Fibre optique : la lutte d’Orange contre les réseaux d’initiative publique (RIP)
Quand Orange voit rouge
Le 15 juillet 2015 à 07h30
16 min
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Orange dénigre-t-il les réseaux publics en fibre optique, qui amènent le très haut débit dans des campagnes souvent délaissées par les autres opérateurs ? C’est l’accusation portée par de nombreux acteurs publics qui dénoncent ce lobbying local, au moment où le plan THD déploie des kilomètres de fibre.
« Je me dois de vous faire part de l’attitude de l’opérateur Orange, feu France Télécom, à l’égard de notre réseau public de nouvelle génération. En effet, cet acteur important et incontournable de l’aménagement numérique, propriétaire du cuivre, délivre ouvertement des messages qui ont pour but de nuire à notre projet. » C’est en ces termes que Denis Leroux, l’élu en charge du réseau d’initiative publique (RIP) en fibre optique du Doubs, a alerté son préfet lors de la session publique du Conseil départemental, le 15 juin dernier (à 1h07 sur la vidéo).
En cause, plusieurs interventions de l’opérateur historique, qui critiquerait ouvertement le projet de réseau d’initiative publique en fibre jusqu’à l’abonné (FTTH), adoubé par l’État dans le cadre du plan France Très haut débit (France THD).
Comme nous l’expliquions il y a quelques semaines, l’État met en effet 3 milliards d’euros sur la table pour aider les collectivités à monter des réseaux publics en fibre là où les opérateurs nationaux ne viendront pas avant plusieurs années. L’objectif : 50 % de la population en très haut débit en 2017 et 100 % en 2022, dont 80 % en FTTH. Pour l’accomplir, le travail des départements et régions est indispensable, mais il ne semble pas du goût d’Orange, qui multiplierait les contre-feux pour ralentir ces projets.
Cette réaction, rapportée dans plusieurs départements, s’explique par un fait simple : Orange détient encore aujourd’hui la grande majorité de l’ADSL rural, sans véritable concurrence dans de nombreux endroits. Le réseau est géré par l’opérateur historique et les habitants sont abonnés chez eux. Ce sont des zones prioritaires pour des réseaux publics, la demande pour de meilleurs débits y étant très forte. Et entre un réseau cuivre vieillissant et un réseau fibre flambant neuf, le choix est rapide.
Des équipes dédiées à l’influence des collectivités
Pour Orange, le danger est donc de perdre des clients captifs, même en petite quantité aujourd’hui. Pour lutter, l’opérateur exploiterait plusieurs ressources qui lui sont uniques : l’étendue de son réseau, partout en France, sa forte implantation en local et sa légitimité d’ancien opérateur d’État, sur laquelle le groupe joue l’ambiguïté.
Dans le premier volet de notre enquête, nous avons détaillé la stratégie d’Orange lorsqu'il s'agit d'influencer les élus locaux, notamment ceux qui bénéficieront bientôt de la fibre optique. Le cœur du dispositif est la direction des relations avec les collectivités locales, dirigée jusqu’au 1er juillet par Bruno Janet, la figure historique des relations avec les élus du groupe. Cela sans compter les agents de terrain et les 1 500 élus salariés, choyés par l’opérateur, au rôle parfois flou. En jouant sur son image d’ex-France Télécom et sa gestion d’une grande partie du réseau Internet, notamment rural, Orange bénéficie encore d’une légitimité forte auprès des collectivités locales.
L’opérateur historique utiliserait cette légitimité à la fois pour pousser ses propres solutions, sur lesquelles il applique parfois une marge importante, et pour passer des messages auprès des élus. Parmi ceux-ci, l’idée que les réseaux publics en fibre optique seraient voués à l’échec car lancés trop tôt. Le groupe encouragerait des mairies, communautés de communes et départements à opter pour la montée en débit sur cuivre, qui évite l’arrivée d’un réseau concurrent au sien.
Orange, une préoccupation pour les réseaux en fibre optique
Ces derniers mois, les relations avec « l’opérateur national » seraient devenues une préoccupation des départements et régions qui veulent déployer de la fibre optique sur leur territoire, poussées par l’État dans le cadre du plan France THD. Si Orange ne met pas de bâtons concrets dans les roues des projets (en bloquant l’accès à son réseau par exemple), le discours de ses équipes locales nuirait aux initiatives des collectivités.
Le sujet serait devenu central pour les réseaux publics en fibre, au point d’être évoqué dans les instances nationales, comme l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel (AVICCA), qui regroupe de nombreux porteurs de réseaux publics. Son nouveau président, Patrick Chaize, a d’ailleurs longuement bataillé contre Orange autour du réseau fibre de l’Ain. « C’est mon premier conseil d’administration de l’AVICCA, le comportement d’Orange à l’égard des RIP, notamment en FTTH, est le point où il y a presque une unanimité » nous affirme de son côté Denis Leroux.
Pour saisir le problème, il faut comprendre l’importance de l’opérateur historique pour ces nouveaux réseaux publics, qui concurrencent les solutions en place. Orange possède des parties de l’infrastructure (comme des fourreaux) essentielles aux réseaux publics. Ils doivent donc collaborer au quotidien. Mais le plus important est le rôle de fournisseur d’accès : sans les grands opérateurs, un réseau public peut difficilement attirer assez de clients pour être pérenne. Les petits opérateurs, comme Alsatis, Kiwi ou Wibox ne suffisent pas à la rentabilité d’un réseau à long terme, de l’aveu même de leurs porteurs. C’est sur ces deux tableaux que joue l’ex-France Télécom.
La montée en débit d’Orange contre la fibre des collectivités
Dernièrement, ce système local se serait donc mis en marche contre les réseaux d’initiative publique (RIP) qui déploient de la fibre optique jusqu’à l’abonné. C’est ce qu’a dénoncé publiquement le Doubs à la mi-juin. Une première à notre connaissance, qui semble délier les langues sur le sujet.
Officiellement, Orange est un partenaire important des collectivités. « Nous sommes un ardent défenseur des RIP, parce que nous pensons que pour garder la France au premier rang du très haut débit, comme en haut débit, il faut le faire ensemble de façon complémentaire » nous déclare ainsi Bruno Janet. Dans les faits, la société contribue effectivement aux réseaux d’initiative publique, en déployant certains d’entre eux, soit en amenant ses offres Livebox aux personnes qui y sont raccordées. Mais chaque accord se signe au prix de contraintes pour les collectivités.
Pour que le groupe accepte de déployer un réseau public commandité par un département ou une région, plusieurs conditions doivent être remplies. Orange doit avoir la maîtrise entière du projet, de sa conception à sa commercialisation, en passant par son déploiement. Une collectivité qui veut confier la réalisation du réseau à une entreprise et la commercialisation des lignes à une autre ne recevra pas d’offre. Ensuite, le réseau doit privilégier la montée en débit dans les zones rurales. Un projet misant essentiellement sur la fibre optique n’est pas immédiatement viable selon le groupe, donc à éviter. Enfin, le projet doit couvrir au moins un département, ce qui est le cas de la majorité.
Ces quelques règles peuvent être considérées justes, tant qu’Orange agit comme constructeur de réseau. S’il ne vient pas, d’autres entreprises prendront bien le contrat à leur place. Mais l’opérateur historique est aussi fournisseur d’accès, avec ses offres Livebox. C’est là que les soucis commencent. Comme nous l’expliquions, les collectivités estiment qu’un réseau public a peu de chances d’être pérenne à long terme sans les offres des opérateurs nationaux. Si un réseau ne suit pas les règles techniques et commerciales d’Orange, celui-ci menacerait de ne pas y commercialiser ses offres, soit de signer son arrêt de mort commercial.
Selon de nombreux témoignages directs que nous avons pu relever lors de nos différents échanges, des équipes de l’opérateur (avant tout la direction des relations avec les collectivités) discréditeraient les réseaux publics en fibre auprès des élus locaux et des entrepreneurs. D’une région à l’autre, les arguments sont étonnamment les mêmes, certains interlocuteurs parlant d’éléments de langage. « La fibre est une erreur stratégique, nous ne sommes pas compétents pour concevoir un réseau, nous n’arriverons pas à le commercialiser, ce n’est pas viable, regardez ce qu’ont fait d’autres départements et faites de la montée en débit » résume le président d’un syndicat mixte.
Selon les collectivités, des exagérations et un besoin de « réinformer »
Pour Orange, un réseau d’initiative publique en fibre serait aujourd’hui voué à l’échec, aucun grand opérateur ne pouvant venir s’y connecter avant plusieurs années, une fois les zones denses couvertes. En attendant, le groupe recommande officiellement la montée en débit sur cuivre, qui préserve son réseau. Dans les discussions avec les collectivités, les critiques ciblent d’abord certains points importants de chaque réseau, effectivement améliorables.
Mais selon certaines collectivités, les équipes locales n’hésiteraient pas à utiliser des arguments moins « loyaux » pour convaincre de la fragilité des RIP fibre. Dans une réunion, ce sont les coûts de raccordement de chaque foyer qui seraient multipliés par dix. Dans un autre événement, c’est la vision du marché des entreprises qui serait critiquée à tort, par exemple. Les élus locaux qui s’interrogent sur le déploiement du réseau public et contactent Orange auraient aussi droit à des arguments détournés, pour les encourager à déployer de la montée en débit sur cuivre (avec des coûts sous-évalués) là où le plan du département prévoit une couverture « radio », en WiMAX ou en 4G par exemple.
« Je voudrais vous dire à quel point ces messages sont insupportables, que nous ne les laisserons pas prospérer, car ils sont mensongers et n’ont qu’un seul but, celui de préserver aussi longtemps que possible le bon vieux réseau téléphonique dans les campagnes du Doubs » lançait Denis Leroux devant le préfet du Doubs à la mi-juin, en référence à des discours similaires.
Pour des fonctionnaires de départements et élus interrogés, un travail régulier de « réinformation » doit être effectué après le passage d’Orange dans certaines communes. Un chargé de mission numérique nous a indiqué qu'il estime que 10 % des demandes des maires de son département sur le projet suivent une rencontre avec l’opérateur, qui a promu au passage la montée en débit. Un travail supplémentaire devenu nécessaire.
Des méthodes officiellement contestées par Orange
« Je fais une analyse très locale, avec une analyse des débits de la commune, je regarde le niveau de service disponible, je viens le voir avec des cartes, des statistiques, on étudie ensemble les cas particuliers des entreprises qui ont des problèmes... » détaille-t-il. « Nous sommes dans une action de contre d’un discours » affirme un autre département, qui reçoit également des remontées d’attaques d’Orange à destination de ses élus locaux.
Les récits sont nombreux, de tous les coins de l’Hexagone : une tentative de dissuasion avant une présentation publique d’un RIP, des réunions en forme de sermons, des messages passés lors de visites de routine, une altercation entre un responsable du groupe avec un porteur de projet public... Il est pourtant difficile de parler d’une démarche systématique. Orange nie en bloc ces méthodes, encore plus leur systématisme, et les collectivités interrogées restent en général prudentes sur leur étendue.
Interrogé sur ces accusations, l'ex-patron de la DRCLG d'Orange nie tout agissement de son groupe, y compris dans le Doubs. « Je n’ai jamais rien dit sur le Doubs. Ce que j’ai dit, je l’ai dit avec les élus. J’ai dit que nous ne pourrions pas être candidats sur le projet tel qu’il est envisagé. C’est tout ce que nous avons dit. Quand on nous a demandé si on serait client, on a répondu qu’on choisira en fonction de critères commerciaux une fois le réseau lancé. Je n’accepte pas le dénigrement. Ce n’est pas quelqu’un de chez moi ou de chez Orange qui a dit ça » nous explique-t-il. Le groupe admet tout de même suivre en amont certains dossiers des collectivités, pour les conseiller et leur permettre un accès rapide aux offres du groupe.
Fraîchement arrivé au poste de directeur des relations avec les collectivités, Cyril Luneau tient la même ligne que Bruno Janet. « Je ne suis pas au courant de ces cas. Ce n’est pas du tout la position du groupe » explique-t-il simplement.
L’agacement affiché de certains réseaux d’initiative publique
Au-delà même des témoignages recueillis ces dernières semaines, les interventions publiques de certaines collectivités sont aussi précises à ce sujet. Lors de la dernière rencontre entre collectivités et opérateurs (GRACO) organisée par le régulateur, l’ARCEP, des langues se sont déliées.
« Sylvain Valayer [directeur du réseau public Ardèche-Drôme Numérique] ose dire tout haut ce que pensent certains : les RIP sont condamnés à plier face aux exigences des deux grands opérateurs », Orange et SFR, tweete l'un de ses anciens collègues. « Injecter des millions d'euros pour construire des RIP sur lesquels ne viennent pas les 'gros' opérateurs. Est-ce bien raisonnable ? » se demande d'ailleurs Patrick Gilles, chargé de mission aménagement numérique du Rhône-Alpes.
Plus généralement, Twitter est l’occasion de messages clairs sur les méthodes de l’opérateur historique. « Ils arpentent les communes rurales pour dissuader de faire du FTTH et vendre de la montée en débit. Et ils pinaillent sur de la sémantique... » s'agace par exemple Yan Pamboutzoglou, directeur du syndicat mixte Dorsal qui gère le réseau public du Limousin :
@lafibre Ils arpentent les communes rurales pour dissuader de faire FTTH et vendre de la MED. Et pinaillent sur de la sémantique ... WTF!
— Y. Pamboutzoglou (@DirDORSAL) 3 Juillet 2015
Des conséquences à démontrer et une stratégie à définir
Si les propos contre les RIP fibre semblent se multiplier, l'efficacité de la méthode n’est pas prouvée. Selon les responsables de réseaux d’initiative publique interrogés, l’opérateur serait surtout actif auprès des élus locaux quand la fibre optique est en cours de déploiement, soit trop tard pour arrêter le projet. Au pire, nous explique-t-on, certaines mairies ou communautés de communes pourraient raccorder leurs habitants en montée en débit de leur côté, sans l’aval ni les finances du département qui définit le plan.
Reste tout de même un dommage d’image pour des réseaux publics qui veulent porter le développement numérique au niveau local. Le « besoin » de défaire la communication du premier opérateur privé est perçu comme un contre-sens : Orange est un partenaire national du plan France THD, qui saboterait en local sa légitimité. Reste à savoir si ce discours auprès des collectivités perdurera. Bruno Janet, à la tête de la direction des relations avec les collectivités pendant dix ans, ayant pris de nouvelles fonctions le 1er juillet.
« Le vrai problème actuel, c'est que les grands opérateurs n’ont pas encore pris d'options concernant les RIP, qui ne sont peut-être pas assez importants » avec au mieux quelques dizaines de milliers de lignes, explique Patrick Chaize de l'AVICCA. « Il n’y a pas de position ferme sur la fibre et sur l’avenir des réseaux. Le jour où le patron d’Orange dira clairement que la fibre est le réseau de demain, qu'il faut y aller et qu'ils fourniront leurs services de manière sûre et définitive dessus », alors la situation s'améliorera nettement, estime-t-il encore.
En attendant, la branche du groupe sur le terrain continue d’appliquer la stratégie de l'entreprise, centrée sur la possession du réseau et la montée en débit là où la fibre n’a pas d’intérêt immédiat. « La stratégie qui est en place depuis 2004, c’est de tout faire pour ralentir, et quand on ne peut plus ralentir, on prend tout le monde de vitesse. On peut tout faire pour que ça n’arrive pas. Quand ça arrive, on peut dénigrer pour que ça vivote, et si ça démarre vraiment, on écrase tout le monde par la vitesse » résume un ancien du groupe.
Malgré les difficultés actuelles, les réseaux de fibre optique ne s’inquiètent pas tant pour leur avenir. La lutte d’aujourd’hui serait nécessaire pour collaborer demain. Là où Orange en tant qu'opérateur d'infrastructure est dur avec les projets de RIP, ils deviendront à terme l'un de leurs principaux partenaires.
Les réseaux publics qui se lancent comptent voir arriver les grands opérateurs d'ici cinq ans, quand ils auront assez de prises et une base technique jugée convenable. Les relations se seraient déjà apaisées avec certains RIP fibre « anciens », comme celui de l'Ain, après une bataille qui a pourtant terminé en justice. Après Numericable-SFR, Orange est ainsi sur les rangs pour y proposer ses offres aux particuliers. Souvent cité en exemple par les autres réseaux publics, le cas de l’Ain serait ainsi le symbole du pragmatisme de l’opérateur historique.
Fibre optique : la lutte d’Orange contre les réseaux d’initiative publique (RIP)
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Des équipes dédiées à l’influence des collectivités
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Orange, une préoccupation pour les réseaux en fibre optique
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La montée en débit d’Orange contre la fibre des collectivités
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Selon les collectivités, des exagérations et un besoin de « réinformer »
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Des méthodes officiellement contestées par Orange
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L’agacement affiché de certains réseaux d’initiative publique
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Des conséquences à démontrer et une stratégie à définir
Commentaires (99)
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Abonnez-vousLe 15/07/2015 à 09h24
Le 15/07/2015 à 09h27
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Perso la fibre est annoncé dans mon patelin de 250 âmes, les vaches vont être contentes (2000) :)
J’ai fait passer le lien à ma famille qui ontdes maisons secondaires ou habite sur place afin de pouvoir sous-peser leur relation à Orange.
Ils pourront pas dire : je savais pas
Le 15/07/2015 à 09h35
Le 15/07/2015 à 09h36
Méthode classique : si votre produit est une daube, la seule façon de le vendre, c’est de chier sur la concurrence… ET là, Orange fait de la MED. " />" />" />" />" />
J’espère que le fruit se fera taper sur les doigts par la justice pour concurrence déloyale, car il le mérite avec ça.
Le 15/07/2015 à 09h47
Ben les autres font pas mieux ils répondent même pas aux demandes des communes rurales et attende que Orange installe/bouge/améliore pour venir pleurer (oui du vu)
Le 15/07/2015 à 09h51
Le 15/07/2015 à 09h52
On en serait toujours au Minitel plutôt ?
En ce qui concerne l’aménagement du territoire, qui paye ? Il ne faut pas se faire d’illusion, ce sont les impôts de tous (pas seulement les locaux) qui payent l’aménagement de la zone rurale.
Il est donc légitime de se poser la question de la nécessité, et ensuite de l’utilité pour la collectivité de ces dépenses.
A plusieurs milliers d’euros la prise en zone rurale, n’y a t’il pas d’autres investissements plus urgents ou nécessaires ?
Le comportement d’Orange, tel qu’exposé dans l’article parait assez tendancieux.
Le 15/07/2015 à 10h13
Félicitation pour cet article!!!!
du beau boulot!
Le 15/07/2015 à 10h16
Je me souviens avoir lu il y a très longtemps( avant internet " /> ) comment aux US ils avaient fait pour mettre le téléphone dans des endroits reculés ( genre le ranch à 50km)
en fait quand c’était absolument pas rentable , ils obligeaient un opérateur à faire le boulot des demandes que personne ne voulait accepter.
Ils faisaient ensuite payer les coûts par tous les opérateurs de façon à répartir les dépenses que personne n’avait voulu assumer seul.
Il y a avait bien sûr des critères d”éligibilité mais à la fin le service était rendu.
Ce système avait été parait-il inspiré par le fonctionement de la poste.
Je ne me souviens pas des détails mais l’idée parraissait simple et logique
Le 15/07/2015 à 10h21
“L’objectif : 50 % de la population en très haut débit en 2017 et 100 % en 2022, dont 80 % en FTTH.”
Il existe donc un espoir que j’aie un jour la fibre dans ma résidence (à talence pour rappel).
Si j’habite encore là en 2022… " />
Le 15/07/2015 à 10h27
Un exemple (parmi d’autres j’imagine) : Dans le 06, à Mougins, un opérateur alternatif (ASC) à commencé le fibrage. Orange se réveille et veut egalement commencer le fibrage. Ils refusent d’utiliser leur réseau et va donc refaire des travaux de voirie pour recréer un réseau fibre. On parle d’une ville de 18000habitants.
Le 15/07/2015 à 10h28
Tout ça, c’est sûrement un coup de Albanel. " />
Le 15/07/2015 à 10h39
Pour que le groupe accepte de déployer un réseau public commandité par un département ou une région, plusieurs conditions doivent être remplies. Orange doit avoir la maîtrise entière du projet, de sa conception à sa commercialisation, en passant par son déploiement.
Heu, pas sûr d’avoir bien compris cette partie… De ce que je comprends, Orange accepte de créer des RIP de A à Z pour son seul usage, sans concurrence quoi, sur les deniers publics ?
Le 15/07/2015 à 10h41
Orange sont donc des enc*s.
C’est pas nouveau ça.
A vrai dire, ça fait depuis ses débuts que c’est le cas, que tout le monde est au courant depuis le temps.
Malgré ça, il y a toujours des malins pour s’y abonner et s’en plaindre. Et après on vient s’étonner des pratiques de cette société.
De vrais winners, dis donc." />
Dans le genre, un pote était chez free avec 18Mb de débit. Il est passé chez Orange pour la fibre “trop génial, t’as vu”. Résultat: il se retrouve avec un débit de 24 Mb (qui chute en soirée), la TV d’Orange qui marche uniquement en SD (quand elle marche 1 fois sur 4) et une box infernale qui déconne constamment. Le tout pour 5 euros de plus par mois.
Ça fait plus d’un an qu’orange le balade en lui faisant croire que sa connexion va être “corrigée”, mais que rien ne suit derrière. Et lui continue de payer parce que “c’est orange, tu vois, ils ont un service client super…”… Super inexistant dans son cas." />
Le 15/07/2015 à 10h43
Orange n’accepte de construire un RIP pour une collectivité que s’il en a la maîtrise complète, de la conception à la vente des prises aux autres opérateurs (qui viennent y fournir leurs offres). Des collectivités choisissent d’attribuer la conception à une entreprise, la construction des lignes à une autre et la commercialisation du réseau à une troisième, par exemple. Sur ce type de projet, Orange refuse de venir en tant que constructeur. :)
Et merci beaucoup pour les commentaires. " />
Le 15/07/2015 à 10h46
Le 15/07/2015 à 14h11
Le 15/07/2015 à 15h03
“Un projet misant essentiellement sur la fibre optique n’est pas immédiatement viable selon le groupe…”
- et POURQUOI ?
Le 15/07/2015 à 15h27
oh la la !… le gros préjugé sur les zones peu denses : d’abord il n’y a pas que la ruralité, parmi les zones peu denses il y a auss les banlieues pavillonnaires. Ensuite, dans les zones rurales il y a des enfants et leurs parents en âge d’avoir d’autres enfants encore.
Et enfin, l’ile-de-france est le territoire où il y a :
Alors les réseaux ADSL ou FttH d’IdF, il ne faudrait pas croire que c’est mieux que dans la banlieue d’une ville moyenne comme Bourg-en-Bresse.
" />
Le 15/07/2015 à 15h57
Le 15/07/2015 à 16h06
Oui il y a une atténuation avec la fibre mais elle n’est pas comparable avec ce que l’on a avec une liaison cuivre
Le 15/07/2015 à 16h22
Mais oui mais oui, t’auras un bonbon.
Le 15/07/2015 à 16h30
Effectivement il y a atténuation, mais lors du fibrage ils la mesurent, et si la mesure n’est pas bonne après avoir fusionné les fibres sur le palier ils refont la soudure.
Le 15/07/2015 à 16h37
Euh, oui mais non.
Certes le peering repose sur un équilibre entre deux réseaux, mais on ne connait pas vraiment les termes des contrats et ) priori il y a facturation au delà de certains critères (quotas ou charge).
On se souviendra par exemple de l’histoire google/free.
De plus quand un FAI envoie 10x (arbitraire, je connais pas les chiffres) moins qu’il ne reçoit, il dimensionne son réseau sortant 10x plus petit que son réseau entrant, et donc 10x moins cher. CQFD.
Le 15/07/2015 à 17h33
Le 15/07/2015 à 18h46
et pendant ce temps a verra cruz…en plein paris toujours des galères avec Bouygues Telecom - fibre 1Gb…-
Le 15/07/2015 à 19h19
Le 15/07/2015 à 20h14
Bizarre, chez moi (Cherbourg / Manche) le Conseil Général a déployé la fibre en RIP et Orange et SFR ont loué les prises des 2 plus grosses villes du département.
Du coup j’ai la fibre depuis fin 2014 chez Orange. Et je ne verrai jamais Free je pense :p
Ça dépend peut-être des endroits ?
Le 15/07/2015 à 20h55
Merci pour cet article très clair
Le 15/07/2015 à 21h58
Le 15/07/2015 à 22h48
“Par Guénaël Pépin” Bon maintenant tu fais attention dans les escaliers, tu vérifies ta bagnoles avant de mettre le contact etc.
Le 16/07/2015 à 07h17
Vive les RIP ! et particulièrement Europ’Essonne.
A Epinay sur Orge mon débit plafonnait à 1 Méga au mieux.
Ça fait maintenant 18 mois que je suis raccordé avec WiBox comme FAI.
J’ai 100 Méga symétrique et j’ai eu juste une petite coupure de 2 à 3h.
Pas besoin d’Orange ou de Free !
Le 15/07/2015 à 07h43
Dans l’Ain, sur le réseau LiAIn, Orange se gène pas d’attaquer le SIEA. Vraiment des chacals chez Orange, Orange assigne de nouveau le SIEA en justice
Le 15/07/2015 à 08h06
Je trouve les réseaux d’initiative publiques bien plus logiques que de tirer X fibres pour X FAI.
J’aimerais bien qu’ils se bougent le cul dans ma région pour une fois..
Le 15/07/2015 à 08h11
C’est dommage que les autres opérateurs n’en profite pas pour soutenir les RIP, histoire d’aller piquer des client a Orange dans la campagne et se faire une base de client supplémentaire.
Le 15/07/2015 à 08h24
Ils ont tellement attendu que maintenant ils ont une désadhésion des campagnes. N’oublions pas que l’adsl a mis très longtemps à arriver et pour une qualité très moyenne. C’est normal que maintenant ils attendent plus derrière Orange ou consort.
Le 15/07/2015 à 08h26
Le jour où les opérateurs comprendront que les zones à fibrer en priorité sont les zones blanches (y a personne d’autres, c’est une clientèle facile à choper)
Quand Orange, et pour rester poli, qu’ils crèvent.
(et bravo Guénaël pour le boulot " />)
Le 15/07/2015 à 08h29
Merci, super article.
Le 15/07/2015 à 08h37
gros +1
puis les autres vont aller pleurer pour pouvoir utiliser la fibre “Orange”
Le 15/07/2015 à 08h41
Le 15/07/2015 à 08h41
excellent article " />
Par contre je trouve assez facile pour les élus et responsables locaux de mettre en oeuvre des fibres puis d’aller voir Orange en leur disant yapuka fokon
Orange a été privatisé me semble t’il , il est assez logique qu’ils suivent une démarche orientée vers leur propre intérêt
A contrario il est évident qu’ils veulent profiter au max de leur position dominante.
Un juste milieu serait bienvenu
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Le 15/07/2015 à 08h48
Sauf que ça coûte très cher : ma commune bénéficie d’un plan de déploiement de la fibre, et ça parle de 80 000€ pour certaines prises…
Aucun opérateur n’ira investir 80 000€ dans une prise en campagne. Totalement non rentable.
Le 15/07/2015 à 08h50
Ça ne vient pas de moi, mais de l’ancien directeur technique de FT. En gros, un des types qui a fait le réseaux Internet d’Orange et notamment l’ADSL.
Le 15/07/2015 à 08h56
80 000 euros une prise ?
Personne n’aurait laissé passer cela.
Au-delà de 2500 € par prise en rural, c’est généralement de la montée en débit…
Le 15/07/2015 à 09h07
Donc en suivant tes recommandations, dans les campagnes nous en serions toujours à la bougie, au puits et à l’envoi de lettre par la poste puisqu’il n’y aurait pas de câble téléphonique?
C’est une question
Le 15/07/2015 à 09h15
Construire une route, ammener l’eau, l’électricité et la gestion des eaux usées, les réseaux de transport, le rammassage scolaire pour une commune de 300 habitants est aussi totalement non rentable.
Mais cela porte un nom, l’aménagement du territoire. Il faut en finir avec cette idée que les boites privées sont meilleures et plus performantes que des boites publiques. Si la situation statutaire de Orange et de ses salariés était celle des années 70 cela ferait bien longtemps que chaque maison de France aurait accès à de la fibre.
Orange est devenu une grosse boite à Fric, comme d’autres grosse entités économiques d’État. Nous avons une preuve supplémentaire de l’idiotie d’un tel fonctionnement.
Le 16/07/2015 à 08h43
Très bon article merci :)
Je pense que le problème aurait été réglé si l’état avait décidé de vraiment mettre les moyens dès le départ, il y a des années.
Pour tout dire, je suis pour que l’état soit le seul et unique propriétaire du réseau national. Ça me paraitrait logique en fin de compte. C’est dangereux de laisser la propriété du réseau à des opérateurs privés. Et on le voit, c’est en train de devenir un bordel sans nom. Telle ville, c’est Orange, l’autre c’est Free, la troisième c’est SFR, et puis la quatrième, ça dépend des quartiers … C’est complètement con.
Certes ça aurait coûté plus que bonbon à l’état de prendre en charge les coûts de “fibrage” du pays. Mais en retour, combien aurait-il retiré de la location de son réseau public pendant 30 ou 40 ans ? Parce-que soyons clair : la fibre a de belles années devant elle. Nous en sommes (à Paris et dans quelques villes seulement) à 1Gbps à peine, mais la lumière peut aller bien plus vite que cela. Ce qui limite désormais notre débit (chez moi c’est le cas), c’est la vitesse d’écriture de nos disques durs xD Cette vitesse va évoluer également (SSD bonjour).
Bref, tout ça pour dire qu’il aurait fallu y penser avant. Si l’état avait mis les gros moyens sur la table et avait investi massivement son argent dans le déploiement de la fibre, il en aurait, à terme, surement retiré des bénéfices. Nous sommes du coup dans une situation grotesque, longue, et confuse. Les opérateurs font un peu ce qu’ils veulent, ne fibrent pas tel ou tel coin parce-que pas rentable … Alors ils finiront par le faire (100% en 2022), mais bordel qu’est-ce que c’est long avec cette méthode. Et ça ne rapportera rien à l’état qui pourtant a cruellement besoin de pognon :) C’était un investissement quasi-sûr sur 30 ans. Maintenant, je suppose qu’ils se sont posé la question avant moi .. " /> “On ne nous dit pas tout”.
Le 16/07/2015 à 09h39
Le 16/07/2015 à 09h44
Le 16/07/2015 à 09h47
« Pour tout dire, je suis pour que l’état soit le seul et unique propriétaire du réseau national. »
Perso, je suis pour que les collectivités locales soient les seules propriétaires du réseau de distribution télécom (du NRA/NRO jusqu’à l’abonné) comme ce qui se fait pour les autres réseaux de distribution : eau, électricité, chauffage urbain (quand ça existe), collecte des déchets, retraitement des eaux usées, …
Le 16/07/2015 à 09h53
en gros tu développes pas. " />
Le 16/07/2015 à 09h59
On peut dissocier l’opérateur télécom et le FAI et permettre à des FAI de se faire concurrence sur des offres commerciales différenciées. Voire même séparer les FAI et les diffuseurs de contenus (TV SVOD etc).
Le 16/07/2015 à 12h42
Ouhla pas du tout ! Je vous rejoins sur la nécessité d’aménager le territoire. Et aussi sur le fait qu’on ne peut pas faire 100% confiance à des boites comme Orange qui ne pensent qu’à une rentabilité max.
Cet article est assez inquiétant dans un sens, puisque c’est Orange qui a la charge de fibrer toute la commune ou j’habite, à ses frais, et a jusqu’à 2020 pour y parvenir.
Et je confirme, la mairie a bien mentionné certains cas de raccordement ou les prises coûteront jusqu’à 80 000€, à la charge d’Orange…
Le 16/07/2015 à 13h48
tu sais pas lire ? je suis en IdF avec un vieux reseau et un centrale telephonique deporter dans une ville a coté, donc de l’adsl merdique ! et je viens de la province…. le declin est en marche la bas !!! on y vis bien certes même avec un taff payé au smic, mais encore faut il avoir du taff ! aprés faut effectivement ce rapproché de centre economique régionale, va s’en dire et là la fibre reste économiquement rentable ! mais sans rire ma ville de 2500 ames a plus 20.000€ la prise ou y’a l’adsl a plus de 15Mb pour 90% de la population, sans dec c’est juste honteux ! c’est pas l’amenagement du territoire, c’est juste de la politique politicienne: juste pour dire voté pour nous on vous a amenés la fibre !
Le 16/07/2015 à 16h06
Je vais peut-être paraître bête, mais cette histoire de “montée en débit” implique de “rapprocher” le DSLAM en réinjectant un signal DSL via un NRA intermédiaire. NRA intermédiaire raccordé en fibre.
Si ils sont un minimum intelligents et prévoyants, ce NRA peut devenir un point de mutualisation et permettre le déploiement de fibre en GPON:
Mais tout ça doit être déjà pensé…
Le 16/07/2015 à 18h45
Le 17/07/2015 à 13h15
j’ai du mal à saisir “la Logique” d’Orange ?
Le 17/07/2015 à 14h01
ils attendent la subvention?
Le 17/07/2015 à 15h35
Le 18/07/2015 à 08h09
ok !
merci !
Le 18/07/2015 à 20h16
Quel intérêt de perfuser les lignes DSL alors que l’on sait pertinemment que la techno est totalement obsolète pour faire de la 4K ou envoyer des masses de fichiers dans le Cloud par exemple ?
Le 19/07/2015 à 09h39
Le 15/07/2015 à 10h48
Bravo pour cette article !
Petite remarque, on critique Orange vis à vis des RIP, mais quid des autres opérateurs ? Free ? Notre trublion ? Bon, bouygues eux sont plus du côté rentier donc je n’espère rien de leur côté.
Dans cette histoire tous les opérateurs sont à mettre du même côté. Ils sont complice de cette lenteur.
Le 15/07/2015 à 11h08
Le 15/07/2015 à 11h11
Orange est dans une position spéciale du fait de leur caractère d’ancien opérateur historique, avec une implantation sur tout le territoire (ils ont la maintenance du réseau cuivre, et donc les moyens humains, techniques, …. qui vont avec).
C’est difficilement reproductible pour les opérateurs alternatifs.
Si tu y ajputes en plus l’aura qu’ins ont auprès d’élus (dont la moyenne d’âge doit dépasser les 50 ans) et qui voient encore orange comme les PTT publics de l’époque….
Le 15/07/2015 à 11h22
Non, le réseau appartient à la collectivité qui en confie la gestion (délégation de service publique) à Orange. Même dans le cas où un opérateur construit et gère le réseau, la collectivité peut un jour décider de ne pas renouveler le contrat et de le confier à quelqu’un d’autre si besoin.
Le 15/07/2015 à 11h36
Exactement.
Tu irais fibrer un camp de réfugiés au Soudan toi ?(en terme de retombées économiques) NON.
Eux c pareil.
Et n ‘oublions pas un truc (un type comme X Niel, que j’ai contacté, fait gentiment la sourde oreille à ce propos en répondant à côté) : si demain tout la France (par exemple) passe à du 100Mbits symétrique, c’est quoi le risque ?
Cela veut dire que tout un chacun peut potentiellement devenir “hébergeur” pour autrui , partager avec un tiers sans passer par un nœud central, donc business … et çà, çà les fait chier au plus haut point !!! (la peur de l’upload)
Le 15/07/2015 à 11h39
idem, ils sont tous pareils : j’en sais quelque chose car j’ai sollicité X.Niel , et la réponse fut TOTALEMENT à côté de la plaque . Langue de bois en somme ….
Le 15/07/2015 à 11h44
Ah, mais on ne les changera pas chez Orange/FT, ils adorent les travaux de voirie et il faut donner du travail à leurs équipes de travaux public.
Rien ne change, il y a 10 ans ils faisaient le coup sur les rénovations complètes de routes avec enterrement des réseaux électriques : Refus catégorique de profiter des tranchées EDF (Rajouter 20cm de largeur au godet ce n’est pas plus cher), puis une fois que le revetement tout neuf est posé, ils se réveillaient…
Le 15/07/2015 à 11h57
Le 15/07/2015 à 11h58
Le 15/07/2015 à 12h00
Le 15/07/2015 à 12h07
Le 15/07/2015 à 12h09
Ca va être la galère pendant des années ça…
Dans le genre y’a pas que les RIP: j’suis en ZMD, fibré par non pas Orange mais une filliale d’orange (CAPS THD) créée exclusivement pour l’occasion, et depuis un an il n’y a que des offres Orange.
Ils sont censés proposer l’accès au réseaux aux autres opérateurs, mais les conditions sont inconnues, et aucun ne les a acceptées (alors que le taux d’activation est assez élévé dans la zone).
Aucun moyen d’avoir des infos qui ne viennent pas d’Orange : les élus renvoient vers la filliale d’Orange qui dit juste qu’i n’y a actuellement qu’Orange de dispo.
Peu de personnes comprennent la raison, d’autant que le nom de la filliale (CAPS THD) laisse penser à un organisme public (la CAPS est le nom de la communauté d’agglomération) et non à une filliale du seul opérateur disponible.
Le 15/07/2015 à 12h26
Le 15/07/2015 à 12h32
Le 15/07/2015 à 12h33
sur lesquelles il applique parfois une marge importante
Parfois ?!?! Dès qu’on parle de clients captis, les tarifs sont EXCESSIVEMENT surévalués " />
Le 15/07/2015 à 12h36
Point 3)
Pas d’accord !
Un Synology fait ce que tu dis sans connaissances particulière.
Je suis TOTALEMENT contre le nuage pour les données privées.
Le 15/07/2015 à 12h36
Sur ma commune, Orange disait ne pas vouloir fibrer avant 2025. Un opérateur local se lance et une journée avant la réunion d’information d’ouverture du réseau (début 2015), il y a une réunion Orange, pour dire que la commune sera fibré fin 2015 ! D’un seul coup, ils sont super intéressés !
Par contre, aucun gros opérateur n’utilise le réseau. Ils ne sont que 2, dont l’opérateur.
Le 15/07/2015 à 12h37
Il ne serait pas en Wifi ? Car combien de gens m’ont dit que la fibre c’était pas tellement mieux parce qu’ils se connectaient en Wifi (le wifi de la LiveBox est bof), avec un vieux matos (qui a donc lui aussi une connexion bof avec un débit merdique) dans une pièce loin de la box (genre réception 2⁄5)…
Tu leurs dit de tester avec un câble, et là, c’est le miracle " />
Le 15/07/2015 à 12h40
+1
Je suis sûr que de passer de 2 mbits à 20 mbits en ADSL est un rêve pour pas mal de monde à la campagne, et c’est largement faisable en fibrant les villes et les villages, permettant ainsi aux logements isolés de profiter d’une ligne ADSL potable.
D’autres communes semblent se tourner vers des réseau “CPL” via le support d’ERDF, des news là dessus ?
Le 15/07/2015 à 12h41
c’est bien kikou, t’as balancé tes 4 ou 5 termes techniques (NRO, GPON, OLT )on peut causer maintenant ?
Et oui bonhomme, Niel il réponds si tu es poli et pas arrogant. Donc toi ce sera surement le service Com’ ou le stagiaire …. qui te répondra.
Et la tronche de la réponse ? je suis encore un peu lucide pour constater que ce n’est pas un bot.
“Si l’upload dérange les FAI c’est pour des histoires de coût. ”
Développes on t’écoute, instruis-nous(moi) !
Le 15/07/2015 à 12h42
Le 15/07/2015 à 12h45
Mais c’est faux pourtant ! La principe du peering, c’est d’envoyer autant qu’on reçoit ! Donc les FAI devraient au contraire libérer l’upload et donc favoriser la fibre (puisque ça n’est pas possible en ADSL).
C’est d’ailleurs une des raisons qui a poussé OVH a faire de l’ADSL, pour compenser un petit peu (à l’inverse des autres FAI), les débits liés à ses serveurs dédiés qui envoient énormément.
Le 15/07/2015 à 12h56
Le 15/07/2015 à 12h58
Non mais ça va pas ? Transformer Mme Michu en producteur de BP, t’es fou " />
Blague à part, certains FAI n’en veulent pas, car l’idée est de garder le client comme consommateur de contenu (qu’ils veulent de plus en plus produire), et ainsi bien enfermer leurs clients dans des offres pleins de trucs à consommer.
Les solutions cloud vont ptre faire bouger les choses, mais avec autant de lignes ADSL, je doute que la France prennent bien le virage, alors qu’elle ne l’a pas loopé à l’époque de l’internet 1.0 et le 2.0.
Le 15/07/2015 à 13h04
Le 15/07/2015 à 13h24
Alors pourquoi ils ne le font pas ?
Free rester figé à 1Mbit en upload sur les offre de 1 à 20 mbits ?
peering c’est quoi ?
Le 15/07/2015 à 13h26
Ptit lien : Wikipedia
Le 15/07/2015 à 13h30
L’ADSL2+ ne permet pas plus que 1 Mb/s en Upload, sauf si annexe M (non autorisée en France, apparement ça perturberait trop).
Le 15/07/2015 à 13h38
ouai tellement facile a choper a plus 20.000€ la prise quand la prise en zone dense est a moins de 3000€ !
Le 15/07/2015 à 13h40
Enlève également les coûts indirects (marketing et ce genre de conneries) dans la cambrousse.
Bref, t’investit un peu plus mais tu chopes 65% de PdM contre 20 en ville.
Le 15/07/2015 à 13h56
ouai bien sur ! rêve les communes de cette taille sont majoritairement habité par des vieux qui connaissent rien a internet ! secondo les communes sont tellement éloigné des autres qu’elles ont obligatoirement un centrale téléphonique, donc elles ont obligatoirement de bonne connection ADSL !
et je sais de quoi je parle, viens d’un trou du cul dans la manche ou les communes ou communautés communes sont tellement éloignés qu’elles ont tous leur centrales, et les gens ont en 10 et 18 Mb réelles ! moi qui est du m’expatrier en Idf dans une commune pourtant classé ZMD, le meilleur des cas ont avait 5 Mb sur la partie la plus proche du centrale téléphonique et 512 dans la partie la plus éloigné, ont a la fibre depuis 2 ans par orange et le taux pénétration de la fibre et pour le moment d’a peine 6% d’aprés la mairie, et encore dans mon immeuble si je regarde les connections orange je suis surement a moins de 1%, rappele que le prix de 3000€ c’est quand 100% de gens sont passé à la fibre ! pour info aucun autre operateur ne c’est raccordé pour le moment ! et j avais 4 Mb dans mon quartier !
pour moi vous faite juste du lobbying sur un site qui n’est pas lu par nos politique et encore moins par les responsables telecom allez faire cela sur les echos, ou le monde quand il y aura un article du même genre :p
pour info mon trou du cul a commencé le déploiement de la fibre " />
Le 15/07/2015 à 14h04
petite correction ou je suis on est pas en ZMD zone moyennement dense mais en zone dense !
Le 19/07/2015 à 18h34
Je te réponds non, carrément non.
L’état peu décider de fibrer le territoire sans pour autant l’exploiter lui même.
Le but étant simplement qu’il en soit le seul et unique propriétaire par équité (mais pas exploitant, cette tâche revenant aux opérateurs qui loueraient le réseau, comme Orange et consort).
Donc france télécom n’a rien à faire là dedans, étant donné que c’est une boite privée désormais (enfin, presque ^^). Il louerait le réseau comme tous les autres.
Le 19/07/2015 à 23h12
Le 20/07/2015 à 07h23
Le 21/07/2015 à 07h29
Le 21/07/2015 à 09h22
Orange est propriétaire de la boucle locale (réseau de distribution jusqu’à l’abonné) en cuivre - comme Orange est propriétaire de son réseau national et international.
(l’Etat est en revanche propriétaire de 25-30% de la société Orange)
Cependant, les offres de location du réseau de distribution cuivré d’Orange sont régulées par l’ARCEP (comme l’ensemble des offres de gros de tout opérateur télécom en France et comme tout service dont un opérateur détient un monopole ou une position dominante).
Le cas de la fibre FTTH installée par les opérateurs/FAI/diffuseurs nationaux est parfois différent : tantôt propriété de l’opérateur télécom (la fibre horizontale dans la rue, sauf erreur de ma part), tantôt concession accordée pour 20 ou 30 ans par une copropriété/bailleur social/etc (le cas de la fibre verticale dans les immeubles) ou par une collectivité locale si l’opérateur accepte de construire un Réseau d’initiative public (RIP).