La presse en ligne peut être tenue de retirer immédiatement des commentaires illicites
Delfi casse trop
Le 17 juin 2015 à 12h30
14 min
Droit
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Historique, regrettable, censure… Les qualificatifs ne manquent pas après l’arrêt rendu hier par la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme. Celle-ci estime qu’un site de presse peut avoir à supprimer les commentaires injurieux sans attendre d’être alertée, ni que ce coup de ciseau soit qualifié d’atteinte à la liberté d’expression.
Delfi AS est une société estonienne propriétaire d’un site d’information. En janvier 2006, celui-ci publie un article intitulé « SLK brise une route de glace en formation », où est relatée la décision d’une société de ferries de modifier l’itinéraire emprunté par ses bateaux pour relier certaines îles. De ce fait, SLK est accusée d’avoir provoqué la rupture de la glace plutôt que d’utiliser des moyens moins coûteux et plus rapides.
« Va te noyer », « sales enfoirés », « bande de cons fdp »
Dans les 185 commentaires accompagnant cet article, une bonne vingtaine se révèlent insultants à l’égard d’un des actionnaires principaux, truffés de menaces personnelles : « va te noyer », « sales enfoirés », « bande de cons fdp », « personne ne peut remettre ces connards à leur place ? », etc.
L’actionnaire en cause porte plainte, réclame 32 000 euros d’indemnisation pour dommage moral. Il n’obtient finalement que 320 euros devant la juridiction d’appel estonienne. Ce faisant, les juges estiment que « la société requérante n’avait pas l’obligation de contrôler en amont les commentaires déposés sur son portail d’actualités, mais (…), puisqu’elle avait choisi de ne pas le faire, elle aurait dû mettre en place un autre système efficace garantissant en pratique le retrait rapide des commentaires à caractère illicite qui y étaient publiés. »
Des outils de contrôle jugés insuffisants par les juges estoniens
Les règles de publication de Delfi étaient simples : pas de modération a priori si ce n’est via un système de filtrage des propos obscènes, une charte qui réserve à la société la possibilité de supprimer les messages insultants, obscènes, etc. enfin, un bouton de signalement.
Le 1er octobre 2009, elle met un tour de vis supplémentaire : ceux ayant laissé des commentaires injurieux ne peuvent plus déposer de nouveaux commentaires avant d’avoir lu et accepté la Charte des commentaires. De plus, une équipe de modérateurs vient en renfort afin de traiter les messages signalés par l’outil dédié. Mais entre temps, l’affaire « monte » devant la Cour européenne des droits de l’homme (plutôt que la Cour de justice de l’Union européenne). Delfi considère être couverte par la directive de 2000 sur la société de l’information : hébergeur, sa fonction n’est que technique, automatique et passive, elle n’a pas à intervenir sur les contenus. De plus être condamné pour les propos d’un tiers serait une ingérence disproportionnée dans sa liberté d’expression. L’État estonien suggère peu ou prou le contraire.
La CEDH valide le droit estonien
En octobre 2013, la CEDH rejette sa demande : d’un, c’est aux juridictions nationales d’interpréter la portée de la directive de 2000, et libre à l’État estonien de considérer que Delfi ne puisse bénéficier du statut de l’hébergeur. De plus, compte tenu du sujet de son article, le portail professionnel aurait dû « redoubler de vigilance pour éviter de se voir reprocher une atteinte à la réputation d’autrui ». En outre, Delfi avait mis en place des solutions qui se sont toutes révélées inefficaces compte tenu de la masse de propos litigieux et du temps de traitement. Enfin, à ceux qui invitaient l’actionnaire à agir directement contre les auteurs des propos, la CEDH répond qu’« il aurait été extrêmement difficile [de les] identifier (…) car les lecteurs du site pouvaient s’exprimer sans devoir décliner leur identité, de sorte que de nombreux messages étaient restés anonymes ». En somme, il n’y a pas d’atteinte disproportionnée dans la liberté d’expression.
L’analyse de la Grande chambre de la CEDH
C’est dans ces conditions que le dossier a été porté cette fois devant la Grande chambre de la CEDH. Dans son arrêt rendu hier, celle-ci souffle le chaud et le froid : la possibilité pour les individus de s’exprimer sur Internet constitue « un outil sans précédent d’exercice de la liberté d’expression. (…) Cependant, les avantages de ce média s’accompagnent d’un certain nombre de risques. Des propos clairement illicites, notamment des propos diffamatoires, haineux ou appelant à la violence, peuvent être diffusés comme jamais auparavant dans le monde entier, en quelques secondes, et parfois demeurer en ligne pendant fort longtemps. »
Comme équilibrer les intérêts en présence ?
La Grande chambre de la CEDH part du principe qu’on ne peut imposer à l’éditeur d’un site une responsabilité similaire à celle de l’éditeur d’un titre papier au regard des commentaires. Si dans ce dernier cas, les propos lui sont révélés avant diffusion, ce n’est plus le cas en ligne.
Cependant, sur Internet, elle va considérer qu’une responsabilité graduée doit s’imposer. En haut de la pile, sont visés les grands portails d’actualités comme celui de Delfi, qui sont exploités à titre professionnel et à des fins commerciales, et invitent les lecteurs à les commenter afin de faire fructifier ses statistiques de fréquentation et donc ses retombées publicitaires. Plus bas, se retrouvent tous les sites « où les internautes peuvent exposer librement leurs idées sur n’importe quel sujet sans que la discussion ne soit canalisée par des interventions du responsable du forum, ou encore les plateformes de médias sociaux où le fournisseur de la plateforme ne produit aucun contenu et où le fournisseur de contenu peut être un particulier administrant un site ou un blog dans le cadre de ses loisirs ».
Pour le cas de Delfi, les commentaires étaient indubitablement haineux, considère la Grande chambre, sans qu’il soit « nécessaire de les soumettre à une analyse linguistique ou juridique pour établir qu’ils étaient illicites : l’illicéité apparaissait au premier coup d’œil ».
La question se posait cependant de savoir si l’atteinte (l’ingérence) à la liberté d’expression de Delfi respectait les conditions portées par l’article 10 de la CEDH, lequel expose :
« L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire. »
Une atteinte prévue par la loi ?
Est-ce que cette atteinte à la liberté d’expression était « prévue par la loi » ? Cette question dépendait de l’état de la législation estonienne. Or, celle-ci a refusé de ranger l’activité de Delfi parmi les intermédiaires techniques. Au contraire, tels que l’ont jugé les tribunaux nationaux, la société a été qualifiée de responsable de la publication des commentaires jugés illicites.
La Grande chambre estime qu’il était du coup « prévisible, à partir des dispositions de la Constitution, de la loi sur les principes généraux du Code civil et de la loi sur les obligations, lues à la lumière de la jurisprudence pertinente, qu’un éditeur de médias exploitant un portail d’actualités sur Internet à des fins commerciales pût, en principe, voir sa responsabilité engagée en droit interne pour la mise en ligne sur son portail de commentaires clairement illicites tels que ceux en cause en l’espèce ». C’est donc mécanique : en tant qu’éditrice professionnelle, Delfi aurait dû se renseigner auprès de juristes d’autant que le ministre de la Justice aurait déjà alerté la société en 2005, avertissant les personnes outragées qu’elles « avaient le droit de défendre en justice leur honneur et leur réputation en engageant une action en dommages et intérêts » contre ce site.
La Cour va pareillement considérer que ces restrictions poursuivent un but légitime (protection de l’honneur, de la réputation). Cependant, le cœur du sujet revenait à savoir si Delfi pouvait malgré tout être considérée comme responsable des propos tenus par les tiers, quand bien même elle avait retiré les propos notifiés par l’actionnaire. En d’autres termes, pouvait-elle être jugée responsable de son inertie, en attendant cette notification ? Devait-elle avoir conscience de la teneur illicite de ces contenus ?
Tenu de supprimer des commentaires sans attendre une notification
La Cour va juger sur ce point qu’au regard du contexte des commentaires, l’éditeur pouvait exercer un contrôle, puisqu’il était le seul en capacité de les supprimer une fois publié, voire de restreindre la capacité pour leurs auteurs d’en publier d’autres. Selon les juges, donc, Delfi a un rôle qui dépasse allègrement celui d’un prestataire de services purement techniques. Ils ajoutent que le fait de poursuivre l’éditeur d’un média, plutôt que les auteurs des commentaires, n’est pas disproportionné puisque sa situation financière « est généralement meilleure que celle de l’auteur des propos diffamatoires ». En outre, la société avait clairement connaissance des sujets « chauds » puisqu’elle affichait sur son site le nombre de commentaires pour chaque actualité, et donc les zones où avaient lieu les échanges les plus animés.
Ceci dit, la formation supérieure de la CEDH a jugé que Delfi aurait bien dû retirer, sans attendre, tous les commentaires « constitutifs d’un discours de haine et d’incitation à la violence, dont on pouvait donc comprendre au premier coup d’œil qu’ils étaient clairement illicites ». Du moins, une telle obligation n’est en rien attentatoire à la liberté d’expression au regard du droit estonien. C’est d’autant plus vrai que, disions-nous, Delfi avait opté pour une charte, un système de filtrage et se réservait le droit de supprimer des contenus : toutes ces strates se sont bien révélées insuffisantes puisque les commentaires sont restés en ligne durant six semaines, en attendant la notification de l’avocat de l’actionnaire. De toute façon, quand bien même ces outils se seraient montrés efficaces, les États peuvent juger responsables les portails commerciaux qui ne retirent pas les commentaires clairement illicites, même en l’absence de notification.
Bref, « l’obligation pour un grand portail d’actualités de prendre des mesures efficaces pour limiter la propagation de propos relevant du discours de haine ou appelant à la violence (…) ne peut en aucun cas être assimilée à de la « censure privée » ». De plus, à ceux qui arguent qu’un grand portail ne peut empêcher la publication d’un propos fleuri, ou assurer son retrait rapide, elle rétorque qu’il est plus difficile pour la victime potentielle « de surveiller continuellement l’Internet ».
En somme, Delfi, qui a continué à grandir depuis cette affaire, a pu être raisonnablement condamnée à 320 euros, somme jugée non disproportionnée à l’atteinte aux droits de l’actionnaire maltraité.
Un arrêt qui peut s’interpréter différemment
Dans un message publié après cet arrêt qualifié « d’historique », Delfi révèle que 70 organisations qui défendent la liberté d’expression comme Reuters, Forbes, Google ou encore News corps sont intervenues du côté du portail. En vain.
Cette décision peut s’interpréter différemment. D’un côté, on pourra toujours affirmer qu’une plus grande responsabilité des portails professionnels de presse en ligne est signe évident d’une belle maturité. Ces portails n’étaient-ils pas autrefois si souvent jugés peu sérieux, moins méticuleux que les titres papier ? De plus, la Grande chambre laisse clairement entendre que ce degré de responsabilité serait différent pour les autres espaces contributifs (blogs, réseaux sociaux, etc.). Du coup, pas certain que cette décision s’applique de la même sorte à tous les autres espaces ouverts à contribution des tiers.
De l’autre cependant, il faut rapporter les effets de bord d’une telle décision en lisant les opinions dissidentes des deux juges de la Grande chambre qui ont pris la défense du cas Delfi. « Afin d’éviter les diffamations de toutes sortes, et peut-être toutes les activités « illégales », il faudra contrôler tous les commentaires dès le moment où ils seront déposés. En conséquence, les intermédiaires actifs et les exploitants de blogs seront fortement incités à cesser d’offrir la possibilité de laisser des commentaires, et la crainte de voir leur responsabilité engagée risquera en outre de les amener à pratiquer l’autocensure. Nous nous trouvons donc face à une invitation à l’autocensure de la pire espèce. »
Les juges Sajó et Tsotsoria évoquent ainsi un risque de censure collatérale, qui survient « lorsque l’État tient une partie privée (A) pour responsable des propos d’une autre partie privée (B), et que (A) a le pouvoir de bloquer ou de censurer les propos de (B), ou de contrôler d’une autre manière l’accès à ces propos ». En étant sujet à risque, (A) va donc être clairement incité à filtrer, bloquer, empêcher, supprimer, de peur d’engager sa responsabilité. Mais « ce qui apparaît comme un problème du point de vue de la liberté d’expression (...) peut apparaître comme une chance du point de vue des gouvernements qui ne peuvent pas facilement localiser les auteurs anonymes de certains propos et qui veulent s’assurer qu’un discours nuisible ou illégal ne se propage pas » (citation empruntée à Jack M. Balkin dans son ouvrage « Old-school/new-school speech regulation »).
Selon eux, « l’obligation de retirer des commentaires injurieux sans connaissance effective de leur existence et immédiatement après leur publication suppose que l’intermédiaire actif exerce une surveillance constante. En pratique, il s’agit là d’une responsabilité absolue et objective, qui n’est absolument pas différente du contrôle général en amont. Aucune raison n’est présentée pour expliquer en quoi seul ce niveau de responsabilité satisfait à la protection des intérêts pertinents. »
L’un des risques est que les services de presse en ligne soient poussés par des réflexes d’autocensure dès lors que les États membres où est installé leur siège, les considèrent comme responsables immédiatement des contenus en ligne.
Quels effets en France ?
La loi sur la confiance dans l’économie numérique (LCEN) de 2004 impose un sérieux formalisme pour engager la responsabilité d’un hébergeur. Celui-ci ne peut être responsable de contenus jugés manifestement illicites que si, alerté dans les formes, il reste passif. Sur ce point, la décision Delfi ne pourrait pas se propager en France.
Cependant, le régime des espaces contributifs a été aussi encadré par la loi Hadopi dans le cadre d’un magnifique cavalier législatif qui concerne les infractions dites de presse (diffamation et injure). Depuis 2009, donc, l’éditeur qui met en ligne un espace contributif peut voir sa responsabilité pénale engagée comme auteur principal s’il est démontré qu’il avait connaissance du message litigieux avant sa mise en ligne ou si, alerté, il ne l’a pas retiré promptement (l'article 93 - 3 de la loi du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle).
Premier souci, cette obligation vaut même si le message n’est pas manifestement illicite. Deuxième problème, le législateur n’a prévu aucun verrou formaliste (voir notre actualité) : sa responsabilité peut être enclenchée dès lors qu’il est démontré qu’il a « connaissance » du contenu problématique. Il suffirait donc qu’un tribunal estime que cette connaissance soit présumée dès lors que l’éditeur est un site de presse en ligne professionnel et commercial, pour que la jurisprudence Delfi puisse s’appliquer dans toute sa rigueur, du moins à l’encontre des messages dont l’illicéité est évidente. Un tel pas n’a cependant jamais été franchi. Pour l’instant.
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Commentaires (152)
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Abonnez-vousLe 17/06/2015 à 12h57
On va sentir son gros organe
(de censure)
Le 17/06/2015 à 12h57
Le 17/06/2015 à 12h58
Tout le monde? des sites où les commentaires ne sont que paix et amour ont été condamnés ?
Le 17/06/2015 à 13h00
Delfi -> garrot
Les avis sont plutôt tranchés… personnellement je suis contre la plupart des censures, mais il est vrai qu’il est agaçant d’avoir des commentaires injurieux et/ou diffamatoires (oui, toi le raciste: je parle de toi)
Le 17/06/2015 à 13h04
Que les sites se retournent ensuite contre les utilisateurs, toute la chaine de responsabilité sera condamné. Un peu comme dans les assurances, si l’assurance estime qu’elle peut récupérer sa perte en rejetant la responsabilité sur une autre entité, elle le fait.
Mais encore une fois, c’est pas dans l’intérêt du site… enfin sauf s’ils commencent à se faire condamner en boucle.
Le 17/06/2015 à 13h06
Le 17/06/2015 à 13h08
Le 17/06/2015 à 13h08
Bon exemple, je suis certain que dans ce cas là, c’est le magasin qui est d’abord responsable (enfin son assurance). Qui va ensuite se retourner contre son salarié ou l’entreprise qui assure le service de sécurité. Mais pour l’agressé, c’est bien l’entreprise qui serait responsable.
Le 17/06/2015 à 13h10
Le 17/06/2015 à 13h10
Le 17/06/2015 à 13h13
Le 17/06/2015 à 13h13
Le 17/06/2015 à 13h14
Je ne trouve pas choquant qu’on puisse demandé à un site avec une grande audience de faire un peu attention aux commentaires. C’est même pas du droit, c’est du bon sens. Surtout qu’en l’occurrence il s’agit d’insulte. Je ne crois pas que beaucoup de pays autorise l’insulte au nom de la liberté d’expression…
Le 17/06/2015 à 13h15
Le 17/06/2015 à 13h15
Le 17/06/2015 à 13h15
YouTube et Yahoo peuvent commencer à faire des provisions sur un compte " />
Le 17/06/2015 à 15h21
Le 17/06/2015 à 15h23
" />
C’est vrai que ça ne pourrait que relever le niveau de Français constaté dans les commentaires de certains sites. " />
Le 17/06/2015 à 15h24
Suite à cette décision l’action jeuxvideo.com a perdu 90% de sa valeur " />
Le 17/06/2015 à 15h26
Le 17/06/2015 à 15h27
Je crains que de toute façon dans les problématiques de liberté d’expression dès qu’on la restreint un tant soit peu on met le doigt dans une spirale infernale avec comme problème principal de savoir où on place le curseur entre ce qui peut être exprimé et ne pas l’être (et qui le place). Et une fois le curseur positionné on a toujours des personnes qui vont vouloir le déplacer et généralement pas en faveur de plus de liberté.
Quoi qu’il en soit, je ne crois pas qu’on fait changer les gens d’avis ou d’opinion en restreignant la liberté d’expression, au contraire on va conforter un certain nombre dans des positions de victimes. C’est plutôt dans l’explication, la contradiction, l’échange qu’on peut faire évoluer les avis (l’Education avec un grand E) pas par des lois.
Le 17/06/2015 à 15h27
Pire que ça, il faudrait qu’un algo soit capable de comprendre le sens du mot pour vous (et pour votre interlocuteur). Quelqu’un prenait l’exemple toute à l’heure de personnes s’appelant negro sans que ça ne soit (pour eux) une insulte : dans ce cas, insulte ou pas ? Et de la même manière, on peut insulter quelqu’un sans n’utiliser aucune grossièreté.
Arriver à comprendre le sens de mots, on commence à le faire (difficilement). Mais arriver à comprendre le sens que vous voulez donner à un mot ça c’est beaucoup plus dur.
Et c’est sans compter l’évolution rapide de la langue (surtout sur internet) : l’arrivé de nouvelles insultes (avec d’autres mots ou juste en changeant l’orthographe) est assez rapide, surtout pour contourner la censure.
Le 17/06/2015 à 15h28
Exercice : ton exemple est-il du ressort de l’injure ou de la diffamation, tu es hébergeur, tu as une minute (productivité), tu fais quoi, pourquoi et en application de quelle(s) règle(s) ?
(Ça pourrait presque être l’objet d’un sondage NXi, les réponses seraient très intéressantes).
Le 17/06/2015 à 15h28
" />" />" />" />" /> Tu veux dire que cette contrainte peut générer une génération d’hommes politiques ? " />" />" />" />" />
Pire que la génération SMS, la génération “je vous demande de vous arrêter” " />" />" />" />
Le 17/06/2015 à 16h01
Pourquoi la société n’as pas poursuivit les personnes qui ont commentés, en demandant le soutient du site hébergeur ?
Le 17/06/2015 à 16h08
Le 17/06/2015 à 18h09
Le 17/06/2015 à 18h36
La politique du gouvernement Valls est liberticide.
Est-ce un commentaire illicite ?
Le 17/06/2015 à 18h36
Vive le Nutella !
Le 17/06/2015 à 18h48
Si ton commentaire reste là c’est que la politique du gouvernement n’est pas liberticide, ton commentaire est donc diffamatoire, donc illicite, il doit être supprimé, la politique du gouvernement est donc liberticide.
" />
Le 17/06/2015 à 19h19
Si nul n’est censé ignorer la loi, alors n’importe qui peut évaluer l’illicéité « au premier coup d’œil ». Dans ce cas, en effet, l’analyse juridique et les juristes ne servent à rien… ou pas. Le risque c’est d’avoir des bleus qui modèrent au faciès.
Le 17/06/2015 à 20h26
Le 17/06/2015 à 14h29
En même temps quand on voit comment les “esprits” se libèrent sur certains sites grace à l’avènement des commentaires, on se dit qu’il faut bien un juste milieu…
Le 17/06/2015 à 14h29
Le 17/06/2015 à 14h29
Le 17/06/2015 à 14h33
Donc t’es pas contre, mais t’es pourtant pas d’accord avec le jugement, pourtant il ne dit rien d’autre. L’éditeur est responsable, et il doit modérer.
Difficile de te suivre. T’es pas contre les décisions mais contre les dérives possible de ces décisions? " /> Mais si on pouvait avoir l’un sans l’autre, on le ferait, tu penses pas?
Le 17/06/2015 à 14h36
Le 17/06/2015 à 14h37
Le 17/06/2015 à 14h38
Le 17/06/2015 à 14h44
Le 17/06/2015 à 14h45
Le 17/06/2015 à 14h45
Le 17/06/2015 à 14h46
Sans compter que faire la différence entre un propos injurieux et un propos diffamatoire n’est pas aussi évident qu’il n’y paraît et qu’un contenu manifestement illicite est une belle forme d’oxymore : ce qui est licite est ce qui n’est pas jugé contraire à la loi, et qui juge et de plus sans aucun pouvoir d’enquête ?
Le 17/06/2015 à 14h46
J’ai l’impression que c’est très à la mode de vouloir résponsabiliser le fournisseur de service plus que l’utilisateur …
Sa me rappel vaguement les histoires sur le télechargement …
Le 17/06/2015 à 14h48
Le 17/06/2015 à 14h49
Le 17/06/2015 à 14h49
Merci de ne pas déformer mes propos, je parle d’un système d’alerte. Aucun système ne serait capable d’analyser correctement les propos pour censurer de manière automatique.
Le florilège d’insultes permis par la langue Française suffit déjà à détecter les messages de manière efficace, non ?
Le 17/06/2015 à 14h50
Le 17/06/2015 à 13h33
Au final, si quelqu’un, genre imaginons un homm… non une femme, soyons paritaire, politique, ministre, ouai, ministre c’est bien, nous roule dans la boue, nous trahis et tout laisse à supposé qu’elle est très réceptive à quelques cadeaux diplomatiques des industrielles, on a juste le droit de l’applaudir ou de se taire ?
Le 17/06/2015 à 13h34
Le 17/06/2015 à 13h36
à en croire la news, les commentaires en question datent de 2006, et l’équipe de modération est arrivée en 2009, en plus de tout en tas de systèmes pour pas que ça recommence. " />
Pour moi il est un peu là le soucis.
Le 17/06/2015 à 13h38
Cela n’a AUCUN rapport !!!
histoire de stup, petite délinquance, argent !!!!
Le 17/06/2015 à 13h44
à la Télé on a le CSA qui fait exactement ce job de modération, parfois (souvent, forcement " />) à postériori. Et ce sont les diffuseurs qui sont avant tout condamnés, pas les personnes. Un intervenant (qu’il bosse pour la chaine, ou qu’il soit invité) engage la responsabilité du diffuseur. Ce qui empêche pas la personne d’être eventuellement aussi jugée responsable.
J’ai pas franchement l’impression que ça limite la liberté d’expression de grand monde. On en entend des conneries à la TV " /> Mais légales les conneries " />
Le 17/06/2015 à 13h45
Le 17/06/2015 à 13h50
Si tu veux pas discuter dis le tout de suite, on gagnera du temps " />
Le CSA s’occupe aussi de la radio, et là tu as des centaines d’émissions où n’importe qui peut venir dire n’importe quoi (radio libre). Le résultat est le même: c’est le diffuseur qui avant tout est responsable.
La radio, espace de la pensée unique s’il en est.
Le 17/06/2015 à 13h51
Le 17/06/2015 à 13h52
Le 17/06/2015 à 13h56
Et du coup comme c’est massif, donc un peu plus complexe, il faudrait rien faire ?
Un peu comme les sites de torrent : “Non mais vous comprenez, on peut pas vérifier chaque torrent” regarde le top10 du site en question, oh game of thrones. Effectivement pas facile de tout contrôler. " />
Le 17/06/2015 à 13h57
au fait, quand on vous dit SFDP sur un chat, ca veut dire Société Francophone de Primatologie " />
Le 17/06/2015 à 14h00
[enfoiré]
Pour la modération : avec les signalements de propos hors limites, on peut vous joindre les références des articles de loi qui vont bien ? Voire les liens vers Légifrance ?
[/enfoiré]
" />" />" />" />" />
Bon, là, Delfi a merdé en ne prévoyant pas ce qu’il fallait (l’équivalent du bouton “balancer un connard” “signaler ce commentaire” de Nextinpact), et l’actionnaire atteint est allé un peu trop loin en besogne…
Après, pour ceux qui hurlent à la censure, si vous aimez vous faire insulter, je ne peux rien pour vous…
Le 17/06/2015 à 14h00
Le 17/06/2015 à 14h01
Le 17/06/2015 à 14h06
Le 17/06/2015 à 14h10
Le 17/06/2015 à 13h16
Le 17/06/2015 à 13h16
Le 17/06/2015 à 13h16
Le 17/06/2015 à 13h17
Le 17/06/2015 à 13h18
Si des personnes disent des choses que vous trouvez inacceptable, vous pouvez éviter de les recopier en entier dans les commentaires ici ? " />" />
Le 17/06/2015 à 13h18
Il est où “Niktareum” ? Ton pseudo doit être banni " />
Le 17/06/2015 à 13h19
Le 17/06/2015 à 13h19
On parle de site de presse, donc difficilement qualifiable pour Youtube …
Yahoo, ça fait longtemps qu’ils auraient du faire un système de modération “à priori” " />
Le 17/06/2015 à 13h21
Si on transpose ça aux jeux vidéo, j’imagine facilement le global chat de path of exile déserté du jour au lendemain.
Le 17/06/2015 à 13h23
Le 17/06/2015 à 13h23
Le 17/06/2015 à 13h24
Le 17/06/2015 à 13h26
Le 17/06/2015 à 13h27
En fait il faudrait un avocat derrière chaque clavier et que la touche « Enter » soit sous sa maîtrise, en plus pour les développeurs ça éviterait de « violer » des brevets logiciels.
– Message certifié politiquement correct par maître Bafouillet inscrit au barreau (mais il y a bien longtemps).
Le 17/06/2015 à 13h29
Le 17/06/2015 à 13h31
Le 17/06/2015 à 14h52
Merci de ne pas déformer mes propos. Je parle d’un système d’alerte et certainement pas de censure automatisée, cette action devant rester à l’appréciation d’un modérateur humain.
Le 17/06/2015 à 14h52
Le 17/06/2015 à 14h53
Le 17/06/2015 à 14h53
Le 17/06/2015 à 14h56
Le 17/06/2015 à 14h58
Une fois, ça va.
Le 17/06/2015 à 14h58
Le 17/06/2015 à 14h59
Le 17/06/2015 à 15h00
Le 17/06/2015 à 15h00
Le 17/06/2015 à 15h01
Le 17/06/2015 à 15h13
Si aucun algo ne permet de le remonter, c’est peut-être pas si “manifestement illicite”. " />
Blague à part, quand tu vois les machines de guerre comme Google, Twitter & co, qui pratiquent ce que certains qualifient de censure sans pour autant ne pas être des espaces de la pensée unique (selon moi). Au final on peut en lire des trucs immondes sur ces sites, et j’ai pas l’impression qu’ils passent leur temps dans les tribunaux (en tous cas ps pour ça " />), et quand c’est le cas ils modifient leurs systèmes et on passe à autre chose.
Le 17/06/2015 à 15h15
Il n’y a pas de mal, c’était facile de passer à côté en lisant rapidement mon commentaire.
Bien sûr on peut tenir des propos très offensants sans utiliser d’insultes, ce qui traverserait sans souci le système de détection. D’ailleurs je ne sais même pas s’il existe un tel système actuellement (un super truc dopé aux regexp). " />
Le 17/06/2015 à 15h17
Le 17/06/2015 à 15h18
Le 17/06/2015 à 15h19
Suffit de prendre exemple sur nos hommes politiques, ils se balancent des scud sans tomber dans l’illégalité, si ces législations amènent les internautes à augmenter leur connaissance de leur langue pour dire la même chose mais tout en restant dans la légalité, ça sera finalement pas plus mal, non?
à une époque où tous les gouvernements semblent vouloir combattre l’illettrisme et autres carences éducatives… " />
Le 17/06/2015 à 21h04
En quoi ça poserait problème si c’était ça la solution ?
Le groupe GAWKER qui édite des petits sites comme lifehacker, kotaku, gizmodo etc. propose un système de commentaires basés sur la réputation de la personne, et pour ceux qui débarquent et qui n’ont donc aucune réputation, sur un système de validation. (meme si tu as la possibilité d’afficher les commentaires qui ne sont pas encore validés)
Et je sais pas si tu as remarqué, mais des émissions en direct y’en a plus tant que ça… reste à se demander pourquoi ;)
Le 17/06/2015 à 22h15
La presse en ligne peut être tenue de retirer immédiatement des commentaires illicites
C’est un scandale !
Les commentaires illicites devraient pouvoir rester un jour ou deux avant qu’on les retire.
Et même trois jours en cas de lundi férié.
Le 18/06/2015 à 04h32
La liberté d’expression doit permettre de poster des commentaires (illicites ou pas) tant qu’ils ne sont pas diffamatoires ou insultants
Le 18/06/2015 à 06h09
Déclaration universelle 1948
Article 19
d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses
opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans
considérations de frontières, les informations et les idées par quelque
moyen d’expression que ce soit.
Le 18/06/2015 à 06h33
Le 18/06/2015 à 06h54
Honnêtement ?
Je commence à m’en foutre … un peu.
Je pense avoir dégrossi ma compréhension de l’ensemble (pas complétement, on ne sais jamais tout … car on n’a pas tout les éléments en main), quand je vois que 80% (ou le chiffre que l’on veut mais au moins 75 % sans souci) des gens ne veulent pas le voir, ne le comprennent pas , pensent juste à leur petite personne … je me dits “laissons faire la nature, elle régulera à nouveau tout cela … comme elle a toujours fait avec ou SANS nous !”
Oui l’auto-régulation des populations est naturelle : les oligarques le savent très bien, les membre du bilderberg 2015 aussi …
En fait il suffit d’avoir placé ses billes et son petit cul au bon endroit au moment de la “purge” : Les sionistes le savent très bien !!!
A nous d’avoir l’intelligence de comprendre mais ce n’est pas gagné , loin de là, c’est déjà perdu d’avance car depuis 2000 ans d’existence ON n’a pas changé : on ne change pas une espèce aussi tétu que la notre …
Le 18/06/2015 à 07h32
Le 18/06/2015 à 07h34
Déclaration des droits de l’homme 1789 :
Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Le 18/06/2015 à 07h35
Il faudrait plus d’info, mais je ne sais pas si le simple fait d’avoir une équipe de modération “pro active” peut suffire à “montrer sa bonne foi” …
Mais bon, de toute façon il faudra attendre qu’une loi en France soit votée pour voir les nouvelles limites …
Le 18/06/2015 à 07h38
Le 18/06/2015 à 07h45
C’est sûr, d’autant plus que la décision ayant été prise maintenant, elle est applicable immédiatement en France … mais sujet à l’interprétation d’un juge … jusqu’à ce que ça remonte à la CEDH en cas de refus " />
Le 18/06/2015 à 07h50
Le 18/06/2015 à 08h23
Le 18/06/2015 à 08h23
Le 18/06/2015 à 09h06
Le 18/06/2015 à 09h10
Le 17/06/2015 à 12h37
On a eu les financiers qui sont venus nous pourrir NOTRE espace de liberté (avec les conséquences qui s’en sont suivies) et …. maintenant c’est au TOUR DES JURISTES de venir nous le censurer : la boucle est bouclée !!!
Maitrise de l’information +
Maitrise de la finance +
Nature humaine +
= Maitrise du Monde : nous y sommes , enfin le Nouvel Ordre …. Mondial !!!!
Le 17/06/2015 à 12h41
Bon courage à l’équipe pour la lecture des commentaires
“Non mais monsieur il ne s’agit pas d’un commentaire illicite
Le 17/06/2015 à 12h41
Vincent va pouvoir graver “CEDH-Approved” sur sa sword, du coup. " />
Le 17/06/2015 à 12h42
Tu trouves ça normal de desresponsabiliser ceux qui s’occupent de ces plateformes ?
Si t’as pas les moyens ou l’envie de contrôler ce que disent tes utilisateurs, et qu’ils respectent la legislation, et bien tu désactives les commentaires sur ton site.
Mais evidemment, sur certains sites, plus les articles font polémiques et plus ils vont générer des réactions parfois violentes… plus ils rapportent (pub)… ça serait con d’empêcher tout ça hein.
Le 17/06/2015 à 12h42
ls ajoutent que le fait de poursuivre l’éditeur d’un média, plutôt que les auteurs des commentaires, n’est pas disproportionné puisque sa situation financière « est généralement meilleure que celle de l’auteur des propos diffamatoires ».
" />
Ou comment avouer que leur seul but c’est de soutirer un max de pognon sous des prétextes fallacieux… " />
Le 17/06/2015 à 12h43
@NXI: Vous allez leur envoyer une facture correspondante aux nouvelles embauches requises pour modérer ? " />
Le 17/06/2015 à 12h46
Quelle sont tes estimations en terme de charge pour modérer un site de l’ampleur de NXi ? " />
Le 17/06/2015 à 12h46
goood " />
Le 17/06/2015 à 12h48
Autoroute pour la remise en cause de la LCEN article 6 pour les ayants droit, ça promet… PR a dû avoir un orgasme (note : ce commentaire n’est ni injurieux, ni diffamatoire).
Le 17/06/2015 à 12h52
Mes dés indiques 5 licornes par semaine " />
Le 17/06/2015 à 12h52
Le 17/06/2015 à 12h53
Je trouve que les poneys sont plus fiables. " />
Le 17/06/2015 à 12h54
Avant de troller aller juste faire un tour sur yahoo actualités et vous verrez l’ampleur du problème : haine, racisme, sexisme et débilité…
là par exemplehttps://fr.news.yahoo.com/meurtre-au-couteau-%C3%A0-villejuif-agresseurs-pr%C3%A…
Le 17/06/2015 à 12h55
A t on la preuve que la mère de cette homme n’était pas de petite vertu ?
" />
Le 17/06/2015 à 12h56
Où est-ce que j’ai écris que je trouvais ça normal ?
Le premier devrait être responsable de son message, le deuxième de l’avoir laissé.
Mais c’est pas dans l’intérêt du site de faire ça.
Le 17/06/2015 à 12h56
Le 17/06/2015 à 14h10
Je veux parler du CSA, radio, télé, il fait le même boulot. Si l’exemple de la TV ne lui convient pas, je prend celui de la radio, mais au fond c’est pareil: diffuseur responsable avant tout. " />
Le 17/06/2015 à 14h13
Le 17/06/2015 à 14h14
Le 17/06/2015 à 14h14
Le 17/06/2015 à 14h15
Le 17/06/2015 à 14h15
Le 17/06/2015 à 14h16
Le 17/06/2015 à 14h18
Le 17/06/2015 à 14h18
Le 17/06/2015 à 14h20
Non, c’est le poncif du “Si tu ne fais que dire qu’il ne faut pas contrôler je peux pas savoir que t’as envie d’un forme de contrôle sans dire laquelle”.
C’est le soucis quand on participe à une discu sans vouloir discuter. On tourne en rond.
Le 17/06/2015 à 14h21
Tout ce bazard pourrait se résumer en une image.
Ce n’est pourtant pas compliqué de mettre en place un système d’alerte qui remonte automatiquement les messages à modérer sans avoir à se taper la lecture de tous les commentaires postés…
Après c’est juste une histoire de pilosité palmaire trop abondante.
Je ne suis pas pour la suppression des messages “dérangeants”, le simple fait de les masquer (avec possibilité de les afficher) me parait suffisant.
Le 17/06/2015 à 14h21
Le 17/06/2015 à 14h26
Le 17/06/2015 à 14h27
Le 17/06/2015 à 14h28
Histoire qu’on se comprenne, on va reprendre depuis le debut: Tu ne veux pas de modération ni de la responsabilité de l’éditeur/diffuseur (le sujet de l’actu) ?
Le 17/06/2015 à 14h28
Le 18/06/2015 à 09h26
Le 18/06/2015 à 10h18
Le 18/06/2015 à 14h17
Le 18/06/2015 à 14h23
Le 18/06/2015 à 19h36
Surtout pas ! c’est que ça aura du mal à payer plus que mon vrai taff " />
C’est juste que je pourrai dire que je protège les droits de l’homme en modérant " />
Le 18/06/2015 à 23h24
Sympa le sous-titre :p
Le 19/06/2015 à 04h26
Le 19/06/2015 à 08h08
… tu veux parler, également, des “futurs” Macédoniens ?
Pis çà tombe mal, pour eux, ils sont juste au-dessus de la Grèce pour laquelle tout va bien en ce moment.
Il ne manque plus que le passage de l’avaleur de peuple : BHL, et la boucle sera bouclée en Macédoine (ou en Grèce tiens, pourquoi pas !).
Comme partout où il est passé : mais ne nous méprenons pas, ce type a un rôle bien précis sur l’échiquier mondial, à chaque fois le même en plus !!!
Je vais bien , tout vas bien …
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