L’annonce avait déjà été faite dès les rencontres cinématographiques de Dijon. Françoise Nyssen, ministre de la Culture, a confirmé hier la mission de médiation sur la chronologie des médias. Les clefs sont confiées à Dominique d’Hinnin, le président du conseil d’administration d’Eutelsat. Retour sur un sujet épineux.
Derrière l’expression alchimique de « chronologie des médias » se cache un dispositif franco-français qui rythme les sorties des films sur les écrans, en offrant les meilleures places aux plus généreux financeurs. Les films ont ainsi d’abord l’exclusivité des salles de cinéma, pour ensuite débouler sur les DVD et la VOD payante, avant d’arriver dans les bras de Canal+ et des autres services de télévision payante. Enfin, ils débarquent sur les chaînes gratuites et la vidéo à la demande par abonnement.
Cette rythmique a été mise en partition lors d’un accord de 2009 à l’ère d’une consommation linéaire. Problème : si des réformes ont été engagées (notamment sur les délais de diffusion de la vidéo à la demande), elles restent très accessoires et ne seraient plus adaptées au temps Internet. C’est en tout cas l’analyse faite par de nombreux professionnels qui supportent mal dans le même temps l’aiguillon du piratage.
Comment donc réformer cette succession de fenêtres, sans trop malmener les unes ou les autres, tout en garantissant les obligations de financement par les plus vertueuses d’entre elles ?
Les propositions de l’ARP
De longue date, la filière a tenté de trouver un accord, mais celui-ci, c’est peu de le dire, patine tant les intérêts sont divergents, comme l’ont montré de récents travaux au CNC. C’est dans ce cadre qu’une mission de médiation vient d’être lancée au ministère de la Culture.
L’impatience est là : à défaut d'accord dans les six mois, « le gouvernement n'exclut pas de légiférer en la matière, en s'inspirant des lignes de force tracées par la médiation » tambourine le ministère de la Culture.
La semaine dernière, à Dijon, Françoise Nyssen a vu dans la refonte de la chronologie des médias « un chantier prioritaire où les professionnels sont les mieux placés, mais où les discussions sont bloquées depuis trop longtemps ».
Toujours lors des Rencontres du Cinéma, le réalisateur Radu Mihaileanu, président de l’ARP, a décrit la proposition de réforme imaginée par cette société de gestion collective, face à laquelle les autres participants étaient invités à réagir. Dans le schéma ci-dessous, plusieurs idées saillantes.
Il s’agirait d’abord de faire naitre une nouvelle fenêtre spécifique, celle des salles virtuelles. Elle serait l’excroissance ou une division de celle des salles de cinéma « en dur », afin de donner une seconde chance aux films qui n’y passent plus.
Ce dispositif de rattrapage serait individualisé à chaque salle et reposerait ainsi sur une solution géolocalisée afin d’éviter une mise au congélateur des œuvres avant l’arrivée des fenêtres suivantes (quatre mois plus tard pour les DVD et la VOD, ou 36 mois pour la vidéo à la demande par abonnement). À tout le moins, l’ARP suggère de pouvoir expérimenter cette solution.
Récompenser les plus vertueux
Pour les fenêtres ultérieures, l’idée surfe sur la même veine que les conclusions du rapport Lescure de 2013, en combinant carotte et bâton. Les acteurs les plus vertueux, que ce soient les télévisions payantes ou la SVOD, pourraient se concurrencer sur le même palier de tir.
Voilà pourquoi Amazon Prime Vidéo, Altice Studio, OCS ou encore Netflix sont au coude à coude avec Canal+ dans le schéma. Cette vertu se mesurerait selon une série de critères : la diversité, le respect du droit d'auteur, le préfinancement, la pérennité des engagements ou encore l'éditorialisation.
« Nous considérons aujourd'hui que télévision payante et SVoD ont le droit, si elles répondent aux conditions de vertu énoncées, de s'inscrire dans la fenêtre de l'offre payante par abonnement. Le montant des investissements est évidemment un critère fondamental » commente la société de perception et de répartition.
En queue de peloton, la carotte laisserait place au bâton. Les non vertueux, les YouTube et Dailymotion, ne pourraient diffuser les œuvres qu'après les chaînes gratuites.
Réduire la première fenêtre, un visa pour le piratage
Cette nouvelle organisation a fait bondir Richard Patry, président de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) pour qui une salle virtuelle, ce n’est pas une salle de cinéma (c’est-à-dire « un lieu fermé, où on s’assoit, communique avec son voisin dans une expérience collective. Une salle virtuelle, c’est de la VOD, de la télévision, mais pas une salle de cinéma»).
Selon lui, pas question de toucher d’une manière ou d’une autre à cette première fenêtre : « réduire la fenêtre salle serait un suicide collectif pour l’ensemble de la filière », même si elle permettait de mettre en circulation plus rapidement les films sur les autres fenêtres.
Il considère au contraire que plus tôt les copies numériques seront en circulation, plus on augmentera le risque de piratage. « Avancer cette fenêtre, c’est donner un avantage concurrentiel au piratage ».
Deux semaines au micro-ondes, des mois au congélateur
Du côté de l’Union des producteurs de cinéma, le coprésident Xavier Rigault (qui assure être dans le camp des modernistes) a dézingué son collègue : « le problème des cinémas est qu’on y passe les films au micro-ondes pendant deux semaines et au congélateur pendant trois mois et demi », avant les autres fenêtres. « Le public veut du ici et maintenant. En quatre mois, vu le nombre de films et de propositions, ce désir est perdu. Le film perd sa chaîne de valeur. Il est alors saccagé ».
Vigoureuse contestation de Patry, pour qui ces arguments sont purement parisiens, alors qu’en province, les films restent plus longtemps à l’affiche ou s’étalent sur la première fenêtre.
Pour Frédérique Bredin, il y a surtout urgence. Le débat doit d'après la présidente du CNC se concentrer sur les plateformes délinéarisées comme Netflix. « C’est ça le monde qui nous arrive à la figure. C’est une puissance inouïe. La logique de Netflix, c’est la captation de la valeur et des droits ».
Analyse partagée par Delphine Ernotte, à la tête de France Télévisions : « On n’a pas conscience de la révolution que l’on est en train de se prendre dans la figure. Nous ne sommes pas organisés pour faire face à Netflix, à Amazon Prime Video. On manque d’organisation, on ne se projette pas assez dans l’avenir ».
Selon elle, l’importance sera néanmoins de faire une distinction entre les plateformes qui font un peu de productions locales pour montrer patte blanche et celles qui auront pour ambition d’exposer ces œuvres françaises et européennes. En somme, la question sera de savoir ce qu’on entend vraiment par « vertueux » dans les propositions de l’ARP.
« Il est indispensable d’évoluer » selon Alain Weill (Altice)
Maxime Saada remettra une couche sur le piratage, attribuant à celui-ci une perte de 500 000 abonnés pour la chaîne Canal+ qu’il préside. Il s’est cependant dit prêt à voir modifier la fenêtre dont profite sa chaîne pour qu’elle puisse diffuser les films six mois après leur sortie en salle, contre dix dans le régime actuel.
Alain Weill, patron des activités médias d'Altice, défendra l’idée d’un accord vertueux proposé par l’ARP. Il se justifiera déjà de l’installation du groupe au Luxembourg. « On n’est pas au Panama, mais à 500 Km de Dijon. Nous sommes un groupe international (…), nous avons une stratégie européenne, une présence aux États-Unis. Il n’est pas idiot de rechercher une implantation cohérente par rapport aux avantages des concurrents ».
Une manière de signaler que les différents critères pour jauger la vertu des acteurs ne pourra pas stigmatiser l’implantation fiscale, mais surtout tenir compte du respect de la réglementation française, des quotas, des investissements, bref des autres variables. Altice se dit prête « à investir, à conclure des accords », insiste Alain Weill.
Pour lui, que la fenêtre SVOD colle avec les fenêtres payantes, c’est aussi répondre aux vœux des abonnés qui veulent avoir le choix entre le linéaire et le délinéarisé. « Sinon, ils vont aller ailleurs », anticipe-t-il.
Dans tous les cas, « il est indispensable d’évoluer ». Celui-ci a d’ailleurs profité de ces débats pour faire connaître son souhait de voir débouler sur les écrans la publicité adressée. « On sera alors capable d’envoyer un message publicitaire pour un film en donnant des informations spécifiques sur la salle, le film, l’horaire ». Un sujet qui n’est pas sans soulever des problématiques de données personnelles, comme déjà évoqué dans nos colonnes.
Comme une sorte de préfiguration des délicats six mois qui s'ouvrent devant nous, Radu Mihaileanu n’a pu s’empêcher de comparer les 1,5 milliard d’euros mis sur la table d’Altice pour le sport face aux 10 millions d’euros pour le cinéma français. « Le rapport est assez violent entre l’éphémère d’un match de foot et le pérenne. Or, on construit une civilisation par le pérenne, non l’éphémère ».
À noter :
Cet article a été rédigé dans le cadre de notre participation aux Rencontres cinématographiques de Dijon, du 12 au 14 octobre, où nous avons été conviés par les organisateurs. Ces derniers ont pris en charge notre hébergement et la restauration sur place. Conformément à nos engagements déontologiques, cela s'est fait sans aucune obligation éditoriale de notre part, et sans ingérence de la part des organisateurs.
Richard Patry, président de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) pour qui une salle virtuelle, ce n’est pas une salle de cinéma (c’est-à-dire « un lieu fermé, où on s’assoit, communique avec son voisin dans une expérience collective. Une salle virtuelle, c’est de la VOD, de la télévision, mais pas une salle de cinéma »)
Il est gonflé ce mec !
Ok il pense à sa filière mais c’est faux de dire que chez soi c’est pas une salle de Cinéma, pour moins de 2000 balles on a vraiment une vraie expérience cinéma, mais souvent même meilleure !
C’est toujours le même cliché, on défend son business, tant pis si le spectateur est une vache à lait à payer son abonement illimité UGC / pathé à 20 € par mois avec engagement, des frais ridicules à droite à gauche, des délais de 24h pour activer des point de fidélités, faire payer 20-30 de frais pour une perte de carte alors qu’il serait possible de la dématérialiser.
Ou encore payer sa place à 11 / 12 € quasiment le prix d’un blue ray.
Ou se taper les 20 min de pub aussi très agréable, ou les bandes annonce qui spoile à fond aussi…
Le mec il n’a pas compris l’avantage concurrentiel de NETFLIX, une offre simple, claire, une interface qui marche au poil sur quasi toutes les plateformes, le client est en fait le roi.
Ici le client n’est pas le roi, mais la vache à lait, et tout ça pour financer le cinéma français où les 3⁄4 sont des productions plutôt douteuses, mais c’est pas grave ça sera recyclé à la TV.
Le mec n’impose aucun progrès dans l’offre et la qualité de service des salles de cinéma, aucune innovation, rien nada.
C’est sidérant alors qu’on sait que les jours des salles de cinéma sont comptés.
Il faut être le meilleur, ce n’est pas de que fait le Cinéma en Dur.
40 min aller retour pour aller à un cinéma et être potentiellement emmerdé par un autre, une carte qui marche pas parce que les points ne sont pas chargés, ou parce que la réservation saute 10 min avant la séance.
Ce mec devrait aller au cinéma en tant que client mystère je crois….
Sortie DVD, bluray plutôt, donc rip du film plutôt (vrai, faut le reconnaître)." />
" /> Pour la VFF, mais je me contente bien de la VFQ et le plus gros de ce que je regarde n’est pas produit en France donc pour moi l’impact sera minime. " />
Moi, je veux bien qu’on mette en place des mécanismes pour subventionner quasiment un secteur entier mais je tolère ça pour l’agriculture ou l’énergie qui sont des secteurs ultra-stratégiques.
Bah, dés qu’il n’y a plus d’exclusivité on abandonne le format DCP pour des formats beaucoup plus simple à pirater… et donc le risque de piratage augmente.
Donc en gros, Google Play ne pourrait vendre les films en VOD … qu’après la diffusion du film par les chaines gratuites …
Au delà du côté amusant de la chose, je pense que cela serait hautement attaquable en justice…
Non, ce n’est pas ce qui est indiqué. Comme aujourd’hui, Google Play comme Itunes et tous les autres acteurs de VOD seront les premiers après le passage des sorties en salle.
On ne parle pas d’escort dans les établissements comme il faut. Par contre on peut demander un « oreiller supplémentaire » au concierge…
" />
" />
fabcool a écrit :
Ok il pense à sa filière mais c’est faux de dire que chez soi c’est pas une salle de Cinéma, pour moins de 2000 balles on a vraiment une vraie expérience cinéma, mais souvent même meilleure !
-> “une vraie sensation de cinéma” ou “impression de cinéma”
" />
(évitons cet anglicisme mal traduit de “experience” qui est un faux ami)
A mon avis on remplace difficilement l’intérêt du cinéma chez soi, les réactions d’une salle ou de potes, sans parler de la qualité d’image qui est la plupart du temps supérieure.
En revanche ce qui me gêne au cinéma c’est le volume sonore, ils se croient obligés de mettre le son particulièrement fort, en supposant que ça correspond à une demande du public, mais c’est parfois un peu assourdissant, je suis allé voir des blockbusters avec des boules Quiès, car je ne suis pas encore sourd et ça passait très bien.
fabcool a écrit :
Ou se taper les 20 min de pub aussi très agréable, ou les bandes annonce qui spoile à fond aussi…
Effectivement j’évite de regarder les bandes annonces, pour garde intact les surprises.
fabcool a écrit :
Ici le client n’est pas le roi, mais la vache à lait, et tout ça pour financer le cinéma français où les 3⁄4 sont des productions plutôt douteuses, mais c’est pas grave ça sera recyclé à la TV.
D’un autre côté c’est difficile d’avoir 1 chef d’oeuvre par semaine ou par mois, et c’est au spectateur de choisir ses films en fonction de ses goûts.
fabcool a écrit :
C’est sidérant alors qu’on sait que les jours des salles de cinéma sont comptés.
Je ne pense pas puisque dans les années précédentes, malgré la concurrence de la VOD et du téléchargement/streaming, les salles de cinéma ont parfois battu des records (niant ainsi l’impact du “piratage”).
fabcool a écrit :
40 min aller retour pour aller à un cinéma et être potentiellement emmerdé par un autre, une carte qui marche pas parce que les points ne sont pas chargés, ou parce que la réservation saute 10 min avant la séance.
C’est une vision un peu caricaturale. Je n’ai pas ces soucis en allant au cinéma (j’achète mes tickets à l’unité ou via une carte 5 entrées).
Moi je prends le temps d’aller au cinéma justement parce ça change de la routine et que c’est le plaisir de se déplacer pour aller voir un spectacle (idem concert ou théâtre). 20 minutes ce n’est rien.
En terme de qualité d'image je ne suis pas tout a fait d'accord, avec la 4K à domicile (à partir du 55" bien entendu) et 2-3 mètres de recul , on est largement supérieur à de la qualité cinéma.
Effectivement pour le coté comédie on a pas la réaction du public d'une bonne tranche de barre de rire collective, c'est vrai.
Concernant les records des Cinémas je pense que c'est lié à la croissance des carte illimités tout simplement, et l'ouverture de quelques multiplexes, et puis une chose mécanique toute simple: la démographie augmente.
Le coté transport c'est vrai que ça dépend beaucoup de chacun si ça prends que 20 min aller/retour c'est vraiment vivre à coté du cinéma , beaucoup de gens autour de moi c'est un :
"j'ai pas le temps"
il y a plus la contrainte du déplacement c’est toujours facilement 40min/1h de gagné, si ça passe à domicile.
Il me sembla déjà avoir eu mon apli en affichant le logo DTS & Dolby pour signifier que la source audio est bien dans cette norme là, sur les grandes chaines privée en tout cas.
Il me sembla déjà avoir eu mon apli en affichant le logo DTS & Dolby pour signifier que la source audio est bien dans cette norme là, sur les grandes chaines privée en tout cas.
Il faudrait que je me renseigne chez mon distributeur en Belgique ou chercher sur internet
En te préparant un peu et en choisissant bien tes convives tu peux avoir du popcorn-multi-suround-3d-digital-numérique et tout le confort des téléphones bruyants-lumineux-flashants voire ajouter des bandes lumineuses au sol comme au cinéma. " />
Sinon l’État pourrait aussi bien arrêter toute subvention, de réglementer le milieu en la matière, et de laisser les acteurs concernés se débrouiller entre eux pour la chronologie… Les clients décideront le reste… Si les acteurs de cette industrie font de la merde, les gens se contenteront de pirater plutôt que payer, c’est tout…
En te préparant un peu et en choisissant bien tes convives tu peux avoir du popcorn-multi-suround-3d-digital-numérique et tout le confort des téléphones bruyants-lumineux-flashants voire ajouter des bandes lumineuses au sol comme au cinéma. " />
Je crois que ça va de 2.0 dolby à 2.1 dolby qui permet toute fois avec un home cinéma d’avoir du 5.1 (qui n’est autre que du 2.0 avec un poil de retard sur les baffles arrières, ce qui donne cet effet de profondeur)
Sinon l’État pourrait aussi bien arrêter toute subvention, de réglementer le milieu en la matière, et de laisser les acteurs concernés se débrouiller entre eux pour la chronologie… Les clients décideront le reste… Si les acteurs de cette industrie font de la merde, les gens se contenteront de pirater plutôt que payer, c’est tout…
Parce que personne de l’industrie n’a intérêt à ce que cette situation arrive. Ils profitent bien trop du système actuel…
« le problème des cinémas est qu’on y passe les films au micro-ondes pendant deux semaines et au congélateur pendant trois mois et demi », avant les autres fenêtres. […] Vigoureuse contestation de Patry, pour qui ces arguments sont purement parisiens, alors qu’en province, les films restent plus longtemps à l’affiche ou s’étalent sur la première fenêtre.
Il faudrait qu’ils sortent de chez eux où alors ils ne regardent que les blockbusters : habitant à Lyon et ayant passé quelques mois sur Paris, j’ai pu voir la différence inverse. En province (3ème ville de France), certains films ne restent qu’une semaine à l’affiche, si même ils passent, alors qu’à Paris j’ai pu voir des petits films sortis il y a plusieurs semaines, merci aux 27 salles d’un multiplexe du centre.
Il faudrait une loi par paliers : si moins de X salles passent le film dans un certain rayon, la plage cinéma doit être réduite pour passer à d’autres solutions de la frise.
(je ne trouve pas la balise pour citer une passage de l’article, d’où l’italique)
Cela m’est déjà arrivé de voir seul un film au cinéma. Quel délice, " />, enfin c’était “Dance in the Dark” avec Catherine Deneuve et Björk " /> (une fois est venu regarder un responsable de salle et n’est pas resté longtemps, c’est véridique " />) (C’était en troisième semaine de l’après-midi)
“Vigoureuse contestation de Patry, pour qui ces arguments sont purement
parisiens, alors qu’en province, les films restent plus longtemps à
l’affiche ou s’étalent sur la première fenêtre. ”
Sacré menteur ! Il y a beaucoup moins de salle en province. Les petits films a succès dégage très rapidement pour faire la place au prochain blockbuster.
Les seuls gagnant la dedans, ce sont les salles de cinéma et surtout pas les films qui pourraient continuer leur vie en ligne surfant sur leur buzz.
“C’est une puissance inouïe. La logique de Netflix, c’est la captation de la valeur et des droits ».”
N’importe quoi. Netflix est producteur ! il capte rien du tout.
“Maxime Saada remettra une couche sur le piratage, attribuant à celui-ci une perte de 500 000 abonnés pour la chaîne Canal+ qu’il préside.”
Je vois qu’il n’y a pas que moi que ça choque. Le type est très culotté quand même, mettre tout sur le dos du piratage alors que c’est plutôt la faute de son patron que C+ se casse la gueule. Avant le changement de direction c’était pas rose mais loin d’être l’hémorragie d’aujourd’hui…
Je trouve leur offre de séries exceptionnelle, d’ailleurs je reste abonné pour cette raison, mais niveau films il y en a certes mais trop peu pour que ça soit intéressant.
Je sais bien que c’est la chronologie des medias qui les bloque, mais en disant “on s’en fout” je voulais dire que tant que l’industrie du cinéma ne changera pas de position en France, le piratage continuera d’exister car il répond à un besoin auquel ils sont incapables de répondre.
Ha oui, vu comme ça, je ne peux qu’être d’accord. " />
vizir67 a écrit :
Concrêtement, Netflix a fait un choix : ils produisent eux même du contenu (et pas de la merde, s’il vous plaît).
oui, “Netflix” est en-train de contourner le problème !
il devait attendre 3 ans AV. d’être autoriser à diffuser “le” film* !
* merci CDM.
Là aussi, je suis d’accord. " />
Prochain film de netflix, Bright, avec Will Smith. Ca devrait être pas trop mal.
Mais clair, la chronologie des médias, elle me gonfle. L’autre point qui me gonfle tout autant, c’est le manque de respect de la part des chaînes quant aux séries et aux téléspectateurs (épisodes mélangés, soirée avec différentes saisons diffusées, etc.). Là aussi, personnellement, autant, je suis grand consommateur de contenu légal (séries, musiques, livres), autant là, y a des fois où je n’hésite pas. La dernière fois que j’ai regardé une série à la télé, c’était y a 4 ou 5 ans, le vendredi soir, soirée NCIS sur M6. Ils ont réussi à mettre 3 épisodes de 3 saisons différentes et en plus, y a eu des ratés dans la chronologie…. Celle là, elle m’a vacciné pour longtemps…
Ah, je connaissais pas celle là. Qu’en termes galants ces choses là sont dites :)
Bien entendu (mais faut-il vraiment le préciser ?), il convient d’adjoindre à la requête le biffeton-qui-va-bien, sous peine de se voir monter en chambre un véritable coussin.
Je ne pense pas puisque dans les années précédentes, malgré la concurrence de la VOD et du téléchargement/streaming, les salles de cinéma ont parfois battu des records (niant ainsi l’impact du “piratage”).
Cette année se présente bien visiblement grâce à un pic en septembre (et on n’a pas encore vu la répercussion de Star Wars en décembre que nous n’avions pas l’année dernière).
A la télé est-ce qu’ils fournissent de l’audio numérique 2.0, 2.1, 5.1 ou DTS ou simplement du 2.0 ou et 2.1 Dolby ?
Si tu parles de la TNT, a minima c’est de la stéréo, en AC3 ou EAC3, mais je ne sais pas s’il y a du 5.1 par exemple, et ça dépend probablement des chaînes.
Par défaut la plupart des flux TNT comportent 2 pistes de sous-titres (une normale et une pour sourds et malentendants) et 3 pistes sonores (pour les films anglais, la 2e piste est en anglais, et il y a souvent un 3e canal sonore qui reprend le français, je ne sais pas pourquoi, et parfois en allemand pour Arte).
Je peux te mettre à disposition un extrait de moins d’2-3 Mo (~ 4-6 secondes) si tu veux, pour voir.
Tu peux citer mon commentaire et l’éditer pour répondre par bouts, mais pour cela il faut sélectionner “BBCode” dans les préférences.
fabcool a écrit :
En terme de qualité d’image je ne suis pas tout a fait d’accord, avec la 4K à domicile (à partir du 55” bien entendu) et 2-3 mètres de recul , on est largement supérieur à de la qualité cinéma.
Techniquement la 4K offre une très belle qualité, encore faut-il avoir des sources à la hauteur. Rien que pour la HD, peu de sources y arrivent vraiment, à part un BluRay bien fait. La TNT par exemple est correcte mais n’utilise pas un débit suffisant (elle est à 8 Mb/s) pour atteindre la qualité optimale (un BR c’est plutôt 25 Mb/s).
fabcool a écrit :
Concernant les records des Cinémas je pense que c’est lié à la croissance des carte illimités tout simplement, et l’ouverture de quelques multiplexes, et puis une chose mécanique toute simple: la démographie augmente.
L’augmentation de la démographie est bien plus faible que ne l’ont été l’augmentation des salles.
fabcool a écrit :
il y a plus la contrainte du déplacement c’est toujours facilement 40min/1h de gagné, si ça passe à domicile.
Je précise: en region parisienne . " />
Je suis également en région parisienne, à vrai dire à la limite de Paris.
Si tu parles de la TNT, a minima c’est de la stéréo, en AC3 ou EAC3, mais je ne sais pas s’il y a du 5.1 par exemple, et ça dépend probablement des chaînes.
Par défaut la plupart des flux TNT comportent 2 pistes de sous-titres (une normale et une pour sourds et malentendants) et 3 pistes sonores (pour les films anglais, la 2e piste est en anglais, et il y a souvent un 3e canal sonore qui reprend le français, je ne sais pas pourquoi, et parfois en allemand pour Arte).
Je peux te mettre à disposition un extrait de moins d’2-3 Mo (~ 4-6 secondes) si tu veux, pour voir.
De télé-distributeur belge (Proximus, ex-Belgacom)
[…] Devrait-il soutenir financièrement que les films français qui ont une chance d’être rentables ? La bonne blague… quel film français peut se targuer d’être rentable ? D’un, ils s’exportent très mal mais, après tout, est-ce la raison d’être du cinéma français ? De deux, les spectateurs français boudent leur propre propre production cinématographique, en amenant souvent des arguments foireux. Ils la dénigrent, tout simplement.
Tu as en partie raison, mais il y a des films français qui cartonnent régulièrement (et qui sont rentables), tu as un peu noirci le tableau.
(sinon j’approuve ton commentaire dans l’ensemble, +1)
(je ne trouve pas la balise pour citer une passage de l’article, d’où l’italique)
Tu peux entourer le texte à citer par [ quote : 0 : article ] et / quote .
2show7 a écrit :
De télé-distributeur belge (Proximus, ex-Belgacom)
Je ne saurais te dire vu que je suis à Paris.
Ça me fait penser que la Belgique était incroyablement en avance sur la France pour la distribution par câble, dans les années 80 chez mes parents on avait du coaxial à la prise murale avec toutes les chaînes belges, 3 chaînes française, 2 chaînes allemandes, au moins 2 britanniques, et j’en oublie.
L’utilisation du NICAM stéreo à l’air d’être tombé aux oubliette depuis le passage à la télé-numérique. Le Forum Proximus ne répond pas au forum réservé aux clients, ils laissent en discuter, mais ne donne pas de réponses, à ce demander à quoi ça sert
L’utilisation du NICAM stéreo à l’air d’être tombé aux oubliette depuis le passage à la télé-numérique.
C’est normal vu que le NICAM concernait l’ajout d’un signal supplémentaire (le delta gauche-droit) sur la modulation en analogique.
Note que quand la TNT française envoyait du MPEG-2 (en SD), le son était en MP2 ou MP3, et pour le MP3 c’est généralement codé en “joint-stéréo”, qui consiste techniquement en un canal mono regroupant les canaux gauche+droit (ou se trouve l’essentiel du signal), et un canal avec le delta, plus pauvre en information et plus compressible a priori.
PS : note que je ne jurerais pas que sur la TNT on avait du joint-stéréo, je ne suis jamais allé vérifier, mais je pourrais le faire car j’ai gardé des films enregistrés du temps de la SD. Je n’ai pas vérifié mais j’ai tendance à penser que le mécanisme “joint-stéréo + delta” est utilisé dans d’autres compressions, comme AAC.
Limité à du 15 khz au lieu de 20 khz. Si j’avais su, la Stéreo suffisait (tout comme les decks cassettes bon marché)
Cela dit, 15 kHz ça suffit largement pour la télévision.
Note que j’ai bien connu les téléviseurs cathodiques, je pouvais deviner si mon voisin regardait la télé rien qu’en entendant la modulation à 15 kHz de ces tubes (en étant à une dizaine de mètres). Passé environ 25 ans, ma perception s’est beaucoup atténuée ; on perd les hautes fréquences avec l’âge.
Il n’y a que pour écouter du classique que ça devient plus sensible d’avoir l’étendue complète, et avec une bonne oreille.
(et sinon, pour moi une bonne stéréo à la télévision me convient parfaitement, je préfère ça à du son moyen en 5.1 ou je ne sais quoi, de toutes façons je n’ai pas l’équipement ni le souhait de m’en procurer)
Les hautes fréquences sont utiles car l’amplitude sonore est différente, c’est comme si tu retirais un paravent placé devant le baffle (pour l’audition de chacun)
Les hautes fréquences sont utiles car l’amplitude sonore est différente, c’est comme si tu retirais un paravent placé devant le baffle (pour l’audition de chacun)
Si tu retires les fréquences d’un enregistrement pour ne garder que celles qui dépassent 15 kHz, tu n’entendras généralement plus grand chose (selon le type de musique et de sons, naturels ou synthétiques, ça peut varier). Ça dépend de ton âge et de ton oreille.
L’effet “paravent” existe mais pour des fréquences plus basses (là aussi dépend de l’état de ton audition).
Il y a aussi la capacité du cerveau à s’abstraire des défauts de ta chaîne hifi (ou équipement de reproduction) et à “corriger” les manques, ce qui fait que ce n’est pas toujours aussi flagrant que ce qu’on pense.
Je dirais pour simplifier, les hautes fréquences mélangées avec des fréquences plus basse donne un timbre plus complet ( comme si on disait un voie plus ronde, ce qui serait un peu moins vrai par écrêtage). Ecrêter, ce serait un peu comme boire un cappuccino sans mousses. " />
« On n’a pas conscience de la révolution que l’on est en train de se
prendre dans la figure. Nous ne sommes pas organisés pour faire face à Netflix, à Amazon Prime Video. On manque d’organisation, on ne se projette pas assez dans l’avenir ».”
C’est vrai, pauvres gens, ils n’ont eu que 15 ans pour se préparer… " />
La seule chose qui m’empêche d’apprécier pleinement leur agonie, c’est que la plate-forme qui rafle la mise est américaine, avec l’état d’esprit qui va avec (si un jours ils obtiennent la masse critique pour devenir pseudo-monopolistiques sur le marché, on va en chier derrière niveau tarifs et conditions d’utilisation).
Mais à chaque fois que quelqu’un tentait quelque chose d’intelligent en France il s’est fait fusiller par les ayants droits. Faut pas venir chouiner maintenant. “Qui sème le vent…”
Je te remercie pour les noms de films d’horreur, vais voir si je peux mater ça…
Mais honnêtement tu éclaircis le tableau par amour du cinéma.
Le fait est qu’il y a beaucoup de sombres merdes. Sur le principe pourquoi pas, après tout, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, donc il faut bien laisser les jeunes acteurs/réalisateurs/monteurs etc se faire la main avec un ou deux longs-métrages à ambition commerciale.
En revanche, quand on voit des films à gros budget qui sont des nanars pires que des films d’étudiant, pour lesquels les acteurs touchent des centaines de milliers d’euros “parce qu’ils sont connus”… Et que personne ne trouve rien à y redire… C’est qu’il est temps de jeter le système.
Je dis bien jeter, pas réformer : car le problème n’est pas que structurel, il est aussi humain. Et les humains se démerdent toujours pour passer au travers des mailles de la réforme. Alors que quand tu montes un nouveau truc de zéro, ça s’accompagne généralement d’un rejet de l’ancien système qui permet d’éviter que les rats ne montent sur le nouveau navire (enfin, les rats de l’ancien système. Evidemment, il peut y en avoir de nouveaux qui ont flairé le filon).
Quant à Netflix… Ils ont clairement tout compris, eux, en revanche je ne serais pas si positif sur leur offre. Les doublages sont souvent à l’ouest (particulièrement sur les oeuvres japonaises, c’est un scandale, même moi je ferais généralement mieux alors que mon japonais se limite à une vague compréhension générale), et s’agissant de leur catalogue propre, on varie entre l’excellent et le tout pourri, avec toute la gamme de nuances entre les deux.
Cela dit, là tout de suite si on me demandait qui contribue le plus à l’enrichissement culturel général entre le CNC et Netflix, je réponds Netflix, sans la moindre hésitation.
Cette exception culturel française a permis de sauvegarder le 7eme Art français, qui ne pourrait pas lutter avec Hollywood. Dans cette exception culturelle française, il du bon, du moins bon et du mauvais. Il ne faut pas retenir que les mauvais points. Le Centre National du cinéma et de l’image animé est un établissement public, dont les missions sont notamment de soutenir le cinéma français et de le promouvoir. Devrait-il soutenir financièrement que les films français qui ont une chance d’être rentables ? La bonne blague… quel film français peut se targuer d’être rentable ? D’un, ils s’exportent très mal mais, après tout, est-ce la raison d’être du cinéma français ? De deux, les spectateurs français boudent leur propre propre production cinématographique, en amenant souvent des arguments foireux. Ils la dénigrent, tout simplement.
En résumé, je n’ai qu’une chose à dire : il n’y a pas que les Etats-Unis qui produisent de bons films… C’est là que je fais la différence entre un spectateur et un cinéphile. Entre les deux, il y a un gouffre…
Désolé mais je ne vais que très très rarement voir un film français au cinéma pour la seule et bonne raison que vu les images et le son, je peux tout aussi bien le regarder sur ma télé. Alors que les films Hollywoodien, la qualité des effets et/ou des décors méritent bien plus un grand écran et une excellente spatialisation du son pour l’immersion.
2show7 a écrit :
Cela m’est déjà arrivé de voir seul un film au cinéma. Quel délice, " />, enfin c’était “Dance in the Dark” avec Catherine Deneuve et Björk " /> (une fois est venu regarder un responsable de salle et n’est pas resté longtemps, c’est véridique " />) (C’était en troisième semaine de l’après-midi)
vizir67 a écrit :
perso. je vais de - en - au cinéma entre :
celui qui fait sonner son tél.mobile
un 2ème qui fait du bruit en mangeant son pop-corn
une fois, “j’ai même eu la chance” d’avoir quelqu’un qui riait tt.-les-5-minutes
(tt. les scènes étaient risibles………………..pour lui) !
etc…
alors non, “merci” !!! " />
C’est simple, je n’y vais plus qu’en semaine (sauf mercredi) et en pleine après-midi. Les gens qui ne savent pas vivre en société, je n’en peux plus. Ils se croient seul chez eux dans leur canapé. Soit ils commentent tout, soit ils bouffent leur pop-corn et bonbon en faisait un boucan pas possible. Pour une place qui coûtent 15€, la moindre des choses c’est de pouvoir regarder mon film peinard !
Kurton a écrit :
Mais clair, la chronologie des médias, elle me gonfle. L’autre point qui me gonfle tout autant, c’est le manque de respect de la part des chaînes quant aux séries et aux téléspectateurs (épisodes mélangés, soirée avec différentes saisons diffusées, etc.). Là aussi, personnellement, autant, je suis grand consommateur de contenu légal (séries, musiques, livres), autant là, y a des fois où je n’hésite pas. La dernière fois que j’ai regardé une série à la télé, c’était y a 4 ou 5 ans, le vendredi soir, soirée NCIS sur M6. Ils ont réussi à mettre 3 épisodes de 3 saisons différentes et en plus, y a eu des ratés dans la chronologie…. Celle là, elle m’a vacciné pour longtemps…
Celle qui m’a vacciné, c’est la fin de saison 2 de Person of Interest sur TF1. Pour soi-disant notre bien, ils n’ont pas diffusé les 2 derniers épisodes de la saison car le cliffhanger était trop fort et qu’on ne le supporterait pas. Du coup, ils diffuseraient les épisodes l’année prochaine juste avant la saison 3. Merci TF1 de nous prendre pour des débiles et de choisir à notre place. De plus, ils n’avaient même pas diffusé les épisodes INÉDITS de cette saison dans l’ordre. Un comble.
Celle qui m’a vacciné, c’est la fin de saison 2 de Person of Interest sur TF1. Pour soi-disant notre bien, ils n’ont pas diffusé les 2 derniers épisodes de la saison car le cliffhanger était trop fort et qu’on ne le supporterait pas. Du coup, ils diffuseraient les épisodes l’année prochaine juste avant la saison 3. Merci TF1 de nous prendre pour des débiles et de choisir à notre place. De plus, ils n’avaient même pas diffusé les épisodes INÉDITS de cette saison dans l’ordre. Un comble.
En même temps ca se saurait depuis le temps, si TF1 respectait les oeuvres qu’ils diffusent…
Pour discuter du problème, il faudrait ajouter dans le graphique “fenêtre/valeur/chronologie” la disponibilité les médias en version pirate (cam/rip, vo/vostfr,vfq/vff).
Se limiter à la chronologie en France c’est trop réducteur. Certains médias sont dispo en vff car ils ont été diffusés en suisse ou belgique, mais pas encore en france.
Mais voyons, c’est évident, les autres pays sont entièrement vendus à l’impérialisme culturel américain " /> !
Blague à part, on voit dans les commentaires et réactions de ces gens beaucoup de suffisance, comme toujours, et surtout beaucoup d’application à éviter d’évoquer le vrai sujet : une telle “chronologie des médias” est-elle adaptée aujourd’hui ?
La réaction de Canal+ est amusante. Qu’est-ce qui lui fait perdre des abonnés ? Le piratage ? Ou des offres commerciales qui fonctionnaient très bien dans les années 80 quand la chaîne a été lancée mais complètement inadaptées aujourd’hui ?
Autre point : avec une telle “chronologie des médias”, une plate-forme de vidéo à la demande a-t-elle une raison d’investir dans un film à destination du cinéma ? Si elle doit attendre 3 ans avant de pouvoir la diffuser, on peut douter…
Je suis pas sûr de comprendre complètement le schéma…
Lorsque les chaînes gratuites diffusent un programme, il n’y a plus que les plateformes VoD qui sont en mesure de proposer le film au même temps ? (Celles-ci étant étendues sur toute la frise et la SVoD étant “coupée” pour laisser la place aux chaînes)
A force on finit par se rendre à l’évidence : on s’en fout de ce qu’ils décident.
Ce ne sont pas nous qui sommes touchés par ces décisions, puisque nous sommes capables de nous fournir en RIP Bluray 2 mois après la sortie au cinéma. Payer des services pour voir des films, on ne demande que ça, mais en l’état aucun ne vaut le coup, soit parce qu’ils sont trop chers (coucou tous les services de VoD), soit parce que l’offre est trop pauvre (coucou Netflix).
Reste donc à télécharger les films et payer un abonnement Netflix ou Amazon pour les séries.
“Selon lui, pas question de toucher d’une manière ou d’une autre à cette première fenêtre : « réduire la fenêtre salle serait un suicide collectif pour l’ensemble de la filière », même si elle permettait de mettre en circulation plus rapidement les films sur les autres fenêtres.“je ne vais jamais dans les salles de cinéma mais je suis d’accord avec lui, cela me dérange pas d’attendre 6 mois pour le télécharger sur yggtorrent ;)
Ce qui est sûr, c’est que la chronologie des média est devenue archaïque. Beaucoup de gens n’ont pas la patience d’attendre que les films ou les série TV sortent en DVD/Blu-ray/VoD/SVoD. Ils téléchargeront les contenus illégalement bien avant que les sorties légales.
Vous rajoutez à cela que dans cette proportion de personnes, beaucoup préfèrent le dématérialisé. Or, les tarifs des plates-formes de VoD et de SVoD sont relativement chers. Egalement, leurs catalogues ne sont pas exhaustifs, contrairement à ceux des plates-formes de musiques. Ces personnes ne se tourneront pas vers l’achat de DVD et/ou de blu-ray, puisqu’ils ne veulent plus avoir de vidéothèques chez eux. Là aussi, ils passeront donc par le téléchargement illégal.
La chronologie des médias a été créé pour soutenir les salles de cinéma. Pour faire court, la France a créé cette chronologie des médias pour inciter les gens à aller consommer des films dans les salles obscures et non pas chez eux. Et il y a un intérêt derrière tout cela : une partie du prix d’une place de cinéma est reversé à au Centre National de Cinématographie. Autrement dit, le spectateur soutient le 7eme Art français.
Aux Etats-Unis, il n’existe pas de chronologie des médias. Les producteurs passent des accords avec les plates-forme de VoD et de SVoD ainsi qu’avec les éditeurs et distributeurs. Il n’existe donc aucune loi qui vient légiférer un délai pour la première exploitation. Tout se passe via des accords contractuels.
Je ne comprend pas le point de vue de Richard Patry.
Il défend l’exclusivité des cinémas sur les 3 premiers mois de sortie d’un film, voilà tout… Le mec défend une sorte de monopole légal.
Vigoureuse contestation de Patry, pour qui ces arguments sont purement parisiens, alors qu’en province, les films restent plus longtemps à l’affiche ou s’étalent sur la première fenêtre.
Mouais, ça reste à voir… le “plus longtemps” à l’affiche, c’est pas foufou non plus en province. Quand un blockbuster reste 3 ou 4 semaines à l’affiche, c’est déjà beaucoup.
La chronologie des médias a été créé pour soutenir les salles de cinéma. Pour faire court, la France a créé cette chronologie des médias pour inciter les gens à aller consommer des films dans les salles obscures et non pas chez eux. Et il y a un intérêt derrière tout cela : une partie du prix d’une place de cinéma est reversé à au Centre National de Cinématographie. Autrement dit, le spectateur soutient le 7eme Art français.
Le financement des films par le CNC, c’est vachement bien pour notre soit-disante “exception culturelle”. le problème est qu’aujourd’hui, sans le CNC, le cinéma français n’est pas rentable (à part qq exceptions).
Et le pire est qu’un film français se monte joyeusement avec de l’argent public et si il se vautre, tout le monde s’en fout. Par contre, si il marche, les bénéfs sont privatisés directs.
C’est pour ça qu’on se retrouve avec des acteurs français qui ne jouent QUE dans des films français qui ne sortent QU’EN France pratiquement aussi bien payés que certaines stars mondiales US qui jouent dans des films à (très) gros budget et qui sortent dans le monde entier.
Là-dessus, les cinémas ont une obligation de proposer 30% de films français mais en échange ils ont un monopole sur les sorties pendant 3 mois pour alimenter ce système bancal et clairement pas en faveur du consommateur.
Y’aurait un sacré coup de balai à foutre dans ce merdier. Déjà, il faudrait que le CNC soit financé par les résultats des films auxquels il participe (un peu comme un système de dividendes) et non pas une taxe sur les entrées. Et qu’il soit un peu plus regardant sur la production (comme n’importe quel investisseur). Ensuite, il faudrait que le budget d’un film soit un peu plus autonome (comme n’importe quel business) plutôt que reposer presque entièrement sur l’Etat.
D’un coté ça permet de diversifier l’offre artistique sauf qu’en vrai, j’ai pas le sentiment que la production française soit si impressionnante d’un point de vue artistique donc je suis pas convaincu que ça marche si bien…
Moi, je veux bien qu’on mette en place des mécanismes pour subventionner quasiment un secteur entier mais je tolère ça pour l’agriculture ou l’énergie qui sont des secteurs ultra-stratégiques.
Je crains ce soit limité à du 2.1 dolby (je suis chez proximus) Même le Forum ne donne pas de réponse, il n’y a que des avis de clients regretter de ne pas avoir mieux
J’ai pas compris grand chose à tout ça, mais en gros si l’offre légale allait à la même vitesse que l’offre illégale, toutes versions, langues et sous-titres confondus, ça m’irait.
Les “parasistes” ne sont pas ceux qu’on croit, hein ?… " />
Ah bah ça, dans la Culture, y’en a un paquet… et le problème est que ni les artistes (les 99% on dira) ni le public n’en profitent le plus alors que ce sont quand même les 2 catégories de gens les plus importantes dans tout ce bordel…
où nous avons été conviés par les organisateurs. Ces derniers ont pris en charge notre hébergement et la restauration sur place.j’apprécie cette mention, et devrais etre obligatoire pour l’ensemble des journalistes. Et surtout je ne pensais pas que les journalistes pouvais en bénéficier, si tu es bien lèche cul comme il faut, ya sûrement moyen d’être invité partout et d’avoir plein de cadeau. " />
sinon lorsque vous arrivez, vous sentez le : ah merde c’est nextinpact, même pas la peine de leur offrir un forfait.
Ok, certains veulent evoluer (enfin!) et semblent pret a se remettre en question.
Par contre les autres qui nous balancent leurs criteres de vertue dans la poire (societes de perceptions, comme par hasard) refusent de quitter l’Age de pierre.
Ces gus ne s’adapteront jamais. Heureusement rien, et encore moins ces clowns, n’arrete le progres.
Le financement des films par le CNC, c’est vachement bien pour notre soit-disante “exception culturelle”. le problème est qu’aujourd’hui, sans le CNC, le cinéma français n’est pas rentable (à part qq exceptions).
Et le pire est qu’un film français se monte joyeusement avec de l’argent public et si il se vautre, tout le monde s’en fout. Par contre, si il marche, les bénéfs sont privatisés directs.
C’est pour ça qu’on se retrouve avec des acteurs français qui ne jouent QUE dans des films français qui ne sortent QU’EN France pratiquement aussi bien payés que certaines stars mondiales US qui jouent dans des films à (très) gros budget et qui sortent dans le monde entier.
Là-dessus, les cinémas ont une obligation de proposer 30% de films français mais en échange ils ont un monopole sur les sorties pendant 3 mois pour alimenter ce système bancal et clairement pas en faveur du consommateur.
Y’aurait un sacré coup de balai à foutre dans ce merdier. Déjà, il faudrait que le CNC soit financé par les résultats des films auxquels il participe (un peu comme un système de dividendes) et non pas une taxe sur les entrées. Et qu’il soit un peu plus regardant sur la production (comme n’importe quel investisseur). Ensuite, il faudrait que le budget d’un film soit un peu plus autonome (comme n’importe quel business) plutôt que reposer presque entièrement sur l’Etat.
D’un coté ça permet de diversifier l’offre artistique sauf qu’en vrai, j’ai pas le sentiment que la production française soit si impressionnante d’un point de vue artistique donc je suis pas convaincu que ça marche si bien…
Moi, je veux bien qu’on mette en place des mécanismes pour subventionner quasiment un secteur entier mais je tolère ça pour l’agriculture ou l’énergie qui sont des secteurs ultra-stratégiques.
Pour le cinéma, par contre… hum quoi…
Le système des subventions dans le 7eme Art français a des effets pervers. En effet, des films français sont déjà rentabilisé avant même leur sortie en salle et certains acteurs sont surpayés, au regard du budget qui a été alloué au film.
Cependant, malgré ces défauts, il suffit de regarder ne serait-ce que l’état désastreux de la production cinématographique italienne pour se rendre compte que sans subventions, le cinéma français ne serait que l’ombre de lui-même. En effet, les Français portent peu d’intérêt à leur propre production cinématographique et ce ne sont pas eux qui la soutiendrait. Ainsi, et pour ne donner qu’un exemple, il fut un temps où le cinéma d’horreur français commençait à rebattre de l’aile, avec des films comme “Martyr” (2008), “Frontière(s)” (2008), “A l’intérieur” (2007), “Vertige” (2009), “Captifs” (2010) ou encore “La horde” (2010). Sauf que les spectateurs français sont drogués à Hollywood et ne savent plus apprécier les films qui viennent de chez eux. Les films d’horreur que j’ai cité n’ont rien à envier à ceux d’Hollywood… Parce que les spectateurs français ont boudé ces films, le cinéma d’horreur français est retombé dans l’oubli…
Cette exception culturel française a permis de sauvegarder le 7eme Art français, qui ne pourrait pas lutter avec Hollywood. Dans cette exception culturelle française, il du bon, du moins bon et du mauvais. Il ne faut pas retenir que les mauvais points. Le Centre National du cinéma et de l’image animé est un établissement public, dont les missions sont notamment de soutenir le cinéma français et de le promouvoir. Devrait-il soutenir financièrement que les films français qui ont une chance d’être rentables ? La bonne blague… quel film français peut se targuer d’être rentable ? D’un, ils s’exportent très mal mais, après tout, est-ce la raison d’être du cinéma français ? De deux, les spectateurs français boudent leur propre propre production cinématographique, en amenant souvent des arguments foireux. Ils la dénigrent, tout simplement.
En résumé, je n’ai qu’une chose à dire : il n’y a pas que les Etats-Unis qui produisent de bons films… C’est là que je fais la différence entre un spectateur et un cinéphile. Entre les deux, il y a un gouffre…
Le système des subventions dans le 7eme Art français a des effets pervers. En effet, des films français sont déjà rentabilisé avant même leur sortie en salle et certains acteurs sont surpayés, au regard du budget qui a été alloué au film.
Cependant, malgré ces défauts, il suffit de regarder ne serait-ce que l’état désastreux de la production cinématographique italienne pour se rendre compte que sans subventions, le cinéma français ne serait que l’ombre de lui-même. En effet, les Français portent peu d’intérêt à leur propre production cinématographique et ce ne sont pas eux qui la soutiendrait. Ainsi, et pour ne donner qu’un exemple, il fut un temps où le cinéma d’horreur français commençait à rebattre de l’aile, avec des films comme “Martyr” (2008), “Frontière(s)” (2008), “A l’intérieur” (2007), “Vertige” (2009), “Captifs” (2010) ou encore “La horde” (2010). Sauf que les spectateurs français sont drogués à Hollywood et ne savent plus apprécier les films qui viennent de chez eux. Les films d’horreur que j’ai cité n’ont rien à envier à ceux d’Hollywood… Parce que les spectateurs français ont boudé ces films, le cinéma d’horreur français est retombé dans l’oubli…
Cette exception culturel française a permis de sauvegarder le 7eme Art français, qui ne pourrait pas lutter avec Hollywood. Dans cette exception culturelle française, il du bon, du moins bon et du mauvais. Il ne faut pas retenir que les mauvais points. Le Centre National du cinéma et de l’image animé est un établissement public, dont les missions sont notamment de soutenir le cinéma français et de le promouvoir. Devrait-il soutenir financièrement que les films français qui ont une chance d’être rentables ? La bonne blague… quel film français peut se targuer d’être rentable ? D’un, ils s’exportent très mal mais, après tout, est-ce la raison d’être du cinéma français ? De deux, les spectateurs français boudent leur propre propre production cinématographique, en amenant souvent des arguments foireux. Ils la dénigrent, tout simplement.
En résumé, je n’ai qu’une chose à dire : il n’y a pas que les Etats-Unis qui produisent de bons films… C’est là que je fais la différence entre un spectateur et un cinéphile. Entre les deux, il y a un gouffre…
Donc:
les français ne veulent pas des films français
les étrangers ne veulent pas des films français
on continue de subventionner à tout va parce que “Devrait-il soutenir financièrement que les films français qui ont une chance d’être rentables ?”
soit parce que l’offre est trop pauvre (coucou Netflix).
Reste donc à télécharger les films et payer un abonnement Netflix ou Amazon pour les séries.
Le truc, c’est que justement Netflix est limité en France à cause de la chronologie des médias, en partie. Il me semble qu’aux USA, leur offre de films est bien plus séduisante. Mais il reste aussi le problème des droits, exclu etc.
Concrêtement, Netflix a fait un choix : ils produisent eux même du contenu (et pas de la merde, s’il vous plaît). Personnellement, j’applaudis, ils essaient d’avancer et d’offrir de plus en plus de choses à leurs auditeurs, et investissent massivement dans le contenu. Pour la France, ils ont même produit une série franco française. Et leur contenu s’est étoffé au fil des mois et des ans. De mon point de vue, ce que tu dis était peut être vrai, il y a deux ans, mais ça ne l’est plus aujourd’hui.
Maintenant, il est clair qu’à l’ère de l’immédiateté de l’information et de l’accès au contenu, il est ubuesque de vouloir en limiter artificielle la disponibilité. Ils le disent, ils en ont conscience, mais clairement, certains ont beaucoup de plumes à perdre.
Et d’ailleurs, Canal+ me fait doucement rire : c’est ce business model qui a fait leur choux gras, à une époque ou pas grand chose pouvait venir les titiller. Maintenant, il est mort ou en passe de l’être. Personnellement, et je ne pense pas être le seul, il y avait une époque ou Canal+, c’était synonyme de riche catalogue de films relativement récents. Maintenant, dans ce domaine, ils n’apportent plus grand chose et du coup, ils perdent les abonnés pour qui c’était l’argument de vente. (en plus du prix exorbitant)… Leur reste le sport, mais bon….
Personnellement je trouve la proposition résumée sur le schéma plutôt pas mal, à voir les délais qui seront proposés. Le gars du FNCF défend son bout de gras alors que les salles enregistrent fréquemment des records d’affluence, ça me semble être le seul déconnecté de la réalité.
En lisant les interventions des autres participants, ceux-ci semblent bien conscient de l’influence que les plateformes à la Netflix ont sur la diffusion des oeuvres.
L’idée de “salle virtuelle” est pas mal pour donner une seconde chance à des films déprogrammés ou qui ont quitté l’affiche trop rapidement faute d’audience.
Quant au piratage, il faut qu’ils arrêtent de se voiler la face. Il est strictement impossible de lutter contre, et l’argument des “copies numériques rapidement disponibles” est totalement caduque quand on sait qu’une partie du matériel source provient même des studios… (master cinéma, master Blu-ray…)
Les plus rétrogrades voient ça comme un frein alors qu’une offre légale attrayante proposant du contenu récent limitera de facto l’effet.
Par exemple je me suis étonné de voir dernièrement que le film Premier Contact de l’année dernière était déjà sur OCS.
ndjpoye a écrit :
Et, comment ils font dans les autres pays ? " />
C’est un dispositif né en France dans les années 80.
Il a été monté de niveau au début des années 90 en tant que recommandation Européenne obligeant à ce que ce soient les acteurs du marché qui négocient cette chronologie. Là où la première version était née par législation et maintenue par la loi.
Il n’existe pas vraiment d’équivalent ailleurs, le mode habituel étant que ce sont les différents acteurs qui négocient leurs modalités.
Je trouve leur offre de séries exceptionnelle, d’ailleurs je reste abonné pour cette raison, mais niveau films il y en a certes mais trop peu pour que ça soit intéressant.
Je sais bien que c’est la chronologie des medias qui les bloque, mais en disant “on s’en fout” je voulais dire que tant que l’industrie du cinéma ne changera pas de position en France, le piratage continuera d’exister car il répond à un besoin auquel ils sont incapables de répondre.
Commentaires (98)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 18/10/2017 à 16h09
Richard Patry, président de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) pour qui une salle virtuelle, ce n’est pas une salle de cinéma (c’est-à-dire « un lieu fermé, où on s’assoit, communique avec son voisin dans une expérience collective. Une salle virtuelle, c’est de la VOD, de la télévision, mais pas une salle de cinéma »)
Il est gonflé ce mec !
Ok il pense à sa filière mais c’est faux de dire que chez soi c’est pas une salle de Cinéma, pour moins de 2000 balles on a vraiment une vraie expérience cinéma, mais souvent même meilleure !
C’est toujours le même cliché, on défend son business, tant pis si le spectateur est une vache à lait à payer son abonement illimité UGC / pathé à 20 € par mois avec engagement, des frais ridicules à droite à gauche, des délais de 24h pour activer des point de fidélités, faire payer 20-30 de frais pour une perte de carte alors qu’il serait possible de la dématérialiser.
Ou encore payer sa place à 11 / 12 € quasiment le prix d’un blue ray.
Ou se taper les 20 min de pub aussi très agréable, ou les bandes annonce qui spoile à fond aussi…
Le mec il n’a pas compris l’avantage concurrentiel de NETFLIX, une offre simple, claire, une interface qui marche au poil sur quasi toutes les plateformes, le client est en fait le roi.
Ici le client n’est pas le roi, mais la vache à lait, et tout ça pour financer le cinéma français où les 3⁄4 sont des productions plutôt douteuses, mais c’est pas grave ça sera recyclé à la TV.
Le mec n’impose aucun progrès dans l’offre et la qualité de service des salles de cinéma, aucune innovation, rien nada.
C’est sidérant alors qu’on sait que les jours des salles de cinéma sont comptés.
Il faut être le meilleur, ce n’est pas de que fait le Cinéma en Dur.
40 min aller retour pour aller à un cinéma et être potentiellement emmerdé par un autre, une carte qui marche pas parce que les points ne sont pas chargés, ou parce que la réservation saute 10 min avant la séance.
Ce mec devrait aller au cinéma en tant que client mystère je crois….
Le 18/10/2017 à 16h17
Le 18/10/2017 à 16h23
Le 18/10/2017 à 16h35
Bah, dés qu’il n’y a plus d’exclusivité on abandonne le format DCP pour des formats beaucoup plus simple à pirater… et donc le risque de piratage augmente.
Le 18/10/2017 à 16h36
Le 18/10/2017 à 16h43
Le 18/10/2017 à 16h56
A la télé est-ce qu’ils fournissent de l’audio numérique 2.0, 2.1, 5.1 ou DTS ou simplement du 2.0 ou et 2.1 Dolby ?
Le 18/10/2017 à 16h58
@OlivierJ
il y a plus la contrainte du déplacement c’est toujours facilement 40min/1h de gagné, si ça passe à domicile.
Le 18/10/2017 à 16h59
Il me sembla déjà avoir eu mon apli en affichant le logo DTS & Dolby pour signifier que la source audio est bien dans cette norme là, sur les grandes chaines privée en tout cas.
Le 18/10/2017 à 17h03
Le 18/10/2017 à 17h27
Pourquoi ne pas supprimer toute législation et les laisser se démerder avec leurs produits ?
Le 18/10/2017 à 17h33
En te préparant un peu et en choisissant bien tes convives tu peux avoir du popcorn-multi-suround-3d-digital-numérique et tout le confort des téléphones bruyants-lumineux-flashants voire ajouter des bandes lumineuses au sol comme au cinéma. " />
Le 18/10/2017 à 17h41
Sinon l’État pourrait aussi bien arrêter toute subvention, de réglementer le milieu en la matière, et de laisser les acteurs concernés se débrouiller entre eux pour la chronologie… Les clients décideront le reste… Si les acteurs de cette industrie font de la merde, les gens se contenteront de pirater plutôt que payer, c’est tout…
Le 18/10/2017 à 17h42
Le 18/10/2017 à 17h43
Le 18/10/2017 à 17h46
“Le tir à l’ARP”
Jolie musique
Le 19/10/2017 à 07h18
Concrêtement, Netflix a fait un choix : ils produisent eux même du contenu (et pas de la merde, s’il vous plaît).
oui, “Netflix” est en-train de contourner le problème !
il devait attendre 3 ans AV. d’être autoriser à diffuser “le” film* !
* merci CDM.
Le 19/10/2017 à 07h21
« le problème des cinémas est qu’on y passe les films au micro-ondes pendant deux semaines et au congélateur pendant trois mois et demi », avant les autres fenêtres. […] Vigoureuse contestation de Patry, pour qui ces arguments sont purement parisiens, alors qu’en province, les films restent plus longtemps à l’affiche ou s’étalent sur la première fenêtre.
Il faudrait qu’ils sortent de chez eux où alors ils ne regardent que les blockbusters : habitant à Lyon et ayant passé quelques mois sur Paris, j’ai pu voir la différence inverse. En province (3ème ville de France), certains films ne restent qu’une semaine à l’affiche, si même ils passent, alors qu’à Paris j’ai pu voir des petits films sortis il y a plusieurs semaines, merci aux 27 salles d’un multiplexe du centre.
Il faudrait une loi par paliers : si moins de X salles passent le film dans un certain rayon, la plage cinéma doit être réduite pour passer à d’autres solutions de la frise.
(je ne trouve pas la balise pour citer une passage de l’article, d’où l’italique)
Le 19/10/2017 à 07h36
Cela m’est déjà arrivé de voir seul un film au cinéma. Quel délice, " />, enfin c’était “Dance in the Dark” avec Catherine Deneuve et Björk " /> (une fois est venu regarder un responsable de salle et n’est pas resté longtemps, c’est véridique " />) (C’était en troisième semaine de l’après-midi)
Le 19/10/2017 à 07h37
“Vigoureuse contestation de Patry, pour qui ces arguments sont purement
parisiens, alors qu’en province, les films restent plus longtemps à
l’affiche ou s’étalent sur la première fenêtre. ”
Sacré menteur ! Il y a beaucoup moins de salle en province. Les petits films a succès dégage très rapidement pour faire la place au prochain blockbuster.
Les seuls gagnant la dedans, ce sont les salles de cinéma et surtout pas les films qui pourraient continuer leur vie en ligne surfant sur leur buzz.
“C’est une puissance inouïe. La logique de Netflix, c’est la captation de la valeur et des droits ».”
N’importe quoi. Netflix est producteur ! il capte rien du tout.
Le 19/10/2017 à 07h57
“Maxime Saada remettra une couche sur le piratage, attribuant à celui-ci une perte de 500 000 abonnés pour la chaîne Canal+ qu’il préside.”
Je vois qu’il n’y a pas que moi que ça choque. Le type est très culotté quand même, mettre tout sur le dos du piratage alors que c’est plutôt la faute de son patron que C+ se casse la gueule. Avant le changement de direction c’était pas rose mais loin d’être l’hémorragie d’aujourd’hui…
Le 19/10/2017 à 07h58
Le 19/10/2017 à 08h23
Le 19/10/2017 à 11h09
" />
Le 19/10/2017 à 11h59
Le 19/10/2017 à 12h03
Le 19/10/2017 à 12h07
Le 19/10/2017 à 12h10
Le 19/10/2017 à 12h15
Le 19/10/2017 à 12h34
perso. je vais de - en - au cinéma entre :
(tt. les scènes étaient risibles………………..pour lui) !
etc…
alors non, “merci” !!! " />
Le 19/10/2017 à 12h36
Le 19/10/2017 à 12h52
Le 19/10/2017 à 13h00
Le 19/10/2017 à 13h10
Options (l’engrenage tout en haut des com) > Activer l’éditeur BBCode pour les balises dans les citations " />
Le 19/10/2017 à 13h14
Merci " />
Le 19/10/2017 à 13h16
L’utilisation du NICAM stéreo à l’air d’être tombé aux oubliette depuis le passage à la télé-numérique. Le Forum Proximus ne répond pas au forum réservé aux clients, ils laissent en discuter, mais ne donne pas de réponses, à ce demander à quoi ça sert
Le 19/10/2017 à 13h22
Le 19/10/2017 à 13h39
Limité à du 15 khz au lieu de 20 khz. Si j’avais su, la Stéreo suffisait (tout comme les decks cassettes bon marché)
Le 19/10/2017 à 13h42
Le 19/10/2017 à 14h02
… je voulais dire du 15 Khz comme les decks bons marchés (sorry)
Le 19/10/2017 à 14h35
Le 19/10/2017 à 14h47
Les hautes fréquences sont utiles car l’amplitude sonore est différente, c’est comme si tu retirais un paravent placé devant le baffle (pour l’audition de chacun)
Le 19/10/2017 à 14h52
Le 19/10/2017 à 15h27
Je dirais pour simplifier, les hautes fréquences mélangées avec des fréquences plus basse donne un timbre plus complet ( comme si on disait un voie plus ronde, ce qui serait un peu moins vrai par écrêtage). Ecrêter, ce serait un peu comme boire un cappuccino sans mousses. " />
Le 20/10/2017 à 14h27
« On n’a pas conscience de la révolution que l’on est en train de se
prendre dans la figure. Nous ne sommes pas organisés pour faire face à Netflix, à Amazon Prime Video. On manque d’organisation, on ne se projette pas assez dans l’avenir ».”
C’est vrai, pauvres gens, ils n’ont eu que 15 ans pour se préparer… " />
La seule chose qui m’empêche d’apprécier pleinement leur agonie, c’est que la plate-forme qui rafle la mise est américaine, avec l’état d’esprit qui va avec (si un jours ils obtiennent la masse critique pour devenir pseudo-monopolistiques sur le marché, on va en chier derrière niveau tarifs et conditions d’utilisation).
Mais à chaque fois que quelqu’un tentait quelque chose d’intelligent en France il s’est fait fusiller par les ayants droits. Faut pas venir chouiner maintenant. “Qui sème le vent…”
Le 20/10/2017 à 14h42
Bof…
Je te remercie pour les noms de films d’horreur, vais voir si je peux mater ça…
Mais honnêtement tu éclaircis le tableau par amour du cinéma.
Le fait est qu’il y a beaucoup de sombres merdes. Sur le principe pourquoi pas, après tout, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, donc il faut bien laisser les jeunes acteurs/réalisateurs/monteurs etc se faire la main avec un ou deux longs-métrages à ambition commerciale.
En revanche, quand on voit des films à gros budget qui sont des nanars pires que des films d’étudiant, pour lesquels les acteurs touchent des centaines de milliers d’euros “parce qu’ils sont connus”… Et que personne ne trouve rien à y redire… C’est qu’il est temps de jeter le système.
Je dis bien jeter, pas réformer : car le problème n’est pas que structurel, il est aussi humain. Et les humains se démerdent toujours pour passer au travers des mailles de la réforme. Alors que quand tu montes un nouveau truc de zéro, ça s’accompagne généralement d’un rejet de l’ancien système qui permet d’éviter que les rats ne montent sur le nouveau navire (enfin, les rats de l’ancien système. Evidemment, il peut y en avoir de nouveaux qui ont flairé le filon).
Quant à Netflix… Ils ont clairement tout compris, eux, en revanche je ne serais pas si positif sur leur offre. Les doublages sont souvent à l’ouest (particulièrement sur les oeuvres japonaises, c’est un scandale, même moi je ferais généralement mieux alors que mon japonais se limite à une vague compréhension générale), et s’agissant de leur catalogue propre, on varie entre l’excellent et le tout pourri, avec toute la gamme de nuances entre les deux.
Cela dit, là tout de suite si on me demandait qui contribue le plus à l’enrichissement culturel général entre le CNC et Netflix, je réponds Netflix, sans la moindre hésitation.
Le 21/10/2017 à 12h56
Le 21/10/2017 à 17h43
Le 18/10/2017 à 14h11
Et, comment ils font dans les autres pays ? " />
Le 18/10/2017 à 14h14
Pour discuter du problème, il faudrait ajouter dans le graphique “fenêtre/valeur/chronologie” la disponibilité les médias en version pirate (cam/rip, vo/vostfr,vfq/vff).
Se limiter à la chronologie en France c’est trop réducteur. Certains médias sont dispo en vff car ils ont été diffusés en suisse ou belgique, mais pas encore en france.
Le 18/10/2017 à 14h18
Le 18/10/2017 à 14h26
Au plus facile, J+1 pour tous, et prix libres." />
Le 18/10/2017 à 14h27
Cet article a été rédigé dans le cadre de notre participation aux Rencontres cinématographiques
de Dijon, du 12 au 14 octobre, où nous avons été conviés par les
organisateurs. Ces derniers ont pris en charge notre hébergement et la
restauration sur place (champagne,caviars) ainsi que les escortes . " />
Le 18/10/2017 à 14h33
Je suis pas sûr de comprendre complètement le schéma…
Lorsque les chaînes gratuites diffusent un programme, il n’y a plus que les plateformes VoD qui sont en mesure de proposer le film au même temps ? (Celles-ci étant étendues sur toute la frise et la SVoD étant “coupée” pour laisser la place aux chaînes)
Le 18/10/2017 à 14h33
Tout ça vise à casser le marché du VHS qui finira bien par s’imposer " />
Le 18/10/2017 à 14h35
Pour les plus vieux, rappelons que VHS = Video Hosting and Streaming. " />
Le 18/10/2017 à 14h37
A force on finit par se rendre à l’évidence : on s’en fout de ce qu’ils décident.
Ce ne sont pas nous qui sommes touchés par ces décisions, puisque nous sommes capables de nous fournir en RIP Bluray 2 mois après la sortie au cinéma. Payer des services pour voir des films, on ne demande que ça, mais en l’état aucun ne vaut le coup, soit parce qu’ils sont trop chers (coucou tous les services de VoD), soit parce que l’offre est trop pauvre (coucou Netflix).
Reste donc à télécharger les films et payer un abonnement Netflix ou Amazon pour les séries.
Le 18/10/2017 à 14h40
Le 18/10/2017 à 14h45
Je ne comprend pas le point de vue de Richard Patry.
Le 18/10/2017 à 14h48
Le 18/10/2017 à 14h52
Son point de vue c’est la défense des cinémas (=salles de cinéma), et tant pis pour le reste de la filière.
=> il veut préserver, sanctuariser (voire allonger) la première fenêtre qui accorde l’exclusivité aux salles de cinéma.
Le 18/10/2017 à 14h53
Derrière l’expression alchimique de « chronologie des médias » se cache un dispositif
franco-français
tu m’étonnes …y-a que nous pour inventer “des trucs” aussi “chelou” !!! " />
Le 18/10/2017 à 15h01
Maxime Saada remettra une couche sur le piratage, attribuant à celui-ci une perte de 500 000 abonnés pour la chaîne Canal+ qu’il préside.
Ils ne s’arrête donc jamais ? " />
Le 18/10/2017 à 15h03
“allez soyons sympa. donnons-leur 15 jours” !
mais là…“3 ans” deCDM. " />
Le 18/10/2017 à 15h05
Donc en gros, Google Play ne pourrait vendre les films en VOD … qu’après la diffusion du film par les chaines gratuites …
Au delà du côté amusant de la chose, je pense que cela serait hautement attaquable en justice…
Le 18/10/2017 à 15h07
Le 18/10/2017 à 15h12
d’où…il tire ce chiffre !
“pourquoi-pas 1 million” ! " />
Le 18/10/2017 à 15h12
Sortie DVD, bluray plutôt, donc rip du film plutôt (vrai, faut le reconnaître)." />
Le 18/10/2017 à 15h17
plus tôt ? " />
Le 18/10/2017 à 15h21
“Selon lui, pas question de toucher d’une manière ou d’une autre à cette première fenêtre : « réduire la fenêtre salle serait un suicide collectif pour l’ensemble de la filière », même si elle permettait de mettre en circulation plus rapidement les films sur les autres fenêtres.“je ne vais jamais dans les salles de cinéma mais je suis d’accord avec lui, cela me dérange pas d’attendre 6 mois pour le télécharger sur yggtorrent ;)
Le 18/10/2017 à 15h21
Need une liste de tous les contenus dispo sur chaque plateforme sur un seul site.
Le 18/10/2017 à 15h28
Ce qui est sûr, c’est que la chronologie des média est devenue archaïque. Beaucoup de gens n’ont pas la patience d’attendre que les films ou les série TV sortent en DVD/Blu-ray/VoD/SVoD. Ils téléchargeront les contenus illégalement bien avant que les sorties légales.
Vous rajoutez à cela que dans cette proportion de personnes, beaucoup préfèrent le dématérialisé. Or, les tarifs des plates-formes de VoD et de SVoD sont relativement chers. Egalement, leurs catalogues ne sont pas exhaustifs, contrairement à ceux des plates-formes de musiques. Ces personnes ne se tourneront pas vers l’achat de DVD et/ou de blu-ray, puisqu’ils ne veulent plus avoir de vidéothèques chez eux. Là aussi, ils passeront donc par le téléchargement illégal.
La chronologie des médias a été créé pour soutenir les salles de cinéma. Pour faire court, la France a créé cette chronologie des médias pour inciter les gens à aller consommer des films dans les salles obscures et non pas chez eux. Et il y a un intérêt derrière tout cela : une partie du prix d’une place de cinéma est reversé à au Centre National de Cinématographie. Autrement dit, le spectateur soutient le 7eme Art français.
Aux Etats-Unis, il n’existe pas de chronologie des médias. Les producteurs passent des accords avec les plates-forme de VoD et de SVoD ainsi qu’avec les éditeurs et distributeurs. Il n’existe donc aucune loi qui vient légiférer un délai pour la première exploitation. Tout se passe via des accords contractuels.
Le 18/10/2017 à 15h35
Le 18/10/2017 à 15h50
Le 18/10/2017 à 15h54
Le 18/10/2017 à 15h56
Le 18/10/2017 à 16h05
Le 18/10/2017 à 16h07
Le 18/10/2017 à 17h52
Les “parasistes” ne sont pas ceux qu’on croit, hein ?… " />
Le 18/10/2017 à 18h17
Le 18/10/2017 à 18h24
Je crains ce soit limité à du 2.1 dolby (je suis chez proximus) Même le Forum ne donne pas de réponse, il n’y a que des avis de clients regretter de ne pas avoir mieux
Le 18/10/2017 à 18h48
J’ai pas compris grand chose à tout ça, mais en gros si l’offre légale allait à la même vitesse que l’offre illégale, toutes versions, langues et sous-titres confondus, ça m’irait.
Le 18/10/2017 à 18h57
" />
Le 18/10/2017 à 19h29
Le 18/10/2017 à 19h42
où nous avons été conviés par les organisateurs. Ces derniers ont pris en charge notre hébergement et la restauration sur place.j’apprécie cette mention, et devrais etre obligatoire pour l’ensemble des journalistes. Et surtout je ne pensais pas que les journalistes pouvais en bénéficier, si tu es bien lèche cul comme il faut, ya sûrement moyen d’être invité partout et d’avoir plein de cadeau. " />
sinon lorsque vous arrivez, vous sentez le : ah merde c’est nextinpact, même pas la peine de leur offrir un forfait.
Le 18/10/2017 à 20h05
Ok, certains veulent evoluer (enfin!) et semblent pret a se remettre en question.
Par contre les autres qui nous balancent leurs criteres de vertue dans la poire (societes de perceptions, comme par hasard) refusent de quitter l’Age de pierre.
Ces gus ne s’adapteront jamais. Heureusement rien, et encore moins ces clowns, n’arrete le progres.
Le 18/10/2017 à 20h13
Je me pose la même question vous êtes bien reçus ou pas ?
Le 18/10/2017 à 20h53
erreur
Le 18/10/2017 à 21h07
Le 18/10/2017 à 23h34
Le 19/10/2017 à 06h16
Le 19/10/2017 à 06h34
Mais non, Pluto ! http://vignette2.wikia.nocookie.net/lemondededisney/images/9/90/Pluto2.jpg/revis…
Le 19/10/2017 à 06h48
Personnellement je trouve la proposition résumée sur le schéma plutôt pas mal, à voir les délais qui seront proposés. Le gars du FNCF défend son bout de gras alors que les salles enregistrent fréquemment des records d’affluence, ça me semble être le seul déconnecté de la réalité.
En lisant les interventions des autres participants, ceux-ci semblent bien conscient de l’influence que les plateformes à la Netflix ont sur la diffusion des oeuvres.
L’idée de “salle virtuelle” est pas mal pour donner une seconde chance à des films déprogrammés ou qui ont quitté l’affiche trop rapidement faute d’audience.
Quant au piratage, il faut qu’ils arrêtent de se voiler la face. Il est strictement impossible de lutter contre, et l’argument des “copies numériques rapidement disponibles” est totalement caduque quand on sait qu’une partie du matériel source provient même des studios… (master cinéma, master Blu-ray…)
Les plus rétrogrades voient ça comme un frein alors qu’une offre légale attrayante proposant du contenu récent limitera de facto l’effet.
Par exemple je me suis étonné de voir dernièrement que le film Premier Contact de l’année dernière était déjà sur OCS.
Le 19/10/2017 à 07h17
Je trouve leur offre de séries exceptionnelle, d’ailleurs je reste abonné pour cette raison, mais niveau films il y en a certes mais trop peu pour que ça soit intéressant.
Je sais bien que c’est la chronologie des medias qui les bloque, mais en disant “on s’en fout” je voulais dire que tant que l’industrie du cinéma ne changera pas de position en France, le piratage continuera d’exister car il répond à un besoin auquel ils sont incapables de répondre.
Le 22/10/2017 à 08h21
et puis…
Le 22/10/2017 à 08h42
”…quand je FAIS* mes comptes…”
* coucou Alzheimer (lol) !!! " />
Le 22/10/2017 à 11h05
Ce n’est pas bien de comparer un tarif mensuel pour netflix et un abonnement annuel au cinéma. " />
C’est vrai que seul ou à deux cela peut aller, mais dès qu’il faut amener les enfants le cinéma devient vite cher. " />
Le 22/10/2017 à 14h42
" />