par voie fossile, les infra sont les mêmes après production (et des fuites dans les puits de gaz fossile et de pétrole, ça ne manque pas). D’autant plus que les déchets non méthanisés produisent du méthane qui n’est pas valorisé.



Donc ça ne peut pas être pire que le gaz actuellement consommé. Et réduire ces fuites on sait faire.



Bref, je ne vois pas en quoi l’argument est pertinent.




15% c’est déjà 15% de trop. On produit artificiellement des déchets pour les recycler, c’est d’une stupidité sans non. Ce sont tous les gens qui vont crever de faim faute d’accès aux céréales russes et ukrainiennes qui vont être contents de savoir qu’on fabrique de l’électricité avec.




Je ne dis pas que c’est bien, mais cela n’est pas sans raison, c’est pour aussi donner un départ histoire d’avoir une variété et une stabilité de production pour rentabiliser et mettre en place la filière.



C’est voué à disparaître, notamment grâce à l’apport des déchets organiques.



Je ne dis pas que c’est parfait, car rien ne l’est, mais aucun scénario de décarbonation ne se passe de ces techniques, et c’est pour de bonnes raisons. Il faudra aussi que l’UE interdise la biométhanisation à base de culture dédiée comme elle ‘la progressivement fait pour le biocarburant.


Le 17/10/2022 à 14h 11


Cumbalero a dit:


Le gaz issu de la méthanisation c’est bien mais sur le papier. Dans la réalité, il y a tellement de fuites de méthane dans les installations que c’est pire que le CO2 du gaz fossile “économisé”.




Pas du tout.
Il faudrait en tout cas une démonstration plus sérieuse car l’état de l’art sur la décarbonations de l’économie se base sur ces techniques (car de toute façon les déchets non traités par exemple génèrent du méthane, autant s’en servir).




Par ailleurs, et particulièrement en Allemagne, on autorise à mettre des céréales dans ces méthaniseurs (jusqu’à 50% en Allemagne). Bref, on utilise des surfaces agricoles (en Allemagne on en crée de nouvelles monocultures à des endroits où il y avait des prairies, des zones humides…), ou on utilise des denrées alimentaires pour de l’énergie. Tout aussi stupide que l’éthanol ou le “bio”diesel.




Évidemment le biogaz dont on parle ici n’est pas issue majoritairement de culture comme en Allemagne (ce qui est effectivement aberrant). En France c’est interdit d’avoir plus de 15% issus de culture dédiés de mémoire.



On parle évidemment du gisement basé sur des déchets agricoles, déchets alimentaires (tri sélectif des déchets organiques généralisé en 2025 en UE et en France), boues des stations d’épuration, etc. Qui dans ce cas là a évidemment un bilan bien plus faible que le fossile même en tenant compte des fuites.



Car de toute façon le gisement du biogaz est plus faible que celui du gaz fossile telle que consommée dans l’UE aujourd’hui, donc faudra consommer moins de gaz en 2050 même s’il est bio.


Le 17/10/2022 à 14h 05


Cumbalero a dit:


On est d’accord, c’est bien trop lent, ça fait des décennies qu’on procrastine. Et le changement du mode de propulsion des voitures, c’est plutôt contre-productif vu comme c’est fait. Forcer à mettre à la casse des véhicules tout à fait fonctionnels en forçant à produire massivement des véhicules plus lourds est un non-sens. Au passage, on subventionne massivement l’industrie chinoise à grands coups de primes.




Je ne pense pas.
Le gain de l’électrique est intéressant sur plusieurs aspects




  • Émissions de CO2 ;

  • Pollution de l’air en général ;

  • Dépendance énergétique.



On l’oublie un peu mais en 2035 il est très très probable que l’accès au pétrole pour satisfaire nos besoins sera plus difficile qu’aujourd’hui (on arrive peu ou prou à augmenter la production pour suivre la demande, cela ne durera pas éternellement). Donc faire en sorte que notre économie et nos déplacements soient moins sensibles aux variations de production de pétrole comme on a pu le subir cette année est une bonne chose. Cela aurait dû être fait dans les années 70 mais bon.



De plus, beaucoup de voitures sont renouvelées naturellement, on a pas attendu les voitures électriques pour mettre à la casse des voiture techniquement exploitables, ou pour acheter une neuve alors que l’ancienne roule encore bien. Étant donné le gain, cela ne me choque pas qu’on le fasse en partie en marche forcée. Car la plupart des voitures qui roulent aujourd’hui en thermique ne seront pas sur les routes européennes d’ici 2035 de toute façon, normes ou pas.


Le 17/10/2022 à 13h 33


(quote:2099399:Idiogène)
On ne peut déscendre en dessous de 50g EQ CO2 par kwh (physique de base).



Donc plus il y a de fous (de la roue) moins il y a de riz. :chinois:




Et pourquoi on ne pourrait pas ? Tu as lu les rapports de RTE ?
Si tu baisses l’usage du thermique au strict minimum, tu peux envisager l’emploi du biogaz par exemple pour combler les pointes ou manquent temporaire de vent et d’ensoleillement. Ce qui émet beaucoup moins que du gaz fossile et participe de fait à baisser les émissions de la France même dans la situation actuelle car on supprimerait le peu de gaz et de charbon fossile qu’on emploie à ce jour.


Le 17/10/2022 à 13h 30

De quoi tu parles précisément ?



La transition du système électrique européen et donc allemand est bien en marche. Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas l’observer. C’est peut être un peu trop lent et insuffisant vis à vis des objectifs climatiques de 2050, mais le soucis n’est pas tellement la transition du système électrique mais les autres domaines qui bougent peu (dont la mobilité) et la baisse de consommation d’énergie qui est trop faible de manière globale. Mais ce n’est pas tellement le sujet dont on parle ici en commentaire.


Le 17/10/2022 à 13h 25


anagrys a dit:


Je souscris aussi à ce que dit Renault dans le commentaire suivant : le mix électrique peut changer. Bémol : si la Pologne a effectivement une belle marge de progression, dans le cas de la France, l’ajout forcé de sources non pilotables fait qu’en termes d’émissions de CO2 on ne va pas aller dans le bon sens, malheureusement.




La France fait figure d’exception dans le sens où temporairement cela peut monter, mais à terme cela devrait être plus bas quand même en réduisant l’usage du gaz fossile et du charbon à moins d’heures par an qu’aujou’d’hui. Voir les scénarios de RTE pour 2050.



Mais l’électricité en France étant décarbonée, le gain est réel dès aujourd’hui, la France n’est pas tellement dans mon viseur aujourd’hui.




Quant à l’Allemagne, la seule solution serait de remplacer le charbon par du gaz… Ils ont essayé, ils se sont pris un mur géopolitique… Parce-que niveau vent ils sont loin d’être mauvais, mais quand ça ne souffle pas…




On peut critiquer l’Allemagne et dire qu’en gardant le nucléaire plutôt que le charbon ça serait descendu plus vite pour moins cher. Mais malgré tout, l’électricité allemande est aujourd’hui moins polluante qu’il y a 10 ou 15 ans. Et dans 10 ou 15 ans ce sera aussi vrai par rapport à aujourd’hui.



Le problème actuel vis à vis du gaz sera un problème de court terme. Or ici on parle d’horizons bien plus longs.


Le 17/10/2022 à 12h 53


anagrys a dit:


il semblerait que non, pour la Pologne : une Zoé ne sera jamais rentable côté émissions de CO2, du coup les autres véhicules seront encore pires !




Attention à ne pas oublier une chose importante dans l’électrification.
Une voiture que tu achètes va vivre 10-15 ans au minimum. Probablement plus.



Dans sa vie, son mode de propulsion ne sera probablement jamais changé. Ta voiture à essence roulera à l’essence, ta voiture électrique à l’électricité, etc. Les cas de reconversion existent mais sont relativement marginaux.



Notons que ce qui va suivre est similaire à la production de chaleur entre une chaudière à mazout, gaz d’un côté et les pompes à chaleur ou les réseaux de chaleur d’autre part.



Du coup quand tu achètes ta voiture thermique, pendant ces 10-15 ans, ses émissions de CO2 pour la consommation d’essence ne bougera presque pas. Sauf bon technologique qui permet de produire de l’essence à l’échelle industrielle à partir de rien (ce qui est très peu probable).



Pour l’électrique, c’est très différent. En 10-15 ans on l’a vu en Europe, les émissions de CO2 du kWh électrique baissent de manière régulière et progressive et cela va continuer. Car pendant ce temps on installe des éoliennes, panneaux solaires voire centrales nucléaires ou hydrauliques en fermant des centrales à charbon. Pour la voiture c’est transparent, et cela se fait au fur et à mesure de sa vie.



Donc si par exemple les émissions de CO2 de la Pologne en 2022 sont trop élevées pour compenser, cela ne sera sans doute plus vrai en 2030 ou au delà, or une voiture de 2022 roulera probablement à cette échéance encore.



C’est l’avantage du réseau électrique, sa production à l’échelle du continent ce sont des centaines de milliers de centrales seulement (principalement à cause des éoliennes et panneaux solaires d’ailleurs). Contre des centaines de millions de moteurs pour les voitures. Il est bien plus simple de moderniser progressivement le réseau électrique pour qu’il pollue moins et que de fait les voitures polluent moins que de remotoriser des millions de voitures en circulation le jour où la bascule est écologiquement la plus pertinente.



Les voitures thermiques émettrons peu ou prou la même quantité de CO2 pour faire un kilomètre durant toute sa vie, pour une voiture électrique dans la plupart des pays du monde cela sera probablement décroissant à court et moyen terme.


iPhone 14 et 14 Pro : de vrais apports, une disponibilité le 16 septembre, mais des prix qui explosent

Le 08/09/2022 à 09h 44


À noter que le nouveau smartphone dispose désormais d’un son de démarrage, à la manière des Mac. Un ajout qui fait suite aux demandes de personnes ayant un handicap visuel. Il était en effet presque impossible de savoir quand un iPhone démarrait ou redémarrait. En revanche, on ne sait pas ce qui empêche Apple d’étendre cette fonction à tous les autres appareils.




Une possibilité technique est que cette étape du démarrage doit activer la partie son du téléphone, ce qui n’est pas fait par défaut dans les anciens modèles, et que la mise à jour de ces étapes du démarrage (dont du bootloader lui même) n’est pas faite à la volée pour des raisons de fiabilité.


Next INpact est en réel danger de mort

Le 02/07/2022 à 12h 40

Je suis également abonné depuis 7 ans, sans regrets. Vous êtes en fait le seul abonnement d’actualité avec LWN.net et CanardPC que j’ai, tous indépendants dans des niches très spécifiques. Mais seul LWN.net semble à l’abri financièrement ces temps-ci.



Du coup ce serait triste de vous perdre, évidemment.



Dans l’ensemble je suis satisfait, même si je ne lis pas tout bien entendu. LeBrief est vraiment une idée excellente (et je pense que la décision de le publier plus tôt est aussi une bonne idée), si je préfère le logiciel/matériel par rapport au droit du numérique, j’en lis de temps en temps avec plaisir. C’est important et aucun autre organe de presse ne traitera ce sujet aussi bien.



Après en terme de suggestions, comme beaucoup l’ont dit, peut être que l’abonnement pourrait coûter plus cher. Le prix est vraiment bas (surtout avec les remises d’ancienneté). Éventuellement les remises devraient se faire sous justificatif (étudiant, chômeur, revenu faible) comme cela se fait dans pas mal d’endroits. Personnellement je suis prêt à payer plus cher sans changements de votre côté.



Certains ont soulevé que votre système d’abonnement autorise de payer plus cher, libre à chacun. Mais c’est oublier la psychologie qui entre en jeu. Je l’admets, j’ai toujours payé le prix proposé. Car notamment je ne suis pas un négociateur (je ne cherche pas à obtenir des rabais sur tout), ni quelqu’un de spécialement charitables (je verse rarement plus que le prix demandé). Le tarif fixé pour l’abonnement est censé être un tarif d’équilibre, si vous mettez si bas, mécaniquement le lecteur pensera que ce prix est suffisant pour couvrir vos frais. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Après cela peut être une décision temporaire, pour abaisser le prix à nouveau quand la situation de l’entreprise le permettra. De toute façon il n’y a pas 20 000 solutions, vous devez augmenter vos revenus, baisser les dépenses ne semble pas trop possible pour vous car ce sont les salaires qui sont la charge financière la plus forte.



Question ligne éditoriale, le droit numérique n’est pas un problème car présent d’aussi loin dont je me souvienne. Et c’est raccord avec le reste du site. Par contre j’ai été surpris de la survenue du LHC / astronomie / physique fondamentale sur le site. Personnellement j’adore, les articles sont bien faits et ces sujets m’intéressent. Mais, je dois avouer que cela dénote un peu du reste du site. ce n’est pas très clair d’un point de vue éditorial. Un passionné d’astronomie ne viendra pas ici pour s’informer, et je pense que pas mal de gens qui veulent lire NextInpact ne sont pas forcément branchés dessus.



Sébastien Gavois écrit sur d’autres thématiques plus en lien avec le site, donc pourquoi ce temps-là ne pourrait pas servir à combler d’autres sujets ? Notamment pour le matériel où je crois qu’il a écrit des articles sur le sujet (pas autant que David) qui faisait parti de la ligne éditoriale du site depuis longtemps.



Sinon certains l’ont évoqué aussi mais je pense que discuter avec CanardPC pourrait être une bonne idée. Vous avez je pense beaucoup de points communs avec eux : presse indépendante, version en ligne (bien qu’ils ont aussi le papier), le numérique et en particulier le matériel font parti de votre coeur de cible, des dossiers bien complets, etc.



Vous êtes complémentaires, ils sont centrés sur le JV et leur approche du matériel est un peu différente. Mais il y a de quoi vous unir. Je ne parle pas forcément d’une fusion, mais un partenariat peut faire sens (promouvoir les articles d’en face, voire republier certains articles chez l’autre), ou avoir un abonnement commun.



D’ailleurs je regrette que leurs articles sur le matériel sortent tous les trois mois, à la base à cause du format papier pour éviter de tout diffuser avant sur Internet, mais du coup ça fait une longue période sans articles de qualité sur le matériel. Peut être que vous pourriez tirer parti de cela d’une certaine façon avec eux, je ne sais pas.



Car il y a un grand vide autour de cette thématique en espace francophone.


Next INpact fête son 19e anniversaire et vous offre des cadeaux !

Le 05/05/2022 à 08h 33

Je ne crois pas :D


Comment le gouvernement justifie le passe vaccinal

Le 30/12/2021 à 12h 47


niok35 a dit:


“C’est facile d’avoir une mortalité faible quand tu dépistes même les asymptomatiques et que tu ne gères que les cas bénins, les cas lourds étant gérés dans les autres hôpitaux de Marseille.” Source ? Une amie médecin qui travaille au CHU me dit que c’est plutôt l’inverse: Les cas difficiles sont gérés au CHU… et les opérations rentables sont gérées par les cliniques privées.




Je parlais de l’IHU qui n’a pas les équipes et le matériel pour gérer les patients graves, qui sont renvoyés aux CHU de la région qui ont une mortalité similaire aux autres hôpitaux de France.



L’argument est de dire que l’IHU où est Raoult et sa méthode a une mortalité plus faible, mais s’il ne gère que les cas légers c’est effectivement facile d’obtenir un tel résultat.




Pr Perrone. En attendant, en science on accepte la contradiction. Avec quelqu’un comme le Pr Peronne (et son CV), on pourrait a minima l’écouter, l’inviter dans des débats,… parce qu’il dénonce lourdement la gestion de la crise covid. Pour les preuves scientifiques, il y a 60 pages de références d’article scientifique dans son livre.




Mais tu crois que Perrone est le seul médecin de France ? Le seul chercheur avec un CV ? Il est beaucoup plus sage de faire confiance à l’ensemble de ses confrères qu’à une poignée d’individus justement.



Car oui, des “experts” avec un “beau CV” qui font de la merde dans leur métier ça arrive, on a des cas documentés.




“et dire des conneries aujourd’hui même dans ton domaine de métier.” Ok. Quid de Véran ? Quid de Castex ? Quid des masques inutiles ? Quid d’un passe sanitaire qui s’arrête le 15 novembre ?




Véran et Castex sont des expert;s médicaux ? Non, ce sont des politiques qui doivent faire la synthèse de ce qui remonte via leur ministère et parfois trancher des décisions difficiles et imparfaites.



Ils ne sont pas blancs, hein, mais dans une crise comme celle-ci une gestion parfaite est de toute façon illusoire, tu fais forcément des choix.




Et ça voudrait dire que: Pr Peronne, D. Raoult, Ioannidis, La Scola, Robert Malone, Michel de Lorgeril, L. Fouché, JF Toussaint, JM Sabatier, Laurent Toubiana,… ont tous “déraillés” ?
Sérieusement ? Ils ont tous des CV long comme le bras en médecine / recherche… la plupart travaillent dans des instituts publics: CNRS / CHU / IHU / HCSP / IRSAN… Ils n’ont pas de conflit d’intérêts sur le site de transparence.sante.gouv.fr Alors que les “medecins TV”… et en particulier le conseil scientifique ont des CONFLITS d’intérêts.




En quoi ce serait improbable que 10 chercheurs en France fassent de la merde ? Même avec un CV sympa à présenter. Que penser de l’avis de tous les autres chercheurs et médecins qui ne sont pas des merdes non plus, avec des CV tout aussi sympa. Ils ne comptent pas non plus ?



Que penser des chiffres et des explications factuelles de tout ce qui se passe qui contredit largement tout ce que ces gens ont pu dire au sujet du COVID ? La Nature respecterait leur CV ?


Le 29/12/2021 à 14h 40


niok35 a dit:


Pour rappel, l’IHU de Marseille les utilise… avec pour résultat des meilleurs stats de mortalité qu’ailleurs en France. Moyenne d’age 84 ans !




C’est facile d’avoir une mortalité faible quand tu dépistes même les asymptomatiques et que tu ne gères que les cas bénins, les cas lourds étant gérés dans les autres hôpitaux de Marseille.



Bref, cela ne démontre rien du tout.




Le Pr Perrone les recommandent aussi. Et il s’oppose a ce type de vaccin…. Etonnant pour un mec qui été 10 ans vice-président Europe à l’OMS de la vaccination. Il a écrit 2 livres sur la gestion calamiteuse du COVID… toujours pas attaqué en diffamation… car ce qu’il avance est sourcé.




La diffamation n’a rien à voir avec des sources ou parce que l’information est vraie. Attaquer une personne publiquement même en ayant raison, même en ayant des sources peut être condamné pour diffamation.



Par ailleurs l’absence de condamnation n’est pas une preuve scientifique de quoique ce soit.



Sinon il a été vice président d’un groupe de travail pour l’OMS. Cela n’est pas un rôle si prestigieux que ça, puis tu peux aussi avoir été brillant dans le passé et dire des conneries aujourd’hui même dans ton domaine de métier.



Bref, c’est de l’argument d’autorité sans grand fondement.




L’INSEE fait des rapports sur l’espérance de vie en 2020 qui n’a pas bougé sur les 34 de la France… malgré une pandémie qui tue tout le monde. Sans vaccin. Sans traitement. Sans prévention.




Sans préventions en 2020 ? Les confinements, les gestes barrières qui se sont multipliés en 2020 ce n’est donc… rien ? Il n’y avait pas de vaccins mais ce n’est pas rien. Ce n’est pas comme si on avait vécu 2020 comme une année normale, sinon on en parlerait pas.



Niveau traitements il y a eu une meilleure prise en charge du COVID aussi, certainement traitements à base d’antiinflammatoires ont amélioré la prise en charge hospitalière des patients COVID et ce dès 2020.



Bref, là encore, pas sans rien. Et la surmortalité de 2020 est manifeste et aurait été pire avec des hôpitaux surchargés encore plus.




L’ATIH fait un rapport 2020 sur les hopitaux: “Les patients covids covid représentent 2% de l’ensemble des patients hospitalisés”. Pandémie ingérable, avec 2% !? Sans vaccin. Sans traitement. Sans prévention.




Sais-tu comment fonctionne un hôpital ? Moi en tant que patients je le vois bien comment ça tourne et ce genre de chiffres montre une mauvaise compréhension du problème.



Un hôpital a majoritairement des interventions de très courtes durées. Genre on t’opère le matin et tu t’en vas l’après midi. Voire le lendemain.



Le COVID génère des hospitalisations plus longues qu’une journée en général (plusieurs semaines plutôt) et beaucoup de soins intensifs. Les soins intensifs ça prend du temps (plusieurs semaines par patients), mais aussi plus de soins, de matériels et de personnel qu’un soin classique.



Du coup avec moins de patients malades sur l’année tu es débordé, car tu as certes moins de patients mais qui demandent plus de temps et de matériel que les autres en moyenne. Hors ces moyens n’étant pas extensibles, tu es coincé.



Pour avoir besoin de faire des visites hospitaliers chaque année, j’ai eu en 2020 et en 2021 des rendez-vous décalés car les médecins étaient débordés. Cela ne m’était JAMAIS arrivé en 2019 et avant.




En 4ans de Macron, 17 000 lits supprimés dans les hopitaux… dont 5700 depuis début 2020… il est où le “quoiqu’il en coute” !?




Un lit ouvert alors que tu n’as pas le personnel qui va avec ça ne sert à rien.



Or le personnel médical a perdu beaucoup de monde en 2020. Bizarrement certains sont morts du COVID (ou d’autres choses), mais aussi la pression a été terrible. Certains sont partis, d’autres sont en arrêt maladie ou en dépression, d’autres sont mis à l’écart car contaminés par le COVID, etc.



Donc avec moins de monde dispo, il faut fermer les lits. Cela n’a rien d’une volonté politique de fermer des lits.



Après si tu as une recette pour former les infirmiers et médecins nécessaires en 1 an tout le monde t’écoute.




(ça me fait penser au sketch/comédie/spectacle des 10 patients transférés en TGV !! Plutôt que de déplacer 1 medecin + infirmières + matos en voiture/camion. Ou d’installer un hopital militaire. Ou de demander aux cliniques privées. C’est ridicule… vraiment du spectacle de la peur !)




Les cliniques privés et les militaires ont aussi été mobilisés. Les TGV c’était en plus de tout ça.




Le Pr Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS sur les coronavirus… dénonce le vaccin ARN.




En lisant vite fait ses propos, il semble que son propos est plutôt qu’il a des doutes sur l’efficacité d’une 3e dose de ces vaccins. Mais ces propos dataient d’avant leur injection cet automne massivement et on a le recul aujourd’hui pour montrer que son scénario ne s’est pas produit.




On parle confinement ?




  • Multiplication par 3 du suicide chez les jeunes

  • Difficulté à l’apprentissage de la langue chez les enfants

  • 20% PIB en dette

  • chomages en augmentation

  • vie sociale anéantie



La santé n’est pas que la santé physique… il faut AUSSI la santé mentale.



Etc, Etc…



Donc à un moment, il faut sortir de ce régime de peur… mettre les émotions de coté… et brancher 23 neurones pour retrouver de la RAISON… pour être RAISONable.




Comment va la santé mentale quand autour de toi les morts s’accumulent (et pas que des vieux) et que les hôpitaux ne permettent plus de soigner des maladies ou des accidents gérables en temps normal ?



Car c’est ça aussi une pandémie non gérée, des morts qui s’accumulent, des patients COVID qui en temps normal s’en tireraient mais en fait non car pas assez de personnel ou de matériel pour gérer ce flux. Puis du coup les autres problèmes de santé ne sont plus soignés et cela se traduit par des séquelles ou des morts évitables. Et quand ça touche des enfants ou des jeunes adultes, je t’assure que la santé mentale des parents n’est pas terrible non plus, ni pour l’entourage.



Comment penses-tu que va l’économie si le pays ne sait pas gérer la pandémie ? Tu crois que les touristes viendront en nombre comme d’habitude ? Tu crois que les morts vont travailler / cotiser / consommer ? Tu penses que les gens vont sortir dehors vivre normalement alors que les hôpitaux sont saturés ? Tu penses que la santé mentale dans ce cas là serait préservée ? Eh bah non.



Je suis bien content que l’État ait pris des dispositions fortes et que la vaccination assez massive permette de rendre la situation gérable à ce stade.


Red Hat met fin à CentOS et pousse Stream, colère au sein de la communauté

Le 19/12/2020 à 10h 11


Pollux_ a dit:


Je comprends la stratégie derrière de ne conserver que CentOS Stream qui est (quoi qu’on en dise) l’antichambre de RHEL 8 en étant upstream (mais avec les CVE qui restent downstream ca va être rigolo à gérer). Là en tuant le CentOS historique, ils coupent les pieds de ceux qui veulent simplement une release downstream compatible bug pour bug avec RHEL 8.




Les seuls CVE qui seront gérés downstream sont ceux où Red Hat a une clause de confidentialité à respecter le temps que les éditeurs aient un correctif sous la main avant de dévoiler la faille à tout le monde.



Cela ne concerne donc pas tous les CVE, et en général ces délais sont raisonnablement courts. Je ne pense pas que cela soit un travail si difficile à gérer.




Cclaudic a dit:


En prod, RHEL sans aucun doute et donc aucun changement En hors prod, la bascule va devenir payante car il faudra utiliser RHEL et non Centos Stream de part le fait que pour les tests applicatifs, il faut les même versions de chaque côté.




Mais les versions seront globalement identiques. Tu crois que quand tu faisais “dnf update” sur RHEL et CentOS tu avais exactement les mêmes versions tous les jours ? Bah non, il y a toujours eu de minimes différences, car CentOS a toujours eu de la latence dans ce processus. Ici ce sera pareil mais dans l’autre sens, RHEL aura un chouilla de retard. Et il y a des outils pour t’aider à avoir deux systèmes avec les mêmes composants…




Centos Stream étant comme tu l’indiques la prochaine release d’une version, elle peut poser des problème lié au versionning.




Pas tellement plus qu’avant en fait.


Le 18/12/2020 à 17h 40

Stream n’est pas l’équivalent d’une distribution linux “stable”, c’est à dire qui ne propose pas de changements radicaux subitement.



si il vous faut maintenir des serveurs à jour, avec des correctifs de sécurité par exemple, vous ne pouvez pas vous permettre de passer à Stream: trop risqué.



Il vous faudra à une autre distribution maintenue à moindre coût que RHEL.


En quoi CentOS Stream va introduire subitement des changements majeurs que RHEL n’aurait pas ? CentOS Stream sera très proche de RHEL le long de son évolution, il n’y aura pas plus de rupture avec CentOS Stream qu’avec RHEL.



Si tu trouves que RHEL est bien pour la production (et je pense que c’est objectivement le pas), je ne vois pas de raisons pour laquelle CentOS Stream serait différent.


Le 18/12/2020 à 15h 11


ForceRouge a dit:


Stop ce bull shit, RedHat sont indéfendables. Tu bosses pour eux ou quoi?




Je ne bosse pas pour eux.



J’estime mon propos argumenté et basé sur assez de faits pour qu’on évite de tomber dans ce genre d’accusations, merci.




Une mise en prod sur une Stream 3 ans après la release, parce que oui, les releases applicattive ne sont pas calqué sur les release Stream hein, bah il ne reste plus que 2 ans de support.




Une des raisons pour laquelle certaines applications métiers tardent à support CentOS Stream ou RHEL c’est que justement CentOS sort très tardivement après la sortie d’une RHEL… Les versions de développements étant réservés à certains.



Or CentOS Stream aura une disponibilité des versions de développement bien plus tôt. Cela aidera les éditeurs tiers à supporter les nouvelles versions de CentOS / RHEL plus vite.




Cas concret: Avec un support de 5 ans, ca fait 1 an que Centos 7 ne devrait plus être supportée. Combien aujourd’hui ont migrés 100% de leur production sur CentOS/RHEL 8? On doit pas être loin de 0%.




Tu oublies que CentOS 8 est sortie avec cinq mois de retard sur RHEL 8, et qu’il n’y avait pas de Beta comme RHEL a pour tester quoique ce soit avant la sortie finale.



Cela ne sera pas le cas à l’avenir. Non pas que ce soit parfait, mais tu ne peux pas comparer les deux situations comme ça sans tenir compte du contexte qui a changé.




Et quoi que t’en dise, un bug découvert sur Stream ne passera jamais en RHEL, donc c’est strictement ce qu’on appelle une beta.




Donc RHEL était une Beta de CentOS jusqu’ici ? C’est absurde !




Faut bien remettre les choses à leur place, RHEL, c’est avant tout du code libre, produit bénévolement. Ce code n’appartient pas et n’appartiendra jamais à RedHat, même si RedHat contribue beaucoup au libre, leur role principale, c’est de mettre le papier cadeau autour des projets (concrêtement, pondre des RPM).




Red Hat est l’un des plus grands contributeurs au hasard de GNOME, systemd, le noyau Linux, la pile de virtualisation, etc. Une paille.



Bien sûr que Red Hat n’a pas écrit tout le système seul, mais on ne doit pas pour autant retirer leur énorme valeur ajoutée dans les autres projets libres qu’ils embarquent.


Le 18/12/2020 à 11h 55


aureus a dit:


Donc quand on a besoin de centos (stabilité, fiabilité, support de 10ans, identique à redhat) bah on l’a dans l’OS.




À part le support de 10 ans, le reste tu l’as globalement avec CentOS Stream.
Vraiment, c’est important de le comprendre.



Et je ne dis pas que c’est un petit changement, passer de 10 à 5 ans j’ai conscience que cela peut impacter du monde.




Ca sans même parler de la confiance puisqu’on a installé centos 8 en pensant avoir 10 ans de support et finalement on en aura que 2.




Tu en auras 5 avec CentOS Stream 8. Ce n’est pas 10, j’en conviens et c’est selon moi le seul et vrai problème.


Le 18/12/2020 à 09h 34


vexal a dit:


Le problème avec Stream c’est que le paradigme change. On passe d’une copie d’un système hyper stable, c’est à dire sans modifications majeures de version de logiciel, juste des corrections, APRES validation sur le système d’origine (RHEL), à un système dont les mises à jour de logiciels seront plus importantes (ce qui pourra créer des changements pour les utilisateurs) AVANT la validation dans le système d’origine.




Tu sembles croire que CentOS Stream va introduire des changements importants pour l’utilisateur en cours de route. Ce n’est pas le cas.



Il y aura évidemment un peu plus de MaJ que par le passé, mais pas tellement et aucune rupture profonde. Tout comme jusqu’ici je ne crois pas que les plaintes aient été nombreuses sur la fiabilité et la qualité des MaJ de RHEL.



Red Hat ne va pas pousser de la merde sur CentOS Stream en flot continue, ce n’est pas le but.




Cela n’est clairement pas possible pour une utilisation professionnelle en tant que serveur. Sur un serveur, on installe le système, on configure ses applications et après il n’y a que des mises à jour de sécurité à faire (en gros), pas de changements majeurs pendant plusieurs années.




C’est pourtant exactement ce que fera CentOS Stream.




Ce n’est pas pour rien qu’il y a tant de retours négatifs sur cette décision.




Comme je le disais, je comprends certaines critiques liées à l’annonce. Mais pour moi il y a aussi beaucoup de critiques qui reposent sur du vent, car les gens n’ont pas lu tous les messages pour expliquer ce changement, et qu’ils n’ont jamais utilisé CentOS Stream avant de juger.


Le 18/12/2020 à 09h 03

Migrer de CentOS 8 à CentOS Stream 8, c’est comme migrer de CentOS 8 à RHEL 8 (ou vice versa) dans le fond. C’est un peu de travail forcément mais tu n’as pas un travail de validation complet à refaire car il a déjà été fait.


Le 18/12/2020 à 08h 55


vexal a dit:


Cela signifie un très gros travail de migration et d’adaptation en peu de temps ! Rompre cette promesse de la longévité du support, voici ce qui est choquant et très décevant !




Cela ne devrait pas, en tout cas avant 4 ans. ;-)
Passer de CentOS 8 à CentOS Stream 8 n’est pas compliqué, ni spécialement risqué. Il y a quand même un peu plus de temps devant toi qu’une année donc.


Le 18/12/2020 à 08h 42

Je pense que l’annonce a été suivie de trop de commentaires précipitées sans essayer de comprendre le changement dans son ensemble. Dommage que l’article n’essaye pas de prendre un peu de recul car il y a des choses à dire. :)



Déjà je pense que vouloir tuer CentOS tel qu’il existait n’est pas forcément vrai. Red Hat a racheté CentOS en 2014, et CentOS a été pendant longtemps menacé financièrement de mourir. Personne ne payait assez pour l’infra et les autres ressources nécessaires à son développement. Il y a eu des retards colossaux par moment. Et la structure de l’époque n’était pas très transparente. C’est un élément à ne pas oublier, CentOS n’a pas eu une vie paisible avant d’être dans le giron de Red Hat.



Si Red Hat voulait tuer CentOS, ne pas le racheter aurait été peut être plus efficace pour que RHEL reste au devant de la scène.



Ensuite, on associe CentOS Stream un peu trop à une bêta de RHEL mais là encore ça me semble assez exagéré. En fait ce qui fini dans CentOS Stream doit finir dans RHEL. Tout comme ce qui finissait dans RHEL doit finir dans CentOS. Donc à part si tout le monde considérait que RHEL était la bêta inutilisable en prod de CentOS, CentOS Stream ne le sera pas non plus. Cela me semble par ailleurs plus logique que cela se fasse dans ce sens que l’inverse. La QA a beaucoup progressé aussi pour laisser moins de bogues à l’utilisateur final.



Cela implique aussi d’autres choses. Outre le fait que CentOS Stream sera un système stable. CentOS Stream sera compatible avec RHEL aussi. Il n’y aura pas de divergences fortes.



L’autre implication est dans les délais. CentOS a toujours eu un train de retard sur RHEL. Que ce soit pour produire les nouvelles versions ou recevoir les mises à jour de sécurité. Ce qui est aussi une bonne nouvelle, car en prod ce n’est pas forcément souhaitable d’être autant en retard. Avant, CentOS n’avait jamais de bêta. Donc sans utiliser RHEL, il fallait attendre des mois après la sortie de la version finale de RHEL pour connaître le contenu et valider son travail avec CentOS, le temps que CentOS publie la nouvelle version correspondante.



En fait, CentOS Stream ouvre le développement de RHEL. Qui était avant un processus totalement opaque et interne. CentOS derrière ne faisait que recompiler RHEL et apportait peu de correctifs à RHEL. Cela veut dire que sans être employé Red Hat ou un gros client de cette entreprise, il était difficile d’influer le contenu de RHEL. Comme CentOS Stream est public et communautaire en amont de RHEL, cela sera plus facile de le faire.



Je pense que cette annonce est loin d’être le drame décrit partout. Le véritable regret je pense à avoir c’est le sort de CentOS 8, et la réduction du temps de support officiel de 10 à 5 ans. Mais là encore, ce n’est pas une catastrophe même si c’est décevant.


Fedora 33 : la bêta disponible, plusieurs grosses évolutions dont le passage à Btrfs par défaut

Le 30/09/2020 à 15h 43

Pour information la Beta a eu 2-1 semaine de retard (les dates initiales étaient le 15 et 22 septembre et non le 29).



Bonne dépêche, merci. :)


Paquets AppImage, Snap et Flatpak : quels avantages, inconvénients et différences ?

Le 11/06/2020 à 12h 09

Flatpak permet d’avoir les deux, justement. ;)
Mais avec son coût propre.


Le 11/06/2020 à 07h 59






zempa a écrit :

Du coup, je ne vois pas trop comment les flatpak apportent une solution à la maintenance des bibliothèques partagées ?


Les gros runtime type GNOME, KDE ou Freedesktop sont communs à tout le monde. Que tu sois Debian, Ubuntu ou Fedora c’est le même runtime. Cela apporte plusieurs bénéfices pour faciliter le travail.

Déjà cela mutualise le travail, aujourd’hui comme chaque distro peut avoir sa version propre d’une bibliothèque, la maintenance associée est à refaire.

Ensuite, comme Flatpak est plus uniforme, on peut espérer que le développeur dise “mon application est compatible avec le runtime GNOME 3.36, j’ai testé”. Ou que plus d’utilisateurs l’aient fait. Il est très improbable qu’un développeur ait testé toutes les distributions avec les variantes de version que cela impose.

Enfin, et c’est là que c’est intéressant, tu peux avoir deux runtimes à des versions différentes.

Donc admettons que OpenSSL et qu’elle soit dans le runtime Freedesktop 19.04 doit passer à une version majeure suivante qui comporte de nombreuses corrections de sécu à la volée dans le runtime Freedesktop 20.04.

Pas de bol, l’application X n’est pas prêt pour passer au runtime Freedesktop 20.04, le résultat n’est pas fiable. Pas grave, les applications prêtes passent à la version 20.04 et ton système gardera la version antérieure tant que cette application n’aura pas migré elle aussi. Donc les applications qui peuvent déjà bénéficier du correctif le peuvent rapidement, les applications moins maintenues ou plus complexes auront la MaJ en temps voulu.

Donc finalement d’un point de vue sécurité c’est mieux, et toutes les applications continuent de tourner sans interruption de service. Pour l’utilisateur c’est transparent. Par contre cela a un surcoût en espace disque et mémoire, rien n’est gratuit en ce monde on doit faire des compromis.



Le 10/06/2020 à 21h 34






alex.d. a écrit :

Bon, ok, en link statique tu n’as pas la sandbox ni la gestion des droits. Mais il n’y a pas de raison qu’une exécution sandboxée soit liée au packaging, sans compter que t’as l’air fin avec ton sandboxing qui encapsule des applis dont tu ne peut pas mettre à jour les dépendances en cas de faille de sécurité…

 
Tu oublies trois choses.

Flatpak a la notion de runtimes, donc peut partager des bibliothèques entre des applications Flatpak ce qui réduit la portée de ta remarque et est donc un progrès par rapport au binaire statique d’antan.

Ensuite, je trouve toujours amusant les gens qui vantent l’avantage des dépôts avec une bibliothèque à une version unique pour tous les paquets et qu’il suffit de mettre à jour pour que tout le monde corrige la faille. Car oui, c’est une réalité pour l’utilisateur, mais vous avez vraiment géré une distribution dans votre vie ? Cette problématique est très complexe, les distros doivent patcher à tout va pour s’assurer que la dite mise à jour unique n’entraînera pas de régressions dans les paquets qui dépendent d’elle. Car il est rare que le développeur principal teste son logiciel avec la version retenue des distributions pour chaque bibliothèque. Cela entraîne souvent des retards pour proposer des mises à jour, à cause de cela. Ou introduit des bogues.

Ce n’est pas magique et sans faille comme procédé, cela a un coût de maintenance non nulle.

Enfin, faire un sandboxing cela ne s’improvise pas non plus. Si le sandboxing n’est pas liée au format de paquet, elle est liée à quoi alors ? Chacun doit créer son bac à sable ? Ce n’est pas tenable.

Si Flatpak a suivi cette voie comme Android ou iOS, ce n’est pas parce qu’ils sont incompétents (cela commencerait à faire pas mal de monde) mais parce qu’il y a des aspects intéressants à faire ainsi :

* Tu peux facilement dire à l’installation les droits ou nouveaux droits requis et donc refuser de le faire si cela ne te convient pas ;
* Le sandboxing ne vient pas de nul part et la politique de sandboxing est un travail d’intégration donc en gros le travail que mène en général une distribution… via le packaging ;
* Il faut donc quelqu’un s’assure d’une config par défaut du bac à sable qui concilie bonne intégration, fonctionnalité et sécurité. Ce n’est pas à l’utilisateur de le faire lui même, ni forcément au développeur de l’application. Le mainteneur du paquet est donc tout indiqué dans cette tâche.

Techniquement les paquets traditionnels définissent les droits UNIX associés aux binaires, créent des utilisateurs spéciaux pour certains services, etc. Pourquoi ces tâches là seraient normales dans ce contexte mais pas le bac à sable ?



Le 10/06/2020 à 20h 22

Oui, c’est tout l’objet d’ailleurs de Fedora Toolbox de configurer des images podman (compatible avec Docker) pour rendre cela possible.

Mais ce n’est pas trivial de le faire proprement (configurer DBus, l’accès au /home, configurer la session graphique, etc.). D’où l’existence d’un tel outil.


Le 10/06/2020 à 13h 48

En tout cas les Flatpak et Snap ont le concept de dépôt pour mettre à jour les logiciels.

Et les Flatpak avec les runtime peuvent partager des bibliothèques entre elles pour limiter le besoin en maintenance de ce genre bien qu’elle soit plus importante.

Ne pas oublier aussi le revers des paquets, en théorie avoir une bibliothèque commune permet de mettre à jour une fois pour tout le monde. Mais produire et tester cette mise à jour n’est pas triviale car on doit s’assurer que tous les logiciels qui en ont besoin ne seront pas cassés par cette MaJ. Elles ont rarement été testée en amont avec la version choisie par la distribution et il n’est pas rare de devoir faire des correctifs manuels pour essayer de résoudre ces régressions.

 


Le 10/06/2020 à 13h 28






Burn2 a écrit :


C’est justement à cause de ce runtime à télécharger et à installer que cela prend autant de place, sinon c’est plutôt de l’ordre de 10 Mio d’après le gestionnaire.

Si tu réutilises ces bibliothèques avec d’autres Flatpak, ils ne seront plus à télécharger et à installer à nouveau. ;)


stratic a écrit :

L’isolation imposée par snapd peut paraître bien mais est devient problématique quand on ne la souhaite pas. Les applications n’ont plus accès à certaines ressources, vivent seules dans leur coin et deviennent difficiles à intégrer dans l’environnement. 

 
C’est pourquoi Flatpak intègre la notion de portails. Outre la configuration des permissions à la Android ou iOS pour gérer les droits, tu peux avoir des droits dynamiques.

Par exemple, tu veux ouvrir un fichier local avec LibreOffice. Via le menu “ouvrir” l’utilisateur peut choisir le fichier qu’il veut malgré l’isolation. Et Libreoffice ne pourra ouvrir que ce fichier car l’utilisateur l’aura choisi en connaissance de cause. Cela reste donc utilisable tout en évitant que le logiciel puisse (par bogue ou faille exploitée) accéder aux autres fichiers le reste du temps.

Même mécanisme pour les captures d’écran globaux par exemple, tu prends une capture et tu autorises ou non l’application à la volée d’accéder au contenu. Pareil pour le micro, la webcam, etc.

Le gain de sécurité n’est pas négligeable, on voit plus facilement ce que font les applications, on en a in fine un meilleur contrôle sans devoir lire le code source pour l’auditer. Le système devient plus robuste. Et cela reste utilisable.



Le 10/06/2020 à 13h 19

On ne peut pas avoir le meilleur des deux mondes en même temps, il faut faire un choix.

Soit tu fournis tout en un pour que cela soit simple et universel, soit tu découpes tout en petit morceau très modulaires (les paquets) mais avec la gestion des dépendance qui est complexe derrière.

D’autant que tout n’est pas qu’une question de format. Même si par exemple Fedora et Debian utilisaient tous les deux des RPM, un RPM ne serait pas compatible pour les deux car il y a d’autres éléments :

* Convention de nommage (le paquet “kernel” chez Fedora c’est le noyau Linux, alors que Debian a le paquet “linux” pour cela) ;
* Le découpage des paquets retenus, certaines distributions ont un découpage plus fin des paquets (plus ou moins de modules activés et installés par défaut)
* Le choix des options de compilation retenues qui peuvent impacter l’ABI d’un paquet ;
* Le choix des versions des paquets, essayer de faire tourner un logiciel à sa dernière version avec une bibliothèque de base pas à jour depuis longtemps, cela pose des soucis de compatibilité.

Et ces problématiques sont globalement insolubles avec un gestionnaire de paquet classique.

L’article est pas mal, mais il oublie de mentionner un point fort de Flatpak : les runtimes.
En gros les bibliothèques assez communs (libc, Qt, GTK, KDE, GNOME, OpenSSL, etc.) sont dans des runtimes versionnés. Donc plutôt que Firefox embarque dans son Flatpak les bibliothèques communes à de nombreuses applications, il va dépendre d’un runtime.

L’avantage est d’améliorer la sécurité et d’optimiser les ressources en partageant les bibliothèques très communes. L’inconvénient est qu’un runtime c’est lourd (en général 100 Mio à plusieurs Gio). Donc si on n’a qu’un Flatpak qui utilise Qt, on va via ce runtime installer de nombreuses bibliothèques en trop. Mais si on installe beaucoup d’applications comme ça (par exemple els applciations KDE) on se rapproche de la taille qu’on avait avec un gestionnaire de paquet classique.

La compatibilité est conservée grâce au versionnement, on peut avoir un runtime en plusieurs versions en même temps si nécessaire. Tout en mutualisant un maximum les ressources communes.


Crises environnementales : « Il n’y a aura pas de coup de baguette magique scientifique »

Le 18/02/2020 à 08h 46

Oui oui je suis conscient de ça évidemment. Que quelques ajustements de société peuvent faire baisser la natalité sans imposer une limitation des naissances. Cela a fonctionné pour tous les pays Occidentaux sans recourir à la méthode chinoise.

J’ajouterais aussi qu’un système de retraite le permet également. Les enfants en nombre permettent d’assurer d’avoir de l’aide de la part de la descendance quand physiquement c’est trop dur de travailler.

Après je ne suis pas spécialement d’accord avec les raisons comme blocages pour la mise en place de ces politiques. Il y a beaucoup de cultures et de traditions autour de ces questions. Les remettre en cause n’est pas simple et n’est pas du simple ressort du politique ou de l’homme qui veut garder ses privilèges.


Le 17/02/2020 à 23h 45

Tu noteras que les objectifs climatiques mènent à terme à un bilan carbone maximale par personne de 2 tonnes de CO2 par an. Or comme on le voit sur le graphique que tu cites, tous les pays riches ont des pauvres trop polluants par rapport à cet objectif. Ils sont en réalité trop riches par rapport à la population mondiale.

Donc oui les riches doivent faire leur part, mais les pauvres aussi. Tout le monde va devoir y passer. Croire qu’il suffit de décarbonner la vie des riches et le problème est résolu est faux.
 





TheKillerOfComputer a écrit :

Euh… Le point 2 a un malaise. La densité de population ce n’est PAS la superficie / population mais l’inverse. Mettre le monde dans le Texas donnerait 10.440 habitants par Km² soit la densité de Genève. C’est faisable mais c’est une ville qui est loin d’offrir une « large maison individuelle » à chacun, encore que ça dépend de la définition de ce concept.

Si l’on considère que seul 18 de la planète est habitable (chiffre Wikipédia. Entre les océans, les déserts et autres…) et qu’il faudrait 5 hectares par personne (selon ton lien cette fois), ça donnerait un maximum de 1.3 Milliards d’habitants.

Après je n’exclus pas une erreur de calcul de ma part, mais ça ne semble pas tenir. 


Tout à fait.
Techniquement oui on peut vivre à 7 voire 9 milliards d’humains sur Terre. Mais pas au niveau de vie des pays Occidentaux, cela est illusoire.

La surpopulation est en effet un problème majeur. Si l’Humanité n’était composé que de 330 millions d’individus, ils pourraient polluer comme un américain moyen sans que cela ne soit un vrai problème. Il y aurait assez d’espace et de ressources pour que ce petit monde vive avec des standards de vie élevés sans causer une grande pression sur la nature. Mais avec une population aussi nombreuse, cela n’est plus vrai.

Ce n’est bien sûr pas le seul problème, et la solution n’est pas d’éliminer des gens arbitrairement. Mais trouver une solution pour que naturellement la société n’augmente plus significativement sa population aiderait à résoudre les problèmes qui arrivent. Et cela est vrai dans les pays pauvres mais aussi les pays riches évidemment.



Le 17/02/2020 à 11h 08

Pour l’eau, il faut savoir mesurer les choses et prioriser les actions.

Tout d’abord la question est qu’est-ce qui est pire : le réchauffement climatique, le plastique ou le manque d’eau ? En fonction de la réponse, on sait ce qu’on doit privilégier comme action (ou pas).

Ensuite pour l’eau, il faut relativiser les choses. L’eau est une ressource essentiellement locale. Si tu économises de l’eau en France, cela ne rend pas cette eau potable disponible en Inde, en Chine ou en Afrique. Donc gaspiller de l’eau en France est un gros problème si la France et ses pays voisins immédiats en manquent. Ce qui n’est pas tellement le cas aujourd’hui et ne le sera pas forcément à l’avenir.

Donc si tu veux faire un effort pour l’eau, il faut taper sur nos consommations qui utilisent de l’eau là où il en manque (ou manquera à court terme) ce qui est le cas des vêtements produits en Asie du Sud Est ou des industries implantées là bas. Et oui, les semis-conducteurs aussi.

 D’autant que pour l’eau on a des idées pour mieux la gérer à l’échelle
de notre pays et continent rapidement, l’UE planche dessus. Par exemple
fournir l’eau traitée par les stations d’épuration aux cultures. Ou
éventuellement travailler en circuit “fermé”, donc réutiliser l’eau
traité pour l’injecter dans le circuit d’eau potable. De nombreux pays
et villes le font.

 Pour le manque de pétrole, de matériaux et d’énergie, c’est plus compliqué à court et moyen terme. Donc je dirais que de limiter le plastique jetable c’est mieux quitte à gaspiller un peu plus d’eau potable.


À l’Assemblée, une (nouvelle) proposition de loi contre les panneaux publicitaires numériques

Le 12/02/2020 à 10h 36

C’est surtout fallacieux comme argument.

La constitution et le droit français n’obligent en rien l’acceptabilité d’une publicité numérique. Interdire la publicité de manière globale serait délicate à obtenir pour cette raison, mais interdire totalement ce support n’a rien de compliqué du point de vue juridique.

Ce serait juste un retour aux méthodes avant que cela ne pullule.


Photovoltaïque : l’ADEME détaille les coûts et la rentabilité des installations solaires

Le 03/02/2020 à 14h 14






Tandhruil a écrit :

Oui, enfin la régulation n’est pas hyper souple et il y a peu de marge de manœuvre. Quand on regarde sur le lien transmis par @Renault https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique en prenant une période d’une semaine, on constate que la régulation se fait essentiellement via l’hydraulique.

A titre personnel, je n’ose même pas imaginer comment réagiraient les personnes opposées au nucléaire si elles devaient faire une scintigraphie.


L’hydraulique a surtout l’avantage d’être disponible de manière instantanée. Il n’y a aucun délai entre un déficit de production et la compensation de celle-ci. Avec les autres moyens il y en a car il faut monter la température de l’eau et contrôler la combustion ou réaction.

Donc l’hydraulique est en effet très efficace pour répondre aux demandes rapides. Mais pour les demandes prévisibles ou d’intensité moindre le gaz et le nucléaire savent faire. Rien que aujourd’hui il y a eu une modulation de 18% de la production nucléaire sur la journée. Ce n’est pas une petite adaptation.



Le 03/02/2020 à 13h 48






deathscythe0666 a écrit :

Le pilotage des centrales (quelles qu’elles soient) obéit au même principe : il faut à tout moment équilibrer la production et la demande. Dans les centrales gaz on ouvre plus ou moins les vannes, dans les STEP aussi, dans les centrales charbon on met plus ou moins de charbon, et dans le nucléaire on fait varier (un tout petit peu) la quantité de fissions (on est légèrement en dessous de 1 pour réduire la puissance, légèrement au dessus pour augmenter) grâce à une injection plus ou moins importante de bore dans le modérateur (de l’eau). Et donc, dans tous les cas, le pilotage est en pratique fait par les opérateurs de la centrale, décidé par leurs supérieurs, et à la demande du réseau. 


C’est même fait automatiquement via la synchronisation à 50 Hz. Le but est que le réseau électrique fonctionne à 50 Hz, donc les turbines de production qui sont des rotors activés par la vapeur d’eau doivent tournés 50 fois par seconde précisément. Si la turbine tourne trop lentement, c’est qu’il y a trop de demandes par rapport à la production (et vice versa). Et automatiquement il y a ajustement dans ces centrales pour équilibrer et maintenir cette fréquence. C’est d’ailleurs aussi un soucis du nouveau renouvelable (éolien et photovoltaïque), il n’est pas sensible à ce paramètre.

L’homme va surtout surveiller que tout tourne comme prévu, et anticiper / préparer. On sait qu’en début de soirée il va y avoir un pic, donc on va commencer à préparer en avance les moyens de productions pour être prêts au bon moment. Ou pour appeler les gros consommateurs d’énergie du pays comme certaines usines gourmandes pour leur demander de s’arrêter si on voit que cela ne tiendra pas. C’est l’effacement, en échange ils sont payés pour ne pas consommer. Cela peut aider à lisser un pic en baissant de quelques pourcents la demande.



Le 03/02/2020 à 09h 37






DayWalker a écrit :

 



 Ah oui, effectivement, la production  nucléaire est très "pilotable". Elle ne bouge juste pas d'un poil dans la journée, donc ne s'ajuste pas du tout au cycle de consommation. Et si tu en doutes, tu peux regarder les données brutes de RTE, dont voici une capture (moyennée sur 7 jours autour des équinoxes et solstices), en échelle log pour mieux voir les variations des différentes sources.       



https://zupimages.net/up/20/05/voi8.png



         
La seule chose qu'on voit, c'est que la production nucléaire est indépendante de l'heure de la journée (comme les biosources), mais qu'elle fluctue avec les saisons (arrêts/démarrages de coeurs nucléaires).





 Le coté "pilotable" du réseau est ajusté par l'hydraulique et le gaz principalement, et pour finir de coller à la consommation, on achète à l'étranger.





Plusieurs choses.

Déjà si le nucléaire sait moduler sa puissance en fonction du besoin. Les données de production sont disponibles là :https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique

Regarde par exemple le dimanche 2 février, le nucléaire varie le long de la journée à des puissances qui ne s’expliquent pas par “on a éteint ou allumé complètement une nouvelle tranche”.

Ensuite, encore une fois, la pilotabilité n’a rien à voir avec le fait que la production est +/- constante ou puisse varier sur la journée. La question est : est-ce qu’on peut allumer cette production quand on veut pour répondre à un besoin minimal ? Si oui, c’est pilotable, si non comme l’éolien et le photovolataïque, cela ne l’est pas.



Le 31/01/2020 à 22h 10






jeff.110 a écrit :

Entre pays voisin, l’électricité est en permanence vendue/achetée sur un marché global de l’électricité.
Celui qui a l’électricité la moins cher à un instant T revend aux autres.
En l’état, la France revend de l’électricité à ses voisin la plupart du temps, et elle en achète (au prix fort) lors des pics de consommation ( journée, grand froid, grand chaud, notamment)

 
De moins en moins grâce au renouvelable justement.
La France achète certes cher lors des pics de froid, mais ces gros pics ne sont pas si nombreux que ça finalement.

Par contre la France en achète lorsqu’il y a grand vent ou grand soleil, beaucoup de pays européens comme l’Allemagne surproduisent et payent les clients pour acheter cette électricité qui serait perdue. La France en profite. Et quand le vent ou le soleil se calment, elle peut en revendre à ses voisins normalement comme d’habitude.

Bien sûr il faut regarder le marché européen, mais comme chaque pays est responsable de sa propre production (l’UE n’impose que le taux de renouvelable par pays), chaque pays essaye au maximum d’être indépendant des autres même si finalement tout le monde en achète ou en revend.

Le seul cas de coopération très renforcée est je crois entre le Danemark et la Norvège. Où le Danemark utilise son exédent éolien pour stocker en Norvège sous forme de barrage réversible hydraulique. Et bien sûr paye pour cela. Mais ce genre de procédés ne peut pas être généralisé à l’ensemble du continent ou demanderait du moins une expertise transnationale (à savoir l’UE) pour répartir correctement la production par rapport à la consommation et aux possibilités géographiques de chacun.



Le 31/01/2020 à 19h 47






Idiogène a écrit :

Et avec les 66500 tonnes restantes on fait des piles à combustible au plutonium ou des munitions en uranium appauvri ?
Le rendement a trois conséquences : surdimensionnement des installations, déchets en quantité plus importante que nécessaire, coût économique qui pourrait partir ailleurs. D’ailleurs le nucléaire… on le stock !


Ça c’est les tonnes d’uranium en minerais, une bonne partie n’est pas radioactif ou très peu. Tout comme les autres minerais où tu n’as pas que la matière qui t’intéresse. Donc ce n’est pas un sujet.

Une partie des déchets radioactifs à haute activité (celle qui est vraiment problématique) peut être recyclé en combustible nucléaire dans des surgénérateurs. Donc ce n’est pas perdu. Et une partie bien sûr doit être stocké mais le volume est faible en comparaison du service rendu.

Note, je suis pour optimiser cela bien sûr, mais tout n’est pas possible. Générer de l’électricité avec de la vapeur d’eau qui est la voix classique pour en produire à grande échelle impose cette limite d’un rendement d’un tiers. Et globalement le nouveau renouvelable ne fait guère mieux jusqu’à présent.

Mais le rendement n’est pas le sujet, même avec 100% de rendement le solaire a des défauts intrinsèques et à cause du caractère diffus de son énergie, il faut de très grandes installations pour produire autant que l’énergie atomique. Tu ne pourras pas produire autant d’énergie que les centrales nucléaires avec la même surface d’exploitation à coup de panneaux solaires ou éoliennes. Ce qui pose des soucis évidemment en consommation de matière, en affectation des sols et en coût.

Sinon le reste de ton propos, je ne sais pas si tu t’adresses toujours à moi mais je ne vois pas vraiment le rapport ni où tu veux en venir.