Microsoft veut (encore) régler le problème des mises à jour sous Windows
Un beau projet pour 2018
Le 26 juillet 2018 à 14h30
4 min
Logiciel
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Windows et ses mises à jour, tout un poème. Microsoft est consciente que des utilisateurs pestent depuis des années contre Windows Update et les redémarrages intempestifs. L’entreprise le promet : elle a trouvé une solution.
Depuis que Windows 10 est disponible, Microsoft le présente comme un système d’exploitation relevant plus du service que du logiciel classique. Un système constamment mis à jour, amélioré, enrichi et ainsi de suite. Un message alléchant sur le papier, mais qui dépend étroitement du mécanisme de mise à jour lui-même.
Pour qu’un système puisse s’améliorer de cette manière, il doit laisser tranquille l’utilisateur autant que possible. Dans la pratique, on sait que Windows ne peut pas modifier n’importe quel composant sans nécessiter parfois un redémarrage.
Puisque cette rupture dans l’utilisation est parfois requise, tout repose donc sur la question délicate : quand redémarrer ?
Une touche supplémentaire de machine learning
La question se pose à chaque évolution majeure, distribuée tous les six mois. Elles sont, qui plus est, vectrices de larges modifications et de problèmes de compatibilité, comme nous avons encore pu le voir avec l’April Update. Et même en mettant de côté les « mises à jour de qualité » parfois distribuées, les utilisateurs font obligatoirement face au Patch Tuesday mensuel et ses correctifs de sécurité, qui exigent toujours un redémarrage.
L’éditeur reconnait le problème, sans prendre de gants d’ailleurs. À l’occasion de deux nouvelles préversions, il annonce une amélioration : une nouvelle logique de redémarrage se voulant « plus adaptive et proactive » : « Nous avons entrainé un modèle qui peut prédire avec précision quand vient le bon moment de redémarrer l’appareil ».
Modèle prédictif ? Un nouveau cas de machine learning, Microsoft ayant la décence de ne pas évoquer d’IA. L’entreprise indique avoir testé son modèle en interne, avec « des résultats prometteurs ».
Plus concrètement, le modèle doit trouver le moment idéal pour redémarrer la machine. Il examine les habitudes de l’utilisateur, pour dégager les périodes d’inactivité les plus fréquentes. Il ne doit pas interrompre une activité en cours et ne pas confondre une pause avec un vrai départ. Par exemple, un utilisateur qui s’absenterait 5 minutes pour aller aux toilettes ou se chercher un café.
L’éditeur semble confiant dans son modèle, mais prévient tout de même qu’il doit passer par une phase de test. Les membres du programme Insider en canal rapide ou « Skip ahead » ont reçu hier soir des préversions contenant la nouvelle fonction. Microsoft demande de rapporter tout redémarrage intempestif.
Un vieux, très vieux problème
Si Microsoft réussit son pari – éliminer toute source de désagrément liée aux redémarrages – on pourra dire qu’il lui aura fallu du temps. L’éditeur s’est lui-même imposé une telle pression pour réduire au mieux la fragmentation de sa plateforme qu’une partie des utilisateurs continue de redouter cette étape.
Microsoft a tout fait pour imposer son roulement, au point que les possesseurs d’une licence familiale de Windows 10 n’ont aucun contrôle sur les mises à jour. Ils peuvent contrôler la bande passante depuis l’automne dernier (là encore, que de temps il aura fallu), mais pas les repousser si nécessaire. Il faut posséder au moins une édition Professionnelle.
N’en déplaise à la société de Redmond, les autres systèmes d’exploitation se montrent plus souples sur ce point. Que Microsoft souhaite gérer un parc homogène peut se comprendre : la maintenance en est facilitée, de même que le colmatage rapide des failles de sécurité. Mais Windows 10 s’est montré si strict dans sa politique de gestion des mises à jour que l’utilisateur peut en ressentir une érosion du contrôle de son PC.
L’ensemble se réduit à un problème de confiance, et Microsoft devrait pourtant être familière de la situation. Depuis que Windows Update existe et que les correctifs sont distribués de manière automatisée, des problèmes surgissent régulièrement. Ce qui recouvre certes la fiabilité du mécanisme, mais également son comportement. Si l’éditeur souhaite que les utilisateurs ne se posent pas de question, il doit rendre le mécanisme transparent et aussi discret que possible.
Commentaires (119)
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Abonnez-vousLe 28/07/2018 à 07h13
Pas faux. Je n’y avais pas pensé. Merci
Le 28/07/2018 à 11h54
Les éléments vraiment insupportables et surtout lorsqu’on a des licences non professionnelles :
vire à chaque fois
C’est pour cela que j’utilise de moins en moins Windows et qu’à part mes PC de travail (et pour ne pas repayer des licences et certains pilotes de matériel difficiles à retrouver sous linux), je passe le reste sous linux, et la aussi Microsoft fait tout avec les constructeurs pour que le changement d’OS soit difficile.
Sans compter toute l’ingérence dans les affaires et dans votre intimité par les USA via l’ensemble des services informatique USA (https://www.guerrefantome.com/ … très édifiants)
Bref, il y en a vraiment mare et je pense que je vais bientôt me sevrer complètement de Microsoft et ses acolytes.
Le 28/07/2018 à 12h59
Tu y reviendra très vite car tout le monde a besoin d’au moins un programme qui est Windows only. " />
Le 28/07/2018 à 19h15
Il y a des machines virtuelles pour ça, et peut-être que WINE passera aussi.
Toute migration prend du temps de toute façon. Trouver des alternatives crédibles à chaque logiciel exploité peut parfois être compliqué (j’ai abandonné LibreOffice pour cause de destruction de documents sans raison valable, un problème que j’ai rencontré moins fréquemment sur MS Office) et du coup ça ralentit la procédure…
Le 28/07/2018 à 23h16
Le 29/07/2018 à 14h30
Le 29/07/2018 à 14h42
Le 29/07/2018 à 15h09
Le 29/07/2018 à 15h54
Le 29/07/2018 à 16h33
Idem pour moi ici, des utilisateurs qui appellent plus souvent pour des bugs variés, l’interface qui est peu pratique et lente, pilotes qui se mettent à jour et déconnent, MAJ Windows foireuses, etc…
Et même pour un technicien il y a des surprises :
Ce mois-ci sur un Server 2016 j’ai eu Windows Shell Experience Host qui a planté suite à une MAJ Windows (sihost.exe).
Une fois que j’ai compris tout ce que ça gérait, là je me suis dit que c’était vraiment pas solide…
Déjà sur un Windows 10 bon ça peut gêner, mais sur Windows Server quand même là…
En fait ça gère tout Modern UI / UWP : applications Modern UI / UWP, menu démarrer, barre des tâches, Edge, et surtout “Paramètres” dont pour les mises à jour.
Temporairement j’ai dû couper sihost.exe dans le registre pour que la session Windows s’ouvre correctement, et j’ai mis Classic Shell pour au moins quelques fonctions de base.
HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon
puis
EnableSIHostIntegration à 0
Le reste comme les MAJ, j’ai pu gérer avec sconfig.cmd de Windows Server.
Par la suite une autre MAJ a corrigé le problème, mais plusieurs jours quand même.
C’est quand même dingue car ce processus “surcouche” par dessus Win32, qui gère autant de choses, avec Windows 8 (et donc Server 2012 / 2012 R2) ça n’existait pas car tout est en double dans panneau de configuration, en Win32, pas de surcouche.
Et j’avais beaucoup moins de problèmes honnêtement.
Le 29/07/2018 à 22h43
Le 29/07/2018 à 23h23
Le 30/07/2018 à 05h17
Le 30/07/2018 à 07h35
Le 30/07/2018 à 08h17
Oui sur 10 c’est monotâche, sans alternative, alors que Windows 8 on peut encore ouvrir tous les réglages dans panneau de configuration, donc on peut encore.
Sur un PC Windows 8 on peut facilement masquer toute la partie Modern UI / UWP (Classic Shell et 2-3 réglages rapides), mais sur 10 ce n’est pas faisable.
En attendant, 10 continue de faire quelques ravages, à chaque MAJ de fonctionnalité (mise à niveau sale) il y a des réglages qui disparaîssent de panneau de configuration et partent dans Paramètres.
Un exemple récent : “Programmes par défaut” a fini de basculer quasiment intégralement dans “Paramètres” et maintenant quand j’installe un Office 2016 qui me dit que tout n’est pas bien associé, je n’ai plus de méthode rapide pour réassocier directement toutes les extensions de fichiers avec Word, Excel etc… sans les cocher une par une, une horreur.
Et tout est comme ça.
Je vais finir par augmenter mes tarifs de maintenance informatique, sans rire " />
Le 30/07/2018 à 19h12
Je n’avais pas remarqué car j’utilise la LTSB (donc 1607), mais cette option “Limité” fonctionne aussi avec les connections ethernet, et apparement maintenant on peut même fixer une limite en Go qui sera respecté par les autres applications aussi. Je me demande de quelle façon elle sera respectée. En coupant l’adaptateur réseau ? Si on ne fixe pas de limite en contentant de mettre “Limité”, ça ne downloade pas les updates et ça ne gène pas l’utilisation du reste, mais une fois mis une limite, ça les downloade par contre. Vu la taille des updates, ça ne va pas tenir longtemps.
Le 31/07/2018 à 09h06
Vous râlez tous sur Windows Update mais il y un moyen d’une efficacité redoutable si vous ne souhaitez pas qu’ils vous embêtent.
Win + R => Services.msc => Desactiver Windows Update.
Il ne vous fera plus jamais ch… Quand vous voulez faire les updates vous le redemarrez et vous faites la recherche quand vous souhaitez appliquer les updates. Ca reviens au même que de faire le apt-get update de Linux au final non ?
Après pour mon cas, je n’ai jamais eu aucun problème sur les update Windows que ce soit une monté de version ou du patch mensuel. Les seuls reboot que j’ai sont mensuellement ou lors d’un patch critique en sortie de cycle mensuel. Sinon je n’ai aucun reboot …
Le 31/07/2018 à 10h32
Le 31/07/2018 à 11h38
Pas si tu le met en desactivé !
En tout cas j’ai déployé moulte tablette sous Windows 10 ou je désactive le service Windows Update et je le réactive que pendant les sessions de patch, je n’ai jamais eu le cas ou il s’est réactivé.
Après les tablettes sont en W10 Pro et pas Home
Le 31/07/2018 à 11h42
Le 31/07/2018 à 11h53
Bha écoute sur les tablettes que j’ai déployé, aucune n’a le service Windows Update qui s’est réactivé.
Ce sont pourtant des Windows 10 Pro 64bit.
Après je dis pas que je te crois pas mais que moi j’en ai jamais fait les frais " />
Le 31/07/2018 à 13h11
Ah tiens l’ordi allumé sans broncher toute la journée et qui décide de ramer puis redemarrer, installer ses mises à jour pile au moment ou on l’utilise c’est bientôt fini?
Pas sur que ca me manque.
Le 31/07/2018 à 17h36
Toi tu as oublié de régler les heures d’activité dans les réglages :)
Le 31/07/2018 à 19h58
Le 26/07/2018 à 14h41
Pour moi le plus gros problème ce sont les mises à niveau (appelées mises à jour de fonctionnalités) car elles créent des bugs sur pas mal d’ordinateurs, voire même des crashs complets.
Cela est dû au processus en lui-même, d’autres fois le modèle de pilote a changé et les constructeurs ne sont pas prêts, etc… mais souvent ça tousse un bon coup.
Sans cela, j’ai très peu de bugs avec Windows 10 quand on reste sur une version “stable” (LTSB ou à défaut sur une Pro on diffère les mises à jour de fonctionnalités jusqu’à 1 an).
Solution simple : arrêter les mises à niveau et garder uniquement les mises à jour de “qualité” normales, et voilà.
Et faire évoluer l’OS plus amplement tous les 3 ans, comme avant, et sans bascule forcée.
Exemple : Windows 11, 12, etc…
Le 26/07/2018 à 14h42
Finalement le plus pénible n’est pas que ça redémarre, mais que tout ne revienne pas exactement au même point (mêmes logiciels ouverts, avec les mêmes données, au même endroit) et que ça prenne du temps. Si ça redémarre en 30s et que ça n’a pas d’INpact sur l’environnement de travail, c’est acceptable à mes yeux.
Le 26/07/2018 à 14h45
J’ai jamais vraiment eu de problème de ce type c’était plus la bande passant le soucis.
Apres mon rêve ça serait un Windows type LTSB (sans store cortana etc), mais basé sur les derniers update et accessible au grand publique.
Le 26/07/2018 à 14h47
Pour pas être embêté je mets les heures d’activité pour mes clients au max (18h) : entre 5h et 23h pas de redémarrage automatique.
Ainsi, l’ordinateur installe déjà une partie des MAJ en arrière plan, puis le soir en éteignant ça fait le reste.
Un truc normal quoi. Mais pourquoi sans ça, ça voudrait redémarrer en pleine journée ??
Le 26/07/2018 à 14h50
C’est vrai que sur Linux, tu as la version stable qui évolue tout les 4 ans.
Quand tu fais une mise à jours, tu redémarre jamais (1% seulement de cas de redémarrage).
Windows, c’est une mise à jours = redémarrage.
Je ne comprend pas. A mon entreprise, les mises à jours sont installé le mercredi après-midi et quand l’utilisateur éteins son pc, la mise à jours se fait. Et basta.
Le 26/07/2018 à 14h51
En même temps combien de personnes prennent le temps de configurer les heures d’activité ? Il y a aussi beaucoup de flemme de la part des utilisateurs.
Le 26/07/2018 à 14h53
Le 26/07/2018 à 14h57
C’est surtout: à quand les mises à jours kernel sans redémarrage, ainsi que la mise à jour totale sans changement de l’environnement de travail: après redémarrage retrouver les applis là ou elles étaient (sauvegardée ou pas), toutes les connexions TCP en cours maintenues telles quelle, etc.
Le 26/07/2018 à 14h58
+1
Il y a pourtant une option pour finaliser les mises a jour en se servant des identifiants, mais ca ne marche jamais dans mon cas.
Autre point embetant avec les MAJ majeures sur une machine qui a peu d’espace disque, l’utilitaire fonctionne tres mal si on ne fait pas une reinstallation complete sans conservation des donnees.
Ca m’embete pas trop cote fichiers, mais cote app et logiciels je commence a en avoir marre.
Pourquoi ont-ils retire la fonctionnalite de windows 8.1 qui conservait le theme, la disposition du start screen et les applications installees sur une machine, il n’y avait plus qu’a cliquer sur le raccourci et des fois si c etait bien code, juste a rentrer le mdp du compte pour recuperer le parametrage de l’app. On pouvait meme copier ces profils d’une machine a l’autre.
Le 26/07/2018 à 15h02
“une érosion du contrôle de son PC”
Je trouve ce passage gentil. " />
Le 26/07/2018 à 15h12
Le 26/07/2018 à 15h16
S’ils pouvaient déjà régler WU pour que les téléchargements soit en basse priorité par rapport aux autres flux réseau, ça serait le jour et la nuit. Ma connexion n’est pas folle mais pas pourrie non plus (~15Mbps), mais pendant le téléchargement des MAJ (quelques minutes à plusieurs heures pour les biannuelles), je ne peux plus rien faire qui utilise du réseau. Même afficher une pauvre page web comme google prends plusieurs minutes.
Les nouvelles options de régulation du débit ne semblent rien changer (j’ai mis au minimum, ça prends toujours toute la bande passante)
Le 26/07/2018 à 15h20
Pour chipoter sur les MAJ Linux : certaines distribs ont des versions LTS. Ubuntu par exemple. Mon poste de travail est en LTS 16.04 (et va bientôt passer en 18.04.1, Ubuntu ayant conseillé d’attendre si on voulait vraiment du LTS au sens “stabilité ceinture et bretelles”)
Dans ce cas : MAJ standard = tous les 6 mois, MAJ LTS tous les 18 mois.
<ma vie>franchement, quand je vois les MAJ windows du PC de mon fils, je me dis que vraiment : “non, rien de rien, non, je ne regrette rien”. (MS-Windows a disparu de ma vie depuis quasi 20 ans et franchement, je m’en porte fort bien… )
Le 26/07/2018 à 15h22
Le 26/07/2018 à 15h29
Le 26/07/2018 à 15h35
Sauf que, quand le système ne met plus le message comme quoi il fait une mise a jour et qu’il ne faut surtout pas éteindre l’ordinateur (et même s’il le met) et que tu as un de tes 200 users qui trouve que c’est trop long, donc c’est surement bloqué et qui choisi de reboot le PC durant sa mise a jour, tu vas vite comprendre l’intérêt d’aller vite.
Le 26/07/2018 à 15h41
Le 26/07/2018 à 15h49
Perso étant sous Windows 10, la maj d’avril ne s’est jamais faite, et maintenant mon Windows update ne veut plus fonctionner, du tout. Faudrait que je réinstalle entièrement l’OS, mais j’ai la flemme ( oui j’ai essayé énormément de solutions potentielles, sans succès).
Le 26/07/2018 à 15h49
Ah Microsoft. Utiliser du machine learning pour palier à des problèmes d’architecture. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Le plus gros problèmes des maj windows, outre le fait que ça prend des plombes au démarrage en rendant inutilisable la machine, tout ça pour échouer au bout de 10m (encore eu le cas avec l’april update car j’avais le malheur d’avoir une version N). C’est que microsoft se permet de remettre par défaut des réglages (comme par hasard ceux de confidentialité) ou de réactiver des services à la con et autres bloatware (skydrive, cortana, etc).
Le 26/07/2018 à 16h02
Moi j’ai dual booté linux Mint 19+ Windows 10. je suis meme plutot devenu linuxien plus que windowsien j’en suis venu à preferer linux plutot que windows mais pas moyen pour certains trucs windows sera toujours plus ou moins obligatoire; Les mises à jour ca a jamais été trop un souci dessus mais quand je vois comment linux fait ses mise à jour je comprend pas que Microsoft ne puisse s’en inspirer
Le 26/07/2018 à 16h23
J’ai l’impression tout de même qu’une grosse majorité des problèmes de mises à jour (pas tous) sont dus aux PC portables avec leur config exotiques et leurs (crap/bloat)wares.
Le 26/07/2018 à 16h46
Modèle prédictif ? Un nouveau cas de machine learning, Microsoft ayant la décence de ne pas évoquer d’IA. L’entreprise indique avoir testé son modèle en interne, avec « des résultats prometteurs ».
Ce passage de l’article, je le comprends absolument pas " />
Le 26/07/2018 à 16h47
Le 26/07/2018 à 17h16
J’ai LA solution : plus de mises jour, plus de problème " />
Le 26/07/2018 à 17h49
Le 26/07/2018 à 18h03
Perso RAS comme d’hab
Le 26/07/2018 à 18h05
Quand une évolution du modèle de pilote sort ça veut dire qu’elle est dans les tuyaux depuis au moins un an … voir deux ils ont tout le temps nécessaire pour s’adapter.
Le 26/07/2018 à 18h08
Pas prêt d’arriver la très grande part des pages mémoire du kernel sont en lecture seul et le processeur de mise à jour n’a pas les droits pour modifier ces pages, le système reboot et un sous process équipé des droits adéquats effectue la maj.
Le 26/07/2018 à 18h12
Pas possible les pages mémoires kernel sont en lecture seule, sans compte les processus qui tournent dans des containers scellés etc.
Le 26/07/2018 à 18h13
Sauf qu’en pratique il y a toujours un pilote pas prêt ou qui ne s’installe pas, et pour moi changer de modèle de pilote sur une “même” version de Windows (indiquée 10) où on est migré de force, c’est une grosse connerie et ça fait forcément des problèmes sur différents PC.
Avec celle de avril j’ai eu (ainsi qu’un ami qui a une boutique d’informatique) : écran noir car pilote GPU pas bon, OS crashé car SSD Intel (problème reconnu ensuite par Microsoft), PC tellement lent après cette MAJ que le PC met 15 minutes à démarrer (et le pire c’est qu’il existe encore des PC neufs vendus avec HDD, sans aucun SSD !), etc…
La liste est souvent longue, mais tellement prévisible, car c’est pareil tous les 6 mois.
Je conseille même de plus en plus de particuliers (!) de prendre Windows 10 Pro car on reçoit pas en 1er les MAJ et en plus on peut les différer de 1 an (les MAJ de fonctionnalités).
C’est pas une blague, mais ça dépanne.
Le 26/07/2018 à 18h17
Un cas “marrant” que je vois souvent cette année 2018 :
J’allume le PC pour aider à mettre en service, il est lent, et déjà une mise à niveau de Windows prévue car le PC a été fabriqué quelques mois en arrière ; sans compter tous les logiciels inutiles du constructeur (souvent publicitaires).
Le cas général : je réinstalle directement avec le dernier Windows 10 (ici 1803), et parfois aussi je mets un SSD au passage, sinon ça rame trop.
Le 26/07/2018 à 18h20
Ok donc la solution miracle c’est en quelque sorte toujours plus de télémétrie, ce qui a un coût en CPU et en capital confiance.
Mais des solutions plus basiques comme simplement, je ne sais pas moi… euh… LAISSER L’UTILISATEUR CHOISIR (aussi bien le moment que la vitesse de download des updates, ça ne fait que TROIS ANS que l’on demande après tout), ça non mon bon Monsieur, vous n’y pensez pas allons soyons sérieux…
Il y a intêret à ce que ce soit désactivable, hors de question de me sentir encore plus traqué que maintenant.
Le 26/07/2018 à 18h44
Le 26/07/2018 à 19h26
Le 26/07/2018 à 19h59
Sur un ubuntu server 16.04 j’ai toutes les semaines des update qui demandent des reboot…
Le 26/07/2018 à 20h18
Perso, je ne veux surtout pas de SSD. Ça sacrifie l’espace disque et le budget pour un gain ridicule. Certes, avec Windows, un SSD est obligatoire (bonjour l’OS codé avec le fi…), mais personnellement, mon PC boote sur HDD en quelques secondes, pourquoi vouloir moins ? Sérieusement. Donc oui, un PC avec HDD en 2018, ça se tiens encore.
Enfin bon, un jour, Windows ne sera plus en Beta. J’espère.
Le 26/07/2018 à 20h29
Soyons francs : j’ai aussi déjà vu des machines plantées sous GNU/Linux parce que l’usager avait forcé l’extinction du poste en pleine action. Sous Ubuntu Mate, on peut choisir quand on fait ses mises à jour, et c’est, je pense, le meilleur moyen pour éviter tout problème : un acte volontaire, qui rappelle que l’ordinateur n’est pas une machine à laver, mais quelque chose de fondamentalement “fragile”, facile à dérégler, et qu’il faut apprendre à entretenir.
Au delà de ces considérations, le vrai problème de windows est que microsoft ne maîtrise plus ses mises à jour depuis des années, et que les plantages que connaissent les particuliers ET professionnels sont le résultat logique d’un bousin mal ficelé, mal conçu, fondamentalement mauvais dans tous les domaines, et complètement dépassé.
Le vrai problème de windows, ce n’est pas juste ses mises à jour foireuses et aléatoires qui agacent tout le monde, mais l’OS lui-même, qui aurait déjà rendu les armes s’il ne bénéficiait pas du soutien débile de la vente forcée grâce à la CJUE. Car non seulement on vit très bien sans windows, mais c’est souvent dur d’y revenir, quand on a touché du doigt les performances, la sécurité, l’ergonomie et la souplesse insolentes de GNU/Linux.
Le 26/07/2018 à 20h59
C’est vrai que ce système de mise à jour est particulièrement pénible.
A chaque fois que je démarre Windows 10, j’ai l’alerte “des mises à jour sont disponibles”.
Déjà, le truc se met au premier plan, quitte à foutre en l’air une bonne partie de WoT ou PUBG. Ca m’énerve.
Mais en plus, cette con…ie de fenêtre n’a pas de bouton fermer/annuler, non, juste “OK”, et m’envoie sur les mises à jour à faire. Ca m’énerve encore un peu plus.
Ensuite, il me bouffe toute ma BP en faisant fi des réglages. Ca me sur-énerve…
Enfin, il me dit de redémarrer, je redémarre, ça dure trois plombes, et finalement il me dit qu’il n’a pas pu installer les MàJ. Le pire, c’est qu’à priori ce c.. efface tout, car au redémarrage suivant, c’est reparti pour la même séquence.
Franchement, ce PC fixe qui me sert pour PUBG et WoT esst une plaie. Tout le reste de mon parc est sous Xubuntu et c’est vraiment le jour et la nuit…
Le 26/07/2018 à 22h32
Le 26/07/2018 à 23h18
Le 27/07/2018 à 00h58
Le 27/07/2018 à 01h55
Mon problème avec leurs mises à niveau c’est que ça ne fonctionne pas, ça restaure toujours la version précédente de windows et ça re tente une installation à chaque arrêt/redémarrage, perte de temps considérable…
Le 27/07/2018 à 03h37
Le 27/07/2018 à 03h43
Le 27/07/2018 à 04h10
Je retiens le bon côté des choses : Microsoft tient compte du mécontentement de ses utilisateurs pour orienter ses développements.
Ceci étant, je peine à croire qu’une entreprise que Microsoft n’ait pas travaillé jusqu’ici sur ce point. C’est comme si l’éditeur essayait de communiquer sur une “IA” mystérieuse qui ne serait pas une série de “IF” imbriqués. C’est la mode de parler de “machine learning”, tout le monde s’y met, et Microsoft ne semblait pas être sur le devant de la scène, face aux autres GAFAM. Voyons les choses du bon côté : ils n’ont pas inclus la “blockchain” dans cette communication.
Le 27/07/2018 à 04h13
Le 27/07/2018 à 05h06
Pareil que les autres pour le SSD : un PC qui démarre 10 fois plus vite, ne rame pas horriblement dès qu’une MAJ ou un service ou l’antivirus fait des accès aux fichiers, et les MAJ nettement plus rapide.
Le SSD est beaucoup plus solide qu’un HDD, surtout en PC portable où ça chauffe beaucoup dedans et des secousses / chocs.
La pièce que je change le plus dans un PC portable c’est le HDD : soit des lenteurs et / ou secteurs défectueux, soit HS.
Un PC neuf 2018 sous W10 avec HDD et antivirus, je le redémarre (donc sans le démarrage rapide hybride), ça met plusieurs minutes avant d’être prêt, minimum…
Avec SSD : 20 secondes plutôt…
Enfin : le SSD n’a aucun besoin d’être défragmenté et ses performances restent très bonnes dans le temps.
Le prix a chuté cette année donc autant en profiter ;)
Le 27/07/2018 à 05h15
Tout dépend de ta distribution. Fedora, c’est une maj majeur tous les 6 mois, Ubuntu environ 1 an.
Mes le maj peuvent être aussi quotidiennes sous une distrib linux.
Le plus gros point fort de linux c’est de pouvoir faire des maj très rapidement sans devoir rebooter.
Rien n’empèche de continuer à utiliser le pc sans reboot me lors d’une mise à jour du kernel.
Le 27/07/2018 à 08h18
On en parle aussi des users qui ne redémarre jamais leur PC ? (c’est sur que la veille c’est plus rapide) ca aide pas à installé les maj au bon moment.
Le 27/07/2018 à 08h28
Le 27/07/2018 à 08h37
Parce que la “place” des données n’a pas d’importance sur un SSD, contrairement au HDD qui a une tête de lecture qui ballade.
Le 27/07/2018 à 09h03
Le 27/07/2018 à 09h35
Le 27/07/2018 à 11h27
Le 27/07/2018 à 11h30
Du cou j’attends de voir ce que donne leur “modèle prédictif” qui saurait soit disant quand ça te dérange le moins pour reboot le PC : pour moi ce serait JAMAIS, sauf quand je le décide, une fois tout les 2-3 mois à la rigueur.
Edith : d’ailleurs vraie question, comment ça se passe sur les windows server?
Le 27/07/2018 à 11h45
Microsoft a besoin d’une IA pour tenter d’enculer ses utilisateurs à chaque MAJ en redemandant ce qu’ils ont déjà refusé? Identifiant publicitaire, cloud… " />
Le 27/07/2018 à 11h50
J’ai quand même l’impression que beaucoup des critiques contre le comportement de WU ont été adressées (au moins partiellement) lors des dernières mises à jour.
La bande passante utilisée peut être limitée.
Il est possible d’indiquer un délai avant d’appliquer les mises à jour.
Les notifs de reboot ne popent plus en jeu (les notifs sont mises “en attente” pendant un jeu et popent à la fin).
La taille à télécharger a été largement réduite.
La durée d’installation fortement raccourcie (sur mes pc, env 20min pour une maj majeure, et moins de 5 sur les maj mensuelles).
etc.
Pour moi l’idéal serait juste d’avoir l’OS proposer à l’utilisateur de lancer téléchargement et installation manuellement, puis de le forcer au bout d’un certain délai (1-2 semaines pour les maj de sécurité).
Ca laisserait assez de temps aux utilisateurs pour faire la maj à un moment qui ne les dérange pas.
Tout en forçant à rester un minimum à jour (y a tellement de monde qui veut bloquer entièrement les maj et s’en foutent des souci de sécu qu’il serait dangereux de les laisser faire malheureusement)
Le 27/07/2018 à 11h53
Le 27/07/2018 à 12h02
Le 27/07/2018 à 12h20
Le 27/07/2018 à 13h26
Blocage des domaines microsoft sur le parefeu, et hop plus de problème ^^
Le 27/07/2018 à 14h50
Le 27/07/2018 à 14h57
Le 27/07/2018 à 15h29
Le 27/07/2018 à 16h22
Le 27/07/2018 à 17h16
Sur un serveur tu es censé avoir ton propre service de délivrance de mise à jour …
Le 27/07/2018 à 18h47
Paramétrer le débit alloué à Windows Update est possible sur Win 10 mais uniquement en version Entreprise.
Il y a des GPO dédiées à cela.
J’ai alloué à WU 15 Mbits/s par rapport à mes 100Mbits/s et cela est diablement efficace.
C’est entre autres pour ce genre de paramètre très pratique que j’utilise la version Entreprise sur mon PC perso.
Le 27/07/2018 à 19h03
Votre PC doit être dans un sale état alors…
Le 27/07/2018 à 19h08
J’ai entendu parler de mises à jour qui justement cassaient WU…
https://pureinfotech.com/reset-windows-update-windows-10-fix-downloads-installs/
Microsofthttps://aka.ms/wudiag
Le 27/07/2018 à 19h12
Avec Windows 10 PRO, il ne faut pas utiliser WU mais le Centre Logiciel :
Microsoft
Réservé aux grandes entreprises, pas à celle qui ont des licences PRO et puis rien d’autre…
Le 27/07/2018 à 19h17
Il faut aussi désactiver la possibilité de télécharger depuis d’autres PC les mises à jours…
https://forums.cnetfrance.fr/topic/1371707-windows-10–empecher-les-mises-a-jour…
https://www.pcastuces.com/pratique/astuces/4596.htm
https://www.techadvisor.fr/tutoriel/ordinateurs/empecher-les-mises-jour-automati…
Microsoft
Le 27/07/2018 à 19h18
Sur un serveur je comprends bien, sur un OS de particulier je ne vois pas le soucis à rebooter. Dans un monde ou le démarrage prend 4/5s avec un bon SSD, et où on cherche à économiser l’énergie au maximum, je trouve que garder son PC allumé H24 pendant des semaines c’est un peu inutile.
Le 27/07/2018 à 19h22
Pour moi c’est ça le problème. Il y a très peu de cas d’usages où c’est pertinent de laisser son PC de bureau allumé tout le temps.
Le 27/07/2018 à 20h08
Le 27/07/2018 à 20h12
Le 27/07/2018 à 21h06
Le 27/07/2018 à 22h24
Euh…. ben c’est l’avantage du user space: tu peux patcher ton kernel (livepatch) sans que tes applications n’en soient modifiées ou averties…
donc si, tu peux mettre à jour un kernel sans avoir à redémarrer.
Il y a bien sur certaines restrictions (pas de modification de l’abi Des fonctions patchees) mais ça marche.
Ça évite justement de devoir redémarrer des systèmes « critiques » et de n’appliquer que les corrections des CVEs.
https://rhelblog.redhat.com/2015/03/23/live-kernel-patching-update/
Le 27/07/2018 à 23h48
Le 27/07/2018 à 23h55