Deux ans d’évolution des sites 2G et 3G, bientôt la fin !
Bientôt le début de la fin !

Alors que la fin de la 2G approche (et de la 3G dans une moindre mesure), les opérateurs délaissent-ils déjà les fréquences de cette technologie pour les réutiliser ? Sur les 1 800 et 2 100 MHz, la réponse est sans aucun doute oui, mais ce n’est pas (encore) le cas sur les 900 MHz.
Le 07 mai à 16h47
6 min
Internet
Internet
Comme chaque début de mois, l’ANFR propose un observatoire du déploiement des réseaux mobiles, de la 2G à la 5G. Sur la 5G, elle ne publie que des indicateurs sur les sites autorisés et ceux techniquement opérationnels, l’Arcep ayant pris la main depuis le début sur ceux commercialement ouverts.
La 2G c’est bientôt la fin, la 3G va suivre
Qu’importe, nous allons nous intéresser à la 2G et la 3G, en rebond à un récent avis de la CSNP (Commission supérieure du numérique et des postes) qui tirait, il y a peu, la sonnette d’alarme : « l’ensemble des conséquences de la fermeture des réseaux 2G et 3G pour les usagers qu’ils soient des particuliers, des entreprises ou des collectivités territoriales ne semble pas avoir été pris en compte par les opérateurs et les pouvoirs publics ».
Sur le terrain, il se passe quoi au niveau des sites 2G en service ?
Qu’en est-il justement des réseaux 2G et 3G ? Leur fermeture a été annoncée il y a plus de trois ans par Orange et plus de deux ans chez Bouygues Telecom et SFR. Free n’a pour rappel pas de réseau 2G (il passe par celui d’Orange) et n’a pour le moment rien annoncé pour sa 3G.
Le quatrième opérateur a pendant un temps commencé à déployer de la 2G à partir de 2022, avant de couper l’ensemble de ses sites quelques mois plus tard… après une prolongation du contrat d’itinérance entre Free Mobile et Orange. L’Arcep avait validé, tandis que Bouygues Telecom et SFR avaient fait part de leur désaccord sur cette prolongation.
- Free Mobile et Orange prolongent leur contrat d’itinérance 2G et 3G jusque fin 2025
- Itinérance 2G/3G Free et Orange jusqu’en 2025 : l’Arcep dit oui, les doléances de Bouygues et SFR
2G 900 et 1 800 MHz : le grand écart
Voici les données des dernières années, pour chaque opérateur. Nous avons compilé les données des observatoires de l’ANFR sur les mois de mai 2025, 2024 et 2023, avec une séparation de la 2G et de la 3G, y compris au niveau des fréquences (900 et 1 800 MHz dans le premier cas, 900 et 2 100 MHz dans le second).
Ci-dessous, nos tableaux récapitulatifs :
Il reste 50% de l'article à découvrir.
Déjà abonné ? Se connecter

Soutenez un journalisme indépendant,
libre de ton, sans pub et sans reproche.
Accédez en illimité aux articles
Profitez d'un média expert et unique
Intégrez la communauté et prenez part aux débats
Partagez des articles premium à vos contacts
Abonnez-vousDeux ans d’évolution des sites 2G et 3G, bientôt la fin !
-
La 2G c’est bientôt la fin, la 3G va suivre
-
Sur le terrain, il se passe quoi au niveau des sites 2G en service ?
-
2G 900 et 1 800 MHz : le grand écart
-
Un point d’étape sur la 3G, qui va rester encore plusieurs années
-
Des fréquences neutres technologiquement
Commentaires (30)
Le 07/05/2025 à 17h19
Le 07/05/2025 à 18h03
12 ans que je l'ai, pas de souci, 2 batteries, et il tient une semaine allumé sans appel. 3G et Bluetooth, ça me va bien :)
Le 07/05/2025 à 19h01
Le 08/05/2025 à 23h24
Modifié le 07/05/2025 à 19h39
3 ans que les télérelèves ne sont pas prises en compte par le syndic.
J'espère que l'adaptation du matériel est incluse dans le contrat de maintenance. J'y crois pas du tout : en 2022, les opérateurs télécom avaient déjà communiqué le délai d'extinction de la 2G-3G. Tout est fait pour aller au plus simple et au plus lucratif.
Le 07/05/2025 à 19h42
Modifié le 07/05/2025 à 20h07
- La 2G permet seulement les usages voix et data bas-débit
- La 5G fonctionne en protocole IP et permet tous les usages : voix, bas-débit, haut-débit, très haut-débit avec une meilleure efficacité énergétique (Network Slicing, MU-MIMO, etc)
- inconvénients de la 5G : la prolifération à envisager des objets connectés - la portée réduite des très hautes fréquences indispensables pour le très haut-débit (prolifération d'antennes à envisager) - dans une moindre mesure, si les équipementiers s'y sont (s'y étaient) préparer, la mise au rebut de terminaux 2G-3G fonctionnels en 2026-2030.
Le 07/05/2025 à 22h39
Si on avait fait pareil pour la TNT, les bandes 700 et 800 seraient toujours pour la télé analogique, mais là ça a été vraiment plus violent pour les utilisateurs.
Le 08/05/2025 à 17h48
Le 09/05/2025 à 00h08
Le 09/05/2025 à 07h10
Modifié le 12/05/2025 à 09h38
Je pense que cette problématique d'accessibilité est une des raisons pour laquelle culturellement, ça pose souci.
Et le net, est la somme d'un nombre incalculable de gens, et reflète bien cet aspect, même parmi ceux qui s'y connaissent et ne voient pas l'intérêt de se compliquer davantage la vie avec l'ipV6 quand la v4 "juste ça marche", et, que ça sera de toute façon toujours maintenu et fonctionnel partout parce que c'est un standard de facto.
Entendons nous bien hein, je saisi l'intérêt de l'ipv4 face à ipv6 au minimum pour contrer la pénurie d'ips, mais pour la majorité du monde économique, autant que le reste, ça reste un truc de vieux barbu, chiant et coûteux en formation de surcroît, nécessitant de revoir des choses et former des gens, alors qu'ipv4 ça juste "marche".
Que les FAI s'y mettent parce que c'est leur boulot et que les hébergeurs soient compatibles, ne changera sans doute pas beaucoup de choses à l'affaire.
Le 12/05/2025 à 10h55
Je dirais un chouille moins pratique quand on manipule les adresses elle-même (normal) mais sinon, c'est juste "différent".
La "complexité" de IPv6 vient de 2 facteurs (qui peuvent être cumulatifs) :
- des gens qui font de l'IPv4 qui veulent faire de l'IPv6 comme ils faisaient de l'IPv4 (normal, sauf que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne)
- la coexistence de l'IPv4 et de l'IPv6.
Maintenant, IPv6 n'est pas fait que pour lutter contre la pénurie d'IPv4. Le protocole étant différent, il est aussi moins gourmand au niveau des intermédiaires, car nécessite beaucoup moins de réécriture/transformation des trames par exemple. Cela peut donc améliorer aussi bien les débits que la latence.
Je n'aborde même pas la sécurité et la QoS qu'offre IPv6 de base par rapport à IPv4 (je dis bien : de base).
Le 12/05/2025 à 11h31
Pour un simple utilisateur, c'est transparent.
Le 12/05/2025 à 12h49
Du point de vue admin réseau, ça l'est un peu moins. De mon côté, je manipule beaucoup plus d'IP, de masque de sous-réseau, etc. en IPv4 qu'en IPv6 (les adresses brutes sans FQDN) car le routing est, à mes yeux, plus complexes en IPv4 qu'en IPv6.
Mais je ne suis pas admin réseau au quotidien. Je fais cela uniquement pour mes propres besoins, donc je ne voudrais pas généraliser à ce sujet.
Le 12/05/2025 à 15h29
Modifié le 12/05/2025 à 15h18
Le 12/05/2025 à 15h08
Mais je suis d'accord avec toi que ipv6 aurait dû incorporer un service de dns automatique pour pallier la difficulté d'utiliser directement les adresses impossibles à mémoriser.
Le 08/05/2025 à 19h37
Modifié le 09/05/2025 à 00h13
je ne connais pas le système de relevé à distance des compteurs d'eau (qui vivent sous terre loin de la radio), mais le relevé à distance, depuis la rue a été installé chez moi, je ne sais pas la technologie utilisée, mais c'est pas nfc ou rfid à priori.
Le 09/05/2025 à 08h09
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/accident/enquete-un-million-et-demi-d-ascenseurs-en-panne-chaque-annee-en-france-comment-en-est-on-arrive-la_7235625.html
Le 11/05/2025 à 00h40
Modifié le 12/05/2025 à 09h37
Le 12/05/2025 à 18h53
Le 12/05/2025 à 20h44
Le 13/05/2025 à 09h53
Le 13/05/2025 à 10h15
Le 13/05/2025 à 11h07
Le 14/05/2025 à 21h34
Le 15/05/2025 à 09h53