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Les consommations gargantuesques des géants du Net en eau et électricité

Ça fait combien en chasses d’eau, et en box débranchées la nuit ?

Les consommations gargantuesques des géants du Net en eau et électricité

Trop souvent, on parle de consommation d’eau et d’électricité des géants du Net et des datacenters, sans forcément prendre du recul. Nous avons décidé d’analyser quatre monstres du numérique : Google, Amazon, Meta (Facebook, WhatsApp…) et Microsoft. Les chiffres sont gargantuesques avec des milliards de litres d’eau et plusieurs TWh d’énergie par an.

Le 10 juin à 15h30

Pour commencer, il est important de préciser de quoi nous parlons. Premier point : l’eau. Nous avons décidé de comparer trois métriques : les prélèvements, la consommation et les rejets. Les trois sont liés par la formule suivante : la consommation est égale aux prélèvements moins les rejets.

Nous récupérons les données officielles des entreprises, c’est-à-dire celles indiquées dans les rapports environnementaux (.pdf : Alphabet, Amazon, Meta et Microsoft). Nous avons décidé de parler en m³ (soit 1 000 litres) alors que les rapports sont généralement en mégalitres (1 000 000 de litres) voire en gallons pour Google. Dans tous les cas, nous avons uniformisé les données.

Nous avons ensuite analysé les consommations en énergie, et sélectionné cinq indicateurs cette fois-ci. Tout d’abord, la consommation totale – c’est-à-dire toutes les énergies confondues (électricités, fuel…) – ainsi que la seule consommation électrique. Les données sont majoritairement indiquées en MWh, mais il arrive parfois d’avoir des gigas joules (GJ), nous avons alors effectué une conversion.

La foire des énergies renouvelables

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Commentaires (59)

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Alphabet (Google)est, en apparence, le plus gros consommateur, et de loin. Du moins, sans connaitre les chiffres de Amazon.
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Ce que j'adore c'est le tour de passe passe pour arriver à 100% d'énergie renouvelable.
Même principe que pour "l'optimisation fiscale".

Ils sont trop fort les GAFAM.

Je leur propose de ne plus faire d'ouverture de DC qu'aux US. Sachant qu'officiellement la bas il n'y a plus de déréglement climatique, ils seront tranquille.
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ils ont rien inventé c'est aussi le cas avec plein d'autre mécanisme comme le marché du droit à polluer fr.wikipedia.org Wikipedia toutes les compagnies pétrolières en achète plein et s'en sortent tranquille et continue à polluer. Même à 30€ la tonne qui était le prix initial ils s'en sortaient encore à bon compte. A moins que le coût soit complètement surévalué genre 10€ le kWh ou 1000€ la tonne de CO2 aucune entreprise ne va switcher pour produire son électricité verte ou réduire ces émissions.
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Sous-titre au poil (attention ! pas au poêle).

Blague à part : merci pour la compilation de données qui servent généralement à noyer le poisson (et le jeu de mots n'était pas anticipé !).
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Question bête : ils en font quoi de toute cette flotte ? c'est que du sanitaire (WC, cantine) ou il y a un vrai usage ?
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C'est fait pour refroidir les matos dans les centres de données
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Google indique "Sur les 32,8 millions de m³ d’eau prélevés, 29 millions sont utilisés par les datacenters." donc à mon avis ça n'a aucun lien avec l'activité humaine des salariés, mais bien le refroidissement des datacenters.
Malgré tout j'ai toujours du mal à appréhender le processus : pour moi le refroidissement pompe de l'eau froide et rejette de l'eau chaude, comme pour une centrale. mais ma vision ne permet pas d'expliquer clairement la consommation en tant que telle de l'eau.

C'est un angle qui manque toujours à tous les articles sur le sujet que je lis ci et là.
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youtube.com YouTube
Mister bidouille
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oh merci pour la chaine !
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justement la vidéo de Mr Bidouille montre des datacenters qui ne consomment pas d'eau donc mauvais example, D3 est en full air cooling et D4 fait du reseau d'eau chaude donc en circuit fermé du coup ça n'explique pas du tout la conso d'eau des datacenters
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Je pensais que le réseau d'eau glacée fonctionnait en circuit fermée mais ce n'est aps forcément le cas. Crystal clear, comme on dit. Merci :)
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Tu as le cas où tu as une clim à compresseur qui refroidit de l'eau, et tu as un circuit d'eau glacée en circuit fermée, qui ne consomme pas d'eau (mais consomme pas mal d'énergie).
Et tu as le cas du refroidissement adiabatique, où c'est l'évaporation de l'eau qui cause le refroidissement, et non un compresseur ; ça consomme moins d'énergie, mais ça consomme de l'eau.
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L'important c'est le pourcentage d'eau potable.
Une eau traité utilisant un réseau de distribution et ensuite rejetée, donc devant passer par un système d'épuration.
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Ce que l'on voit, c'est que Microsoft consomme 3 fois moins d'eau pour la même conso électrique. Qu'est-ce qui explique une telle différence ?
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Google refroidit plus à l'eau que MS, ils ont probablement significativement plus de machines, ils sont plus efficaces sur la partie énergie mais moins sur la partie conso d'eau puisqu'ils en utilisent plus pour les refroidir.
C'est un tradeoff eau/énergie, sachant que dans le second cas, l'eau ne disparait pas à proprement parler, elle s'évapore.
Google est un champion du PUE depuis le début.
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C'est vrai l'eau n'est jamais perdue, elle ressort plus ou moins sale, plus ou moins chaude, mais elle ressort toujours, sauf électrolyse, mais même là c'est provisoire, l’hydrogène n'est pas solitaire et l'oxygène aime beaucoup de monde, mais elle a un faible pour H².
Ce monde est plus solide que les misères que l'on peut lui faire.
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En chimie, c'est relativement simple. En biologie, c'est un peu différent.
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par claude.IA:
"Pour calculer combien de Freebox Ultra éteintes compenseraient la consommation de Google, je vais faire le calcul avec les chiffres que vous donnez :
Consommation annuelle :
1 Freebox Ultra : 59,45 kWh/an
Google : 25 TWh/an = 25 000 000 000 kWh/an

Calcul :
25 000 000 000 kWh ÷ 59,45 kWh = 420 521 327 Freebox Ultra
Il faudrait donc éteindre environ 420,5 millions de Freebox Ultra pendant un an pour compenser la consommation électrique annuelle de Google.
Pour mettre cela en perspective :

La France compte environ 28 millions de foyers
Il faudrait donc l'équivalent de 15 fois tous les foyers français équipés d'une Freebox Ultra et tous éteints pendant un an
Cela représente plus que la population entière des États-Unis (environ 330 millions d'habitants)"

voila, voila....
J'aimerai bien avoir les chiffre de Grok aussi, parce que avec le scandale des générateurs à gaz non déclaré, il doivent avoir un bon PUE :)
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Probablement plus difficile à obtenir, mais ça serait super intéressant de faire le même exercice avec les géants de la tech chinois.
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Gros +1 mais la transparence n’est pas exactement de mise
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Moi qui hésitait à prendre une douche par jour...
:fumer:
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C'est déconseillé par les dermatologues (lien), donc la question elles est vite répondue...:8
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Il serait intéressant de comparer la consommation d'eau avec celles des centrales électriques. Alors pour la comparaison peut être pas dans la globalité (enfin quoi que, par rapport à un pays, ça peut donner une idée), mais entre un datacenter et une centrale (par exemple, nucléaire si on prend la France).

Et de comparer cela avec le nombre de datacenter qu'il serait possible de mettre autour d'un cours d'eau sans causer de problème.

Il serait aussi intéressant de ne pas lisser la consommation sur l'année, mais de le voir par période (je pense notamment à l'été !) où la consommation peut plus ou moins fortement varier.
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et encore, tout ça c'est pour la période pré-GenAI...
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Cette ligne m'a fait rire :r les énergies renouvelables, c’est l’école des fans : tout le monde est à 100 %
Pas sur que les moins de 20/30? Peuvent connaître :santa_flock:
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C’est pas pour défendre les Gafam, mais est-ce que cela fait du sens de comparer leur consommation en eau avec celle d’une ville?

Cela serait plus interessant, comme lu dans les commentaires d’avoir la Conso en eau d’un citoyen de manière directe (54m3) et de manière indirecte via son utilisation des gafam, sa conso EDF, la bouffe etc …

Et ensuite de suivre ces indicateurs dans le temps.
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ouais mais c'est bon, il faut arrêter avec la consommation d'eau, ça n'existe pas, il n'existe que sa pollution et le coût pour la nettoyer.
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Quand une ville est alimentée tout ou en partie par un fleuve, la consommation d'eau directe (ce qui est prélevée mais non rejetée) en amont a une importance. L'eau qui est rejetée peut aussi avoir un impact sur la biodiversité dans et autour du fleuve.

Je dis fleuve, mais cela reste vrai pour tout cours d'eau.

A l'échelle de la planète, on est d'accord que la notion de consommation d'eau n'a pas de sens. A l'échelle du local, quand les agriculteurs, une ville, les datacenter, les centrales électriques, etc. doivent se partager le même cours d'eau, cela a toute son importance.
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Pas tout à fait. Le problème avec la consommation d'eau est qu'on peut considérer qu'il y a 3 réservoirs : les eaux souterraines, les cours d'eau et l'atmosphère. L'eau prélevée dans un réservoir n'est pas forcément rejetée dans le même. C'est particulièrement vrai quand on prélève des eaux souterraines. Du coup le réservoir souterrain s'appauvrit et l'eau rejetée part à la rivière. Sur la période de consommation c'est une perte réelle même si l'eau rejetée est utilisée à nouveau à l'aval avant d'atteindre la mer. Idem pour l'eau évaporée, elle va retomber en pluie mais sans doute pas au même endroit et bien plus tard.
Il me semble que les seuls prélèvements d'eau qui seraient à peu près neutres du point de vue consommation seraient des prélèvements et rejets en mer. On n'aurait alors plus que le problème de la pluie qui ne retomberait pas toute en mer, ce qui pourrait en fait être positif.
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Oui, quand on parle de consommation d'eau, on parle d'eau potable. Le léger problème est la raréfaction de cette denrée. Pas seulement pour les humains. Sans parler des cycles naturels qui régénèrent la quantité d'eau potable, qui commencent seulement à changer. On verra bien quand l'eau se trouvera bloquée sous forme vapeur dans l'atmosphère (avec l'incidence de l'effet de serre associé) ou salée dans les océans (avec 2 ou 3 mètres de hausse du niveau des mers), comment le vivant s'adaptera...
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On ne refroidit pas avec l'eau potable j'espère.
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L'eau de mer est corrosive. Les centrales nucléaires sont situées à côté des cours d'eau. Je rappelle que l'eau potable qu'on boit au robinet est à peine traitée (au pire, on la nettoie avec du chlore, sinon elle est un peu filtrée). Les traitements des eaux usées sont excessivement complexes et ne rendent pas l'eau potable (ce sont les infiltrations de l'eau dans les roches et les sédiments qui "purifient" l'eau avec le temps). S'il y a des métaux lourds ou des pesticides dans l'eau, on les boit au robinet.
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arf, même l'eau en bouteille n'est pas au top (coucou Nestlé), mais on refroidit très bien avec l'eau de mer même si elle est très corrosive, les bateaux le font depuis toujours, les centrales nucléaires aussi, il suffit d'intercaler des échangeurs, c'est aussi le cas des centrales fluviales.
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Pour les bateaux, ils n'évitent pas la corrosion, il l'a "contrôle", via une anode sacrificielle.
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Face à la sécheresse, le Maroc va augmenter ses capacités de dessalement de l'eau de mer, extrait :
« Si le dessalement est l'une des rares solutions disponible, cette technologie n'est cependant pas sans conséquences. Retirer le sel pour rendre l'eau douce demande beaucoup d'énergie. […]
L’autre écueil de cette technologie, c’est ses rejets massifs. Le sel retiré de l'eau de mer y est relâché mélangé à de nombreux produits chimiques utilisés dans le processus. »
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Comme on ne tire pas la chasse chargée d'eau potable, ce serait vraiment de la connerie..
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ça l'est en effet, mais pour le domestique, c'est bien plus coûteux de construire 2 réseaux de distribution, pour l'industriel, c'est une autre affaire.
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les 54m3 par habitant en eau ça sort d'où ? C'est énorme non ? Ou alors c'est juste moi qui consomme peu.
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Une moyenne et non la médiane je dirais?
Si t'as les Jean Figelin et leur résidence secondaire avec piscine à débordement et la famille Dubert avec leur 5 rejettons qui ne jurent que par le bain du soir?
Possible que ça fasse monter la note des autres
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oui, ça se sent ... :santa_flock:
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En France quand on dimensionne un système d'assainissement autonome, fosse septique et traitements en aval, on compte 150 l/j par équivalent habitant, donc 54 m3 par an. Il me semble qu'aux USA on compte plutôt 300 litres...
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Il y a qqchose qui n'est pas mentionné, c'est un ratio avec le nombre de serveurs, le nombre de clients, ... Il me semble que google est l'acteur qui a le plus de machines et d'assez loin (mais je n'ai aucune reference et je me trompe peut etre)
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Ok, donc si je comprends bien, faire tourner la moitié du web, ça consomme beaucoup d’eau et d’électricité. Bah… oui ? Est-ce que c’est vraiment une surprise ? Ce qui serait intéressant, c’est de mettre ces chiffres en perspective.
Quelles sont les solutions alternatives à ces énormes data centers gérés par ces géants du web ? Est-ce qu'elles sont relativement meilleures ou non ? ...

Personnellement, je m'attends que comme toute société, les GAFAM recherche la rentabilité avant tout, ils vont donc éviter de dépenser plus que nécessaire et optimiser leurs ressources. Il y a potentiellement une économie d'échelle qu'ils peuvent réaliser pour réduire leurs coûts et si ça passe par consommer moins d'eau et d'électricité, ils le feront. Je doute que notre petit NAS et notre site en auto-hébergement soit réellement plus viable.

Le numérique consomme une part non négligeable de l'énergie mondiale. C'est un secteur qui a énormément grossi et qui a pris une place importante dans nos vies. Ce secteur a aussi remplacé d'autres activités, qui consommaient, elles aussi, de l'énergie. Est-ce que finalement, le numérique a réellement augmenté globalement l'empreinte écologique ? ou est-ce que les alternatives au numérique ne sont-elles pires ?

En l'état, je trouve que l'article fait alarmiste sans apporter les outils pour se faire une idée de la situation.
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Oui, ramener cette utilisation aux nombre d'utilisateurs est intéressant :
Pour Google par exemple ( 5 milliard d'utilisateurs probable) :
ça fait 4,8 litres d'eaux par an. C'est négligeable par rapport à son utilisation domestique en France citée dans l'article.

Pareil pour l'électricité, on est à 5,06 kWh par an pour une consommation moyenne individuelle de 2,3 MWh.

Désolé d'avoir fait retomber le soufflet.
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Ton raisonnement a un biais, il s'appuie sur une moyenne qui écrase les disparités locales. Il serait valide si le nombre de datacenters n'était infime devant le nombre d'utilisateurs et étaient uniformément répartis sur la planète. Le faible nombre de datacenters fait que leur consommation d'eau est concentrée sur de petites zones dont les stocks se trouvent dans des réservoirs indépendants à l'échelle spatiale et temporelle humaine et donc ces stocks sur-utilisés ne sont pas compensés par les stocks lointains.
C'est un peu comme si tu disais que la culture du coton ne peut pas assécher la mer d'Aral parce que la quantité d'eau utilisée pas plant est très faible. Peut-être, mais la mer d'Aral a quand même quasiment disparu à cause de la culture du coton.
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Son raisonnement est effectivement simpliste. Cependant, il montre que contrairement à ce que l'article semble nous faire croire, ces énormes chiffres balancés comme ça, si on les remet au niveau d'un individu, ça paraît tout de suite plus raisonnable.

Et en comparaison, dans le cadre de la vie d'un jean en coton, le coton nécessaire à sa fabrication a demandé plus de 10000l d'eau d'irrigation (et une utilisation irraisonnable de pesticides et d'engrais), sans compter la centaine de litres d'eau pour tout le processus qu'il faut pour traité et colorer la pièce de toile de Nîmes (à coût de javel et de métaux lourd) et les centaines de litres d'eau par an que tu vas utiliser pour le laver. Donc oui, pour le coton, individuellement, les coûts en eau sont déjà exorbitants.
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Les énormes chiffres en question ne sont justement pas "balancés comme ça" et les ramener au niveau de l'individu pour les faire paraître plus raisonnables ça s'appelle du greenwashing.
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wikipedia :greenwashing
Le greenwashing, ou écoblanchiment, est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation pour se donner une image trompeuse de responsabilité écologique. La plupart du temps, les dépenses consenties concernent davantage la publicité que de réelles actions en faveur de l'environnement et du développement durable.
Ici, le calcule proposé par @fred42 est un peu simpliste, certes (entre autre l'hypothèse que l'on a une responsabilité égale est fausse, la distribution des coûts n'est pas forcément égale entre les personnes et potentiellement les régions, mais bon comme les chiffres ici sont mondiaux pour des services mondiaux, on peut largement estimer une moyenne mondiale comme un bon indice), cependant il n'y a rien de choquant à rapporter un coût à l'unité. Ce calcul n'a rien de stupide, il ne cherche pas à minimiser quoi que ce soit. Il a en plus l'avantage à rapporter à des valeurs que nous, humain, sommes capables de nous représenter (c'est connu, on est très mauvais à se représenter des grosses valeurs).

Au final, ça ne minimise pas les valeurs, ça les rapportes à une échelle qui nous permet de mieux les appréhender, les mesurer.

Tu peux donner les valeurs énormes d'eau qui sont sifflées des fleuves pour la production de côton, c'est bien, mais on n'arrive pas forcément à les imaginer. Mais si je dis que pour cultiver le côton pour produire un jean, il faut 10 000l d'eau, on se rend déjà plus compte du coût. Idéalement, il faudrait mettre ce chiffre en perspective avec des matières alternatives et mesurer le coût total dans la vie complète de chaque vêtement.
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Echelle humaine ....
Greenwashing ça ne veut pas dire grand chose non plus, on peut dire propagande à la place.
Mais les nombres à plus de 6 chiffres ne représentent rien non plus, il faut rester dans ce qui représente quelque chose à l'échelle individuelle.
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Où as-tu vu un raisonnement ? C'est juste un calcul de mise en perspective, ce que veut aussi faire cet article.
Comme on parle de consommation mondiale et annuelle, ramener cette consommation au nombre d'utilisateurs est cohérent pour voir ce que cela consomme en plus pour chacun.

Le problème que tu soulèves existe peut-être, mais c'est un problème que l'on doit pouvoir résoudre localement, là où les centres de calculs consomment trop. Ça peut l'être par la loi, le prix de l'eau ou tout autre moyen.
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ça me parait beaucoup 5 milliards, mais c'est vrai que si on ramène aussi ça aux usages que ça fait économiser (papier, moyens de transport, voyages), mais hélas il faut aussi rajouter des emplois dans les économies.
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J'ai eu du mal à trouver un chiffre, celui-ci correspond à la part de marché de Google sur le nombre d'internautes.
Et on n'est pas à un milliard près, ça ne change les chiffres par utilisateur que de 20 %. On garde les ordres de grandeur.
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il n' y a quand même que 8 milliards de terriens, j'ai du mal à imaginer que plus de 50% connaissent Google, surtout en Chine ou en Russie où ils sont remplacés par des acteurs locaux comme Baidu et Yandex
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Pour cette comparaison, il faudrait avoir des chiffres sur lesquels s’appuyer et ce n’est (à ma connaissance) pas le cas. Et il faudrait aussi voir ce qu’on appelle un « utilisateur » car là, on mettrait sur le même plan une personne qui utilise les services 1x par an et une autre 30x par jour, tu peux avoir un rapport de 1 à 10 000 facilement, avec une moyenne qui ne veut pas dire grand-chose si on ne peut pas affiner un peu.

Ces chiffres peuvent être intéressants (et j’ai prévu de regarder ce qu’il en est, du moins si je peux trouver de quoi avancer), mais dans le cadre de cet article, l’diée était de montrer les consommations des géants du numérique. Ça me semble important d’avoir les ordres de grandeur et de pouvoir les comparer entre eux.

J’ai mis la comparaison avec la consommation moyenne des foyers français pour donner un ordre de grandeur, mais je dois bien avouer avoir hésité justement à cause des biais que cela peut engendrer. Je ne juge pas du bien fondé ou non des consommations, je donne les chiffres rassemblés des différents rapports de soutenabilité des sociétés.
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L'article n'insiste pas trop dessus, mais regarde l'évolution des consommations: x2 entre 2023 et 2019 que ce soit pour l'électricité comme pour l'eau; et cela avant l'arrivée massive de l'IA (comme mentionné par certains en commentaire). Libre à vous de penser que ça n'est pas un problème, mais la réalité des chiffres montre que ça va devenir très problématique très rapidement.

Comme s'époumonnent à le dire les scientifiques on va se prendre un méchant mur écologique dans la gueule quoiqu'il arrive; la force de l'impact dépend principalement de notre capacité à modérer nos consommations actuelles. Libre à nous en temps qu'espèce à continuer d'accélérer pour épuiser encore plus vite les ressources disponibles, quand il n'y en aura plus on n'aura plus à se demander quel est l'impact du numérique, ça n'existera tout simplement plus (du moins pour le commun des mortels)...
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@SébastienGavois : une chose m'étonne "la consommation est égale aux prélèvements moins les rejets". Certes. La différence est donc due à l'évaporation, donc de l'eau qui retombera plus tard sous forme de pluie, qui reviendra ensuite dans les nappes phréatiques ou dans les rivières, etc. Rien que très normal. La seule façon de détruire irréversiblement de l'eau consiste à la mélanger avec du ciment, de la chaux ou autres liants plus complexes.
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Ces chiffres donnent le tournis...

Pour rappel :
« Les centres de données avaient consommé environ 460 TWh d’électricité en 2022, selon les chiffres de I’AIE. Cette consommation pourrait s’élever à plus de 1 000 TWh d’ici 2026, soit plus d’un tiers de l’électricité produite par les centrales nucléaires du monde entier l’année dernière, et à peu près l’équivalent de la consommation d’électricité du Japon. »

Source : Agence Internationale de L'Énergie (pdf, fin de page 8)
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J'ai toujours un peu de mal avec ces comparaisons, même si elles sont utiles et nécessaires. Ce n'est peut-être que moi, mais j'ai du mal à trouver ça parlant. Les comparaisons avec des procédés industriels me parlent plus. Sans doute un biais lié à mon environnement professionnel, l'industrie lourde.

Il serait sans doute intéressant de faire ce genre de comparaisons avec des procédés de commodités industrielles.
L'entreprise dans laquelle je travaille produit 600 000 à 800 000 tonnes de produit principal par an et autant - à grosse maille, je vous épargne les détails - en co-produits et productions fatales à l'aide de 3 à 4 TWh d'énergie. La moitié vient du gaz et l'autre de l'électricité. La majeure partie de cette énergie sert à deux salles d'électrolyses de 100 MW chacune. L'entreprise est dite électro-intensive.

Les consommations gargantuesques des géants du Net en eau et électricité

  • La foire des énergies renouvelables

  • Des m³ d’eau et des MWh par millions…

  • Google vs Microsoft : si proche et si loin à la fois

  • Des millions de m³ d’eau potable, y compris dans des zones de pénurie

  • Dans la vie réelle, cela correspond à quoi ?

  • Attention aux comparaisons pour « mettre en perspective »

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