JCLB a écrit :



Un article intéressant sur le sujet des fichiers audio au-delà de 44 100 Hz et 16 bits.

http://people.xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html







Effectivement, c’est très intéressant. Par contre, autant je peux comprendre l’inutilité (pour un auditeur lambda) d’aller au-delà des 44.1 kHz (théorème de Shannon) / 16 bits (intensité maxi du son), autant j’ai du mal à saisir pourquoi l’auteur bashe le 192 kbits, dans le sens où il semble suggérer que ça prend plus de place pour un résultat moins bon (moins bon que quoi? Du 128 kbits)



Après, par rapport à certaines remarques (du genre “je veux du master Studio blabla 189000 kbits”), je trouve qu’il y a un certain élitisme, pour ne pas dire un snobisme certain chez pas mal d’audiophiles. Pour avoir fait le test en aveugle (écouteurs Shure SE425 + Cowon J3, et je suis musicien), très honnêtement je suis incapable de distinguer du 320 kbps, s’il est encodé proprement, d’un FLAC.



Donc quand je vois certains dans mon entourage, armés de leurs iPhones/casques Beats, faire les fiers parce que toute leur bibli est en FLAC et cracher sur tout le reste, je me dis que monétiser la masturbation intellectuelle, c’est pas si difficile au final… " />

loser a écrit :



Bouh que c’est laid " />







Le franglais, qu’est-ce que tu veux… " />







loser a écrit :



Un casque ne peut pas retranscrire une scène sonore tridimensionnelle (forcément, ce qui est sensé se trouver devant toi est dans le plan de tes tympans), donc tu perds toute notion de profondeur notamment, tu ne peux pas localiser les sources sonores (instruments ou ampli) dans l’espace, etc. Or c’est justement ces informations-là qui souffrent le plus de la compression MP3. Même le meilleur casque du monde, branché sur le meilleur ampli du monde, n’y peut rien.







Ce que je voulais mettre en évidence, c’est que le rendu sonore final est le résultat d’une chaîne, et que ce résultat dépend du maillon le plus faible (source>décodage>sortie>câble>écouteurs/enceintes). Pour le reste je ne suis pas tout à fait d’accord.



Pour résumer grossièrement, la perception spatiale du son dépend de 2 facteurs:

• la différence d’intensité du son entre les 2 oreilles > perception gauche droite
  


• le déphasage > le cerveau humain est capable de traiter une différence, très minime (quelques ms) entre le délai nécessaire pour que le son arrive de la source jusqu’à l’oreille droite, et l’oreille gauche. La perception de cette différence, à intensité sonore constante, permet d’évaluer la distance de la source jusqu’à l’auditeur.
  
  
  
  On a donc 2 facteurs qui permettent d’évaluer grosso modo la position (G/D) et la distance (avant/arrière) d’une source sonore. Ca s’illustre par exemple dans la musique classique, où avec un bon enregistrement (MP3 ou pas), un auditeur avec une oreille affûtée peut déterminer si le solo de trompette est au milieu, à droite, derrière la clarinette ou devant les percussions.
  
  
  
  Le MP3 n’a rien à voir avec les histoires de spatialisation (par contre pour les harmoniques, c’est autre chose je te l’accorde), c’est juste qu’habituellement les techniques d’enregistrement “aplatissent” volontairement le son. Pour t’en convaincre, tu peux tester cet enregistrement holophonique (il faut impérativement un casque ou des écouteurs):
  
  Son holophonique
  
  
  
  L’enregistrement a été effectué dans un studio, grâce à 2 micros positionnés sur une tête de mannequin, aux emplacements des oreilles. Tu verras, le résultat est assez saisissant (tu risques d’y laisser…quelque cheveux…^^)