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La fabrique d’un « bourreau » idéal 1/4 : « à charge »

Présumé coupable

La fabrique d'un « bourreau » idéal 1/4 : « à charge »

Notre dossier :

Le 25 février 2020 à 09h00

L'affaire de la Ligue du LOL a contribué à libérer la parole des femmes en matière de cyberharcèlement dans le milieu journalistique et a entraîné 14 licenciements, dont celui de David Doucet, rédacteur en chef des Inrocks. Retour, après six mois d'enquête et une cinquantaine de témoignages, sur une panique – et un accident – médiatiques.

En février 2019, la Ligue du LOL – ce groupe Facebook privé dont plusieurs membres comptaient « parmi les utilisateurs les plus influents de Twitter en France à l'époque » – était accusée de faits de cyber-harcèlement, datant essentiellement de 2010 à 2014. L'affaire, présentée comme le #MeToo du journalisme français, a libéré la parole des femmes dans les rédactions et débouché sur 14 licenciements.

Alors qu'une enquête pour « harcèlement » est menée depuis plusieurs mois, certains des mis en cause se défendent publiquement ou à travers des procédures engagées aux prud'hommes. « Sur le fond, les membres contactés par l'AFP réfutent le fait de s'en être pris en particulier, et de façon coordonnée, aux féministes et aux femmes », précisait l'agence dans une dépêche récente (retirée de son site depuis).

Ils mettent notamment en cause le traitement médiatique de l'affaire à l'époque. De fait, « les victimes présumées témoignent d'injures, de canulars, de menaces de viol et d'avalanches de messages de la part de certains membres du groupe, mais surtout de personnes extérieures, ou de comptes anonymes », écrit l'AFP.

Si les victimes présumées pointent du doigt « certains » puis « des » membres, « les » membres du groupe contactés par nos confrères « estiment tous ne pas avoir su se défendre face aux accusations, regrettant que leurs excuses aient pu être interprétées comme des aveux ». « On était prêts à tout pour que ça s'arrête », a expliqué l'une des membres de ce que les médias ont présenté comme un « boy's club », quand bien même il était aussi composé d'un quart de femmes.

Ils « accusent aussi des médias d'avoir cité leur nom sans leur demander leur version des faits, après avoir été dénoncés le 9 février dans une liste diffusée sur les réseaux sociaux ». « Comme la plupart des membres du groupe, je n'ai été nommé par aucun accusateur, mais mon nom est apparu sur la liste. Et la meute a été lâchée sur nous », décrit un autre.

« C'était un groupe d'amis [...] mais dès le moment où il a été qualifié de bande de harceleurs, on ne pouvait plus se défendre. Il y a eu une part de fantasme », affirme-t-il. Pour un autre, « on a collé à ce groupe les délires de toute une époque sur Twitter ».

« Il y a eu un emballement hallucinant, et probablement des articles critiquables »

Car dans le microcosme journalistique, c'est un secret de polichinelle, même si très peu de médias ont osé en parler ou le reconnaître jusque-là : le traitement médiatique de cette affaire soulève de nombreuses questions.

Il « a été pourri, mais vraiment pourri », comme le tweetait en décembre Daria Marx, qui figure pourtant au nombre des personnes identifiées comme victimes du désormais célèbre groupe Facebook. En octobre, Léa Lejeune, présidente de l'association de femmes journalistes Prenons la une, qui s'était elle aussi déclarée victime de la Ligue du LOL, reconnaissait  que « sur la douzaine de sanctions prononcées par les rédactions, certaines ont été parfois trop dures ».

Elle déplorait également « un système de boucs émissaires , le fait que « des individus qui n’ont rien fait se retrouvent condamnés », mais également qu'« il est trop facile de sanctionner des journalistes qui ne sont pas tous responsables, pour sauver l’image des titres en pleine crise médiatique ».

En août, CheckNews, le service de fact-checking de Libération qui répond aux questions des internautes, à l'origine du premier article sur cette affaire, avait pour sa part reconnu « un emballement hallucinant sur ce sujet, et probablement des articles derrière critiquables », eu égard aux accusations de « cyberharcèlement » dont ses membres avaient fait l'objet, avant de préciser que « non, il ne s'agit pas d'harcèlement moral ou sexuel. Il s'agit de critiques ou moqueries répétées ».

En novembre, Emmanuelle Walter, rédactrice en chef d'Arrêt sur imagesqualifiait de son côté ce dossier d'« éléphant dans nos newsrooms ». En décembre, Eric Mettout, qui était à l'époque des faits directeur adjoint de la rédaction L'Express, reconnaissait que « La #LigueduLOL nous a rendus dingues ».

Ligue du LOL, Twitter

« Un naufrage journalistique flagrant »

Le journaliste Vincent Glad, créateur du groupe Facebook, est revenu ce dimanche dans un long billet rétrospectif sur cette affaire lui ayant valu, en février 2019, de faire la une des médias du monde entier, d'être depuis « annulé » (canceled) dans le métier, et harcelé sur les réseaux sociaux.

Pour lui, « cette affaire est devenue pour la presse parisienne comme un lourd secret de famille, qu’on préfère taire pour ne pas réveiller des blessures enfouies », et le constat qu'il en dresse est consternant.

Une journaliste d’une grande rédaction lui a par exemple expliqué que « la chefferie nous a dit que le temps était à la libération de la parole donc pas de place pour le contradictoire potentiel. Alors comme beaucoup, on a publié des témoignages non vérifiés, non étayés, à charge. Et tout le monde s’en félicitait, personne ne voyait le problème, alors qu’on assistait, pour nombre d’entre nous, à un naufrage journalistique flagrant ».

« Alors qu’en temps normal, la presse fact-checke les rumeurs sur les réseaux, dans l’affaire de la Ligue du LOL, au contraire, elle a cherché par tous les moyens à la confirmer », déplore Glad, évoquant « une fâcheuse séquence dans laquelle se sont confondus journalisme et lynchage, poursuite de la vérité et règlements de compte ». 

Pour lui, « un des problèmes de cette affaire est que la presse s’est jointe à la colère populaire et a jeté des braises sur celle-ci, dans un mélange douteux de journalisme et de vengeance personnelle. Beaucoup de journalistes étaient trop heureux de voir tomber des collègues jadis célébrés et ont participé avec ferveur au grand feu de joie [...] Les journalistes qui nous contactaient avaient clairement pris parti contre nous, persuadés que nous étions les bourreaux décrits sur Twitter. Répondre aux questions ne changeait absolument rien. Il avait été décidé que nous étions coupables. Et de tous les chefs d’accusation ».

De plus, « les journalistes n’ont pas vu – ou n’ont pas voulu voir – qu’il n’est pas possible de faire sereinement du journalisme au milieu d’un tel lynchage numérique. Un journaliste ayant écrit une enquête sévère me confiera plus tard : "En étudiant l’affaire, j’ai compris qu’il s’agissait d’histoires de cour de récré. Mais je n’ai pas pu l’écrire, c’était inaudible" ».

« L’affaire de la Ligue du LOL relève, écrit-il, d’un état d’exception journalistique. Pendant deux semaines, les règles éthiques, les usages professionnels patiemment construits pendant des décennies n’ont plus eu cours, remplacés par de nouvelles règles édictées par le militantisme en ligne. Il avait été décidé que nous devions être « named and shamed », afin notamment que nos employeurs réagissent. »

Des propos partagés par le sociologue Gérald Bronner, spécialiste des croyances collectives, qui voit dans cette affaire un cas d’école du biais de confirmation:

« Chez certains journalistes qui ont enquêté comme chez nous, lecteurs, la chute de ces journalistes de gauche, employés par des médias donneurs de leçons, ou de “mâles blancs de plus de 50 ans”, nous a réjouis et a actionné nos biais de confirmation : nous avions envie d’y croire.

L’histoire était trop belle, pleine de stéréotypes. Or la question qu’on doit se poser avant de se forger une opinion rationnelle est “Que crois-je savoir a priori ?”. Nos lectures et enquêtes ne doivent pas seulement valider ce que nous pensions déjà savoir. Notre bonne foi se mesure donc au temps passé à lire des informations qui viennent contredire nos a priori. »

Un des reproches fait à Vincent Glad est d'être juge et partie, et plusieurs personnes ont appelé, sur Twitter, à ce que des journalistes extérieurs se repenchent sur la question. Nous avons justement enquêté pendant six mois sur le cas de David Doucet, licencié de son poste de rédacteur en chef des Inrocks après qu'il avait reconnu avoir fait et mis en ligne un canular téléphonique en 2013, alors qu'il était encore membre du groupe Facebook de la Ligue du LOL.

Notre dossier :

« Le traitement de cette affaire a été calamiteux »

Sur la trentaine de personnes accusées, David Doucet est un cas particulier. Il est en effet le seul à avoir fait l'objet de, non pas une, mais pas moins de trois longues enquêtes fouillées, écrites par respectivement deux, cinq et quatre journalistes, et parues dans des médias fort respectables (Mediapart, L'Obs/Rue89 et Le Monde).

Alors que les personnes qui se déclaraient victimes de la Ligue du LOL affirmaient avoir été harcelées sur Twitter, ces trois articles, reposant respectivement sur « vingt », « plus de 20 » et « une trentaine » de témoignages d'anciens ou actuels salariés, portaient au surplus sur le management « toxique » prévalant aux Inrocks, et donc pas sur des faits « virtuels ». 

Depuis, une soixantaine de rédactions ont accepté, de leur propre chef ou après avis de leurs services juridiques, d'anonymiser, à sa demande, au nom du « droit à l'oubli », son nom, dans plus de 120 articles. 20 rédactions ont même supprimé sans qu'il le leur ait demandé, plus de 25 de leurs articles.

L'un d'entre eux, le pire d'après lui, l'accusait par exemple d'avoir « harcelé moralement plusieurs collaborateurs.trices et embauché des stagiaires pour leur faire des avances » (ce dont personne ne l'a jamais accusé), le comparant par ailleurs à ces « agresseurs ou violeurs (qui) n’ont souvent aucun mal à retrouver une vie normale une fois leurs méfaits exposés ».

Plusieurs de ses interlocuteurs ne cachent pas leur malaise : « Je le mets hors ligne tout de suite. Le traitement de cette affaire a été calamiteux », a reconnu l'un des rédacteurs en chef contactés. « À titre personnel, n'étant pas friand de la mode des lynchages hâtifs, je ne peux que déplorer la situation que vous éprouvez actuellement et vous souhaiter un bon rétablissement professionnel », explique un autre.

« Nous sommes restés largement en retrait sur cette affaire de la ligue car je n’aime pas ni les chasses à l’homme ni les raccourcis médiatiques saisissants… », précise un troisième. « J’espère que cela vous permettra de rebondir et de tourner la page de cette triste affaire. Je vous souhaite le meilleur pour l'avenir », dit un quatrième.

Pour autant, aucune rédaction n'a décidé de revenir sur le fond de l'affaire, ni d'expliquer pourquoi ils ont décidé de supprimer leurs articles. De tous les journalistes et rédactions contactés, aucun n'a demandé à lire les 227 pages de fact-checking que Doucet a compilées et qu'il leur a proposé de consulter au sujet des accusations dont il a fait l'objet.

Les rares qui lui ont répondu ont expliqué que « l’enjeu éditorial était trop maigre », ou encore que ça réclamerait « un effort trop important pour une rédaction en sous-effectif ». Un autre a expliqué que cela n'intéresserait que le « microcosme journalistique parisien »... quand bien même, l'an passé, les accusations visant les membres de la Ligue du LOL avaient pourtant été reprises dans le monde entier.

Ligue du LOL

Un droit à l'oubli parfois inaccessible

Dix autres médias ne lui ont pas (ou pas encore) répondu. Trois seulement ont refusé la demande d'anonymisation. L'une au motif que « ça coince au niveau juridique », une autre pour qui « votre réclamation ne reposant sur aucun fondement juridique, elle ne peut être traitée du fait de son irrecevabilité », la troisième à mesure que la notion de droit à l'oubli est « liée généralement à un dossier judiciaire où une personne a purgé sa peine face à la société et tente de se réinsérer ».

Or, David Doucet n'a pas été poursuivi – ni donc, a fortiori, condamné. Il n'a donc pu ni se défendre, ni non plus plaider son innocence, et encore moins la faire reconnaître par un tribunal. Paradoxalement, le droit à l'oubli peut exister pour les personnes condamnées, mais pas pour les personnes qui n'ont été ni condamnées, ni même fait l'objet de plaintes... il n'en reste pas moins condamné par les articles non anonymisés.

Quand « le vraisemblable se transforme en vérité »

Doucet a été licencié des Inrocks, le 25 février 2019, pour « faute grave », au motif qu'il avait fait partie de la Ligue du LOL, qu'il aurait fait montre d'agissements « dont la gravité a eu un impact sur l'image de notre journal » (sa participation à ladite Ligue ayant été « constamment associée aux Inrocks »), que cela nuisait à sa « crédibilité journalistique », mais également pour avoir cherché à « déstabiliser » un autre salarié.

Il avait certes reconnu avoir fait un temps partie du groupe Facebook privé, l'avoir quitté il y a des années, mais fermement nié avoir « harcelé » qui que ce soit. Harcelé et menacé sur les réseaux sociaux pendant des mois (son beau-père a par ailleurs fait l'objet d'un contrôle fiscal, sur dénonciation, directement liée à cette affaire), il est depuis réduit au silence, victime de cette « culture de l'annulation » (cancel culture) qui condamne au bannissement social toute personne accusée par la foule sur l'autel des réseaux sociaux.

Doucet dit avoir pensé au suicide durant quatre mois et souffrir de « dépression réactionnelle grave » – du nom donné à celles « déclenchées » par un événement spécifique, opérant une bascule du psychisme d'un état de tristesse normale vers un état pathologique – a fait l'objet d'un traitement médicamenteux lourd à base de quatre antidépresseurs et anxiolytiques quotidiens de sorte de répondre aux symptômes d'une manifestation anxieuse sévère et invalidante.

« La présomption d’innocence semble de plus en plus s’effacer pour les personnes mises en cause aussi bien sur un réseau social, que dans ou par un média », soulignait à ce titre récemment le sémiologue François Jost, pour qui l'expression « tribunal médiatique » est trompeuse, « car ce qu’elle désigne n’a rien à voir avec un tribunal ». D'une part parce que l’instruction médiatique n'est qu'à charge et n’a que faire qu’une « culpabilité ait été légalement établie », au point que « le vraisemblable se transforme en vérité », qui ne saurait être contestée.

D'autre part parce que, contrairement aux salles d'audience confinées des tribunaux, à l’ère d’Internet, le bruit et la fureur s’expriment partout, que tout un chacun s'improvise juge – ou plutôt procureur – et qu'on est loin des devoirs du juré qui se doit « de ne communiquer avec personne […] de n'écouter ni la haine ou la méchanceté, ni la crainte ou l'affection ».

Enfin parce qu'« au lieu d’être encadrée par le code pénal et le code de procédure pénal, la peine infligée à l’auteur d’un délit ou d’un crime dépend de la seule gravité ressentie par les internautes ou par les personnes interviewées » dans les médias alors même que, et dans le même temps, les « présumés coupables », devenus « inaudibles », ne peuvent généralement plus chercher à se défendre, à mesure que cela s'avère contre-productif.

Les rares membres qui s'y sont essayés ont en effet prestement cessé de s'exprimer : le simple fait de répondre aux accusations dont ils faisaient l'objet (a fortiori pour les contester) revenait à remettre un jeton dans le flipper, et s'attirer de nouveaux coups – et harcèlements. Paradoxalement, des foules prétendant dénoncer le cyberharcèlement imputé à la Ligue du LOL ont, eux-mêmes, cyberharcelé en meutes...

« Je n'ai pas envie de rester silencieux pendant trois ans »

À l'époque, l'avocat de Doucet lui avait demandé de se taire et de ne pas répondre aux journalistes en prévision de son possible licenciement. Mais aussi une fois celui-ci acté, pour préparer les prud'hommes sans dévoiler sa ligne de défense.

Doucet avait alors proposé l'idée de rédiger un droit de réponse : « J'en ai besoin pour moi, pour mes proches. Pour rétablir mon honneur. Je n'ai pas envie de rester silencieux pendant trois ans », le temps que la procédure aux prud'hommes arrive à son terme. Son avocat lui avait alors répondu que cela risquerait aussi et surtout de... lui coûter un bras :

« Même si je comprends votre colère et écœurement sur l'image donnée de vous, je reste dubitatif sachant qu'un droit de réponse génère usuellement de nouveaux commentaires qui en remettent une couche. Cela peut en outre générer d'autres sollicitations et un volume d'échanges à gérer et donc je suis désolé d'en faire état, une charge de travail distincte du seul travail prud'homal de votre dossier et donc un coût complémentaire important »

Dans la foulée des révélations sur la Ligue du LOL, le niveau de violence à l'encontre de ceux qui y étaient associés était tel sur les réseaux sociaux que son droit de réponse aurait, de toute façon, probablement été inaudible. Aujourd'hui, le délai est dépassé. Il est coincé. Doucet, qui peine encore à comprendre ce qui lui est arrivé, regrette d'avoir rédigé de « faux aveux, fait sous l’emprise de la pression médiatique autour de cette affaire, et du poids de la culpabilité vu les témoignages des personnes harcelées », sous la pression du tsunami de messages déferlant sur Twitter et les réseaux sociaux, et à la demande de l'animatrice Florence Porcel, à qui il avait fait un canular téléphonique six ans plus tôt.

Au point d'écrire, sur Twitter, que « cette libération de la parole m'a surtout fait prendre conscience que je comptais parmi les bourreaux [...] j'ai en effet réalisé deux canulars téléphoniques dont celui raconté courageusement par Florence Porcel où je me faisais passer pour un recruteur de la télé. Je mesure aujourd'hui la dégueulasserie de ces actes et je n'ai pas d'excuses pour cela. Je suis désolé ». Or, Porcel et Doucet avaient totalement oublié le contexte dudit canular.

doucet

C'est moi qui leur avais rappelé, quelques jours plus tard, qu'il avait été réalisé et (voir la mise à jour, plus bas) diffusé en 2013 à l'aune d'une émission de télévision de vulgarisation des contre-cultures Internet, le Vinvinteur, dont j'étais le rédacteur en chef, Florence Porcel l'une des incarnations à l'écran (et l'une de ses community managers) et Doucet l'une des deux personnes interviewées, en tant que « gentil troll ».

Corrélation n'est pas causalité, et pourtant...

Un mois et demi après avoir consacré un Vinvinteur au sexisme sur Internet, après qu'une gameuse avait été cyberharcelée, émission qui mettait aussi en avant le combat cyberféministe, nous avions décidé d'en consacrer une autre aux « trolls, ce douloureux problème ». À l’époque, je prenais un malin plaisir à battre en brèche les clichés véhiculés sur le web, et avais proposé, de façon contre-intuitive, de mettre en avant la « fonction sociale » du troll.

Pour cela j'interviewais le sociologue Antonio Casilli à ce sujet (voir la version longue de l'interview, « On est tous le troll de quelqu'un d'autre ») et, sous couvert d'anonymat, David Doucet (la seule fois de ma vie où je l'ai rencontré, et je n'avais plus jamais été en relation depuis avec lui, jusqu'à ce que n'éclate cette affaire de Ligue du LOL), en tant que « gentil troll », parce qu'il créait de faux comptes parodiques sur Twitter.


L'émission telle qu'elle a été diffusée, dans son intégralité

C'était plutôt bon enfant, au point que je lui avais proposé lors de cette interview de faire de ses fakes et canulars sur Twitter un recueil de poésie. Dans l'émission, Florence Porcel, déguisée en fée clochette, et Vinvin, qui produisait et présentait l'émission, déguisé en dalaï-lama, se trollaient allègrement.

Doucet, de son côté, diffusa son canular dans la foulée de la mise en ligne de notre émission. On y entendait Doucet se faire passer pour Laurent Bon, producteur du Grand Journal de Canal+, et proposer à Florence une chronique potache, à la limite du ridicule : voyager dans le temps afin de corriger les erreurs des futurs invités du Petit Journal... déguisée en oiseau bleu (parce que Twitter).

Ni agressif ni sexiste, le canular moquait d'abord et avant tout la proposition loufoque du producteur, et n'avait été écouté que 302 fois depuis 2013 jusqu'à ce que Florence s'en plaigne à l'aune des révélations sur la Ligue du LOL, et que Doucet ne l'efface. Comme je l'avais raconté dans le billet que j'avais consacré à ce que j'avais alors qualifié de « faux aveux » faits par Doucet, puisque ni le canular, ni son contexte, ni son personnage de « gentil troll » (qualifiée de « création la plus hilarante » de la Ligue du LOL), ne démontraient une quelconque intention de nuire.

Vinvin, qui produisait et présentait l'émission, a depuis précisé, en commentaire de ce billet : « c’est dingue ton papier !!! Et tu sais quoi ? Il m’a fait aussi ce canular le David en se faisant passer pour Laurent Bon, me disant qu’il aimait mon style et qu’il me verrait bien dans le Petit Journal… ». Et de préciser : « Il est bien ton article et je crois également qu’on ne peut pas traiter chaque membre de cette liste de manière égale et sans discernement. Il y a des différences entre du harcèlement ciblé, répétitif avec volonté de nuire, et un canular pourri. De grosses différences ».

Un canular que j'avais à l'époque retweeté parce qu'il m'avait fait rire, vu le contexte, mais dont Florence ne m'avait jamais parlé, ni donc expliqué qu'il l'avait blessée. Je m'étais bien évidemment empressé, en février dernier, de lui téléphoner pour m'excuser de l'avoir à l'époque retweeté. Elle m'avait alors expliqué avoir été précédemment harcelée sur Internet, et perçu ce canular comme le « point d'orgue » de ce qu'elle avait précédemment subi.

Le fait de découvrir que son auteur avait été membre de la Ligue du LOL, alors qu'elle avait oublié le contexte de ce canular, avait probablement introduit un biais de confirmation lui ayant fait croire que c'était la preuve qu'il s'inscrivait dans le cadre du harcèlement dont elle avait été victime. Reste que, quand je l'avais appelée pour m'excuser d'avoir retweeté ce canular, et après lui en avoir rappelé le contexte, Florence m'avait notamment expliqué que Doucet ne l’avait pas, par ailleurs, harcelée d’une quelconque manière.

David Doucet, qui avait lui aussi oublié le contexte du canular, était également tombé dans ce biais de confirmation : Florence Porcel avait été victime de cyberharcèlement, il avait fait partie de la Ligue du LOL, c'est donc qu'il l'avait harcelée, ce pourquoi il se compara dans son mot d'excuse à un « bourreau », requalifiant son canular de « dégueulasserie ».

Comme il l'a expliqué depuis, « tout le monde me voyait comme un monstre. Je n'aspirais qu'à une seule chose : me libérer de cette pression. J'ai compris plus tard que les faux aveux de culpabilité sont un phénomène classique. Votre cerveau n'est pas psychologiquement adapté à faire face à un tel déferlement. Si tout le monde crie que vous êtes un bourreau, vous finissez par le penser ».


Mise à jour du 12 mars 2020 :

Suite à notre enquête, Florence Porcel a retrouvé un email indiquant que le canular avait en fait été enregistré en janvier 2013, alors que l'interview de Doucet au Vinvinteur, et la mise en ligne du canular, dataient du mois de mai.

J'avais en effet écrit que tous deux avaient donc oublié « le contexte de la mise en ligne du canular », à l'occasion de la diffusion de l'interview de David Doucet en tant que « gentil troll », lorsque je les avais contactés en février 2019, ce qui avait pu (me) laisser croire qu'il avait aussi été enregistré dans ce « contexte ».

Pour elle, « En aucun cas le canular ne peut être lié au Vinvinteur sur les trolls ». Je n'ai, à ce titre, jamais écrit ni laissé entendre, comme Arrêt sur images l'avait écrit à tort, que j'aurais « passé commande » du canular à David Doucet.

Florence Porcel, qui explique avoir depuis rencontré David Doucet, et qui rappelle qu'il ne l'a « jamais harcelée », s'était sentie « piégée et humiliée », ce dont je n'ai jamais douté, comme elle le reconnaît par ailleurs : « Jean-Marc Manach n’a jamais remis en doute les impacts de l’affaire sur ma vie et je sais aussi que dans nos échanges, il est très attentif à ne pas me blesser — et je l’en remercie ». Doucet lui a présenté ses excuses en privé et publiquement et, pour elle, « l’affaire du canular est close. J’ai pardonné, pour pouvoir tourner la page ».

Vous pouvez retrouver l'intégralité de son témoignage sur Medium.


 « La Française du LOL »

Ce type de canular qui, en février 2019, lui avait valu d'être accusé de « cyberharcèlement », avait a contrario, en 2013, été perçu comme une compétence professionnelle. Quelques mois après la diffusion de l'émission (et du canular), Doucet avait en effet été recruté par Le Mouv' pour, précisément, y effectuer ce type de canulars téléphoniques.

Je ne l'avais pas précisé dans mon témoignage l'an passé parce que l'émission, « Touche pas à mon poke », était animée par Vincent Glad, que Le Mouv' les présentait comme « aussi doués dans le journalisme que dans le LOL », et que dans le contexte des révélations sur la Ligue du même nom, cela n'aurait pu qu'être mal interprété.  

Ligue du LOL, Doucet, Poke

Signe que le LOL et les canulars téléphoniques ne posaient alors aucun problème aux Inrocks (où travaillait déjà Doucet), l'émission, qui avait « failli s'appeler "La Française du LOL" », était en partenariat avec le magazine, qui reprenait chaque semaine des contenus en provenance de l'émission. Elle avait également reçu 2T (sur 3 maximum) dans Télérama.

Reste que Doucet, présenté comme « notre Élise Lucet du LOL (qui) joue au fake pour obtenir des infos », y était chargé d'une chronique intitulée « Clash Investigation », faisant clairement référence à cette « culture du clash » qui sévissait alors sur Twitter, et à laquelle plusieurs des victimes présumées de la Ligue du LOL avait également contribué.

Près de 10 ans plus tard, le prisme de l'affaire de la Ligue du LOL l'a revue et corrigée sous l'angle du seul « cyberharcèlement », ce que j'avais tenté d'expliciter sur le plateau d'Arrêt sur images peu après que l'affaire n'ait éclatée. Le fait d'avoir moi-même été lynché dans la foulée sur le forum associé, accusé tout à trac de soutenir des « harceleurs », de glorifier des « délinquants », d'être complice de ces « salauds », de « violer allègrement » la charte de déontologie de Munich des devoirs et des droits des journalistes, entre autres accusations « à charge », m'a aussi permis d'entrevoir ce que certains avaient pu subir, me retrouvant acculé par la foule, accusé par la meute.

Et plus je répondais pour me défendre, plus j'étais lynché... Lorsque j'avais publié mon billet, intitulé « David Doucet et la "présomption de culpabilité" », je savais qu'il était convoqué à son entretien préalable de licenciement, qui devait se tenir quelques jours plus tard. J'écrivais sur Twitter : « je déplore depuis des années l'érosion de la "présomption d'innocence"; me voilà en situation d'estimer être à même de pouvoir démontrer l'innocence de quelqu'un ayant reconnu sa culpabilité... ».

Des centaines d'articles « à charge », peu importe qu'ils soient « exacts »

Depuis, des centaines d'articles ont mentionné le canular téléphonique dont Doucet avait été accusé, en février dernier, d'avoir diffusé il y a six ans, qu'il avait reconnu avoir effectué, et dont il s'était excusé.

Mais aucun n'a jamais mentionné la démonstration qu'il s'agissait bien d'un canular téléphonique (quand bien même sa victime, qui avait été harcelée, l'avait mal vécu), pas plus que le fait qu'elle m'avait également expliqué qu’il ne l’avait jamais « harcelée » d’une quelconque manière.

L'an passé, j'avais été amené à enquêter sur Qwant après que ce dernier avait fait condamner, pour « dénigrement », le responsable d'un constat d'huissier attestant que certains résultats fournis par le moteur de recherche dataient alors de 2017, au motif que « la divulgation d’une information de nature à jeter le discrédit sur un concurrent constitue un dénigrement, peu importe qu’elle soit exacte » (voir Qwant fait condamner un « concurrent » pour « dénigrement »).

Le tribunal de commerce l'avait en effet condamné parce qu'il n'avait pas le droit de parler des problèmes qu'il avait identifiés, quand bien même ils auraient été avérés. Ce que j'avais donc vérifié, et documenté (voir Qwant : des résultats datés, limités (mais répétés), puis Qwant : en finir avec l'omerta).

Découvrant, a contrario, que les éléments « à décharge » recueillis au sujet de David Doucet n'avaient jamais été mentionnés dans aucun de ces centaines d'articles, que ces derniers n'avaient été qu'« à charge », il me fallait donc vérifier les autres accusations dont il avait fait l'objet.

Ce qui m'aura donc pris plus de six mois, ayant dû vérifier, non seulement les 200 pages du fact-checking de Doucet, mais également plusieurs centaines de documents, messages privés ou postés sur les réseaux sociaux. C'est ce que nous détaillons dans la seconde partie de notre contre-enquête : « la chute ».

Où l'on découvre que la direction des Inrocks a profité de l'affaire de la Ligue du LOL pour solder le scandale de leur couv' sur Bertrand Cantat, bien inopportunément parue au moment où explosaient #MeToo et #BalanceTonPorc, en sacrifiant deux de ses salariés qui... s'y étaient pourtant opposés.

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On a quand même trop souvent tendance à oublier la présomption d’innocence qui prévaut en France (ce qui n’est pas forcément le cas ailleurs). Le sensationnalisme journalistique ajouté aux réseaux sociaux fait qu’effectivement c’est l’opinion qui juge selon des sentiments et non pas selon la véracité des faits. Weinstein n’est reconnu coupable que depuis cette nuit et pourtant ca fait belle lurette qu’il est présenté ainsi (car oui la présomption d’innocence existe aussi aux USA).

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Je me permet d’en douter quand les comportements ayant effectivement conduit des femmes à la dépression et à la tentative de suicide sont qualifiés de “ni aggressif ni sexiste” et qu’il y a tout un paragraphe sur les pensées de suicide et la dépression de Doucet.

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Tu peux le penser, je n’ai rien contre les désaccords. Et n’oublie pas que dans les femmes qui ont subit cette affaire à un stade assez grave, il y en a aussi qui ont été membres du groupe Facebook.



L’enjeu n’est pas de défendre le groupe ou non, mais d’exposer à travers un exemple précis la faillite de l’analyse médiatique de cette affaire et l’impact des réseaux sociaux lorsqu’ils se prennent pour des tribunaux (ce qu’ils ne sont pas, pas plus que les médias). Cela ne nie en rien les souffrances réelles de celles et ceux qui sont harcelés en ligne ou non, par des membres de ce groupe ou non. 



Après tu peux avoir une grille de lecture qui est la tienne, je ne la partage simplement pas.

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ManusDei a écrit :



Je me permet d’en douter quand les comportements ayant effectivement conduit des femmes à la dépression et à la tentative de suicide sont qualifiés de “ni aggressif ni sexiste” et qu’il y a tout un paragraphe sur les pensées de suicide et la dépression de Doucet.





Même impression de malaise à la lecture de l’article.


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Je ne pense pas que l’intention de l’auteur soit de nier le harcèlement subi par les victimes. Je pense que l’angle est de souligner que des personnes ont aussi pu être victimes de l’affaire par association (victime collatérale ?) et que des carrières ont pu être détruite car leurs noms associés sans même que la justice ne les ait reconnu coupable (et sans même enquête finalement), juste sous la pression populaire.

Il y a eu aussi le problème dans le sport récemment (et notamment le patinage). La situation est complexe puisque des potentielles victimes accusent des entraineurs/personnes de la fédération ce qui coute des carrières (à tort ou à raison) mais on ne doit pas oublier que seul un procès peut décider de la culpabilité. Cette fois c’est peut être avéré et juste, d’autre fois ca ne le sera peut être pas.

Il y a également surement du travail à faire niveau prescription.

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Je suis pressé de voir la suite des articles parce qu’à la lecture de l’article on a tout de même l’impression que vous essayer de nous expliquer que finalement c’était juste des “histoires de cour de récré”  et que c’était juste un emballement de la presse.



La citation de checknews est d’ailleurs magique :

“ non, il ne s’agit pas d’harcèlement moral ou sexuel. Il s’agit de critiques ou moqueries répétées ».



Définition de harcèlement moral :

Le harcèlement moral

est une conduite abusive qui par des gestes, paroles, comportements,

attitudes répétés ou systématiques vise ou conduit à dégrader les

conditions de vie et/ou conditions de travail d’une personne (la victime du harceleur).

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Ligne éditoriale et parti-pris un peu risqué à mon sens…

Un titre plus neutre serrait peut être préférable pour encourager la lecture de l’article ;)

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Attention à distinguer deux choses : le groupe Facebook, chacun de ses membres, et ce dont ils ont été accusés (publiquement sur les réseaux ou sur le fond ensuite). L’idée n’est pas de dire qu’il n’y a rien eu, il y a une enquête en cours, elle jugera des faits. On évoque surtout l’emballement médiatique qui a suivi le papier de Libé, les gros ratés qui en découlent, menant à des décisions et des jugements publics un peu rapides.



Comme dit dans l’article, des comportements condamnables (et qui seront sans doute condamnés) ne peuvent pas justifier d’autres comportements qui posent eux aussi problème. Des faits de harcèlement (en ligne ou non, de ce groupe ou non) n’excusent pas certaines dérives journalistiques ou même des règlements de compte. 

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Il est évident que cette série d’article est une prise de risque importante tant le sujet est sensible. Cela dit je ne peux qu’apprécier celle-ci étant donné le manque d’analyse critique et construite dans la presse aujourd’hui (en tous cas de mon point de vue). Je peux tout à fait comprendre qu’il déclenche des réactions épidermiques chez certain(e)s mais j’ai hâte de lire les chapitres suivants.

Sans vouloir préempter la fin de l’histoire, je pense que cela risque d’être une nouvelle démonstration du lien (malheureux) entre une cause juste et des lynchages médiatiques ou sur les réseaux sociaux profondément injustes (le dernier film d’Eastwood est à ce sujet assez intéressant). Je suis curieux de lire la conclusion car la vraie question pour moi reste : comment éviter cela ?

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C’est histoire est assez dingue mais tellement représentative du danger des effets de foules…

Tout le problème aujourd’hui, à mon sens, est qu’on a oublié que la parole de la victime est aussi biaisée et subjective que celle de l’accusé. Et que le temps n’arrange rien à l’affaire.

Mais je conviens qu’il est extrêmement difficile de mettre en doute la parole d’une victime de harcèlement (ou d’agression sexuelle par exemple)…

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florent_a a écrit :



Je suis curieux de lire la conclusion car la vraie question pour moi reste : comment éviter cela ?







Personnellement, je pense que ce n’est pas possible…

Soit il faudrait éduquer intensivement les gens mais y’en a pour 20 ans avant de produire des effets (et encore faudrait il qu’on trouve la méthode parfaite du premier coup), soit il faudrait restreindre fortement les libertés et la parole publique de tout un chacun mais la solution serait pire que le mal.

Après, l’emballement médiatique à clairement jeté de l’huile sur le feu et peut-être qu’à ce niveau, il y aurait des solutions mais les journalistes aussi ont une opinion et une sensibilité et même en bordant à mort le process, la course au scoop et au clic fait vite sauter les digues déontologiques.


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<img data-src=" /> c’est effectivement plus clair à la lecture du second article

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C’est Doucet lui-même qui s’était qualifié de “bourreau”, ce pourquoi j’ai repris le mot, vu que tou ce qui s’est passé après (licenciement, accusations à charge, biais de confirmation, etc.) n’avaient fait que confirmer cela… à tort, donc

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aureus a écrit :



Je suis pressé de voir la suite des articles parce qu’à la lecture de l’article on a tout de même l’impression que vous essayer de nous expliquer que finalement c’était juste des “histoires de cour de récré”&nbsp; et que c’était juste un emballement de la presse.



La citation de checknews est d’ailleurs magique :

“ non, il&nbsp;ne s’agit pas d’harcèlement moral ou sexuel. Il s’agit de critiques ou moqueries répétées&nbsp;».





Oui, ça m’a bien fait tiquer aussi.



Je n’ai pas encore eu le temps de lire le deuxième article mais à la lecture du premier je pense que ce qui manque c’est un retour clair sur ce qui est avéré et qui n’est pas remis en cause. Là du coup on ne sait pas trop ce que l’article entend dénoncer exactement et il est facile d’avoir l’impression que le fond de l’affaire est remis en cause ce qui est pour le moins maladroit.


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Très dérangeant cet article.

De mon point de vu, et dans ce genre de contexte de harcèlement, les plus forts qui font souffrir les plus faibles tout en brouillant toute les pistes de lecture possibles en mélangeant humour avec effet de groupe&nbsp; et en profitant de la peur des plus faibles de ne plus trouver leur place dans le groupe.



Oui tout ça brouille complétement les pistes et le jour où on se rend compte que des personnes ont souffert et qu’il y a donc des victimes, les coupables ne sont pas clair et il se produit ce genre de chose.



Bon ben c’est de leur faute (aux harceleurs) c’est aux qui ont brouillé les pistes de lecture.



Quand on se réunit à 10 sur un pauvre gars qu’on l’encercle et que chacun donne des baffes à l’aveugle, excusez moi de mettre les 10 dans le même sac, même s’il y en a un qui a pas donné de baffe, même s’il s’est retiré plus tôt que les autres, même s’il avait un alibi pour sa présence….



Et parce que moi même ayant été victime de tentative de&nbsp; harcèlement, ou témoin jusqu’à aujourd’hui de tentative de harcèlement autour de moi. Je peux le dire, pourtant je suis attaché aux différentes valeurs de la justice - que ceux qui ont mauvaise réputation à la fin de l’histoire sont bien généralement coupables.



Tout un article pour blanchir un gars qui s’appelle Doucet ne permettra pas de changer mon avis à priori sur lui.

Oui je sais c’est injuste



Nextinpact ne m’a pas convaincu.



Merci quand même pour l’article.



&nbsp;

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underground78 a écrit :



Là du coup on ne sait pas trop ce que l’article entend dénoncer exactement et il est facile d’avoir l’impression que le fond de l’affaire est remis en cause ce qui est pour le moins maladroit.







Peut-être que l’article ne cherche pas à dénoncer quoique ce soit justement mais à rappeler les faits…


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Caramba!

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Faut dire sur ce sujet que, si les réactions étaient clairement exagérées, l’article était effectivement un beau torchon que tu serais plus attendu à trouver sur le skyblog d’un ado de 13-14 (considérant que beaucoup à cet âge là fantasment sexuellement sur à peu près tout et n’importe quoi) qu’un journal grand public, même si sur un secteur spécialisé…

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Il est vrai qu’il y avait eu, par rapport à son tweet, un nombre indécent de réactions profondément débiles d’agressivité ou de haine, alors qu’elle avait simplement sorti une connerie plus grosse qu’elle, la réaction intelligente étant donc de gentiment lui faire remarquer ou simplement l’ignorer.&nbsp;




Cela dit, rien ne l'empêchait de réfléchir avant de poster également. XD Mais je comprends tout à fait que ça l'ait dégoûtée de Twitter. La disproportion entre le tweet générateur et le retour de haine était... Genre... Difficile à appréhender rationnellement.&nbsp;      






Pour faire un parallèle plus ou moins réussi avec un cas plus récent, je citerais la fameuse affaire Mila. Les appels à la haine et la violence qui ont suivis le tweet sont complètement inacceptables. Mais pour le coup on peut clairement qualifier son tweet de provocation à la haine. Peu important que légalement ce soit autorisé, elle a insulté violemment une masse considérable de gens en foulant dans la boue leurs convictions profondes. Et ce, sans même tenter d'y adjoindre justification ou argumentation.      

Franchement, elle s'attendait à quoi ?

Il est juste dommage que là encore il y ait un effet de jugement populaire complètement disproportionné (en plus d'être totalement infondé) qui risque de lui pourrir la vie durablement. Alors qu'elle méritait juste une bonne fessée (ou baffe dans la gueule) histoire de lui apprendre à respecter un minimum les autres lorsqu'elle l'ouvre, point barre (on peut très bien exprimer une opposition la plus virulente qui soit à une idée tout en restant courtois, ça requiert juste un minimum de maturité et d'intelligence, rien qui ne puisse s'acquérir avec un minimum d'effort ;)).&nbsp;






Malheureusement, il semble que certaines personnes s'investissent corps et âme sur internet pour se construire une coquille d'existence basée sur le jugement d'autrui, et servent ainsi de déclencheurs ou catalyseurs à des mouvements de foule de haine aveugle...      

&nbsp;&nbsp;

Alors qu'il suffit d'un minimum de maturité pour réaliser et intégrer que le meilleur moyen d'étouffer des propos moisis/blessants de toute sorte (et notamment qu'ils soient intentionnels ou non), c'est de les ignorer royalement (sauf cas particulier type risque immédiat de dérive vers de la violence ou risque de nuisance réelle aux libertés individuelles)... :/
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“On juge du traitement médiatique de cette affaire précise”



D’accord, mais en préalable à ce jugement vous faites quand même assez clairement passer le message que Doucet était plus victime que bourreau en récusant le terme de harcèlement (si je suis bien sa “défense”, il ne serait pas harceleur du fait qu’il n’a fait qu’un seul canular à son encontre? Alors qu’il faut remettre ce canular dans le contexte du harcèlement dont elle était déjà victime - canular vécu selon ses dires même comme le point d’orgue du harcèlement).



&nbsp;Donc, est-ce que c’est simplement une maladresse de votre part? Je n’en sais rien. Toujours est-il que vous prenez le risque de raviver des douleurs chez la victime, ne pensez-vous pas?

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Le fait d’évoquer le sujet est forcément un risque potentiel à ce titre, quoi qu’on en dise. Pour autant, je ne pense pas que cela doive empêcher de revenir avec du recul sur ce qui s’est passé.



Comme dit, on ne nie rien de ce qu’il s’est passé et des souffrances que cela a pu engendrer (que ce soit pour les victimes de la ligue, de fait antérieurs ou extérieurs, ou même de ceux qui ont pu être accusé à tort dans le flot) comme on ne juge pas des actes. On les place dans le contexte que l’on a pu constater, ce qui n’a pas toujours été fait à l’époque dans le traitement médiatique des articles publiés après l’affaire (dans le cas de Doucet).&nbsp;

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Ton commentaire me donne envie de vomir. Foutre une baffe à une gamine de 16 ans, non pas parce qu’elle t’as insulté, mais insulter un hypothétique être “divin” ? (et n’importe quel adulte qui veut foutre une baffe à un enfant qu’il ne connait même pas parce qu’il se sent insulté a un sérieux problème).

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Il n’y a rien à redire sur 90% des 4 articles. Il y a 10% problématiques, où on voit clairement un parti-pris pour Doucet contre Porcel en minimisant ce qu’il a fait. Si vous ne le voyez pas, re-visionnez peut-être l’émission d’arrêt sur image, relisez à tête reposée (je suis sûr que vous l’avez déjà relu 15 fois avant de publier, mais quand même) … prenez un bon bol d’air, essayez de vous mettre à la place de la victime en relisant. Je sais pas quoi dire, de mon point de vue ça parait tellement évident. Ça ne remet pas en cause les 90% restants des articles.

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Citan666 a écrit :



Peu important que légalement ce soit autorisé, elle a insulté violemment une masse considérable de gens en foulant dans la boue leurs convictions profondes. Et ce, sans même tenter d’y adjoindre justification ou argumentation.



Heu… Non.

Elle aurait insulté le Père Noël (qui est tout aussi fictif qu’un dieu dont personne n’a jusqu’à présent réussi à prouver l’existence), personne n’aurait rien dit. Et pourtant, c’aurait été strictement la même chose.

Et au passage insulter une religion n’est pas insulter les gens qui la pratiquent, faut arrêter la moquette…







Vulcanior a écrit :



Ton commentaire me donne envie de vomir. Foutre une baffe à une gamine de 16 ans, non pas parce qu’elle t’as insulté, mais insulter un hypothétique être “divin” ? (et n’importe quel adulte qui veut foutre une baffe à un enfant qu’il ne connait même pas parce qu’il se sent insulté a un sérieux problème).



<img data-src=" />


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Check News a soulevé un point problématique de l’article, concernant l’omission d’un second canular. Ils sont plutôt critiques sur cet article.

Ce canular visait une jeune journaliste, alors en CDD dans un quotidien national. On l’appelle à son journal pour l’inviter à un événement sur les mollusques et les réseaux sociaux. On lui dit qu’on a contacté son chef de service avant. On la presse de donner une réponse rapide, parce qu’elle est “experte” sur le sujet. Ce n’est pas très drôle. Précisons que la jeune journaliste en question était aussi visée par d’autres membres de la ligue du LOL (montages scabreux, dénigrement professionnel).

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Et Jmm a répondu … hier à 18H

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Patch a écrit :



Heu… Non.

Elle aurait insulté le Père Noël (qui est tout aussi fictif qu’un dieu dont personne n’a jusqu’à présent réussi à prouver l’existence), personne n’aurait rien dit. Et pourtant, c’aurait été strictement la même chose.

Et au passage insulter une religion n’est pas insulter les gens qui la pratiquent, faut arrêter la moquette…





“Mais non je t’insulte pas, je dis simplement que ce en quoi tu crois et sur lequel tu fondes ta vie c’est de la merde en barre”. Évidemment qu’en insultant grossièrement une religion majeure, une partie des millions de gens qui construisent leur vie autour vont se sentir insultés.

Le problème ce n’est pas que ces gens se sentent insultés, s’ils avaient râlé, protesté etc, on n’en aurait jamais entendu parler. Le problème c’est que certains d’entre eux semblent ne pas savoir réagir autrement que par des menaces de mort.



C’est un peu comme quand des pseudo-féministes disent de façon plus ou moins explicite que tous les hommes sont des violeurs qui s’ignorent mais qu’il faut pas le prendre personnellement parce que c’est la masculinité que est critiquée pas les gens. Bah je suis désolé moi je le prends comme une insulte quand même. La différence c’est que je sais réagir autrement que par des menaces de viol (manquerait plus que je leur donne raison <img data-src=" />).



Je précise s’il est besoin que je ne parle pas de droit (je sais que l’injure doit être dirigée spécifiquement contre des personnes) mais ressenti.


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Zerdligham a écrit :



“Mais non je t’insulte pas, je dis simplement que ce en quoi tu crois et sur lequel tu fondes ta vie c’est de la merde en barre”. Évidemment qu’en insultant grossièrement une religion majeure, une partie des millions de gens qui construisent leur vie autour vont se sentir insultés.

Le problème ce n’est pas que ces gens se sentent insultés, s’ils avaient râlé, protesté etc, on n’en aurait jamais entendu parler. Le problème c’est que certains d’entre eux semblent ne pas savoir réagir autrement que par des menaces de mort.



C’est un peu comme quand des pseudo-féministes disent de façon plus ou moins explicite que tous les hommes sont des violeurs qui s’ignorent mais qu’il faut pas le prendre personnellement parce que c’est la masculinité que est critiquée pas les gens. Bah je suis désolé moi je le prends comme une insulte quand même. La différence c’est que je sais réagir autrement que par des menaces de viol (manquerait plus que je leur donne raison <img data-src=" />).



Je précise s’il est besoin que je ne parle pas de droit (je sais que l’injure doit être dirigée spécifiquement contre des personnes) mais ressenti.



Il y a une grande différence entre dire que “tes croyances c’est de la merde” (et comme je l’ai dit, tu peux très bien dire que le fait que certains croient au Père Noël c’est de la merde, factuellement c’est strictement la même chose, et pourtant on n’entendra strictement personne personne) et “les mecs sont tous des violeurs qui s’ignorent”…


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David_L a écrit :



Si on devait s’éviter tous les sujets “à risque” on ferait de la ferme de contenu, comme tout le monde <img data-src=" /> Pour le reste, ça reste un sujet dans nos univers, notamment sur les dérives du jugement par les réseaux de sujets complexes dans l’instant, sans recul. Ici, ça se mêle avec le traitement médiatique de l’affaire, mais qui est aussi lié à certaines de nos problématiques habituelle : course au clic, SEO, besoin d’être le premier à tirer…







Perso, si je paye un abonnement, c’est pour que vous alliez là où les autres ne vont pas, que vous m’apportiez une info que j’aurais pas sur le gratuit. De ce point de vue, ce dossier répond parfaitement à mes attentes. C’est du contenu que je ne m’attends pas à trouver sur les autres sites high-tech et qui n’a pas d’équivalent à gratuit. Je suis content de payer un abo pour ces choses-là, tout comme j’étais content du dossier sur Qwant.


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Inny a écrit :



Check News a soulevé un point problématique de l’article, concernant l’omission d’un second canular. Ils sont plutôt critiques sur cet article.[/i]







Tu m’étonnes, c’est eux qui sont à l’origine de ce Titanic médiatique, évidemment qu’ils vont se raccrocher aux branches pour faire du damage control. <img data-src=" />



La raison pour laquelle il ne parle pas de l’autre canular, c’est que le dossier du NXI s’intéresse à la façon dont Doucet a été traité (médiatiquement et professionnellement) suite aux accusations proférées contre lui à l’époque. Les accusations alors portées contre lui concernait le canular décrit dans le dossier.



Pour être clair, Doucet a fait bien plus de deux canulars, puisqu’il a été embauché par le Mouv’ pour en faire.


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Liam a écrit :



Tu m’étonnes, c’est eux qui sont à l’origine de ce Titanic médiatique, évidemment qu’ils vont se raccrocher aux branches pour faire du damage control. <img data-src=" />



La raison pour laquelle il ne parle pas de l’autre canular, c’est que le dossier du NXI s’intéresse à la façon dont Doucet a été traité (médiatiquement et professionnellement) suite aux accusations proférées contre lui à l’époque. Les accusations alors portées contre lui concernait le canular décrit dans le dossier.



Pour être clair, Doucet a fait bien plus de deux canulars, puisqu’il a été embauché par le Mouv’ pour en faire.





Ben voila, le but ultime de cette série d’articles est atteint: normaliser les pratiques de la ligue du LOL et les faire passer pour des victimes.

Good game <img data-src=" />


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Tu peux avoir le regard que tu veux sur le contenu de l’article et l’exprimer. Et malgré la répétition de tes propos, je ne rentrerai pas dans ta volonté de polémiquer en déformant ce qui est écrit dans nos colonnes. Je connais assez tes interventions pour savoir que cela ne servirait à rien.



Mais s’il te plait, ne te permet pas d’en préjuger des objectifs, surtout pour tenir de tels propos. Merci <img data-src=" /> Pour le reste, je t’ai déjà répondu et n’ai donc rien a ajouter.&nbsp;

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manhack a écrit :



C’est Doucet lui-même qui s’était qualifié de “bourreau”, ce pourquoi j’ai repris le mot, vu que tou ce qui s’est passé après (licenciement, accusations à charge, biais de confirmation, etc.) n’avaient fait que confirmer cela… à tort, donc







Petite question : la sortie de ces articles est une coïncidence avec le long retour de Vincent Glad à ce sujet il y a qq jours ?



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Lorsqu’on est “influent”, on fait attention à ses actions, on adopte un comportement éthique qu’on ne regrettera pas : ça doit être le cas des profs, policiers, politiques, médecins, stars, …. Ce David semble gravement regretter ses actions lorsqu’il était influent. Fallait y penser avant, comme pour toutes les professions à responsabilités.

&nbsp;

Car “Plus haut sera l’envol, plus dur sera la chûte”, si il avait vécu avec une éthique universelle en accord avec lui-même (genre le LOL comme mode de vie), et donc par exemple, accepter d’être l’objet de cet effet de foule (retour de bâton dirait certains?) comme il en a créer ou participé à créer ou complice en affichant une appartenance à un groupe (adulescent?), il pourrait vivre sereinement. Sa réaction montre le manque flagrant de maturité de ce garçon : il n’assume pas, y compris l’emballement qu’il soit justifié ou bien un “effet papillon” comme vous tentez de le dénoncer car il semble être lié à vous (un copain?)



Ces 2 articles manquent d’une distance (analyse ? un équilibre en thèse / anti-thèse) perturbante en tant que nouveau abonné…

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ManusDei a écrit :



Encore un peu et nos vaillants membres de la ligue du LOL seront de pauvres victimes d’un vilain complot féministe.

Mais bien ouej, on évite de parler des conséquences pour les femmes qui ont subit ce harcèlement.







Euh non, j’ai beau ne pas porter les féministes dans mon coeur je ne dis pas ça. S’il y a eu harcèlement et la justice le dira, ça doit être condamné. Mais les hommes harcelés par les femmes ça existe aussi tout en étant passé sous silence et c’est ce passage sous silence qui est gravissime.


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Enayem a écrit :



Quand on se réunit à 10 sur un pauvre gars qu’on l’encercle et que chacun donne des baffes à l’aveugle, excusez moi de mettre les 10 dans le même sac, même s’il y en a un qui a pas donné de baffe, même s’il s’est retiré plus tôt que les autres, même s’il avait un alibi pour sa présence….







Justement, c’est pas comme ça que la justice fonctionne… et c’est pas comme ça qu’une société civilisée devrait fonctionner. On punit les coupables en fonction de leurs actes à eux, pas en fonction de ce que d’autres, qu’on a pas pu choper, ont fait.



La culture de la condamnation pour l’exemple est une dérive vraiment abjecte de notre société depuis qq décennies. C’est assez triste.


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KP2 a écrit :



Personnellement, je pense que ce n’est pas possible…

Soit il faudrait éduquer intensivement les gens mais y’en a pour 20 ans avant de produire des effets (et encore faudrait il qu’on trouve la méthode parfaite du premier coup), soit il faudrait restreindre fortement les libertés et la parole publique de tout un chacun mais la solution serait pire que le mal.

Après, l’emballement médiatique à clairement jeté de l’huile sur le feu et peut-être qu’à ce niveau, il y aurait des solutions mais les journalistes aussi ont une opinion et une sensibilité et même en bordant à mort le process, la course au scoop et au clic fait vite sauter les digues déontologiques.





Je suis peut être idéaliste mais je crois dans la valeur de l’éducation même si, comme tu le soulignes très justement, cela prend énormément de temps. La dynamique de l’emballement médiatique est bien traitée dans ces articles où l’on a l’impression qu’il fallait à tout prix sortir une analyse dans un temps trop court, difficilement compatible avec une analyse sereine du problème. Ce qui est étonnant dans certains commentaires c’est de voir que la sensibilité du sujet empêche d’aborder ces articles dans le sens d’une analyse critique du fonctionnement de la presse et des réseaux sociaux et le fait voir sous l’angle de la réhabilitation de Doucet (le commentaire d’Enayem est à mon sens révélateur mais aussi très juste et honnête).&nbsp;

Je n’ai aucune sympathie pour Doucet mais le fait est qu’être victime de cyber harcèlement doit peut être se rapprocher d’un lynchage médiatique et je n’ai pas plus de préférence pour l’un que pour l’autre.


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Ça ressemble sinon à la loi des parties aux US qui a conduit certains à la mort pour avoir été au mauvais endroit au mauvais moment…

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KP2 a écrit :



Justement, c’est pas comme ça que la justice fonctionne… et c’est pas comme ça qu’une société civilisée devrait fonctionner. On punit les coupables en fonction de leurs actes à eux, pas en fonction de ce que d’autres, qu’on a pas pu choper, ont fait.



La culture de la condamnation pour l’exemple est une dérive vraiment abjecte de notre société depuis qq décennies. C’est assez triste.





De quelle justice parles-tu ? Il est souvent important de clarifier les termes employés… De la justice d’état ou de la justice sociale ? Quelle est la légitimité ou l’illégimité de l’une, de l’autre, des deux ? C’est la question que soulève cet article ou ce genre de discussion.

Dans un cas comme dans l’autre, ignorer l’existence de l’une et de l’autre n’aide pas à vivre au jour le jour. Ce qu’écrit Enayem, c’est que les membres de LOL (indéniablement immatures) ont ignoré (comme beaucoup: Fillon, Griveau, etc. sont de bons exemples) que ces deux justices existent, et se voiler la face sur l’une ou l’autre peut avoir des conséquences. Les auteurs grecques de l’antiquité ont ainsi relevé l’importance de l’éthos et de l’introspection comme une activité saine de façon à faire de choix en accord avec soi, quelque soit la sentence possible de ces deux justices.


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underground78 a écrit :



Oui, ça m’a bien fait tiquer aussi.



Je n’ai pas encore eu le temps de lire le deuxième article mais à la lecture du premier je pense que ce qui manque c’est un retour clair sur ce qui est avéré et qui n’est pas remis en cause. Là du coup on ne sait pas trop ce que l’article entend dénoncer exactement et il est facile d’avoir l’impression que le fond de l’affaire est remis en cause ce qui est pour le moins maladroit.





Comme dit précédemment, c’est le boulot de la justice. Et le problème de cette affaire (comme d’autres, mais là ça a été assez massif tout de même), c’est justement d’avoir voulu juger sans prendre le temps, sans aller sur le fond, parce qu’il fallait en parler, parce que le clic, le buzz, les réseaux, etc.&nbsp;



On évoque un cas précisément parce qu’il nous semble symptomatique. Et comme dit, on livre les faits suite à notre analyse de toutes les pièces. Chacun se fera son avis (qu’on le partage ou non, chacun esdt libre).



Est-ce que le licenciement est justifié ? C’est aux PH de le dire. Est-ce qu’il y a eu harcèlement ou non ? C’est à la justice de le dire dans les cas qui ont été portés devant les tribunaux. Et que ceux qui ont été “bourreaux” soient punis, dans cette affaire comme dans d’autres.



Mais cela ne justifie aucun des emballements que l’on a pu constater. Est-ce qu’il y a eu faillite du journalisme ? C’est une question que le secteur doit se poser et en tirer des conclusions pour éviter certaines dérives.&nbsp;

&nbsp;



Enayem a écrit :



Nextinpact ne m’a pas convaincu.



Merci quand même pour l’article.





On ne cherche à convaincre personne. On publie une série d’articles, chacun est libre de la lire et d’en tirer ses propres conclusions <img data-src=" />&nbsp;

&nbsp;



KP2 a écrit :



Petite question : la sortie de ces articles est une coïncidence avec le long retour de Vincent Glad à ce sujet il y a qq jours ?





Non, le papier est prêt depuis un moment avec des phases de modifications qui peuvent prendre du temps sur 120k, surtout que je suis juste un peu long à la validation parfois <img data-src=" /> Par contre on est sur la période “anniversaire” du papier initial de Libé, ce qui explique sans doute un regain de publications sur le sujet.


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J’ai passé 6 mois, à écrire 4 articles, revenant point par point sur ce dont il&nbsp; avait été accusé lors de l’affaire de la Ligue du LOL, et vous me répondez que, parce que vous avez vous-même été harcelé (ce qu’il a aussi été, au demeurant), vous ne changerez pas votre point de vue sur lui, alors que vous ne le connaissez pas, et ne savez même pas de quoi il a été accusé…



La “circulation circulaire des biais de confirmation” :-(

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Turon35 a écrit :



Lorsqu’on est “influent”, on fait attention à ses actions, on adopte un comportement éthique qu’on ne regrettera pas : ça doit être le cas des profs, policiers, politiques, médecins, stars, …. Ce David semble gravement regretter ses actions lorsqu’il était influent. Fallait y penser avant, comme pour toutes les professions à responsabilités.







C’est là que le contexte est important… C’est une affaire qui s’est passée il y a 10 ans. Ces gens n’avaient pas le même poste, pas le même age, pas le même impact et surtout twitter était loin d’être aussi gros qu’aujourd’hui et l’ambiance était fondamentalement différente.

Pour moi, ça devrait nuancer pas mal et avec prudence ce qu’on peut en penser aujourd’hui.


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Non, et j’aurais aimé pouvoir publier mon enquête plus tôt; par contre, la parution de son Medium, et sa réception, m’a permis d’être moins stressé que je l’aurais été la semaine passée

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David_L a écrit :



“Des faits de harcèlement (en ligne ou non, de ce groupe ou non) n’excusent pas certaines dérives journalistiques ou même des règlements de compte.”







Ah les bonne vindicte populaire d’antan remit au gout du jour sur les RS et qui permettent à toutes et tous de sortir plus blanc que blancs …


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David_L a écrit :



Non, le papier est prêt depuis un moment avec des phases de modifications qui peuvent prendre du temps sur 120k, surtout que je suis juste un peu long à la validation parfois <img data-src=" /> Par contre on est sur la période “anniversaire” du papier initial de Libé, ce qui explique sans doute un regain de publications sur le sujet.







Cette coincidence involontaire me parait ennuyeuse car, finalement, ça confirme pas mal ce qu’à dit Vincent Glad (sans le coté ressenti personnel heureusement) et ça devrait être interprété comme une preuve de bonne foi pour lui mais j’ai très peur que ça se retourne comme étant de la connivence de votre part…

Mais bon, votre crédibilité joue pour vous. J’espère que ça fera pas trop de bordel.


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manhack a écrit :



Non, et j’aurais aimé pouvoir publier mon enquête plus tôt; par contre, la parution de son Medium, et sa réception, m’a permis d’être moins stressé que je l’aurais été la semaine passée







Oui effectivement, ça a été pas mal reçu… les esprits sont plus frais aujourd’hui…


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Turon35 a écrit :



De quelle justice parles-tu ? Il est souvent important de clarifier les termes employés… De la justice d’état ou de la justice sociale ? Quelle est la légitimité ou l’illégimité de l’une, de l’autre, des deux ? C’est la question que soulève cet article ou ce genre de discussion.







Il n’y a qu’une seule justice. Ce que tu appelles de la “justice sociale” n’est, dans ce cas, que de la chasse aux sorcières qui est du même acabit que le harcèlement de groupe qu’ont subit les victimes de cette affaire…


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Juste un précision, je ne suis pas victime, et je le dis, j’ai été victime de tentative seulement.

Je sais me défendre, et je suis dans une position où je peux me défendre.



Sauf que je vois la dynamique de ce genre de chose, j’observe autour de moi les tentatives de mise en place de ces mécanismes d’harcélement en groupe.



Maintenant, utiliser le fameux biais de confirmation dans un débat contradictoire ça fait un peu comme de la mauvaise Psychanalyse, C’est gagnant gagnant, quand je suis d’accord t’as raison et quand je suis pas d’accord t’as quand même raison.



ça se voit que les articles sont de qualité, merci pour le travail et le temps consacré. C’est important.

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Je viens de lire les 2 articles disponibles… ce que certains commentateurs ici n’ont pas encore fait visiblement, au vu de leur réactions auxquelles je ne souscris pas, même si je peux les comprendre, mais difficilement les accepter telles qu’énoncées ainsi.



Au vu de ce que j’ai lu, il me semble utile pour venir “commenter” utilement, d’attendre d’avoir lu la totalité des QUATRE articles pour prendre le recul nécessaire… J’attends dont les DEUX derniers avec impatience pour me prononcer.



Ce que j’aime avec JMM c’est cette capacité à décortiquer à froid et en profondeur les informations, en en retirant l’affect qui les pollue et diminue le rapport “signal/bruit”. Je sais que ce n’est pas une attitude qui est dans l’air du temps, mais il serait utile de la remettre au goût du jour. Ce serait de salubrité publique !



Merci pour cette série d’article, et si le sujet semble pour certains en décalage avec leurs attentes du site, pour moi, elle correspond parfaitement à ce que j’attends d’un “media”…



De l’information !

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Ha de nouveau!

Nextinpact remet ses c..illes sur la table encore grâce à Manhack.

Au risque de se les faire couper :)



Ce que je retiens de ce premier article c’est le mélange des genres entre le journalisme et les canulars/ sites satyriques alors qu’il devrait avoir une distinction franche…



Le mélange des genres se fait et le résultat est là. On regarde le microcosme des journalistes parisiens (ps: c’est la même chose dans les autres rédactions de France) de l’extérieur sans comprendre ce qu’il s’y passe. Mais en a -t’on envie de comprend, est-ce bien utile ?



Ce que je constate aussi, c’est que les luttes d’influences sont fortes et qu’une hiérarchie tacite existe chez les journalistes.



J’ai l’impression de voir des amuseurs publics dont un blague a mal tournée.



Enfin, de là à s’excuser pour un reteweet d’un tweet oublié…

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David_L a écrit :



On parle ici principalement du cas de David Doucet, on évoque ce qui lui a été factuellement reproché (pour son licenciement aux Inrocks), ce qui a été mentionné dans les articles de presse à l’époque et que l’on a vérifié, ce que ça dit du traitement médiatique de l’affaire.



Comme dit plus haut, c’est un cas parmi tous ceux évoqués dans le cadre de la ligue du LOL, qui ne se veut pas représentatif d’une vérité globale (qui n’existe pas).&nbsp;









manhack a écrit :



euh… je mentionne systématiquement ce dont il a été accusé avant que de le fact-checker…





&nbsp;Je pense que le problème est là, pour moi ce n’était initialement pas du tout clair que l’article était centré sur le cas de David Doucet. Son nom apparaît dans l’accroche mais son “rôle” dans l’article n’est vraiment explicité que nettement plus bas avec la phrase “nous avons justement enquêté pendant&nbsp;six mois sur le cas de David Doucet”.

&nbsp;

Du coup à la première lecture, le début de l’article m’a mis vraiment mal à l’aise tant on pouvait avoir l’impression qu’il remettait en cause le fond même de l’affaire. Une fois dans cet état d’esprit, il a été difficile pour moi d’y voir l’introduction à un fact-checking centré sur une personne particulière.



J’interviens très rarement dans les commentaires mais je suis abonné depuis plus de 8 ans à NextInpact et lecteur depuis bien plus longtemps encore. Si je suis un lecteur fidèle c’est parce que j’apprécie le travail que vous faites. Croyez bien que si je m’exprime au sujet de cet article c’est que réellement j’ai ressenti un malaise à sa lecture.


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Eviv_Bulgroz a écrit :



Ce que j’aime avec JMM c’est cette capacité à décortiquer à froid et en profondeur les informations, en en retirant l’affect qui les pollue et diminue le rapport “signal/bruit”.





La pour le coup c’est tout le contraire: on décrédibilise le propos des plaignantes en “expliquant” que Doucet ne se souvenait plus de rien et n’avait pas compris la portée que pouvait avoir un canular sur une personne déjà fragilisée par ailleurs.



Le tout en affirmant que les Inrocks se sont rachetés une vertu via des avis d’anciens salariés (et DP).



En gros ce sont des articles à charge mais dans l’autre sens, donc tu repasseras pour l’absence d’affect.


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5francs a écrit :



Ce que je retiens de ce premier article c’est le mélange des genres entre le journalisme et les canulars/ sites satyriques alors qu’il devrait avoir une distinction franche…



Satiriques, ils n’ont pas de cornes sur la tête (enfin pas a priori) ni de pattes de bouc <img data-src=" />

Et je ne vois pas pquoi il faudrait forcément les séparer. Au contraire, ils forcent les gens à recouper les sources pour savoir ce qui est marqué est vrai ou déformé/inventé.


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carbier a écrit :



La pour le coup c’est tout le contraire: on décrédibilise le propos des plaignantes en “expliquant” que Doucet ne se souvenait plus de rien et n’avait pas compris la portée que pouvait avoir un canular sur une personne déjà fragilisée par ailleurs.





Là pour le coup je ne suis pas tout à fait d’accord, il y a d’abord la contextualisation de l’information et ensuite ce n’est que l’avis de Doucet. Il ne me semble pas avoir lu que les propos des femmes victimes étaient remis en cause sauf dans des cas avérés. Mon sentiment est que Florence Pourcel, par exemple, s’est bien pris le canular en pleine figure et qu’elle l’avait très mal vécu (ce qui me fait confirmer encore une fois que c’est un humour pourri). En aucun cas, il n’est écrit qu’elle raconte des bobards ou qu’il faut traiter ce cas par dessus le jambe. Que Doucet ne se soit pas rendu compte qu’il faisait une énorme connerie en faisant ça n’est certes pas une preuve d’intelligence mais une fois de plus, c’est du traitement du sujet par certains médias et les réseaux sociaux dont il est question ici.


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Pardon, mais non. La majorité des citations sont de lui, aucun point de vue ni interview des victimes, et les noms des directeurs de jounaux cités qui reviennent sur leurs paroles sont anonymisés.



Un certains nombre de lecteurs et commentaires sont au minimum dubitatifs de la tournure de l’article et du propos, qui n’ailleurs ne prends pas le soin de contextualiser et de poser les barrieres de bienséances bienvenues pour ce genre d’article. Mais non. c’est nous les lecteurs qui ne comprenons pas qu’il s’agit de fact check, ou que la redaction de NextInpact ne partage pas les points de vue nombreux de ses lecteurs.



Au fond, soit, c’est légitime.&nbsp;



Mon opinion pour ce que ça vaut : une contextualisation / encart en début d’article, un rappel des faits ayant générés l’affaire avec quelques liens vers des facts checks indépendants (et pas ceux proposés par Doucet) aurait été un minimum.&nbsp;

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5francs a écrit :



Le mélange des genres se fait et le résultat est là. On regarde le microcosme des journalistes parisiens (ps: c’est la même chose dans les autres rédactions de France) de l’extérieur sans comprendre ce qu’il s’y passe. Mais en a -t’on envie de comprend, est-ce bien utile ?&nbsp;



&nbsp;

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carbier a écrit :

La pour le coup c’est tout le contraire: on décrédibilise le propos des plaignantes en “expliquant” que Doucet ne se souvenait plus de rien et n’avait pas compris la portée que pouvait avoir un canular sur une personne déjà fragilisée par ailleurs.



Le tout en affirmant que les Inrocks se sont rachetés une vertu via des avis d’anciens salariés (et DP).



En gros ce sont des articles à charge mais dans l’autre sens, donc tu repasseras pour l’absence d’affect.





&nbsp;Je disconviens. Quand je parle de “retirer l’affect”, je parle des termes utilisés dans la rédaction de l’article par JMM.




Il présente des faits et c'est tout. Il ne remet pas en cause les ressentis des gens, qui du coup deviennent des éléments "factuels" de son article. Selon moi, tu as confondu le hachis et le hachoir.    





Et quant au fait de “décrédibiliser le propos des plaignantes”, tu me permettras d’attendre d’avoir lu les QUATRE articles pour t’exprimer mon accord ou mon désaccord avec ton propos. Avant, ce serait totalement prématuré me semble-t-il.

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J’avoue avoir du mal à comprendre ce passage :



(…)C’était plutôt bon enfant, au point que je lui avais proposé lors de cette interview de faire de ses fakes et canulars sur Twitter un recueil de poésie. Dans l’émission, Florence Porcel, déguisée en fée clochette, et Vinvin, qui produisait et présentait l’émission, déguisé en dalaï-lama, se trollaient allègrement.



Doucet, de son côté, diffusa son canular dans la foulée de la mise en ligne de notre émission. On y entendait Doucet se faire passer pour Laurent Bon, producteur du Grand Journal de Canal+, et proposer à Florence une chronique potache, à la limite du ridicule : voyager dans le temps afin de corriger les erreurs des futurs invités du Petit Journal… déguisée en oiseau bleu (parce que Twitter)(…)



On a l’impression que le dit canular est en fait une construction de Doucet et Porcel, du coup pourquoi est-elle “traumatisée” ?

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Le harcèlement est très différent des violences physiques. Un violence physique c’est très binaire, on a tapé ou on n’a pas tapé. Tout le monde le sait et on ne peut pas le faire sans s’en rendre compte. Le harcèlement est beaucoup moins binaire.

Je ne doute pas qu’on aie tous déjà blessé quelqu’un en disant quelque chose qu’on pensait parfaitement anodin. Pour peu que ça s’inscrive dans un contexte difficile pour la personne, ça a pu être vécu comme faisant partie d’un harcèlement. Sans aucune mauvaise intention de notre part.



Ici on a un accusé qui reconnait le tort qu’il a causé, mais qui assure ne pas l’avoir voulu et s’en excuse. N’étant pas dans sa tête nous ne pouvons pas savoir s’il est sincère, mais sa version est compatible avec les éléments factuels dont nous disposons, et même avec la version de son accusatrice.



A titre personnel, j’aurais jugé dans ce contexte plus pertinent de s’interroger sur les mécaniques qui peuvent conduire une personne sans mauvaise intention à participer à un harcèlement que de procéder à un lynchage. C’est totalement incompatible avec la gouvernance au clic des médias, mais je suis persuadé que ça aurait eu plus de chance d’avoir un effet réel contre le harcèlement.

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Tandhruil a écrit :



On a l’impression que le dit canular est en fait une construction de Doucet et Porcel, du coup pourquoi est-elle “traumatisée” ?





Doucet a été interviewé dans l’émission, il n’a visiblement pas eu de rôle à jouer dans sa production, comme Vinvin et Porcel. Son canular ne faisait pas partie de l’émission, Florence Porcel l’a donc subit comme tel, et visiblement il tombait à un moment ou elle était harcelée :





Un canular que j’avais à l’époque&nbsp;retweeté

parce qu’il m’avait fait rire, vu le contexte, mais dont Florence ne

m’avait jamais parlé, ni donc&nbsp;expliqué qu’il l’avait blessée. Je m’étais

bien évidemment empressé, en février dernier, de lui téléphoner pour

m’excuser de l’avoir à l’époque retweeté. Elle m’avait alors expliqué

avoir été précédemment harcelée sur Internet, et perçu ce canular comme

le « point d’orgue » de ce qu’elle avait précédemment subi.


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Mea culpae… pour le satirik.



Si, la différence doit être marquée.

La frontière est quelque fois trop ténue et beaucoup en joue justement pour dénigrer gratuitement quelques uns-es sous couvert de journalisme. La preuve, le mélange des genres se retourne contre leurs auteurs.



Quand je vois l’influence que cette baston/guerre/… a eut sur la vie des différents protagonistes qui sont des adultes… Je m’inquiète fortement sur l’influence des réseaux sociaux, enfin sur les échanges qu’ils véhiculent, sur les adolescents.

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wanou2 a écrit :



L’approche à froid et a posteriori de cette affaire est intéressante :)

Je viens de dévorer les deux premières parties.

J’adore !!!



mee too… heu je veux dire moi aussi, j’ai adoré ces deux articles

<img data-src=" />


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5francs a écrit :



Mea culpae… pour le satirik.



Si, la différence doit être marquée.

La frontière est quelque fois trop ténue et beaucoup en joue justement pour dénigrer gratuitement quelques uns-es sous couvert de journalisme. La preuve, le mélange des genres se retourne contre leurs auteurs.



Quand je vois l’influence que cette baston/guerre/… a eut sur la vie des différents protagonistes qui sont des adultes… Je m’inquiète fortement sur l’influence des réseaux sociaux, enfin sur les échanges qu’ils véhiculent, sur les adolescents.



Il y a une différence entre satirique et dénigrer.

Un excellent exemple : Nordpresse, qui est un site satirique. Ils écrivent des conneries à longueur de journée (surtout sur leur page FB). Mais au milieu il peut très bien y avoir des articles totalement vrais. Certains sont flagrants (que ce soit côté satire/humour ou sérieux), d’autres tu es obligé d’aller vérifier pour savoir si c’est inventé ou réel. Parfois, quand c’est vrai, ils l’indiquent. Parfois, pas. Les seuls que ca dérange, ce sont ceux qui refusent de faire le moindre effort pour vérifier et qui croient en permanence que “si c’est sur Internet, c’est donc vrai”. Même quand il s’agit juste d’un titre d’article, sans article derrière (ce qu’ils font assez régulièrement avec leurs conneries), donc où c’est flagrant que c’est une ânerie volontaire de plus. Par contre, c’est une excellente gymnastique pour l’esprit.


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Bien sûr qu’il y a une différence, c’est le principe d’une analogie. Tu n’expliques par contre pas en quoi cette différence met à mal l’analogie, du coup je ne comprends pas l’argument.

La raison pour laquelle je me permets ce parallèle est que pour une personne religieuse, ses croyances font partie de son identité de la même façon que le fait d’être un homme fait partie de la mienne. Dans les deux cas c’est une agression violente contre quelque chose d’important dans l’identité de la personne.



L’exemple du père Noël me semble moins pertinent parce qu’à ma connaissance personne n’accorde une grande importance à cette croyance. Mais si c’était le cas (si on avait une religion pernoëliste), je suis certain que ces gens seraient blessés eux aussi si on leur disait que leur croyance c’est de la merde en barre.



Après on peut débattre sur des tas de choses (la religion est-elle effectivement de la merde en barre, est-il raisonnable de lier aussi fortement son identité avec une croyance…), mais le fait est que des tas de gens sont religieux, et que c’est important pour eux.

Croire qu’on peut insulter leurs croyances sans qu’ils soient blessés me semble au mieux naïf, au pire hypocrite et méprisant.

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Tu oublies de menus détails dans ta démonstration :




  1. Mila est une adolescente de 16 ans tu ne peux pas lui demander de réagir de façon mature

  2. Son message “provisoire” a été réalisé en réponse a des insultes

  3. Le vivre ensemble societal passe avant les convictions (religieuses, politique ou autres)

  4. Il n’était pas obligatoire de regarder cette vidéo



    Personne n’a obligé les fervents religieux à lire ce message. Personnellement, Minute offense les convictions politiques fondamentales qui m’ont construit et je n’incite personne à les tuer, les censurer ou détruire leurs revues.

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Zerdligham a écrit :



Bien sûr qu’il y a une différence, c’est le principe d’une analogie. Tu n’expliques par contre pas en quoi cette différence met à mal l’analogie, du coup je ne comprends pas l’argument.



Simple : ca n’a absolument rien à voir.

Le Père Noël est une entité inventée de toute pièces et une simple idée (partagée ou non, peu importe). Un dieu, c’est exactement la même chose. Accuser tous les mecs sans exception d’un fait complètement foireux, ce n’est pas une entité inventée, et encore moins une idée. Et accuser les gens, ce n’est pas accuser une idée ou une croyance. Et le tout, sans même chercher à savoir si telle ou telle religion est géniale ou de la grosse merde.


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Tandhruil a écrit :



(…)





Je précise s’il est besoin: mon désaccord avec Patch porte sur la potentialité de blesser les gens en insultant leurs croyances. Comme je l’avais mis dans mon message initial, je n’estime absolument pas que cela justifie les réactions incroyablement excessives dont on a pu être témoins dans l’affaire Mila.







Patch a écrit :



(…)





Soit, ma comparaison ne t’a pas convaincue. Pour être honnête, ça me semble tellement évident que j’ai du mal à mieux l’expliquer.

Du coup je suis allé voir la définition de conviction, pour vérifier que je ne me méprends pas dans le vocabulaire, et je suis tombé sur la page wikipédia associée et celle-ci mentionne explicitement dès la deuxième ligne la problématique de l’identification de l’individu à sa conviction : Toute violence même involontaire à l’égard d’une conviction (réfutation, infraction) est en conséquence perçue comme une attaque contre les personnes et le corps social concerné, un viol ; elle appelle donc en retour une réaction de “défense”.

Ta position est pour moi une vue de l’esprit, un idéal vers lequel ceux qui aspirent à la rationalité devraient tendre. En pratique, personne n’est capable d’avoir un tel recul sur ses convictions. Il ne me semble pas réaliste de l’exiger, et ça me semble fortement lié à des biais psychologiques biens documentés (confirmation, dissonance cognitive…).





Cela étant, le fait que ta position me semble être un idéal rationnel justifie à mes yeux que ce soit sur cette base qu’est conçue la loi. Dit autrement, je ne pense pas qu’il faille condamner les propos critiquant ou insultant des idées, par contre je trouve un peu hypocrite de faire mine qu’on ne comprends pas pourquoi ça aurait blessé les tenants de ces idées.


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David_L a écrit :



Tu peux avoir le regard que tu veux sur le contenu de l’article et l’exprimer. Et malgré la répétition de tes propos, je ne rentrerai pas dans ta volonté de polémiquer en déformant ce qui est écrit dans nos colonnes. Je connais assez tes interventions pour savoir que cela ne servirait à rien.



Mais s’il te plait, ne te permet pas d’en préjuger des objectifs, surtout pour tenir de tels propos. Merci <img data-src=" /> Pour le reste, je t’ai déjà répondu et n’ai donc rien a ajouter.





Mea culpa.

Ce n’était peut être pas l’objectif avoué, par contre cela reste l’objectif obtenu.

Fait relire l’introduction générale de ce sujet à quelqu’un de neutre: c’est à dire ni toi, ni le rédacteur, ni même un journaliste, et tu verras que la conclusion sera la même.

Vous présentez l’affaire de telle façon que la totalité des pratiques de la ligue du LOL paraissent comme surévaluées, déformées et mensongers.

Vous vouliez faire un exemple du traitement de Mr Doucet, soit, dans ce cas il eut fallu le présenter comme tel et ne pas redonner la parole indirectement aux autres protagonistes.



D’ailleurs je ne suis certainement pas le seul à l’avoir compris de cette façon. Donc merci aussi d’arrêter de dire que mon but n’est que de polémiquer. @js2082 avec qui je partage pourtant peu d’avis communs ne dit pas autre chose.


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Ah non mais tant que tu dis que c’est ce que tu comprends de l’article et que tu ne prétends pas savoir quel était notre objectif pour nous prêter de sales intentions, ça me va.




 On réagit tous de manière différente face à un texte, je sais que le sujet est compliqué et que les réactions sont forcément tranchées quoi que l'on écrive, il faut savoir faire avec. Ce n'est pas que l'on redonne la parole aux autres protagonistes, c'est un article de tête. Donc on apporte du contexte, soit la façon dont a été perçu le traitement médiatique de l'affaire dans son ensemble depuis l'année dernière.       






On précise ensuite qu'on s'attarde sur le cas Doucet et les raisons (les trois enquêtes). On renvoie d'ailleurs vers ces enquêtes, ou même des témoignages de l'époque comme celui sur France Inter (intégré à l'article), pour ceux qui voudraient les consulter et se forger leur opinion.         






   Après que d'autres partagent ton avis, soit. Ce n'est pas le cas d'autres, comme dit plus haut, c'est légitime sur de telles questions. Comme à mon habitude, je lis, je réponds, j'interviens pour expliquer quand c'est nécessaire. Libre à chacun de rester sur sa vision ou pas ensuite. Mais il ne faut jamais oublier qu'il y a plusieurs personnes qui pensent que la terre est plate, ça n'en fait pas une vérité.          






   Cela ne te donne pas plus raison qu'à moi. Cela explique juste qu'un chiffre ne fait pas un argument. On peut être seul et avoir raison. Être légion et avoir tort (ou inversement). Et encore, il faudrait considérer que la vérité est unique. Or, c'est plus compliqué que ça. Sinon, on aurait pas besoin de plus de 100k signes pour mettre des faits à disposition de nos lecteurs pour leur permettre de se forger un avis sur l'analyse d'éléments concernant un cas précis d'une affaire qui va bien au-delà.
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C’est pas de leur faute si vous ne comprenez pas …



De mon coté j’ai compris que les articles remettaient en cause le traitement de l’affaire par certains médias (et la conséquence sur les échanges sur les réseaux sociaux). Ils ont utilisé comme exemple le cas de Mr Doucet car ils ont pu avoir accès à beaucoup d’informations de sa part (notamment un accès au compte Facebook), ce qui permettait d’illustrer le propos sans devoir se fier uniquement à des témoignages.



J’ai lu plusieurs fois dans les articles qu’ils laissent soin à la justice de trancher sur les licenciements abusifs (car ce sont les seuls procès en cours ?).



Il est vrai que je ressors de ces articles en me demandant quelle part de ce que j’ai entendu à l’époque était vrai. Mais je ne pense pas pouvoir le reprocher à Mr Manach et Nextinpact le fait que certains médias ont à l’époque préféré publier que d’enquêter.



Ces articles me permettent aussi de me remettre en question sur la confiance que j’ai pour les médias, du coup je garde dans un coin de la tête que je n’ai rien vérifié de ce qui est dit dans l’article.

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Ne jamais oublier ce que disait le “grand philosophe” Pierre Dac :



“Si tous ceux qui sont sûrs d’avoir raison n’avaient pas complètement tort, on ne serait pas loin de la vérité”



C’est bien parce que ça marche dans tous les sens. <img data-src=" />



Il est pourtant nettement moins cité que Descartes qui a pourtant dit parfois des grosses conneries (notamment sur les animaux)…

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Bah si, désolé. Quand tu dis qu’un dieu c’est de la merde, en creux, tu induis vis-à-vis des gens qui y croient qu’ils sont au mieux crédules, au pire crétins. A fortiori quand tu balances ça avec un vocabulaire violent et sans le moindre contexte, sans la moindre tentative de dérision (contrairement à Charlie Hebdo dont je n’ai généralement rien à dire sur les satires, et pourtant je les trouve d’extrêmement mauvais goût en dépit de n’être ni musulman ni catholique). Elle s’est comportée d’une manière profondément irrespectueuse, elle a cherché la merde, point.




Et oui, si c'est son comportement usuel (et à priori c'était le cas), et si des explications verbales sur sa stupidité ne suffisent pas, une petite baffe me semble moins violent que le déluge de haine qui va la poursuivre toute sa vie.       

Si elle ne se sent pas capable d'acquérir la maturité nécessaire pour être responsable, et si en tant que parent tu n'as personne qui peut t'aider à lui expliquer la vie, mieux vaut tenter des méthodes extrêmes que ne rien faire.











Vulcanior a écrit :



Ton



commentaire me donne envie de vomir. Foutre une baffe à une gamine de      



16 ans, non pas parce qu’elle t’as insulté, mais insulter un

hypothétique être “divin” ? (et n’importe quel adulte qui veut foutre

une baffe à un enfant qu’il ne connait même pas parce qu’il se sent

insulté a un sérieux problème).






Tu n'as rien compris mais ça ne m'étonne pas... Je parlais en me plaçant du point de vue du parent. En tant qu'individu extérieur, je me contente d'avoir pitié de cette gamine qui n'assume rien, et surtout pas de réfléchir avant de l'ouvrir sur un média qui l'expose directement à des centaines de millions de gens, et dont la vie est durablement âbimée à cause de ça. À tout prendre, pour le coup, c'est plutôt aux parents que je foutrais des baffes en tant qu'observateur...

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Citan666 a écrit :



Bah si, désolé. Quand tu dis qu’un dieu c’est de la merde, en creux, tu induis vis-à-vis des gens qui y croient qu’ils sont au mieux crédules, au pire crétins.



Le but de base de la religion (et de toutes les sectes en général) étant de toucher en premier lieux les crédules et les crétins…


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Zerdligham a écrit :



“Mais non je t’insulte pas, je dis simplement que ce en quoi tu crois et sur lequel tu fondes ta vie c’est de la merde en barre”. Évidemment qu’en insultant grossièrement une religion majeure, une partie des millions de gens qui construisent leur vie autour vont se sentir insultés.

Le problème ce n’est pas que ces gens se sentent insultés, s’ils avaient râlé, protesté etc, on n’en aurait jamais entendu parler. Le problème c’est que certains d’entre eux semblent ne pas savoir réagir autrement que par des menaces de mort.



C’est un peu comme quand des pseudo-féministes disent de façon plus ou moins explicite que tous les hommes sont des violeurs qui s’ignorent mais qu’il faut pas le prendre personnellement parce que c’est la masculinité que est critiquée pas les gens. Bah je suis désolé moi je le prends comme une insulte quand même. La différence c’est que je sais réagir autrement que par des menaces de viol (manquerait plus que je leur donne raison <img data-src=" />).



Je précise s’il est besoin que je ne parle pas de droit (je sais que l’injure doit être dirigée spécifiquement contre des personnes) mais ressenti.





Merci, enfin quelqu’un qui sait faire dans la nuance et éviter les comparaisons débiles (parce que pour le coup comparer le Père Noël avec les Dieux des religions majeures, fallait oser… Ou alors Patch a encore son âme d’enfant ? <img data-src=" />).



Et oui on peut déplorer que trop de gens réagissent par principe par la haine, et qu’il n’y ait pas moyen respectueux des libertés générales de les museler ou les éduquer… Mais c’est un fait, et il faut simplement en prendre compte quand on s’exprime publiquement à fortiori par écrit sur un média potentiellement perpétuel.

Soit on dit de la merde, et on assume la volée qui s’ensuit, soit on prend le temps d’être réfléchi pour pouvoir ensuite se sentir libre d’ignorer les réactions négatives.


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Justement non, pas vraiment : dans les deux cas, tu remets en cause, en les dénigrant de manière plus ou moins évidente, les éléments qui fondent l’essence même de la personne (en tout cas dans sa perception).

Quand tu dis “tes croyances c’est de la merde”, tu induis que la personne est incapable d’avoir les capacités intellectuelles nécessaires pour percevoir le vrai du faux. Tu remets en cause un des aspects les plus précieux pour la plupart des gens, à savoir leur confiance dans leur capacité à prendre des décisions et à être maître de leurs actes et pensées.



Quand tu dis “les mecs sont tous des violeurs”, tu induis qu’un mec peu important sa vision de lui, du monde, ses valeurs, ses envies, et tout ce qu’il pourrait faire pour se contrôler ou être empathique, risque à tout moment de causer du mal à autrui. Là encore, tu remets en cause le libre-arbitre de la personne.



Deux variantes, même relent de dégueulasserie infondée. :)

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Cette affirmation d’une profonde stupidité n’engage heureusement que toi. :) Tu dois avoir eu une vie bien douce (et bien inculte, considérant le nombre d’auteurs scientifiques ou littéraires des siècles passés, reconnus pour ce qu’ils ont apporté à l’humanité tout en étant profondément croyants) pour te permettre ce genre de jugements à l’emporte pièce…



(T’as vu comme c’est désagréable les pseudo-jugements à base de préjugés infondés ? <img data-src=" />)

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Citan666 a écrit :



Bah si, désolé. Quand tu dis qu’un dieu c’est de la merde, en creux, tu induis vis-à-vis des gens qui y croient qu’ils sont au mieux crédules, au pire crétins. A fortiori quand tu balances ça avec un vocabulaire violent et sans le moindre contexte(…)





Que je sache, personne n’a torturé les croyants pour les obliger à regarder cette vidéo.

Donc quand une adolescente (qui n’est donc par principe pas mature) fait une vidéo a ses “followers” pour leur dire ce qu’elle pense des religions, la vidéo pourrait rester dans ce cercle restreint. Ce n’est pas toi qui avait trouvé inadmissible qu’on diffuse publiquement la vidéo des couilles à Griveaux ?


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Il ne faudrait quand même pas trop oublier que, depuis qu’elles existent, toutes les religions ont été prétexte à massacrer des millions de gens, je dis bien toutes car sur ce plan là elles sont à égalité, même les Chrétiens se sont bien défoulés il me semble.



Je me fous qu’il y ait des croyants, j’en connais et n’ai aucun problème avec eux.

Tout le monde a le droit de croire en ce qu’il veut et donc on a le droit de croire que les religions c’est une plaie pour l’humanité.

par contre je ne supporte pas que certains croyants (toutes religions confondues) veuillent imposer leur foi à tout le monde et c’est souvent le cas.



Des fois je me dis que si dieu existe (peu importe le nom qu’on lui donne) et si devait arriver le fameux “jugement dernier” c’est lui qu’il faudra juger…

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Illustration:https://xkcd.com/386/

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Il est évident que le MeToo poussera certains innocents au suicide, sans même que les auteurs de la dénonciation calomnieuse ne soient inquiétés.



Ça ne signifie pas que toutes les dénonciations sont calomnieuses mais certaines le sont sans aucun doute.



Dans la même veine Linus Torvalds a failli être piégé par un honey trap :google.com Google

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Encore un peu et nos vaillants membres de la ligue du LOL seront de pauvres victimes d’un vilain complot féministe.

Mais bien ouej, on évite de parler des conséquences pour les femmes qui ont subit ce harcèlement.

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Twitter.

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Non, et l’un n’empêche pas l’autre <img data-src=" />

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Pas fan de ton dernier paragraphe quand même.

Le raisonnement “c’était prévisible, il faut qu’elle assume”, ça peut mener très loin (c’est par exemple celui de ceux qui jugent que les filles qui boivent et/ou s’habillent trop court le méritent un peu si elles se font violer).

Ce qu’elle a fait n’est pas très mature (même un peu con à mon sens, ça n’avance à rien d’agresser les gens, religion ou pas), mais personne ne devrait avoir à assumer des menaces de morts pour avoir dit une connerie.

On ne devrait avoir à assumer qu’une réaction proportionnée à ses actes.



C’est un peu la thématique de ces articles d’ailleurs : les membres de la ligue du Lol doivent assumer ce qu’ils ont écrit, mais il semblerait que la colère populaire exige d’eux qu’ils en assument bien plus. Et ça c’est critiquable.

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Facile de déclarer que les autres comprennent mal quand la seule réponse qui revient dans tes messages est la violence. Si face à une violence verbale, tu réponds par de la violence physique, t’as un problème.



C’est peut-être une prise de risques, mais au nom de quoi nous devrions nous taire ? C’est du même calibre que de pousser les gens dans les escaliers, puis de dire “t’as accepté les risques de tomber quand t’as pris les escaliers”… (non, parce que parler d’assumer des menaces de morts, franchement&nbsp;<img data-src=" />)

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carbier a écrit :



Ben voila, le but ultime de cette série d’articles est atteint: normaliser les pratiques de la ligue du LOL et les faire passer pour des victimes.

Good game <img data-src=" />







Je ne sais pas comment tu peux comprendre ça de mon commentaire, vu que ce n’est absolument pas ce que je dis.



Et à vrai dire je soupçonne que tu n’ais pas compris ça, que tu saches très bien que ton commentaire n’a aucun rapport avec la réalité.



Ce que je me demande, c’est si tu polémiques pour le plaisir de polémiquer (du troll de base quoi), ou si plus précisément tu es pris dans ce biais psychologique assez connu qui est que l’on se forme toujours une image d’une situation à partir de la première présentation qu’on en reçoit. Et qu’ensuite, toute tentative d’en faire une autre présentation est reçue comme fausse, déformée voire mensongère. Tu t’es fait une idée de ce type suite au démarrage de l’affaire de la Ligue du LOL, où on t’a présenté “35 salauds” que tu as définitivement catalogué comme tel et maintenant, tout article revenant sur l’affaire et disant d’un seul d’entre eux que le portrait très à charge qu’on en a fait n’est peut-être pas tout à fait honnête est perçu par toi comme cautionnant les saloperies.



Or, ce n’est pas de cela dont il s’agit.



Personne ici ne s’exprime sur “les pratiques de la ligue du LOL”, terme trop vague pour vouloir vraiment dire quelque chose. Mais ce qui apparaît des éléments qui ressortent de ce dossier c’est que :





  • David Doucet a été accusé par les médias d’actes qu’il a commis, mais aussi vraisemblablement d’actes qu’il n’a pas commis.

  • Ces accusations sont manifestement portées par le refus, par la presse, d’examiner un certain nombre de pièces qui font apparaître que certaines accusations sont au minimum douteuses, pour ne pas dire totalement pas crédibles.

  • Le dossier de Manach n’a pas pour but de “refaire le procès de Doucet” (qui n’a jamais eu lieu), encore moins celui de la Ligue du LOL, mais de montrer que lorsqu’on s’abstient de faire du cherry-picking et qu’on examine un ensemble plus large d’éléments factuels, on se forme une image un peu différente de Doucet et des accusations qui le concernent, ou au moins on a de quoi remettre sérieusement en question la présentation qui nous en a été faite jusqu’ici.

  • Cela montre un véritable problème dans les enquêtes précédentes, parce que si elles avaient été faites correctement, leur fact-checking ne devrait pas être en mesure de faire remonter autant de manquements, et l’on ne devrait pas être en mesure de dire “hum, il semble que les choses ne se sont pas vraiment passées comme on nous les a décrites, et il semble que le portrait qu’on a fait de l’homme ne soit pas tout à fait fidèle à la réalité”.



    Dire cela, ce n’est pas cautionner le harcèlement (quand/si il a eu lieu) ni dire que Doucet est un type génial qu’on rêverait d’avoir en gendre idéal (personne ici ne le connaît personnellement, c’est peut-être par ailleurs une raclure pour des tas d’autres raisons, personne n’en sait rien, c’est pas le propos). C’est dire que faire des enquêtes uniquement à charge est un processus malsain en journalisme, qui peut avoir des répercussions graves et injustes sur la vie de personnes, parce que ça permet de transformer n’importe qui en salaud.



    “Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre.”



    En l’occurrence, Doucet n’est peut-être pas le plus honnête homme, mais on a quand-même pris six lignes pour le faire pendre. Ce n’est pas une façon convenable de faire le métier de journaliste et plus généralement ce n’est pas une façon convenable de juger les hommes, qu’ils soient par ailleurs des salauds, des gens merveilleux, ou plus probablement quelque chose entre les deux.


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Globalement je confirme que j’ai une impression un peu similaire.&nbsp; Ça tient vraiment à l’introduction du sujet (le 1er tiers ou quart du 1er article en gros), la suite et les 3 autres articles sont probablement critiquables sur certains points mais le focus sur Doucet est clair.



Vu la complexité du sujet, j’ai l’impression qu’il aurait peut-être fallu être un peu plus précautionneux pour éviter de pouvoir servir de caution à des personnes qui voudraient généraliser à la totalité de l’affaire de la Ligue du LOL.

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underground78 a écrit :



Vu la complexité du sujet, j’ai l’impression qu’il aurait peut-être fallu être un peu plus précautionneux pour éviter de pouvoir servir de caution à des personnes qui voudraient généraliser à la totalité de l’affaire de la Ligue du LOL.







On ne peut effectivement pas généraliser à partir de ce seul cas. D’autres sont beaucoup plus litigieux (avec des vrais morceaux de connardise) alors qu’à l’inverse, d’autres sont beaucoup plus clairs quant à l’injustice de leur situation (le cas Ledit me vient à l’esprit).



En revanche, il est permis de s’interroger : “Si on nous a fait une présentation aussi biaisée du cas Doucet, quelle confiance doit-on encore attribuer aux autres présentations qui nous ont été faites ? Combien d’autres cas ont souffert d’une présentation aussi unilatérale et déformée ? Que sait-on vraiment et que croit-on savoir ?”



Car ayant lu non seulement le dossier de Manach, mais aussi le récent medium de Glad, un précédent medium d’Hervaud il y a quelques mois, l’article d’@SI d’il y a quelques semaines/mois, et un certain nombre d’autres trucs sur Twitter, j’ai quand-même la désagréable impression que les journaux se sont bien foutus de ma gueule il y a un an en prétendant enquêter sérieusement alors qu’ils se sont contenté de prendre fait et cause pour l’accusation (dont certaines personnes n’était pas toujours très recommandables ni bien intentionnées).



Alors ok, on me dira que les mediums de Glad et Hervaud, c’est de la source orientée. Je ne conteste pas. Mais ils ont aussi apportés un certain nombre d’éléments vérifiables à l’appui de leurs affirmations dans leurs rants qui m’ont fait honnêtement remettre en cause pas mal de trucs. J’ai découvert par exemple un peu effaré qu’en fait la “liste complète des membres de la LDL”, ben en fait… elle était pas complète, et qu’on l’avait expurgée notamment de la plupart des femmes, d’une part pour pas gêner les copines, d’autre part pour pas gêner la narrative “boy’s club”. Ouch…



Et en ajoutant ce que nous apporte ce long dossier au reste, franchement, je me pose la question… que sais-je encore de la Ligue du LOL ? Qu’est-ce qui m’a été rapporté fidèlement, qui s’est donné la peine d’essayer d’être vraiment neutre et factuel là-dedans ? Pas grand monde j’ai l’impression.



Honnêtement j’ai le sentiment de plus en plus pesant d’avoir été pris pour un con y a un an quand on nous a “raconté la ligue du LOL”, et j’aime pas ça du tout.


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Et peut-être que dans un an tu trouveras que JMM nous a bien pris pour des idiots avec un article plutôt à décharge?



JMM accuse des journaux de cherry-picking, d’absence de mise en contexte. Et ces journaux se défendent… en accusant JMM grosso-modo de la même chose, sélectivité etc. :https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/270220/propos-de-notre…



Pour moi, les uns comme les autres partent de l’idée qu’ils ont quelque chose à prouver, et mettent tout en œuvre pour y arriver. Ce qui mène à des biais relativement classiques. Peut-être que parfois la presse ferait bien de s’inspirer de la méthode scientifique… mais bon sachant que même en science ce n’est pas toujours acquis, alors dans les média ….

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Comme dit dans un autre article et dans celui concerné, on a intégré un lien vers la réponse de Mediapart dans la partie concernée (la 3e) et corrigé une légende qui comportait une erreur (de mon fait) <img data-src=" />

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jotak a écrit :



Et peut-être que dans un an tu trouveras que JMM nous a bien pris pour des idiots avec un article plutôt à décharge?







Peut-être. Mais des articles à charge, j’en ai vu passer pendant un an, donc je commence à avoir fait pas mal le tour de la question, j’attends pas spécialement que l’article de NXI y consacrent encore la moitié de son dossier pour répéter ce qui a déjà été dit cent fois.



Je suis d’accord que l’article de JMM est plutôt “un article à décharge” mais ce n’est pas un soucis dans la mesure où c’est un article “réponse à des articles à charge”. Les arguments à charge, on les a déjà.



L’article de Manach est un article “oui mais…”. Ça me semble logique qu’il se concentre sur le “mais”. Ce que je trouve anormal par contre, c’est qu’il ait fallu attendre un an et des articles comme celui de Manach pour l’avoir, ce “mais”. On aurait dû l’avoir dès le départ de la part des journalistes qui disaient avoir enquêté sur le sujet début 2019. Le fait que les journalistes de l’époque aient choisi de prendre fait et cause pour un camp sans enquêter sérieusement ou en minimisant/ignorant les arguments à décharge alors que l’on découvrait l’affaire est une faute, qui a fait perdre leur emploi à un certain nombre de personnes.


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Dans le cas du droit, le fait d’agir en groupe est, il me semble, un facteur aggravant. Toutefois, il convient d’accuser chaque personne du bon chef d’accusation en regard de ce qu’il aurait commis. Par conséquent, être dans le groupe mais ne pas participer directement peut (doit ?) mener à une sanction si un chef d’accusation correspond et que le fait est avéré mais il ne doit pas être condamné de la même manière à une participation directe. Du coup, non il ne faut pas mettre tout le monde “dans le même sac” et il convient de faire une hiérarchie dans ce qui a été commis.

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Par le ton de l’article, le choix du titre et les extraits choisis, on est clairement plus dans le billet d’opinion que dans l’analyse journalistique. (mais pourquoi pas, hein…)

&nbsp;

Toutefois, 4 articles pour ce sujet déjà traité dans tous les médias, twitter being twitter et les medias being les medias…. ce n’est pas forcément ce que j’attends de NextInpact. Mais ce n’est que mon opinion.

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  1. c’est un fact-check des accusations dont il a fait l’objet, je ne comprends pas le “billet d’opinion”



    1. des centaines d’articles ont raconté des bobards, personne n’avait vérifié, ce que j’ai donc fait


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David_L a écrit :



Comme dit précédemment, c’est le boulot de la justice. Et le problème de cette affaire (comme d’autres, mais là ça a été assez massif tout de même), c’est justement d’avoir voulu juger sans prendre le temps, sans aller sur le fond, parce qu’il fallait en parler, parce que le clic, le buzz, les réseaux, etc.&nbsp;



On évoque un cas précisément parce qu’il nous semble symptomatique. Et comme dit, on livre les faits suite à notre analyse de toutes les pièces. Chacun se fera son avis (qu’on le partage ou non, chacun esdt libre).



Est-ce que le licenciement est justifié ? C’est aux PH de le dire. Est-ce qu’il y a eu harcèlement ou non ? C’est à la justice de le dire dans les cas qui ont été portés devant les tribunaux. Et que ceux qui ont été “bourreaux” soient punis, dans cette affaire comme dans d’autres.



Mais cela ne justifie aucun des emballements que l’on a pu constater. Est-ce qu’il y a eu faillite du journalisme ? C’est une question que le secteur doit se poser et en tirer des conclusions pour éviter certaines dérives.&nbsp;





J’entends bien, tout ce que je signale c’est que ce que tu dis explicitement ici ne me semble pas forcément apparaître clairement dans l’article.



Au niveau des suites judiciaires, l’article ne se focalise que sur le fait que les tribunaux n’ont pas été saisis dans le cas de David Doucet et sur les plaintes aux prudhommes de personnes accusées dans le cadre de cette affaire qui contestent leur licenciement.



Je ne pense pas que ça soit volontaire mais pour moi le peu de place laissé à la parole des accusatrices peut être interprété comme une négation des accusations initiales.



Je pense que c’est ça qui me dérange finalement, l’article peut sembler à charge et donner l’impression qu’il n’y avait aucun fond à l’affaire. Tout ça alors que c’est justement un article qui dénonce le traitement “à charge” qui a pu être fait de l’affaire, ce qui rend la chose plutôt ironique…


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A la lecture de l’article le gars n’aurait pas grand-chose à se reprocher. Il a juste complètement craqué sous la pression.

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On parle ici principalement du cas de David Doucet, on évoque ce qui lui a été factuellement reproché (pour son licenciement aux Inrocks), ce qui a été mentionné dans les articles de presse à l’époque et que l’on a vérifié, ce que ça dit du traitement médiatique de l’affaire.



Comme dit plus haut, c’est un cas parmi tous ceux évoqués dans le cadre de la ligue du LOL, qui ne se veut pas représentatif d’une vérité globale (qui n’existe pas).&nbsp;

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Ca me rappelle l’accusation d’incitation au viol suite au test de Tomb Raider qui avait abouti à la fin de Joystick (déjà moribond)

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Au début des années 2010, j’avais été choqué par le raid contre Laure Manaudou… à cause d’un malheureux tweet.&nbsp;https://www.ozap.com/actu/critiquee-et-insultee-laure-manaudou-quitte-twitter/43…




Je n'avais tellement pas compris ce qui se passait que j'avais supprimé mon compte que j'avais ouvert depuis quelques mois (j'en ai ouvert un autre depuis 2016). Aujourd'hui, j'ai l'habitude : Guy Birenbaum en a écrit un livre (cf. un épisode du #14h42 si j'ai bonne mémoire), #metoo est passé par là, et divers clashs.       








Vive les meuporg(MMORPG), les mème et à bas les bagarres générales de trolls contre un seul homme !! (où se situe la limite entre tout ça?)
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L’approche à froid et a posteriori de cette affaire est intéressante :)

Je viens de dévorer les deux premières parties.

J’adore !!!

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underground78 a écrit :



Je ne pense pas que ça soit volontaire mais pour moi le peu de place laissé à la parole des accusatrices peut être interprété comme une négation des accusations initiales.





euh… je mentionne systématiquement ce dont il a été accusé avant que de le fact-checker…


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Il est vrai que l’on peut lire l’article sous l’angle de la volonté “d’innocenter” Doucet mais je pense que c’est loin d’être le cas et que l’on se concentre sur l’angle médias et réseaux sociaux.

Après libre à chacun de se faire son opinion sur le bonhomme. La mienne n’est pas très bonne pour d’autres raisons (et notamment parce que je trouve personnellement qu’il a un humour de merde) mais à choisir entre lui et le fou furieux qui était (est ?) derrière Violvocal par exemple puisque l’on parle de canulars téléphoniques, je pencherais de son côté.

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Quand je dis que “Aujourd’hui, j’ai l’habitude”, je tiens à préciser que j’ai pris l’habitude de bloquer des gens irrespectueux ou intolérant face à l’opinion ou à la situation d’autrui (on ne s’habitue jamais aux attaques répétées, même en tant que spectateur, on peut être victime de sidération).



&nbsp;Je bloque donc des comptes dès le 1er ou le 2d commentaire méprisant ou injurieux, car le problème du harcèlement ou de l’intimidation est que la victime cherche à interagir avec le troll qui se déguise en “M/Mme la Vertu” au départ, on se dit soi-même que son agressivité est seulement dû à un coup de Calgon qui se dissipera si on discute un peu (or, c’est un tort face à des internautes qui sont persuadés d’avoir raison et qui veulent démontrer par l’agressivité leur bon droit et leur croyance à leur vérité qui n’est que personnelle et souvent biaisée par l’ignorance du sujet).

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Comme Star Wars, ça passe mieux après l’épisode 2 mais vu la réaction d’Alexandre Hervaud sur twitter le shitstorm n’est pas loin.

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Sur le fait que le papier est en accès abonné ? Comme répondu, il sera in fine en accès libre de toutes façons <img data-src=" />

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Grosse prise de risque de la part de la rédaction que cet article.

Mais à l’instar de @florent_a, je pense que le cas Doucet est l’exemple, la ligne conductrice d’un débat plus large à savoir “la réaction des médias sur cette affaire, quelles sont les causes, les conséquences (individuelles et collectives) et quelles sont des pistes à exploiter pour la suite”.

Pour réussir à ce petit jue il faut partir d’un point de départ, ici la rédaction a choisi de partir du point de vue de l’affaire de la Ligue du LOL vu à travers le regard de Doucet. En aucun cas je ne sens la rédaction de NXi le défendre, elle énonce les faits et développe des réflexions et analyses dessus. La conséquence c’est que forcément, on s’intéresse à un seul fait et non pas au contexte, mais ce n’est pas le but de l’article. C’est pour celà, je pense, que certains lecteurs ont pu sentir que la rédaction prenait le parti de Doucet.



Personnellement, j’ai hâte de lire la suite, pour avoir un autre point de vu du fonctionnement des médias et aussi pour lire les débats en commentaires. Il y a vraiment beaucoup à comprendre et découvrir, le lectorat de NXi étant de bonne qualité je trouve, les commentaires sont assez enrichissants.



Merci pour le boulot NXi, comme d’hab :

<img data-src=" />

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L’article a écrit :



Mais aucun n’a jamais mentionné la démonstration qu’il s’agissait bien d’un canular téléphonique (quand bien même sa victime, qui avait été harcelée, l’avait mal vécu), pas plus que le fait qu’elle m’avait également expliqué qu’il ne l’avait jamais « harcelée » d’une quelconque manière.





Cette excuse me laisse le même gout amer que les excuses proférées par ceux-la même qui pratiquent le bizutage.

“Ce n’est pas grave, c’est juste potache et bon enfant”



Quant à la conclusion incriminant directement les inrocks… ouaou… il fallait oser.


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WhiteHope a écrit :



Grosse prise de risque de la part de la rédaction que cet article.

Mais à l’instar de @florent_a, je pense que le cas Doucet est l’exemple, la ligne conductrice d’un débat plus large à savoir “la réaction des médias sur cette affaire, quelles sont les causes, les conséquences (individuelles et collectives) et quelles sont des pistes à exploiter pour la suite”.

Pour réussir à ce petit jue il faut partir d’un point de départ, ici la rédaction a choisi de partir du point de vue de l’affaire de la Ligue du LOL vu à travers le regard de Doucet. En aucun cas je ne sens la rédaction de NXi le défendre, elle énonce les faits et développe des réflexions et analyses dessus. La conséquence c’est que forcément, on s’intéresse à un seul fait et non pas au contexte, mais ce n’est pas le but de l’article. C’est pour celà, je pense, que certains lecteurs ont pu sentir que la rédaction prenait le parti de Doucet.



Personnellement, j’ai hâte de lire la suite, pour avoir un autre point de vu du fonctionnement des médias et aussi pour lire les débats en commentaires. Il y a vraiment beaucoup à comprendre et découvrir, le lectorat de NXi étant de bonne qualité je trouve, les commentaires sont assez enrichissants.



Merci pour le boulot NXi, comme d’hab :

<img data-src=" />





Pour moi cet exemple montre que le travail de journaliste est, de nos jours, dicté en très grandes parties par la course à l’audience et au buzz. L’objectif in fine étant de vendre de plus en plus de temps de cerveau disponible.

Et donc cela illustre parfaitement la déliquescence des grandes “enseignes” de la presse (dans son ensemble pas que écrite).

Cela m’a poussé à me diriger de plus en plus vers des médias plus “sérieux” comme NextInpact. Quand j’écris plus “sérieux”, je parle de ceux qui travaillent en ayant comme première et principale exigence, le respect de leur profession qu’est le Journalisme.

La première qualité d’un journaliste, c’est de ne pas aboyer avec la meute mais de comprendre pourquoi la meute aboie.


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Eviv_Bulgroz a écrit :



Je viens de lire les 2 articles disponibles… ce que certains commentateurs ici n’ont pas encore fait visiblement, au vu de leur réactions auxquelles je ne souscris pas, même si je peux les comprendre, mais difficilement les accepter telles qu’énoncées ainsi.



Au vu de ce que j’ai lu, il me semble utile pour venir “commenter” utilement, d’attendre d’avoir lu la totalité des QUATRE articles pour prendre le recul nécessaire… J’attends dont les DEUX derniers avec impatience pour me prononcer.



Ce que j’aime avec JMM c’est cette capacité à décortiquer à froid et en profondeur les informations, en en retirant l’affect qui les pollue et diminue le rapport “signal/bruit”. Je sais que ce n’est pas une attitude qui est dans l’air du temps, mais il serait utile de la remettre au goût du jour. Ce serait de salubrité publique !



Merci pour cette série d’article, et si le sujet semble pour certains en décalage avec leurs attentes du site, pour moi, elle correspond parfaitement à ce que j’attends d’un “media”…



De l’information !





+1


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Mais il ne se parlent jamais IRL ces gens là ?

Je m’était posé la même question avec l’article sur Qwant où personnellement, passé un certain volume de messages écrit j’aurais calé un rendez-vous en tête à tête pour éviter les interprétation hasardeuses.

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A la lecture de l’article, on sent quand même une grosse volonté de la part de l’auteur d’innocenter les acteurs de la ligue du LOL.



On commence par trois énormes paragraphes sur le fait que “les médias, c’est des méchants, ils ont mal traité l’affaire”, pour bien accentuer sur le fait qu’il y a eu exagération (du genre personne ne s’en doutait), pour ensuite embrayer sur le fait que ‘le méchant était gentil mais n’a pas pu le dire car il était effrayé”, pour terminer sur un “non mais au final, c’était une blague pas méchante, même si ça peut être qualifié de harcèlement”.

Et l’auteur de rajouter qu’il était redac’en chef du messieur et que c’est lui qui aurait poussé à faire cela.<img data-src=" />



Je vois pas de journalisme ici, uniquement un article d’opinion qui fait tout pour dédouaner les concernés de leur responsabilité.

&nbsp;

Franchement pas glorieux du tout, bien malvenu et surtout ignoble à l’endroit des victimes de ces agissements.





Cerise sur le gâteau: l’utilisation de l’expression “victimes présumées” qui n’existe pas en droit (il n’y a que des victimes), qui est une oxymore utilisée uniquement pour discréditer et dénigrer des victimes qui ne le seraient pas en réalité.





Bravo M. Manach, en un article, vous venez de passer de journaliste sérieux à polémiste sexiste BFN qui veut protéger ses copains.



Franchement, je ne vous félicite pas, et je félicite encore moins NxI d’avoir publié cet article

&nbsp;

&nbsp;

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+1 voire carrément “plus” !

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Non.



Changez de lunettes, ou de filtre mental “d’appréciation de la réalité”.

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+1, c’est vraiment le sentiment général qui ressort de la lecture des deux premiers articles

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Il n’y a rien à changer de mon coté, je lis l’article tel que publié.

Je n’attendrai pas d’avoir lu les quatre articles: je critique chaque article tel qu’il est, point barre.



Manach prend clairement position, à plusieurs reprises, tout en tentant de minimiser les faits et la gravité du harcèlement subi par les victimes. Il n’y a pas d’appréciation , uniquement ce qu’il a écrit.



S’il n’assume pas, il n’a qu’à réécrire correctement.

&nbsp;

Faut arrêter de vouloir défendre à tout prix parce que c’est sur NxI.

&nbsp;

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js2082 a écrit :



Il n’y a rien à changer de mon coté, je lis l’article tel que publié.

Je n’attendrai pas d’avoir lu les quatre articles: je critique chaque article tel qu’il est, point barre.



Manach prend clairement position, à plusieurs reprises, tout en tentant de minimiser les faits et la gravité du harcèlement subi par les victimes. Il n’y a pas d’appréciation , uniquement ce qu’il a écrit.



S’il n’assume pas, il n’a qu’à réécrire correctement.

&nbsp;

Faut arrêter de vouloir défendre à tout prix parce que c’est sur NxI.

&nbsp;



Afin de mieux comprendre, puis-je me permettre de demander de décrire avec précision un (ou plusieurs) point de désaccord évoqué ?

D’avance merci <img data-src=" />


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js2082 a écrit :



Je n’attendrai pas d’avoir lu les quatre articles: je critique chaque article tel qu’il est, point barre.



Faut arrêter de vouloir défendre à tout prix parce que c’est sur NxI.





Concernant le second point, navré, j’ai beau faire mon introspection complète, je constate que je ne suis pas dans ce cas.



Concernant le premier point, c’est justement ce que je reproche, car je suppose que si le “dossier” est publié en “plusieurs” articles, c’est je suppose parce que “un seul article” serait carrément indigeste et que c’est un choix éditorial issu de contingences et contraintes matérielles et de connaissance du lectorat de ce site.



Donc l’adage se vérifie encore : “Wait and See” !


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ManusDei a écrit :



Encore un peu et nos vaillants membres de la ligue du LOL seront de pauvres victimes d’un vilain complot féministe.

Mais bien ouej, on évite de parler des conséquences pour les femmes qui ont subit ce harcèlement.







Je comprends pas le propos. Sous prétexte qu’il y a des victimes (ce que personne ne nie) il ne faudrait pas chercher à détacher les responsabilités de chacun, on peut accuser n’importe qui de n’importe quoi et il doit manger même si c’est faux ?



Quel service est-ce censé rendre aux victimes, qu’on lynche des gens sur la base de crimes qu’ils n’ont pas compris, au juste ?







Enayem a écrit :



Quand on se réunit à 10 sur un pauvre gars qu’on l’encercle et que chacun donne des baffes à l’aveugle, excusez moi de mettre les 10 dans le même sac, même s’il y en a un qui a pas donné de baffe, même s’il s’est retiré plus tôt que les autres, même s’il avait un alibi pour sa présence….







Sauf que c’est pas ça du tout qui s’est passé, pour au moins 3 raisons :





  • La Ligue du LOL en tant que groupe organisé de harcèlement, c’est pipeau, bidon. La ligue du LOL c’était un petit forum privé dans lequel une bande de potes s’échangeaient des lolcats, des blagues, des tweets etc. Il se trouve que dans les membres du groupe facebook “ligue du LOL” il y a un certain nombre de personnes qui ont emmerdé d’autres personnes à des degrés divers. Y avait rien de coordonné via le groupe facebook, et certains membres du groupe n’ont même absolument jamais rien fait de répréhensible.



  • David Doucet n’est pas accusé d’avoir participé à un harcèlement collectif. Il est accusé d’UN fait, un unique fait : avoir fait un canular téléphonique dans le cadre d’une émission dans laquelle il était invité, et dont la piégée était l’une des chroniqueuses qui allait l’interroger. Sans se concerter avec qui que ce soit, S’il faut clouer au pilori tous les mecs qui ont un jour fait un canular téléphonique, ça va faire des dégâts…



  • La ligue du LOL, ça n’a jamais été “des forts contre des faibles”, “10 forts contre 1 pauvre blanche colombe innocente”. Un certain nombre de personnes qui se disent aujourd’hui “victime de la ligue du LOL” étaient à l’époque elles-mêmes infiniment plus toxiques sur Twitter que ne l’a jamais été Doucet. C’était dans les codes de l’époque, tout le monde clashait tout le monde.



    Prends Daria Marx par exemple, grande victime autoproclamée de la ligue du LOL parce qu’elle s’est faite clasher par certaines personnes faisant partie du groupe. Aucun média n’a signalé qu’à la même époque, elle-même était la première à clasher des gens avec des propos d’une violence digne d’un troll du 15-18 de jeuxvideo.com, que ce soit sur Twitter ou sur son blog. Quelques extraits, pour que tu saisisses un peu le personnage :



    “Pauvre @xoxobcapucine qui se déguise en pute mais n’assume pas les passes”



    “Pour la journée de la femme on brûle @xoxobcapucine ou comment ca se passe ?”



    “Connasses, pouffiasses, unissez vous parce qu’on est plein à vous détester, à avoir envie de vous tabasser, à vous envoyer en camp de réeducation en Slovénie, vous voir gratter des montagnes de patates crues avec vos ongles niqués, vous filmer en train de chier dans la neige le cul dans les orties, ca ferait une putain de télé-réalité, je serai la kapo de cette belle assemblée, je te ferai tellement trimer que tu chialeras.”



    “que la pute qui vient de m’unfollower crève ds d’atroces souffrances, comme par ex 1 blénoragie du cul”



    Je te fais pas l’intégrale mais y en a pas mal des comme ça qui sont ressortis, malgré le fait que Daria Marx ait supprimé plus de 1500 tweets à l’éclatement de l’affaire de la ligue du LOL et plusieurs billets de blog.



    Je cite Daria Marx parce que c’est la plus violente, mais bien d’autres personnes définitivement cataloguées “victimes de la ligue du LOL donc forcément faibles et innocentes de leur côté” ont des faits similaires à se reprocher. On pourrait aussi citer les horreurs balancées par Thomas Messias qui quelques années plus tard sera celui… qui fera démarrer le “scandale de la ligue du LOL”. Ou de l’obsession maladive et du harcèlement de Florence Desruol envers Vincent Glad, qui a fini par déposer une main courante au commissariat parce que la dame a été jusqu’à appeler ses collègues et même ses parents et son petit frère pour essayer de gratter son numéro de mobile.



    On est loin de la bande de méchants harceleurs en bande organisée et des gentilles petites filles (ou petits garçons) sages qui subissent.


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js2082 a écrit :



Cerise sur le gâteau: l’utilisation de l’expression “victimes présumées” qui n’existe pas en droit (il n’y a que des victimes), qui est une oxymore utilisée uniquement pour discréditer et dénigrer des victimes qui ne le seraient pas en réalité.





D’un point de vue du français, ‘victime présumée’ est parfaitement valide, et plutôt à l’avantage de la personne désignée : on présume (jusqu’à preuve éventuelle du contraire) qu’elle est effectivement victime, cad on lui accorde la confiance a priori sur les faits qu’elle dénonce.

J’ai cru comprendre qu’il était illégal de parler de victime tant qu’une affaire en cours n’est pas jugée : si Michu n’est pas coupable, il ne peut pas avoir de victime, donc parler des victimes de Michu porte atteinte à sa présomption d’innocence. J’ignore ce qu’il en est pour une affaire prescrite.



Le mot présumé est mal perçu parce qu’on a plus l’habitude de le voir accolé à innocent pour des gens qu’on pense coupable. Mais ça n’est pas ce qu’il signifie (et ça en dit long sur la perception de la présomption d’innocence)


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Umberto Eco…



&nbsp;Paille… Poutre…



#toussa



Je pense que la plupart des commentateurs ici ne comprennent pas c’est que personne en effet ne nie la souffrance des personnes qui ont subi du harcèlement, pour lesquelles j’ai moi-même de la compassion, mais ce dossier parle du mauvais traitement médiatique et des effets de la “digitalisation” des media et de leur conséquences fâcheuses.



Rien d’autre…



Redde Caesari…

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Tandhruil a écrit :



J’avoue avoir du mal à comprendre ce passage :



On a l’impression que le dit canular est en fait une construction de Doucet et Porcel, du coup pourquoi est-elle “traumatisée” ?







Non le canular a été fait sans que Porcel soit prévenue à l’avance, mais dans le contexte où Porcel et Vinvin invitaient Doucet dans une émission. Il avait décidé de “troller les journalistes qui l’invitaient pour parler de son talent de troll”.







js2082 a écrit :



A la lecture de l’article, on sent quand même une grosse volonté de la part de l’auteur d’innocenter les acteurs de la ligue du LOL.







Chercher à délimiter les responsabilités des uns et des autres, ce n’est pas innocenter.



Entre “mettre tout le monde dans le même sac en attribuant à tout le monde les fautes de tout le monde et même des fautes imaginaires qui n’ont jamais existé” et “dire qu’il ne s’est absolument rien passé et que personne n’a rien fait”, il y a de la place pour un juste milieu dans lequel on peut reconnaître que peut-être, certains ont été accusés à tort ou partiellement à tort.







js2082 a écrit :



Cerise sur le gâteau: l’utilisation de l’expression “victimes présumées” qui n’existe pas en droit (il n’y a que des victimes), qui est une oxymore utilisée uniquement pour discréditer et dénigrer des victimes qui ne le seraient pas en réalité.







En droit, pour être victime de quelqu’un, encore faut-il que ce quelqu’un soit effectivement reconnu coupable. Sinon, on est juste un plaignant.


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De quels faits tu parles ?



J’ai l’impression que ce que l’article essaie de pointer c’est que l’on transforme des témoignages en faits, qu’on ne laisse plus le temps à la justice de faire son travail.



Et je n’ai pas eu l’impression qu’il y ait eu une tentative de minimiser les … faits (surtout que là mis à part le canular téléphonique&nbsp; je ne me souviens pas d’un autre cas dans l’article)

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js2082 a écrit :



pour terminer sur un “non mais au final, c’était une blague pas méchante, même si ça peut être qualifié de harcèlement”.







Je crois comprendre de ton message que pour toi, faire un canular téléphonique c’est très très grave.



Du coup, faut clouer au pilori Brigitte Lecordier aussi ?


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“Et l’auteur de rajouter qu’il était redac’en chef du messieur et que c’est lui qui aurait poussé à faire cela.<img data-src=" />” ? Hein…? J’étais rédac chef du Vinvinteur, où j’avais interviewé Doucet, Vinvinteur dont Florence Porcel était la co-animatrice et CM



Quant à “victimes présumées”, c’est le verbatim de la dépêche AFP…

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J’aime bien lire les commentaires mais cette fois, je vais me retenir de les lire. x’)

Je sens que ça va vraiment tourner au vinaigre, tant le sujet est sensible (à raison, on parle d’un cauchemar humain vivant, quelque soit le côté de la barrière).



Bon courage à l’avance pour la lecture et la réponse à ces messages. Ce ne sera pas une partie de plaisir.



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Je n’ai lu que la première partie et je ne vais faire un commentaire que sur celle-ci ici mais pour avoir été victime aussi de harcèlement (scolaire en l’occurrence), je sais que j’ai une rancœur profonde vis à vis de ces personnes qu’il m’arrive encore de reconnaître dans la rue.



Et si ça ne tenait qu’à moi, j’aimerais que ces personnes ressentent ce que c’est d’avoir été dans cette position de victime. Parce que je ne suis pas objectif et que ça a eu un impact douloureux sur moi.



Mais dans le même temps, on ne peut pas défendre des personnes victimes de harcèlements et venir derrière harceler les responsables de ces agissements. C’est vide de sens, ça ne fait que générer plus de souffrance et ça conforte dans l’idée qu’une souffrance ne peut être répondu que par une autre.



Je ne ressens pas l’article comme un dédouanement des protagonistes de cette histoire de harcèlement. Mais plutôt comme l’emballement et l’absence de réponse “mesurée” à cette situation. L’expression directe de “la justice populaire” et de tout le mal qu’elle peut avoir.



S’énerver contre un système ou une entreprise, c’est une chose. S’en prendre à des individus en est une autre. C’est clairement ce qu’il s’est passé. Et le pire dans cette histoire, c’est qu’à juste vouloir faire payer à cette élite le mal qu’elle peut avoir fait, on en a oublié que si la justice existe, c’est pour éviter de s’en prendre à des innocents jusqu’à preuve du contraire, et pas l’inverse.



Je salue clairement la démarche, même si je sais qu’il y aura toujours des gens pour avoir l’opinion et le point de vue inverse à celui que j’ai à cet article. Et que personnellement, j’apprécie la démarche et je la soutiens.



(je vais aller lire la suite du coup)

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Damned, le sujet est risqué … et ça se voit les commentaires. Il fut un temps où j’aurais pensé que ce « psychodrame » de la presse n’avait rien à faire sur NXI. Mais au final, il est assez symptomatique des problèmes que peuvent susciter l’utilisation des réseaux sociaux ces dernières années, tant sur le « fire » (harcèlements initiaux) que sur le « backfire » (sh#tstorm qui tombe sur les membres du groupe, à tord ET à raison selon moi).



Et visiblement, ça continue aujourd’hui, y compris dans les comm NXI, assez clivants et avec beaucoup de parti-pris (mais encore relativement courtois, c’est rare avec un tel sujet), même si cet article n’est qu’un élément d’un tout. Juger un tout avec seulement quelques éléments, est-ce que c’est pas une erreur de jugement justement ? Pour cette affaire, pour cet article, et pour n’importe quel buzz en général ?



Maintenant, une remarque sur cet article 14 seulement, je n’ai pas lu la suite :









&nbsp; l’article a écrit :



Mais aucun n’a jamais mentionné la démonstration qu’il s’agissait bien d’un canular téléphonique (quand bien même sa victime, qui avait été harcelée, l’avait mal vécu), pas plus que le fait qu’elle m’avait également expliqué qu’il ne l’avait jamais « harcelée » d’une quelconque manière.





Y’a-t-il vraiment besoin de ressortir une définition du mot « canular » et d’une « démonstration » dans ce cas précis ? Je ne pige pas l’intérêt de ce paragraphe, qui, du coup, semble essayer de dédouaner maladroitement l’auteur du canular en question, plutôt que rester dans le fact-checking.



Pour le reste, j’ai effectivement pas mal de réserves, mais j’attendrais d’avoir tout lu pour me faire un avis.


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Arkeen a écrit :



Damned, le sujet est risqué … et ça se voit les commentaires. Il fut un temps où j’aurais pensé que ce « psychodrame » de la presse n’avait rien à faire sur NXI. Mais au final, il est assez symptomatique des problèmes que peuvent susciter l’utilisation des réseaux sociaux ces dernières années, tant sur le « fire » (harcèlements initiaux) que sur le « backfire » (sh#tstorm qui tombe sur les membres du groupe, à tord ET à raison selon moi).





Si on devait s’éviter tous les sujets “à risque” on ferait de la ferme de contenu, comme tout le monde <img data-src=" /> Pour le reste, ça reste un sujet dans nos univers, notamment sur les dérives du jugement par les réseaux de sujets complexes dans l’instant, sans recul. Ici, ça se mêle avec le traitement médiatique de l’affaire, mais qui est aussi lié à certaines de nos problématiques habituelle : course au clic, SEO, besoin d’être le premier à tirer…&nbsp;


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+1

&nbsp;même sentiment à la lecture, si ce n’est pas votre intention, peut être que le reformuler serait pertinent.

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“Un des reproches fait à Vincent Glad est d’être juge et partie, et plusieurs personnes ont appelé, sur Twitter, à ce que des journalistes extérieurs se repenchent sur la question. Nous avons justement enquêté pendant six mois sur le cas de David Doucet, licencié de son poste de rédacteur en chef des Inrocks après qu’il avait reconnu avoir fait et mis en ligne un canular téléphonique en 2013, alors qu’il était encore membre du groupe Facebook de la Ligue du LOL.”



La mention me semble assez clair pour que nous n’ayons pas à reprécisé. Pour le reste, on publie un dossier de quatre partie dans son ensemble, je laisse chacun en lire l’intégralité pour se forger un avis, plutôt qu’une part du début de la première partie :chinois.&nbsp;

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KP2 a écrit :



Il n’y a qu’une seule justice. Ce que tu appelles de la “justice sociale” n’est, dans ce cas, que de la chasse aux sorcières qui est du même acabit que le harcèlement de groupe qu’ont subit les victimes de cette affaire…





Non, le travail des enfants, le vote des femmes, le racisme, etc. n’entraient pas dans la justice d’état il y a un siècle. C’est la justice sociale qui les a rendu inadmissible. Puis les politiques l’ont incorporé dans la justice d’état.

Parenthèse sur cette façon de renier la morale ou le sentiment commun : certaines générations comme celle de 68 a eu tendance à rejeter et dénier l’existence et la pertinence de la “morale”, mais ils n’auraient pu faire 68 sans cette évolution de la société et de sa morale face à une justice d’état figée (et je ne veux pas forcément par cet exemple insinuer que tu es un boomer ^^).&nbsp;

&nbsp;

Cette justice est sociétale donc liée à l’état des opinions dans une société à un moment donné. Donc il n’y a pas “qu’une seule justice” mais une justice en évolution constante cornaquée par la société et les courants qui la traversent, qui se traduit par une justice sociétale souvent en avant-garde de son évolution. Et cette évolution peut régresser (là encore il faudrait définir le terme “régresser” par rapport à quoi) sur les mœurs ou autres comme l’Histoire le montre.

&nbsp;

La ligue du LOL manifestement était une pratique autrefois acceptée voire à laquelle il fallait participer pour faire partie du sérail. La société n’accepte plus ça, ni ceux et celles qui le font, ni celles et ceux qui ont participé à ce système (bref ce qu’on appellerait des complices ou des validateurs du système, même si ils n’en ont pas été acteurs). Dommage pour les participants qui se trouvaient dnas ce syustème à ce moment du changement d’opinion. Mais c’est ainsi pour tous les sujets (ex: Michel Leeb avec son comique coloniale, laors que cela faisait rire tout le monde depuis un siècle, ses sketches sont devenus moralement irregardables par la justice sociale)


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effectivement. Je trouve le fond intéressant mais je suis troublé par la forme : à relire demain pour moi pour voir si ce sentiment persiste ^^ :P

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Sentiment très mitigé après la lecture de ce premier volet et du second. J’ai un gros problème avec la défense sur le canular : appeler une personne en situation précaire pour lui proposer un emploi pour de faux c’est une «dégueulasserie» . Alors certes c’est moins grave que de harceler la personne pendant des années mais c’est tout de même dégueulasse. Et surtout ne pas révéler le pot aux roses, ne pas s’excuser par la suite et vérifier qu’on n’a pas touché une corde sensible avant de mettre ça en pâture sur les réseaux, c’est juste grave.

Et le contexte n’aide pas à diminuer ça, il permet juste de dire que «peut-être» ce n’était pas lié à la campagne de harcèlement. Mais «peut-être» aussi qu’en tant que membre de la ligue du LOL il avait vu passer le nom de Porcel comme cible facile et que c’est pour ça qu’il en a rajouté une couche plus ou moins consciemment.

Honnêtement, ce que je dis manque sans doute d’objectivité mais j’avais pas trouvé le discours de Manach très glorieux lors de l’émisssion sur ASI à vouloir «remettre dans le contexte» à tout bout de champ pour ce que j’interprète comme un moyen de se dédouaner d’avoir été aveugle à l’époque. J’ai l’impression de revoir la même chose par écrit ici.

C’est con, j’aime bien ce que fait Manach habituellement, et le sujet est très intéressant, mais là je me demande si il est pas trop émotionnellement impliqué dans le sujet pour pouvoir le traiter convenablement. Et accessoirement avoir des femmes journalistes pour traiter ces sujets, et d’autres évidemment à caractère plus général, mais ces sujets en lien avec le féminisme en particulier sur nxi ce serait une bonne chose. Ce sont des sujets qui manquent (donc c’est cool en soi que ce dossier ait vu le jour) et pas forcément faciles à bien traiter «entre couilles».

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Comme dit plus haut, le sujet n’est pas tant le fait de défendre ou non le canular (ce n’est pas notre job, et pour savoir si ça nécessite un licenciement c’est aux PH de juger). On s’intéresse surtout dans le dossier à ce qu’il a engendré, comment il a été traité médiatiquement (par rapport à ce que l’on a pu récolter comme infos) comme sur d’autres faits relatifs au cas Doucet et à la façon dont il a été présenté lors de l’éclatement de “l’affaire”.&nbsp;

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Pourquoi 4 pages sur cette affaire ? Pourquoi le faire au point de faire passer passer ces gars là pour des victimes ? A quand un Balkany victime de la prison ?



J’ai personnellement connu une des victimes et je pense vraiment que ces articles sont maladroits et ne correspondent pas vraiment à la ligne éditoriale d’Inpact.

Le risque d’un amalgame corporatiste est grand. Cela fait écho à la tentative d’auto réhabilitation d’Alexandre Herveaud qui bataille depuis des mois pour convaincre Twitter du “fiasco médiatique”. Beaucoup peuvent penser qu’il a ses entrées à Inpact. Je n’ose y croire…

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Comme dit, on est pas là pour condamner ou réhabiliter. On juge du traitement médiatique de cette affaire précise (Doucet) de l’emballement, notamment sur les réseaux, on a vérifié les faits évoqués dans les différents articles publiés sur le sujet.



Il n’est pas question de la ligue du LOL dans son ensemble, pas plus que d’autres membres du groupe et de leurs actes. Dans ce premier article on détaille dans la première partie le contexte, qui évoque notamment le traitement médiatique et la façon dont il a été jugé avec le recul par d’autres en amont de nos propres découvertes. Cela ne nie en rien les souffrances des victimes, et n’a aucun rapport avec les errements fiscaux d’élus de la République.&nbsp;



Pour la place de ce sujet chez nous, je me suis déjà exprimé dans d’autres commentaires <img data-src=" />

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David_L a écrit :



Pour le reste, ça reste un sujet dans nos univers, notamment sur les dérives du jugement par les réseaux de sujets complexes dans l’instant, sans recul. Ici, ça se mêle avec le traitement médiatique de l’affaire, mais qui est aussi lié à certaines de nos problématiques habituelle : course au clic, SEO, besoin d’être le premier à tirer…





Là je ne suis pas d’accord. Si tout ce qui passe et se dit sur internet est le sujet alors il n’y a plus de spécialisation.

Je n’ai pas lu les articles (pas eu le temps et pour moi, ce genre de sujet est “hors sujet” pour nextinpact) même si je vois qu’il y a un réel travail de fond, il ne devrait pas être ici.

Vous allez lancer un 3ème site d’actualités ?

Le nom sera nextblog, nextmonde ou nextcanard ?



En plus, vu le volume que cela représente pour une seule journée, ne fallait-il pas étaler la sortie des articles qui étaient déjà prédécoupés ?

Du coup, il y a un très net déséquilibre dans l’info aujourd’hui.



C’est surement frustrant pour vous un tel commentaire mais quand je vois une dérive, je préfère alerter avant tout.


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Tu peux être en désaccord, et c’est sain de l’exprimer. Je ne peux de toutes façons pas être d’accord avec tous les lecteurs tout le temps, surtout sur les questions éditoriales. C’est la vie.



Pour l’étalement, on a fait le choix de ne séparer en quatre surtout par rapport à la longueur, mais tout était trop imbriqué pour que l’on se permette de “feuilletonner”. C’est contre-productif au regard de notre modèle économique, mais c’est la logique éditoriale qui guide nos choix en priorité <img data-src=" />

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#100?



Merci de tenter cet exercice, NI!

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J’ai parcouru vite fait un sujet que je ne connaissais pas.

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Puis je me suis tapé les 100 comms, je continuerai demain.

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LOL ! C’est moi qui vais du coup faire le #100 ^^

La fabrique d’un « bourreau » idéal 1/4 : « à charge »

  • « Il y a eu un emballement hallucinant, et probablement des articles critiquables »

  • « Un naufrage journalistique flagrant »

  • « Le traitement de cette affaire a été calamiteux »

  • Un droit à l’oubli parfois inaccessible

  • Quand « le vraisemblable se transforme en vérité »

  • « Je n’ai pas envie de rester silencieux pendant trois ans »

  • Corrélation n’est pas causalité, et pourtant…

  •  « La Française du LOL »

  • Des centaines d’articles « à charge », peu importe qu’ils soient « exacts »

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