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UFC-Que Choisir vs Valve : la justice consacre la vente d’occasion des jeux dématérialisés !

Et que Valve devienne

UFC-Que Choisir vs Valve : la justice consacre la vente d'occasion des jeux dématérialisés !

Le 19 septembre 2019 à 06h31

Le contrat Steam de l’éditeur Valve a été attaqué par l'UFC Que Choisir. Dans sa décision rendue ce 17 septembre, le TGI  de Paris annule plusieurs clauses. Dans le lot, celle qui prohibe la revente des licences de jeu. Une révolution en matière de plateformes de jeux dématérialisés. Next INpact diffuse la décision en exclusivité. 

On peut revendre une cartouche, un support tangible, pourquoi pas un accès à Steam ? Voilà en substance la problématique soulevée par l’UFC-Que Choisir il y a près de quatre ans. 

Le 28 décembre 2015, l'association assignait Valve, avec à l'index, une dizaine de clauses au sein des conditions générales d’utilisation de sa plateforme Steam. Toutes sont considérées comme abusives par l’association. 

Nous reviendrons sur la plupart des clauses épinglées, mais le point central est celle interdisant la revente des droits d’accès et d’utilisation des jeux vidéo Steam. Cette clause est fondamentale pour le modèle d’affaires de l’éditeur. En lui interdisant de céder son compte, elle lui permet de s'assurer de la fidélité du joueur, à qui il impose ses prix, sans marché secondaire concurrentiel.

L’interdiction de revendre ses jeux Steam

Juridiquement, la règle de « l’épuisement des droits » permet à un éditeur de contrôler la distribution sur un marché d’une œuvre. Ceci fait, la liberté pour les acquéreurs revient au premier plan, les autorisant à revendre ce contenu sans autorisation préalable.

Cette règle traditionnelle pour les CD audios, les jeux sur DVD, les logiciels vendus sur support, etc. vaut-elle aussi pour les contenus dématérialisés ? Devant le TGI de Paris, la question a divisé les deux parties. Pour Valve, elle ne vaudrait que pour les jeux tangibles, non pour les licences en ligne. Selon l’UFC, l’acheteur initial doit pouvoir revendre d’occasion ces jeux, même ceux acquis sur la plateforme.

L’association revendique l’application du droit européen, la directive de 2001 sur le droit d’auteur, celle de 2009 sur les logiciels, outre la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne qui a reconnu cette possibilité en matière de logiciel (affaire UsedSoft). Elle rappelle que ce principe participe à la libre circulation des biens en Europe.

Une clause abusive pour le TGI

Le TGI va suivre entièrement cette thèse : les deux directives précitées mentionnent la règle de l’épuisement, sans distinction entre les œuvres matérielles ou immatérielles. Certes, dans le Code de la propriété intellectuelle, sa transposition évoque un « exemplaire matériel », mais cette disposition doit être interprétée à la lumière de ces règles supérieures : les États membres n’ont pas « la faculté de prévoir une règle d’épuisement autre que celle de l’épuisement communautaire » explique le jugement. 

Problème, Valve interdit la revente du compte en ayant pris soin de ranger dans ce tiroir un fourre-tout « inextricable » d’informations : données personnelles, données sur l’activité du joueur, données relatives aux achats numériques, dont les objets virtuels, outre une ribambelle de services. Mais pour le TGI, peu importe : la plateforme opère bien une cession d’un jeu et au regard des textes européens, il est impératif d’autoriser leur vente d'occasion : 

« Le titulaire du droit concerné ne peut plus s’opposer à la revente de cette copie (ou exemplaire) même si l’achat initial est réalisé par voie de téléchargement. L’éditeur du logiciel (ou ses ayants-droit) ne peut plus s’opposer à la revente de cette copie ou exemplaire, nonobstant l’existence de dispositions contractuelles interdisant une cession ultérieure.   »

La clause 1-C a ainsi été « réputée non écrite », et donc inexistante, inopposable aux joueurs. Les conséquences d’une telle décision sont équivalentes à un séisme juridique puisqu’elle pourra s’appliquer à n’importe quelle plateforme de téléchargement qui prohibe ce genre d’opérations !

Notons au passage que la justice a considéré que ces licences étaient achetées, non fournies sur abonnement : 

« Enfin, l’"abonnement" à la "souscription" (d’un jeu) effectué par l’utilisateur, dont il est fait état dans les conclusions de la société VALVE (…) consiste en réalité en un achat, le jeu étant mis à la disposition dudit utilisateur pour une durée illimitée. Il ne peut donc s’agir d’un "abonnement"- au sens usuel du terme - mais de la vente d’un exemplaire d’un jeu vidéo, réalisé moyennant un prix déterminé à l’avance et versé en une seule fois par l’utilisateur. » 

D’autres clauses prohibées par le TGI de Paris

D’autres clauses ont subi le même sort. Certaines sont datées. La clause n°10 des CGU, dans sa version modifiée en 2015 et 2017, est par exemple relative à la compétence des juridictions.

Elle a été censurée par le TGI, faute de préciser qu’un consommateur peut toujours saisir la juridiction du lieu où il est domicilié. Cette même partie du contrat omet d’indiquer la loi applicable, tout en faisant croire que les procédures de conciliation sont des préalables obligatoires avant l’exercice d’une action en justice.  

Même sort pour les clauses 1 et 4, lesquelles dégageaient trop généreusement Valve de sa part de responsabilité dans l’usage des mots de passe et des logins, notamment. La clause 3-D, toujours dans ses versions 2015 et 2017, offrait un confort similaire à l’éditeur s’agissant des échanges d’objets numériques sur le marché de la communauté.

Valve s’accordait encore la liberté d’interrompre l’un de ces marchés, tout en déclinant dans le même temps la moindre responsabilité. Ce qui a été jugé un peu fort de café par le TGI, qui a pensé à l'hypothèse d'une « défaillance technique imputable » à l’éditeur. 

Une responsabilité, même pour les versions « bêtas »

La clause 2-B (années 2015 - 2017) concerne cette fois les licences d’utilisation de logiciels fournis en « bêta ». Aux yeux de l’UFC, Valve « impose à l’utilisateur de n’installer le logiciel bêta que sur un système sur lequel le dysfonctionnement dudit logiciel ne causerait aucun dommage ». L'éditeur de la plateforme Steam s’est défendu, assurant que les joueurs sont « conscients des risques qu’ils encourent lorsqu’ils téléchargent des logiciels inachevés, qui peuvent ne pas fonctionner correctement ou provoquer un bogue ou un plantage de l’ordinateur ».

Pour le TGI, l’article L221-15 du Code de la consommation consacre une responsabilité de plein droit à l’égard du consommateur sur l’exécution des obligations résultant d’un contrat conclu à distance. Seuls trois cas permettent de l’y en dégager : la force majeure, la faute du consommateur ou le fait d’un tiers au contrat. Or, ici, Valve laisse entendre que l’utilisateur assume finalement toutes les responsabilités, ce qui est incompatible avec notre droit.

Valve, la monnaie électronique et l’obligation de remboursement

Le porte-monnaie Steam en prend également pour son grade. Le TGI considère que Valve est ici tout simplement émettrice de monnaie électronique. Une analyse partagée par l'UFC-Que Choisir, contestée par Valve. Vainement.

Résultat : cette qualification va l’obliger à rembourser les clients qui refuseraient les nouvelles conditions générales d’utilisation, ce que l’éditeur refusait contractuellement. À tort.

La clause 3 est donc réputée « non écrite ».

Les comportements des joueurs, du flou, un loup

Ce n’est pas fini. Au sein de la clause 4, relative aux comportements des joueurs, l’éditeur s’offre la liberté de sanctionner un joueur en cas d’infraction aux règles de « bon sens » ou aux règles « de base en matière de comportement ». Il peut alors résilier le contrat, le joueur perdant ses objets virtuels.

Ces dispositions n’ont pas été jugées suffisamment limpides pour la justice. Elles « ne permettent pas au consommateur de déterminer les cas où son comportement (sa conduite en ligne) serait jugé(e) inadéquat(e) ».

Les données personnelles également dans le viseur

La question des données personnelles fut également sur la sellette. L’UFC a plaidé victorieusement que les conditions relatives aux données personnelles, raccrochées aux CGU, manquent de lisibilité.

Ainsi, pour informer l’utilisateur sur les bases légales de la diffusion des messages publicitaires ciblés, Valve s’en tient par exemple aux « lois applicables sur le marketing par email ». D’après lui, est sous-entendue ici une référence à l’article L34-5 du Code des postes et télécommunications. En somme, un renvoi implicite mais bien trop inaccessible à « l’utilisateur moyen » et même au « juriste moyen », griffe le TGI.

Autre contrariété, cette fois avec le cœur du RGPD et de la loi CNIL modifiée : installée aux États-Unis, Valve Corporation oblige le joueur français à porter ses réclamations relatives au Privacy Shield d’abord devant l’éditeur puis en cas d’échec, auprès « d’un fournisseur tiers » choisi par lui.  

Ses clauses mentionnent que la Commission fédérale du commerce est compétente… mais oublient de rappeler que l’utilisateur peut aussi saisir la CNIL sur ces questions de transferts de données personnelles vers les États-Unis.

Autre point : une des parties de ces conditions a tout autant été épinglée, car elle réservait le droit d’accès, de correction et de suppression ou de modification des données personnelles aux seuls utilisateurs du site, « sans prévoir l’exercice de ces droits aux utilisateurs passifs, dont les données à caractère personnel ont cependant été collectées via des cookies ». La politique de gestion des cookies fait d'ailleurs également les frais de cette décision, point sur lequel nous reviendrons plus en détail.

30 000 euros de dommage

Mise tout autant au rebut, la clause qui consentait à Valve une cession des droits d’auteur, par avance et pour l’avenir, de l’ensemble des créations futures sur sa plateforme. Une cession immédiate dès l’adhésion à l’accord de souscription Steam, qu’un joueur ne peut refuser s’il veut utiliser la plateforme... L’article L131-1 du Code de la propriété intellectuelle indique pourtant que « la cession globale des œuvres futures est nulle ».

Pour finir, le TGI a ordonné à Valve de publier un lien pointant vers l’intégralité du jugement sur la page de garde du site steampowered.com, ses applications sur tablettes et mobiles, et ce sur une durée de trois mois. Cette mise en ligne devra être faite dans un délai d’un mois à compter de la signification, sous astreinte de 3 000 euros par jour de retard, avec un plafond de 540 000 euros.

Valve est enfin condamnée à 20 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice occasionné à l’intérêt collectif des consommateurs. S’y ajoutent 10 000 euros pour couvrir les frais. 

Ni Me Alexandre Rudoni, avocat de Valve Corporation, ni Me Ronan Hardouin, avocat de l'UFC-Que Choisir, n'ont souhaité répondre à nos questions. La décision reste susceptible d'appel.

Commentaires (115)

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Eh bien, voilà qui va déclencher un joli tremblement de terre. Je serais surpris qu’il n’y ait pas d’appel.

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Wow ça voudrait dire qu’à terme on pourrait revendre nos jeux Steam ? 

ça serait plutôt énorme ^^

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Enfin!



 

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Wahou ! Ça c’est un sacré coup dans la fourmilière !

 

Mais du coup, si je comprends bien les deux articles, on pourrait revendre ses jeux vidéos mais pas ses livres électroniques ? Qu’en est il des films et musiques ?

 

Autre question que je me pose, est ce que ça peut faciliter le lègue d’un compte ? 

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Sérieusement on ne pouvait pas vendre de jeu Steam ?!



Pourquoi les gens utilisent ce “service” ? Quel était l’intérêt d’utiliser Steam ? Tu vas dans une boutique t’as un support sans doute un peu plus cher mais qui a toujours une valeur une fois le jeu terminé.

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Les comportements des joueurs: Fini le vac ban ou overwatch ban?

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fofo9012 a écrit :



Sérieusement on ne pouvait pas vendre de jeu Steam ?!



Pourquoi les gens utilisent ce “service” ? Quel était l’intérêt d’utiliser Steam ? Tu vas dans une boutique t’as un support sans doute un peu plus cher mais qui a toujours une valeur une fois le jeu terminé.





Tu as des soldes sur Steam avec des prix que tu n’auras jamais en boutique :)

Et puis, c’est franchement pratique d’avoir tout dématérialisé, dans une seule bibliothèque, ça facilite la réinstallation, etc… T’as pas besoin de retrouver des CD paumé quelque part, ou bien des licences perdues :)



 


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J’avoue ne pas bien comprendre ce type de décision.

La revente d’occasion tient compte d’une usure du produit.



Là il n’y a pas d’usure… Le prix des jeux dématérialisés baissent déjà avec le temps.



Steam offre un service dématérialisé quand on achète chez eux. Ce service très pratique a une contrepartie : pas de revente.



La j’ai l’impression qu’on veut le beurre et l’argent du beurre…



Le but c’est quoi? De favoriser les offres par abonnement qui n’auront pas cette contrainte?



On s’en prend a Steam qui a été précurseur mais ils ne sont pas seuls sur le marché…

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  • Une tétrachiée de jeux (notamment “indé”) n’existent pas en version boîte et ne sont dispo que sur Steam



    • 10 contre que ton jeu boite demandera d’être lié à un compte Steam (pour le DRM embarqué)

    • La boite de jeux ne contient parfois qu’un code Steam (Metal Gear Solid 5 dans les exemples récents dont j’ai eu connaissance)



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Et tu n’as pas besoin d’un lecteur optique devenu complètement obsolète. Je peux même pas en installer sur mon boitier (pas de baie externe 3,5”) et c’est tant mieux.



Maintenant que Steam c’est fait, on passe aux autres ? Que Epic en prenne pour son grade un peu, Uplay et Origin aussi d’ailleurs.

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fofo9012 a écrit :



Pourquoi les gens utilisent ce “service” ? Quel était l’intérêt d’utiliser Steam ?





Sur PC, que je sache, il n’y a plus vraiment le choix, tout est dématérialisé ou alors tu as un simple code steam dans la boite. Sinon sur GOG par exemple on peut acheter des jeux sans DRM, on en est donc réellement propriétaire, de là à le revendre c’est autre chose. C’est pour ça que je faisais le lien à l’actu sur les ebook, un jeu sans DRM, si on peut le revendre, rien n’empêche d’en garder une copie aussi.



 





Zig76 a écrit :



Les comportements des joueurs: Fini le vac ban ou overwatch ban?





Je pense surtout qu’ils vont devoir préciser quels types de comportement ne sont pas acceptés, alors qu’en théorie ils pouvaient striker pour n’importe quoi.



 





Nerg34 a écrit :



J’avoue ne pas bien comprendre ce type de décision.

La revente d’occasion tient compte d’une usure du produit.



Là il n’y a pas d’usure… Le prix des jeux dématérialisés baissent déjà avec le temps.



Steam offre un service dématérialisé quand on achète chez eux. Ce service très pratique a une contrepartie : pas de revente.



La j’ai l’impression qu’on veut le beurre et l’argent du beurre…



Le but c’est quoi? De favoriser les offres par abonnement qui n’auront pas cette contrainte?



On s’en prend a Steam qui a été précurseur mais ils ne sont pas seuls sur le marché…





Steam a été visé car ça a débuté en 2015 et à l’époque il n’y avait en gros qu’eux sur le créneau. Et dans l’article il est précisé : “La clause 1-C a ainsi été « réputée non écrite », et donc inexistante, inopposable aux joueurs. Les conséquences d’une telle décision sont équivalentes à un séisme juridique puisqu’elle pourra

s’appliquer à n’importe quelle plateforme de téléchargement qui prohibe ce genre d’opérations !”


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Ça pourrait pas faire effet boule de neige sur tout ce qui est de la vente dématérialisée (films, musique, etc…)?

Ça va être beau, pour Apple, EA, Microsoft, etc…



J’aime bien, mais en même temps je crains un peu pour le modèle économique du secteur et surtout pour les studios.

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Peut-importe que ce soit un code Steam ou autre à partir du moment ou tu achètes un objet physique il est revendable.



Une fois un jeu acheté tu peux légalement le cracker / ranger l’éventuel support optique et le conserver sur un DD au titre du droit à la copie privée.

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Impressionnant, effectivement un « séisme » juridique

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Derived a écrit :



 Que Epic en prenne pour son grade un peu, Uplay et Origin aussi d’ailleurs.





Pourquoi Epic? c’est le  dernier launcher en date, il y a quand même plus urgent que lui, à moins d’être un hater…



Quand au fond de ta question, l’article répond clairement à cela.

“ Les conséquences d’une telle décision sont équivalentes à un séisme juridique puisqu’elle pourra s’appliquer à n’importe quelle plateforme de téléchargement qui prohibe ce genre d’opérations !”


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Et moi de la précédente <img data-src=" />



Ce que tu achetait au travers ton DVD est au fond la même chose que ta clef Steam : une licence d’usage.

Donc le droit qui s’y applique est le même…



Je suis un des premiers utilisateurs de Steam et j’ai aussi souscrit à sa praticité même si son interface est antédiluvienne.



J’aime bien la plateforme, néanmoins cela n’absout pas Valve d’assumer toutes les obligations juridique issues de son business.



Je leur en veux aussi un peu d’avoir laissé tomber HL <img data-src=" /> <img data-src=" />


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Bhaal42 a écrit :



Le problème étant le marché gris et qui fixe les prix?si un mec choppe des CB et achète les jeux en russie à 350 roubles, qu’est-ce qui lui empêche de les revendre 10€ ?Parce que je vois mal comment ils pourraient ne l’activer que pour la France ou l’Europe ?





C’est une directive européene, donc déjà la Russie n’est pas concernée. Mais ca ne change pas grand chose, ce que tu décris c’est déjà ce qu’il se passe avec les vendeurs de “clé CD” que l’on trouve un peu partout sur le net.



Ensuite, la revente d’occasion n’est pas un marché “gris”. C’est un vrai marché, avec sa propre offre et demande.

Steam peut très facilement mettre ca en place, ca existe déjà avec le steam workshop. Par ex tous les items pour DOTA ou les prix sont fixés par les vendeurs et varient en fonction justement de l’offre et la demande, avec une commission de Steam sur la vente bien entendu :)


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En même temps quand tu vois le niveau des jeux qui sortent maintenant avec la quasi obligation d’avoir un module multijoueur au détriment de la profondeur du reste…



La course au chiffre n’a jamais fait les bons jeux…

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Bhaal42 a écrit :



Le problème étant le marché gris et qui fixe les prix?si un mec choppe des CB et achète les jeux en russie à 350 roubles, qu’est-ce qui lui empêche de les revendre 10€ ?Parce que je vois mal comment ils pourraient ne l’activer que pour la France ou l’Europe ?





En réalité, ça, ça existe déjà ! Il y a des sites qui achètent des clefs dans des pays où ce n’est pas cher, ou par lot, et les revendent à l’unité là où c’est cher (mais moins cher que le prix Steam). Mais ces clefs n’ont pas été préalablement activée, elles sont “neuves”.

L’article ici parle de revente de jeu déjà activés (d’occasion, donc)


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Je viens de réaliser que, sans parler du tout de la revente de jeux venant de GoG,

GoG permet de récupérer sur sa plateforme certains titres que l’on a sur steam… et ce gratuitement.



Du coup, en revendant un titre de notre bibliothèque steam, il nous restera la copie disponible chez GoG.

Valve va VRAIMENT tirer la tronche.

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Je pense que la seule solution “propre” pour valve sera de permettre de créer une version “steam Gift”-like à partir d’un titre, afin que l’on en fasse alors ce qu’on veut.

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D’ailleurs, je n’ai pas l’impression que les jeux GoG soient plus victimes du piratage que les autres (Les jeux CD Project font des cartons).

[bisounours]Peut être serait il temps de s’affranchir des DRM[/bisounours]

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Euh, bienvenue dans la mondialisation ?

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Steam, GOG et Epic sont les trois plateformes qui ne sont pas liées à un éditeur.



Battle.NET, Origin, Uplay … sont des plateformes liées à un éditeur, qui offrent des services spécifiques et qui pourront s’en sortit pour passer au travers des mailles du filet.



GOG, pour sa politique anti-DRM, pour moi c’est moins prioritaire que Epic, qui veut juste je faire de l’argent sans apporter une réelle concurrence sur le marché, ce qui ne profite pas pour le consommateur.

On rappellera que les exclusivités ne font pas baisser les prix, et qu’avec son arrivée, les jeux coûtent le même prix qu’avant, simplement ça va dans une autre poche, qui propose moins de services que son ‘concurrent’.



On va pas lancer un débat là dessus, c’est pas le sujet. Tu dis que c’est pas prioritaire, moi je trouve que si justement.

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Je ne suis pas vraiment d’accord, il faut juste choisir ses jeux et il y a de très bons jeux solos qui sortent encore.

J’ai un profil de joueur qui abhorre le multi (y a que des cons sur internet :) ) et je m’y retrouve bien.

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Steam n’est pas un DRM hein ;) , c’est une plateforme d’installation de jeux, avec un centre communautaire, etc.

Il y a effectivement un DRM dans l’API Steam mais absolument aucune obligation de l’utiliser.



C’est uniquement et entièrement la responsabilité des développeurs de mettre en place ou non un DRM, ou de forcer la présence de Steam. Pas mal de jeux peuvent d’ailleurs parfaitement se lancer sans passer par Steam et sans que ce dernier ne soit toujours installé.



En gros, en “achetant un jeu” sur Steam, ce que tu achète réellement, c’est un service d’installation. Tout le reste est de la responsabilité du studio, y compris le fait de fournir un moyen alternatif d’installer.

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Derived a écrit :



Steam, GOG et Epic sont les trois plateformes qui ne sont pas liées à un éditeur.





Heu… Les 3 plateforme sont liées à un éditeurs, respectivement Valve, CD Porject et… EPIC


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L’autre problème de Steam c’est l’abandon de Windows XP qui fait que certains jeux de ta bibliothèque ne fonctionneront plus même si tu as une machine de gaming retro. Et contrairement à GOG ils ne se foulent pas pour fournir des patches ou des solutions, c’est même le contraire.



Alors pour l’époque XP on peut trouver la plupart des jeux en version boite mais il faut se projeter au jour où cela arrivera pour les jeux plus récents qui n’existent qu’en dématérialisé.



EDIT: encore des lenteurs sur les commentaires

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eglyn a écrit :



Wow ça voudrait dire qu’à terme on pourrait revendre nos jeux Steam ?&nbsp;

ça serait plutôt énorme ^^





Moi je pense tout de suite à l’eShop de Nintendo.


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Il va falloir trouver des règles pour réguler tout ça. Un objet perd a priori de la valeur avec le temps à cause de son usure (pourquoi pas diminuer la valeur de revente selon le temps passé) mais là il n’y a pas d’usure donc comment le justifier. Si on peut revendre au prix du neuf, à quel prix revendre un jeu soldé ? Si on peut revendre au prix du neuf, les prix de Valve vont probablement augmenter. Une autre solution serait peut-être que Valve limite la période de vente des jeux neufs, pour laisser ensuite ouverte une période de vente d’occasion où le prix des “vieux jeux de valeur” pourrait même augmenter selon les attentes du marché.

La solution du streaming ne conviendra pas à tous dans tous les cas. Sur le modèle de Spotify on pourrait peut-être “télécharger localement” tout en payant un abonnement.

La solution de l’abonnement est-elle la seule possible ?

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Pyvs a écrit :



De ce que je comprend c’est la clause sur la revente du compte qui est jugé illégale, j’ai pas l’impression que ça veut dire que Steam soit obligé de mettre en place un systeème permettant de revendre chaque jeu acheté individuellement.



Me trompe-je ?

&nbsp;





l’un des effets pervers de ca sera piratage de compte à la chaine pour les revendre plus y a de jeux plus tu as de risques


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Même si j’aime beaucoup Steam, Il est certain que c’est la reconnaissance du fait que tu as acheté un jeu ce que tu n’avais pas avant ce jugement.


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secouss a écrit :



Magique cette décision, ça doit trembler au service juridique des GAFAM car c’est aussi applicable à eux ! Si ça passe l’appel et la cassation c’est une jurisprudence monstre !





&nbsp;Pas vraiment, ce n’est que l’application de ce qui existe déjà depuis 2012.(cf article)

&nbsp;





Pyvs a écrit :



De ce que je comprend c’est la clause sur la revente du compte qui est jugé illégale, j’ai pas l’impression que ça veut dire que Steam soit obligé de mettre en place un systeème permettant de revendre chaque jeu acheté individuellement.



Me trompe-je ?

&nbsp;





Plus précisément, Steam ne peut pas s’opposer à la revente du jeu.

&nbsp;Par contre, s’il y a revente du jeu et que celui-ci est activé par le nouveau proprio, Steam devra désactiver la copie du jeu possédée par le revendeur s’il ne veut pas être accusé de contrefaçon. (à charge pour le nouveau proprio de justifier de sa possession de la licence)







&nbsp;


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Ca finira certainement à la CJUE après que tous les recours aient été épuisé par Steam en France (appel, cassation éventuellement). Je vois mal Steam ne pas réagir à ce jugement.



Et niveau jurisprudence, ça va donner des sueurs froides à un paquet de monde !!!!&nbsp;<img data-src=" />



En attendant, concrètement, ça veut dire que steam va devoir isoler les consommateurs français non ? Parce que pour autoriser la revente, ça veut dire créer une interface (aie..) et ne l’appliquer qu’aux français (re aie). N’y a t il pas un risque que Steam abandonne le marché français à cause de ça ?



Ca veut dire aussi, je pense et c’est certainement le plus simple pour Steam, ne plus proposer de produits bétas aux joueurs français (pour limiter le risque juridique). Bref, le jugement, si j’en reconnais la valeur, risque d’avoir un effet de bord&nbsp;pas très sympa&nbsp;pour les joueurs français…&nbsp;<img data-src=" />

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Je ne vois pas en quoi cela infléchirait la politique promotionnelle de Steam ou sa praticité !



Ce que la jeune génération ne comprend pas c’est que le dématérialisé et le Cloud c’est bien et pratique, mais que le jour ou survient un manquement de la plateforme, tu n’as plus rien.



Et pour moi si j’ai acheté, je dois pouvoir jouir de mon achat sans restriction comme je le souhaite.

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C’est ce qui se pratique sans le dire aujourd’hui à travers les clauses floues de Steam et qui sera explicite avec Stadia.



Mais c’est aussi au studio d’écouter ce que veulent les joueurs.



C’est comme le vote : qui ne dit mot consent, si les joueurs veulent être entendus, il faudra qu’ils prennent position à travers leur portefeuille en n’achetant pas certains jeu sortant soit en exclusivité, soit sous une forme de location qui les empêcherait d’exercer leur droit d’acheteur…

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Ce qui est déjà en soit un abus puisque tu as payé ce droit d’usage…

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Ce n’est pas l’intérêt de la plateforme qui est jugé ici, mais les clauses abusives qui l’accompagne en regard du droit à la propriété qui je le rappelle est inaliénable.



De plus, tu ne paies pas forcément moins cher … <img data-src=" />


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Argonaute a écrit :



Je ne vois pas en quoi cela infléchirait la politique promotionnelle de Steam ou sa praticité !



Ce que la jeune génération ne comprend pas c’est que le dématérialisé et le Cloud c’est bien et pratique, mais que le jour ou survient un manquement de la plateforme, tu n’as plus rien.



Et pour moi si j’ai acheté, je dois pouvoir jouir de mon achat sans restriction comme je le souhaite.





Ouais, enfin, jeune génération, j’ai 40 piges quand même&nbsp;<img data-src=" />



Et en effet, c’est le prix à payer pour plus de praticité, mais comme dit plus haut, les jeux version DVD n’existent pratiquement plus sur PC, ce sont des boites avec des clé Steam ou autre plateforme dedans.



Et, étant sur steam depuis très longtemps, je n’ai jamais eu de soucis question “achats sans restriction” à part la revente ;)

Mais bon, je n’ai jamais revendu non plus des jeux version boite, je les ai perdus avant&nbsp;<img data-src=" />

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Steam va tout simplement mettre en place un “marketplace” pour l’occasion en prenant une com sur chaque transaction.

Les vrais perdants c’est les éditeurs qui ont vu le marché gonflé par la disparition de l’occasion ces dernières années.

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fofo9012 a écrit :



Sérieusement on ne pouvait pas vendre de jeu Steam ?!



Pourquoi les gens utilisent ce “service” ? Quel était l’intérêt d’utiliser Steam ? Tu vas dans une boutique t’as un support sans doute un peu plus cher mais qui a toujours une valeur une fois le jeu terminé.







Ca fait plus de 20ans que les jeux sur PC (et la plupart des logiciels) sont invendable d’occasion.

Historiquement, c’était dû à des mesure contre le piratage. Car il faut bien se l’avouer, le PC a toujours été très favorable au piratage là où sur console, les mesures anti-piratage était matériellement intégré.

Il y a eu plusieurs mesure anti piratage. J’ai connu au tout début des années 90 un système où il fallait rentrer le bon code (via un système de couleur car difficile à photocopier). Plus tard, certains rendaient difficile la copie de CD et obligeaient l’insertion du CD même si le jeu était entièrement installer sur le DD (ha, les patch No-CD… c’était bien).

Ainsi avant même que Steam existe, c’était devenu standard de devoir activer la licence du jeu sur internet. Ce système avait alors pour défaut que tu avais bien souvent un nombre limité d’activation, c’était donc une galère lorsque l’on avait plusieurs PC ou que l’on devait réinstaller son PC.



Du coup, Steam est arrivé en proposant finalement pas pire que ce qu’il se faisait à l’époque, mais quelque chose de bien mieux, même plus besoin de CD, la licence géré au niveau d’un compte (plus de soucis de nombre d’installation), des MAJ simplifié et enfin des prix très attractif.


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Sauf que les GAFAM ont prévu le coup et que Stadia pour ne parler que de lui est un service de jeu en streaming où aucun jeu ne t’appartient, tu paie un accès au service de jeu à distance.



C’est le plus grand danger pour les Studios de développement.

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Non, tu fais bien de le préciser, néanmoins de mon point de vue ça devrait l’être.

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Non, cela fera jurisprudence au niveau Européen car la loi est la transposition de la loi Européenne sur le sujet.

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Shugashu a écrit :



Steam va tout simplement mettre en place un “marketplace” pour l’occasion en prenant une com sur chaque transaction.

Les vrais perdants c’est les éditeurs qui ont vu le marché gonflé par la disparition de l’occasion ces dernières années.





Le problème étant le marché gris et qui fixe les prix?si un mec choppe des CB et achète les jeux en russie à 350 roubles, qu’est-ce qui lui empêche de les revendre 10€ ?Parce que je vois mal comment ils pourraient ne l’activer que pour la France ou l’Europe ?


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Il y a aussi un disque… mais sans steam ça ne sert à rien donc…

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C’est exactement ce que je pense et que je ne comprends pas, comme les skins dans les jeux, les “cartes Steam” lorsque l’on joue à des jeux on peut les revendre via le market et Steam prend une comm, pourquoi ne pas le faire pour un jeu, ils ne peuvent que gagner plus d’argent…

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Enfin une bonne nouvelle qui pourrait me réconcilier avec le jeu en ligne. <img data-src=" />

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HerrFrance a écrit :



Sinon sur GOG par exemple on peut acheter des jeux sans DRM



Sur Steam aussi.

Le DRM n’est pas obligatoire, c’est au bon vouloir de l’éditeur.







kdy a écrit :



Bien que je sois pour les autres points relevés, celui de la revente me laisse perplexe.



Concrètement on n’achète pas les jeux, mais une licence qui débloque le DRM imposé. On l’a vu avec Microsoft et ses ebooks, le produit n’est pas réellement à nous et la fermeture de la plateforme ou le retrait par l’éditeur peut tout simplement nous retirer l’accès au produit.

Peut-on donc revendre quelque chose qui nous appartient pas et qui nous est “généreusement prêté” tant qu’on est bon client ?



Et quand il n’y a pas de DRM (cas de tous les articles GoG, et de beaucoup de jeux Steam)?


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Ben revendre une boite qui contient un code steam lié à ta blibliothèque, CD ou pas CD ça ne change rien… elle est peut-être “physique” ta boite, elle n’a aucune valeur (si tu la revends tu vends le carton - enfin le plastique maintenant - , pas le jeu).

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Beaucoup de jeux vendus en boites ne contiennent qu’une fraction du dit jeu (1 dvd pour gta5 quand le jeu pèse 50Go par exemple…).



Si cela permet de vider ma bibliothèque de jeux que je ne ferai jamais (achetés dans des packs ou autres), je suis preneur.&nbsp;



Mais qui va organiser cette revente ? Steam ? Dans ce cas, ils prendront certainement une commission sur la vente, non ?

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c’est particulièrement faux pour une bonne part des bien culturels, si tu trouvres un film ou un livre moins cher en brocante c’est rarement parce qu’il s’est usé avec le temps, c’est surtout qu’il suit les lois de l’offre et la demande et que bon ton CD des spices girls n’interesse plus grand monde. Il reprendra de la valeur dès qu’une certaine forme de rareté le positionnera différement sur cette courbe ( suffit de voir le prix de certains vyniles, cartouche de jeu video&nbsp; sans boite ni livret, etc…).



Donc aucune raison de toucher au prix avec le temps, l’oeuvre reste instacte, ce n’est pas l’usure d’une voiture…

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DHKold a écrit :



Steam n’est pas un DRM hein ;) , c’est une plateforme d’installation de jeux, avec un centre communautaire, etc.

Il y a effectivement un DRM dans l’API Steam mais absolument aucune obligation de l’utiliser.











Patch a écrit :



Sur Steam aussi.

Le DRM n’est pas obligatoire, c’est au bon vouloir de l’éditeur.







Donc on peut lancer ses jeux steam sans lancer steam ?



Steam est bien un DRM (même si j’ai compris où vous vouliez en venir)


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Tout à fait, c’est exactement çà.



Comment crois-tu qu’on peut lancer les vieux XCOM des années 90 (une dosbox qui lance l’exe d’origine).



comme précisé dans un post précédent, Steam fournit surtout une plateforme de vente, et un système de gestion d’installation.



Après, il fournit la partie ‘DRM’, mais en fait avec des services reliés au compte steam (multiplayer, chat, achievement, …).

Comme c’est lié au compte, tu ne peux alors que lancer le jeux qu’une seule fois.

et c’est cette partie qui impose d’avoir steam démarré, et une seule instance qui joue au jeu.

Mais ce n’est en rien obligatoire.



Ensuite, tu ne peux pas évidemment vouloir le chat et les succès, et en même temps un hors ligne/hors steam. Et beaucoup de jeu sont vendus avec cette capacité (un plus pour certains).



Donc il s’agit pour toi de choisir les jeux si tu veux pouvoir les lancer hors steam

(sauf que la majorité des récents AAA, voire AA sont intégrés à steam)


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S’ils n’utilisent pas le DRM Steam, bien sur que tu peux :)

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Je vais peut-être dire une c*nnerie, mais Valve force peut-être ceux qui veulent être vendus sur son store à intégrer ce DRM… non?



C’est pas comme si ce DRM empêchait le piratage de ces jeux …

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marba a écrit :



Donc on peut lancer ses jeux steam sans lancer steam ?



Steam est bien un DRM (même si j’ai compris où vous vouliez en venir)



Steam est un launcher, qui permet d’utiliser ou pas des DRM sur un jeu.

Si pas de DRM et que les sauvegardes ne sont pas sur le cloud Steam, tu peux lancer le jeu sans Steam.









dematbreizh a écrit :



Je vais peut-être dire une c*nnerie, mais Valve force peut-être ceux qui veulent être vendus sur son store à intégrer ce DRM… non?



C’est pas comme si ce DRM empêchait le piratage de ces jeux …



Absolument pas, s’ils forcaient, tous les jeux l’intègreraient s’ils n’en ont pas un autre à la base.

ils le proposent, les éditeurs voient s’ils veulent l’intégrer ou pas. Ca s’arrête là pour Valve/Steam. D’ailleurs, les éditeurs peuvent même changer d’avis en cours de route : The Witcher avait un DRM à la base. CDProjekt Red l’a fait péter ensuite, quand ils ont décidé de ne plus en mettre sur aucun jeu (les leurs ou ceux vendus via Gog), et la version Steam n’a pas fait bande à part sur ce point.


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revker a écrit :



Mais qui va organiser cette revente ? Steam ? Dans ce cas, ils prendront certainement une commission sur la vente, non ?





Ce ne serait pas étonnant qu’ils se positionnent là-dessus.

Par contre, est-ce que ce serait légal de forcer à passer par steam pour la revente ? Pas sûr


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Je sais mais je voulais simplifier mon propos plutôt que d’ajouter “aussi sur Humble Store et Steam (au bon vouloir de l’éditeur)”. GOG c’est leur marque de fabrique, c’est plus simple <img data-src=" />

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Tu as une liste de jeux (non exhaustive) sans DRM sur steam ici :https://steam.fandom.com/wiki/List_of_DRM-free_games

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Donc par extension on devrait être capable de revendre une application iOs/Android…

Honnêtement je pense qu’il y avait bien plus important que ça à gérer (GAFAM, NSA.. etc..)



Et si ça passe, j’ai peur que ça fasse plus de mal que de bien sur les jeux vidéos, comme le développement des freemium sur PC/Console pour endiguer cette problématique de l’occasion

Bref je ne soutiens pas spécialement UFC là dessus…

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Les éditeurs n’ont pas attendu l’UFC pour faire du mal au jeux video (coucou loot box & season pass), et puis si les jeux ne valent pas la peine d’etre jouer, il n’y aura qu’à pas les jouer. l’offre est assez pléthorique et quand je jette un oeil a mon backlog, je vois bien que meme une année sans acheter aucun nouveau jeu ne me laissera pas le temps de m’ennuyer.



Donc de là a ce qu’il n’y ai plus que du freemium et pas de jeux interessant en dehors, y’a le temps de voir venir.

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Argonaute a écrit :



Normalement ce devrait être le cas effectivement.



D’ailleurs il n’y a pas si longtemps tu pouvait voir le n° de série de ton exemplaire dans ta bibliothèque Steam.





alors techniquement, si steam ferme, on ne pourra plus DL ses jeux, c’est comme si le chien croque ton disque d’un jeu physique



par contre si tu as le jeu d’installé, tu pourra toujours y jouer hors ligne (enfin là ça dépendra des développeurs, si le code fait un appel systématique à la “liste de contacts steam” ou tout autre élément connecté ça peu poser problème)



j’espère à minima que si steam ferme, on sera prévenu assez tôt de la fermeture des serveurs pour pouvoir récupérer tout ses jeux (bon, faudra avoir de bons gros disques et une bonne connexion en fonction de la taille de la bibliothèque …)


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fry a écrit :



j’espère à minima que si steam ferme, on sera prévenu assez tôt de la fermeture des serveurs pour pouvoir récupérer tout ses jeux (bon, faudra avoir de bons gros disques et une bonne connexion en fonction de la taille de la bibliothèque …)





Et un bon déplombeur de DRM pour pouvoir lancer tout offline, sur la durée


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Donc UFC est fière de tirer une balle dans le pied la tête de nombreux éditeurs indépendants qui non seulement galèrent à vendre à l’heure actuelle, mais en plus vont se retrouver confrontés à la vente d’occasion sans rien toucher dessus.



Les seuls jeux qui ne seront pas impactés, ce seront les jeux à abonnements, la Pay2Win, etc…

Super, merci UFC… <img data-src=" />

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Les bannissements permanent devraient être illégaux aussi… ‘suis un peu faché avec Steam pour ça.

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Merci pour ce résumé détaillé et limpide de cette décision de justice. À voir ce qu’en fera Steam maintenant. La revente des jeux risque de plaire à G2A, qui s’empressera de réclamer des codes. Ou alors Steam passera par le système d’enchères de sa propre boutique, déjà actif depuis des lustres pour les “items” associés aux jeux.

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De quoi ? Tu veux dire que Next INpact fait du sensationnalisme dans ses titres et raconte des conneries ? Je suis choqué :O

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Valve te vend l’accès à des jeux pour une durée non limitée. Tant que Valve existe (et peu importe qu’ils ferment Steam et arrêtent de vendre des jeux), ils ont l’obligation de te fournir l’accès à tes jeux.

Si Valve fait faillite un jour, la société n’existe plus et aucun de ses dirigeants n’a plus la responsabilité d’assurer le service : tu perdras l’accès à tes jeux et rien ne pourra l’empêcher.



La décision prise dans cette affaire n’a aucun rapport avec l’obligation de Steam de te fournir l’accès à tes jeux, cette obligation existe depuis le lancement de leur service et durera tant que l’entreprise existe : ils te vendent un jeu, ils ont l’obligation de te permettre d’y jouer.

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<img data-src=" />&nbsp;spotted

&nbsp;Je pense que tu confonds JV.com et NI là. Marc, David et les autres rédacteurs de NI sont de vrais journalistes.

S’ils faisaient ce que tu avances, on aurait 20 articles par jour de 150 signes max et beaucoup d’entre nous ne seraient pas abonnés.

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ThibaultV a écrit :



De quoi ? Tu veux dire que Next INpact fait du sensationnalisme dans ses titres et raconte des conneries ? Je suis choqué :O



Tu peux retourner définitivement sur 18-25, personne ne t’en voudra ici.







bakou a écrit :



<img data-src=" /> spotted

Je pense que tu confonds JV.com et NI là. Marc, David et les autres rédacteurs de NI sont de vrais journalistes.

S’ils faisaient ce que tu avances, on aurait 20 articles par jour de 150 signes max et beaucoup d’entre nous ne seraient pas abonnés.



C’est un troll permanent qui voit (invente?) des conneries qui n’existent pas assez régulièrement (suffit de jeter un coup d’oeil à son historique de messages pour s’en convaincre), juste pour essayer de se rendre intéressant… Mais le problème étant qu’il ne se rend absolument pas compte qu’il est juste parfaitement ridicule, et du coup continue d’insister.


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Merci de vos réponses

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Je possède GTA5 sur PC en boite, et il y a 5-6 DVD. <img data-src=" />

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Trop trop bien, depuis le temps que j’ai envie que ça bouge de ce coté la, ça fait plaisir

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Pas trop tôt ! <img data-src=" />

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on écrit UFC-que choisir c. Valve, pas vs.

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+1. Moi aussi, solo principalement

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Quelle usure dans le cas d’un produit numérique ? Il ne s’agit pas d’un vinyle : à part la boîte et à moins de rayer le DVD, les données numériques ne seront pas plus “usées” qu’un version démat ! Et sauf erreur, je ne pense pas que la loi mentionne un concept d’usure…



Quant à la question de la “contrepartie”, elle est nulle et non avenue : une clause contractuelle doit respecter la loi et ne pas te priver d’un droit parce que Valve estime que son service est “bien pratique”, ça n’a aucune espèce de fondement légal.

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Derived a écrit :



Et tu n’as pas besoin d’un lecteur optique devenu complètement obsolète. Je peux même pas en installer sur mon boitier (pas de baie externe 3,5”) et c’est tant mieux.



D’un autre côté on n’a jamais vu de lecteur optique 3.5” <img data-src=" />


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Oui alors tu as une boite en plastique et un bout de papier avec un code dedans, pas de disque optique.



Par ailleurs, ce sont les à-côtés de Steam qui ont garantis sont succès (hormis les soldes) :




  • Mise à jour automatique des jeux, une tannée avant

  • L’aspect communautaire (création de groupe par centre d’intérêt, chat…)

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Ou alors on va se retrouver avec du streaming poussé de plus en plus. Le téléchargement existera quelques temps mais passera après de longues exclus pour les plateformes de streaming (déjà qu’on subit ça avec Epic en ce moment…), et tant pis pour ceux qui ont un débit pourri ou ceux qui n’ont pas le net dans leur zone blanche/pays en développement.



Oui, j’ai un peu peur pour l’accès à ce média <img data-src=" />

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Bien que je sois pour les autres points relevés, celui de la revente me laisse perplexe.



Concrètement on n’achète pas les jeux, mais une licence qui débloque le DRM imposé. On l’a vu avec Microsoft et ses ebooks, le produit n’est pas réellement à nous et la fermeture de la plateforme ou le retrait par l’éditeur peut tout simplement nous retirer l’accès au produit.

Peut-on donc revendre quelque chose qui nous appartient pas et qui nous est “généreusement prêté” tant qu’on est bon client ?

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fofo9012 a écrit :



Sérieusement on ne pouvait pas vendre de jeu Steam ?!



Pourquoi les gens utilisent ce “service” ? Quel était l’intérêt d’utiliser Steam ? Tu vas dans une boutique t’as un support sans doute un peu plus cher mais qui a toujours une valeur une fois le jeu terminé.





L’intérêt ?&nbsp;

Déjà tu payes tes jeux bien moins chers. Ensuite, pour beaucoup, avoir un exemplaire physique n’est pas une nécessité et est même encombrant. Ensuite tu as l’apport du cloud (sauvegarde de tes sauvegardes …)



Et puis, de toutes façons, quand tu achètes ton exemplaire en boutique bien souvent tu as une images des fichiers qui seront copiés dans ton lanceur (steam, origin, uplay …) donc tu n’as pas en soit le jeu, mais le cache du jeu.



Ceci n’empêche pas que tu devrais quand même pouvoir dissocier ce jeu de ton compte pour récupérer une clé et la revendre, par exemple, mais on ne peut pas justifier l’intérêt ou le non intérêt de ces plateformes que par l’argument de revente.


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Tu ne revendrais pas le jeu, tu revendrais le droit de l’utiliser.

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Je connais mal le droit mais on peut penser que ça ira jusqu’au niveau européen, et que dans le cas où cette décision soit validée, il y ait une jurisprudence pour l’UE.

C’est intéressant en tout cas.

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Décision très intéressante et, parce que cela remet sérieusement en cause le modèle de la vente dématérialisée de logiciels, il y aura très probablement appel (et dans l attente de la décision de la cjue sur la vente d ebook qui va nécessairement interférer).

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Pour le coup, je crains plutôt pour les betas. J’ai bien peur que le “à utiliser à vos risques et périls” ne deviennent “on veut pas faire le support, les francais? bah vous pouvez pas faire de beta”

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fofo9012 a écrit :



Sérieusement on ne pouvait pas vendre de jeu Steam ?!



Pourquoi les gens utilisent ce “service” ? Quel était l’intérêt d’utiliser Steam ? Tu vas dans une boutique t’as un support sans doute un peu plus cher mais qui a toujours une valeur une fois le jeu terminé.





Apparemment tu ne joues pas sur PC. On est obligé d’utiliser Steam (ou un concurrent) maintenant. Même un jeu physique passe par Steam au final et la boite ne contient même plus de DVD, juste un code à rentrer dans Steam pour ajouter le jeu dans à son compte. Le marché de l’occasion est mort depuis un moment sur PC.


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Mec ca se voit que t’as pas acheté de gros jeux récents … maintenant les boites physiques ne contiennent plus de jeux mais un bout de papier avec un code à activer sur l’un des grandes plateformes… (peu importe que ce soit steam, uplay, origin etc….)



T’as aussi un paquet de jeux indés que tu trouvera jamais en boutique etc etc etc…

&nbsp;

[edit] Grilled

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Magique cette décision, ça doit trembler au service juridique des GAFAM car c’est aussi applicable à eux ! Si ça passe l’appel et la cassation c’est une jurisprudence monstre !

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Il ne faut pas perdre de vue que Steam (à par pour les rares productions Valve) n’est qu’un prestataire de services qui prend sa marge sur le prix de vente et redistribue “le reste” à l’éditeur

Du fait de la dématérialisation, il s’octroie (comme les autres services de démat, game, musiques, video…) le droit d’appliquer des contraintes juridiques sur des oeuvres et cela couvre en autre :




  • la revente d’occasion

  • le don du vivant

  • la transmission à l’héritage

    Comme c’est nouveau, beaucoup n’y voientt que le “bon” de coté des services (comme pouvait l’être la chaine de distribution des boites physiques), mais ce ne sont que des sociétés privées, non philanthropiques et à buts lucratifs.

    &nbsp;Et elle se doit d’appliquer les droits des consommateurs en vigueur, point.

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Exact, c’est le même topo tout ça

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<img data-src=" /><img data-src=" />

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De ce que je comprend c’est la clause sur la revente du compte qui est jugé illégale, j’ai pas l’impression que ça veut dire que Steam soit obligé de mettre en place un systeème permettant de revendre chaque jeu acheté individuellement.



Me trompe-je ?

&nbsp;

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Ouais c’est quand même super convivial : <img data-src=" />



Q: How do you determine if a game or software is launcher-free on Steam?

A: Install the game or software and run it online the first time (this step is important as this finalizes the installation). Shut down Steam and temporarily move all the files in the root Steam folder somewhere else, and rename/delete Steam.exe to something else temporarily. Locate game folder, find the program launcher .exe and run it. If the game doesn’t start, then it requires the client to be running; if the game starts, the game is launcher free.



Q: I did that, but it still won’t work.

A: If you have already tried the above, then try deleting steam_api.dll and SteamworksNative.dll, if present, from that game’s folder. NOTE: Some Steam DRM-free games (99 Spirits, War of Human Tanks) work only when steam_api.dll is present, so delete it only if the game doesn’t work with it present.

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Les loots box et season pass, ça concerne les gros éditeurs faisant des jeux ultra commerciaux: EA, Activision, Ubisoft essentiellement.

Si on permet de bypasser l’achat d’un jeu dématérialisé “neuf”, il y aura forcément une contre partie des éditeurs, il ne faut pas rêver.

&nbsp;

Pareil j’ai énormément de jeux à faire, mais ça n’empêche qu’UFC s’aventure dans un terrain qui pourra potentiellement être dangereux pour nous.

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Tandhruil a écrit :



Ouais c’est quand même super convivial : <img data-src=" />



C’est à la portée des Michu, ca <img data-src=" />


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Tout à fait ! Mais que je sache, Steam ne s’est jamais venté de faire du DRM free, du coup j’ai plus tendance à voir ça comme un bonus qui n’est pas garanti.

Quand GOG ou Humble Store fourni du DRM free par contre on a un bel installeur&nbsp; qu’on peut stocker dans un coin. C’est aussi pour ça que je ne vante pas Steam comme vraiment sans DRM.

Sinon pour ceux que ça intéresse, certains ont d’autres options. Pour Factorio et Rimworld par exemple j’ai acheté directement sur le site de leur développeur et ils fournissent à la fois une version sans DRM et une clé Steam.

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Le SELL en sueur.&nbsp;

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Jurassi a écrit :



Il va falloir trouver des règles pour réguler tout ça. Un objet perd a priori de la valeur avec le temps à cause de son usure (pourquoi pas diminuer la valeur de revente selon le temps passé) mais là il n’y a pas d’usure donc comment le justifier. Si on peut revendre au prix du neuf, à quel prix revendre un jeu soldé ? Si on peut revendre au prix du neuf, les prix de Valve vont probablement augmenter. Une autre solution serait peut-être que Valve limite la période de vente des jeux neufs, pour laisser ensuite ouverte une période de vente d’occasion où le prix des “vieux jeux de valeur” pourrait même augmenter selon les attentes du marché.

La solution du streaming ne conviendra pas à tous dans tous les cas. Sur le modèle de Spotify on pourrait peut-être “télécharger localement” tout en payant un abonnement.

La solution de l’abonnement est-elle la seule possible ?





Une autre possibilité, c’est de permettre la revente, mais en lui foutant des poutres dans les roues. Typiquement :

* ne pas gérer de market place pour le revente d’occasion, mais seulement gérer des demande de transfère d’un compte à un autre. Ca refroidi déjà bien les ardeurs de devoir passer par une site tiers pour gérer l’aspect marchand.

* faire payer le transfère d’un jeu d’un compte à un autre. Tout d’abord, ça empêche les plateformes de revente de jeu d’occasion qui devront payer 2 fois ce prix là. Le prix peut être si élevé que la vente direct est difficile. Le prix peut aussi varier très rapide obligeant du coup de rajouter une marge de garantie au prix de vente.

* Sous couvert de raisons de sécurité, afin d’éviter que les comptes piratés soient vidés, faire une procédure lourde et chiante au possible (au point que tu as plus vite fait de faire affaire avec l’administration française).





Il y a de la marge de manœuvre pour bien rendre ça techniquement possible, mais pratiquement impossible.


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Il y ahttps://itch.io/ aussi pour de l’indé sans DRM avec possiblement des clés Steam.



 En plus ce sont les développeurs du jeu qui choisissent le pourcentage qu'ils donnent à itch.io (de 0% à 100%).       



https://itch.io/updates/introducing-open-revenue-sharing

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Bonjour à tous :)

J’aimerais un éclaircissement sur un point que je ne suis pas sûr d’avoir bien compris.



Si je ne m’abuse, quand on achète un jeu Steam, on achète un accès à une bibliothèque, et en conséquence si demain Steam devait fermer, on pourrait dire adieu à nos jeux.&nbsp;

Si c’est pas le cas pas besoin d’aller plus loin la question qui suit est forcément fausse ^^”



Or je lis ici :&nbsp;

«&nbsp;Enfin, l’”abonnement” à la “souscription” (d’un jeu) effectué par l’utilisateur, dont il est fait état dans les conclusions de la société VALVE (…) consiste en réalité en un achat, le jeu étant mis à la disposition dudit utilisateur pour une durée illimitée. Il ne peut donc s’agir d’un “abonnement” - au sens usuel du terme - mais de la vente d’un exemplaire d’un jeu vidéo, réalisé moyennant un prix déterminé à l’avance et versé en une seule fois par l’utilisateur.&nbsp;»&nbsp;Cela voudrait il dire que dorénavant, si le jugement est final, Steam serait obligé de laisser accès à notre liste de jeux (pour les télécharger par exemple) en cas de fermeture ?&nbsp;

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Ce qui serait dangereux serait de laisser faire…



La multiplication actuelle des plateformes démontre que la place est bonne et potentiellement avec de bon retour sur investissement hors vente de jeu tout en apportant de nouvelles contraintes aux joueurs par le nombre et les exclusivités.



Ce n’est pas la même pour les Studios qui sont obligés de se plier à ce genre de contrainte pour être distribués.



Et je parle même pas des plateformes de service comme Stadia dans lequel tu loue un droit de jouer à un catalogue de jeux auxquels tu n’a plus accès pas plus qu’à ton profil une fois désabonné.

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La revente de produit dématérialisé n’a strictement aucun intérêt… On est au delà du ridicule.

&nbsp;

Déjà il n’y a pas d’usure du produit, donc le prix de revente ne changera jamais du prix de départ de la boutique.&nbsp;



Ensuite les gens n’ont strictement aucun intérêt a racheter la licence d’un produit qui a déjà servit et a potentiellement eu des problème de ban, plutôt que d’acheter une licence neuve…



Steam permet le remboursement des produits si on est pas satisfait. Je vois pas ce qu’il leur faut de plus a Que choisir. D’habitude je les trouve bien mais là non..

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Je te conseille de relire l’ensemble des posts pour avoir une idée plus précise des problèmes qui se posent.

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Normalement ce devrait être le cas effectivement.



D’ailleurs il n’y a pas si longtemps tu pouvait voir le n° de série de ton exemplaire dans ta bibliothèque Steam.

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Déjà eu le cas où sur le CD, il y avait juste le programme d’installation steam.exe

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Touffun a écrit :



Déjà eu le cas où sur le CD, il y avait juste le programme d’installation steam.exe





C’est ce qui m’a fait installer steam en premier lieu (et vert de rage) quand en ouvrant le collector (physique) de trine j’avais un joli petit papier avec une clé steam (l’encart était pas vraiment visible du fait du packaging englobant le jeu). j’aurais bien basculé un jour où l’autre sur steam tellement il est devenu indispensable ces dernieres années mais si j’avais pu voir l’arnaque je n’aurais pas acheté trine pour me préserver un peu plus longtemps.



et maintenant je privilégie humble et gog mais bon, les exclus et launcher des éditeurs contraignent quand meme pas mal


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Les plateformes vont arrêter de vendre des jeux. Uniquement un abonnement avec un accès limité à la durée de l’abonnement.

D’autres avantages et d’autres inconvénients.

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Utilisateur de steam depuis longtemps, je suis ravi de lire ça

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Comment veux tu revendre un jeux où sa clé est sur ton compte, quelle que soit la plate forme ?

Actuellement, c’est impossible.

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Steam est un distributeur pour les studio.



Tu as acheté une licence d’utilisation d’un jeu, cette licence est issue du studio de développement du jeu donc tu es toujours propriétaire de la licence.



Comme je ne pense pas qu’un studio obérerait son avenir à ne pas trouver un autre distributeur, je suis certain qu’une solution alternative verrait le jour si c’était le cas…



Le meilleur exemple actuel étant Destiny 2 qui bascule de Battle.net à Steam.


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Sauf qu’il y a une différence entre vendre tes clefs sur G2A/ Kinguin quand les gens savent que c’est moyennement légal, et le vendre directement sur Steam…

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ha, que se passerait-il si Steam mettait la clé sous la porte ?

Ceci dit, même combat chez Amazon avec Kindle par exemple (en plus de crosoft).

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&nbsp; Oh”pinaise” ! Je sens venir l’abonnement pour tout les nouveaux jeux… Damn it !

UFC-Que Choisir vs Valve : la justice consacre la vente d’occasion des jeux dématérialisés !

  • L’interdiction de revendre ses jeux Steam

  • Une clause abusive pour le TGI

  • D’autres clauses prohibées par le TGI de Paris

  • Une responsabilité, même pour les versions « bêtas »

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