EPI : une carte de paiement oui, mais européenne !
Le putsch tranquille
Le 09 juillet 2020 à 08h30
9 min
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Huit ans après un premier échec, 16 banques européennes relancent l’idée d’un réseau de paiement international indépendant de Visa et Mastercard.
Décidément, l’Europe a Mastercard et Visa dans le collimateur… Huit ans après l’échec du projet « Monnet » visant à réaliser une carte bancaire à l’échelle de la zone SEPA, voici EPI ou European Payement Initiative. Annoncée par surprise le 2 juillet, cette initiative réunit seize grandes banques issues de cinq pays de la zone euro. Parmi elles, on trouve pour la France les groupes BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Société Générale et Banque Postale.
L’objectif de l’EPI n’est rien moins que créer un nouveau standard européen des paiements, transfrontaliers et intérieurs, capable de s’affranchir de prestataires étrangers, comme Mastercard et Visa, mais aussi de nouveaux venus comme Apple Pay ou Google Pay.
Plus précisément, selon le faire-part officiel de naissance (ou dossier de presse), il s’agit « de créer une solution de paiement paneuropéenne unifiée s’appuyant sur les paiements instantanés/SEPA Instant Credit Transfer (SCT Inst), proposant une carte bancaire aux consommateurs et commerçants à travers l’Europe, un portefeuille numérique et des solutions de paiement “peer-to-peer” (P2P). ». Tout un programme.
Pour cela, les 16 banques impliquées se mettent d'accord sur une même base technique, qui doit « devenir un nouveau standard de paiement pour les consommateurs et les commerçants européens pour tous les types de transactions, y compris en magasin, en ligne, pour les retraits d’espèces et le P2P ». Il vient « en plus des solutions des schémas de paiement internationaux ». Comprendre Visa et Mastercard. Quid de CB et autres banques « néo » dans tout ça ?
Une carte bancaire où raccrocher toutes les solutions de paiement
La zone euro doit donc être dotée d’une nouvelle carte à laquelle viendront se greffer tous les cas de paiements actuels ou futurs. Selon un porte-parole de Crédit Agricole, cela « apportera des services aux consommateurs avec des formules de paiement adaptées à ses besoins (paiement immédiat, paiement en x fois, paiement en fin de mois…) et aux commerçants avec des services à valeur ajoutée tels que des reportings personnalisés, une disponibilité immédiate des fonds, etc. »
En pratique, le système sera plus facile à décrire qu'à réaliser. Il va falloir mettre en place un nouveau schéma de cartes avec ses règles d’utilisation, son infrastructure technique pour traiter les demandes de paiement et son réseau d’acceptation de commerçants physiques ou en ligne, y compris son réseau de distributeurs de billets en propre ou en s’appuyant sur ceux déjà existants des banques.
Et donc... mettre à jour l’ensemble des terminaux de paiements, distributeurs et autres systèmes de billettique pour prendre en compte cette nouvelle norme monétique. Autant dire que l'opération ne se fera pas en quelques mois.
Bonjour l’Open banking, au revoir CB !
Et ce n’est pas tout ! Selon Régis Folbaum, directeur des paiements de La Banque Postale, le but est « d'avoir un seul schéma de paiement dans l’Eurozone en plus des schémas internationaux et une seule base applicative pour tous les nouveaux usages de paiement avec un système d’API pouvant être inclus dans les applications bancaires ». Il devra être ouvert.
Concrètement, il va falloir préparer les commerçants à intégrer ce nouveau réseau en plus des réseaux Visa et Mastercard. Mais pas seulement. Car « la solution européenne a vocation à remplacer les solutions et systèmes nationaux. Les banques devront donc organiser la migration des clients par l’émission de cartes sous standards EPI » indique un porte-parole d’une grande banque française.
Soit, pour la France, laisser tomber le schéma national historique porté par Groupement CB. Celui-ci étant en général moins cher que ses concurrents, il faudra voir quelle sera la stratégie commerciale d'EPI.
Le schéma est l'organisme qui opère la transaction entre les banques du client et du commerçant, financé par une part de l'interchange
Contacté dès le 3 juillet, ce dernier s’est déclaré ne pas « être habilité à commenter l’initiative EPI, seules les six banques fondatrices le sont ». Il semblerait donc que ledit groupement se soit retrouvé devant le fait accompli, comme des enseignants en pleine pandémie face aux décisions gouvernementales, pris totalement au dépourvu.
L’une des banques fondatrices se veut néanmoins rassurante : « nous allons à la fois travailler sur EPI et maintenir Groupement CB qui est un actif critique de la monétique française jusqu’à ce qu’EPI prenne le relais. Dans le groupement, il y a des talents et des compétences qui seront mis à contribution chez EPI ».
D'ailleurs, au sein de CB, il y a également « d’autres activités qui resteront indispensables une fois EPI installé comme la lutte contre la fraude, les cartes de tests ou les services d’acceptation ». D’ici à ce que le logo CB disparaisse de la majorité des cartes bancaires françaises, il devrait donc s’écouler quelques années...
Les premières transactions EPI en 2022 ?
Car même si la déclaration d’intention est faite, il reste encore beaucoup de pain sur la planche. Comme nous l’explique un porte-parole de Société Générale, la première étape « se concrétisera dans les prochaines semaines grâce à la création d’une société intérimaire à Bruxelles (Belgique) ».
C'est elle qui « définira des livrables clairs, notamment la finalisation de la feuille de route technique et opérationnelle et le lancement des travaux de mise en œuvre pour parvenir à la meilleure expérience utilisateur possible. Les réalisations de cette société intérimaire seront évaluées par chaque banque avant de souscrire à la structure d’entreprise finale d’EPI. Un lancement potentiel est envisagé au premier trimestre 2022 ».
À très court terme, c’est-à-dire d’ici la fin octobre 2020 au plus tard, il faudra créer la société intérimaire et en recruter le personnel, issu ou non des banques fondatrices, mais également des différents schémas nationaux. Puis EPI entrera dans une phase de préparation : rédaction des règles, choix des standards, définition des services, mise en œuvre de l’infrastructure centrale, définition de la gouvernance, adhésion de nouveaux actionnaires, etc.
Elle devra être terminée à la fin du premier trimestre 2021 avec la création de la structure de gouvernance finale dans la foulée, permettant ainsi aux adhérents à la solution d’émettre et accepter des transactions aux standards et obéissant aux règles EPI dès la fin 2021. En off, l’une des banques françaises à l’initiative du projet nous a confié qu’il faudrait bien 18 à 24 mois uniquement pour poser les bases d’EPI et plutôt compter deux à trois ans pour avoir un début de migration.
Elle devrait prendre deux à trois ans pour s’achever, « le temps que les anciennes cartes cobrandées ne soient plus valides ».
Une ouverture au-delà des acteurs historiques, qui peine à convaincre
Les initiateurs de ce projet sont néanmoins prévenus : il faut éviter les ratés de la précédente initiative, le projet Monnet. Portée par les banques « classiques », elle s’était effondrée faute de consensus.
Comme le notent nos confrères des Échos, les besoins des banques et les systèmes monétiques de chaque pays de la zone euro sont loin d’être identiques. Et certaines, notamment allemandes ou italiennes, pour des raisons propres à leur marché intérieur, trainent des pieds. Or, le coût de création et de maintien d’un schéma n’est pas rentable uniquement avec les transactions frontalières, il faudra donc pour le financer que tous les pays concernés jouent le jeu.
Et si l’une des solutions était d’ouvrir la gouvernance d’EPI ? La même banque française nous précise que « pour l’instant, on est 16 grandes banques de l’Eurozone, on espère qu’on sera beaucoup plus avant longtemps. On parle d’un vrai projet industriel pour garantir l’Europe dans son indépendance économique. Donc il faut du fiable à 100 % ».
Un propos qui résonne après la débandade de Wirecard. Mais notre interlocuteur est clair : « ce n’est clairement pas un projet exclusif. Toutes les banques, y compris les fintechs, les grands acquéreurs (Worldline en a déjà parlé) et autres sont les bienvenus ». Pour autant, les différentes fintechs interrogées se sont révélées très frileuses.
Interrogées et habituellement prolixes vis-à-vis de la presse, Lydia, Qonto ou Revolut n’avaient pas de communication à faire sur le sujet. N26, par l’intermédiaire d’un porte-parole, se contente d’un classique : « N26 a une position assez neutre sur les débats en cours, car nous restons concentrés sur notre mission d’offrir la meilleure expérience bancaire à nos clients tout en garantissant un coût attractif ».
La startup se dit néanmoins, non sans ironie, « ravie de voir que le secteur européen souhaite développer une alternative aux deux leaders que sont Visa et Mastercard, convaincue que la concurrence est la meilleure chose qui puisse arriver à nos clients ». Chez bunq, le chef de produit Michael Brackpool pense que « cette nouvelle initiative complètera nos services », mais aucune décision n’a encore été prise pour savoir s’ils intégreront ce nouveau schéma. « Si nous pensons que cela sera profitable à nos clients, alors, bien entendu, nous y réfléchirons »
Quant à Bertrand Godin, directeur des opérations chez iBanFirst, il rappelle que « la plupart des néobanques n’intègrent même plus de système domestique si l’on y regarde plus près, il s’agit uniquement de cartes Visa ou Mastercard. Une carte émise par un nouveau système de paiement devra donc être acceptée en Europe, mais également dans le monde entier afin d’éviter aux particuliers d’avoir 2 cartes dans la poche ».
Et étendre le réseau d’acceptation hors de la zone euro peut s’avérer presque aussi problématique que de mettre toutes les banques et les commerçants européens d’accord autour d’un nouveau système de paiement...
EPI : une carte de paiement oui, mais européenne !
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Une carte bancaire où raccrocher toutes les solutions de paiement
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Bonjour l’Open banking, au revoir CB !
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Les premières transactions EPI en 2022 ?
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Une ouverture au-delà des acteurs historiques, qui peine à convaincre
Commentaires (80)
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Abonnez-vousLe 09/07/2020 à 11h48
Si elle n’avait pas été censurée par notre CC, la Commission européenne veillait au grain et avait déjà émis ses critiques. L’UE était donc le second rempart contre cette loi inique.
Mon propos, c’est que prôner la souveraineté nationale pour la souveraineté n’a aucun sens. Les gouvernements nationaux sont capables de faire bien pire que l’UE (Hongrie, Pologne…), et si l’UE n’existait pas, il n’y aurait aucun rempart contre certaines dérives.
Le 09/07/2020 à 11h53
J’irais même plus loin. Les spécimens hansi et autre ne serait toujours pas content si on revenait a une gestion communale.
Ils trouveraient toujours a redire, que le conseil communal est infâme, rien ne vaut une gestion par un conseil de quartier …. ad-nauseam jusqu’à une gestion anarchique au niveau de l’appartement ;)
Le 09/07/2020 à 11h57
Est-ce que derrière cette idée, il n’y a pas en plus la volonté de réduire encore plus l’utilisation des pièces et billets ?!
Monnaie européenne, système européen.
Le 09/07/2020 à 12h00
Faut arrêtter avec les clichés à la mode .. ça devient ridicule
Je suis le produit!
Avec 20k ou 100k en ass vie ou livret A ou je ne sais quoi au CA , LCL, SG , CM ou autres tu paies ta CB, pour toi et ta femme.
Et il y a de grandes chances qu’on te fasse payer une convention de compte chaque année en plus .
( disons presque chaque année car parfois en poussant une gueulante, t’as une des cartes gratuite pour 1 an )
Sur des banques comme Boursorama ou ING tu ne paies rien , strictement rien avec 5k d’épargne.
Donc pour un couple ça fait 2 gold et 2 premiers sans frais a la sienne
( quand on sait qu’il y a 55 millions de livret A actifs et 270 milliards d’euros d’encours on peut se demander pourquoi certains gardent leur fric la ou ils paient leur CB !)
Aujourd’hui ça ne me coûte strictement rien depuis que j’ai quitté les banques mentionnées au dessus.
Donc les conditions des autres banques c’est je te donne une CB à condition que tu la payes
Dans les autres banques non seulement tu es le produit , mais surtout tu es le pigeon.
Le 09/07/2020 à 12h01
Le 09/07/2020 à 12h05
Le 09/07/2020 à 12h05
Ben disons que du moment que je peux payer partout dans le monde , prendre du cash partout dans le monde et profiter des assurances voyages, pertes , etc moi ça me va
Je ne connais pas les différences qui me feraient hésiter ( ou alors je n’en ai pâs besoin)
Mais si on essaye de me vendre des trucs dont je n’ai pas besoin, alors oui je suis le produit " />
Le 09/07/2020 à 12h08
Faut dire que tu réponds au dernier troll UPR présent ici (l’autre a disparu il y a environ un an je dirais), qui vient nous coller son laïus régulièrement.
Le 09/07/2020 à 12h09
Le 09/07/2020 à 12h12
Ou limiter de potentielles fuites de données vers les Etats-Unis via Visa et Mastercard ?
Le 09/07/2020 à 12h15
Je pense que M. Bertrand Godin confond les responsabilités de l’émission des cartes. Je ne comprends pas son raisonnement qui consiste à dire qu’il y a autant de carte que de schéma.
Une carte est émise par une banque. Cette banque choisit de l’adosser à un schéma de paiement voire plus (qu’il appelle système). Donc, on peut imaginer demain des cartes VISA + EPI + CB, VISA + EPI, EPI + CB. Comme le rappel David, pour l’utilisateur ça se joue sur le logo. Pour les transactions, c’est plus compliqué.
NB: Il y a des banques qui choisissent de n’émettre des cartes valables que sur leur réseau. J’ai volontairement simplifié le sujet.
Le 09/07/2020 à 12h16
Le 09/07/2020 à 12h25
Ledufakademy à peu près (ou Ladufakademy). Peut-être un 3e que j’ai oublié.
Le 09/07/2020 à 13h03
Les auteurs des articles doivent avoir un nombre minimal de lien vers d’autres articles NXI à mettre dans leur article. La personne auteur de celui-ci devait être en manque d’inspiration sur des liens à faire avec un autre article et s’est résolue à ce parallèle improbable.
Le 09/07/2020 à 13h27
Cool encore du boulot pour le futur " />
Le 09/07/2020 à 13h31
Et en Cobol bien sûr " />
Le 10/07/2020 à 09h21
Le 10/07/2020 à 13h33
Je te conseille d’apprendre à lire avant d’écrire n’importe quoi.
Le 10/07/2020 à 14h10
Le voilà vexé :(
Boude pas, tu peux toujours étaler ta frustration à longueur de commentaires " />
Le 11/07/2020 à 10h54
Le 12/07/2020 à 11h58
Le 12/07/2020 à 14h01
Pas mal d’automates en paiement sans contact se connectent une fois le soir pour le décompte quotidien. Du coup les cartes à autorisation systématique sont systématiquement rejetées sauf celles, de plus en plus nombreuses, qui contiennent une réserve de paiement offline.
Le 13/07/2020 à 06h19
Le 13/07/2020 à 06h45
Le 13/07/2020 à 14h59
Le 14/07/2020 à 11h23
Maestro est un produit de Mastercard. C’est juste une offre commerciale différente avec moins de services associés (débit à autorisation systématique uniquement). Et en bas de la gamme, tu as les cartes Cirrus, qui ne sont utilisables qu’aux distributeurs de billets. Ce sont les équivalents de Visa Electron et Visa Plus, respectivement.
Le 14/07/2020 à 11h24
Il-y-a aussi des différences de plafonds sur ces cartes.
Le 09/07/2020 à 09h35
Pas forcément, mais d’ici la mise en place d’EPI ça pourra faire un logo de plus sur la carte émise par la banque ;) (éventuellement remplaçant celui de CB)
Le 09/07/2020 à 09h35
Ca dépend pour qui (Mastercard et Visa se rémunèrent sur leurs clients de toute façon). J’imagine que tu parles des banques en ligne qui fournissent “gratuitement” une CB haut de gamme. Mais rien n’est gratuit puisqu’il y a des conditions à cette absence de frais (ou alors le client est le produit, à défaut d’être la vache à lait).
Le 09/07/2020 à 09h35
> Et certaines, notamment allemandes ou italiennes, pour des raisons propres à leur marché intérieur, trainent des pieds.Elles traineraient des pieds pour une solution européenne et pas pour visa/mastercard ?
Le 09/07/2020 à 09h49
Beaucoup de ces néobanques reposent en fait sur un back-end commun, une “Bank as a Service”. Le back-end d’une banque c’est compliqué et ça ne se lance évidemment pas comme ça en claquant des doigts.
A la limite il vaut peut-être mieux ce fonctionnement qui concentre les besoins en sécurité à un seul endroit.
Le 09/07/2020 à 09h52
C’est totalement gratuit, et comme si on n’avait pas assez entendu de critiques (fondées ou non, souvent pas trop) sur ce qu’il s’est passé pendant le confinement… À un moment ça va.
Le 09/07/2020 à 09h53
Vu que l’UE n’a rien à voir dans le projet, ça a peut-être une chance de marcher ? En tout cas, ce serait toujours une petite indépendance bonne à prendre vis-à-vis de l’oncle Sam…
Sinon je n’avais pas entendu parler du projet Monnet, mais rien que le nom de ce triste personnage, dont on rappelle qu’il fut payé par la CIA pour nous vendre cette infâme construction européenne, avec tout le résultat débile et l’inefficacité désormais publique qu’on lui connaît, démontre une fois encore la stratégie du bourrage de crâne européiste, comme les drapeaux imposés dans nos établissements scolaires ou dans nos mairies, par exemple…
Le 09/07/2020 à 09h55
Le 09/07/2020 à 10h00
Le 09/07/2020 à 10h01
Le 09/07/2020 à 10h14
Le 09/07/2020 à 10h15
Le 09/07/2020 à 10h22
Il est grand temps que l’Europe (ou les banques européennes) se réveille sur ce point. C’est une question de souveraineté, mais aussi d’innovation …
Le 09/07/2020 à 10h26
Le 09/07/2020 à 11h02
En Allemagne et aux Pays-Bas, les banques doivent aussi gérer le système Maestro, répandu dans ces pays.
Elles n’ont peut-être pas envie de multiplier les systèmes.
Le 09/07/2020 à 11h07
Le 09/07/2020 à 11h27
Le 09/07/2020 à 09h15
Il semblerait donc que ledit groupement se soit retrouvé devant le fait accompli, comme des enseignants en pleine pandémie face aux décisions gouvernementales, pris totalement au dépourvu.
C’est quoi ce hors-sujet total ? " />
Le 09/07/2020 à 09h27
Super ! Une carte de plus dans mon larfeuille. La vie est belle !
Le 09/07/2020 à 09h28
Tant que ça restera gratuit comme ma Gold MasterCard et ma Visa Premier vous garderez des chances que ça marche
Dans les autres cas… euh …
" />
Le 09/07/2020 à 09h28
On appelle ça une digression, une comparaison… Faire un parallèle…. Ça se fait quand on veut élargir le propos ou parler temporairement d’une autre thématique analogue dans la narration (avec l’avantage supplémentaire d’oxygéner le texte qui peut éventuellement être rébarbatif pour le lecteur).
Le 09/07/2020 à 09h32
Les néobanques et fintechs ne s’intéressent qu’à “l’expérience client” de leur appli mobile. Il serait temps qu’elles investissent véritablement dans leur infrastructure bancaire.
Le 09/07/2020 à 13h34
On a aussi du Maestro et du Visa Electron en France, pourquoi ça serait plus simple pour nous ?
Le 09/07/2020 à 13h35
Le 09/07/2020 à 13h42
Tu fais ce que tu veux de ton argent. Moi, je te parle du modèle économique de ces banques en ligne : elles te fournissent une carte bancaire haut de gamme en échange de quelque chose. Que ça t’arrange de ne pas payer en monnaie prélevée sur ton compte bancaire, c’est bien pour toi. Moi, je te réponds seulement que ce n’est pas gratuit.
Le 09/07/2020 à 13h42
L’EPI serait accepté aux Etats-Unis ? Sachant qu’UnionPay (chine) ne l’est pas partout… même si pour le client il y a continuité d’usage, le “schéma” reste une question territoriale…
Le 09/07/2020 à 13h43
Donnes moi le nom d’une seule banque qui te donne une carte bancaire en échange de rien
Le 09/07/2020 à 13h51
être partisan politique n’est pas de tout repos : défendre son parti pris quoi qu’il en coûte (ça me rappelle un discours du Président de la République).
Le 09/07/2020 à 13h52
Désolé, je réagissais au mot “gratuit” de ton commentaire. J’ai dû mal l’interpréter.
Le 09/07/2020 à 13h57
Surtout que les enseignants qui se sont préoccupé de leurs élèves ont su trouver des solutions pour bosser dès les premiers jours…
D’autres ont passé le confinement sur Facebook à critiquer qu’on allait quand même pas reprendre les cours quelques semaines avant la fin de l’année, que de toute manière il n’y a pas de solution disponible ou que si il y en a, ils sont “pris totalement au dépourvu” (mort de rire) etc.
Le 09/07/2020 à 14h00
Si tu n’as pas l’impression d’être partisan en parlant comme ça. Je ne sais pas, creuse le sujet, lis déjà l’article en lien qu’a amené cette phrase que tu incrimines.
Le 09/07/2020 à 14h01
On est d’accord , " />
rien n’est gratuit en ce bas monde
" />
C’est simplement plus ou moins cher
" />
Le 09/07/2020 à 14h06
Le 09/07/2020 à 14h11
Le 09/07/2020 à 14h15
Le 09/07/2020 à 14h25
Faux, les cartes premium fournies par Boursorama et Fortuneo ne sont pas des ersatz. Je ne parle pas d’Ultim ni de Fosfo, mais bien de leurs Visa Premier / Mastercard Gold.
Ce sont de vraies cartes “crédit” offlines, avec des garanties, assurances et services totalement équivalent aux conditions appliquées aux cartes de SG par exemple.
Chez ING, la Mastercard Gold est bien un ersatz à autorisation systématique oui.
Le 09/07/2020 à 14h31
Le 09/07/2020 à 14h32
Je ne sais pas ce que vous entendez par fausse gratuité, les banques en lignes sont totalement gratuites en ce qui concerne les cartes. Et je parle bien de banque en ligne sérieuse qui ne fournit pas des cartes aux rabais
Les conditions sont plus ou moins contraignantes (la palme du pire revient à ING), mais Boursorama / Fortuneo jouent le jeu du sérieux (Hello bank aussi mais avant janvier, depuis c’est devenu N26 Land autorisation systématique).
Par exemple, chez Boursorama une carte Visa Premier d’avant novembre 2019 c’est gratuité totale même sans utilisation mensuelle. La seule contrainte c’est de justifier 5k d’épargne ou un certain revenu. Aucune obligation de domiciliation.
La banque ne revend pas les données, la gratuité est dans ce cas totale. Il n’y a pas d’arnaque, c’est juste que Boursorama est dans une stratégie “non-conventionnelle”, leur directeur général l’admet. Ils sont en mode conquête maximum, quitte à perdre 50 millions par an.
La carte bancaire totalement gratuite équivalente à celle d’une banque en dur, c’est une réalité.
Le 09/07/2020 à 14h35
C’est un projet fort intéressant mais qui ne pourra jamais aboutir. Les USA vont mettre leur véto sur leur territoire et les cartes EPI ne pourront être utilisées hors Europe.
C’est l’A380 du monde banquaire …
Le 09/07/2020 à 14h38
Le 09/07/2020 à 14h43
Il faut garder à l’esprit que les plus gros frais sont payés par le marchand: le fameux Interchange++.
il est composé de:
Donc, vous aurez beau payer votre carte 100€ à l’année, là où votre banque se goinfre, c’est quand vous l’utilisez. Et c’est grâce à ça, entre autres, que les Néo banques/banques en ligne gratuites se rémunèrent.
Le 09/07/2020 à 14h48
Ce n’est pas moi qui parle de fausse gratuité
exactement le contraire , mais certains ne sont pas d’accord avec moi
( je suis justement chez Boursorama ET chez ING mais je ne partage pas ton avis non plus " /> )
Le 09/07/2020 à 14h50
Le 09/07/2020 à 14h57
Le 09/07/2020 à 16h33
Le 09/07/2020 à 16h38
Le 09/07/2020 à 16h49
Les deux cartes sont vraiment équivalentes. Les plafonds d’indemnisation sont les mêmes.
https://www.cmb.fr/banque/assurance/credit-mutuel/web/c_5032/cb-gold-mastercard
https://www.fortuneo.fr/compte-bancaire/mastercard-garanties-assistance
https://www.fortuneo.fr/compte-bancaire/mastercard-garanties-assurance
Quelle est la différence à part les garanties (utiles) achats à distance, présentes chez la carte Crédit Mutuel de Bretagne et absentes chez Fortuneo ? Garantie disponible gratuitement chez Max filiale d’Arkéa au passage.
Le 09/07/2020 à 16h54
La mention “crédit” est au sens de la réglementation européenne, ça signifie en pratique débit différé.
Donc on peut très bien avoir une Visa Premier en débit différé de type “crédit” au sens de la réglementation européenne. J’utilise celle de chez Boursorama.
La mention crédit évite les refus chez les loueurs de voiture, et une carte crédit peut être utilisée offline contrairement à une carte à autorisation systématique sans tolérance de offline. Le offline existe en bancaire. Je n’ai jamais eu un seul refus avec ma carte “crédit”, alors que j’ai toujours eu des soucis avec les cartes de néobanque et les cartes maestro SG pour les distributeurs dans les gares, les péages d’autoroute etc. Une carte offline sans autorisation systématique ça a ses contraintes mais de gros avantages.
Le point faible d’Ultim c’est l’absence de type “crédit”, la carte est une “débit”. Donc difficile de louer des voitures à l’étranger ; l’Ultim a une bonne tolérance au offline ceci-dit.
Le 09/07/2020 à 17h12
Le 09/07/2020 à 17h46
https://www.ma-neobanque.com/paiement-refuse-quand-payer-devient-une-gene/
En complément le détail sur le paiement des neobanques, cartes loin d’être équivalente à une banque classique sauf la carte à débit différé d’Orange bank
Le 09/07/2020 à 18h44
Merci pour le lien
Oui, les cartes des néobanques en “online obligatoire” ne sont pas équivalentes à une banque normale hormis la carte à débit différé d’Orange Bank
Mais les cartes sérieuses de Boursorama et de Fortunéo (Visa Premier et Mastercard Gold/World Elite) sont bien en “offline préféré” comme les cartes normales des banques classiques. Le niveau d’acceptation et les garanties sont les mêmes.
Or il est affirmé dans les commentaires que les cartes de banque en ligne sont des cartes inférieures aux cartes normales. Ce qui est faux si on choisit bien sa banque en ligne " />
Le 09/07/2020 à 19h42
Sepa, Ebics, Epi… le pognon européen avant tout !
Le 09/07/2020 à 20h28
Le 09/07/2020 à 22h20
Peut être parce que les transactions passe par le réseau français CB qu’on a depuis belle lurette (donc nous avons déjà l’infra / expérience).