Apple vs EU : le bras de fer

Apple bloque une mise à jour de Spotify sur iOS, nouvelles bisbilles

Apple vs EU : le bras de fer

Spotify a publié le 24 avril un tweet dans lequel elle dénonce l’attitude d’Apple. La firme de Cupertino bloquerait une mise à jour de l’application dans laquelle Spotify donne des explications textuelles sur les tarifs et la manière d’aller souscrire un abonnement sur son site officiel, sans lien direct.

Spotify fait l’impasse pour l’instant sur les nouvelles règles européennes, ne souhaitant pas s’acquitter de la Core Technology Fee mise en place par Apple. Et pour cause : dans le cas d’une application à succès et générant des gains, la facture peut s’avérer très salée.

Or, Apple ne laisserait pas passer cette mise à jour. AppleInsider, qui a eu accès au courrier de refus, montre qu’Apple considèrerait le texte explicatif de Spotify comme une incitation. En d’autres termes, la firme considèrerait qu’il n’y a pas de différence entre un tel texte et un bouton vers une autre manière de payer. Précisons qu’il n’y a pas vraiment « d’autre manière » de payer, puisqu’il n’est plus possible depuis l’année dernière de s’abonner depuis l’application iOS de Spotify.

Selon Spotify, l’ajout de ces explications se fait dans le sillage des changements opérés par Apple pour se mettre au diapason du DMA et de l'amende de 1,8 milliard d'euros infligée par l'Europe. Dans le courrier d’Apple, on lit cependant que Spotify devrait d’abord accepter l’European Economic Area Music Streaming Services Entitlement.

Or, l’un des points stipule qu’en cas d’achat sur un autre site depuis un lien dans une application, Apple a droit à 27 % de commission, si l’achat est réalisé dans les sept jours suivant l’appui sur « Continuer », quand l’App Store informe que le lien renvoie vers un site extérieur. Et puisque Apple considère que l’incitation vaut un lien direct, elle veut sa part du gâteau.

Spotify n’a pour l’instant pas accepté l’habilitation et en appelle à l’Europe pour faire cesser ces pratiques. Apple, elle, répète ce qu’elle clame depuis le début : elle est dans son bon droit et le succès de Spotify s’appuie sur celui de sa plateforme et de ses outils.

Commentaires (22)


Or, l’un des points stipule qu’en cas d’achat sur un autre site depuis un lien dans une application, Apple a droit à 27 % de commission, si l’achat est réalisé dans les sept jours suivant l’appui sur « Continuer », quand l’App Store informe que le lien renvoie vers un site extérieur. Et puisque Apple considère que l’incitation vaut un lien direct, elle veut sa part du gâteau.


Apple interprète les choses comme cela l'arrange.

Quand il s'agit d'appliquer le DMA, c'est des "oui mais", avec des conditions tellement stricte que cela en devient quasiment impraticable. Exemple : téléchargement depuis un site web :
- oui mais il faut que l'application est plus de 1 millions de téléchargement durant l'année précédente et en Europe (puisque pour l'instant, c'est limité à l'Europe)
- oui mais il faut avoir souscrit au programme développeur depuis 2 ans minimum.

Pareil pour les stores alternatifs. C'est autorisé, mais avec des conditions telles qu'il est :
1) difficile pour un store de se monter
2) potentiellement très couteux de se tourner vers un store alternatif pour la distribution d'une application
3) Apple a toujours la main sur le blocage des applications

Et là, c'est "incitation" qui est décrit comme un lien direct. D'un point de vue juridique, un lien HTML n'a rien à voir avec une incitation.

J'ai du mal à comprendre la position d'Apple. Ils sont déjà sous le feu de nombreuses critiques de la part de l'Europe, mais aussi outre-Atlantique. Et là, il donne l'impression de donner le bâton pour se faire battre. A moins que cela ne soit un baroude d'honneur : se sachant perdu, ils vont tout faire pour faire durer les procès des années et des années et engranger un maximum de bénéfice durant cette période ?
J'ai du mal à comprendre la position d'Apple.


Pourtant c'est simple.

Il s'agit de lutter contre une perte de revenu induite par l'ouverture d'un écosystème fermé.
Lutter de toutes ses forces, le plus longtemps possible.

Avec l'IPhone, Apple s'est découvert une colossale source de revenus directs et indirects.
Je ne vois pas quelle autre source de revenus pourrait la remplacer.

Les critiques/amendes ne sont des effets secondaires qui seront gérés par les services concernés (communication, juridique...).

Modifié le 29/04/2024 à 10h57

Historique des modifications :

Posté le 29/04/2024 à 10h57


J'ai du mal à comprendre la position d'Apple.


Pourtant c'est simple.

Il s'agit de lutter contre une perte de revenu induite par l'ouverture d'un écosystème fermé.
Lutter de toutes ses forces, le plus longtemps possible.

Avec l'IPhone, Apple s'est découvert une colossale source de revenus directs et indirects.
Je ne vois pas quelle autre source de revenus pourrait remplacer.
Les critiques/amendes ne sont des effets secondaires qui seront gérés par les services concernés (communication, juridique...).

127.0.0.1

J'ai du mal à comprendre la position d'Apple.


Pourtant c'est simple.

Il s'agit de lutter contre une perte de revenu induite par l'ouverture d'un écosystème fermé.
Lutter de toutes ses forces, le plus longtemps possible.

Avec l'IPhone, Apple s'est découvert une colossale source de revenus directs et indirects.
Je ne vois pas quelle autre source de revenus pourrait la remplacer.

Les critiques/amendes ne sont des effets secondaires qui seront gérés par les services concernés (communication, juridique...).

Si je me doute que les critiques ne sont pas dissuasives, les amendes dans le cadre du DMA le sont : jusqu'à 10% du CA mondial (qui peut monter à 20% en cas de récidive). Est-ce qu'Apple fait plus de bénéfices en Europe que 10% de son CA mondial ?

Par exemple, pour 2022, le CA annuel était de 394,3 milliards de dollars. Soit une amende pouvant aller jusqu'à 39,43 milliards de dollars juste pour l'Europe. Est-ce qu'Apple fait plus 40 milliards de bénéfice sur le sol européen ? Même si c'est le cas, ça doit commencer à piquer un peu quand même, et sans doute beaucoup plus qu'une "simple perte d'une part de marché".

fdorin

Si je me doute que les critiques ne sont pas dissuasives, les amendes dans le cadre du DMA le sont : jusqu'à 10% du CA mondial (qui peut monter à 20% en cas de récidive). Est-ce qu'Apple fait plus de bénéfices en Europe que 10% de son CA mondial ?

Par exemple, pour 2022, le CA annuel était de 394,3 milliards de dollars. Soit une amende pouvant aller jusqu'à 39,43 milliards de dollars juste pour l'Europe. Est-ce qu'Apple fait plus 40 milliards de bénéfice sur le sol européen ? Même si c'est le cas, ça doit commencer à piquer un peu quand même, et sans doute beaucoup plus qu'une "simple perte d'une part de marché".
Une amende ca se gère: contestation de la décision, renégociation du montant, paiement différé, etc.

C'est pas comme une interdiction à la TikTok, Huawei, Sputnik...
Là oui, ca serait surement dissuasif.

Mais faut pas rêver que l'UE bannisse un des fleurons de la tech US.

127.0.0.1

Une amende ca se gère: contestation de la décision, renégociation du montant, paiement différé, etc.

C'est pas comme une interdiction à la TikTok, Huawei, Sputnik...
Là oui, ca serait surement dissuasif.

Mais faut pas rêver que l'UE bannisse un des fleurons de la tech US.
Une petite amende, ça se gère. Une amende d'un tel montant, ça s'évite.

Va expliquer ensuite aux actionnaires qu'il y a 40 Milliards de moins sur les bénéfices, et que la prochaine fois, ce sera peut être 80 ! :stress::mdr:

fdorin

Une petite amende, ça se gère. Une amende d'un tel montant, ça s'évite.

Va expliquer ensuite aux actionnaires qu'il y a 40 Milliards de moins sur les bénéfices, et que la prochaine fois, ce sera peut être 80 ! :stress::mdr:
Mafia Apple. Droit de vie ou de mort d'une d'une entreprise, au seul bon vouloir de sa princesse.
C'est pas compliqué pourtant : pour seulement 27% de commission, Apple offre sa "protection". D'autres mafias prennent beaucoup plus. C'est un bon deal.
Or, Apple ne laisserait pas passer cette mise à jour. AppleInsider, qui a eu accès au courrier de refus, montre qu’Apple considèrerait le texte explicatif de Spotify comme une incitation.


Je n'ai rien vu de tel dans l'article d'AppleInsider.
Par contre le tweet de Spotify dit que la nouvelle version contient via un lien externe des informations de base sur les prix et le site web. De ce que je comprends, ce n'est pas un lien permettant directement le paiement mais je peux me tromper comme on a peu d'infos.

L'article d'AppleInsider dit uniquement qu'avant que la nouvelle app soit approuvée parce qu'ils appellent une fonction d'achat sur un site externe pour afficher ce message, il faut que Spotify accepte l’European Economic Area Music Streaming Services Entitlement (même si elle n'utilise pas de lien vers son site). Je sais, ce qui est entre parenthèse est un peu contradictoire avec ce que j'ai résumé avant, mais c'est Apple qui est contradictoire.


Remarque : je n'ai pas vu clairement écrit que toutes les applis de streaming de musique devaient accepter cela quand il n'y a pas de lien externe ou quand le lien externe est fait comme pour les autres app (, mais c'est un tel bordel que j'ai pu le rater.

Pour résumer ce que j'ai compris :

Spotify voulait juste informer ses utilisateurs sur ses prix et sur le fait qu'ils peuvent avoir un abonnement payant par leur site web.

Le seul moyen qu'ils ont de le faire est sur leur site web (c'est interdit dans l'application) et pour cela, il faut qu'ils envoient leurs utilisateurs depuis l'app vers leur site. Le seul moyen qu'ils ont trouvé est d'utiliser la fonction qui envoie par un lien externe vers leur site pour initier un paiement.

Et là, Apple leur dit : pour utiliser cette fonction, il faut accepter les termes cités plus haut et ces termes obligent de donner 27 % (puis 12 %) pour tout paiement qui suit dans les 7 jour après avoir cliqué sur le lien et ce même si les utilisateurs ont dû aller à la page de paiement par eux-mêmes en lisant les explications données.

Avant (et toujours pour le reste du monde), Spotify n'informait pas leurs utilisateurs depuis l'application qu'ils pouvaient payer un abonnement sur leur site web (c'est le seul moyen) et Apple ne touchait rien sur l'abonnement. En voulant seulement informer leurs clients de cette possibilité depuis l'app, Spotify se retrouverait dans l'obligation de payer 27 % (puis12 %) à Apple !
Spotify dit dans son tweet que les informations qu'ils ont voulu donner sont le minimum qu'exige le DMA pour le streaming de la musique. J'ai la flemme d'aller vérifier.

Le piège d'Apple est parfait ! Il est temps que la Commission leur interdise leurs pratiques.
Finalement, j'ai vérifié dans le DMA et Spotify a plutôt raison (article 5 point 4) :
The gatekeeper shall allow business users, free of charge, to communicate and promote offers, including under different conditions, to end users acquired via its core platform service or through other channels, and to conclude contracts with those end users, regardless of whether, for that purpose, they use the core platform services of the gatekeeper.


Donc, Apple doit les autoriser gratuitement de communiquer et de promouvoir leurs offres même s'ils utilisent les services de la plateforme.

Par contre, rien ne dit que la plateforme doit fournir un tel service.

Donc, on est en zone grise...
Là où Spotify pourrait faire fort, c'est de diffuser les informations pendant les publicités en détectant la langue d'utilisation. Après tout, la majorité des personnes à qui on propose un abonnementsont celles n'en ayant pas encore, donc elles ont de la publicité.
Bof.

D'un côté Apple profite de sa position sur son propre marché, de l'autre Spotify qui prendrait à témoin ses clients pour diffuser sa version de l'histoire ?

Honnêtement, si je devais avoir à subir ce genre de chose, je laisserai tomber Spotify (mais je suis abonné donc pas de pub). Je doute franchement que les utilisateurs de la plateforme soient intéressés par ce conflit d'intérêt entre les entreprises.

SebGF

Bof.

D'un côté Apple profite de sa position sur son propre marché, de l'autre Spotify qui prendrait à témoin ses clients pour diffuser sa version de l'histoire ?

Honnêtement, si je devais avoir à subir ce genre de chose, je laisserai tomber Spotify (mais je suis abonné donc pas de pub). Je doute franchement que les utilisateurs de la plateforme soient intéressés par ce conflit d'intérêt entre les entreprises.
Il parlait des informations sur le prix et le fait que l'on puisse s'abonner sur son site web, pas les informations sur le fait qu'Apple c'est des méchants.

Ce sont ces informations qu'ils veulent fournir aux utilisateurs non abonnés avec cette évolution de version qui a été refusée.

fred42

Il parlait des informations sur le prix et le fait que l'on puisse s'abonner sur son site web, pas les informations sur le fait qu'Apple c'est des méchants.

Ce sont ces informations qu'ils veulent fournir aux utilisateurs non abonnés avec cette évolution de version qui a été refusée.
Ah oui j'avais mal compris, en effet.
L'idée n'est pas bête je trouve !
[email protected] pour vendre votre idée 🤑:bigssourire:
Ca n'a pas de rapport direct avec la breve, mais en lisant cette news et l'autre sur IpadOS, j'en arrive a en conclure que iOS/IpadOS n'est pas un OS "commercialement" parlant comme linux, windows, macos, *bsd... Étant donné qu'on ne peut pas y installer ce qu'on veut, mais uniquement ce qui vient du store, ca en fait une sorte marketplace en faite.
avec:
- Des applis Apple prépayé / préinstallé (photo, phone, calendrier, etc...)
- Des applis gratuites financé par la pub
- Des applis payantes
Ca va plus loin que ça, tu possèdes même pas le matériel :
* Tu peux pas le réparer toi même
* Échanger des pièces rend le machin inutilisable
* Apple peut baisser les performances à volonté

Donc tu maîtrises pas le logiciel, et tu maîtrise pas le matériel. Bref, c'est un minitel.
Je suis pas sûr que Windows ou MacOS soient si libres que ça. De moins en moins, je dirais.

JNSON

Je suis pas sûr que Windows ou MacOS soient si libres que ça. De moins en moins, je dirais.
C'est pas "libre" dans le sens "free" de Linux, mais sous windows et macos, tu peux développer, installer et partager avec qui tu veux n'importe quel programme sans avoir l'accord de l'éditeur de l'OS.

ForceRouge

C'est pas "libre" dans le sens "free" de Linux, mais sous windows et macos, tu peux développer, installer et partager avec qui tu veux n'importe quel programme sans avoir l'accord de l'éditeur de l'OS.
Oui, j'avais bien compris le sens de libre dans ce contexte, merci :) J'insiste, et je trouve que Windows, et MacOS sont de plus en plus fermés, y compris avec des app préinstallées, des comptes en ligne quasi obligatoire pour démarrer le système, avec des identifiants publicitaires associés à chaque compte, des applis payantes préinstallées (je cite les points évoqués plus haut), des clouds qui synchronisent automatiquement votre petit journal OneNote en ligne, sans chiffrement de bout en bout pour Windows, des applications qui doivent être signées par les éditeurs d'OS. C'est plus marqué chez Microsoft que chez Apple. Bien sûr, on peut toujours tout contourner, mais je ne crois pas que ce soit le sujet.
Modifié le 30/04/2024 à 18h56

Historique des modifications :

Posté le 30/04/2024 à 18h55


Oui, j'avais bien compris le sens de libre dans ce contexte, merci :) J'insiste, et je trouve que Windows, et MacOS sont de plus en plus fermés, y compris avec des app préinstallées, des comptes en ligne quasi obligatoire pour démarrer le système, avec des identifiants publicitaires associés à chaque compte, des applis payantes préinstallées (je cite les points évoqués plus haut), des clouds qui synchronisent automatiquement votre petit journal OneNote en ligne, sans chiffrement de bout en bout pour Windows, des applications qui doivent être signées. C'est plus marqué chez Microsoft que chez Apple. Bien sûr, on peut toujours tout contourner, mais je ne crois pas que ce soit le sujet.

JNSON

Oui, j'avais bien compris le sens de libre dans ce contexte, merci :) J'insiste, et je trouve que Windows, et MacOS sont de plus en plus fermés, y compris avec des app préinstallées, des comptes en ligne quasi obligatoire pour démarrer le système, avec des identifiants publicitaires associés à chaque compte, des applis payantes préinstallées (je cite les points évoqués plus haut), des clouds qui synchronisent automatiquement votre petit journal OneNote en ligne, sans chiffrement de bout en bout pour Windows, des applications qui doivent être signées par les éditeurs d'OS. C'est plus marqué chez Microsoft que chez Apple. Bien sûr, on peut toujours tout contourner, mais je ne crois pas que ce soit le sujet.
Effectivement, je te rejoins sur la galère pour pouvoir désactiver tout ce bazar. Et je crois même que c'est impossible de le faire complètement.
Mais après, on est quand même encore loin d'un iOS ou IpadOS.

ForceRouge

Effectivement, je te rejoins sur la galère pour pouvoir désactiver tout ce bazar. Et je crois même que c'est impossible de le faire complètement.
Mais après, on est quand même encore loin d'un iOS ou IpadOS.
Oui, mais quand même, on voit bien quel est le souhait derrière. iOS, c'est fermé dès le départ, mais c'est parce qu’ils ont joué sur l'effet "waouh" du premier iPhone. A l'époque, on aurait passé comme rabat joie si on avait dit que tout était verrouillé, d'autant que rien n'était vraiment ouvert dans l'existant de l'époque. Donc c'est passé assez facilement. Même aujourd'hui, je pense qu'il y a pas mal de monde qui trouvent l'attitude d'Apple comme normale étant donné qu'ils sont les propriétaires de leurs produits. Là, pour moi il n'y a pas de doute que si ils peuvent verrouiller le reste des OS, il le feront, et je pense qu'ils y vont progressivement, ou en tout cas, il essayent autant qu'ils pensent pouvoir le faire. Je pense même que s'ils le jugent nécessaire, ils peuvent attendre une génération pour installer une nouvelle normalité et passer à l'étape suivante après. Personnellement, du temps où on était sur Windows 98, tout le monde aurait trouvé très choquant que ses données soient exfiltrés légalement ailleurs, loin de la "protection" du RGPD (non existant à cet époque). Maintenant, ils peuvent aussi faire machine arrière selon les législations en place, ou selon le comportement des clients, mais ça serait un mauvais calcul selon moi de la part des consommateurs, car le code, justement, n'est pas libre à la base (il y a quand même un lien direct avec le "free" de Linux ou de FreeBSD), et donc, il n'y a pas vraiment de liberté.
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