Le RGPD entre en application : 10 questions, 10 réponses
Jour R !
Notre dossier sur le RGPD :
Le 25 mai 2018 à 06h00
16 min
Droit
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Le Règlement général sur la protection des données personnelles entre aujourd’hui en application. Après avoir analysé ligne par ligne ses 99 articles, Next INpact répond à dix questions sur le périmètre et le contenu de ce nouveau texte.
Après avoir plongé dans chacun des 99 articles (et ses 173 considérants) au long d'un triptyque, nous revenons sur le fameux règlement applicable dès aujourd’hui dans l’ensemble des pays européens.
Une petite révolution pour beaucoup d’acteurs qui ont désormais l'obligation – mais aussi l’opportunité – de garantir la conformité de leurs systèmes d’information.
Ce 25 mai, date d'entrée en application du règlement, est une excellente occasion pour répondre à dix questions autour de ce texte dense et complexe, mais d'une importance fondamentale pour la protection des données.
- Le RGPD expliqué ligne par ligne (articles 1 à 23)
- Le RGPD expliqué ligne par ligne (articles 24 à 50)
- Le RGPD expliqué ligne par ligne (articles 51 à 99)
1. Qu’est-ce qu’un règlement ?
Un règlement européen, contrairement à une directive, est un texte d’application directe. Théoriquement, il est le meilleur vecteur pour garantir qu'une seule loi s'applique sur l’ensemble des pays européens.
Quoi de mieux pour permettre une saine concurrence entre tous les acteurs ? Toujours sur le papier, cela signifie que les stratégies de « forum shopping » sont désormais inutiles. Il sera vain de s’implanter en Irlande plutôt qu’en France pour profiter et exploiter des brèches dans la loi nationale. La température sera la même, quel que soit le pays.
2. Et c’est quoi, ce fameux RGPD ?
Le RGPD vient régenter les traitements de données personnelles à l’échelle européenne pour y installer un pack de normes identiques. Une salvatrice mise à jour législative unique annoncée en 2012, publiée au Journal officiel de l’UE en 2016 et appliquée à partir d’aujourd’hui.
Un même texte pour les gouverner tous ? La réalité est plus nuancée. Il offre en effet aux États membres tout de même 56 marges de manœuvre, où chaque pays peut autant de fois adapter cette législation censée être unique à son climat national.
L’exemple typique ? Celui de l’âge du consentement. Dans le marbre du RGPD, les mineurs de 16 ans peuvent désormais, sans l’aval de leurs parents, autoriser l’exploitation de leurs données personnelles par les plateformes en ligne et autres responsables de traitement.
Seulement, il est prévu que les États membres puissent abaisser ce seuil jusqu’à 13 ans. Sans surprise, l’Irlande a opté pour ce niveau le plus bas. Bel hasard, il est commun avec la législation américaine... La France, elle, l’a fixé à 15 ans. Ces modulations permettent certes de préserver les susceptibilités et spécificités locales, mais nuisent aussi à la lisibilité et mise en conformité des acteurs.
Un détail, mais nous y reviendrons, en France, l’activation de ces options a été l’un des objets du projet de loi sur les données personnelles, actuellement ausculté par le Conseil constitutionnel.
3. En tant que particulier, qu’est-ce que ça change ?
Vaste question ! Pour les grands principes sur lesquels reposent le règlement, pas grand-chose, pourrait-on dire. En France, on retrouve dans le nouveau texte, nombre de dispositions déjà incrustées dans la loi Informatique et Libertés de 1978 (modifiée plusieurs fois).
Le droit à l’information sur les traitements, le droit d’accès aux données traitées, le droit de rectification d’un système contenant des données erronées, le droit à l’effacement, le sacro-saint consentement, etc. tous sont communs aux deux textes !
Dit autrement, les acteurs qui se plaignent d’une mise en conformité poussive, compliquée, onéreuse sont d’une bonne foi relative, ou d’une ignorance réelle. Lorsqu’ils adressent des newsletters, vous mitraillent de cookies sans respecter ces fondamentaux, pas de doute : ils étaient en indélicatesse avant, et le sont toujours après le 25 mai.
Si l’on veut positiver, l’application du RGPD offre finalement l’opportunité d’un nettoyage de printemps, une grande purge, une session de rattrapage à tous ceux qui, au fil du temps, avaient omis de respecter ces règles éthiques. Voilà pourquoi, ces derniers jours, vous avez sans doute reçu une pluie de mails vous demandant de consentir à ce que vos données soient traitées par tel prestataire en ligne.
4. Mais quels vont être mes nouveaux droits ?
Pour autant, résumer le RGPD à un copier-coller des grands principes de la loi de 1978 serait faux. Le règlement prévoit effectivement de nouveaux droits pour les individus. Et pas des moindres.
Le droit à la portabilité vous permettra en principe de récupérer les données personnelles qui ont été traitées par tel prestataire, « dans un format structuré, couramment utilisé et lisible par machine », pour le transmettre pourquoi pas à un concurrent. Et jamais le premier détenteur ne pourra y faire obstacle.
Ne généralisons pas : des exceptions sont prévues pour l'exécution d'une mission d'intérêt public, relevant de l'exercice de l'autorité publique et ceux répondant à une obligation légale. Impossible par exemple de demander au fisc le transfert de vos données pour les transmettre à une autre administration.
Autre droit consacré précisément, le droit à la limitation, qui implique « le marquage de données à caractère personnel conservées, en vue de limiter leur traitement futur ». Autrement dit ? Lorsque des données sont traitées de manière illicite, quand l’exactitude même du traitement est contestée ou que ces données ne sont plus nécessaires, alors le particulier peut exercer son droit à la limitation. Selon le RGPD, cela pourra se matérialiser par un déplacement des données vers un autre système de traitement, au moins temporairement.
Toujours sur le terrain des nouveautés, le droit à l’oubli. Il avait été consacré à l’encontre des moteurs de recherche par la Cour de justice de l’Union européenne. Il est aujourd’hui prévu au plus haut niveau, à l'égard de tous. Avec lui, quiconque peut obtenir, « dans les meilleurs délais », l’effacement de toutes ses données à caractère personnel. Le droit est conditionné : les données ne sont plus nécessaires, la personne a retiré son consentement, ou elle s’y oppose purement et simplement, ou bien il y a eu traitement illicite, etc.
Votre droit à l'information va gagner plusieurs étages vers plus de transparence et de simplicité. Si vous avez consenti à un traitement (par exemple, un abonnement à une newsletter), alors l’article 7 souligne qu'il doit être « aussi simple de retirer que de donner son consentement ».
Dans le pavé « CNIL » qu’on retrouve sur les sites où sont glanées puis traitées vos données, vous serez maintenant alerté de l’existence d’un transfert hors Union européenne, de vos droits (dont les nouveaux prévus par le RGPD), de la base juridique du traitement, ou encore de l’existence d’une prise de décision automatisée.
Ce dernier point est prévu par l’article 22 du RGPD. Celui-ci interdit que des décisions puissent être fondées exclusivement sur un traitement automatisé, « produisant des effets juridiques » concernant une personne (par exemple, obtention d’un prêt, candidature d’embauche, etc.). Certes, la loi peut créer une brèche dans ce dispositif (un coup de chapeau à ParcourSup ?), mais elle devrait systématiquement prévoir « des mesures appropriées pour la sauvegarde des droits et libertés et des intérêts légitimes de la personne concernée ». Un beau vivier à contentieux.
5. Quels vont être les devoirs des entreprises ?
À chaque droit introduit par le RGPD correspondent évidemment autant d’obligations pour les entreprises. Mais l’une des grosses nouveautés est surtout la logique de responsabilité (ou « accountability ») initiée par le règlement.
On est aux antipodes du régime déclaratif jusqu’alors en vigueur en France. Si sa vie gagne en simplicité, à tout moment, une entreprise devra toujours être capable de démontrer qu’elle a bien respecté les critères entourant les traitements de données personnelles : licéité, loyauté, transparence, finalités limitées, données minimisées, exactes, une conservation réduite dans le temps et confidentialité. Et la charge de la preuve repose sur chaque acteur, soit un poids important à assumer dorénavant.
Autre obligation, celle de désigner un délégué à la protection des données personnelles (DPO) en cas de suivis à grande échelle systématique des personnes physiques ou de traitements, toujours à grande échelle, des données sensibles (opinion, orientation sexuelle, etc.). Ce spécialiste du droit et des pratiques en matière de protection des données devra être associé de près à ces traitements et pourra apporter son concours et mieux éclairer les responsables.
Plusieurs obligations documentaires sont prévues comme la tenue d’un registre des activités de traitement, obligatoire au-delà de 250 salariés, ou par exemple lorsqu’il y a un risque pour les droits et libertés des personnes concernées. On y trouvera le nom du responsable, les finalités du traitement, une description des personnes concernées et des données, les destinataires, les éventuels transferts hors UE, et si possible les délais pour obtenir l’effacement des données ; outre une description sommaire des mesures de sécurité techniques et organisationnelles.
Une analyse d’impact devra être engagée, cette fois en cas de « risque élevé » pour les droits et libertés des personnes physiques. Elle évaluera les traitements automatisés comme le profilage, ceux à grande échelle portant sur des données sensibles, ou encore « la surveillance systématique à grande échelle d'une zone accessible au public », etc. Le document concentrera l’ensemble des opérations, des finalités, l’évaluation de leur nécessité et de leur proportionnalité, des risques, des mesures de sécurité…
Ajoutons enfin, mais la liste est longue, l’obligation de notifier les failles de sécurité, qui n’existait dans la loi CNIL qu’à l’égard des fournisseurs d’accès. Désormais, les entreprises qui constatent une violation de données à caractère personnel devront en principe alerter la CNIL « dans les meilleurs délais et, si possible, 72 heures au plus tard après en avoir pris connaissance ». Cette alerte devra décrire des faits, les effets de la violation, et les mesures prises pour y remédier.
Les personnes physiques seront même directement alertées si cette violation « est susceptible d'engendrer un risque élevé pour les droits et libertés d'une personne physique ». L’entreprise pourra y échapper notamment si ont été mises en œuvre les mesures de protection appropriées. La CNIL pourra contraindre un acteur oublieux à alerter directement les victimes.
6. Quid des acteurs installés hors de l’Union européenne ?
C’est une autre avancée du texte européen. Une entreprise installée loin de l’Union est également impactée par ces obligations puisque les critères de territorialité sont très vastes.
Les droits et obligations programmés par le RGPD s’appliquent en effet pour les acteurs non UE dès lors qu’ils visent des personnes installées dans l’Union européenne. Plusieurs critères permettront de le jauger, en particulier la langue utilisée et l’unité monétaire.
Cette portée est fondamentale. Avant le 25 mai, la remise en cause des juridictions européennes a toujours été un réflexe dès lors qu’un acteur comme Facebook était poursuivi de ce côté de l’Atlantique.
Le RGPD ne veut pas tuer le commerce en Europe ou dans le monde. Son principal intérêt est de prévoir un standard de protection élevé face à l’appétit parfois délirant de certains opérateurs.
Donc, qu’une entreprise ou qu’un sous-traitant soit installé en France, en Allemagne ou en Californie n’aura pas beaucoup d’effets. Il devra respecter les principes du règlement, d’autant plus que l’article 27 oblige ces acteurs hors UE à désigner un représentant dans l’Union.
Face à un acteur récalcitrant, la CNIL pourra avertir la société, lui adresser une mise en demeure afin de se conformer au texte, voire ordonner la suspension des flux ou bien l'une des lourdes amendes administratives.
7. Et les administrations ?
Les administrations sont également concernées par la plupart de ces dispositions, notamment sur le terrain des sanctions. Voilà pourquoi plusieurs amendements avaient été déposés au Sénat pour tenter de les protéger des foudres du texte européen.
8. La France est-elle prête ?
Pas exactement. Le projet de loi sur le RGPD, censé activer notamment plusieurs marges de manœuvre du règlement, a été déféré la semaine dernière devant le Conseil constitutionnel par plus de 60 sénateurs.
Renseignement pris hier auprès des sages, le gouvernement n’a pas déclaré l’urgence. Résultat ? Le juge dispose d’un mois pour rendre sa décision, attendue avant le 16 juin.
Mieux, dans le texte, 19 décrets d’application sont programmés, précédés le plus souvent d’un avis de la CNIL. Un tel chantier devrait prendre des mois de travaux.
Ce retard est problématique. Certes, faute de texte, c’est le règlement qui s’applique sans nuance, cependant, le projet de loi règle dans le détail les procédures de collaboration entre la commission et les autres autorités de contrôle installées en Europe. La lacune calendaire française risque donc d’impacter les procédures portant sur les traitements touchant à plusieurs pays.
Remarquons également que plusieurs lignes directrices ont été publiées par le G29, reprises sur le site de la CNIL. Elles ont vocation à éclairer les uns et les autres sur les obligations spécifiques nées du RGPD. Or, plusieurs n’ont toujours pas été traduites en français.
Enfin, la CNIL crie quelque peu famine depuis quelques temps. Elle se plaint de ne pas disposer des ressources suffisantes pour assumer ses nouvelles missions. Il faudra attendre la prochaine loi de finances pour espérer une rustine budgétaire.
9. Suis-je obligé d'accepter la nouvelle politique de vie privée d'un service pour continuer à l'utiliser ?
C’est une des questions pointues nées du RGPD. Le consentement à voir ses données traitées est un préalable à tout traitement, sauf exceptions issues du contrat, de l’intérêt légitime du responsable ou encore d’une obligation légale.
Or, ce consentement doit être donné librement, non avec une arme sur la tempe. Dit autrement, un prestataire qui subordonne l’accès à son service à ce feu vert, devra opérer avec la plus grande prudence.
Dans les lignes directrices éditées par les autorités de contrôle européennes, un exemple permet d’y voir plus clair :
« Une application mobile de retouche photo demande à ses utilisateurs d'activer leur localisation GPS pour l'utilisation de ses services. Elle indique également à ses utilisateurs qu'elle utilisera les données collectées à des fins de publicité comportementale. Ni l'une ni l'autre, la localisation ou la publicité comportementale en ligne, ne sont nécessaires à ce service de retouche photo et vont aller au-delà du cœur de cette prestation. Puisque les utilisateurs ne peuvent pas utiliser l'application sans consentir à ces traitements, le consentement ne peut être considéré comme étant donné librement ».
Le considérant 47 du RGDP expose la même chose, sous une plume plus juridique : « Le consentement est présumé ne pas avoir été donné librement (…) si l'exécution d'un contrat, y compris la prestation d'un service, est subordonnée au consentement malgré que celui-ci ne soit pas nécessaire à une telle exécution ».
10. N’y a-t-il pas un marketing de la peur autour du RGPD ?
Clairement. Le RGPD est souvent « vendu » par les prestataires spécialisés, mais aussi les médias, sous son versant le plus anxiogène. Rien de plus simple, pour vendre des gilets pare-balles, que de claironner une guerre à nos portes. La CNIL a d’ailleurs tiré le signal d’alarme publiquement sur certaines pratiques.
La position de la commission sur cette question est simple : d’une part, le 25 mai ne sera pas un couperet. D’autre part, sa stratégie dépendra des atteintes constatées. Selon ses confidences, l’autorité indépendante se montrera intraitable pour la violation des grands principes partagés avec la loi de 1978, mais beaucoup plus conciliante pour les nouvelles obligations.
Dans ce nouveau périmètre, sa démarche est davantage celle d’un accompagnement sur plusieurs mois, en particulier à destination des petites structures (PME, start-up, etc.), évidemment loin de disposer des ressources suffisantes.
Compte tenu en outre des délais de procédures, il ne faut pas attendre de sanction avant plusieurs mois, sachant aussi que seules les infractions constatées après le 25 mai seront éligibles à l’amende maximale du texte (4 % du chiffre d’affaires mondial ou 20 millions d’euros). Facebook et Cambridge Analytica peuvent respirer.
Dernier détail, les autorités auront à cette occasion l’obligation de respecter un principe de proportionnalité. L’historique de l’entreprise, sa collaboration, sa bonne foi, le choix d’un DPO, la surface de la violation, une saine responsabilité, etc. tous ces paramètres entreront évidemment sur la balance, avant le coup de glaive ou... le tir de fléchette.
Plutôt que de présenter le RGPD sous le masque de l’épouvantail, il peut être plus porteur de raisonner dans une démarche positive. Lorsqu’on est une entreprise, se diriger vers une mise en conformité, c’est certes long, mais permet de faire un point salvateur sur ses traitements. Ce programme, en plusieurs étapes, peut alors susciter de sérieux retours sur investissement.
Le seul fait de disposer d’un site Internet qui respecte le RGPD, apporte une sécurité juridique, une éthique et peut être présenté comme un solide argument aux yeux des chalands. Les nouveaux droits sont également source d’opportunités. Pensons à la portabilité des données, qui peut offrir de belles idées aux start-ups. La confiance par le respect, plutôt que par la manigance, peut être aussi une belle chance, non ?
Le RGPD entre en application : 10 questions, 10 réponses
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1. Qu’est-ce qu’un règlement ?
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2. Et c’est quoi, ce fameux RGPD ?
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3. En tant que particulier, qu’est-ce que ça change ?
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4. Mais quels vont être mes nouveaux droits ?
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5. Quels vont être les devoirs des entreprises ?
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6. Quid des acteurs installés hors de l’Union européenne ?
-
7. Et les administrations ?
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8. La France est-elle prête ?
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9. Suis-je obligé d'accepter la nouvelle politique de vie privée d'un service pour continuer à l'utiliser ?
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10. N’y a-t-il pas un marketing de la peur autour du RGPD ?
Commentaires (102)
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Abonnez-vousLe 25/05/2018 à 06h54
Tellement merci ! Comme ça c’est clair ? Pour le spam en français de produits français, on va enfin pouvoir se désabonner pour de vrai ? A suivre…
Le 25/05/2018 à 06h57
J’ai comme dans l’idée que cela ne va pas détendre les relations entre l’Europe et la Chine, au contraire. Les sites commerciaux qui ont pignon sur rue risquent de moyennement apprécier cette RGPD… " />
(je pense entre autre à Alibaba, Wish, etc.)
Le 25/05/2018 à 06h59
Je poste ici car pas sûr que ce soit une faute :
« les mineurs de 16 ans peuvent désormais, sans l’aval de leurs parents… »
C’est pas plutôt les majeurs ? (mineur de 16 ans = moins de 16ans, majeur = plus …)
Le 25/05/2018 à 07h01
Non. Tu es encore mineur à 17 ans. du coup ce sont les mineurs de plus de 16 ans.
Le 25/05/2018 à 07h03
Le 25/05/2018 à 07h12
Le 25/05/2018 à 07h15
J’attends de voir si l’Europe arrivera à punir un géant chinois (ou americain) qui violerait le RGPD…
J’espère qu’on se fera respecter, mais pour le moment j’ai peur que ceux qui payent ne soient le plus facile a atteindre (Entreprises européennes donc)
Le 25/05/2018 à 07h25
TLDR;
#SadButTrue
Le 25/05/2018 à 07h35
1. La pop-up bloquante est hors guideline
" />
Le 25/05/2018 à 07h48
Merci pour l’article très clair
Et merci également de l’avoir laissé en libre accès, je l’ai partagé avec toute la famille " />
Le 25/05/2018 à 07h49
Merci pour cet article très clair.
Je pensais voir un de ces articles : “Le RGPD en 2 Minutes” ou “Tout comprendre du RGPD en 10 questions”.
Remarques, c’est ce qui va pleuvoir dans les papeteries virtuelles !
Le 25/05/2018 à 07h54
Ah non pour ça il faut lire la trilogie, qui apporte un début de réponse :)
Le 25/05/2018 à 08h35
Pour la question 9, que risque une entreprise qui ne permet pas un consentement libre de l’utilisateur ?
Le 25/05/2018 à 08h37
Le 25/05/2018 à 08h52
Je cherchais justement un résumé à faire lire aux gens qui me posent la question c’est cool !
Bon par contre ma gamine m’a interdit de dormir cette nuit donc j’ai décroché au 3/ … Je commenterais la qualité du bouzin plus tard ^^’
Le 25/05/2018 à 08h54
Je suis le seul à recevoir tout un tas de mails d’éditeur me proposant des gifts sur leurs jeux si j’accepte leurs nouvelles conditions d’utilisations ?
Vous n’aurez pas mon consentement de cette manière !
Le 25/05/2018 à 06h15
Clair et concis ! Merci pour ce résumé ;)
Le 25/05/2018 à 06h18
Merci, merci et encore merci pour ce résumé !
voilà de quoi rassurer pas mal de gens stressés par des boites peu scrupuleuses qui veulent leur vendre des audits et autres trucs qui coûtent des fortunes pour rien…
Le 25/05/2018 à 06h36
Merci pour ce résumé, très bien fait et abordable pour tata Gisèle.
Le 25/05/2018 à 06h46
Mes amitiés à celle-ci ! (Et merci !)
Le 25/05/2018 à 12h55
Le 25/05/2018 à 13h00
Le 25/05/2018 à 13h03
OK Merci
Il va falloir que je lise dans le détail les CGU de tous les plugins
Le 25/05/2018 à 13h04
Le 25/05/2018 à 13h23
Le 25/05/2018 à 13h28
Le 25/05/2018 à 13h30
Le 25/05/2018 à 13h40
Le 25/05/2018 à 13h45
Le 25/05/2018 à 13h56
Le 25/05/2018 à 14h09
Le 25/05/2018 à 14h52
Une question bête:
Les carnets d’adresse professionnels des clients de messagerie (pas ceux qui servent à du marketing), sont ils soumis à l’envoi d’un avis de droit à l’effacement/modif/toussa ? Parce que ça risque de faire pas mal d’échanges de mails
-Salut Roger, suite à l’entrée en vigueur du rgpd, je tiens à t’informer bla, bla, bla…
Le 25/05/2018 à 15h03
en tt. cas, “celle-là”……vous ne l’aurez pas, na !!! " />
YouTube
Le 25/05/2018 à 15h12
Le 25/05/2018 à 15h17
Merci de ta réponse, c’est pas toujours très clair ce truc " />
Le 25/05/2018 à 15h20
Le 25/05/2018 à 08h56
Tu pourrais envoyer quelques exemples ? Ça m’intéresse (guenael @ nextinpact). Merci !
Le 25/05/2018 à 08h57
Tres chere,
Je voudrais faire valoir mon droit à l’oublie de vos systèmes en vertue du RGPD.
En ce sens, je vous demande d’effacer mes identifiants de votre liste “Casier judiciaire/Fiches S”
Merci
ca doit aussi marcher avec les banques et les livres de credit
;)
Le 25/05/2018 à 09h03
Non, les obligations légales/sécu publique ne sont pas effacées par le RGPD
Le 25/05/2018 à 09h07
Est-ce qu’il y a en a qui sont allés au bout de la procédure pour désigner le DPO sur le site de la CNIL ? Est-ce qu’ils demandent des documents particuliers ou pas ?
Le 25/05/2018 à 09h10
C’est fait, le mail provient de mon adresse perso.
Le 25/05/2018 à 09h14
Super Article Marc !
Comme j’ai les mains dedans en ce moment,
pour ceux que ça peut aider, si vous êtes une petite structure
et que vous avez un site web à rendre conforme rapidement :
Par exemple ici :https://www.sos-rgpd.com/politique-de-confidentialite/
avec une phrase de style :
“ J’accepte que mes informations personnelles soient utilisées dans le cadre de ma demande et uniquement celle-ci”.
- Comment stocker la preuve de ce consentement ?
Pas encore trouvé, si quelqu’un a des suggestions techniques.
- Tenir un registre de tous les points où sont stockés les données personnelles.
Essentiel ! Il y a des modèles de registre sur le site de la CNIL
Après c’est encore un autre casse-tête :
- Ce que je ferai pour la sécurité c’est aussi lister les utilisateurs qui ont accès aux outils administrateurs ET son historique.
Par exemple : on peut ajouter un utilisateur ponctuellement sur l’administration d’un site, un registre permettra de ne pas oublier de le supprimer si il n’en a plus l’usage, et éventuellement de trouver l’origine d’une fuite de données. Vérifier ce registre une fois par mois peut suffire pour une TPE.
Mettre en place un contrôle des flux pour détecter les fuites.
Sinon il y a les restrictions par adresse IP, mais il faut être sûr de son coup et ça ne protège pas d’une faille dans une appli.
Autre possibilité, puisque le pompage de données perso est souvent à vocation publicitaire par mailing, ajouter une adresse email totalement vierge dans la base client (le salage). Si demain vous recevez une publicité sur cet email c’est qu’il y a un problème …
Enfin remarque perso sur ce RGPD, on parle des cookies et de leur tracking, mais pourtant tout le monde sait bien que le tracking se fait essentiellement grâce aux IP fixes, l’anonymisation des IP est une mesure qui devrait être obligatoire.
Le RGPD va-t-il vraiment changer les choses ?
On m’a toujours dit que pour comprendre quelque chose dans ce monde économique il faut regarder où va l’argent. Tout le monde, depuis 2012, sait que le RGPD arrive, alors pourquoi des milliards continuent d’être investis dans le big data?
Merci encore pour cet article.
Le 25/05/2018 à 09h16
Le 25/05/2018 à 09h17
Bah c’est loin d’être respecté. Le refus des conditions entraine automatiquement une déconnexion sur le store razer par exemple. Et sur twitter, décliner c’est supprimer son compte.
Le 25/05/2018 à 09h19
J’ai la même avec Piranha games (mech warrior). Je trouve ça totallement gerbant.
J’ai voulu me connecter pour supprimer mon compte, impossible sans accepter leurs conditions. J’ai envoyé un mail au support pour suppression de mon compte.
Le 25/05/2018 à 09h21
Le 25/05/2018 à 09h23
Le créateur de Facebook disait encore hier que les utilisateurs veulent la publicité ciblée (ou de manière plus général, que Facebook choisisse pour eux le contenu affiché), et leur site utilise bien les données à but publicitaire sans consentement libre (techniquement on doit pouvoir envoyer des messages sans qu’il y ait ce traitement). Bon courage à la Quadrature du Net pour leur action.
Le 25/05/2018 à 09h30
Attention à ne pas confondre refuser des CGU et refuser un traitement (les deux ne pouvant pas être liés selon le RGPD). Twitter peut exiger que l’on accepte ses conditions d’utilisation (normal) mais doit permettre de refuser un traitement de données personnelles, et avoir un consentement explicite pour le mettre en place.
Le 25/05/2018 à 09h44
Oui il y a une forme de chantage dans certains cas. La solution, quand c’est possible, consiste à supprimer le compte et c’est tout..
Le 25/05/2018 à 09h48
Merci pour l’article.
Il y a au minimum un point très positif dans cette histoire. L’avalanche de courriels sur les mises à jour des CGU et des traitements des données en lien avec la RGPD permet de faire le ménage des comptes. En ce qui me concerne, en tout cas, étant donné que ça m’ a rappelé une tripotée de comptes que j’avais complètement oubliés, je les ai tous supprimés.
Et je subodore que pas mal de sites vont voir leur base de données se réduire à peau de chagrin du coup (tant mieux).
Le 25/05/2018 à 09h55
“On revient vers vous” (jan. 2018)
Le 25/05/2018 à 10h16
A première vue Disqus n’a pas pris en compte cette subtilité
Tant que les 3 points ci dessous ne sont pas validés pas d’accès.
Important UpdateWhen you login with Disqus, we process personal data to facilitate your authentication and posting of comments. We also store the comments you post and those comments are immediately viewable and searchable by anyone around the world.
Le 26/05/2018 à 14h32
en effet !!! " />
Le 26/05/2018 à 14h44
c’est sûr ils vont bien en profiter……………..aussi !
“dégâts collatéraux………billard à 3 bandes” !
Le 26/05/2018 à 17h37
Commentaires intéressants sur BFM Business: la RGPD est une bénédiction pour les plus gros acteurs du Web (GAFA & co) car elle crée une barrière à l’entrée supplémentaire pour les nouveaux venus qui voudraient se faire une place.
Le 27/05/2018 à 16h01
A priori, et seulement si j’ai tout compris, cette case à cocher et sa phrase de consentement permet de ne pas afficher tout le blabla dessous, ce qui simplifie l’aspect général des formulaires de contact.
Le consentement est validé par une action et non par une phrase qui aurait pu ne pas s’afficher ou ne pas être vue/lue par exemple. Le fait de cliquer est important.
Sous Wordpress par exemple, Contact Form 7 propose un bouton “confirmation” qui empêche l’envoi du formulaire tant que cette case n’est pas cochée.
Par contre il faut stocker cette preuve de consentement, dans ce cadre on va enregistrer l’adresse IP et la date/heure et l’email (base de données ou fichier de log).
n.: Là où je me dis que c’est quand même du cirque, c’est que l’adresse IP est considérée comme une donnée personnelle (faut il le consentement du consentement pour stocker l’adresse IP : je blague hein) , sauf que via un VPN (ce qui devient un peu plus courant) ça complique sérieusement les choses.
Le 27/05/2018 à 16h04
Si les gens utilisent le formulaire c’est pur qu’on leur réponde ou pour du pourriel.
Le problème c’est plus de prouver l’absence de traitement, hormis celui consistant à répondre aux gens, naturellement.
Le 27/05/2018 à 16h09
Le 27/05/2018 à 16h10
La CNIL fournit pas mal d’info sur comment s’y prendre tout de même :
https://www.cnil.fr/fr/rgpd-par-ou-commencer
Courage !
Le 27/05/2018 à 16h12
Pour prouver l’absence de traitement il vous suffit de tenir un registre validé, signé de bonne foi, blanc.
amha
Le 27/05/2018 à 16h22
Pour la preuve du consentement, Marc le dit bien dans l’article
“la charge de la preuve repose sur chaque acteur, soit un poids important à assumer dorénavant.”
Ca paraît un peu fou mais c’est comme ça…
Une personne nous contacte via notre formulaire de contact, à nous de conserver la preuve que cette personne l’a fait de son plein gré, c’est à dire qu’elle nous transmet de son plein gré ses données qui seront “automatiquement” enregistrés quelque part in the cloud, et non qu’on est allé les acheter je ne sais où pour faire du spam (par exemple) sous couvert qu’il nous aurait prétendument contacté par email.
Le 27/05/2018 à 17h02
Ça c’est facile, suffit de les garder dans la base de données du site (en ce qui me concerne). Un endroit, soit dit en passant, où je ne mets jamais la souris. Sauf s’il y a un problème.
Le 27/05/2018 à 17h10
Le 27/05/2018 à 17h19
Le 28/05/2018 à 11h53
Le 28/05/2018 à 12h29
Sauf erreur de ma part les données doivent être supprimées au bout de 3 ans si plus de contact commercial ou autre (dans le cas d’une association). En simple une personne qui ne donne plus de signe de vie pendant 3 ans ne peut plus être contactée sur la base des données détenues. Ces données doivent être détruites.
Ce qui n’empêchera pas d’acquérir à nouveau son contact via un autre canal, mais dans ce cas les données passées ne pourront pas être rapprochées des nouvelles.
En fait 3 ans c’est déjà beaucoup, dans la vie réelle quand je ne vais plus chez la boulangère rue machin, elle ne m’envoie pas un courrier 3 ans plus tard pour me faire part de ses nouveaux éclairs au chocolat.
D’une manière générale en VPC on ne contacte plus un client après un certain temps, on le considère comme perdu, parce que l’envoi papier ça coûte cher et que dans ce cas on a un raisonnement plus pragmatique.
Pour la fuite des données, on peut estimer raisonnablement qu’il ne faudra pas 3 ans pour s’en rendre compte, et donc que la grande majorité des contacts est encore conservée.
Le 28/05/2018 à 12h34
Le 28/05/2018 à 15h19
Merci à tout le monde (désolé depuis une semaine NXi bug complet au taf d’où mon délais de réponse :s)
" />
De toute façon on était déjà en train de revoir l’intranet (le problème des projets sans suivi), là ça nous donne une excuse pour remettre tout à plat et trancher dans les décisions ;)
Par contre je lis que la CNIL peut nous demander de notifier les gens (en plus dans notre cas on peut avoir des données à risque, comme des données de questionnaire (dont on a déjà fait des demandes CNIL)), donc toujours ce même problème si les gens ne sont plus là car avec un fort turnover (c’est notre cas), on peut très bien avoir des gens désinscrit et 1 mois plus tard voir une intrusion. Si on plus aucun contact, impossible de notifier la personne …. C’est plus ça le problème.
Mais si on peut faire une base annexe avec le minimum d’info (genre date d’inscription, de désinscription et adresse mail de contact), gardées sur 3 ans par exemple (après désinscription), ça règle le problème.
Le 25/05/2018 à 15h27
J’ai demandé à un site de supprimer mes données en répondant à un mail signalant l’application de la RGPD.
Ils demandent une pièce d’identité pour vérifier mon identité.
C’est autorisé ça ? Parce que du coup chaque site dont on veut se séparer pourrait stocker un document sensible sur ses serveurs, et c’est pas cool.
Le 25/05/2018 à 15h39
Le 25/05/2018 à 20h01
Le consentement est présumé ne pas avoir été donné librement (…) si l’exécution d’un contrat, y compris la prestation d’un service, est subordonnée au consentement malgré que celui-ci ne soit pas nécessaire à une telle exécution ».
Vu sur Dailymotion: “En lisant la vidéo, vous acceptez le dépôt de cookies liés aux services dailymotion destinés à personnaliser votre expérience, mesurer l’audience et proposer des publicités ciblées.”
C’est impossible de lire une vidéo (le service principal de Dailymotion), sans sacrifier son consentement… ça pue déjà ce RGPD " />
Le 25/05/2018 à 20h07
Ils vont dire : “on a eu des cookies gratuites, on allait pas les refuser” " />
Le 25/05/2018 à 21h04
Le 25/05/2018 à 21h22
Ca n’aura d’ailleurs pas été long: http://www.zdnet.fr/actualites/rgpd-une-premiere-plainte-a-la-cnil-contre-google-facebook-aussi-dans-la-tourmente-39868684.htm
Le 26/05/2018 à 05h11
“Mark Zuckerberg a essentiellement affirmé que rien de significatif ne
changerait - “parce que donner aux gens le contrôle de l’utilisation de
leurs données est un principe fondamental de Facebook depuis le début”.”
C’est savoureux. " />
Le 26/05/2018 à 06h49
Intéressant de lire que FB aurait fermé les comptes des utilisateurs qui n’ont pas accepté.
Ca voudrait dire qu’ils veulent entrer dans un vrai bras de fer au risque de perdre quelques utilisateurs au passage et pas, comme je le pensais, qu’ils donneraient l’illusion de se conformer et même de faire de la mousse en mode privacywhasing (comme ils le font) mais tout en continuant de faire n’importe quoi en interne faute de contrôle effectif.
Si c’est confirmé (c’est la première fois que je lie cette info), ça pourrait faire mal, la question étant dans quel sens car le rapport de force des CNILs face aux GAFAS est pas franchement en faveur des premières…
Le 26/05/2018 à 07h56
C’est même trop rapide puisqu’il n”est pas évident que la CNIL soit compétente à ce jour pour traiter la plainte.
En effet, la loi qui devait établir sa compétence est devant le Conseil Constitutionnel et n’a donc pas pu être promulguée.
Le 26/05/2018 à 08h04
Le 26/05/2018 à 09h24
Weather channel ce matin, gros bandeau pour régler les paramètres de vie privée. Ça a l’air vraiment bien fait à première vue : consentement explicite, distinction entre technologies nécessaires et optionnelles (pubs), tout bon.
Mais en creusant, badaboum : dans les technologies “nécessaires”, il y a adsense. Pour désactiver les technologies optionnelles, il faut activer les cookies tiers. Et quand on clique sur “appliquer”, ça mouline pendant 3 minutes (réellement : 3 minutes), sans doute dans l’espoir que les gens se découragent entre temps.
Bref, ils respectent le texte à la lettre ; mais l’esprit est-il respecté ?
Le 26/05/2018 à 10h10
Bon, bilan de la journée d’hier:
RGPD = un popup avec un lien vers les nouvelles conditions et un gros bouton “j’accepte”.
A part Slashdot qui a fait un truc vraiment poussé où tu peux choisir quelles données sont collectées et à qui elles vont (marchand par marchand), j’ai rien vu de révolutionnaire. Ca rappelle la hype/déception autour de l’acceptation des cookies.
Le 26/05/2018 à 11h30
Le 26/05/2018 à 11h51
Droit à l’oubli.. ouais.. Je vois d’ici tous les politiciens européens.. (et du monde entier pourquoi pas) le faire valoir pour effacer du net la mention de leurs turpitudes et crapuleries.. à croire qu’il a été rédigé pour eux. En tout cas il a été rédigé par eux.
Le 26/05/2018 à 11h52
Droit à l’oubli.. ouais.. Je vois d’ici tous les politiciens européens.. (et du monde entier pourquoi pas) le faire valoir pour effacer du net la mention de leurs turpitudes et crapuleries.. à croire qu’il a été rédigé pour eux. En tout cas il a été rédigé par eux.
Le 26/05/2018 à 11h57
Le 25/05/2018 à 10h41
Très bon résumé ! " />
Y a t’il une avancée concernant les cookie notices qui défigurent toutes les homepages du web depuis 2011 ?
Le 25/05/2018 à 10h55
résumé comme ça, c’est beaucoup moins nébuleux pour ma petite caboche, merci beaucoup Marc ! " /> " />
Le 25/05/2018 à 11h18
Le 25/05/2018 à 11h26
Ce matin, reçu de Meilleurs agents un mail intitulé “Nous aussi nous avons dit OUI…au RGPD !” pointant vers leur politique de confidentialité et leurs CGU.
Pas déçu du voyage !
Pas de consentement explicite.
Impossibilité de s’opposer aux traitements, en particulier pour les sites tiers, suggestion d’utilisation des paramètres du navigateur pour les coockies (c’est bien sûr aussi facile de refuser comme ça que le consentement implicite lié à l’utilisation du site !)
Bref, je leur ai répondu avec copie au DPO dont l’adresse mail figurait dans les infos. Je les ai prévenus que sans changement ou sans réponse, je les signalais à la CNIL.
Il y a quelque jours, je me suis frotté à Yahoo où j’ai mon mail principal.
Pas déçu du voyage non plus, il faut se coltiner leurs partenaires un par un pour tout désactiver. Comme je viens de l’entendre sur France Inter, il faut une bonne dizaine de minutes pour en faire le tour. Et encore, je n’ai pas eu comme la journaliste un message d’erreur à la fin.
Bref, là aussi, ce n’est pas aussi simple de refuser que d’accepter !
Le 25/05/2018 à 11h32
Le dark design dans toute sa splendeur !
Le 25/05/2018 à 11h33
Le 25/05/2018 à 11h34
Question : Si j’ai un site wordpress avec des plugins, je dois m’assurer qu’aucun de ces plugins ne contreviennent à la RGPD ou ce sont les fournisseurs de plugin qui doivent le faire.
Typiquement, je suppose qu’un plugin facebook (pour ajouter des likes sur une page wordpress) ne doit pas forcement respecter la RGPD.
Je ne suis pas sur non plus qu’un plugin type woocommerce ne fasse pas de statistique sur les clients, comment m’en assurer ?
Le 25/05/2018 à 11h35
Comme j’ai oublié de le préciser plus haut et que je ne peux plus éditer, je profite de ta réponse pour ajouter que j’ai mis en lien cet article de NXI dans ma réponse par mail à Meilleurs agents. " />
Le 25/05/2018 à 11h49
Pour les bandeaux de cookie, l’Europe a compris que c’est bien chiant et avait prévu un nouveau règlement appelé ePrivacy. Mais apparement ils ont peur de déplacer les réglages de consentement dans le navigateur, car il est contrôlé par les géants du web (sauf firefox).
J’aurais trouvé ça plus malin pourtant, le réglage DoNotTrack par exemple était un 1er pas.
Donc on va se taper des boutons [ j’accepte ] et [ j’ai compris ] partout, tout le temps " />
Is GDPR recharging cookie notice popups?
Le 25/05/2018 à 11h49
Ah ! Yahoo ! J’ai passé du temps à trouver comment supprimer le compte. Et je n’ai pas trouvé comment le faire sur un site qui fait dans l’application de gestion de relation client :-( appli que j’ai testée sans aller plus loin.
Le 25/05/2018 à 11h50
Déjà, la question, est-ce que tous ces plugins sont indispensables. Ensuite aller sur le site du plugin.
Le 25/05/2018 à 11h54
Une petite question : quid des associations à but non lucratif qui ont par exemple un intranet ( dans mon cas intranet avec comptes pour les membres, log détaillés des actions réalisées sur l’intranet, inscription/déinscription sur des mailing liste), j’ai un peu de mal à voir si en cas de but non lucratif on est soumis au RGPD ?
Y a des exceptions entre ce qu’y est nécessaire au fonctionnement du site (dans notre cas, les log de l’intranet par ex ou la gestion des comptes) et ce qu’y relève d’un traitement automatiser mais après je vois pas trop.
Si quelqu’un à des infos j’avoue que je dirais pas non ;)
Le 25/05/2018 à 11h54
Bon tour de la question, bravo !
Le 25/05/2018 à 11h58
J’ai supprimé mon compte yahoo sans problème (dans les options de mémoire) même s’il faut bien penser à faire le tour de tous les sites et MMO avant de l’annuler.
Depuis je suis chez netcourrier et j’ai même pris l’option payante.
Le 25/05/2018 à 12h02
Je l’ai supprimé, mais comme je voulais supprimer le compte inutile Flickr, la navigation n’a pas été évidente. Sinon j’utilise mon serveur depuis des années pour le courriel. Si je me souviens bien, le compte Yahoo c’était surtout pour Flickr que je n’ai que très peu utilisé.
Le 25/05/2018 à 12h47
Probablement l’article le plus clair et synthétique sur le RGPD que j’ai pu lire, même par rapport aux revues juridiques (qui se perdent le plus souvent dans des paraphrases).
Chapeau pour l’article Marc, super boulot! " />
Le 29/05/2018 à 10h09
Si la personne est partie mais n’a pas souhaité voir ses infos perso détruites dans ce cas la durée légale de conservation est de 3 ans.
Il n’y a donc pas de problème pour la notifier, en utilisant un délai de carence sur ces 36 mois de 6mois par exemple les choses sont beaucoup plus simples.
- 1 mois plus tard il s’en va sans rien réclamer
Il n’y a donc aucun problème pour notifier une personne qui serait déjà partie.
SAUF si en effet vous constatez la fuite de données 1 mois après que tout soit supprimé.
Aucun modèle n’est parfait, et globalement le mal sera moindre que si vous aviez conservé les données pendant 15 ans et qu’elles fuitent un beau jour.
En tout cas merci pour ces échanges, ça me permet de réfléchir aussi à mes propres problématiques.
On en est tous là je crois ^^ (à part ceux qui peuvent se payer un service dédié … of course)
Le 29/05/2018 à 14h56