Le projet de création d’un nouveau droit voisin en faveur de la presse nationale, associé à une pluie de taxes du PC au lien internet, provoque sans surprise la colère de l’industrie informatique.
« Trop, c'est trop ! », tambourine le SFIB, syndicat de l’industrie des technologies de l’information qui compte dans ses rangs Dell, IBM, Acer, Lexmark, Xerox ou encore Intel. La presse nationale veut en effet de nouvelles sources pour assurer le financement de sa profession. Elle milite pour un sandwich de taxes. Dans le passé déjà, elle considérait injuste la situation : d’un côté, elle alimente le numérique et favorise donc son succès, de l’autre, elle n’en tire pas un plein profit.
Le sujet est revenu sur la table voilà quelques jours, inspiré par un débat en Allemagne. La Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN) a transmis deux projets de textes à Aurélie Filippetti. Le premier vise à la création d’un droit voisin sur les agrégateurs d’information, ce qui permettra de justifier une rémunération sur la reprise d’information et donc sur les liens. Le second milite pour une taxe sur les ordinateurs, les tablettes et plus généralement les outils informatiques.
La taxation des objets connectés est la goutte d'eau du vase trop plein : « l'urgence, aujourd'hui, est que tout le monde se calme en matière de culture numérique et que chacun prenne le temps de réfléchir, consulter et de se concerter entre parties prenantes, avant de se lancer dans des projets inouïs de taxations absurdes » juge Xavier Autexier, délégué général du SFIB.
Selon ce dernier, l’idée est dans son principe même une absurdité. « Ce sont précisément ces mêmes éditeurs qui mettent en ligne leurs propres contenus, donnant libres champs aux moteurs de recherche de les référencer et d'en faciliter l'accès ! En outre, pourquoi taxer les objets connectés, sous- entendu smartphones, tablettes, ordinateurs.., qui ne sont que des supports physiques de base » considère le syndicat. « Le monde de la Culture n'a plus qu'un mot à la bouche : « taxer » ! Et ce, comme par hasard, sur tout ce qui concerne les outils numériques. »
Le SFIB reconnaît que les géants de l’informatique sont installés à l’extérieur de l’Union cependant ils sont en liaison avec une chaîne d’acteurs français désormais menacés. Maxence Demerlé, Déléguée générale adjointe du SFIB : « A travers les marques concernées, des filiales françaises, des réseaux de distributeurs et de revendeurs à forte valeur ajoutée […] sont visés et donc plusieurs dizaines de milliers d'emplois en France ». À ceux qui réclament beurre, argent et crémière, le SFIB rétorque que les industriels « ne sont pas des vaches à lait éternelles, lesquelles risquent fort bien in fine de devenir stériles, dans un débat du même nom ».
Commentaires (139)
Selon ce dernier, l’idée est dans son principe même une absurdité. « Ce sont précisément ces mêmes éditeurs qui mettent en ligne leurs propres contenus, donnant libres champs aux moteurs de recherche de les référencer et d’en faciliter l’accès ! En outre, pourquoi taxer les objets connectés, sous- entendu smartphones, tablettes, ordinateurs.., qui ne sont que des supports physiques de base » considère le syndicat. « Le monde de la Culture n’a plus qu’un mot à la bouche : « taxer » ! Et ce, comme par hasard, sur tout ce qui concerne les outils numériques. »
Tout est dit, je crois bien
Il faut surtout que “la culture” en général arrête de vouloir prendre de l’argent PARTOUT…
Qu’on en revienne au mécénat de la renaissance. Une production, un mécénat. Des droits sur l’œuvre quelques années, juste assez pour en produire une autre. Si les idées reviennent à être considérées comme un bien universel n’appartenant à personne, il y a aura beaucoup moins “d’acteurs” de second plan et beaucoup plus de “la culture”.
tient un nouveau marché gris va bientôt s’ouvrir
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un truc de plus à ajouter sur ma liste d’achat à env 50km vers le nord
De formidables outils pour diffuser les “oeuvres”, et au lieu de les utiliser pour croitre et faire des bénéfices, ils ne cherchent qu’à taxer. Mentalité “bizarre”…
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Selon ce dernier, l’idée est dans son principe même une absurdité. « Ce sont précisément ces mêmes éditeurs qui mettent en ligne leurs propres contenus, donnant libres champs aux moteurs de recherche de les référencer et d’en faciliter l’accès ! En outre, pourquoi taxer les objets connectés, sous- entendu smartphones, tablettes, ordinateurs.., qui ne sont que des supports physiques de base » considère le syndicat. « Le monde de la Culture n’a plus qu’un mot à la bouche : « taxer » ! Et ce, comme par hasard, sur tout ce qui concerne les outils numériques. »
Le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN) a transmis deux projets de textes à Aurélie Filippetti.
Dites, j’ai voté pour la première fois cette année (donc je m’intéresse vraiment à la politique), c’est une habitude depuis combien de temps, ce genre de…manœuvres ?
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes, pas possible que t’en réchappes !
La taxation des objets connectés est la goutte d’eau du vase trop plein : « l’urgence, aujourd’hui, est que tout le monde se calme en matière de culture numérique et que chacun prenne le temps de réfléchir, consulter et de se concerter entre parties prenantes, avant de se lancer dans des projets inouïs de taxations absurdes » juge Xavier Autexier, délégué général du SFIB.
Selon ce dernier, l’idée est dans son principe même une absurdité. « Ce sont précisément ces mêmes éditeurs qui mettent en ligne leurs propres contenus, donnant libres champs aux moteurs de recherche de les référencer et d’en faciliter l’accès ! En outre, pourquoi taxer les objets connectés, sous- entendu smartphones, tablettes, ordinateurs.., qui ne sont que des supports physiques de base » considère le syndicat. « Le monde de la Culture n’a plus qu’un mot à la bouche : « taxer » ! Et ce, comme par hasard, sur tout ce qui concerne les outils numériques. »
C’est juste énorme !
Elle milite pour un sandwich de taxes.
“Sel? poivre? vaseline?”
Je me permets de poster un lien vers ce petit dessin :
http://geektionnerd.net/taxe-google/
Edit : typo
Au diable l’avarice la taxe !
Ils veulent pas aussi taxer le papier ? car lui aussi c’est un support…
Non mais il faut qu’ils arrêtent la fumette là. Ca en devient lamentable.
Je suis surpris que personne n’ai encore sorti
" /> Ils sont fous.”
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“Ca ressemble à l’agonie d’une bête blessée
Même remarque que sur la news SNCF
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Si les journaux ne faisaient pas que relater l’AFP et Reuteurs, je m’y abonnerais surement…
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et je met au défi les personnes voulant taxer un lien hyper text de me dire ce que veut dire HTTP !
On dirait presque le troll du ‘dredi….
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Si seuleument….
Si j’étais le SFIB, j’organiserais une semaine sans sources Françaises (enfin au moins celles qui se plaignent), en coopération avec les agrégateurs.
Les membres sur SPQN se rendrait vite compte que c’est du gagnant-gagnant et que beaucoup de monde ne s’intéressent à eux que grâce à leurs présences dans les grands portails d’information.
Bah comme d’hab, quoi on est dans un système où l’État contrôle tout. Donc les lobbies l’utilisent à leur gré. Pour empêcher ce genre de chose il faudrait remettre la culture dans les mains des gens, du privé. Le mécénat marche très bien dans les pays qui l’utilisent, c’est juste qu’en France le monopole public les a tués. Mais comme réduire massivement sa présence n’est dans l’idée d’aucun politique français actuel, vous savez ce qu’il vous reste comme option si vous en avez marre: émigrer.
Pff, ça me fait marrer l’énergie dépensée par le gouvernement pour justifier des augmentations d’impôts alors qu’il lui suffit simplement de les augmenter.
Cela démontre que même les politiques ne croient pas vraiment à la légitimité de l’impôt.
En plus, cela rend la fiscalité tellement complexe que cela crée au final des pertes éneaurmes, vu l’augmentation de l’intérêt d’éviter ces taxes.
Tiens, puisqu’on est vendredi :
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Enlever les réduction d’impôts dont les journalistes bénéficient, et injecter les sous récupérés pour “sauver” la presse, ça ne serait pas bien ? Je suis sûr qu’il y aura du rab, en plus…
Il serait peut-être temps que les professionnels de l’ informatique fassent aussi du lobby.
En effet, tout a été dit par le SFIB
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Il faut de l’argent, 30 milliards d’€, ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Dommage que le gouvernement ne va pas vers la compétitivité de l’état, plutôt que vers des hausses d’impôts.
en même temps, “ le SFIB, syndicat de l’industrie des technologies de l’information” => toutes des sociétés étrangères, seules françaises dans la liste membres “actifs” du syndicat : “Bull” et “Signascript” !!!
Moi j’dis, c’est du sodograviage
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De toutes facon on est trop nombreux
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La vraie question qui se pose, c’est: est-il nécessaire de continuer à maintenir en survie artificielle cette presse quotidienne incapable d’évoluer, de s’adapter et de s’auto-financer (aidée en cela il est vrai par certaines corporations qui ont obtenu des avantages abusifs qui n’existent nulle part au monde) ? Ne doit-elle pas disparaître comme avant elle les moines copistes, les diligences, les becs à gaz, les machines à écrire, le 78 tours et le phonographe, j’en passe et des meilleurs. Ou si on tient absolument (au nom d’une pluralité d’opinions, qu’elle ne représente d’ailleurs plus depuis longtemps puisque toute la presse, quelque soit le titre consulté, dit peu ou prou la même chose - il n’y a plus de réelle différence entre “L’Humanité” et “Le Figaro” : même livres recommandés,; même disques, même films, il y a un vague désaccord sur le nom du chef de l’Etat qui finit par faire la même politique que son concurrent à quelques nuances près, comme le prouve ce projet de taxation proposée à une Ministre de l’Inculture qui succède à un Ministre de l’A-culture -d’ailleurs, on ne sait pas ce que la presse quotidienne a à voir avec la culture, sauf si c’est celle des arbres pour la cellulose) à conserver cette institution pré-historique, on pourrait affecter comme nouvelle recette les impôts que ne paient pas les journalistes (qui ont droit à 30% d’abattement en frais professionnels, lesquels leur sont remboursés par leurs employeurs…) qu’ils paieraient désormais (y compris ceux des télés et radios). Cet avantage fiscal exorbitant est probablement donné par l’Etat pour service rendu.
ils ont raison sur le principe.
mais la france allant droit dans le mur, le gouvernement cherche des sous là où il peut en récupérer, et donc, oui, pourquoi ne pas taxer ce qui vient de l’extérieur?
finalement, ça s’apparenterait à une taxe déguisée sur les produits importés.
enfin bon, en france, on a l’habitude, et le pays reste le vilain petit canard en terme de taxes… et ce n’est pas fini.
Je ne suis pas forcément pour la taxation mais : « qui compte dans ses rangs Dell, IBM, Acer, Lexmark, Xerox… » Rajoutons à ça que c’est utilisé sur des tablettes Apple, Google, et bientôt Microsoft…
Que des entreprises très pauvres qui paient grassement la totalité de leurs employés, leur reversant jusqu’au dernier sous de leurs bénéfices.
e suis allée à Bruxelles pour défendre cette idée. L’exception culturelle, ce n’est pas défendre les intérêts français : ce sont des mécanismes économiques de régulation, fins et adaptés à l’évolution des technologies et des pratiques. Google et les plates-formes en général jouent un rôle décisif dans la préservation, ou pas, de la diversité culturelle. Il ne faut pas que l’on aille vers une homogénéisation encore plus grande des goûts et des pratiques
Enfin une politique qui comprend que les enjeux de la lutte qui se déroule actuellement autour de la culture auront des répercussions bien plus profondes demain qu’une simple bataille d’ordre strictement financière !
….
Maintenant ils vous reste à comprendre que les lobbys historique du paysage culturel, non seulement français mais mondial, sont nettement plus nocifs pour la-dite culture de par le fait qu’ils jouent un rôle actifs dans l’appauvrissement de la diversité culturelle afin de maximiser les bénéfices qu’ils en retirent, et ce malgré les diverses subventions publiques mise en place pour, justement, garantir cette diversité.
Faire participer ou non les acteurs du numérique au financement culturelle est une question qui mérite d’être posée. Faire le ménage dans les institutions actuellement en place et dénoncés par la cours des comptes me semble autrement plus urgent…
Pensez-vous que le boeuf ait encore envie de tirer une charrue qui ne cesse d’être toujours plus lourde à chaque fois, et pendant 70 ans (tout ça pour une exception culturelle exponentielle)(déjà que 50 ans c’était déjà beaucoup, ici, c’est le coup de grâce)
Une autre solution pour leur faire comprendre le ras le bol serait deja de ne plus acheter de produits issus de l’industrie du divertissement, et surtout de mettre en place un site ou chacun puisse venir s’inscrire pour declarer qu’il a decide de ne plus depenser ses sous la dedans..
c’est pas du boycott, juste une affirmation de chaque citoyen, avec une explication pour donner des arguments sur le pourquoi de cette decision (budget pas extensible, etc.).
Car actuellement, a part qq’uns qui le proclament sur des forums tels que celui-ci, y’a pas d’echo important qui puisse etre repris pour en faire une bonne pub.
j’dis ca, j’dis rien, hein…
edit: note: apprendre à lire
Et puis, le fait d’être déconnecté des Grecs est sans doute l’usage de son alphabet, d’un lien Alpha à un lien Bêta jusqu’à une taxe Gamma et Pi qui ne tourne plus rond. c’est un triste sort, hein !
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