En arrêt maladie, des photos de voyage sur Facebook ne justifient pas toujours un licenciement

En arrêt maladie, des photos de voyage sur Facebook ne justifient pas toujours un licenciement

Auchan en profiter

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Xavier Berne

Publié dansDroit

08/10/2019
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En arrêt maladie, des photos de voyage sur Facebook ne justifient pas toujours un licenciement

La cour d’appel de Poitiers vient d’invalider le licenciement d’un employé d'une grande surface, remercié après avoir publié des photos de voyage durant des périodes d’arrêt maladie. Les juges ont estimé que ces éléments ne suffisaient pas à prouver que le salarié s’était effectivement rendu à l’étranger.

Employé au rayon fruits et légumes d’un magasin Auchan, Monsieur X est licencié pour faute grave en octobre 2015, après plusieurs arrêts maladie. L’intéressé est effectivement absent à de nombreuses reprises, aux mois de mai et juillet, puis de manière continue d’août à la mi-octobre. Il avait été embauché, en CDI, en janvier 2015.

Dès le mois de juillet, l’employeur diligente un contrôle au domicile du salarié, à l’issue duquel le médecin signale que celui-ci était absent.

Dans sa lettre de licenciement, Auchan ne revient toutefois pas sur cet épisode. Le groupe explique à Monsieur X avoir « eu connaissance » de différents déplacements, rendus publics par ses soins « sur les réseaux sociaux » alors qu’il était en arrêt maladie.

Des séjours aux États-Unis, à l’île de Ré...

Le salarié est ainsi accusé d’avoir profité de ces périodes d’arrêt pour « se divertir pleinement » : « vacances à New-York et à Chicago au mois d’août 2015, présence au Parc des Princes le 11 septembre, au stade de Marseille le 4 octobre, à l’île de Ré le 9 octobre ».

Pour l’entreprise, un tel comportement s’avère « contraire à la bonne exécution, de bonne foi, du contrat de travail », ainsi qu’au « bon fonctionnement de l’équipe ». Plusieurs collègues auraient ainsi été « révoltés par de tels agissements », « abusifs ».

Le maintien du salarié dans l’entreprise étant jugé impossible, celui-ci a été licencié pour faute grave – c’est-à-dire immédiatement, sans préavis ni indemnité.

Un licenciement confirmé par les prud'hommes

L’affaire n’en est cependant pas restée là, puisque Monsieur X a contesté son licenciement devant la justice. Et pour cause : l’intéressé affirmait que ces voyages avaient été effectués en dehors de ses arrêts maladie (bien qu’il s’en soit fait l’écho sur Facebook durant ces mêmes périodes).

L’employé a également tenté de faire valoir, tout d’abord devant le conseil de prud’hommes, que les publications brandies par Auchan étaient purement privées. C’est en effet par le biais d’un collègue de travail, « ami Facebook », que l’entreprise a pu avoir connaissance de ces photos.

Alors que Monsieur X réclamait près de 20 000 euros d’indemnités, le conseil de prud’hommes de Poitiers a rejeté l'ensemble de ses demandes en mars 2018. Son licenciement pour faute grave a ainsi été confirmé.

Rien ne permettait de considérer que ces publications « reposaient sur des faits réels »

Saisie en seconde instance, la cour d’appel de Poitiers vient toutefois d’infirmer ce jugement, jeudi 3 octobre. « La société Auchan France établit bien que Monsieur X a posté, sur sa messagerie Facebook, à des dates auxquelles il était placé en arrêt de travail (...) des messages et photographies dont le contenu était destiné à informer ou à faire accroire qu’il se trouvait tantôt à New-York, tantôt à Chicago, tantôt à Paris ou à Marseille », analysent les juges (voir la décision sur Doctrine).

Toutefois, les magistrats estiment que l’employeur n’a apporté « aucun élément » permettant de contredire la version du salarié – lequel soutenait, à l’appui notamment de témoignages de voisins et de membres de son entourage, ne s’être en réalité rendu dans aucun de ces lieux, durant ces périodes.

« L’employeur qui invoque la faute grave pour licencier doit en rapporter la preuve, étant précisé que si un doute subsiste à cet égard, il profite au salarié », souligne la cour d’appel. Faute d’autres éléments à charge contre l'ex-employé, les juges ont ainsi donné gain de cause à Monsieur X. Avant d’enfoncer le clou :

« La société Auchan France n’établit donc pas qu’au cours de la période ayant couru du 13 juillet au 17 octobre 2015, Monsieur X a profité de ses arrêts maladie afin de se 'divertir pleinement’ mais seulement qu’il a diffusé, au cours de cette période, des messages dont rien ne permettait de considérer qu’ils reposaient sur des faits réels et qui, s’ils pouvaient générer une incompréhension, ne pouvaient cependant justifier son licenciement tant pour faute grave que pour une cause réelle et sérieuse. »

Le géant de la grande distribution a été condamné à verser plus de 6 000 euros à son ex-salarié, dont 2 500 euros à titre d’indemnité pour licenciement « sans cause réelle et sérieuse ».

Hasard du calendrier, cette décision intervient alors que les pouvoirs publics souhaitent procéder à une « collecte de masse » des éléments rendus publics par les Français, notamment sur les réseaux sociaux, afin de lutter contre la fraude. Le fisc lorgne par exemple sur les photos de vacances des contribuables, qui pourraient mettre les agents de Bercy sur la piste d'éventuelles fausses déclarations (voir notre article).

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Écrit par Xavier Berne

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Introduction

Des séjours aux États-Unis, à l’île de Ré...

Un licenciement confirmé par les prud'hommes

Rien ne permettait de considérer que ces publications « reposaient sur des faits réels »

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Commentaires (54)


Kevsler
Le 08/10/2019 à 14h02

Pas cher le licenciement ! Merci Macron ! (Ou Hollande… j’sais plus les différencier.)


Patch Abonné
Le 08/10/2019 à 14h07






Kevsler a écrit :

Pas cher le licenciement ! Merci Macron ! (Ou Hollande… j’sais plus les différencier.)

Les licenciements qui coûtent quedal même quand ils sont abusifs, c’est Macron.
Hollande c’est plus simple : il n’aura au final pas fait grand chose de marquant durant son mandat.



js2082
Le 08/10/2019 à 14h09


présence au Parc des Princes le 11 septembre, au stade de Marseille le 4 octobre, à l’île de Ré le 9 octobre


Soit en week-end ou en début de week-end.
 Depuis quand les congés maladies s’appliquent pendant les jours chômés?


  La société Auchan France n’établit donc pas qu’au cours de la
période ayant couru du 13 juillet au 17 octobre 2015, Monsieur X a
profité de ses arrêts maladie afin de se ‘divertir pleinement’ mais
seulement qu’il a diffusé, au cours de cette période, des messages dont
rien ne permettait de considérer qu’ils reposaient sur des faits réels
et qui, s’ils pouvaient générer une incompréhension, ne pouvaient
cependant justifier son licenciement tant pour faute grave que pour une
cause réelle et sérieuse.

 
Rien de plus logique: Facebook, Instagram et consorts ne sont pas la réalité, ils ne sont que des fenêtres sur des images que l’on partage.

Heureusement que l’appel a permis de rappeler cette évidence


billylebegue Abonné
Le 08/10/2019 à 14h11

Ce qui est dingue quand même c’est la fin de l’article, actualité oblige… Est-ce que cette décision pourrait faire jurisprudence d’une certaine manière pour invalider facebook ou tout autre réseau social comme “source” de la collecte de masse ?


blamort
Le 08/10/2019 à 14h17






js2082 a écrit :

Soit en week-end ou en début de week-end.
 Depuis quand les congés maladies s’appliquent pendant les jours chômés? 

S’il est malade le Vendredi + Lundi suivant, et poste des photos où on le voit en pleine forme faire la fête durant le WE, cela doit impacter sur la décision. 



alex.d. Abonné
Le 08/10/2019 à 14h17






Kevsler a écrit :

Pas cher le licenciement ! Merci Macron ! (Ou Hollande… j’sais plus les différencier.)


En même temps, il n’avait que 9 mois d’ancienneté.



anonyme_f6b62d162990fde261db0e0ba2db118e
Le 08/10/2019 à 14h18

Mais en fait Auchan a fait une erreur en apportant comme justification les documents facebook au lieu du constat de la visite de contrôle non?

Les juges rappellent surtout qu’il y a des pièces acceptables par la justice et d’autres non à mon avis.


gvosnet
Le 08/10/2019 à 14h18

Et sinon, juste vérifier son passeport plutôt que son mur FB ?
Parce que pour le coup, un coup de tampon des douanes US, ça devrait avoir tout de même un tout petit peu de valeur, non ?


Kevsler
Le 08/10/2019 à 14h22

Pour un licenciement légal et non abusif ça se tient. Pour un licenciement abusif (s’il l’est vraiment… c’est le genre de cas où j’prendrais pas trop le parti du salarié) c’est un peu lège, je trouve ; il s’est passé quelques années depuis le licenciement.


Kevsler
Le 08/10/2019 à 14h23

Tous les arrêts maladie ne confinent pas l’arrêté à son domicile ;)


Jarodd Abonné
Le 08/10/2019 à 14h23

C’est pareil.


Monsieur X a profité de ses arrêts maladie afin de se ‘divertir
pleinement’ mais seulement qu’il a diffusé, au cours de cette période,
des messages dont rien ne permettait de considérer qu’ils reposaient sur
des faits réels


Remplaceles réseaux sociaux par le passeport, et on verra qu’il s’agit d’un divertissement mais cela ne suffit pas à justifier le licenciement.


anonyme_f6b62d162990fde261db0e0ba2db118e
Le 08/10/2019 à 14h23






gvosnet a écrit :

Et sinon, juste vérifier son passeport plutôt que son mur FB ?
Parce que pour le coup, un coup de tampon des douanes US, ça devrait avoir tout de même un tout petit peu de valeur, non ?


Hum, l’employeur qui se permet de vérifier un passeport heu… <img data-src=" />

Les contrôles de présence suffisent à mon avis: Si le salarié n’est pas obligé de rester à domicile, et bien il a le droit d’être n’importe où, et s’il est obligé alors ça doit suffire à engager un licenciement à ses dépends.



anonyme_f6b62d162990fde261db0e0ba2db118e
Le 08/10/2019 à 14h26






Kevsler a écrit :

Tous les arrêts maladie ne confinent pas l’arrêté à son domicile ;)


Oui, dans ce cas l’entreprise a demandé une visite de contrôle inutile puis a tenté autre chose <img data-src=" />

(bon en même temps si le gars s’offre vraiment des vacances avec un arrêt de complaisance, c’est bof bof. Sauf si c’est pour soigner une dépression…)



uzak
Le 08/10/2019 à 14h43






Kevsler a écrit :

Pas cher le licenciement ! Merci Macron ! (Ou Hollande… j’sais plus les différencier.)


<img data-src=" />



alex.d. Abonné
Le 08/10/2019 à 14h47






gvosnet a écrit :

Et sinon, juste vérifier son passeport plutôt que son mur FB ?
Parce que pour le coup, un coup de tampon des douanes US, ça devrait avoir tout de même un tout petit peu de valeur, non ?


Non. D’une part, l’employeur n’y a pas accès. D’autre part, ce qui est jugé ici, ce n’est pas le comportement de l’employé, mais la validité du licenciement. La vraie question est : est-ce que l’employeur a correctement motivé son licenciement pour faute ? Et donc il semble que non, même si, sur le fond, l’employé en question était sans doute réellement le glandeur allégué.



Marc4444 Abonné
Le 08/10/2019 à 14h59

Normalement c’est le Sécu qui lance la procédure de fraude… Car de aout à mi-octobre, ce n’est plus l’employeur qui paie mais la Sécu (moins quelques jours de carence). Je serai lui je mettrai les sous de côté, car il y a des chances que le contrôle du médecin aille plus loin.


Jonathan Livingston Abonné
Le 08/10/2019 à 15h12

Non seulement tous les arrêts maladie n’interdisent pas les sorties, mais quand ils le font ce n’est qu’aux horaires habituels de travail, et encore sauf si on a une bonne raison, notamment pour les soins. Bon, du coup normalement les contrôles se font à ces horaires.
Avec une jambe dans le plâtre on ne peut pas travailler en supermarché, mais on peut parfaitement aller voir des amis le soir ou un match le week-end.

Mais en effet le fond de ce jugement, c’est que si on poste sur Facebook “Coucou d’Honolulu” avec la photo d’une plage, ça ne prouve rien du tout et surtout ça ne justifie pas un licenciement pour faute grave.


Dj Abonné
Le 08/10/2019 à 15h27






blamort a écrit :

S’il est malade le Vendredi + Lundi suivant, et poste des photos où on le voit en pleine forme faire la fête durant le WE, cela doit impacter sur la décision.&nbsp;



Malade c’est pas juste une grippe.

Jambe cassé (pas trop de prob en avion), tendinite suite a des geste répété au boulot, dépression etc.

D’ailleurs il me semble qu’il y avait eut un personne qui s’était fait licencié car en congé pour dépression, et elle avait posté des photos d’elle en train de sourire à l’étranger sur une photo facebook.
Elle avait gagné pour rupture abusive
Une dépression n’empêche pas de sourire parfois…



wanou2 Abonné
Le 08/10/2019 à 15h29

Non, par défaut l’arrêt maladie impose que le malade soit présent à son domicile de 9h à 11h et de 14h à 16h tout les jours (week-end et fériés compris). Les exceptions sont les absences pour soins ou examens (logique) et les sorties totalement libres (dans le cas de maladie psy ce n’est pas rare).


uzak
Le 08/10/2019 à 16h12






Dj a écrit :

Jambe cassé (pas trop de prob en avion)


Oh que si ! À cause d’une histoire de pression, les avions sont pas chauds-chauds pour accepter les passagers plâtrés



crocodudule
Le 08/10/2019 à 16h53






Patch a écrit :

Les licenciements qui coûtent quedal même quand ils sont abusifs, c’est Macron.
Hollande c’est plus simple : il n’aura au final pas fait grand chose de marquant durant son mandat.


Je te l’accorde son bilan est pour l’essentiel inexistant, à une exception: le mariage pour tous.



Vachalay
Le 08/10/2019 à 18h58

Cette citation m’interpelle énormément :

Dès le mois de juillet, l’employeur diligente un contrôle au domicile du salarié, à l’issue duquel le médecin signale que celui-ci était absent.

-L’employeur a t-il le droit de diligenter une enquête ? N’est-ce pas du ressort de l’Assurance Maladie ?
-Comment l’employeur peut-il connaitre les modalités de sortie de son employé en arrêt ? Il peut s’agir d’un arrêt avec sortie libre …

Autre citation qui m’interroge :

« L’employeur qui invoque la faute grave pour licencier doit en rapporter la preuve, étant précisé que si un doute subsiste à cet égard, il profite au salarié »

Afin de tenter de disculper l’employé suspecté, pourquoi n’a t’il pas été demandé de fournir les photos originales prises lors des voyages avec étude des métadonnées ?


carbier Abonné
Le 08/10/2019 à 19h44






Vachalay a écrit :

Cette citation m’interpelle énormément :

-L’employeur a t-il le droit de diligenter une enquête ? N’est-ce pas du ressort de l’Assurance Maladie ?
-Comment l’employeur peut-il connaitre les modalités de sortie de son employé en arrêt ? Il peut s’agir d’un arrêt avec sortie libre …


Etonné de voir autant d’approximation dans les commentaires
Bien entendu que l’employeur peut diligenter un controle par le médecin

Si votre employeur est tenu de vous verser des indemnités complémentaires pendant votre arrêt maladie, il peut faire pratiquer une contre-visite médicale à votre domicile par le médecin de son choix. Il n’est pas tenu de vous prévenir à l’avance.


De plus si une dérogation avec sortie libre est donnée par le médecin, l’employé est tenu de prévenir son employeur d’un moyen de mettre en place un controle du médecin. En effet le controle n’est pas seulement effectué pour vérifier que vous êtes présent, dans le cas de l’employeur c’est souvent un contre-examen médical pour vérifier l’état de santé de son employé. Le contre-examen ne donnera aucune autre information à l’employeur que la validité ou non de l’arrêt de travail.



Sachifus Abonné
Le 08/10/2019 à 20h04

L’idée des métadonnées est bonne mais il n’est pas difficile de les modifier avant d’envoyer les photos. Je pense qu’on ne peut pas vraiment considérer ça comme une preuve.


Ami-Kuns Abonné
Le 08/10/2019 à 20h47

Il y à des cabinet de médecin qui existe ou travail pour des sociétés qui exploite ce marché des contrôles.
Exemple aux hasard: https://www.mediverif.fr/tarifs-controles-medicaux/


Patch Abonné
Le 08/10/2019 à 20h51






carbier a écrit :

De plus si une dérogation avec sortie libre est donnée par le médecin, l’employé est tenu de prévenir son employeur d’un moyen de mettre en place un controle du médecin. En effet le controle n’est pas seulement effectué pour vérifier que vous êtes présent, dans le cas de l’employeur c’est souvent un contre-examen médical pour vérifier l’état de santé de son employé. Le contre-examen ne donnera aucune autre information à l’employeur que la validité ou non de l’arrêt de travail.

C’est vrai. Mais les contre-examens des médecins de la Sécu, comment dire… <img data-src=" />
Le plus beau cas que j’ai vu, c’est un jour où j’étais chez un pote plâtré (tibia cassé), le médecin lui a quand même demandé de retirer le plâtre (et il était parfaitement sérieux) <img data-src=" />



Mihashi Abonné
Le 08/10/2019 à 21h01

Non, les réseaux sociaux ne seront que des indices pour déclencher des contrôles, pas des preuves pour sanctionner.


Tatsu-Kan
Le 08/10/2019 à 21h11






Marc4444 a écrit :

Normalement c’est le Sécu qui lance la procédure de fraude… Car de aout à mi-octobre, ce n’est plus l’employeur qui paie mais la Sécu (moins quelques jours de carence). Je serai lui je mettrai les sous de côté, car il y a des chances que le contrôle du médecin aille plus loin.


C’est bien la sécu qui paie l’employé.
En revanche, l’entreprise paie une pénalité dans ses cotisations AT/MP (c’est plus complexe que ça)
De plus, l’entreprise doit bien remplacer l’employé absent avec une personne sur un contrat temporaire, bien souvent un intérimaire qui coûte assez cher.
&nbsp;
De plus, selon le contrat, convention collective, accord sociaux, l’employeur peut être obligé de compenser la baisse de salaire. Puisque les remboursement de la sécu ont une décote (de base, 90% du salaire est versé pendant les 30 premiers jours, puis les 23 pour les 30 jours suivant.
Là, y’a deux cas, soit l’employeur verse la différence à l’employé. Soit l’employeur continue de rémunérer normalement l’employé et touche la part sécu directement.



wanou2 a écrit :

Non, par défaut l’arrêt maladie impose que le malade soit présent à son domicile de 9h à 11h et de 14h à 16h tout les jours (week-end et fériés compris). Les exceptions sont les absences pour soins ou examens (logique) et les sorties totalement libres (dans le cas de maladie psy ce n’est pas rare).


C’est exactement ça.
Je rajouterais que&nbsp;dans le cas des sorties libres&nbsp;l’employeur doit être prévenu de toute absence de l’employé en arrêt uniquement si celui-ci bénéficie d’un maintien de salaire. Sinon, il n’a pas a tenir son employeur au courant de ses absences.



Tatsu-Kan
Le 08/10/2019 à 21h15






gvosnet a écrit :

Et sinon, juste vérifier son passeport plutôt que son mur FB ?
Parce que pour le coup, un coup de tampon des douanes US, ça devrait avoir tout de même un tout petit peu de valeur, non ?


La charge de la preuve est à apporter par l’employeur. Ce dernier n’ayant pas accès au passeport de l’employé.
L’employé n’a pas à apporter la preuve de son “innocence”.


recoding a écrit :

Mais en fait Auchan a fait une erreur en apportant comme justification les documents facebook au lieu du constat de la visite de contrôle non?

Les juges rappellent surtout qu’il y a des pièces acceptables par la justice et d’autres non à mon avis.


Oui et non.
Une seule absence constatée n’est pas suffisante.
Et si le salarié a une autorisation de sortie libre de la part du médecin ayant délivré l’arrêt de travail, et n’a pas de maintien de salaire, il n’a pas à indiquer ses déplacements à son employeur.



Patch Abonné
Le 09/10/2019 à 05h40






Tatsu-Kan a écrit :

La charge de la preuve est à apporter par l’employeur. Ce dernier n’ayant pas accès au passeport de l’employé.
L’employé n’a pas à apporter la preuve de son “innocence”.

Ce qui ne l’empêche pas de pouvoir le faire, si ca lui permet de sortir de l’impasse.



Jenga
Le 09/10/2019 à 06h37






wanou2 a écrit :

Non, par défaut l’arrêt maladie impose que le malade soit présent à son domicile de 9h à 11h et de 14h à 16h tout les jours (week-end et fériés compris). Les exceptions sont les absences pour soins ou examens (logique) et les sorties totalement libres (dans le cas de maladie psy ce n’est pas rare).


C’est pas obligatoirement au domicile, mais le malade doit être visitable
J’ai un collègue qui s’est arraché les ligaments du genou, il est donc mis en arrêt en mai, ses vacances déjà réservées avec sa petite famille, il a fait un courrier à la sécu (et médecine du travail) et il était visitable en Corse <img data-src=" /> (personne n’est venu l’embeter la-bas)



Axonefr Abonné
Le 09/10/2019 à 07h00






Vachalay a écrit :

Cette citation m’interpelle énormément :

-L’employeur a t-il le droit de diligenter une enquête ? N’est-ce pas du ressort de l’Assurance Maladie ?


Diligenter une enquête non. Mais déclencher un contrôle par un médecin, oui (au frais de l’employeur). Ce médecin n’a rien à voir avec la Sécu. La Sécu peut bien évidemment mener ses propres contrôles, mais les deux choses sont indépendantes.
L’employeur ne saura pas grand chose du contrôle qu’il a payer à part : le salarié malade était présent (ou pas) et si oui, si son arrêt maladie était encore justifié (ou pas). Il n’y a pas de rétroactivité : l’arrêt maladie initial n’est pas remis en cause jusqu’à la date du contrôle.
&nbsp;


Vachalay a écrit :

&nbsp;-Comment
l’employeur peut-il connaitre les modalités de sortie de son employé en
arrêt ? Il peut s’agir d’un arrêt avec sortie libre …


Les modalités de sorties sont indiquées sur la partie de l’arrêt maladie destinée à l’employeur. Il y a une obligation dans le code de la Sécu pour le médecin d’indiquer ces modalités, et il y a une obligation dans la loi pour l’employé de transmettre cet élément à l’employeur.
&nbsp;Depuis quelques années, il n’y a plus de “sortie libre” par défaut. Le médecin peut la remettre mais doit alors justifier médicalement sa décision auprès de la Sécu. C’était pour contrecarrer les abus.
&nbsp;


&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Vachalay a écrit :

Afin de tenter de disculper l’employé suspecté, pourquoi n’a t’il pas
été demandé de fournir les photos originales prises lors des voyages
avec étude des métadonnées ?&nbsp;&nbsp;

&nbsp;Tu demandes à ce qu’un employeur demande des documents strictement personnels à un salarié pour qu’il puisse vérifier son innoncence ?
L’employeur n’a pas ce droit et en plus, c’est inversé la charge de la preuve.



&nbsp;



Axonefr Abonné
Le 09/10/2019 à 07h10






Tatsu-Kan a écrit :

C’est bien la sécu qui paie l’employé.
En revanche, l’entreprise paie une pénalité dans ses cotisations AT/MP (c’est plus complexe que ça)
De plus, l’entreprise doit bien remplacer l’employé absent avec une personne sur un contrat temporaire, bien souvent un intérimaire qui coûte assez cher.
&nbsp;
De plus, selon le contrat, convention collective, accord sociaux, l’employeur peut être obligé de compenser la baisse de salaire. Puisque les remboursement de la sécu ont une décote (de base, 90% du salaire est versé pendant les 30 premiers jours, puis les 23 pour les 30 jours suivant.
Là, y’a deux cas, soit l’employeur verse la différence à l’employé. Soit l’employeur continue de rémunérer normalement l’employé et touche la part sécu directement. &nbsp;

&nbsp;
Ton exemple est bon seulement pour les AT/MP (accident du travail / maladie professionnelle). Pour les arrêts maladie “classiques” (une jambe cassée, une grippe, …), il n’y a pas de pénalités pour l’employeur (car les arrêts ne dépendent pas de lui).
Et la sécu indemnise le salarié qu’à hauteur d’environ 50% du salaire brut (les fameux IJSS).
En théorie, l’employeur n’a pas a payer le salarié absent pour maladie, mais dans bien des conventions collectives, l’employeur est obligé de maintenir le salaire (selon des modalités), c’est à dire qu’il va compléter ce qu’a versé la Sécu, pour atteindre le salaire habituel du salarié.
J’ai simplifié certains trucs, mais l’idée est là.
&nbsp;



vizir67 Abonné
Le 09/10/2019 à 07h17

La vraie question est :




  • est-ce que l’employeur a correctement motivé son licenciement pour faute ?
    -non.. !!!

    <img data-src=" />

    “dossier suivant” <img data-src=" />


vizir67 Abonné
Le 09/10/2019 à 07h20

<img data-src=" />


js2082
Le 09/10/2019 à 08h15






crocodudule a écrit :

Je te l’accorde son bilan est pour l’essentiel inexistant, à une exception: le mariage pour tous.


Faut aussi lui accorder le crédit d’avoir creuser la dette d’environ 350 milliards d’euros, ceci notamment avec l’aide de son ministre du budget de l’époque, alors qu’il avait les mains libres pour faire tout ce qu’il voulait et un conjoncture économique favorable.

Franchement, un ministre aussi incompétent au budget, c’est impossible que ce dernier fasse carrière dans la politique et encore moins qu’il fasse président: on sait tous à quel point notre système méritocratique est performant.

&nbsp;
La preuve: regardez le CV de notre président actuel, on voit bien qu’il a été ministre du bu… OH WAIT!!!
<img data-src=" />



durthu
Le 09/10/2019 à 08h15

Énorme…. <img data-src=" />

Il n pouvait pas juste demander les radios et comptes rendus d’examens ? <img data-src=" />


Patch Abonné
Le 09/10/2019 à 08h28






durthu a écrit :

Énorme…. <img data-src=" />

Il n pouvait pas juste demander les radios et comptes rendus d’examens ? <img data-src=" />

C’est un médecin de la Sécu, donc à considérer comme un militaire de base : pour une bonne majorité, faut pas trop en demander.
Pour beaucoup (heureusement pas tous, il y des compétents au milieu… Mais faut avoir la chance de tomber dessus), ce sont ceux qui font partie du petit groupe qui a tous les examens par on ne sait quel miracle qui vont dans cette branche, car incapables de devenir des généralistes classiques, faute de compétences suffisantes.



carbier Abonné
Le 09/10/2019 à 10h51






js2082 a écrit :

Faut aussi lui accorder le crédit d’avoir creuser la dette d’environ 350 milliards d’euros, ceci notamment avec l’aide de son ministre du budget de l’époque, alors qu’il avait les mains libres pour faire tout ce qu’il voulait et un conjoncture économique favorable.


Une conjoncture économique favorable ? <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />
Ouaou tu nous fais un excellent historien. Il a récupéré le pays avec un déficit annuel de l’ordre de 7%, un chomage au taquet et la crise de 2008 dont les effets n’étaient pas encore terminés.
J’ai encore comme souvenir une émission politique qui disait que les candidats étaient courageux car celui qui allait gagner les élections en 2012 allait être dans une sacrée merde dès son investiture…

Dire qu’il n’a pas fait grand chose, je suis assez d’accord mets lui mettre sur le dos un déficit qui est structurel, je dis qu’on est dans la crème de la crème du pilier de bar <img data-src=" />



fred42 Abonné
Le 09/10/2019 à 11h29






js2082 a écrit :

Franchement, un ministre aussi incompétent au budget, c’est impossible que ce dernier fasse carrière dans la politique et encore moins qu’il fasse président: on sait tous à quel point notre système méritocratique est performant.

 
La preuve: regardez le CV de notre président actuel, on voit bien qu’il a été ministre du bu… OH WAIT!!!
<img data-src=" />


Tu pourrais vérifier avant de raconter n’importe quoi.
Macron était Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique etn’avait pas en charge le budget qui dépendait du Ministre des Finances et des Comptes publics (Michel Sapin). Il était géré par Christian Ecker, Secrétaire d’État auprès du ministre des Finances et des Comptes publics, chargé du Budget. Ce dernier était effectivement quelqu’un de dangereux à ce poste.



yvan Abonné
Le 09/10/2019 à 12h23

Le soutien aux kurdes contre Daesh également


crocodudule
Le 09/10/2019 à 14h31






yvan a écrit :

Le soutien aux kurdes contre Daesh également


Oui effectivement également.



le podoclaste
Le 09/10/2019 à 14h44

J’ajouterais :




  • l’intervention au Mali (spécialement la libération de Tombouctou)

  • ne pas avoir briguer un 2e mandat (en même temps, c’était pour son bien à lui).


ProFesseur Onizuka
Le 09/10/2019 à 15h34






js2082 a écrit :

Faut aussi lui accorder le crédit d’avoir creuser la dette d’environ 350 milliards d’euros, ceci notamment avec l’aide de son ministre du budget de l’époque, alors qu’il avait les mains libres pour faire tout ce qu’il voulait et un conjoncture économique favorable.



Si tu vas par là, faut pas oublier le million de Français en plus au chômage dans le glorieux bilan d’Hollande <img data-src=" />



wanou2 Abonné
Le 09/10/2019 à 16h39






Jenga a écrit :

C’est pas obligatoirement au domicile, mais le malade doit être visitable
J’ai un collègue qui s’est arraché les ligaments du genou, il est donc mis en arrêt en mai, ses vacances déjà réservées avec sa petite famille, il a fait un courrier à la sécu (et médecine du travail) et il était visitable en Corse <img data-src=" /> (personne n’est venu l’embeter la-bas)


Oui c’est vrai :)



sanscrit
Le 10/10/2019 à 05h13

tu aurais pu ajouter le soutien de daesh contre la syrie <img data-src=" />


lanoux Abonné
Le 10/10/2019 à 07h43

ha nan, quand c’était contre la syrie, c’était ISIS, faut pas tout confondre on a des noms fluctuant selon le placement du groupe dans l’axe du mal. Quand c’est des potes c’est isis, quand ce sont plus des potes ça devient daech ;)


vizir67 Abonné
Le 10/10/2019 à 08h24

exactement ! <img data-src=" />


Meptalon
Le 10/10/2019 à 09h02

J’allais le dire. En cas de dépression, stress, etc. la sortie libre et le divertissement sont même des indications médicales (oui, sans rigoler). Maintenant, il faut aussi arrêter de publier sa vie sur internet et après se plaindre que les autres s’y intéressent de trop près…


yvan Abonné
Le 11/10/2019 à 12h04

Tu as une source là dessus?
(a part un média russe qui fait du vladivladatralala <img data-src=" />)

A ma connaissance c’est plutôt la Turquie qui a “joué” à ça en plus des classiques financeurs pétroliers de l’islam combattant.


sanscrit
Le 12/10/2019 à 07h52

lorsque tu regarde gentiment un pays se faire envahir par daesh, et que tu aide juste la province a coté (kurde) et que tu envoi l’armée au mali pour lutter contre, c’est un soutiens très passif quand même.


Caïn
Le 14/10/2019 à 10h06

mon prof de droit pendant mes études m’avait parlé d’un licenciement car l’employé en arrêt maladie avait posté des photos de lui sur une plage, le licenciement a été cassé car le médecin avait prescrit a l’employé du repos (pour cause de dépression) et partir sur une plage pour du repos est plutôt adéquate.

@Dj je me demande si on ne parle pas du même cas?


yvan Abonné
Le 14/10/2019 à 12h09

A ma connaissance Hollande a soutenu une intervention sur place que l’OTAN a bloqué et que c’est finalement la Russie qui a fait mais plus pour obtenir un port méditerranéen comme souhaitait pierre le Grand que par humanisme clairement.
La France a néanmoins bombardé en suivant les demandes kurdes ce qui leur a permis d’avancer au sol et des armes ont été livrées ainsi que des opérations spéciales menées.

Je pense qu’il a fait ce qu’il pouvait raisonnablement faire et que ce n’est pas pour rien que Daesh ciblait spécifiquement la France à certaines périodes dans ses appels au terrorisme intérieur.


sanscrit
Le 14/10/2019 à 19h23

bientot tu va voir ce que cela fait d’avoir les terroristes qui se balade dans la nature et qui viendront en europe, je vois que tu ne contredis pas sur&nbsp; les enemis de mes enemis sont mes amis, hollande a les amis qu’il peut (hi hi), je ne suis pas sur que la syrie va ecouter la france empecher les terroristes de venir chez nous.

Surtout après un abandon brutal et quelques années dans des camps, ils on un esprit revanchard ces petites betes.