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Le jeu vidéo « made in France » a-t-il encore un avenir ?

Sur un malentendu, ça peut marcher

 Le jeu vidéo « made in France » a-t-il encore un avenir ?

Le 06 avril 2013 à 07h09

Le gouvernement s'est enfin intéressé au secteur du jeu vidéo français a-t-on appris cette semaine. Si nous ne pouvons présager des conséquences futures de cet intérêt, nous pouvons toutefois nous demander s'il n'est pas déjà trop tard.

Heavy Rain de Quantic Dream est l'un des rares jeux vidéo à représenter le « made in France » dans le monde. 

Le Canada a 15 ans d'avance

Depuis quelques années, que ce soit dans le monde ou en France, le secteur du jeu vidéo représente grossièrement un chiffre d'affaires deux fois supérieur à celui du cinéma et quatre à cinq fois celui de la musique. Et certains gouvernements ne s'y sont pas trompés. Certaines provinces du Canada, et plus précisément le Québec, ont ainsi proposé des crédits d'impôt très importants dès la fin des années 90 afin d'attirer un maximum d'éditeurs et de développeurs sur ses terres. Résultat, le Canada est aujourd'hui le troisième pays développeur de jeux vidéo au monde derrière les USA et le Japon. Une situation en grande partie due à l'implantation d'éditeurs étrangers comme Electronics Arts (EA Sports) et Ubisoft.

 

Et la France ? L'Hexagone est dans une situation très étonnante et assez unique au monde. D'un côté, le pays compte des éditeurs majeurs comme Activision et Blizzard (propriétés du Français Vivendi) ou encore Ubisoft. De l'autre, ses éditeurs développent très peu en France mais préfèrent travailler aux USA, au Canada voire en Chine.

Quelques irréductibles résistent encore

Bien entendu, le développement de jeux vidéo en France n'est pas totalement mort. Ubisoft, malgré sa forte présence étrangère, développe toujours en France (à Paris, Montpellier et Annecy). On lui doit notamment le développement des Lapins Crétins, Just Dance, Rayman Legends, ZombiU et Beyond Good & Evil. Quantic Dream, connu pour son Omikron: The Nomad Soul sorti à la fin des années 1990 et plus récemment son fameux Heavy Rain, développe pour sa part à Paris. N'oublions pas non plus Ankama (Dofus), les Lyonnais d'Arkane Studios (Dishonored) ou encore le Breton Gameloft, qui développe aussi majoritairement à l'étranger, mais qui détient tout de même une (très légère) présence en France. Il existe aussi de très nombreux petits studios, mais dont les jeux sont moins majeurs. Certains développent d'ailleurs plutôt pour internet, les mobiles et les réseaux sociaux en priorité.

Cette actuelle présence française est toutefois faible par rapport à l'étranger qui cumule des milliers voire des dizaines de milliers de développeurs. Et pourtant, les éditeurs de jeux vidéo travaillant en France jouissent d'un crédit d'impôt de 20 % depuis 2008. Le fameux Crédit d'impôt Jeux Vidéo (CIJV) a d'ailleurs un temps été inquiété, au point de pousser Quantic Dream à menacer de quitter le pays. Le CIJV a toutefois été reconduit, apaisant ainsi les menaces des rares studios encore présents en France.

Quand la France produisait des jeux cultes à la pelle 

Little Big Adventure

Little Big Adventure, un jeu culte 100 % français des années 1990.

 

Mais pour qui connait le secteur du jeu vidéo depuis longtemps, la situation en France est franchement ridicule. Dans les années 80 et 90, la France a pourtant connu des développeurs majeurs comme Delphine Software (Another World, Croisière pour un cadavre, Darkstone), Adeline Software (Little Big Adventure), Infogrames (Drakkhen, North & South, Alone in the Dark), Coktel Vision (Gobliiins), Cryo Interactive (Dune, Atlantis, Mankind), Lankhor (Le Manoir de Mortevielle, Vroom, F1), Microïds (Genesia, Corsairs, L'Amerzone), Computer's Dream (B.A.T.), Kalisto (Pac-in-Time, Dark Earth),  Titus Interactive, etc. (liste non exhaustive). Certains des jeux cités dans ce paragraphe ont marqué la jeunesse de nombreux joueurs et ont tout simplement marqué l'histoire des jeux vidéo.

 

Malheureusement, la plupart de ces studios ont fermé ou se sont fait racheter il y a déjà de nombreuses années, partant généralement vers d'autres cieux. Aujourd'hui, le jeu vidéo français est donc loin de son âge d'or, ceci malgré le CIJV, et il ne vit que grâce à quelques exceptions. La France compte pourtant de très nombreux talents, mais les développeurs se tournent généralement vers l'autre côté de l'Atlantique ou bien ailleurs en Europe, en Asie voire en Océanie.

La France pourra-t-elle combler son retard ?

Le problème de la France est sa réaction tardive et son climat financier (crédit d'impôt ou non) qui n'est pas des plus encourageants pour les entreprises, étrangères comme françaises. L'autre difficulté est que le Canada n'est pas le seul pays à se plier en quatre pour attirer les développeurs. Le Royaume-Uni pourrait lui aussi mettre en place un crédit d'impôt sous peu en faveur du secteur du jeu vidéo. En Australie, un crédit d'impôt a aussi été mis en place depuis quelques années. Aux USA, certains États proposent aussi des aides au secteur. Et certains pays d'Asie et d'Océanie en font de même.

 

Bref, si le gouvernement actuel veut redresser le secteur du jeu vidéo et lui redonner des couleurs, de simples actions ne suffiront pas. Dès lors que des pays concurrents offrent déjà des avantages financiers indéniables, tout en proposant une attractivité incomparable (Montréal en est le meilleur exemple), le chemin s'annonce long et difficile pour la France. D'autant plus que selon le syndicat national du jeu vidéo (SNJV), 15 entreprises françaises liées aux jeux vidéo ont déjà mis la clé sous la porte depuis le début de l'année. Preuve des difficultés du secteur.

 

Pour le moment, les ministères de la Culture et du Redressement Productif viennent de lancer (avant-hier) un groupe de travail en coopération avec les industriels du secteur. Diverses mesures fiscales pourraient ainsi être mises en place dans le futur. « La France doit prendre des mesures pour améliorer notre écosystème, au niveau fiscal, du droit du travail, et de la formation. La créativité et les talents se trouvent en France, il faut leur permettre d'éclore », a d'ailleurs expliqué cette semaine Julien Villedieu, le délégué général du SNJV.

Commentaires (141)

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Goliath II a écrit :



Après niveau CA c’est sur que c’est pas un EA mais quand même, faut les soutenir ces p’tits gars créatifs “de chez nous” ;)







du coup je réinstalle TMU <img data-src=" />


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moxepius a écrit :



Quel tas de préjugé…<img data-src=" />





Ce ne sont pas des préjugés, ce sont des tendances. Et elles sont justes.







moxepius a écrit :



Faut juste pas tomber malade parce qu’au US, si t’as pas de mutuelle tu meurt dans la rue





Ça, en revanche, c’est un préjugé.


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HarmattanBlow a écrit :



Ce ne sont pas des préjugés, ce sont des tendances. Et elles sont justes.





Donc ton avis vaut plus que tout, et c’est donc pas la peine de discuter.







HarmattanBlow a écrit :



Ça, en revanche, c’est un préjugé.





C’est pourtant arrivé.


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Le jeu vidéo « made in France » a-t-il encore un avenir ?





Moi j’aurais plutôt écrit : La France a t’elle encore un avenir ?



Le seule secteur d’activité qui as encore un avenir dans ce pays, c’est le chômage…


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HarmattanBlow a écrit :



Mes deux centimes :







Et si les gens finissaient par réaliser qu’un monde de compétition, cela aboutit inéluctablement à un seul gagnant et une armée de perdants. Et dans l’histoire, cela s’est toujours terminé par des guerres.



Cela me fera toujours marrer d’entendre des gens dire “mais soyons positifs, on peut gagner” alors que de toute évidence, avec le retard qu’on a pris, on ne pourra jamais revenir dans le peloton de tête et encore moins être LE gagnant.



On pourrait parler longtemps de cet “irréalisme positiviste” et du fait que cet état d’esprit est inculqué dans les grandes écoles comme une sorte de catéchisme. C’est bien pour former des gens corvéables, pas pour faire des stratèges.



C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne crois pas en l’avenir de la France : manque de réalisme et positivisme forcené de nos élites nous amènent à foncer droit dans le mur en gardant l’illusion qu’en fonçant plus vite on pourrait s’en sortir.


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sr17 a écrit :



Et si les gens finissaient par réaliser qu’un monde de compétition, cela aboutit inéluctablement à un seul gagnant et une armée de perdants.



Cela me fera toujours marrer d’entendre des gens dire “mais soyons positifs, on peut gagner” alors que de toute évidence, avec le retard qu’on a pris, on ne pourra jamais revenir dans le peloton de tête et encore moins être LE gagnant.



On pourrait parler longtemps de cet “irréalisme positiviste” et du fait que cet état d’esprit est inculqué dans les grandes écoles comme une sorte de catéchisme.





Ben pourquoi?

Les studios de développements ne sont pas obligés de tous se lancer dans les jeux AAA aux budgets exorbitants pour consoles next-gen et PC surpuissant.



Avec les ventes de tablettes qui sont au beau-fixe contrairement à celles des PC (et à voir les ventes de la WII U, ça n’a pas l’air non plus fameux pour les consoles next ben) il y a un formidable marché pour les jeux qui privilégient la créativité à la surenchère graphique.

Parce que si on regarde bien, le déclin des studios français a commencé avec la 3D, quand la créativité a cédé face à la surenchère graphique, quand avoir des idées et du talent ne suffisaient plus, mais qu’il fallait avant tout des millions de dollars pour faire du gros graphisme qui pète.



Et les tablettes sont un excellent support pour les jeux en point’n click. Un croisière pour un cadavre ou un voyageur du temps retravaillé et Delphine Software renait de ses cendres.


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pithiviers a écrit :



Ben pourquoi?

Les studios de développements ne sont pas obligés de tous se lancer dans les jeux AAA aux budgets exorbitants pour consoles next-gen et PC surpuissant.



Avec les ventes de tablettes qui sont au beau-fixe contrairement à celles des PC (et à voir les ventes de la WII U, ça n’a pas l’air non plus fameux pour les consoles next ben) il y a un formidable marché pour les jeux qui privilégient la créativité à la surenchère graphique.

Parce que si on regarde bien, le déclin des studios français a commencé avec la 3D, quand la créativité a cédé face à la surenchère graphique, quand avoir des idées et du talent ne suffisaient plus, mais qu’il fallait avant tout des millions de dollars pour faire du gros graphisme qui pète.



Et les tablettes sont un excellent support pour les jeux en point’n click. Un croisière pour un cadavre ou un voyageur du temps retravaillé et Delphine Software renait de ses cendres.







Dans ce cas, ils péricliteront…



Pourquoi ? Simplement parce que le “temps de jeu” des consommateurs est limité. Et qu’ils préféreront utiliser ce temps avec de bons jeux réputés qu’avec des nanars peu connus. Et c’est d’autant plus vrai que les éditeur de jeux “AAA” sont les seuls à disposer d’un budget publicitaire conséquent.



Les tablettes, un excellent support pour des petits jeux ? Au départ certainement. Mais maintenant qu’il y en a des dizaines de milliers, c’est beaucoup moins sûr. Et cela sera encore moins vrai demain.



Beaucoup de gens imaginent qu’il suffit de fabriquer un produit pour qu’ils se vende tout seul. Ceux qui savent te diront que le plus dur et le plus coûteux, c’est de le faire connaître.



La réalité, c’est qu’il y a quelques jeux qui marchent très bien, mais énormément qui ne marchent pas du tout.



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Pas besoin de sortir des titres AAA pour être un studio de JV qui marche et qui renouvelle les genres. Un studio comme Frozenbyte qui a sorti la série des Trine ou Almost Human qui a sorti Legend of Grimrock ont eu bcp de succès avec des jeux créatifs et à durée de vie assez longue (surtout LoG avec son SDK pour faire des cartes à gogo).<img data-src=" />

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sr17 a écrit :



Dans ce cas, ils péricliteront…



Pourquoi ? Simplement parce que le “temps de jeu” des consommateurs est limité. Et qu’ils préféreront utiliser ce temps avec de bons jeux réputés qu’avec des nanars peu connus. Et c’est d’autant plus vrai que les éditeur de jeux “AAA” sont les seuls à disposer d’un budget publicitaire conséquent.



Les tablettes, un excellent support pour des petits jeux ? Au départ certainement. Mais maintenant qu’il y en a des dizaines de milliers, c’est beaucoup moins sûr. Et cela sera encore moins vrai demain.



Beaucoup de gens imaginent qu’il suffit de fabriquer un produit pour qu’ils se vende tout seul. Ceux qui savent te diront que le plus dur et le plus coûteux, c’est de le faire connaître.



La réalité, c’est qu’il y a quelques jeux qui marchent très bien, mais énormément qui ne marchent pas du tout.





Argumentaire absurde. Comme s’il suffisait de dépenser des 10aines de millions de dollars pour faire un bon jeu. Réduire tous les jeux qui ne disposent pas d’un budget de multimillionnaire à des nanars, c’est d’une idiotie profonde.

C’est comme pour le cinéma. C’est pas parce que tu vas dépenser 100 millions de dollars dans les effets spéciaux que tu vas faire un grand films.



Si on t’écoutait des films comme les Transformers, Battleship ou la Colère des Titans seraient à des chef d’oeuvre du 7 ème art et Woody Allen, par exemple, parce qu’il ne dispose que de petits budgets, ne serait qu’un réalisateur de nanars.


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Crysalide a écrit :



Pas besoin de sortir des titres AAA pour être un studio de JV qui marche et qui renouvelle les genres. Un studio comme Frozenbyte qui a sorti la série des Trine ou Almost Human qui a sorti Legend of Grimrock ont eu bcp de succès avec des jeux créatifs et à durée de vie assez longue (surtout LoG avec son SDK pour faire des cartes à gogo).<img data-src=" />





Et Angry Birds. C’es pas le jeu qui a du couté bien cher à développer mais dont les gains doivent faire baver de jalousie plus d’un studio producteurs de jeux AAA.


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“La créativité et les talents se trouvent en France, il faut leur permettre d’éclore ”





En France, tu as une chance de réussir si:




  • tu es sponsorisé par des gens riches

  • tu es aidé par des gens puissants

  • tu es dans un secteur bénéficiant d’une aide de l’état





    Si t’as seulement du talent, le mieux c’est d’aller outre-atlantique.

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127.0.0.1 a écrit :



En France, tu as une chance de réussir si:




  • tu es sponsorisé par des gens riches

  • tu es aidé par des gens puissants

  • tu es dans un secteur bénéficiant d’une aide de l’état





    Si t’as seulement du talent, le mieux c’est d’aller outre-atlantique.







    C’est bien ça le problème , la fuite des cerveaux c’est pas un rêve malheureusement ça existe =/


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Elwyns a écrit :



C’est bien ça le problème , la fuite des cerveaux c’est pas un rêve malheureusement ça existe =/







C’est bien une réalité, ce qui est le plus frustrant c’est que ne manque pas de personne de talent, mais on arrive pas à les garder.


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metaphore54 a écrit :



C’est bien une réalité, ce qui est le plus frustrant c’est que ne manque pas de personne de talent, mais on arrive pas à les garder.







Ouaip, et je leur donne raison franchement :/ j’ai vu infos/reportage sur les développeur étudiant , genre 70% comptait partir à l’étranger et un bon pourcentage le faisait définitivement.


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Elwyns a écrit :



Ouaip, et je leur donne raison franchement :/ j’ai vu infos/reportage sur les développeur étudiant , genre 70% comptait partir à l’étranger et un bon pourcentage le faisait définitivement.





Même sans ça, c’est toujours bon d’aller un peu à l’étranger, de voir comment c’est ailleurs.

Ça ferait beaucoup de bien à beaucoup de fonctionnaires de voir la réalité du monde dans des pays où ils sont moins privilégiés, plus proches des réalités du monde.


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pithiviers a écrit :



Argumentaire absurde. Comme s’il suffisait de dépenser des 10aines de millions de dollars pour faire un bon jeu. Réduire tous les jeux qui ne disposent pas d’un budget de multimillionnaire à des nanars, c’est d’une idiotie profonde.

C’est comme pour le cinéma. C’est pas parce que tu vas dépenser 100 millions de dollars dans les effets spéciaux que tu vas faire un grand films.



Si on t’écoutait des films comme les Transformers, Battleship ou la Colère des Titans seraient à des chef d’oeuvre du 7 ème art et Woody Allen, par exemple, parce qu’il ne dispose que de petits budgets, ne serait qu’un réalisateur de nanars.







Si tu avais mieux lu mon commentaire, tu aurais compris que je ne raisonne pas en terme de qualité artistique, mais uniquement en terme de chances de survie économique. L’argent n’est pas forcément synonyme de bon produit, mais cela aide surtout à médiatiser et à vendre.



Dans un cinéma, il est facile de constater que c’est bien devant les entrées des gros blockbuster daubiques et bien médiatisés qu’il y a la file d’attente la plus longue.



La vraie réalité, c’est qu’une bonne publicité orchestrée à coup de millions vaut mieux qu’un bon produit méconnu.



Après, il y a toujours eu et il y aura toujours quelques réalisateurs talentueux qui auront la chance de faire un produit à succès malgré un petit budget. Mais ce qu’il ne faut pas oublier de dire, c’est que pour un seul qui réussit, des milliers se sont plantés et ont tout perdu.



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sr17 a écrit :



Justement, si nous partons du principe qu’un service rendu par l’état devrait faire l’objet d’une évaluation d’utilité à priori, mais aussi à posteriori, nous avançons dans le bon sens.



En pratique, ce n’est jamais établi, et quand cela l’est des années plus tard, on recommence avec les mêmes recettes qui n’ont pas fonctionné en croisant les doigts pour que le résultat soit cette fois-ci différent. Ce qui nous ramène au point de départ.







sr17 a écrit :



Non, car ce qui n’est pas rentable directement peut l’être indirectement.

Un service peut parfaitement être déficitaire en lui même mais favoriser la création de biens et services. Il serait donc rentable au final, mais uniquement si l’on considère l’économie globale du pays.

Or, le souci de toute entreprises privée, c’est que la comptabilisation de la valeur ne peut s’effectuer que dans le cadre de sa propre comptabilité alors que toute action publique peut être évaluée de manière plus globale.



En pratique, ce n’est encore une fois jamais évalué et on en revient à l’argument circulaire de départ. De plus il n’existe pas “d’économie globale du pays” ; les agents économiques sont toujours individualisés (seul ou en société) parce que ce sont eux seuls qui échangent : une surface artificiellement délimitée (“un pays”) n’échange rien avec personne à moins d’avoir nationalisé toute activité économique, et il ne reste plus beaucoup de ces pays-là.







sr17 a écrit :



Globalement, il a parfaitement raison. Mais dans la réalité, les choses ne sont pas complètement manichéennes et les pays qui ont abondé vers le “tout privé” ont vite réalisé que cela produisait aussi de très graves inconvénients.



Plus grave que la faillite des pays qui se déroule en ce moment même sous nos yeux ?







sr17 a écrit :



La conclusion, c’est que le système qui se rapprocherait de l’idéal, c’est un système avec un bon équilibre entre public et privé.



Le système idéal est celui que les gens sont libres de choisir.







sr17 a écrit :



Maintenant, si on prends l’exemple de la France, je pense que notre système public aurait besoin d’une très sérieuse restructuration.



C’est un euphémisme, “restructuration” : je verrai plutôt une “coupe intégrale”. <img data-src=" />


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3 jeux français qui ont marqué ma jeunesse:

Rayman, Moto Racer(très arcade et surtout très fun, j’ai été déçu par les volets suivants), Speed Busters (il aurait pu faire un carton s’il n’était pas si difficile).

Infograme était réputé pour être une plus grosse boite qu’ubi à l’époque. Leurs jeux ne m’intéressaient pas cependant (ou alors peut-être V-Rally?)

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pti_pingu a écrit :



C’est kika volé le scooter? <img data-src=" />





Edit: oh putaing cong … ça a existé vraiment??? :eek2:







Oui, je l’avait sur amstrad PC1512. <img data-src=" />


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pti_pingu a écrit :



C’est kika volé le scooter? <img data-src=" />





Edit: oh putaing cong … ça a existé vraiment??? :eek2:







A ton avis ? <img data-src=" />


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Aaah j’ai retrouvé!

Je confondais avec Quik the Thunder Rabbit de Titus :)

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metaphore54 a écrit :



<img data-src=" />, non quand même pas, mais il y a un rééquilibrage des richesse là ou les richesse allaient du sud au nord, maintenant, le sud veut garder les richesses qu’il produit.



Donc il faut s’attendre à une baisse du niveau de vie mais pas à ce point, quand au sud il va avoir son niveau de vie augmenter. Il n’y avait pas de souci quand le pays qui rééquilibre était un tout petit pays, mais là c’est la chine 14 de la population mondiale donc ça fait mal.



Le niveau de vie de la chine va considérablement augmenter quand le nôtre va un peu baisser. reste qu’en France on a des marges considérables d’économies comme l’efficacité des services public, la complexité des papiers administratifs qui ont des surcoûts pour tout le monde que ce soit pour l’employé ou l’employeur.







Pas exactement, il faut s’attendre à une stagnation du niveau occidental (incluant Japon et Australie) et une augmentation progressive du niveau des autres pays (et en dernier du continent africain).



C’est l’alignement progressif et différé des différentes zones de population mondiale et n’en déplaise aux pleureuses qui diffuse l’image du fourbe chinois qui viendrais nous asservir, de l’arabe intégriste qui viendrait soumettre nos gazelles et du sauvage africain qui viendrais manger nos enfants, ces zones de populations vont avoir une croissance rapide à un moment (déjà le cas pour l’Asie et le Proche/Moyen-orient) puis se tasser… Or l’explosion démographique et sociale de ces zones feront que la main d’oeuvre locale sera réaxé sur la production locale entrainant une augmentation des coûts et in-fine une rééquilibrage de la compétitivité des secteurs industriels intermédiaires occidentaux.



De là, il faudra apprendre à conserver un tissu industriel en fonctionnement (pas celui qui ne nécessite pas de connaissance mais celui qui en nécessite un peu, celui de pointe étant par défaut déjà non concerné par la délocalisation) et pouvoir assurer à la génération actuelle qui ne se convertira plus un système de compensation honnête et juste, çad pas juste pour survivre mais également profiter de ces mouvements de relocalisation et partage du travail au niveau mondial (théorie de la répartition régionale) et au niveau local (évolution des technologies, automatisation-robotisation, niveau de formation).



Le cas particulier du jeu vidéo est symptomatique. Les pays cités en exemple ont investi assez tôt dans un nouveau secteur permettant d’assurer à la fois du travail aux futures génération tout en stimulation maintenant les moyens de compensation envers ceux qui ne pourront pas pour raisons de motivation, de capacité manuel ou intellectuel ou temporelle (âge) se reconvertir aisément.



Note - exemple de relocalisation local: réexploitation des champs de houillière lorrain pour 25 ans envisageable pour l’extraction de gaz permettant d’attirer des industries nécessitant une filière d’approvisionnement sur du gaz pour les activités en consommant de grandes quantités (réserves estimées lors des études, 9 ans de la consommation nationale).


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Je veux Sukyia <img data-src=" />



Moi j’y crois encore (non pas que je veuille me lancer dedans.. enfin si <img data-src=" />)

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Quand on a connu la richesse du jeux vidéo français dans les années 80-90 et quand on voit ce qu’il en reste aujourd’hui, on ne peut avoir que de l’amertume et s’attrister devant ce vaste gâchis.

Qu’il est loin le temps où la France était une nation majeure du jeu video.



Et j’ajouterai Silmaris à la liste des studios disparus.

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Dans l’innovant OVNI: L’arche du capitaine Blood; Crazy cars. (tu l’a pas vu venir celle la)





C’est tout de même assez étonnant de voir un pays se préoccuper de la chose avec un air de solennité et de sérieux quand on ne peut pas faire autrement que de se dire (au vu de l’histoire) que “cela fait 30 ans que les ‘gros blue/Sam’ ont financé (pour rester poli) des hommes politique pour qu’il laissent la voie libre”. L’article souligne justement ce vivier de petites boites de garage qui produisait des jeux, mais pas seulement.



Aujourd’hui cela va probablement ressembler à une perfusion à coup de papier-billet fabriqués par Mario DRAGI (ouais le mec qui fait tourner la planche à billet a donf); dans les veines des gros qui boitent. Tout ça dans une idéologie pour supporter le “libre échange” qui va de toutes façons faire péricliter tout ce qu’il touche en Europe. C’est pas pour rien que les USA sont très protectionnistes. Et les petits : “repasse demain”.



Le politique; une fois le chèque signé se félicitera d’une telle ardeur à l’ouvrage. Un peu comme Montebourg qui négocie la paie sociale sur les site gréviste en même temps qu’il signe des accords de délocalisation à l’étranger, on découvrira que c’est un piège. Et tout ça payé par nos impôts.



C’est çà d’être devenu le chihuahua des USA (depuis ~45 ans). Et on est pas au bout nos surprises, vous allez voir. D’ailleurs le Canada a lui aussi été annexé; il y a plus longtemps. Il y a des documents dé-classé US qui sont riche d’enseignement à propos du Canada. La photocopie européenne pourra arriver bientôt.

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DarKCallistO a écrit :



A ton avis ? <img data-src=" />







Raaah la musique est stressante (surtout la fausse note en fin du riff), mais je ne reconnais pas? C’est pas la Zoubida samplée quand même? <img data-src=" />


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pti_pingu a écrit :



De là, il faudra apprendre à conserver un tissu industriel en fonctionnement ….celui de pointe étant par défaut déjà non concerné par la délocalisation….





mhhhhh.

A relativiser.



Quand tu vois tous les transferts de techno vers la chine ou autre dans le secteur de la pharma “de pointe” (biotech), dans celui de l’aéronautique (exigé par la chine pour y construire des usines), de la chimie de spécialité, et sûrement plein d’autres que je ne connais pas, c’est tout sauf évident…







pti_pingu a écrit :



C’est pas la Zoubida samplée quand même? <img data-src=" />





Eh si !


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Pour l’avenir c’est nécessaire et c’est logique puisque l’éducation nationale va mettre en place un programme d’éducation sexuelle à l’école.

Car pour faire des jeux vidéos, il faut un marché donc des enfants et pour faire des enfants, il faut apprendre d’abord comment on fait.



Donc je dirais oui. <img data-src=" />

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toshiba007 a écrit :



Enfin, si on ajoute le coût du travail (certes, les salaires sont bas, mais les charges sociales plombent le coût). Enfin, il ne faut pas oublier qu’on est dans une économie mondialisée. Comment voulez-vous lutter avec des pays qui bossent 80 heures par semaine pour beaucoup moins cher et tout aussi compétent. La France et ses 35 heures est encore un écueil supplémentaire. Il faut donc agir à beaucoup de stade. Bref, la France est morte, vive la France :-)







Mouais encore un qui crois que les 35h c’est monnaie courante… Perso hormis des amis dans le secteur publique et ceux dans de très grande boites j’en connais aucun qui font aussi peu d’heure… Sans compter le nombre incalculable de personne qui n’a jamais connu les heures supp payé.


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Drepanocytose a écrit :



mhhhhh.

A relativiser.



Quand tu vois tous les transferts de techno vers la chine ou autre dans le secteur de la pharma “de pointe” (biotech), dans celui de l’aéronautique (exigé par la chine pour y construire des usines), de la chimie de spécialité, et sûrement plein d’autres que je ne connais pas, c’est tout sauf évident…







Sans compter “l’élaboré en chine” qui commence à voir le jour là bas et risque si succès il y a, faire exporter la conception des produits chez eux.


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J’ai vu retro game one récemment avec comme invité Philippe Ulrich <img data-src=" />



Mon héros, il m’avait il y a très longtemps dédicacé un poster de Dune <img data-src=" />

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metaphore54 a écrit :



Sans compter “l’élaboré en chine” qui commence à voir le jour là bas et risque si succès il y a, faire exporter la conception des produits chez eux.







Dans mon secteur ca a déjà commencé. Depuis 10 ans, et grosse accélération depuis 5 ans.

Ils exigent de concevoir eux-mêmes pour pouvoir mieux vendre sur la marché asiatique, et c’est nous qui réparons systématiquement leurs conneries.



Ma dernière boite parlait même de faire de la conception en Chine “supervisée par nous” pour les machines à destination de l’Europe.

Un fiasco total pour les rares clients qui ont accepté, et des heures et des heures de résolution de merdes en tous genres de notre côté (des trucs incroyables en plus), évidemment facturées à minima voire pas facturées du tout sur les projets pour ne pas “plomber” (qu’ils disent) le coût global des projets…



C’est à pleurer.


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toshiba007 a écrit :



A mon avis, ce n’est pas que le climat fiscal qui ne va pas. Certes, il joue un rôle très négatif: quelle entreprise veut s’installer où l’entreprise et ses employés se font tondre ?



Il y a aussi une mentalité “à la française” où on n’aime pas le succès, surtout s’il est financier.



En outre, comme tout domaine artistique, il y a parfois des succès, mais surtout des flops. Et dans ce cas, c’est triste, mais il faut se séparer d’employés. Et là, là France avec son droit du travail est rédhibitoire.



Enfin, si on ajoute le coût du travail (certes, les salaires sont bas, mais les charges sociales plombent le coût). Enfin, il ne faut pas oublier qu’on est dans une économie mondialisée. Comment voulez-vous lutter avec des pays qui bossent 80 heures par semaine pour beaucoup moins cher et tout aussi compétent. La France et ses 35 heures est encore un écueil supplémentaire. Il faut donc agir à beaucoup de stade. Bref, la France est morte, vive la France :-)





Merci les trolls.

Tu dois sniffer de la bonne !


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Drepanocytose a écrit :



AMHA c’est un peu simpliste, sans animosité aucune.

Je dirais plus qu’on s’est laissé dépasser par l’euphorie néo-liberale des années 80, qu’on a entériné ca avec un européisme axé libéral (au lieu de social) et qu’on en paye maintenant le prix : la barre est beaucoup plus difficile à rectifier, le privé a énormément de moyens de chantage.



Ajoute à ca que la population est profondément schizophrène : elle veut qu’on protège ses emplois mais ne veut surtout pas payer le vrai prix (pour de bonnes conditions socio-écologiques) pour ce qu’elle achète…

Laisser rentrer oui, c’est sûr qu’il ne faut pas le faire à tout vent. Mais ca ne dispense pas le consommateur de regarder aussi ce qu’il achète et de mettre 2 ou 3 ronds en plus pour protéger lui-même ses propres emplois.



Taper sur la gueule des politiques c’est bien, il faut. Mais se remettre en question à titre personnel dans le même temps, c’est mieux : et c’est très peu fait, le bouc émissaire politique étant tout désigné (alors qu’on a voté pour lui, soit dit en passant, et qu’à chaque fois qu’il a bougé, tout le monde est descendu dans la rue.).

Et le plus navrant c’est qu’on continue de nier notre propre responsabilité, et cette fuite en avant mène où ? Tout droit aux extrêmes, qui feront bien pire encore, droite comme gauche.







C’est simpliste parce que raccourci dans un commentaire sur PC Inpact, mais la finalité est là. La Chine est considérée comme un partenaire.



Responsabiliser le consommateur ? lol



L’opinion française est la première à se plaindre du chômage, mais pour regarder les étiquettes, il n’y a plus personne. Il suffit d’écouter les publicités. On te sort des trucs du genre : “moins cher que pas cher”. Ca ne peut qu’être fabriqué à l’étranger.







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Dexter Decker a écrit :



Aller les vieux, on se sort les doigts du cul et on vient commenter au sujet des jeux cultes français :





  • les voyageurs du temps

  • Flashback



    A vous…







    Sapiens


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sr17 a écrit :



Si tu avais mieux lu mon commentaire, tu aurais compris que je ne raisonne pas en terme de qualité artistique, mais uniquement en terme de chances de survie économique. L’argent n’est pas forcément synonyme de bon produit, mais cela aide surtout à médiatiser et à vendre.



Dans un cinéma, il est facile de constater que c’est bien devant les entrées des gros blockbuster daubiques et bien médiatisés qu’il y a la file d’attente la plus longue.



La vraie réalité, c’est qu’une bonne publicité orchestrée à coup de millions vaut mieux qu’un bon produit méconnu.



Après, il y a toujours eu et il y aura toujours quelques réalisateurs talentueux qui auront la chance de faire un produit à succès malgré un petit budget. Mais ce qu’il ne faut pas oublier de dire, c’est que pour un seul qui réussit, des milliers se sont plantés et ont tout perdu.





Ton argumentaire ne tient toujours pas la route une fois de plus. Les exemples de blockbusters ayant couté des fortunes et qui ont failli tuer leurs studios (et même pour certains réellement tué leurs studio) ne manquent pas.

Croire qu’il suffit d’un budget pléthorique en effet spéciaux et publicités pour faire un succès, c’est idiot.



Au cinéma, une méga-producuction que fera 1 million d’entrée mettra ses producteurs dans la merde et on dira que c’est un bide.

Un film d’auteur qui fera 500000 entré sera un succès et un jackpot pour ses producteurs.



C’est pareil pour le jeu video. Un jeux comme Angry Bird n’a pas couté des masses à développer et pourtant il a dû rapporté bien plus à son studio de la plupart des jeux AAA qui sortent en ce moment.


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pithiviers a écrit :



Ton argumentaire ne tient toujours pas la route une fois de plus. Les exemples de blockbusters ayant couté des fortunes et qui ont failli tuer leurs studios (et même pour certains réellement tué leurs studio) ne manquent pas.

Croire qu’il suffit d’un budget pléthorique en effet spéciaux et publicités pour faire un succès, c’est idiot.







Le problème de ton raisonnement c’est qu’il se base sur des exemples isolés et non sur la moyenne.



Oui, il y a des films à gros budget qui ont fait des bides. Mais globalement, ça fonctionne plutôt bien pour les gros studios qui drainent l’essentiel du CA de leurs secteurs.



A l’inverse, les “petits” qui essayent de se faire connaître échouent la plupart du temps, la encore sauf exception.



Bien sûr, si on raisonne comme si les exceptions étaient la règle, on aboutit à une vision faussée de la réalité.





Au cinéma, une méga-producuction que fera 1 million d’entrée mettra ses producteurs dans la merde et on dira que c’est un bide.





Oui, mais tout cela est financiarisé à outrance. Et donc les quelques échecs sont absorbés par les gains d’autres productions.





Un film d’auteur qui fera 500000 entré sera un succès et un jackpot pour ses producteurs.





Certes, mais cela n’arrive pas si souvent.



Bien sûr, je comprends ce que tu veux dire : le petit producteur n’a pas besoin d’autant d’entrées pour rentabiliser son film. Mais au final, ce raisonnement tombe à l’eau aussi parce que le rapport cout/gain étant dans la très grande majorité des cas bien meilleur dans les grandes productions.





C’est pareil pour le jeu video. Un jeux comme Angry Bird n’a pas couté des masses à développer et pourtant il a dû rapporté bien plus à son studio de la plupart des jeux AAA qui sortent en ce moment.





Mais pendant qu’une exception comme Angry birds connait le succès, des milliers de jeux ne le connaîtront pas. Mais cela, vous l’ignorez parce que la presse ne médiatise que les succès, jamais les échecs. Et on ne parle jamais du taux Réussite/Echecs.



C’est un peu comme si je disait que c’est facile de gagner beaucoup d’argent en montrant en exemple les gagnants du loto. Un bon statisticien vous parlera plutôt des chances infimes de gagner, mais aussi de la probabilité de vous faire écraser par une voiture en allant jouer.



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pithiviers a écrit :



Même sans ça, c’est toujours bon d’aller un peu à l’étranger, de voir comment c’est ailleurs.

Ça ferait beaucoup de bien à beaucoup de fonctionnaires de voir la réalité du monde dans des pays où ils sont moins privilégiés, plus proches des réalités du monde.







Je dis pas le contraire , faire un séjour à l’étranger oui ça peut être vraiment bénéfique , mais que les “cerveaux” scientifique , developpeur etc partent définitivement , immigre car faute de considération, faute tout simplement de places , que de l’autre coté ils les veulent et ils vont les payer bien mieux


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en effet, vu du japon, on ressemblerai plutôt à ça..!



idiot proof!

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HS

je me souviens de la sortie de 4 Wheel Thunder où mon pote figurait dans les crédits de fin de jeu, apparaissant en roller: cte barre de <img data-src=" /> !!

ensuite Nicolas Gaume vira du coté sombre de la force… <img data-src=" />

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C’est bizarre de tout coller sur la France et son gouv alors que les éditeurs sont pas innocent dans la fermeture des studios.

et il en reste quand même beaucoup

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Roullio_n3 a écrit :



du coup je réinstalle TMU <img data-src=" />







<img data-src=" />


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Pas grand chose à dire…

Les français sont capables, nul doute là dessus.



Mais y a vraiment un problème de digianudestitutus (littéralement coinçage de doigt dans l’anus) depuis 20 ans maintenant… <img data-src=" />

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Je savais pas que little big adventure était français, en tout cas les deux jeux était énorme, j’ai encore de bons souvenir avec le 2ème épisode <img data-src=" />

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“Pour le moment, les ministères de la Culture et du Redressement Productif viennent de lancer (avant-hier) un groupe de travail en coopération avec les industriels du secteur. ”



Ne serait-ce pas une preuve du fait que nous sommes confrontés à un manque total de vision, de projets et d’imagination de la part de nos politiques? Ils ‘viennent de lancer’, alors que la situation n’a pas commencé de se détériorer avant-avant-hier.

En outre, je trouve le commentaire de Elwyns tout-à-fait juste: [quoteSi le gouvernement et son ministère à consonance soviétique (du Redressement Productif) s’intéressent à ce secteur, il est sauvé : l’argent public va couler à flot pour sauver le mammouth malade.



Résultat : au lieu des restructurations nécessaires au renouvellement naturel des branches mortes pour laisser les jeunes pousses apprendre à vivre, on va perfuser le cadavre en suçant le sang des vivants et on s’auto-congratulera une fois de plus de sa propre incompétence dans un tel aveuglement ignare que le dogme religieux pour va finir par passer pour salutaire.][/quote]

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pithiviers a écrit :



Même sans ça, c’est toujours bon d’aller un peu à l’étranger, de voir comment c’est ailleurs.

Ça ferait beaucoup de bien à beaucoup de fonctionnaires de voir la réalité du monde dans des pays où ils sont moins privilégiés, plus proches des réalités du monde.







effectivement, car on sait tous que ce sont les fonctionnaires qui sont responsables de la fermeture des studios de jv en france. <img data-src=" /><img data-src=" />



jean lefebvre, sort de ce corps maintenant, ca suffit!


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saf04 a écrit :



effectivement, car on sait tous que ce sont les fonctionnaires qui sont responsables de la fermeture des studios de jv en france. <img data-src=" /><img data-src=" />



jean lefebvre, sort de ce corps maintenant, ca suffit!





Non, c’est qu’en écrivant ma première phrase, je me suis dit que les fonctionnaires sont le corps de métier qui passe le plus de temps à se plaindre alors que ce sont eux qui ont le moins de raisons de se plaindre. Toutes les études le montre (salaire, retraites, sécurités de l’emploi et des tas d’autres privilèges).

Après, pour eux, pas besoin d’aller à l’étranger c’est vrai. 2 semaines en usine à faire les 3*8 et c’est “rendez-vous en terre inconnue”.


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dahu74 a écrit :



“Pour le moment, les ministères de la Culture et du Redressement Productif viennent de lancer (avant-hier) un groupe de travail en coopération avec les industriels du secteur. ”



Ne serait-ce pas une preuve du fait que nous sommes confrontés à un manque total de vision, de projets et d’imagination de la part de nos politiques? Ils ‘viennent de lancer’, alors que la situation n’a pas commencé de se détériorer avant-avant-hier.

En outre, je trouve le commentaire de Elwyns tout-à-fait juste:









Si le gouvernement et son ministère à consonance soviétique (du Redressement Productif) s’intéressent à ce secteur, il est sauvé : l’argent public va couler à flot pour sauver le mammouth malade.



Résultat : au lieu des restructurations nécessaires au renouvellement naturel des branches mortes pour laisser les jeunes pousses apprendre à vivre, on va perfuser le cadavre en suçant le sang des vivants et on s’auto-congratulera une fois de plus de sa propre incompétence dans un tel aveuglement ignare que le dogme religieux pour va finir par passer pour salutaire.





C’était mon commentaire en fait. <img data-src=" />


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Les commentaires et la news parlent de différence d’imposition entre la France et des pays comme le canada et les états unis, mais je n’ai pas vu de commentaires concernant la différence de valeur monétaire entre l’euro et le dollar.

Or si je ne me trompe pas, produire avec un coût en euro pour le vendre en zone dollar est moins rentable que l’inverse. Sauf bien sûr si ce produit a été fabriqué à l’aide de matériaux qui ont été acheté plus facilement grâce à l’euro pour le vendre ensuite encore plus cher, comme le fait par exemple l’Allemagne.

Mais cette stratégie ne peut pas s’appliquer à l’industrie du jeux vidéo qui n’a pas vraiment besoin de matière première.

Pour compléter mon argumentaire: le passage à l’euro et le déclin de l’industrie du jeux vidéo français concordent.

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megabigbug a écrit :



Les commentaires et la news parlent de différence d’imposition entre la France et des pays comme le canada et les états unis, mais je n’ai pas vu de commentaires concernant la différence de valeur monétaire entre l’euro et le dollar.

Or si je ne me trompe pas, produire avec un coût en euro pour le vendre en zone dollar est moins rentable que l’inverse. Sauf bien sûr si ce produit a été fabriqué à l’aide de matériaux qui ont été acheté plus facilement grâce à l’euro pour le vendre ensuite encore plus cher, comme le fait par exemple l’Allemagne.

Mais cette stratégie ne peut pas s’appliquer à l’industrie du jeux vidéo qui n’a pas vraiment besoin de matière première.

Pour compléter mon argumentaire: le passage à l’euro et le déclin de l’industrie du jeux vidéo français concordent.





Le taux d’inflation moyen depuis 1991 aux USA et en Europe est quasi identique (2.2-2.3%). Si on considère que ce taux est un proxy acceptable pour évaluer la dépréciation monétaire, il est difficile d’affirmer que celle-ci soit un facteur majeur dans la délocalisation de l’industrie du jeux vidéo. Et comme disent les statisticiens, corrélation n’est pas causalité.


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sr17 a écrit :



Les actions économiques de Ford sont une chose, ses opinions politiques, une autre chose. Ford avait pointé du doigt le problème que posait l’augmentation de la productivité et l’économie de biens secondaires. La solution qu’il avait trouvé était de convaincre d’autres grands patrons de l’époque d’augmenter les salaires pour permettre la consommation de biens non primaires.

Reconnaître qu’il était précurseur sur ce point n’oblige absolument pas à partager ses opinions politiques.





Si on s’arrête uniquement aux actions économiques pour juger un homme pourquoi ne pas citer carrément Hitler, un fin politicien qui grâce à une politique économique dynamique a permis en quelques années à l’Allemagne de passer de 25% de chômeurs au plein emploi.

Il y a des valeurs plus importantes.


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pithiviers a écrit :



Et c’est pour ça que l’Allemagne, le pays le plus robotisé d’Europe a l’un des taux de chômage les plus bas d’Europe. Et que l’Italie, qui bien qu’aussi un peu dans la merde certes, ne voit pas son industrie périclité comme la notre car bien plus robotisé.







Tout à fait.



En rendant leur économie plus compétitive, ils ont réduit le chômage en prenant des parts de marché aux autres.



Mais le problème, c’est que c’est un modèle antagoniste : si on généralise ce modèle à tous les pays, cela ne fonctionne plus du tout.



De la même manière, leurs “travailleurs pauvres” qui ont juste assez d’argent pour survivre misérablement sont des producteurs non consommateurs. Avec cette recette, l’Allemagne peut produire et exporter plus et consommer moins de produits des autres pays. C’est la même recette que la Chine.



Mais la encore, si on généralise ce modèle, cela ne fonctionne pas. Les économies se gripperont.



Des travailleurs qui produisent sans avoir les moyens de consommer, c’est des consommateurs qui ne consomment que le strict nécessaire. Et le strict nécessaire, avec la mécanisation, il faut bien peu de gens pour le produire. D’où le résultat catastrophique, une explosion du chômage parce que la production de biens secondaire est aujourd’hui l’essentiel de nos économies.



Nous en revenons au problème dont je parlais plus haut avec Ford mais qui as été documenté par bon nombre d’économistes comme Milton Friedman, Keynes et bien d’autres. C’est une erreur stratégique qui peut tuer rapidement nos économies. Il est rendu encore plus grave du fait que la mécanisation est bien plus importante que par le passé, ce qui amplifie largement le phénomène.



Bref, pour résoudre le problème de la crise actuel, il faut trouver un modèle qui fonctionnerait de manière globale. Et cela, avec les nouveaux paradigmes de l’hyper robotisation.



Mais ce que les pays font actuellement, c’est tout l’inverse : Le monde s’est lancé dans une guerre économique à mort. On reproduit bêtement les erreurs des années 30 qui ont mené à la guerre.



Le seul moyen d’empêcher cela, c’est qu’un certain nombre de pays sortent de ce modèle antagoniste et rentrent dans un cycle coopératif afin de mettre en place les solutions d’avenir qui aboutiront à un modèle économique prospère.


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tmtisfree a écrit :



Économiquement, un fonctionnaire ne produit rien, il est donc une charge nette.





Une petite citation de Clemenceau, homme de gauche (si, si, il siégeait même à l’extrême gauche de l’assemblée quand il était député):



Le gouvernement sème des fonctionnaires et le contribuable récolte des impôts.



Et une autre mignonne de lui sur les fonctionnaires (et pas forcément fausse, j’ai bossé dans un service mi-militaire, mi-civile et beaucoup de bureaux se faisaient livrer le journal tous les matins, aux frais du contribuable bien entendu):



Les fonctionnaires sont les meilleurs maris, quand ils rentrent le soir à la maison ils ne sont pas fatigués et ont déjà lu le journal.


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tmtisfree a écrit :



Le fordisme a depuis longtemps été supplanté comme doctrine économique. Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que la solution n’est pas qu’on leur donne plus d’argent, mais qu’on arrête déjà de leur spolier par la force ce qu’on leur donne en rémunération de leur travail. De plus, quand les économistes mainstream et les politiciens qui les nourrissent comprendront que ce n’est pas la consommation qui tire une économie, mais la production de biens et services, on aura déjà fait un énorme pas en avant.







Et pourtant, l’automatisation produit d’abord une crise de la demande et non pas de l’offre.



Poussons le raisonnement jusqu’au bout, imaginons que les usines produisent tout sans aucune intervention humaine (ce qui est pas loin d’être vrai pour certaines usines ultra modernes). Plus personne n’a de salaire, les usines produisent mais plus personne n’a d’argent pour acheter.



Donc il y a un moment, si on ne modifie pas le cycle économique pour tenir compte de l’évolution, l’économie va se gripper. Et de nombreux économistes ont déjà écrit sur le sujet.


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tmtisfree a écrit :



Économiquement, un fonctionnaire ne produit rien, il est donc une charge nette.







C’est une vision un peu extrémiste ça.



Si tant est que le service produit par le fonctionnaire est utile, sa fonction produit une valeur ajoutée. Le seul problème, c’est d’éviter le développement des services étatiques inutiles, voir nuisibles.



On peut même démontrer que le public peut produire un avantage économique majeur par des infrastructures qui avantagent indirectement les entreprises : de bons réseaux de transport, de fourniture d’énergie, de communication, etc. Mais certaines infrastructures qui ne sont pas directement rentables ne peuvent être gérées correctement par le privé.



L’exemple même, c’est le fibrage du pays pour qu’un accès internet performant soit possible partout. Pour les industries, c’est nécessaire et c’est un avantage économique majeur. Mais pour les opérateurs privés, ce n’est pas directement rentable de fibrer tout le territoire. Conclusion : seul le public peut assurer l’investissement sur des projets rentables pour le pays, mais pas directement pour les entreprises qui assureront leur gestion.



Le public, c’est bon, mais à condition de s’en servir de la bonne manière.



J’ajouterais que la multiplication des fonctionnaires et des services inutiles est le résultat de la crispation autour de l’emploi qui disparaît. Quand on cessera d’appliquer des recettes du passé, ce problème disparaîtra de lui même.


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sr17 a écrit :



Et pourtant, l’automatisation produit d’abord une crise de la demande et non pas de l’offre.



Poussons le raisonnement jusqu’au bout, imaginons que les usines produisent tout sans aucune intervention humaine (ce qui est pas loin d’être vrai pour certaines usines ultra modernes). Plus personne n’a de salaire, les usines produisent mais plus personne n’a d’argent pour acheter.



Donc il y a un moment, si on ne modifie pas le cycle économique pour tenir compte de l’évolution, l’économie va se gripper. Et de nombreux économistes ont déjà écrit sur le sujet.





Raisonnement absurde.

Il faudra toujours des gens pour concevoir (c’est à dire du bureau d’étude aux gens qui les installent) les robots et les chaines de productions, les entretenir, les réparer et vendre, entretenir, réparer ce que ces robots auront produits.

Même si j’applaudis la réussite de la Chine, je ne pense pas que copier son modèle économique soit la solution à nos problèmes. Parce que si on réfléchie bien, c’est ce que tu proposes.


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pithiviers a écrit :



Raisonnement absurde.

Il faudra toujours des gens pour concevoir (c’est à dire du bureau d’étude aux gens qui les installent) les robots et les chaines de productions, les entretenir, les réparer et vendre, entretenir, réparer ce que ces robots auront produits.







Oui, mais cela représentera une toute petite minorité de gens.



Et plus on poussera des entreprises à la compétitivité, plus elles produiront de biens avec moins de gens.



Regarde une usine du début du siècle et une usine moderne et tu verra l’énorme différence.



Bien sûr, on pourrait toujours créer de nouveaux besoin, mais comme l’avait compris henry ford, on ne peut le faire que dans la mesure ou il existe un système qui produit une demande solvable. Et c’est ce qu’il avait reussi par le fait qu’il avait convaincu les industriels de l’époque d’augmenter les salaires pour que les gens puissent acheter ses voitures.



Essayez seulement d’inventer de nouveaux produits et services non strictement indispensable dans un pays ou les gens ont déjà du mal à payer le strict nécessaire, vous comprendrez le problème.



Mais le problème nouveau, c’est que désormais, la production n’aura besoin que d’une minorité de gens : Tout le monde ne pourra plus travailler.



Mais si ces exclus du monde du travail qui seront de plus en plus nombreux ne consomment plus, le système de production s’écroulera.





Même si j’applaudis la réussite de la Chine, je ne pense pas que copier son modèle économique soit la solution à nos problèmes. Parce que si on réfléchie bien, c’est ce que tu proposes.





Non, c’est un modèle périmé base sur la main d’œuvre humaine massive. Et qui plus est complètement antagoniste donc non généralisable.



Il faut un nouveau modèle économique. Parce que le problème est nouveau, aucun modèle du passé ne peut convenir.



C’est parce qu’ils ne peuvent appliquer des recettes du passé que nos politiques sont perdus.



Mais comme je l’ai dit, il est étonnant que l’on ne trouve pas ces solutions alors que de nombreux économistes ont écrit depuis longtemps sur ce sujet.



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pithiviers a écrit :



Quand on a connu la richesse du jeux vidéo français dans les années 80-90 et quand on voit ce qu’il en reste aujourd’hui, on ne peut avoir que de l’amertume et s’attrister devant ce vaste gâchis.

Qu’il est loin le temps où la France était une nation majeure du jeu video.



Et j’ajouterai Silmaris à la liste des studios disparus.





Ayant bien connu cette période, je partage le même sentiment que toi en constatant l’avant et l’après .

C’est même effarant quand on y pense car le Canada est aujourd’hui une plaque tournante du jeu vidéo alors que dans les années 8090 ce pays n’était rien; même si il y a toujours des exceptions, qui peut citer un ou deux jeux majeurs made in canada à l’époque des 8-1632 bits ?



On a vraiment raté quelque chose…


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Les français préferent surement travailler à l’étranger pour leur carrière et c’est compréhensible. Il y a beaucoup trop de contrainte en france.

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sr17 a écrit :



Et pourtant, l’automatisation produit d’abord une crise de la demande et non pas de l’offre.



La mécanisation et l’automatisation libèrent l’Homme de ses tâches les plus ingrates, les plus fatigantes, les plus ‘animales’. Le temps et les moyens libérés par ce progrès lui permettent de les consacrer à des fins plus valorisantes et qui sont en définitive sociétalement bénéfiques parce qu’individuellement choisies.







sr17 a écrit :



Poussons le raisonnement jusqu’au bout, imaginons que les usines produisent tout sans aucune intervention humaine (ce qui est pas loin d’être vrai pour certaines usines ultra modernes). Plus personne n’a de salaire, les usines produisent mais plus personne n’a d’argent pour acheter.



Il y a toujours quelqu’un de plus qualifié pour veiller au bon fonctionnement, maintenir, entretenir et mettre a jour les chaînes de process entièrement automatisés. La recherche en IA n’en est pas encore au point que les machines puissent déterminer de manière autonome leurs propres besoins.

Si on pousse le raisonnement en arrière le plus loin possible, on s’aperçoit que le travail n’existe que parce que les éléments à combiner pour satisfaire les besoins humains primaires nécessitent un schéma et de la force (donc de l’énergie). Si on considère que le schéma (fourni par l’ingéniosité humaine) n’est pas limitatif, l’énergie qui reste à fournir ne dépend aussi que de l’ingéniosité humaine. Résultat : quand l’énergie n’est pas limitative (ce qui est le cas en pratique), la seule limite reste l’imagination et le travail n’est qu’un artefact des limites du schéma qu’on nous impose.







sr17 a écrit :



Donc il y a un moment, si on ne modifie pas le cycle économique pour tenir compte de l’évolution, l’économie va se gripper. Et de nombreux économistes ont déjà écrit sur le sujet.



Même dans son contexte, cette affirmation n’est pas assez spécifique pour pouvoir y répondre sans en écrire 10 pages.


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sr17 a écrit :



C’est une vision un peu extrémiste ça.



Si tant est que le service produit par le fonctionnaire est utile, sa fonction produit une valeur ajoutée. Le seul problème, c’est d’éviter le développement des services étatiques inutiles, voir nuisibles.





Le seul problème est l’évaluation des services rendus. En pratique, on considère a priori que c’est toujours le cas au motif que si cela ne l’était pas, on n’aurait pas développé initialement ces services. Avec un tel raisonnement circulaire, il n’y a plus besoin de justification à quoi que ce soit.







sr17 a écrit :



On peut même démontrer que le public peut produire un avantage économique majeur par des infrastructures qui avantagent indirectement les entreprises : de bons réseaux de transport, de fourniture d’énergie, de communication, etc. Mais certaines infrastructures qui ne sont pas directement rentables ne peuvent être gérées correctement par le privé.



On peut aussi démontrer le contraire : que ces infrastructure peuvent toutes être produites par des agents économiques distincts quand elles sont rentables.

Dans les cas où les études prévisionnelles montrent qu’elles ne sont pas rentables (càd que la perte de valeur agrégée temporellement est toujours positive), alors le fait de mutualiser le coût de ces infrastructures n’équivaut qu’à mutualiser ses futures pertes, càd d’appauvrir tout le monde in fine. Ce n’est pas un plan pérenne.





The great movement toward government has not come about as a result of people with evil intentions trying to do evil. The great growth of government has come about because of good people trying to do good. But the method by which they have tried to do good has been basically flawed. They have tried to do good with other people’s money. Doing good with other people’s money has two basic flaws. In the first place, you never spend anybody else’s money as carefully as you spend your own. So a large fraction of that money is inevitably wasted. In the second place, and equally important, you cannot do good with other people’s money unless you first get the money away from them. So that force – sending a policeman to take the money from somebody’s pocket – is fundamentally at the basis of the philosophy of the welfare state.





  • Milton Friedman, 1978. Tax Limitation, Inflation & the Role of Government.


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sr17 a écrit :



Et pourtant, l’automatisation produit d’abord une crise de la demande et non pas de l’offre.



Poussons le raisonnement jusqu’au bout, imaginons que les usines produisent tout sans aucune intervention humaine (ce qui est pas loin d’être vrai pour certaines usines ultra modernes). Plus personne n’a de salaire, les usines produisent mais plus personne n’a d’argent pour acheter.



Donc il y a un moment, si on ne modifie pas le cycle économique pour tenir compte de l’évolution, l’économie va se gripper. Et de nombreux économistes ont déjà écrit sur le sujet.







Il est aussi dit que pour lutter contre ça, la diminution du nombre d’heure de travail mais une augmentation du nombre d’année de travail n’est pas idiot (le partage du travail). Après tout ce qui est dit est théorique et comme tout ce qui est théorique peut très bien se révéler faux en pratique.


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tmtisfree a écrit :



La mécanisation et l’automatisation libèrent l’Homme de ses tâches les plus ingrates, les plus fatigantes, les plus ‘animales’. Le temps et les moyens libérés par ce progrès lui permettent de les consacrer à des fins plus valorisantes et qui sont en définitive sociétalement bénéfiques parce qu’individuellement choisies.







Personne ne dit le contraire.



Le problème, c’est que le système de partage actuel n’y est pas adapté et qu’il faudra le changer.



Parce que dans le cas contraire, seule une minorité de personnes très qualifiées auront du travail, les autres seront exclues du système. Et donc de fait, le système va se gripper faute de consommateurs.





Il y a toujours quelqu’un de plus qualifié pour veiller au bon fonctionnement, maintenir, entretenir et mettre a jour les chaînes de process entièrement automatisés. La recherche en IA n’en est pas encore au point que les machines puissent déterminer de manière autonome leurs propres besoins.

Si on pousse le raisonnement en arrière le plus loin possible, on s’aperçoit que le travail n’existe que parce que les éléments à combiner pour satisfaire les besoins humains primaires nécessitent un schéma et de la force (donc de l’énergie). Si on considère que le schéma (fourni par l’ingéniosité humaine) n’est pas limitatif, l’énergie qui reste à fournir ne dépend aussi que de l’ingéniosité humaine. Résultat : quand l’énergie n’est pas limitative (ce qui est le cas en pratique), la seule limite reste l’imagination et le travail n’est qu’un artefact des limites du schéma qu’on nous impose.

Même dans son contexte, cette affirmation n’est pas assez spécifique pour pouvoir y répondre sans en écrire 10 pages.





Certes, mais nous revenons toujours au même problème : pour que cette économie moderne fonctionne, il faut que la demande ne soit pas limitée artificiellement aux produits de première nécessité pour la majeure partie de la population.



Or, la guerre économique actuelle pousse de nombreux pays (dont l’Allemagne) à faire pression à la baisse sur les salaires, ce qui entraîne une limitation effective de la consommation des produits et services non primaires.



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metaphore54 a écrit :



Il est aussi dit que pour lutter contre ça, la diminution du nombre d’heure de travail mais une augmentation du nombre d’année de travail n’est pas idiot (le partage du travail). Après tout ce qui est dit est théorique et comme tout ce qui est théorique peut très bien se révéler faux en pratique.







Oui, le partage du travail fait partie des recettes applicables à cette nouvelle économie. C’est même une nécessité absolue.



Hélas, la course à la compétitivité actuelle pousse les dirigeants à faire l’inverse, c’est à dire à favoriser le sur-travail d’une petite minorité tout en créant de l’exclusion sociale à grande échelle.



Il est évident qu’un tel système ne pourra plus fonctionner très longtemps.



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tmtisfree a écrit :



Le seul problème est l’évaluation des services rendus. En pratique, on considère a priori que c’est toujours le cas au motif que si cela ne l’était pas, on n’aurait pas développé initialement ces services. Avec un tel raisonnement circulaire, il n’y a plus besoin de justification à quoi que ce soit.







Justement, si nous partons du principe qu’un service rendu par l’état devrait faire l’objet d’une évaluation d’utilité à priori, mais aussi à posteriori, nous avançons dans le bon sens.



Aujourd’hui, ce qui rends cette évaluation difficile, voir impossible, c’est la peur de la perte d’emploi qui conduit à la création de lobbys qui font pression pour que rien ne change à l’existant afin que personne ne perde son poste. Tant qu’on ne réglera pas le problème de la peur de la perte d’emploi, on ne pourra pas faire évoluer notre système.







On peut aussi démontrer le contraire : que ces infrastructure peuvent toutes être produites par des agents économiques distincts quand elles sont rentables.

Dans les cas où les études prévisionnelles montrent qu’elles ne sont pas rentables (càd que la perte de valeur agrégée temporellement est toujours positive), alors le fait de mutualiser le coût de ces infrastructures n’équivaut qu’à mutualiser ses futures pertes, càd d’appauvrir tout le monde in fine. Ce n’est pas un plan pérenne.





Non, car ce qui n’est pas rentable directement peut l’être indirectement.



Un service peut parfaitement être déficitaire en lui même mais favoriser la création de biens et services. Il serait donc rentable au final, mais uniquement si l’on considère l’économie globale du pays.



Or, le souci de toute entreprises privée, c’est que la comptabilisation de la valeur ne peut s’effectuer que dans le cadre de sa propre comptabilité alors que toute action publique peut être évaluée de manière plus globale.







  • Milton Friedman, 1978. Tax Limitation, Inflation & the Role of Government.





    Globalement, il a parfaitement raison. Mais dans la réalité, les choses ne sont pas complètement manichéennes et les pays qui ont abondé vers le “tout privé” ont vite réalisé que cela produisait aussi de très graves inconvénients.



    La conclusion, c’est que le système qui se rapprocherait de l’idéal, c’est un système avec un bon équilibre entre public et privé.



    Maintenant, si on prends l’exemple de la France, je pense que notre système public aurait besoin d’une très sérieuse restructuration.


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sr17 a écrit :



Certes, mais nous revenons toujours au même problème : pour que cette économie moderne fonctionne, il faut que la demande ne soit pas limitée artificiellement aux produits de première nécessité pour la majeure partie de la population.



Est-ce le cas en pratique ? Non (du moins pas encore). Le fait qu’on utilise à outrance la planche à billet pour compenser artificiellement l’inflation qui en résulte démontre seulement le degré d’ineptie des ‘politiques’ suivies. Ajoute à cela le désalignement chronique entre la production et les préférences des consommateurs et on aboutira bientôt à ce que tu écris. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas.







sr17 a écrit :



Or, la guerre économique actuelle pousse de nombreux pays (dont l’Allemagne) à faire pression à la baisse sur les salaires, ce qui entraîne une limitation effective de la consommation des produits et services non primaires.



Cela s’appelle compétition (pas guerre), et reste le seul moyen pacifique de progresser à tous les niveaux. Une baisse de salaire n’est pas un problème en soi quand on a une monnaie saine, non inflationnaire, avec des taux d’intérêts qui reflètent l’horizon temporel des épargnants et permettent un réalignement des facteurs de productions avec les besoins des consommateurs : dans notre cas actuel, la monnaie est manipulée par les gouvernements (grossièrement une politique keynésienne, même si Keynes doit se retourner dans sa tombe à l’utilisation de son nom dans ce cas) pour ‘soutenir’ ceci ou cela, relancer la consommation alors que la production est exsangue, allouer des ressources publiques dans des industries qui auraient dû disparaître, etc, bref du gaspillage et saupoudrage social à grande échelle. Encore une fois et n’en déplaise à la plupart des économistes actuels, c’est la production qui tire l’économie pas la consommation.


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Et pourquoi réserver des réformes fiscales seulement au domaine du jeu vidéo en France ? <img data-src=" />



De toute façon, avantage fiscal en France veut dire matraquage fiscal des années plus tard pour la même catégorie: ça fonctionne toujours comme ça.



Est-ce qu’il ne serait pas plutôt temps de repenser l’intégralité de la fiscalité en France ?



Ah oui, ça aussi c’est trop tard.

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Si le gouvernement et son ministère à consonance soviétique (du Redressement Productif) s’intéressent à ce secteur, il est sauvé : l’argent public va couler à flot pour sauver le mammouth malade.



Résultat : au lieu des restructurations nécessaires au renouvellement naturel des branches mortes pour laisser les jeunes pousses apprendre à vivre, on va perfuser le cadavre en suçant le sang des vivants et on s’auto-congratulera une fois de plus de sa propre incompétence dans un tel aveuglement ignare que le dogme religieux pour va finir par passer pour salutaire.

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Aller les vieux, on se sort les doigts du cul et on vient commenter au sujet des jeux cultes français :





  • les voyageurs du temps

  • Flashback



    A vous…

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Dans un secteur qui n’arrête pas de se concentrer, ça devient difficile mais pas impossible, on a par exemple un très jeune studio français qui sort en juin un titre AAA sur consoles et PC, Remember Me de Don’t Nod (edité par Capcom), comme quoi rien n’est impossible, si leur aventure est fructueuse, il faut alors les aider à se développer en France et pas ailleurs, financièrement mais aussi avec des ressources compétentes…

Et pour ça, il faut aussi considérer l’aspect éducatif, il ne suffit pas d’attirer des développeurs des quatres coins du globe, mais il faut aussi pouvoir les former, et là dessus nous avons un retard conséquent à combler, ce n’est pas les quelques écoles privées de jeu vidéo ouvertes ces dernières années, Epita, Ensicaen… qui suffisent, surtout que presque aucune d’entre elles sont capables d’offrir un cursus complet, elle sont spécialisée dans un domaine particulier (graphique, 3D, 2D, Dev…), ces gens là peuvent très bien finir dans une SSII ou une boite de pub.

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fbzn a écrit :



Est-ce qu’il ne serait pas plutôt temps de repenser l’intégralité de la fiscalité en France ?





Penser (càd agir raisonner en fonction du contexte et bâtir une stratégie adéquate pour répondre au problème) est au-dessus de leur capacité : il ne font qu’appliquer encore et encore des recettes qui ont prouvé depuis longtemps non seulement leur inefficacité, mais qui sont l’équivalent moderne du comportement du ‘grand’ Keynes :



En 1934, dans les toilettes d’un grand restaurant new-yorkais, un économiste enleva soigneusement une serviette de la pile à la disposition de la clientèle pour s’essuyer les mains. Keynes renversa au sol la pile de serviettes et se mit à la piétiner sauvagement avec ses chaussures (taille 50) en disant que sa façon d’utiliser les serviettes de toilette était plus efficace que la sienne pour stimuler l’emploi dans la restauration.




  • Bernard Martoïa


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Dexter Decker a écrit :



Aller les vieux, on se sort les doigts du cul et on vient commenter au sujet des jeux cultes français :




  • les voyageurs du temps

  • Flashback

    A vous…







    Prehistorik 2

    Blues Brothers

    Shadow of the Comet

    Moto Racer (meilleur jeu de moto arcade en DX3 accéléré par une 3dfx, de l’arcade à la maison)


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A mon avis, ce n’est pas que le climat fiscal qui ne va pas. Certes, il joue un rôle très négatif: quelle entreprise veut s’installer où l’entreprise et ses employés se font tondre ?



Il y a aussi une mentalité “à la française” où on n’aime pas le succès, surtout s’il est financier.



En outre, comme tout domaine artistique, il y a parfois des succès, mais surtout des flops. Et dans ce cas, c’est triste, mais il faut se séparer d’employés. Et là, là France avec son droit du travail est rédhibitoire.



Enfin, si on ajoute le coût du travail (certes, les salaires sont bas, mais les charges sociales plombent le coût). Enfin, il ne faut pas oublier qu’on est dans une économie mondialisée. Comment voulez-vous lutter avec des pays qui bossent 80 heures par semaine pour beaucoup moins cher et tout aussi compétent. La France et ses 35 heures est encore un écueil supplémentaire. Il faut donc agir à beaucoup de stade. Bref, la France est morte, vive la France :-)

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toshiba007 a écrit :



A mon avis, ce n’est pas que le climat fiscal qui ne va pas. Certes, il joue un rôle très négatif: quelle entreprise veut s’installer où l’entreprise et ses employés se font tondre ?



Il y a aussi une mentalité “à la française” où on n’aime pas le succès, surtout s’il est financier.



En outre, comme tout domaine artistique, il y a parfois des succès, mais surtout des flops. Et dans ce cas, c’est triste, mais il faut se séparer d’employés. Et là, là France avec son droit du travail est rédhibitoire.



Enfin, si on ajoute le coût du travail (certes, les salaires sont bas, mais les charges sociales plombent le coût). Enfin, il ne faut pas oublier qu’on est dans une économie mondialisée. Comment voulez-vous lutter avec des pays qui bossent 80 heures par semaine pour beaucoup moins cher et tout aussi compétent. La France et ses 35 heures est encore un écueil supplémentaire. Il faut donc agir à beaucoup de stade. Bref, la France est morte, vive la France :-)





Effectivement il faut réinstaurer la semaine de 80h, payée au tarif roumain et sans couverture sociale.

La France est morte: vive la dictature (ben oui le modèle chinois semble être ton idéal de vie)



sinon j’admire un tel amas d’images d’Epinal dans un seul commentaire.


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C’est pas avec l’ego surdimensionné qu’à D. Cage qu’on risque d’être pris au sérieux…

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tmtisfree a écrit :



Si le gouvernement et son ministère à consonance soviétique (du Redressement Productif) s’intéressent à ce secteur, il est sauvé : l’argent public va couler à flot pour sauver le mammouth malade.



Résultat : au lieu des restructurations nécessaires au renouvellement naturel des branches mortes pour laisser les jeunes pousses apprendre à vivre, on va perfuser le cadavre en suçant le sang des vivants et on s’auto-congratulera une fois de plus de sa propre incompétence dans un tel aveuglement ignare que le dogme religieux pour va finir par passer pour salutaire.







+1 Ouha , c’est rude mais je trouve ça assez réaliste de la situation, un peu comme on l’a vu avec la Hadopi et la presse.



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A voir ca que ca va donner tout ca : quand on plombe une idée avant même qu’elle ait été développée, comment voulez-vous que ca marche ?



Plus que la fiscalité à la francaise, la pseudohaine francaise pour la réussite, etc, c’est surtout ca qui plombe le pays : avant même que les choses soient mises en place, ca crie déjà à la défaite…



La france est un pays profondement fataliste. Encore heureux qu’il y ait des initiatives gouvernementales…

Il n’y en pas : ca crie.

Il y en a : ca gueule.

Super ! <img data-src=" />

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carbier a écrit :



Effectivement il faut réinstaurer la semaine de 80h, payée au tarif roumain et sans couverture sociale.

La France est morte: vive la dictature (ben oui le modèle chinois semble être ton idéal de vie)



sinon j’admire un tel amas d’images d’Epinal dans un seul commentaire.





Pas trop ridicule de déformer ses propos raisonnables en un immondices d’extrémismes fallacieux ? Comme si la manœuvre n’était pas si éculée qu’on en voit jusqu’à la trogne. <img data-src=" />


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Elwyns a écrit :



+1 Ouha , c’est rude mais je trouve ça assez réaliste de la situation, un peu comme on l’a vu avec la Hadopi et la presse.





J’ai la poésie facile quand on gaspille l’argent qu’on m’a volé. <img data-src=" />


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Drepanocytose a écrit :



La france est un pays profondement fataliste. Encore heureux qu’il y ait des initiatives gouvernementales…





Les échecs récurrents (mais cohérents) de ses dernières expliquant ce sentiment premier.


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toshiba007 a écrit :



Il y a aussi une mentalité “à la française” où on n’aime pas le succès, surtout s’il est financier.







C’est surtout - à mon sens- que le succès d’une aventure se concrétise dans le monde actuel par de l’argent.



Certains me diront que ce n’est pas forcément vrai (aventures humanitaires), mais le succès mène “quand même” à des rentrées d’argent.



Et là, je suis d’accord, d’un point de vue idéologique, ça ne passe pas en France.



Le mieux étant quand celui qui te critique -et qui voudrait te passer la gue*le à l’acide- en gagne plus que toi… mais lui c’est normal, “c’est le gentil”…


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Déjà simplifier la fiscalité et toute nos lois sur l’emploi en laissant faire un peu les syndicats et les employeurs serait déjà une avancée énorme.

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Les heures de boulot, c’est peanuts… j’ai fait bosser dans des pays où on travaille normalement plus, c’est pas pour ça que les projets avançaient plus vite. C’est une histoire d’efficacité. Là ou j’ai eu des problèmes chez nous, c’est quand il y avait des représentants syndicaux procéduriers (ça induit vite fait de la dérive de planning, sans pour autant systématiquement améliorer la robustesse).



Non, moi je n’ai pas compris le fonctionnement des RHs du monde du JV.

Quand je suis sorti de l’école, j’ai postulé pour des boites de jeux. Ancien demomaker, j’avais déjà une bonne quinzaine d’années d’expérience “personnelle”… je me suis donc pointé la fleur au fusil, avec mon portfolio (en plus je faisais des outils de reverse engineering, des moteurs 3D, des plugins pour les softs style 3DS etc) , et… QUE DALLE. Je n’intéressais personne dans le joyeux monde des JVs.

Les boites de service s’arrachaient pour m’embaucher (littéralement), mais en jeu, niet. Donc, bha tant pis, j’ai pris ce qui se présentait.



Ce n’est peut être pas plus mal, ça se trouve je serais encore à coder le nez sur mon pc, alors que je me suis vraiment épanoui en dehors de ce monde. Mais sur le coup ma petite fierté en a pris un coup. Surtout que j’avais probablement eu sur certaines activités plus d’usage de ma production que ceux chez qui je postulais.

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Et nadeo alors !

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carbier a écrit :



Effectivement il faut réinstaurer la semaine de 80h, payée au tarif roumain et sans couverture sociale.

La France est morte: vive la dictature (ben oui le modèle chinois semble être ton idéal de vie)



sinon j’admire un tel amas d’images d’Epinal dans un seul commentaire.







Explique moi quelque chose :

Comment peut-on défendre un modèle de production français, alors que nous sommes continuellement inondés de produits fabriqués en Chine ?



Corrolaire :

Si les politiques laissent entrer autant de produits fabriqués dans de mauvaises conditions socio-écologiques, c’est qu’ils soutiennent les pays producteurs.


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Mouais faut voir ce qu’il en sort, faut aider les petits studios, mais pour un jeu de la qualité de Dishonored, combien de Paris-Marseille racing sortiront..?

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Groumfy a écrit :



Corrolaire :

Si les politiques laissent entrer autant de produits fabriqués dans de mauvaises conditions socio-écologiques, c’est qu’ils soutiennent les pays producteurs.





AMHA c’est un peu simpliste, sans animosité aucune.

Je dirais plus qu’on s’est laissé dépasser par l’euphorie néo-liberale des années 80, qu’on a entériné ca avec un européisme axé libéral (au lieu de social) et qu’on en paye maintenant le prix : la barre est beaucoup plus difficile à rectifier, le privé a énormément de moyens de chantage.



Ajoute à ca que la population est profondément schizophrène : elle veut qu’on protège ses emplois mais ne veut surtout pas payer le vrai prix (pour de bonnes conditions socio-écologiques) pour ce qu’elle achète…

Laisser rentrer oui, c’est sûr qu’il ne faut pas le faire à tout vent. Mais ca ne dispense pas le consommateur de regarder aussi ce qu’il achète et de mettre 2 ou 3 ronds en plus pour protéger lui-même ses propres emplois.



Taper sur la gueule des politiques c’est bien, il faut. Mais se remettre en question à titre personnel dans le même temps, c’est mieux : et c’est très peu fait, le bouc émissaire politique étant tout désigné (alors qu’on a voté pour lui, soit dit en passant, et qu’à chaque fois qu’il a bougé, tout le monde est descendu dans la rue.).

Et le plus navrant c’est qu’on continue de nier notre propre responsabilité, et cette fuite en avant mène où ? Tout droit aux extrêmes, qui feront bien pire encore, droite comme gauche.


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Dexter Decker a écrit :



Aller les vieux, on se sort les doigts du cul et on vient commenter au sujet des jeux cultes français :





  • les voyageurs du temps

  • Flashback



    A vous…







    Lagaf’ Les Aventures de Moktar



    Si c’est pas du jeu Français 100% pur jus,j’comprend pas <img data-src=" />


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carbier a écrit :



Effectivement il faut réinstaurer la semaine de 80h, payée au tarif roumain et sans couverture sociale.

La France est morte: vive la dictature (ben oui le modèle chinois semble être ton idéal de vie)



sinon j’admire un tel amas d’images d’Epinal dans un seul commentaire.







<img data-src=" />, non quand même pas, mais il y a un rééquilibrage des richesse là ou les richesse allaient du sud au nord, maintenant, le sud veut garder les richesses qu’il produit.



Donc il faut s’attendre à une baisse du niveau de vie mais pas à ce point, quand au sud il va avoir son niveau de vie augmenter. Il n’y avait pas de souci quand le pays qui rééquilibre était un tout petit pays, mais là c’est la chine 14 de la population mondiale donc ça fait mal.



Le niveau de vie de la chine va considérablement augmenter quand le nôtre va un peu baisser. reste qu’en France on a des marges considérables d’économies comme l’efficacité des services public, la complexité des papiers administratifs qui ont des surcoûts pour tout le monde que ce soit pour l’employé ou l’employeur.


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Roullio_n3 a écrit :



Et nadeo alors !







C’est inclus dans “Ubisoft’


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Groumfy a écrit :



Explique moi quelque chose :

Comment peut-on défendre un modèle de production français, alors que nous sommes continuellement inondés de produits fabriqués en Chine ?







Ils ne seront bientôt plus fabriqués là bas, les salaires ont une croissance trop importante pour que ça dure, ils commencent à délocaliser.



Il y a de la place pour les entreprises qui ne cherchent pas la maximisation des profits.

On peut se satisfaire de juste rentrer dans ses frais. Si on souhaite maximiser, là effectivement ce qu’offre la france ne suffit pas.


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DarKCallistO a écrit :



Lagaf’ Les Aventures de Moktar



Si c’est pas du jeu Français 100% pur jus,j’comprend pas <img data-src=" />







C’est kika volé le scooter? <img data-src=" />





Edit: oh putaing cong … ça a existé vraiment??? :eek2:


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pti_pingu a écrit :



C’est kika volé le scooter? <img data-src=" />





Edit: oh putaing cong … ça a existé vraiment??? :eek2:







Bha oui ! Les aventures de Moktar, volume 1 la Zoubida -.- (d’ailleurs saleté de clébards !!!!)

Le bon vieux temps des scrollings quand on arrive au bout de l’écran xD



Je ne l’avais pas mis car ce n’est pas un chef d’oeuvre non plus hein xD Je mets ça au niveau d’un Titus the fox, sympa mais pas top…

edit: j’ai écrit une grosse bétise… titus the fox c’est la même chose que moktat o.O

je confonds alors the fox avec un autre jeu… heeeelp mémoire de m


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Drepanocytose a écrit :



mhhhhh.

A relativiser.



Quand tu vois tous les transferts de techno vers la chine ou autre dans le secteur de la pharma “de pointe” (biotech), dans celui de l’aéronautique (exigé par la chine pour y construire des usines), de la chimie de spécialité, et sûrement plein d’autres que je ne connais pas, c’est tout sauf évident…







Bah, ça rejoint la discussion de l’autre jour sur Alcatel. Quelqu’un me faisait remarquer que Alsthom c’était le contraire. Donc, tu vois c’est kif-kif. Mais disons que le ultra-high-tech (airbus, alsthom, etc), ce sont des très grands groupes et disons que oui, il y a le transfert de techno. Sauf que la concurrence après, c’est quand même sur des marchés de niches (airbus et boeing écrase tout le monde, un chinois en concurrence ne ferait pas forcément du mal en introduisant une concurrence plus large). Par contre, la high-tech et la middle-tech, ce sont souvent des PME (enfin entendons nous des groupes de moins de 500 ou 1000 salariés) qui emploi en absolu plus que les très gros conglomérats d’ultra-high-tech. Et ces mêmes PME on leur principaux marchés au niveau régional (Europe, US, Asie, etc.). En fait, il faut voir le rééquilibrage de l’économie mondiale au travers du shift industrialo-technologique. Avant c’était les activité de basses qualifications qui faisait vivre le local. Ceci a été délocalisé certes mais s’accompagne d’une montée en gamme de la compétence et des industries.



Edit: après, c’est ce que je disais dans la discussion sur Alcatel, la tare française, c’est de faire du transfert techno dans une optique court-termiste (aka faire du fric maintenant, m’en fous de la stratégie long-terme)


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Le problème ici est aussi autre (et plus général) :





  • Beaucoup de sociétés françaises se sont “prostituées” au point de faire de la très mauvaise qualité. Les employés ont réagis en masse en s’exilant (les grands talents qui sortent des écoles françaises partent direct à l’étranger) ou en quittant le monde des jeux vidéo pour s’orienter vers l’industriel (qui rapporte plus, et ou tu as “moins” l’impression de te faire presser à mort, je parle en connaissance de cause là).



  • Les charges et les CDIs en france sont bien trop élevées et protectifs et nuisent à une bonne “rotation” des gens au sein des studios. Le mois dernier (ou mois d’avant) un projet chez eidos a été tué, personnes à la porte, qui ont été directement embauchés à la porte d’à côté. Ce genre de chose n’est pas possible en France au vu des contracts et des charges impliquées dans le recrtuement et le licenciement d’une personne. Alors on préfère garder tout le monde et couler en silence.



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Drepanocytose a écrit :



A voir ca que ca va donner tout ca : quand on plombe une idée avant même qu’elle ait été développée, comment voulez-vous que ca marche ?



Plus que la fiscalité à la francaise, la pseudohaine francaise pour la réussite, etc, c’est surtout ca qui plombe le pays : avant même que les choses soient mises en place, ca crie déjà à la défaite…



La france est un pays profondement fataliste. Encore heureux qu’il y ait des initiatives gouvernementales…

Il n’y en pas : ca crie.

Il y en a : ca gueule.

Super ! <img data-src=" />





+1

On reste la France des privilèges / des pourboires depuis des siècles.

Le marché français reste prudent et donc n’investit pas dans les idées nouvelles, aussi révolutionnaires, du moins en avance sur leur époque, soient-elle.



Alors subventionner des boîtes jeux vidéos… faudrait déjà que des gens soient payés pour se pencher là dessus et, quand bien même il y en aurait, rien ne dit qu’ils seraient compétents.


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Drepanocytose a écrit :



Dans mon secteur ca a déjà commencé. Depuis 10 ans, et grosse accélération depuis 5 ans.

Ils exigent de concevoir eux-mêmes pour pouvoir mieux vendre sur la marché asiatique, et c’est nous qui réparons systématiquement leurs conneries.



Ma dernière boite parlait même de faire de la conception en Chine “supervisée par nous” pour les machines à destination de l’Europe.

Un fiasco total pour les rares clients qui ont accepté, et des heures et des heures de résolution de merdes en tous genres de notre côté (des trucs incroyables en plus), évidemment facturées à minima voire pas facturées du tout sur les projets pour ne pas “plomber” (qu’ils disent) le coût global des projets…



C’est à pleurer.







Si c’est si catastrophique ça va nous laisser du temps avant qu’ils soit à niveau et échaudé pas mal d’entreprise de faire la conception là bas pour revendre chez nous.



Il me semble que renault à délocalisé une partie de la conception en chine, mais est pour l’instant limité au marché chinois.


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metaphore54 a écrit :



Si c’est si catastrophique ça va nous laisser du temps avant qu’ils soit à niveau et échaudé pas mal d’entreprise de faire la conception là bas pour revendre chez nous.



Il me semble que renault à délocalisé une partie de la conception en chine, mais est pour l’instant limité au marché chinois.







D’où le phénomène de relocalisation depuis l’Inde et le fait que les “ressources” locales (c’est bête, c’est un terme de merde pour dire les gens) vont être réaffecter au besoin locaux… enfin c’est ce que j’ai vu qui se fait timidement (en plus de mon opinion personnel <img data-src=" />)


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MikeNeko a écrit :



edit: j’ai écrit une grosse bétise… titus the fox c’est la même chose que moktat o.O

je confonds alors the fox avec un autre jeu… heeeelp mémoire de m





Ouais, en fait Titus c’est la version internationale du même jeu.



Sans la référence à Lagaf’ dont le talent n’avait pas traversé l’Atlantique… <img data-src=" />


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metaphore54 a écrit :



Si c’est si catastrophique ça va nous laisser du temps avant qu’ils soit à niveau et échaudé pas mal d’entreprise de faire la conception là bas pour revendre chez nous.





Que non, pour 2 raisons :





  1. ils apprennent assez vite, tout de même. Surtout quand on fait tout pour les aider..



  2. échauder les entreprises ? Que non, parce que maintenant ce n’est plus un technicien qui achète, c’est un acheteur sorti d’un sup de co ou plus généralement d’un Master 2 et qui n’y connait rien, qui achète n’importe quoi tant que c’est pas cher, pour le bien de son bilan personnel et de sa prime à la fin de l’année.

    Que les équipes techniques s’arrachent les cheveux et passent des heures à crever pour rattraper tout ca, c’est pas son problème.

    Au final ca finira par marcher, mais au prix de plein de compromis…


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C’est surtout le jeux indépendant qui a un avenir.

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Je ne comprend pas:



Il faudrait revoir le code du travail pour aider au développement de jeux vidéos ? Ca signifie faire cravacher davantage les dév and co ? Déjà que pour les métiers liés aux jeux vidéos les conditions de travail sont très souvent en deça des mêmes hors des jeux vidéos, et que ce n’est pas la faute de la législation mais du patronat, qui joue sur la “passion” des employés pour mieux les exploiter…



Il faudrait accorder des privilèges fiscaux à un secteur d’activité qui représente un énorme CA ? Habituellement ce n’est pas plutôt l’inverse, aider ceux en difficulté plutôt que ceux déjà très rentables ? Ou même ponctionner les gros studios et jeux AAA pour financer les plus petits et les “indépendants” ?



Ah ok, ce sont des propositions du SNJV, un syndicat de patrons, pas un syndicat de travailleurs. M’enfin leur consacrer un édito entier pour qu’ils pleurnichent à l’Etat qu’ils veulent faire encore plus de profits et encore plus presser leurs employés sinon ils délocalisent, c’est franchement dégueulasse.



Vous voulez des talents ? Payez les correctement.



Et l’entente tacite sur les prix pour toute une gamme de jeux, n’y aurait il pas quelque chose à faire là dessus ?

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Edito intéressant même si quelques peu biaisé.



La disparition de nombreux studios de développement à fin des années 90 / début 2000 est loin d’être une spécificité française, mais globale. Le marché s’est complètement transformé en 10 ans, passant d’un monde où le studio de développement indépendant était la norme à l’exception, d’un monde où il existait de multiples éditeurs à celui que l’on connait aujourd’hui où ils ne sont que quelques uns.



Aujourd’hui quasiment tout le secteur est entre les mains de quelques multinationales qui ne cherchent qu’à produire pour le meilleur coût… donc attirer les développements ça signifie se prostituer… je ne suis pas certains que ça vaille le coup.



D’autant qu’il existe une alternative qui consiste à recréer un climat sain via un maillon de petits acteurs (de toutes façons les gros sont tellement requins qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis, cf THQ ou Square). Encourager le secteur du jeux vidéo ça veut peut être dire ça…. mais je pense plutôt que ça veut dire créer des lois contenant des amendements “Ubisoft” ou “Vivendi Universal”.



Ce n’est pas par des cadeaux fiscaux qu’on retrouvera la créativité de l’époque, mais en donnant aux petites entreprises des exonérations sur les premières années et surtout de la visibilité sur le marché. Ce dont on besoin les petites structures c’est de pouvoir se défendre contre des entreprises capables d’occulter complètement la sortie d’un titre à coup de budget marketting démesuré.

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Fuinril a écrit :



Edito intéressant même si quelques peu biaisé.



La disparition de nombreux studios de développement à fin des années 90 / début 2000 est loin d’être une spécificité française, mais globale. Le marché s’est complètement transformé en 10 ans, passant d’un monde où le studio de développement indépendant était la norme à l’exception, d’un monde où il existait de multiples éditeurs à celui que l’on connait aujourd’hui où ils ne sont que quelques uns.



Aujourd’hui quasiment tout le secteur est entre les mains de quelques multinationales qui ne cherchent qu’à produire pour le meilleur coût… donc attirer les développements ça signifie se prostituer… je ne suis pas certains que ça vaille le coup.



D’autant qu’il existe une alternative qui consiste à recréer un climat sain via un maillon de petits acteurs (de toutes façons les gros sont tellement requins qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis, cf THQ ou Square). Encourager le secteur du jeux vidéo ça veut peut être dire ça…. mais je pense plutôt que ça veut dire créer des lois contenant des amendements “Ubisoft” ou “Vivendi Universal”.



Ce n’est pas par des cadeaux fiscaux qu’on retrouvera la créativité de l’époque, mais en donnant aux petites entreprises des exonérations sur les premières années et surtout de la visibilité sur le marché. Ce dont on besoin les petites structures c’est de pouvoir se défendre contre des entreprises capables d’occulter complètement la sortie d’un titre à coup de budget marketting démesuré.









+1 <img data-src=" /> Jamais compris pourquoi l’impôt sur les sociétés n’était pas progressif selon le Bénéfice et la taille de l’entreprise….



De plus, faudrait arrêter de donner des avantages fiscaux aux plus gros et leur rentrer dans le lard quand ils trichent….



Et puis relancer le jeux vidéo c’est clair que c’est pas l’excuse des 35h le problème (surtout que la majorité des gens à temps pleins est à 38h30 de nos jours… ) , le problème c’est comment accorder plus de visibilité à des studios français à l’ère des plateformes comme steam, xbox market, origin, ….



Il y a 2 leviers principaux à actionner :




  • Le consommateur : nous, nous devons acheter plus de jeux indépendants ( et francais ? ) et moins ceux des gros “mastodontes…” et effet simple : si il y a plus de demandes , il y aura plus de boites pour le faire….

  • L’état : cf la 1° partie de mon post + au niveau de l’europe ( ou de la france), imposer à un éditeur dématérialisé une place pour les jeux indépendants du pays dans lequel ils vendent….


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D’un côté on fustige les paradis fiscaux, et de l’autre on veut jouer au jeu du “je baisse mes impôts pour attirer les entreprises d’un secteur”… Et tout ça jusqu’à créer une dette tellement énorme, qu’un jour on est obligé d’augmenter les impôts de tous les citoyens/entreprises juste… pour payer les INTERETS de cette dette, ou comment vendre un pays et ses citoyens a des créanciers. Etant contre ce systéme d’esclavagisme, je boycott le maximum de produit d’entreprises subventionnées <img data-src=" />

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MikeNeko a écrit :



Les heures de boulot, c’est peanuts… j’ai fait bosser dans des pays où on travaille normalement plus, c’est pas pour ça que les projets avançaient plus vite. C’est une histoire d’efficacité. Là ou j’ai eu des problèmes chez nous, c’est quand il y avait des représentants syndicaux procéduriers (ça induit vite fait de la dérive de planning, sans pour autant systématiquement améliorer la robustesse).



Non, moi je n’ai pas compris le fonctionnement des RHs du monde du JV.

Quand je suis sorti de l’école, j’ai postulé pour des boites de jeux. Ancien demomaker, j’avais déjà une bonne quinzaine d’années d’expérience “personnelle”… je me suis donc pointé la fleur au fusil, avec mon portfolio (en plus je faisais des outils de reverse engineering, des moteurs 3D, des plugins pour les softs style 3DS etc) , et… QUE DALLE. Je n’intéressais personne dans le joyeux monde des JVs.

Les boites de service s’arrachaient pour m’embaucher (littéralement), mais en jeu, niet. Donc, bha tant pis, j’ai pris ce qui se présentait.



Ce n’est peut être pas plus mal, ça se trouve je serais encore à coder le nez sur mon pc, alors que je me suis vraiment épanoui en dehors de ce monde. Mais sur le coup ma petite fierté en a pris un coup. Surtout que j’avais probablement eu sur certaines activités plus d’usage de ma production que ceux chez qui je postulais.





C’est moche…



Et c’était quoi le problème ? Tu coûtais déjà trop cher avant même d’avoir commencé à bosser ?



Encore un problème bien franchouillard : on aime pas les gens qui ont trop d’expérience…


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Ce que beaucoup oublis c’est que la plupart des studios on fermé a l’arrivée des jeux 3D, hors justement ces studios n’ont jamais voulus franchir le pas.

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Cartmaninpact a écrit :



D’un côté on fustige les paradis fiscaux, et de l’autre on veut jouer au jeu du “je baisse mes impôts pour attirer les entreprises d’un secteur”… Et tout ça jusqu’à créer une dette tellement énorme, qu’un jour on est obligé d’augmenter les impôts de tous les citoyens/entreprises juste… pour payer les INTERETS de cette dette, ou comment vendre un pays et ses citoyens a des créanciers. Etant contre ce systéme d’esclavagisme, je boycott le maximum de produit d’entreprises subventionnées <img data-src=" />





Moi qui croyait que la France avait le cheat code argent illimité d’activé <img data-src=" />


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Heuu si on réclame des avantages fiscaux pour lancer le dev en France il faut avoir le courage de TOUT mettre sur la table.

Certes il y a moins d’aide de l’état en France mais les salaires sont aussi souvent 2 fois moins élevé qu’au USA, sans les primes/stocks etc qui peuvent pousser l’écart a plus de 3.

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Il n’y avait pas que les crédit d’impot au Québec.



Lors de l’annonce du soutien à l’industrie, ça venait aussi avec la création de plusieurs programmes scolaire spécialisé en jeux-vidéo.

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rsegismont a écrit :



+1 <img data-src=" /> Jamais compris pourquoi l’impôt sur les sociétés n’était pas progressif selon le Bénéfice et la taille de l’entreprise….



De plus, faudrait arrêter de donner des avantages fiscaux aux plus gros et leur rentrer dans le lard quand ils trichent….







Fuinril ne parle pas de la même chose que toi. Lui parle de cadeau a rembourser. Toi tu es déjà plus proche de la lumière. Attention toutefois a ne pas faire du Free : Que des boites de moins de 50 salarié c’est pas vraiment clean.







lut123 a écrit :



+1

On reste la France des privilèges / des pourboires depuis des siècles.

Le marché français reste prudent et donc n’investit pas dans les idées nouvelles, aussi révolutionnaires, du moins en avance sur leur époque, soient-elle.



Alors subventionner des boîtes jeux vidéos… faudrait déjà que des gens soient payés pour se pencher là dessus et, quand bien même il y en aurait, rien ne dit qu’ils seraient compétents.







Ariane espace, EADS (Airbus, thales, eurocopter etc…), Dassaut, ESA. Le secteur informatique a simplement reçu une lettre de fin de non recevoir depuis la maison mère à Washington, il y a 25ans. Enfin je veux dire; un PC de l’époque était une grosse merde (sans logithèque valable en plus) par rapport a tout ce qu’il y avait à coté pour 2 fois moins cher (et on avait les bases de données, la vidéo etc…). La logique était la suivante : Tu pètes le support, ça pète les programmeurs qui doivent se recycler (et vont donc perdre la longueur d’avance). Tout le monde a très mal vécu le passage au PC.



MikeNeko est un exemple parmi tant d’autres. Qui a l’impression d’être employé pour ce qu’il sait faire de mieux ? Tout le monde dit que ça marche la tête à l’envers….



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Coldcat a écrit :



Heuu si on réclame des avantages fiscaux pour lancer le dev en France il faut avoir le courage de TOUT mettre sur la table.

Certes il y a moins d’aide de l’état en France mais les salaires sont aussi souvent 2 fois moins élevé qu’au USA, sans les primes/stocks etc qui peuvent pousser l’écart a plus de 3.







LoL ?



Si tu considère le taux de change, les charges, le cout de la vie, etc, un employé Français touchant 1000€ s’en sortira mieux au quotidien qu’un américain avec 2000\(, crois moi.

Ceux qui osent dire que la main d'oeuvre française est compétitive, va falloir vous réveiller. Combien d'entre vous ont déjà payé des employés ?



Enfin, c'est pas tant le salaire que le manque de souplesse du système qui crée des difficultés. Du coup les grosses boites comme les petites tournent sur une plate-forme de stagiaires sous-payés. Si les entreprises américaines n'hésitent pas à embaucher un jeune diplomé français à 3000\)
/mois après 2 mois de stage c’est parce que si ça va mal le licencier ne nécessitera pas des mois de palabres.



Faut pas se voiler la face, même si le travail n’est pas toujours aussi bon, externaliser le développement dans l’IT c’est rentable. Inde, Europe de l’est… la main d’oeuvre est bien moins cher et pour certaines taches tout aussi efficace. Pourquoi se priver ?



Je rejoins entièrement vos critiques sur le “plan” de l’état. Je sens venir le truc qui va favoriser Ubi & co et qui laissera les petits/nouveaux acteurs dans la merde, sans leur filer un rond. Les investisseurs Français n’étant pas hyper ouverts sur le jeu vidéo, trouver un peu d’argent pour se lancer c’est vraiment dur. Le CNC propose bien quelques aides, mais -comme toujours en France- il faut des mois pour monter un dossier complet. Des mois de perdu en dev.



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MikeNeko a écrit :



Moto Racer (meilleur jeu de moto arcade en DX3 accéléré par une 3dfx, de l’arcade à la maison)







<img data-src=" /> j’en ai fait des parties de moto racer(1,2 et 3) sur PC et PS1



avec le cheat code tu pouvais rouler avec une kawa ninja sur un circuit de moto cross.


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tAran a écrit :



C’est moche…



Et c’était quoi le problème ? Tu coûtais déjà trop cher avant même d’avoir commencé à bosser ?



Encore un problème bien franchouillard : on aime pas les gens qui ont trop d’expérience…







Je dirais surtout que les RH n’aiment pas les autodidactes trop compliqué a évaluer ont préfère prendre du bac+5 même si le mec est mauvais. Je ne dis pas les études sont pas importantes mais punaise y’a pas que des bons qui sortent des écoles ^^’


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SFX-ZeuS a écrit :



Je dirais surtout que les RH n’aiment pas les autodidactes trop compliqué a évaluer ont préfère prendre du bac+5 même si le mec est mauvais. Je ne dis pas les études sont importantes mais punaise y’a pas que des bons qui sortent des écoles ^^’







+1.



Après, tu aurais probablement eu bien plus de réussites en te présentant dans des “start-up” où le recrutement est fait par un des fondateurs -le techos- qui aurait tilté de suite et aurait fait des pieds et des mains pour te garder. Certes, le salaire aurait peut-être été moins intéressant, mais je doute que tu aurais eu beaucoup de problèmes pour te faire embaucher.


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Et vu que l’espérance de vie en Inde est de 65ans, tu économises les cotisations retraites <img data-src=" />. Par contre vu que tes dévelopeurs meurt au bureau, faut créer un service pour évacuer les cadavres <img data-src=" />

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Merci Nils pour le nombre de références citées, ça c’est bien. <img data-src=" />

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Cartmaninpact a écrit :



Et vu que l’espérance de vie en Inde est de 65ans, tu économises les cotisations retraites <img data-src=" />. Par contre vu que tes dévelopeurs meurt au bureau, faut créer un service pour évacuer les cadavres <img data-src=" />







Trop couteux a gérer,suffit de fermer le bureau quelques mois en laissant la fenêtre ouverte,les animaux sauvages se chargeront du travail (et gratuitement en plus,c’est tout bénef)


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Mes deux centimes :





  1. Le crédit d’impôt est-il efficace ? Aucune idée mais c’est toujours un système de vases communicants : que détruit-on en réduisant la taille des services publics ou en taxant davantage ailleurs ?



  2. On peut réorganiser la fiscalité tant qu’on veut mais on ne fera jamais de miracles sur le niveau global de prélèvements, sauf à supprimer l’école publique, l’hôpital public, la police, etcétéra. Cette idée donne des orgasmes à certains mais ils sont une minorité.



  3. La fiscalité est une chose mais les boîtes françaises n’ont pas fait faillite, elles ont été vendues alors qu’a priori elles pouvaient tout à fait grossir. C’est peut-être parce que le dév moyen rêve davantage de week-ends sous les palmiers que de devenir simili-maître du monde dans une tour de verre à compter les milliards (les deux images sont une caricature, pas la peine de me le reprocher). Et si c’était ça la sagesse ?



  4. Parce que s’il y a bien dans notre pays ce vieux fond catholique et révolutionnaire anti-richesse (plus saillant au niveau collectif qu’individuel cependant), ainsi qu’un indécrottable pessimisme et une mésestime de notre pays, voire une haine chez certains, il y a aussi, tout simplement, un certain bon sens à privilégier d’autres choses que toujours plus d’argent et de réussite sociale (ce hochet qui fait si bien tourner le monde).



  5. N’en déplaise à certains, un type doué peut gagner beaucoup plus aux USA. En général pour un dév la somme en dollars est trois fois celle en euros. Et il se trouve que, oui, ça s’accompagne d’un plus fort pouvoir d’achat, ce qui est logique après tout : le système de solidarité, moins présent là-bas que chez nous, favorise les pauvres et défavorise les autres, c’est un peu le principe. Si bien que malgré la grande inefficience de leur système il est moins coûteux pour un dév aisé de payer des assurances privées que de payer des cotisations sociales en France (part patronale incluse). Et plus l’on gagne d’argent, plus le système américain est avantageux.








    Groumfy a écrit :

    Si les politiques laissent entrer autant de produits fabriqués dans de mauvaises conditions socio-écologiques, c’est qu’ils soutiennent les pays producteurs.




    C’est surtout qu’ils ne veulent pas que la Chine réplique en virant nos entreprises de leur pays et en nous fermant leurs frontières. Le protectionnisme, ça se joue toujours à deux.



    En revanche je reconnais que là c’est du grand n’importe quoi, que nous laissons la Chine faire tout ce qu’elle veut sans jamais répliquer, tout ça parce que l’Allemagne, elle, y a intérêt et fait blocage. Europe à la noix etcétéra.






    rsegismont a écrit :

    +1 <img data-src=" /> Jamais compris pourquoi l’impôt sur les sociétés n’était pas progressif selon le Bénéfice et la taille de l’entreprise….




    L’IR est progressif car il est moins choquant de taxer un tiers d’un yacht qu’un tiers d’un paquet de pâtes. Rien de tel pour l’IS, je ne vois aucune raison de le rendre progressif.

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SFX-ZeuS a écrit :



Je dirais surtout que les RH n’aiment pas les autodidactes trop compliqué a évaluer ont préfère prendre du bac+5 même si le mec est mauvais. Je ne dis pas les études sont pas importantes mais punaise y’a pas que des bons qui sortent des écoles ^^’







Hooo bha pourtant j’en ai fait des études ! (et de la recherche fondamentale)…

Mais peut être n’étais-je pas assez maléable ou insérable dans un moule de pisseur de code standard…

Ou alors mon poids leur a fait peur xD (divisé par deux depuis). Aucune idée, mais bon c’est dommage j’étais bien motivé pour le monde des jeux…


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Roullio_n3 a écrit :



Et nadeo alors !







+1! Nadéo, mangé par l’affreux Ubisoft (hélas… enfin jusqu’ici cela ne se ressent pas trop…) est quand même, sauf erreur, très “français”, à l’origine de l’excellent Trackmania (gros succès chez les gamerzzz) et, on l’espère pour eux, sur le futur Shootmania qui s’annonce très prometteur.



Après niveau CA c’est sur que c’est pas un EA mais quand même, faut les soutenir ces p’tits gars créatifs “de chez nous” ;)


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RDeluxe a écrit :



Si tu considère le taux de change, les charges, le cout de la vie, etc, un employé Français touchant 1000€ s’en sortira mieux au quotidien qu’un américain avec 2000$, crois moi.





Faut juste pas tomber malade parce qu’au US, si t’as pas de mutuelle tu meurt dans la rue





RDeluxe a écrit :



Ceux qui osent dire que la main d’oeuvre française est compétitive, va falloir vous réveiller. Combien d’entre vous ont déjà payé des employés ?





Si c’était un problème de paye, ce serait les chinois et indiens qui produirait plus de jeux que nous.







RDeluxe a écrit :



Faut pas se voiler la face, même si le travail n’est pas toujours aussi bon, externaliser le développement dans l’IT c’est rentable. Inde, Europe de l’est… la main d’oeuvre est bien moins cher et pour certaines taches tout aussi efficace. Pourquoi se priver ?





Ça tombe bien y’en a qui ont essayer.







RDeluxe a écrit :



Je rejoins entièrement vos critiques sur le “plan” de l’état. Je sens venir le truc qui va favoriser Ubi & co et qui laissera les petits/nouveaux acteurs dans la merde, sans leur filer un rond. Les investisseurs Français n’étant pas hyper ouverts sur le jeu vidéo, trouver un peu d’argent pour se lancer c’est vraiment dur. Le CNC propose bien quelques aides, mais -comme toujours en France- il faut des mois pour monter un dossier complet. Des mois de perdu en dev.





Ça, par contre, c’est pas faux.


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moxepius a écrit :



Faut juste pas tomber malade parce qu’au US, si t’as pas de mutuelle tu meurt dans la rue







J’ai pas dit ça, mais si t’as le moindre pépin tu dois sortir des sous (et la santé, ça coute un bras -même en France-) de ta poche, sauf si t’as une mutuelle qui couvre tout. Mais c’est pas toujours le cas quand t’es dev dans le JV, je pense.







moxepius a écrit :



Si c’était un problème de paye, ce serait les chinois et indiens qui produirait plus de jeux que nous.







Dans l’IT, l’inde a une place très importante. La Chine pas encore, à cause d’un retard conséquent dans le secteur (au niveau des études, surtout) et d’un niveau bas en Anglais. Les indiens appuient sur l’IT depuis des années, et sont bilingues Anglais.

Et beaucoup de pays de l’est disposent de formation tout à fait compétitives en terme d’IT. Faut arrêter de penser qu’il faille être un génie pour savoir coder une application mobile ou faire du dev web ; c’est pas le cas. Et tu peux faire du très bon boulot sans en être un.

Se voiler la face et ne pas accepter que des gens qui sont moins payés arrivent à faire aussi bien qu’un français payé le triple, ça ne sert à rien.







moxepius a écrit :



Ça tombe bien y’en a qui ont essayer.





Et quand ça marche (ça demande néanmoins du management) ça peut faire faire de grosses économies…



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HarmattanBlow a écrit :





  1. Parce que s’il y a bien dans notre pays ce vieux fond catholique et révolutionnaire anti-richesse (plus saillant au niveau collectif qu’individuel cependant), ainsi qu’un indécrottable pessimisme et une mésestime de notre pays, voire une haine chez certains, il y a aussi, tout simplement, un certain bon sens à privilégier d’autres choses que toujours plus d’argent et de réussite sociale (ce hochet qui fait si bien tourner le monde).





    Quel tas de préjugé…

    <img data-src=" />


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tmtisfree a écrit :



C’était mon commentaire en fait. <img data-src=" />







Rendons à César ce qui est à César <img data-src=" />







tmtisfree a écrit :



Si le gouvernement et son ministère à consonance soviétique (du Redressement Productif) s’intéressent à ce secteur, il est sauvé : l’argent public va couler à flot pour sauver le mammouth malade.



Résultat : au lieu des restructurations nécessaires au renouvellement naturel des branches mortes pour laisser les jeunes pousses apprendre à vivre, on va perfuser le cadavre en suçant le sang des vivants et on s’auto-congratulera une fois de plus de sa propre incompétence dans un tel aveuglement ignare que le dogme religieux pour va finir par passer pour salutaire.





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pithiviers a écrit :



Non, c’est qu’en écrivant ma première phrase, je me suis dit que les fonctionnaires sont le corps de métier qui passe le plus de temps à se plaindre alors que ce sont eux qui ont le moins de raisons de se plaindre. Toutes les études le montre (salaire, retraites, sécurités de l’emploi et des tas d’autres privilèges).

Après, pour eux, pas besoin d’aller à l’étranger c’est vrai. 2 semaines en usine à faire les 3*8 et c’est “rendez-vous en terre inconnue”.







quand tu te dis des trucs, essaye d’y reflechir a deux fois avant de le dire aux autres. tu passerais moins pour un abruti..

sinon, j’espere que tu n’as pas le fantasme de l’infirmiere, parceque la c’est mort de chez mort….


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saf04 a écrit :



quand tu te dis des trucs, essaye d’y reflechir a deux fois avant de le dire aux autres. tu passerais moins pour un abruti..

sinon, j’espere que tu n’as pas le fantasme de l’infirmiere, parceque la c’est mort de chez mort….





De toute évidence j’ai frustré un fonctionnaire qui trouve que la société est trop cruel avec lui car il partira 2ou 3 ans plus tôt en retraite qu’un travailleur du privé et aura une retraite 500 euros plus élevée <img data-src=" />


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pithiviers a écrit :



De toute évidence j’ai frustré un fonctionnaire qui trouve que la société est trop cruel avec lui car il partira 2ou 3 ans plus tôt en retraite qu’un travailleur du privé et aura une retraite 500 euros plus élevée <img data-src=" />







donc toi t’as été fini au pipi…

parceque je peux etre dans le privé, et quand meme comprendre que le jour ou on aura supprimé la police, les hopitaux et la justice, on sera a bien dans le caca.

et tout ca a cause de gogols comme toi qui auront tapé pendant des années sur les fonctionnaires…


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saf04 a écrit :



donc toi t’as été fini au pipi…

parceque je peux etre dans le privé, et quand meme comprendre que le jour ou on aura supprimé la police, les hopitaux et la justice, on sera a bien dans le caca.

et tout ca a cause de gogols comme toi qui auront tapé pendant des années sur les fonctionnaires…







Tu as mal compris, d’après ce que je comprends dans ses propos, il veut que les régimes spéciaux et régimes privés fusionnent pour que tout le monde soit sur le même pied d’égalité.



Après ce que je pense n’a pas d’intérêt dans votre discussion.


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metaphore54 a écrit :



Tu as mal compris, d’après ce que je comprends dans ses propos, il veut que les régimes spéciaux et régimes privés fusionnent pour que tout le monde soit sur le même pied d’égalité.



Après ce que je pense n’a pas d’intérêt dans votre discussion.





Voilà, je suis pour l’égalité.

Tout le monde pareil. Je trouve ça aberrant que toute une partie de la population soit à ce point privilégier, surtout en cette période. Et que ce soit cette même partie de la population qui passe son temps à se plaindre.



Et sinon saf04 est juste une raclure de merde et une faignasse de fonctionnaire (je dis pas que tous les fonctionnaires sont des feignasses, mais saf04 en est une) qui hurle au scandale si on ose remettre en question ses privilèges que je vais m’empresser d’ajouter à ma liste d’ignoré.


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tmtisfree a écrit :



Le taux d’inflation moyen depuis 1991 aux USA et en Europe est quasi identique (2.2-2.3%). Si on considère que ce taux est un proxy acceptable pour évaluer la dépréciation monétaire, il est difficile d’affirmer que celle-ci soit un facteur majeur dans la délocalisation de l’industrie du jeux vidéo.







J’avoue que je suis très nul en économie, donc je me trompe sûrement.

Mais si des grands groupes comme EADS ont failli délocaliser en zone dollar à cause d’un euro fort par rapport au dollar, c’est que ça doit quand même avoir une influence, même psychologique sur les pdg de ces entreprises.







tmtisfree a écrit :



Et comme disent les statisticiens, corrélation n’est pas causalité.





Bien sûr, mais étudier des corrélations permet de trouver plus rapidement des causalités. Sinon les statisticiens ne ferait pas d’études de corrélations …



Mon commentaire n’avait pas pour but de donner la vérité vraie, mais juste de faire avancer le schmilblick dans un débat qui s’est focalisé sur l’imposition alors que je doute que ça soit la réelle cause du déclin de l’industrie du jeux vidéo en France.


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megabigbug a écrit :



Mon commentaire n’avait pas pour but de donner la vérité vraie, mais juste de faire avancer le schmilblick dans un débat qui s’est focalisé sur l’imposition alors que je doute que ça soit la réelle cause du déclin de l’industrie du jeux vidéo en France.





A partir du moment ou on part du principe que le (prétendu) déclin d’une industrie de luxe est liée au « coût du travail », on peut arriver à la conclusion que l’impôt tue le jeu vidéo sans avoir besoin de pousser fort sur le schmilblick.


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J’aimerais comprendre :

Le jeu vidéo ne rapporte pas assez en France, c’est ça ?

Les impôts raflent le peu gagné et empêchent de payer décemment le personnel ? Qui quitte l’entreprise qui se voit obligée de fermer ?

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pithiviers a écrit :



Voilà, je suis pour l’égalité.

Tout le monde pareil. Je trouve ça aberrant que toute une partie de la population soit à ce point privilégier, surtout en cette période. Et que ce soit cette même partie de la population qui passe son temps à se plaindre.



Et sinon saf04 est juste une raclure de merde et une faignasse de fonctionnaire (je dis pas que tous les fonctionnaires sont des feignasses, mais saf04 en est une) qui hurle au scandale si on ose remettre en question ses privilèges que je vais m’empresser d’ajouter à ma liste d’ignoré.







En même temps, est ce qu’on ne devrait pas plutôt dénoncer la précarité et le recul généralisé des avantages sociaux plutôt que d’appeler à faire baisser ceux des fonctionnaires. On dirait que tout ce qui importe à certains, c’est que son voisin soit plus malheureux que soi.



Il faut combattre le fait qu’il y ait des gens malheureux, pas combattre ceux qui sont heureux.



Quand au discours “tout est de la faute des feignasses”, c’est de la pure propagande inventée par une classe politique qui n’assume pas ses erreurs dans la direction du pays et qui veut rejeter la faute… sur les exclus qui sont les victimes de leur erreurs. Parce que c’est la classe sociale la moins apte à se défendre. Et pendant que les français s’écharpent entre eux, les politiques sont tranquilles.



La réalité de la crise actuelle, c’est qu’on a jamais eu moins besoin de main d’œuvre. Avec le paradoxe suivant : Plus l’économie devient performante, plus elle est mécanisée, plus il y aura du chômage.



Le second problème, c’est que les biens principaux ne représentent qu’une petite partie de la production. Comme l’avait compris Henry Ford, si on ne donne pas l’argent aux gens pour qu’ils puissent consommer le reste, c’est toute l’économie mondiale qui va s’écrouler. Or, la compétition entre pays conduit à réduire les salaires, chaque pays pensant ainsi augmenter sa compétitivité : ce qui va conduire comme dans les années 30 à un écroulement économique généralisé.



Quand aux fonctionnaires, on sait qu’il y en a beaucoup dans ce pays par rapport au nombre d’habitants. Mais les responsables sont d’abord les politiques, parce que c’était pour eux le chemin de la facilité. Il faut arrêter de s’en prendre aux gens eux même parce que ce n’est pas eux les vrais responsables. Un fonctionnaire, c’est d’abord une personne comme toi et moi qui as fait le choix qui lui paraissait le moins mauvais dans la jungle du travail. Comment pourrait t’on leur en vouloir ?



D’ailleurs, si demains on supprime des fonctionnaires, cela n’en fera pas des actifs pour autant : il y a déjà des millions de chômeurs qui attendent un job.



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sr17 a écrit :



En même temps, est ce qu’on ne devrait pas plutôt dénoncer la précarité et le recul généralisé des avantages sociaux plutôt que d’appeler à faire baisser ceux des fonctionnaires. On dirait que tout ce qui importe à certains, c’est que son voisin soit plus malheureux que soi.



Il faut combattre le fait qu’il y ait des gens malheureux, pas combattre ceux qui sont heureux.



Quand au discours “tout est de la faute des feignasses”, c’est de la pure propagande inventée par une classe politique qui n’assume pas ses erreurs dans la direction du pays et qui veut rejeter la faute… sur les exclus qui sont les victimes de leur erreurs. Parce que c’est la classe sociale la moins apte à se défendre. Et pendant que les français s’écharpent entre eux, les politiques sont tranquilles.



La réalité de la crise actuelle, c’est qu’on a jamais eu moins besoin de main d’œuvre. Avec le paradoxe suivant : Plus l’économie devient performante, plus elle est mécanisée, plus il y aura du chômage.



Le second problème, c’est que les biens principaux ne représentent qu’une petite partie de la production. Comme l’avait compris Henry Ford, si on ne donne pas l’argent aux gens pour qu’ils puissent consommer le reste, c’est toute l’économie mondiale qui va s’écrouler. Or, la compétition entre pays conduit à réduire les salaires, chaque pays pensant ainsi augmenter sa compétitivité : ce qui va conduire comme dans les années 30 à un écroulement économique généralisé.



Quand aux fonctionnaires, on sait qu’il y en a beaucoup dans ce pays par rapport au nombre d’habitants. Mais les responsables sont d’abord les politiques, parce que c’était pour eux le chemin de la facilité. Il faut arrêter de s’en prendre aux gens eux même parce que ce n’est pas eux les vrais responsables. Un fonctionnaire, c’est d’abord une personne comme toi et moi qui as fait le choix qui lui paraissait le moins mauvais dans la jungle du travail. Comment pourrait t’on leur en vouloir ?



D’ailleurs, si demains on supprime des fonctionnaires, cela n’en fera pas des actifs pour autant : il y a déjà des millions de chômeurs qui attendent un job.





Ce que je dis c’est que dans une période où on demande à tous de faire des efforts, j’estimes que tous le monde doit faire des efforts, qu’on arrête de toujours réclamer plus de sacrifices, de régression aux travailleurs du privé pour que ceux u public puissent conserver leurs privilèges.

Dans une société en crise, j’estime que ce n’est pas à ceux qui n’ont pas la sécurité de l’emploi, qui doivent cotiser le plus en durée et quantité (vu qu’ils ont la sécurité de l’emploi, les fonctionnaires ne cotisent que des broutilles à l’assurance chômage par exemple), qui partiront 2 à 3 ans plus tard en retraites, qui en moyenne toucheront 500 euros de moins en retraite que l’ont doit demander le plus d’effort.

Sauf que ce n’est pas le cas.

Par exemple, que la retraite des fonctionnaires soit calculée sur les 6 derniers mois et celle du privée sur les 25 dernières années, c’est aberrant, injuste et inégalitaire. Il faudrait trouvé un juste équilibre entre les 2 pour que tout le monde soit égaux. Et que tout le monde cotise autant et sur la même durée. Sauf qu’être pour l’égalité entre le privé et le public, c’est pour certain abruti comme saf04 être un sale fasciste qui veut tuer les infirmières et les policiers. Tant que des idiots comme lui auront la main mise sur la fonction publique, le pays sera dans la merde.



Et il serait bon d’éviter de prendre des types comme John Ford comme modèle. Ce type était un anti-sémite notoire, un financeur du parti nazi, un proche d’Hitler a qui il versait 50000$ à chaque anniversaire (dans les années 30 ce devait faire une sacré somme) et l’un des premier, si ce n’est le premier (et rare) non allemand à recevoir l’équivalent nazi de la légion d’honneur. Bref un mec à oublier.


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wookie sans fil a écrit :



J’aimerais comprendre :





Lire la news avant de commenter, c’est mieux.


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sr17 a écrit :



La réalité de la crise actuelle, c’est qu’on a jamais eu moins besoin de main d’œuvre. Avec le paradoxe suivant : Plus l’économie devient performante, plus elle est mécanisée, plus il y aura du chômage.





Et c’est pour ça que l’Allemagne, le pays le plus robotisé d’Europe a l’un des taux de chômage les plus bas d’Europe. Et que l’Italie, qui bien qu’aussi un peu dans la merde certes, ne voit pas son industrie périclité comme la notre car bien plus robotisé.


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pithiviers a écrit :



Et c’est pour ça que l’Allemagne, le pays le plus robotisé d’Europe a l’un des taux de chômage les plus bas d’Europe. Et que l’Italie, qui bien qu’aussi un peu dans la merde certes, ne voit pas son industrie périclité comme la notre car bien plus robotisé.







Ce qu’il dit n’est pas incompatible avec ta remarque. L’emploi se concentre chez eux et disparaît chez nous et le chômage en moyenne augmente en Europe.


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pithiviers a écrit :



Ce que je dis c’est que dans une période où on demande à tous de faire des efforts, j’estimes que tous le monde doit faire des efforts, qu’on arrête de toujours réclamer plus de sacrifices, de régression aux travailleurs du privé pour que ceux u public puissent conserver leurs privilèges.

Dans une société en crise, j’estime que ce n’est pas à ceux qui n’ont pas la sécurité de l’emploi, qui doivent cotiser le plus en durée et quantité (vu qu’ils ont la sécurité de l’emploi, les fonctionnaires ne cotisent que des broutilles à l’assurance chômage par exemple), qui partiront 2 à 3 ans plus tard en retraites, qui en moyenne toucheront 500 euros de moins en retraite que l’ont doit demander le plus d’effort.

Sauf que ce n’est pas le cas.

Par exemple, que la retraite des fonctionnaires soit calculée sur les 6 derniers mois et celle du privée sur les 25 dernières années, c’est aberrant, injuste et inégalitaire. Il faudrait trouvé un juste équilibre entre les 2 pour que tout le monde soit égaux. Et que tout le monde cotise autant et sur la même durée. Sauf qu’être pour l’égalité entre le privé et le public, c’est pour certain abruti comme saf04 être un sale fasciste qui veut tuer les infirmières et les policiers. Tant que des idiots comme lui auront la main mise sur la fonction publique, le pays sera dans la merde.







Je suis d’accord que plus d’égalité serait une bonne chose.



Mais en même temps, il faut comprendre que ce n’est pas facile à faire passer du jour au lendemain. Cette situation date d’une époque ou les secteurs publics et privés avaient chacun leurs avantages. Au privé, de meilleurs salaires, au public un certain nombre d’avantages.



Mais pour ma part, je pense que la priorité devrait être plutôt de mettre fin à la situation économique actuelle, parce que de toute manière, si nous continuons comme cela, nous allons droit à la faillite.



Rien ne sers de nous battre sur des détails de cotisation retraite, parce que bientôt il n’y aura plus de retraite…





Et il serait bon d’éviter de prendre des types comme John Ford comme modèle. Ce type était un anti-sémite notoire, un financeur du parti nazi, un proche d’Hitler a qui il versait 50000$ à chaque anniversaire (dans les années 30 ce devait faire une sacré somme) et l’un des premier, si ce n’est le premier (et rare) non allemand à recevoir l’équivalent nazi de la légion d’honneur. Bref un mec à oublier.





Les actions économiques de Ford sont une chose, ses opinions politiques, une autre chose. Ford avait pointé du doigt le problème que posait l’augmentation de la productivité et l’économie de biens secondaires. La solution qu’il avait trouvé était de convaincre d’autres grands patrons de l’époque d’augmenter les salaires pour permettre la consommation de biens non primaires.

Reconnaître qu’il était précurseur sur ce point n’oblige absolument pas à partager ses opinions politiques.





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sr17 a écrit :



En même temps, est ce qu’on ne devrait pas plutôt dénoncer la précarité et le recul généralisé des avantages sociaux plutôt que d’appeler à faire baisser ceux des fonctionnaires. On dirait que tout ce qui importe à certains, c’est que son voisin soit plus malheureux que soi.



“la précarité et le recul généralisé des avantages sociaux” est le faux-problème que les politiciens entretiennent le mieux : on se demande ce qu’ils deviendraient s’il était résolu. Tout cela pour dire que tant que les politiciens (et leurs banques centrales) continueront à piller à petit feu la population (par inflation monétaire) et taxer/imposer de manière confiscatoire ceux qui produisent les richesses (les travailleurs et les producteurs) pour leur vue électoraliste à court-terme, aucune redistribution juste ne pourra jamais exister.



If you rob Peter to pay Paul, you’ve already got half the vote.




  • Enklinobarangus







    sr17 a écrit :



    Il faut combattre le fait qu’il y ait des gens malheureux, pas combattre ceux qui sont heureux.



    Les bons sentiments ne résolvent rien. Les gens ne seraient plus malheureux depuis longtemps s’ils avaient été laissés libres d’entreprendre. Les carcans administratifs, les régulations et les normes anti-productives, les empilements de règlements plus kafkaesques les uns que les autres réduisent drastiquement le champs des possibles à ce qu’un bataillon de technocrates parasites aura ultimement décidé le cul assis dans un bureau thermo-régulé toute l’année à nos frais. Quand on ajoute à cela les taux d’intérêts nuls qui ne font que désaligner les préférences des consommateurs avec les facteurs de production, les subventions aux industries obsolètes, et récemment le rachat des dettes souveraines par la BCE au mépris de leur propres règles, on se dit que ce qu’il faudrait combattre, ce n’est pas qu’il y ait des gens malheureux, c’est qu’il existe toute une organisation qui les crée et les maintient dans leur statut pour prospérer elle-même à leur dépends.



    We all know what to do, we just don’t know how to get re-elected after we have done it.

  • Jean-Claude Juncker, prime minister of Luxembourg, in a moment of candor. Quoted in The Economist, 15 Mar 2007,







    sr17 a écrit :



    Quand au discours “tout est de la faute des feignasses”, c’est de la pure propagande inventée par une classe politique qui n’assume pas ses erreurs dans la direction du pays et qui veut rejeter la faute… sur les exclus qui sont les victimes de leur erreurs. Parce que c’est la classe sociale la moins apte à se défendre. Et pendant que les français s’écharpent entre eux, les politiques sont tranquilles.



    “Les exclus qui sont les victimes de leur erreurs” ne sont pas la majorité. La majorité est victime du système politique et est le prétexte et la crise permanente qui justifient en dernière analyse l’existence des politiques. Avec leur main-mise forcée sur le social dans les pays occidentaux, ils ne font que suivre l’exemple religieux qui l’a précédé.







    sr17 a écrit :



    La réalité de la crise actuelle, c’est qu’on a jamais eu moins besoin de main d’œuvre. Avec le paradoxe suivant : Plus l’économie devient performante, plus elle est mécanisée, plus il y aura du chômage.



    C’est malthusien, démontrablement faux et méconnaitre les principes économiques fondamentaux (lire entièrement The Ultimate Resource II par l’économiste Julian Simon). Même si cela t’échappe encore, tu ne trouveras personne pour retourner dans les champs tirer les houes.







    sr17 a écrit :



    Le second problème, c’est que les biens principaux ne représentent qu’une petite partie de la production. Comme l’avait compris Henry Ford, si on ne donne pas l’argent aux gens pour qu’ils puissent consommer le reste, c’est toute l’économie mondiale qui va s’écrouler. Or, la compétition entre pays conduit à réduire les salaires, chaque pays pensant ainsi augmenter sa compétitivité : ce qui va conduire comme dans les années 30 à un écroulement économique généralisé.



    Le fordisme a depuis longtemps été supplanté comme doctrine économique. Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que la solution n’est pas qu’on leur donne plus d’argent, mais qu’on arrête déjà de leur spolier par la force ce qu’on leur donne en rémunération de leur travail. De plus, quand les économistes mainstream et les politiciens qui les nourrissent comprendront que ce n’est pas la consommation qui tire une économie, mais la production de biens et services, on aura déjà fait un énorme pas en avant.







    sr17 a écrit :



    Quand aux fonctionnaires, on sait qu’il y en a beaucoup dans ce pays par rapport au nombre d’habitants. Mais les responsables sont d’abord les politiques, parce que c’était pour eux le chemin de la facilité. Il faut arrêter de s’en prendre aux gens eux même parce que ce n’est pas eux les vrais responsables. Un fonctionnaire, c’est d’abord une personne comme toi et moi qui as fait le choix qui lui paraissait le moins mauvais dans la jungle du travail. Comment pourrait t’on leur en vouloir ?



    Entièrement d’accord. Quand on critique le fonctionnaire, ce qu’on critique en fin de compte ce n’est pas la personne (on ne la connait pas), mais sa fonction, la manière dont elle a été créée, et, plus important encore, sa (non-)justification économique systématique.







    sr17 a écrit :



    D’ailleurs, si demains on supprime des fonctionnaires, cela n’en fera pas des actifs pour autant : il y a déjà des millions de chômeurs qui attendent un job.



    Économiquement, un fonctionnaire ne produit rien, il est donc une charge nette. Une charge qui pourrait être utilisée à produire des biens et des services supplémentaires qui ne sont donc pas consommés ou échangés contre d’autres biens et services de manière à produire de la richesse (l’économie n’est pas un jeu à somme nulle). Si cette richesse avait été produite, elle aurait généralement été réinvestie dans des facteurs de production (accumulation de capital, de main d’œuvre) qui a leur tour auraient produits de la richesse, etc, dans un cercle vertueux caractéristique d’une économie qui fonctionne (croissance). Un moteur économique ne fonctionnera jamais correctement quand sa courroies de distribution est systématiquement rongée par des parasites.


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