Depuis les révélations initiales d’Edward Snowden, les médias ont relayé les ondes de choc, alimentés par les documents du lanceur d’alertes. Deux journaux en particulier ont largement aidé à la diffusion des informations : le Washington Post et le Guardian, respectivement aux États-Unis et au Royaume-Uni. Mais le Guardian est actuellement sous pression à cause d’actions menées dans ses locaux et visant à récupérer ou détruire les données de Snowden.
Le Guardian très impliqué dans le scandale Prism
Le Guardian a été l’une des deux grandes sources d’informations au sujet de Prism et des activités de surveillance de la NSA (National Security Agency), l’agence américaine de la sécurité nationale. Piratage des routeurs chinois, aspiration des métadonnées, collecte des appels téléphoniques, gestion des erreurs, fonctionnement interne : les mises en lumière ont été nombreuses. Elles ne concernaient d’ailleurs pas nécessairement les États-Unis seuls puisque Snowden avait également dans ses documents des informations relatives à l’espionnage par les services britanniques des membres du G20 lors des deux réunions de Londres en 2009.
Il n’est donc pas étonnant que les services britanniques du renseignement aient eu Snowden dans le collimateur depuis plusieurs mois. Non seulement parce que les États-Unis sont un allié proche avec qui les informations sont souvent partagées, mais parce que certaines révélations concernaient directement le gouvernement anglais. Les journalistes du Guardian ont donc eu ces derniers jours plusieurs surprises désagréables.
Rappelons tout d’abord que parmi les journalistes en contact avec Edward Snowden, Glenn Greenwald fait figure d’exception : il est en possession des documents de Snowden et en diffuse régulièrement de nouvelles portions. Vivant au Brésil et travaillant sur un nouvel article, il a eu besoin d’informations qui étaient en possession de Laura Poitras, une photographe et journaliste américaine. Cette dernière avait été contactée en janvier 2013 par Snowden et c’est elle qui avait réalisé l’interview vidéo du lanceur d’alertes, en collaboration avec Greenwald.
Neuf heures, le maximum autorisé par la loi
Pour récupérer ces informations, sans passer par un échange électronique, Greenwald a fait appel à son partenaire, David Michael Miranda. Il était en voyage à Berlin et en a profité pour rencontrer Laura Poitras et récupérer les informations. Il ne savait d’ailleurs pas sous quelle forme ces dernières se présentaient. Le voyage de retour passait par l’aéroport d’Heathrow, à Londres. C’est là que l’attendaient les services britanniques, qui l’ont emmené pour un interrogatoire de neuf heures.
La détention s’est faite en vertu de l’article 7 de la loi anglaise antiterroriste de 2000, qui permet à la police d’interroger toute personne qu’elle jugerait suspecte. Dans la plupart des cas, ces interrogatoires durent moins d’une heure, neuf heures représentant la limite. Durant ce temps, David Michael Miranda a été interrogé sur de nombreux aspects de sa vie, ses relations avec Greenwald et Poitras, son implication ou encore sa vie privée. L’intégralité des équipements électroniques qu’il transportait a été confisquée et est toujours en possession de la police. Les avocats de Miranda réfléchissent actuellement à déposer une plainte.
Plusieurs membres du gouvernement anglais demandent des explications
Plusieurs réactions n’ont pas manqué de fuser rapidement. La police anglaise tout d’abord a indiqué que la détention de Miranda était légale. Keith Vaz, président du Home Affairs Select Committee (département de l’intérieur, responsable notamment de la sécurité et des lois), a indiqué au New York Times qu’il avait écrit au directeur du Metropolitan Police Service pour lui demander des explications sur cette détention anormalement longue. Il a précisé par ailleurs que Glenn Greenwald et le gouvernement brésilien s’étaient montrés inquiets de l’utilisation de la loi anti-terroriste dans ce contexte et pour des raisons qui ne semblent clairement pas en relation.
Il n’est pas le seul officiel à avoir manifesté son étonnement : David Anderson, critique officiel et indépendant de la législation sur le terrorisme, a expliqué que sur les 69 000 personnes interrogées sous couvert de cette loi, seules 40 ont été retenues plus de six heures : « Il s’agit d’un pouvoir si vaste qu’il serait étonnant qu’il ait été utilisé correctement à chaque fois ». Il a donc demandé des précisions aux autorités afin de comprendre pourquoi David Miranda avait été retenu durant le maximum de temps autorisé par la loi.
Les États-Unis se défendent de toute implication
Du côté des États-Unis, on se défend également. Un porte-parole de la Maison Blanche a ainsi réfuté toute influence américaine sur la décision opérée par les services britanniques : « Il s’agit du gouvernement britannique prenant une décision basée sur la loi britannique, sur le sol britannique, au sujet de l’application d’une loi britannique. Ce n’est pas quelque chose qu’ils ont fait à notre demande, ni avec lequel nous avons été impliqués. C’est une décision qu’ils ont prise par eux-mêmes ». Cependant, ni les représentants du gouvernement américain, ni ceux du gouvernement britannique, n’ont pour l’instant commenté un éventuel transfert du matériel électronique de David Miranda vers les États-Unis.
Greenwald compte écrire « beaucoup plus agressivement »
Enfin, Glenn Greenwald s’est dit particulièrement en colère : « Je vais publier aussi beaucoup plus de choses sur l’Angleterre. J’ai un grand nombre de documents sur l’espionnage anglais, et je me focaliserai dessus aussi. Je pense qu’ils vont regretter ce qu’ils ont fait ». Le journaliste a promis d’écrire « beaucoup plus agressivement qu’auparavant ». Pour autant, il n’est pas inquiet pour les informations présentes sur les appareils de David Miranda car elles sont protégées par un chiffrement très lourd. Dans un article, il ne mâche pas ses mots : « Même la mafia a des règles d’éthique contre le ciblage des membres de la famille quand elle se sent menacée ». Et ce n’est pas tout.
Intervention dans les locaux de The Guardian
Si la journée du dimanche a été riche en évènements pour David Miranda et Glenn Greenwald, les locaux du journal anglais ont eux aussi eu droit à une surprise. Plusieurs agents du GCHQ (Government Communications Headquarters) sont intervenus et ont exigé que les documents fournis par Edward Snowden leurs soient remis ou détruits.
Ces évènements ont été relatés par Alan Rusbridger, le rédacteur en chef du Guardian, qui dans un article raconte notamment comment la pression du gouvernement s’est accentuée sur le dernier mois. Il affirme ainsi avoir reçu un appel il y a un mois lui indiquant simplement : « Vous vous êtes bien amusés. On veut maintenant récupérer le matériel ». Plusieurs rendez-vous ont été organisés avec des agents du gouvernement, toujours pour la même demande : rendre les informations de Snowden ou les détruire. Quand la rédaction faisait remarquer qu’il s’agissait de matériel brut journalistique, la réponse fusait : « Vous avez eu votre débat. Il n’y a pas besoin d’écrire davantage ».
On ne sait pas quand les agents du GCHQ sont intervenus, Alan Rusbridger ne le précisant pas dans son article d’hier. On sait en revanche que des experts en sécurité ont supervisé la destruction d’un lot de disques durs, voire directement d’ordinateurs quand l’unité de stockage ne pouvait pas être démontée. Ce fut notamment le cas d’un MacBook Pro.
Le travail continuera autrement
Mais si la destruction des disques durs et des ordinateurs est une mesure radicale, le gouvernement britannique était visiblement prêt à pousser plus loin. Durant l’une des réunions avec ses représentants, Rusbridger avait ainsi demandé quelles pourraient être les conséquences d’un refus de la destruction des disques durs, et notamment si la voie juridique serait utilisée pour faire cesser l'enquête du journal. Il lui fut répondu que oui, Rusbridger répliquant que le travail pourrait dans tous les cas être continué ailleurs que sur le sol anglais. Pour le rédacteur en chef, la destruction des disques était un moment très étrange, démontrant l’incompréhension de l’ère numérique par les pouvoirs impliqués.
Il craint un futur dans lequel toute forme de journalisme sera court-circuitée par une surveillance totale : « Nous n’en sommes pas encore là, mais il se pourrait qu’il soit bientôt impossible pour les journalistes d’avoir des sources confidentielles. La plupart des reportages - en fait, la majorité de la vie humaine en 2013 - laissent trop de traces numériques. Ces collègues qui dénigrent Snowden ou qui disent que les reporters feraient mieux de faire confiance à l’État pourraient avoir un jour un réveil cruel. Un jour, ce sera leur reportage, leur cause qui subiront cette attaque. Mais au moins, les journalistes savent maintenant qu’il faut rester loin des salles de transit d’Heathrow. »
Commentaires (114)
Fascisme 2.0
fin de la démocratie
Pays de merde.
Ça fille la gerbe.
Bien que non précisé dans l’article (ou alors je l’ai raté) le Guardian précise qu’il a des sauvegardes de ces disques dur selon Numerama.
http://www.numerama.com/magazine/26769-snowden-le-guardian-a-du-detruire-des-dis…
Ils doivent y avoir des sauvegardes par-ci par-là
" /> Et Snowden est peut-être en mesure de refournir les docs en ultime recours (j’avais cru comprendre qu’il avait mis certaines choses en place au cas où il lui arriverait malheur par le plus grand des hasards).
En tout cas, je pense que les journalistes ça ne va pas les calmer bien au contraire… Cette initiative risque de s’avérer contre productive pour les initiateurs…
Plusieurs agents du GCHQ (Government Communications Headquarters) sont intervenus et ont exigé que les documents fournis par Edward Snowden leurs soient remis ou détruits.
Aller jouer les cowboys dans les locaux d’un journal… NON MAIS ALLO QUOI !!
:facepalm:
Bon en tout cas, “l’affaire Snowden” montre de plus en plus la qualité de la “démocratie” sous nos latitudes.
La vérité est ailleurs ou bien sous notre nez…
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Détruire les disques durs pour détruire l’information… HAHA c’est vraiment la meilleure de l’année celle la
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Sinon il peuvent aussi frapper l’écran avec un marteau pour faire disparaitre les articles….
Et ça vient d’un pays comme l’Angleterre qui se permet à l’instar des USA de critiquer la Chine ou la Russie sur la liberté de la presse !
Au dela d’un pseudo scandale de surveillance dont tout le monde sois s’en fout, sois le savait depuis longtemps, ils n’ont peut être pas envi que certaines opérations militaire - informateur - espion sois révélé hein ? Ça peut être dangereux ce genre d’infos.
Avant de crier au loup, il faut se poser une question et faire preuve d’honnêteté intellectuelle :
Une démocratie doit-elle se donner les moyens de se défendre ?
Si oui alors il n’y a pas lieu de s’offusquer qu’on nous épie, si non, vous pouvez faire une croix sur votre sécurité.
Vous pensez peut-être que l’europe ne fait pas la même chose que les états unis ?
L’avantage c’est qu’en Belgique on a pas du faire trop de conneries
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Les services de renseignements et de sécurité de tous les pays c’est de la merde.
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Des mecs qui rêvent que rien n’aille jamais bien entre les pays pour qu’ils puissent continuer à exister ces psychopathes parasites.
A la trappe les James Bond et autres OSS !!
J’espère qu’ils s’étaient fait remboursé la taxe sur la copie privée quand même
Et je sais pas si ça a été dit mais Wikileaks a lâché en torrent 1.4Go de données chiffrées soit disant explosives, copiées aux 4 coins du monde maintenant. Bluff?
ce monde est encore plus pourri que ce que vous croyez, nos pays soit disant “libres” …. les pays occidentaux nous mentent, sont encore plus arriérés que les plus arriérés des pays dictatoriaux ! et ces enfoirés donnent des lecons aux autres..
il n’y a aucun gouvernement actuellement dans le monde qui vaille la peine qu’on se batte pour lui ! j’espere sincerement pour eux qu’une guerre n’eclatera pas demain car je me demande bien qui viendrait défendre des pays aussi merdeux !
ils devraient avoir honte .. tous, et se pendre ! et arretez de nous faire chier avec leurs sales histoires, escroqueries, arnaques et j’en passe.. Car on en a ras le bonbon … qu’ils crevent avec leur fric et leurs magouilles tous autant qu’ils sont .. c’est ce que je leur souhaite de mieux !
Un petit voleur est mis en prison. Un grand brigand devient chef d’État.
Qu’ils arrêtent qui il veulent ou détruisent des HD par kilo, mais on ne détruit pas un Mac
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Pour le rédacteur en chef, la destruction des disques était un moment très étrange, démontrant l’incompréhension de l’ère numérique par les pouvoirs impliqués.
Je me suis dit la même chose. Sont si cons que ça les anglais ?
Il craint un futur dans lequel toute forme de journalisme sera court-circuitée par une surveillance totale : « Nous n’en sommes pas encore là, mais il se pourrait qu’il soit bientôt impossible pour les journalistes d’avoir des sources confidentielles. La plupart des reportages - en fait, la majorité de la vie humaine en 2013 - laissent trop de traces numériques. Ces collègues qui dénigrent Snowden ou qui disent que les reporters feraient mieux de faire confiance à l’État pourraient avoir un jour un réveil cruel. Un jour, ce sera leur reportage, leur cause qui subiront cette attaque. Mais au moins, les journalistes savent maintenant qu’il faut rester loin des salles de transit d’Heathrow. »
Ca s’appelle une dictature.
C’est la misère pour les USA en ce moment.
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Pour rappel, ça a commencé le 15 mai avec leur apprenti espion (“Ryan Fogle”) qui se fait prendre la main dans le pot de miel à Moscou :
http://www.independent.co.uk/news/world/europe/russian-agent-claims-ryan-fogle-i…
(belle moumoute!
Un porte-parole de la Maison Blanche a ainsi réfuté toute influence américaine sur la décision opérée par les services britanniques
C’est sur, la bureaucratie est un outil mécanique fiable.
Ben non, ce sont des hommes.
Il suffit que le bureaucrate ou le secrétaire d’état machin qui est pote avec avec le bureaucrate truc, responsable des services secrets anglais lui demande un petit service et il n’y a aucune trace officielle.
C’est là que je vois que les journaliste indépendants sont les seuls à nous servir des news authentiques, croustillantes et propres de toute censures gouvernementale…
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The Guardian y gagne en pub gratuite depuis le début de toute l’histoire, ce journal est maintenant connu dans le monde entier pour pas un rond, au moins le Snowden, il aura servi à quelque chose.
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Ca fait plaisir de voir que des gros journaux se “battent” pour la liberté d’expression et ne se laissent pas marcher dessus malgré la pression qu’ils subissent.
Pourquoi ne pas les diffuser via Torrent ? histoire de compliquer la tâche des MIB.
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PS: le doc des enregistrement de Mme Bettencourt est aussi un régal à écouter, a récupérer et diffuser en torrent aussi largement pour se rendre compte de l’ampleur du scandale…
La vache : Destruction de données, destruction de matériel. C’est la première fois que j’entends parler d’une opération aussi rapide. La plupart du temps, les services se contentent de saisir.
Maintenant, voyons comment les journalistes du Guardian gèrent leurs sauvegardes.
S’ils continuent de divulguer des informations, j’ai peur qu’ils risquent des poursuites, si la détention de ces données est illégale outre-manche.
A quand le tour de pci ?
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When will evidence become public that 9⁄11 was an attack from the Israeli secret service Mossad in cahoots with Bush and Blair?
Perhaps, if Snowden would reveal it.
Certainly you knew before that the media definition of “conspiracy theory” is only there to discredit what is already in front of your eyes.
A new type of Revolution wins with the ultimate weapon:
Your Mind
http://www.wavevolution.org/en/index.html
On ne peut pas reprocher au service de renseignements d’exister, et encore moins de vouloir se défendre.
Tu fais des sophismes. Un service de renseignement n’est pas un organisme vivant qui chercherait juste à subsister!
On ne devrait avoir aucun scrupule à dissoudre un service de renseignement, ou à juger ceux qui ont fauté.
Les services gouvernementaux sont vraiment pourris jusqu’à la moelle… Y’a des abus de pouvoir sans limite. Il doivent vraiment commencer à flipper pour en arriver là. Et on n’est pas au bout de nos surprises.
Ah ces petits anglais. De vrai petites ordures. Pourtant c´est un pays qui fait tellement de belles choses, et par la je pense a la musique, la cuisine
" /> et le cul de Pippa! Mais quand il s´agit d´interets crapuleux ils deviennent ignobles, puant, detestables et se transforment en veritable Marga Tatcher la plaie puante du 20e siecle.
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Tiens lol51, juste pour toi:
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.
lol51 : troll ou simplement trop vu de James Bond? En tout cas => filtre anti-troll.
Et en bisou d’adieu : quand un service de renseignement “fait ce qu’il a à faire parce qu’il sait mieux que le Peuple qu’il est censé servir”, ça donne ça :
http://www.youtube.com/watch?v=GgfsgiPMqRc
Mais ils sont assez intelligents pour avoir des copies multiples un peu partout dans le Monde et sur des clouds ultra-sécurisés. Ils ne sont pas idiots à ce point quand même ?!
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Par contre un truc m’échappe, le Gouvernement UK, a préféré détruire tout ça et même pas y jeter un petit coup d’œil ?! Ça parait gros quand même…
Après cela, j’attend la réaction de la grande Bretagne et des Etats unis lorsque le régime chinois fait la mémé chose (muselée et senssurer de la presse) sur son territoire. La chine a une bonne excuse : c’est un pays communiste alors que les Etats unis et la grande bretagne sont des pays sois disons liberaux ou reigne la liberté de la presse et la liberté tout court … en fait de liberté il n’y en a pas.
Si quelqu’un aurait une idée par rapport à mon post #63 car là j’ai l’impression d’être le seul à croire qu’ils ont “simplement” détruit tout preuves sur les HDD…
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Bievenue sur cette planète où les états et les politiques sont à géometrie variable.
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P.S : Peut être que sur une autre c’est beaucoup mieux
Manifestement le gouvernement rosbeef est aussi facho que son homologue amerloque.
Vu le niveau de nos sphères politiques
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Peut être qu’ils rendent certains DD et qu’ils ont effectué juste un formatage en haut niveau
Un coup de GetDataBack et c’est reparti
Très intéressant, pour ceux qui maitrisent l’anglais :
http://www.theguardian.com/world/2013/aug/02/gchq-spy-agency-nsa-snowden
On comprend l’ampleur de la fuite et pourquoi US et GB sont en “mode panique” : le Guardian semble avoir accès à de nombreux courriels échangés au sein de la NSA et du GCHQ (petite sœur britannique).
On y comprend que les services secrets UK sont les sous-traitants de la NSA, moyennant finance. D’ailleur la NSA est un “client” (dixit “customers” ).
A la manière d’une PME dont la survie dépend du contrat avec la grosse multinationale, les services anglais ont peur de ne pas satisfaire la NSA… et de perdre le juteux budget (centaines de millions d’euros).
Mais les anglais ont certains arguments à faire valoir : comme des législations plus “souples” en UK qu’aux USA… ou la capacité d’espionner en Europe ou à Chypre.
Effarant.
On sait en revanche que des experts en sécurité ont supervisé la destruction d’un lot de disques durs, voire directement d’ordinateurs quand l’unité de stockage ne pouvait pas être démontée. Ce fut notamment le cas d’un MacBook Pro.
Ces boulets ne connaissent pas ifixit.
Prochain James Bond. Sa mission : détruire des disques durs dans les locaux de journaux.
Ça a un peu perdu en charme, je trouve…
Je comprends pourquoi ils ont pris un acteur qui ressemble à Vladimir Poutine…
Vive la dictature démocratique !!!!
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En fait j’ai demandé les sources car je voulais savoir de quoi tu voulais parler précisément.
En l’occurrence des 20 000 documents de Snowden confiés au Guardian.
Voilà, ça me suffit.
Question : on peut pas récupérer une copie des ces fichiers chiffrés histoire d’avoir plein de copie partout au cas où?
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J’ai un serveur qui à de la place non utilisée
Il faut tout balancer sur le réseau, comme ça, tout le monde sera au courant.
Et Manning vient d’être condamné à 35 ans de prison dans l’indifférence générale …
Tout va bien …
Un jour, ce sera leur reportage, leur cause qui subiront cette attaque.
A rapprocher de…
Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit. Je n’etais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit. Je n’etais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs, je n’ai rien dit. Je n’etais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai rien dit. Je n’etais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour protester.
Comment peuvent ils croire qu’à l’heure actuelle on peu détruire de la data?
La copie ne peu pas être contrôlée et heureusement.