UFC-Que Choisir vs Valve : la justice consacre la vente d’occasion des jeux dématérialisés !
Et que Valve devienne
Le 19 septembre 2019 à 06h31
10 min
Droit
Droit
Le contrat Steam de l’éditeur Valve a été attaqué par l'UFC Que Choisir. Dans sa décision rendue ce 17 septembre, le TGI de Paris annule plusieurs clauses. Dans le lot, celle qui prohibe la revente des licences de jeu. Une révolution en matière de plateformes de jeux dématérialisés. Next INpact diffuse la décision en exclusivité.
On peut revendre une cartouche, un support tangible, pourquoi pas un accès à Steam ? Voilà en substance la problématique soulevée par l’UFC-Que Choisir il y a près de quatre ans.
Le 28 décembre 2015, l'association assignait Valve, avec à l'index, une dizaine de clauses au sein des conditions générales d’utilisation de sa plateforme Steam. Toutes sont considérées comme abusives par l’association.
Nous reviendrons sur la plupart des clauses épinglées, mais le point central est celle interdisant la revente des droits d’accès et d’utilisation des jeux vidéo Steam. Cette clause est fondamentale pour le modèle d’affaires de l’éditeur. En lui interdisant de céder son compte, elle lui permet de s'assurer de la fidélité du joueur, à qui il impose ses prix, sans marché secondaire concurrentiel.
L’interdiction de revendre ses jeux Steam
Juridiquement, la règle de « l’épuisement des droits » permet à un éditeur de contrôler la distribution sur un marché d’une œuvre. Ceci fait, la liberté pour les acquéreurs revient au premier plan, les autorisant à revendre ce contenu sans autorisation préalable.
Cette règle traditionnelle pour les CD audios, les jeux sur DVD, les logiciels vendus sur support, etc. vaut-elle aussi pour les contenus dématérialisés ? Devant le TGI de Paris, la question a divisé les deux parties. Pour Valve, elle ne vaudrait que pour les jeux tangibles, non pour les licences en ligne. Selon l’UFC, l’acheteur initial doit pouvoir revendre d’occasion ces jeux, même ceux acquis sur la plateforme.
L’association revendique l’application du droit européen, la directive de 2001 sur le droit d’auteur, celle de 2009 sur les logiciels, outre la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne qui a reconnu cette possibilité en matière de logiciel (affaire UsedSoft). Elle rappelle que ce principe participe à la libre circulation des biens en Europe.
Une clause abusive pour le TGI
Le TGI va suivre entièrement cette thèse : les deux directives précitées mentionnent la règle de l’épuisement, sans distinction entre les œuvres matérielles ou immatérielles. Certes, dans le Code de la propriété intellectuelle, sa transposition évoque un « exemplaire matériel », mais cette disposition doit être interprétée à la lumière de ces règles supérieures : les États membres n’ont pas « la faculté de prévoir une règle d’épuisement autre que celle de l’épuisement communautaire » explique le jugement.
Problème, Valve interdit la revente du compte en ayant pris soin de ranger dans ce tiroir un fourre-tout « inextricable » d’informations : données personnelles, données sur l’activité du joueur, données relatives aux achats numériques, dont les objets virtuels, outre une ribambelle de services. Mais pour le TGI, peu importe : la plateforme opère bien une cession d’un jeu et au regard des textes européens, il est impératif d’autoriser leur vente d'occasion :
« Le titulaire du droit concerné ne peut plus s’opposer à la revente de cette copie (ou exemplaire) même si l’achat initial est réalisé par voie de téléchargement. L’éditeur du logiciel (ou ses ayants-droit) ne peut plus s’opposer à la revente de cette copie ou exemplaire, nonobstant l’existence de dispositions contractuelles interdisant une cession ultérieure. »
La clause 1-C a ainsi été « réputée non écrite », et donc inexistante, inopposable aux joueurs. Les conséquences d’une telle décision sont équivalentes à un séisme juridique puisqu’elle pourra s’appliquer à n’importe quelle plateforme de téléchargement qui prohibe ce genre d’opérations !
Notons au passage que la justice a considéré que ces licences étaient achetées, non fournies sur abonnement :
« Enfin, l’"abonnement" à la "souscription" (d’un jeu) effectué par l’utilisateur, dont il est fait état dans les conclusions de la société VALVE (…) consiste en réalité en un achat, le jeu étant mis à la disposition dudit utilisateur pour une durée illimitée. Il ne peut donc s’agir d’un "abonnement"- au sens usuel du terme - mais de la vente d’un exemplaire d’un jeu vidéo, réalisé moyennant un prix déterminé à l’avance et versé en une seule fois par l’utilisateur. »
D’autres clauses prohibées par le TGI de Paris
D’autres clauses ont subi le même sort. Certaines sont datées. La clause n°10 des CGU, dans sa version modifiée en 2015 et 2017, est par exemple relative à la compétence des juridictions.
Elle a été censurée par le TGI, faute de préciser qu’un consommateur peut toujours saisir la juridiction du lieu où il est domicilié. Cette même partie du contrat omet d’indiquer la loi applicable, tout en faisant croire que les procédures de conciliation sont des préalables obligatoires avant l’exercice d’une action en justice.
Même sort pour les clauses 1 et 4, lesquelles dégageaient trop généreusement Valve de sa part de responsabilité dans l’usage des mots de passe et des logins, notamment. La clause 3-D, toujours dans ses versions 2015 et 2017, offrait un confort similaire à l’éditeur s’agissant des échanges d’objets numériques sur le marché de la communauté.
Valve s’accordait encore la liberté d’interrompre l’un de ces marchés, tout en déclinant dans le même temps la moindre responsabilité. Ce qui a été jugé un peu fort de café par le TGI, qui a pensé à l'hypothèse d'une « défaillance technique imputable » à l’éditeur.
Une responsabilité, même pour les versions « bêtas »
La clause 2-B (années 2015 - 2017) concerne cette fois les licences d’utilisation de logiciels fournis en « bêta ». Aux yeux de l’UFC, Valve « impose à l’utilisateur de n’installer le logiciel bêta que sur un système sur lequel le dysfonctionnement dudit logiciel ne causerait aucun dommage ». L'éditeur de la plateforme Steam s’est défendu, assurant que les joueurs sont « conscients des risques qu’ils encourent lorsqu’ils téléchargent des logiciels inachevés, qui peuvent ne pas fonctionner correctement ou provoquer un bogue ou un plantage de l’ordinateur ».
Pour le TGI, l’article L221-15 du Code de la consommation consacre une responsabilité de plein droit à l’égard du consommateur sur l’exécution des obligations résultant d’un contrat conclu à distance. Seuls trois cas permettent de l’y en dégager : la force majeure, la faute du consommateur ou le fait d’un tiers au contrat. Or, ici, Valve laisse entendre que l’utilisateur assume finalement toutes les responsabilités, ce qui est incompatible avec notre droit.
Valve, la monnaie électronique et l’obligation de remboursement
Le porte-monnaie Steam en prend également pour son grade. Le TGI considère que Valve est ici tout simplement émettrice de monnaie électronique. Une analyse partagée par l'UFC-Que Choisir, contestée par Valve. Vainement.
Résultat : cette qualification va l’obliger à rembourser les clients qui refuseraient les nouvelles conditions générales d’utilisation, ce que l’éditeur refusait contractuellement. À tort.
La clause 3 est donc réputée « non écrite ».
Les comportements des joueurs, du flou, un loup
Ce n’est pas fini. Au sein de la clause 4, relative aux comportements des joueurs, l’éditeur s’offre la liberté de sanctionner un joueur en cas d’infraction aux règles de « bon sens » ou aux règles « de base en matière de comportement ». Il peut alors résilier le contrat, le joueur perdant ses objets virtuels.
Ces dispositions n’ont pas été jugées suffisamment limpides pour la justice. Elles « ne permettent pas au consommateur de déterminer les cas où son comportement (sa conduite en ligne) serait jugé(e) inadéquat(e) ».
Les données personnelles également dans le viseur
La question des données personnelles fut également sur la sellette. L’UFC a plaidé victorieusement que les conditions relatives aux données personnelles, raccrochées aux CGU, manquent de lisibilité.
Ainsi, pour informer l’utilisateur sur les bases légales de la diffusion des messages publicitaires ciblés, Valve s’en tient par exemple aux « lois applicables sur le marketing par email ». D’après lui, est sous-entendue ici une référence à l’article L34-5 du Code des postes et télécommunications. En somme, un renvoi implicite mais bien trop inaccessible à « l’utilisateur moyen » et même au « juriste moyen », griffe le TGI.
Autre contrariété, cette fois avec le cœur du RGPD et de la loi CNIL modifiée : installée aux États-Unis, Valve Corporation oblige le joueur français à porter ses réclamations relatives au Privacy Shield d’abord devant l’éditeur puis en cas d’échec, auprès « d’un fournisseur tiers » choisi par lui.
Ses clauses mentionnent que la Commission fédérale du commerce est compétente… mais oublient de rappeler que l’utilisateur peut aussi saisir la CNIL sur ces questions de transferts de données personnelles vers les États-Unis.
Autre point : une des parties de ces conditions a tout autant été épinglée, car elle réservait le droit d’accès, de correction et de suppression ou de modification des données personnelles aux seuls utilisateurs du site, « sans prévoir l’exercice de ces droits aux utilisateurs passifs, dont les données à caractère personnel ont cependant été collectées via des cookies ». La politique de gestion des cookies fait d'ailleurs également les frais de cette décision, point sur lequel nous reviendrons plus en détail.
30 000 euros de dommage
Mise tout autant au rebut, la clause qui consentait à Valve une cession des droits d’auteur, par avance et pour l’avenir, de l’ensemble des créations futures sur sa plateforme. Une cession immédiate dès l’adhésion à l’accord de souscription Steam, qu’un joueur ne peut refuser s’il veut utiliser la plateforme... L’article L131-1 du Code de la propriété intellectuelle indique pourtant que « la cession globale des œuvres futures est nulle ».
Pour finir, le TGI a ordonné à Valve de publier un lien pointant vers l’intégralité du jugement sur la page de garde du site steampowered.com, ses applications sur tablettes et mobiles, et ce sur une durée de trois mois. Cette mise en ligne devra être faite dans un délai d’un mois à compter de la signification, sous astreinte de 3 000 euros par jour de retard, avec un plafond de 540 000 euros.
Valve est enfin condamnée à 20 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice occasionné à l’intérêt collectif des consommateurs. S’y ajoutent 10 000 euros pour couvrir les frais.
Ni Me Alexandre Rudoni, avocat de Valve Corporation, ni Me Ronan Hardouin, avocat de l'UFC-Que Choisir, n'ont souhaité répondre à nos questions. La décision reste susceptible d'appel.
UFC-Que Choisir vs Valve : la justice consacre la vente d’occasion des jeux dématérialisés !
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L’interdiction de revendre ses jeux Steam
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Une clause abusive pour le TGI
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D’autres clauses prohibées par le TGI de Paris
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Une responsabilité, même pour les versions « bêtas »
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Valve, la monnaie électronique et l’obligation de remboursement
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Les comportements des joueurs, du flou, un loup
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Les données personnelles également dans le viseur
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30 000 euros de dommage
Commentaires (115)
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Abonnez-vousLe 19/09/2019 à 06h46
Eh bien, voilà qui va déclencher un joli tremblement de terre. Je serais surpris qu’il n’y ait pas d’appel.
Le 19/09/2019 à 06h54
Wow ça voudrait dire qu’à terme on pourrait revendre nos jeux Steam ?
ça serait plutôt énorme ^^
Le 19/09/2019 à 06h54
Enfin!
Le 19/09/2019 à 07h00
Wahou ! Ça c’est un sacré coup dans la fourmilière !
Mais du coup, si je comprends bien les deux articles, on pourrait revendre ses jeux vidéos mais pas ses livres électroniques ? Qu’en est il des films et musiques ?
Autre question que je me pose, est ce que ça peut faciliter le lègue d’un compte ?
Le 19/09/2019 à 07h02
Sérieusement on ne pouvait pas vendre de jeu Steam ?!
Pourquoi les gens utilisent ce “service” ? Quel était l’intérêt d’utiliser Steam ? Tu vas dans une boutique t’as un support sans doute un peu plus cher mais qui a toujours une valeur une fois le jeu terminé.
Le 19/09/2019 à 07h03
Les comportements des joueurs: Fini le vac ban ou overwatch ban?
Le 19/09/2019 à 07h06
Le 19/09/2019 à 07h08
J’avoue ne pas bien comprendre ce type de décision.
La revente d’occasion tient compte d’une usure du produit.
Là il n’y a pas d’usure… Le prix des jeux dématérialisés baissent déjà avec le temps.
Steam offre un service dématérialisé quand on achète chez eux. Ce service très pratique a une contrepartie : pas de revente.
La j’ai l’impression qu’on veut le beurre et l’argent du beurre…
Le but c’est quoi? De favoriser les offres par abonnement qui n’auront pas cette contrainte?
On s’en prend a Steam qui a été précurseur mais ils ne sont pas seuls sur le marché…
Le 19/09/2019 à 07h10
…
Le 19/09/2019 à 07h13
Et tu n’as pas besoin d’un lecteur optique devenu complètement obsolète. Je peux même pas en installer sur mon boitier (pas de baie externe 3,5”) et c’est tant mieux.
Maintenant que Steam c’est fait, on passe aux autres ? Que Epic en prenne pour son grade un peu, Uplay et Origin aussi d’ailleurs.
Le 19/09/2019 à 07h14
Le 19/09/2019 à 07h18
Ça pourrait pas faire effet boule de neige sur tout ce qui est de la vente dématérialisée (films, musique, etc…)?
Ça va être beau, pour Apple, EA, Microsoft, etc…
J’aime bien, mais en même temps je crains un peu pour le modèle économique du secteur et surtout pour les studios.
Le 19/09/2019 à 07h18
Peut-importe que ce soit un code Steam ou autre à partir du moment ou tu achètes un objet physique il est revendable.
Une fois un jeu acheté tu peux légalement le cracker / ranger l’éventuel support optique et le conserver sur un DD au titre du droit à la copie privée.
Le 19/09/2019 à 07h18
Impressionnant, effectivement un « séisme » juridique
Le 19/09/2019 à 09h24
Le 19/09/2019 à 09h24
Et moi de la précédente " />
Ce que tu achetait au travers ton DVD est au fond la même chose que ta clef Steam : une licence d’usage.
Donc le droit qui s’y applique est le même…
Je suis un des premiers utilisateurs de Steam et j’ai aussi souscrit à sa praticité même si son interface est antédiluvienne.
J’aime bien la plateforme, néanmoins cela n’absout pas Valve d’assumer toutes les obligations juridique issues de son business.
Je leur en veux aussi un peu d’avoir laissé tomber HL " /> " />
Le 19/09/2019 à 09h26
Le 19/09/2019 à 09h28
En même temps quand tu vois le niveau des jeux qui sortent maintenant avec la quasi obligation d’avoir un module multijoueur au détriment de la profondeur du reste…
La course au chiffre n’a jamais fait les bons jeux…
Le 19/09/2019 à 09h30
Le 19/09/2019 à 09h30
Je viens de réaliser que, sans parler du tout de la revente de jeux venant de GoG,
GoG permet de récupérer sur sa plateforme certains titres que l’on a sur steam… et ce gratuitement.
Du coup, en revendant un titre de notre bibliothèque steam, il nous restera la copie disponible chez GoG.
Valve va VRAIMENT tirer la tronche.
Le 19/09/2019 à 09h32
Je pense que la seule solution “propre” pour valve sera de permettre de créer une version “steam Gift”-like à partir d’un titre, afin que l’on en fasse alors ce qu’on veut.
Le 19/09/2019 à 09h40
D’ailleurs, je n’ai pas l’impression que les jeux GoG soient plus victimes du piratage que les autres (Les jeux CD Project font des cartons).
[bisounours]Peut être serait il temps de s’affranchir des DRM[/bisounours]
Le 19/09/2019 à 09h43
Euh, bienvenue dans la mondialisation ?
Le 19/09/2019 à 09h45
Steam, GOG et Epic sont les trois plateformes qui ne sont pas liées à un éditeur.
Battle.NET, Origin, Uplay … sont des plateformes liées à un éditeur, qui offrent des services spécifiques et qui pourront s’en sortit pour passer au travers des mailles du filet.
GOG, pour sa politique anti-DRM, pour moi c’est moins prioritaire que Epic, qui veut juste je faire de l’argent sans apporter une réelle concurrence sur le marché, ce qui ne profite pas pour le consommateur.
On rappellera que les exclusivités ne font pas baisser les prix, et qu’avec son arrivée, les jeux coûtent le même prix qu’avant, simplement ça va dans une autre poche, qui propose moins de services que son ‘concurrent’.
On va pas lancer un débat là dessus, c’est pas le sujet. Tu dis que c’est pas prioritaire, moi je trouve que si justement.
Le 19/09/2019 à 09h46
Je ne suis pas vraiment d’accord, il faut juste choisir ses jeux et il y a de très bons jeux solos qui sortent encore.
J’ai un profil de joueur qui abhorre le multi (y a que des cons sur internet :) ) et je m’y retrouve bien.
Le 19/09/2019 à 09h47
Steam n’est pas un DRM hein ;) , c’est une plateforme d’installation de jeux, avec un centre communautaire, etc.
Il y a effectivement un DRM dans l’API Steam mais absolument aucune obligation de l’utiliser.
C’est uniquement et entièrement la responsabilité des développeurs de mettre en place ou non un DRM, ou de forcer la présence de Steam. Pas mal de jeux peuvent d’ailleurs parfaitement se lancer sans passer par Steam et sans que ce dernier ne soit toujours installé.
En gros, en “achetant un jeu” sur Steam, ce que tu achète réellement, c’est un service d’installation. Tout le reste est de la responsabilité du studio, y compris le fait de fournir un moyen alternatif d’installer.
Le 19/09/2019 à 09h48
Le 19/09/2019 à 09h49
L’autre problème de Steam c’est l’abandon de Windows XP qui fait que certains jeux de ta bibliothèque ne fonctionneront plus même si tu as une machine de gaming retro. Et contrairement à GOG ils ne se foulent pas pour fournir des patches ou des solutions, c’est même le contraire.
Alors pour l’époque XP on peut trouver la plupart des jeux en version boite mais il faut se projeter au jour où cela arrivera pour les jeux plus récents qui n’existent qu’en dématérialisé.
EDIT: encore des lenteurs sur les commentaires
Le 19/09/2019 à 10h02
Le 19/09/2019 à 10h19
Il va falloir trouver des règles pour réguler tout ça. Un objet perd a priori de la valeur avec le temps à cause de son usure (pourquoi pas diminuer la valeur de revente selon le temps passé) mais là il n’y a pas d’usure donc comment le justifier. Si on peut revendre au prix du neuf, à quel prix revendre un jeu soldé ? Si on peut revendre au prix du neuf, les prix de Valve vont probablement augmenter. Une autre solution serait peut-être que Valve limite la période de vente des jeux neufs, pour laisser ensuite ouverte une période de vente d’occasion où le prix des “vieux jeux de valeur” pourrait même augmenter selon les attentes du marché.
La solution du streaming ne conviendra pas à tous dans tous les cas. Sur le modèle de Spotify on pourrait peut-être “télécharger localement” tout en payant un abonnement.
La solution de l’abonnement est-elle la seule possible ?
Le 19/09/2019 à 08h26
Le 19/09/2019 à 08h41
Même si j’aime beaucoup Steam, Il est certain que c’est la reconnaissance du fait que tu as acheté un jeu ce que tu n’avais pas avant ce jugement.
Le 19/09/2019 à 08h43
Le 19/09/2019 à 08h43
Ca finira certainement à la CJUE après que tous les recours aient été épuisé par Steam en France (appel, cassation éventuellement). Je vois mal Steam ne pas réagir à ce jugement.
Et niveau jurisprudence, ça va donner des sueurs froides à un paquet de monde !!!! " />
En attendant, concrètement, ça veut dire que steam va devoir isoler les consommateurs français non ? Parce que pour autoriser la revente, ça veut dire créer une interface (aie..) et ne l’appliquer qu’aux français (re aie). N’y a t il pas un risque que Steam abandonne le marché français à cause de ça ?
Ca veut dire aussi, je pense et c’est certainement le plus simple pour Steam, ne plus proposer de produits bétas aux joueurs français (pour limiter le risque juridique). Bref, le jugement, si j’en reconnais la valeur, risque d’avoir un effet de bord pas très sympa pour les joueurs français… " />
Le 19/09/2019 à 08h48
Je ne vois pas en quoi cela infléchirait la politique promotionnelle de Steam ou sa praticité !
Ce que la jeune génération ne comprend pas c’est que le dématérialisé et le Cloud c’est bien et pratique, mais que le jour ou survient un manquement de la plateforme, tu n’as plus rien.
Et pour moi si j’ai acheté, je dois pouvoir jouir de mon achat sans restriction comme je le souhaite.
Le 19/09/2019 à 08h56
C’est ce qui se pratique sans le dire aujourd’hui à travers les clauses floues de Steam et qui sera explicite avec Stadia.
Mais c’est aussi au studio d’écouter ce que veulent les joueurs.
C’est comme le vote : qui ne dit mot consent, si les joueurs veulent être entendus, il faudra qu’ils prennent position à travers leur portefeuille en n’achetant pas certains jeu sortant soit en exclusivité, soit sous une forme de location qui les empêcherait d’exercer leur droit d’acheteur…
Le 19/09/2019 à 08h58
Ce qui est déjà en soit un abus puisque tu as payé ce droit d’usage…
Le 19/09/2019 à 09h03
Ce n’est pas l’intérêt de la plateforme qui est jugé ici, mais les clauses abusives qui l’accompagne en regard du droit à la propriété qui je le rappelle est inaliénable.
De plus, tu ne paies pas forcément moins cher … " />
Le 19/09/2019 à 09h03
Le 19/09/2019 à 09h06
Steam va tout simplement mettre en place un “marketplace” pour l’occasion en prenant une com sur chaque transaction.
Les vrais perdants c’est les éditeurs qui ont vu le marché gonflé par la disparition de l’occasion ces dernières années.
Le 19/09/2019 à 09h06
Le 19/09/2019 à 09h07
Sauf que les GAFAM ont prévu le coup et que Stadia pour ne parler que de lui est un service de jeu en streaming où aucun jeu ne t’appartient, tu paie un accès au service de jeu à distance.
C’est le plus grand danger pour les Studios de développement.
Le 19/09/2019 à 09h10
Non, tu fais bien de le préciser, néanmoins de mon point de vue ça devrait l’être.
Le 19/09/2019 à 09h12
Non, cela fera jurisprudence au niveau Européen car la loi est la transposition de la loi Européenne sur le sujet.
Le 19/09/2019 à 09h14
Le 19/09/2019 à 09h19
Il y a aussi un disque… mais sans steam ça ne sert à rien donc…
Le 19/09/2019 à 10h23
C’est exactement ce que je pense et que je ne comprends pas, comme les skins dans les jeux, les “cartes Steam” lorsque l’on joue à des jeux on peut les revendre via le market et Steam prend une comm, pourquoi ne pas le faire pour un jeu, ils ne peuvent que gagner plus d’argent…
Le 19/09/2019 à 10h46
Enfin une bonne nouvelle qui pourrait me réconcilier avec le jeu en ligne. " />
Le 19/09/2019 à 11h04
Le 19/09/2019 à 11h12
Ben revendre une boite qui contient un code steam lié à ta blibliothèque, CD ou pas CD ça ne change rien… elle est peut-être “physique” ta boite, elle n’a aucune valeur (si tu la revends tu vends le carton - enfin le plastique maintenant - , pas le jeu).
Le 19/09/2019 à 11h46
Beaucoup de jeux vendus en boites ne contiennent qu’une fraction du dit jeu (1 dvd pour gta5 quand le jeu pèse 50Go par exemple…).
Si cela permet de vider ma bibliothèque de jeux que je ne ferai jamais (achetés dans des packs ou autres), je suis preneur.
Mais qui va organiser cette revente ? Steam ? Dans ce cas, ils prendront certainement une commission sur la vente, non ?
Le 19/09/2019 à 11h51
c’est particulièrement faux pour une bonne part des bien culturels, si tu trouvres un film ou un livre moins cher en brocante c’est rarement parce qu’il s’est usé avec le temps, c’est surtout qu’il suit les lois de l’offre et la demande et que bon ton CD des spices girls n’interesse plus grand monde. Il reprendra de la valeur dès qu’une certaine forme de rareté le positionnera différement sur cette courbe ( suffit de voir le prix de certains vyniles, cartouche de jeu video sans boite ni livret, etc…).
Donc aucune raison de toucher au prix avec le temps, l’oeuvre reste instacte, ce n’est pas l’usure d’une voiture…
Le 19/09/2019 à 11h54
Le 19/09/2019 à 12h06
Tout à fait, c’est exactement çà.
Comment crois-tu qu’on peut lancer les vieux XCOM des années 90 (une dosbox qui lance l’exe d’origine).
comme précisé dans un post précédent, Steam fournit surtout une plateforme de vente, et un système de gestion d’installation.
Après, il fournit la partie ‘DRM’, mais en fait avec des services reliés au compte steam (multiplayer, chat, achievement, …).
Comme c’est lié au compte, tu ne peux alors que lancer le jeux qu’une seule fois.
et c’est cette partie qui impose d’avoir steam démarré, et une seule instance qui joue au jeu.
Mais ce n’est en rien obligatoire.
Ensuite, tu ne peux pas évidemment vouloir le chat et les succès, et en même temps un hors ligne/hors steam. Et beaucoup de jeu sont vendus avec cette capacité (un plus pour certains).
Donc il s’agit pour toi de choisir les jeux si tu veux pouvoir les lancer hors steam
(sauf que la majorité des récents AAA, voire AA sont intégrés à steam)
Le 19/09/2019 à 12h08
S’ils n’utilisent pas le DRM Steam, bien sur que tu peux :)
Le 19/09/2019 à 12h08
Je vais peut-être dire une c*nnerie, mais Valve force peut-être ceux qui veulent être vendus sur son store à intégrer ce DRM… non?
C’est pas comme si ce DRM empêchait le piratage de ces jeux …
Le 19/09/2019 à 12h09
Le 19/09/2019 à 12h13
Le 19/09/2019 à 12h30
Je sais mais je voulais simplifier mon propos plutôt que d’ajouter “aussi sur Humble Store et Steam (au bon vouloir de l’éditeur)”. GOG c’est leur marque de fabrique, c’est plus simple " />
Le 19/09/2019 à 12h42
Tu as une liste de jeux (non exhaustive) sans DRM sur steam ici :https://steam.fandom.com/wiki/List_of_DRM-free_games
Le 19/09/2019 à 12h47
Donc par extension on devrait être capable de revendre une application iOs/Android…
Honnêtement je pense qu’il y avait bien plus important que ça à gérer (GAFAM, NSA.. etc..)
Et si ça passe, j’ai peur que ça fasse plus de mal que de bien sur les jeux vidéos, comme le développement des freemium sur PC/Console pour endiguer cette problématique de l’occasion
Bref je ne soutiens pas spécialement UFC là dessus…
Le 19/09/2019 à 13h00
Les éditeurs n’ont pas attendu l’UFC pour faire du mal au jeux video (coucou loot box & season pass), et puis si les jeux ne valent pas la peine d’etre jouer, il n’y aura qu’à pas les jouer. l’offre est assez pléthorique et quand je jette un oeil a mon backlog, je vois bien que meme une année sans acheter aucun nouveau jeu ne me laissera pas le temps de m’ennuyer.
Donc de là a ce qu’il n’y ai plus que du freemium et pas de jeux interessant en dehors, y’a le temps de voir venir.
Le 19/09/2019 à 16h02
Le 19/09/2019 à 16h11
Le 19/09/2019 à 17h00
Donc UFC est fière de tirer une balle dans le pied la tête de nombreux éditeurs indépendants qui non seulement galèrent à vendre à l’heure actuelle, mais en plus vont se retrouver confrontés à la vente d’occasion sans rien toucher dessus.
Les seuls jeux qui ne seront pas impactés, ce seront les jeux à abonnements, la Pay2Win, etc…
Super, merci UFC… " />
Le 19/09/2019 à 17h00
Les bannissements permanent devraient être illégaux aussi… ‘suis un peu faché avec Steam pour ça.
Le 19/09/2019 à 17h16
Merci pour ce résumé détaillé et limpide de cette décision de justice. À voir ce qu’en fera Steam maintenant. La revente des jeux risque de plaire à G2A, qui s’empressera de réclamer des codes. Ou alors Steam passera par le système d’enchères de sa propre boutique, déjà actif depuis des lustres pour les “items” associés aux jeux.
Le 19/09/2019 à 20h18
De quoi ? Tu veux dire que Next INpact fait du sensationnalisme dans ses titres et raconte des conneries ? Je suis choqué :O
Le 20/09/2019 à 07h00
Valve te vend l’accès à des jeux pour une durée non limitée. Tant que Valve existe (et peu importe qu’ils ferment Steam et arrêtent de vendre des jeux), ils ont l’obligation de te fournir l’accès à tes jeux.
Si Valve fait faillite un jour, la société n’existe plus et aucun de ses dirigeants n’a plus la responsabilité d’assurer le service : tu perdras l’accès à tes jeux et rien ne pourra l’empêcher.
La décision prise dans cette affaire n’a aucun rapport avec l’obligation de Steam de te fournir l’accès à tes jeux, cette obligation existe depuis le lancement de leur service et durera tant que l’entreprise existe : ils te vendent un jeu, ils ont l’obligation de te permettre d’y jouer.
Le 20/09/2019 à 07h43
" /> spotted
Je pense que tu confonds JV.com et NI là. Marc, David et les autres rédacteurs de NI sont de vrais journalistes.
S’ils faisaient ce que tu avances, on aurait 20 articles par jour de 150 signes max et beaucoup d’entre nous ne seraient pas abonnés.
Le 20/09/2019 à 08h08
Le 20/09/2019 à 08h55
Merci de vos réponses
Le 20/09/2019 à 09h07
Je possède GTA5 sur PC en boite, et il y a 5-6 DVD. " />
Le 20/09/2019 à 09h14
Trop trop bien, depuis le temps que j’ai envie que ça bouge de ce coté la, ça fait plaisir
Le 20/09/2019 à 11h51
Pas trop tôt ! " />
Le 20/09/2019 à 12h01
on écrit UFC-que choisir c. Valve, pas vs.
Le 20/09/2019 à 13h48
+1. Moi aussi, solo principalement
Le 20/09/2019 à 13h59
Quelle usure dans le cas d’un produit numérique ? Il ne s’agit pas d’un vinyle : à part la boîte et à moins de rayer le DVD, les données numériques ne seront pas plus “usées” qu’un version démat ! Et sauf erreur, je ne pense pas que la loi mentionne un concept d’usure…
Quant à la question de la “contrepartie”, elle est nulle et non avenue : une clause contractuelle doit respecter la loi et ne pas te priver d’un droit parce que Valve estime que son service est “bien pratique”, ça n’a aucune espèce de fondement légal.
Le 19/09/2019 à 07h20
Le 19/09/2019 à 07h24
Oui alors tu as une boite en plastique et un bout de papier avec un code dedans, pas de disque optique.
Par ailleurs, ce sont les à-côtés de Steam qui ont garantis sont succès (hormis les soldes) :
Le 19/09/2019 à 07h24
Ou alors on va se retrouver avec du streaming poussé de plus en plus. Le téléchargement existera quelques temps mais passera après de longues exclus pour les plateformes de streaming (déjà qu’on subit ça avec Epic en ce moment…), et tant pis pour ceux qui ont un débit pourri ou ceux qui n’ont pas le net dans leur zone blanche/pays en développement.
Oui, j’ai un peu peur pour l’accès à ce média " />
Le 19/09/2019 à 07h30
Bien que je sois pour les autres points relevés, celui de la revente me laisse perplexe.
Concrètement on n’achète pas les jeux, mais une licence qui débloque le DRM imposé. On l’a vu avec Microsoft et ses ebooks, le produit n’est pas réellement à nous et la fermeture de la plateforme ou le retrait par l’éditeur peut tout simplement nous retirer l’accès au produit.
Peut-on donc revendre quelque chose qui nous appartient pas et qui nous est “généreusement prêté” tant qu’on est bon client ?
Le 19/09/2019 à 07h47
Le 19/09/2019 à 07h47
Tu ne revendrais pas le jeu, tu revendrais le droit de l’utiliser.
Le 19/09/2019 à 07h47
Je connais mal le droit mais on peut penser que ça ira jusqu’au niveau européen, et que dans le cas où cette décision soit validée, il y ait une jurisprudence pour l’UE.
C’est intéressant en tout cas.
Le 19/09/2019 à 07h48
Décision très intéressante et, parce que cela remet sérieusement en cause le modèle de la vente dématérialisée de logiciels, il y aura très probablement appel (et dans l attente de la décision de la cjue sur la vente d ebook qui va nécessairement interférer).
Le 19/09/2019 à 07h49
Pour le coup, je crains plutôt pour les betas. J’ai bien peur que le “à utiliser à vos risques et périls” ne deviennent “on veut pas faire le support, les francais? bah vous pouvez pas faire de beta”
Le 19/09/2019 à 07h53
Le 19/09/2019 à 07h54
Mec ca se voit que t’as pas acheté de gros jeux récents … maintenant les boites physiques ne contiennent plus de jeux mais un bout de papier avec un code à activer sur l’un des grandes plateformes… (peu importe que ce soit steam, uplay, origin etc….)
T’as aussi un paquet de jeux indés que tu trouvera jamais en boutique etc etc etc…
[edit] Grilled
Le 19/09/2019 à 07h58
Magique cette décision, ça doit trembler au service juridique des GAFAM car c’est aussi applicable à eux ! Si ça passe l’appel et la cassation c’est une jurisprudence monstre !
Le 19/09/2019 à 08h01
Il ne faut pas perdre de vue que Steam (à par pour les rares productions Valve) n’est qu’un prestataire de services qui prend sa marge sur le prix de vente et redistribue “le reste” à l’éditeur
Du fait de la dématérialisation, il s’octroie (comme les autres services de démat, game, musiques, video…) le droit d’appliquer des contraintes juridiques sur des oeuvres et cela couvre en autre :
Comme c’est nouveau, beaucoup n’y voientt que le “bon” de coté des services (comme pouvait l’être la chaine de distribution des boites physiques), mais ce ne sont que des sociétés privées, non philanthropiques et à buts lucratifs.
Et elle se doit d’appliquer les droits des consommateurs en vigueur, point.
Le 19/09/2019 à 08h02
Exact, c’est le même topo tout ça
Le 19/09/2019 à 08h03
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Le 19/09/2019 à 08h15
De ce que je comprend c’est la clause sur la revente du compte qui est jugé illégale, j’ai pas l’impression que ça veut dire que Steam soit obligé de mettre en place un systeème permettant de revendre chaque jeu acheté individuellement.
Me trompe-je ?
Le 19/09/2019 à 13h04
Ouais c’est quand même super convivial : " />
Q: How do you determine if a game or software is launcher-free on Steam?
A: Install the game or software and run it online the first time (this step is important as this finalizes the installation). Shut down Steam and temporarily move all the files in the root Steam folder somewhere else, and rename/delete Steam.exe to something else temporarily. Locate game folder, find the program launcher .exe and run it. If the game doesn’t start, then it requires the client to be running; if the game starts, the game is launcher free.
Q: I did that, but it still won’t work.
A: If you have already tried the above, then try deleting steam_api.dll and SteamworksNative.dll, if present, from that game’s folder. NOTE: Some Steam DRM-free games (99 Spirits, War of Human Tanks) work only when steam_api.dll is present, so delete it only if the game doesn’t work with it present.
Le 19/09/2019 à 13h21
Les loots box et season pass, ça concerne les gros éditeurs faisant des jeux ultra commerciaux: EA, Activision, Ubisoft essentiellement.
Si on permet de bypasser l’achat d’un jeu dématérialisé “neuf”, il y aura forcément une contre partie des éditeurs, il ne faut pas rêver.
Pareil j’ai énormément de jeux à faire, mais ça n’empêche qu’UFC s’aventure dans un terrain qui pourra potentiellement être dangereux pour nous.
Le 19/09/2019 à 13h23
Le 19/09/2019 à 13h47
Tout à fait ! Mais que je sache, Steam ne s’est jamais venté de faire du DRM free, du coup j’ai plus tendance à voir ça comme un bonus qui n’est pas garanti.
Quand GOG ou Humble Store fourni du DRM free par contre on a un bel installeur qu’on peut stocker dans un coin. C’est aussi pour ça que je ne vante pas Steam comme vraiment sans DRM.
Sinon pour ceux que ça intéresse, certains ont d’autres options. Pour Factorio et Rimworld par exemple j’ai acheté directement sur le site de leur développeur et ils fournissent à la fois une version sans DRM et une clé Steam.
Le 19/09/2019 à 13h51
Le SELL en sueur.
Le 19/09/2019 à 14h00
Le 19/09/2019 à 14h03
Il y ahttps://itch.io/ aussi pour de l’indé sans DRM avec possiblement des clés Steam.
https://itch.io/updates/introducing-open-revenue-sharing
Le 19/09/2019 à 14h23
Bonjour à tous :)
J’aimerais un éclaircissement sur un point que je ne suis pas sûr d’avoir bien compris.
Si je ne m’abuse, quand on achète un jeu Steam, on achète un accès à une bibliothèque, et en conséquence si demain Steam devait fermer, on pourrait dire adieu à nos jeux.
Si c’est pas le cas pas besoin d’aller plus loin la question qui suit est forcément fausse ^^”
Or je lis ici :
« Enfin, l’”abonnement” à la “souscription” (d’un jeu) effectué par l’utilisateur, dont il est fait état dans les conclusions de la société VALVE (…) consiste en réalité en un achat, le jeu étant mis à la disposition dudit utilisateur pour une durée illimitée. Il ne peut donc s’agir d’un “abonnement” - au sens usuel du terme - mais de la vente d’un exemplaire d’un jeu vidéo, réalisé moyennant un prix déterminé à l’avance et versé en une seule fois par l’utilisateur. » Cela voudrait il dire que dorénavant, si le jugement est final, Steam serait obligé de laisser accès à notre liste de jeux (pour les télécharger par exemple) en cas de fermeture ?
Le 19/09/2019 à 14h45
Ce qui serait dangereux serait de laisser faire…
La multiplication actuelle des plateformes démontre que la place est bonne et potentiellement avec de bon retour sur investissement hors vente de jeu tout en apportant de nouvelles contraintes aux joueurs par le nombre et les exclusivités.
Ce n’est pas la même pour les Studios qui sont obligés de se plier à ce genre de contrainte pour être distribués.
Et je parle même pas des plateformes de service comme Stadia dans lequel tu loue un droit de jouer à un catalogue de jeux auxquels tu n’a plus accès pas plus qu’à ton profil une fois désabonné.
Le 19/09/2019 à 14h47
La revente de produit dématérialisé n’a strictement aucun intérêt… On est au delà du ridicule.
Déjà il n’y a pas d’usure du produit, donc le prix de revente ne changera jamais du prix de départ de la boutique.
Ensuite les gens n’ont strictement aucun intérêt a racheter la licence d’un produit qui a déjà servit et a potentiellement eu des problème de ban, plutôt que d’acheter une licence neuve…
Steam permet le remboursement des produits si on est pas satisfait. Je vois pas ce qu’il leur faut de plus a Que choisir. D’habitude je les trouve bien mais là non..
Le 19/09/2019 à 14h53
Je te conseille de relire l’ensemble des posts pour avoir une idée plus précise des problèmes qui se posent.
Le 19/09/2019 à 14h55
Normalement ce devrait être le cas effectivement.
D’ailleurs il n’y a pas si longtemps tu pouvait voir le n° de série de ton exemplaire dans ta bibliothèque Steam.
Le 19/09/2019 à 15h06
Déjà eu le cas où sur le CD, il y avait juste le programme d’installation steam.exe
Le 19/09/2019 à 15h16
Le 19/09/2019 à 15h20
Les plateformes vont arrêter de vendre des jeux. Uniquement un abonnement avec un accès limité à la durée de l’abonnement.
D’autres avantages et d’autres inconvénients.
Le 19/09/2019 à 15h31
Utilisateur de steam depuis longtemps, je suis ravi de lire ça
Le 20/09/2019 à 14h29
Comment veux tu revendre un jeux où sa clé est sur ton compte, quelle que soit la plate forme ?
Actuellement, c’est impossible.
Le 21/09/2019 à 13h47
Steam est un distributeur pour les studio.
Tu as acheté une licence d’utilisation d’un jeu, cette licence est issue du studio de développement du jeu donc tu es toujours propriétaire de la licence.
Comme je ne pense pas qu’un studio obérerait son avenir à ne pas trouver un autre distributeur, je suis certain qu’une solution alternative verrait le jour si c’était le cas…
Le meilleur exemple actuel étant Destiny 2 qui bascule de Battle.net à Steam.
Le 21/09/2019 à 21h57
Sauf qu’il y a une différence entre vendre tes clefs sur G2A/ Kinguin quand les gens savent que c’est moyennement légal, et le vendre directement sur Steam…
Le 22/09/2019 à 06h10
ha, que se passerait-il si Steam mettait la clé sous la porte ?
Ceci dit, même combat chez Amazon avec Kindle par exemple (en plus de crosoft).
Le 23/09/2019 à 09h22
Oh”pinaise” ! Je sens venir l’abonnement pour tout les nouveaux jeux… Damn it !