Prison avec sursis et 77 500 euros à payer pour une cyber-harceleuse
Dura l'ex, sed lex
Le 06 juillet 2015 à 09h30
8 min
Droit
Droit
Un enfer. Voilà ce que semble avoir vécu pendant près de trois ans un homme harcelé par son ex-compagne : centaines de SMS injurieux, faux profils Facebook, menaces, insultes et dénonciations calomnieuses envoyées à des proches et même à son réseau professionnel... La coupable a cependant été condamnée à deux ans de prison avec sursis et à dédommager ses nombreuses victimes de plus de 75 000 euros au total.
Après avoir reçu près de 200 SMS d’insultes de la part de Louise A, son ex-compagne avec qui il avait entretenu une relation de douze ans, monsieur B finit par porter plainte, en mai 2010. Il se dit alors inondé de messages très fleuris, du style « Tu aurais dû mourir à la place de ton père, je ne suis pas étonnée qu’il te détestait autant pauvre merde ». Pire : le délicat auteur de ces textos a réussi à contacter via Facebook de nombreuses de ses relations, tant personnelles que professionnelles. Elle envoie par exemple un message à sa mère, dans lequel elle affirme que son fils est « un homosexuel refoulé [ayant] besoin d’un psy ».
Des faux profils Facebook sont également créés, dont un au nom d’une collègue de travail de Monsieur B. Au programme : des insultes à caractère sexuel adressées à une cliente, des vidéos de lesbiennes, etc. Résultat, une nouvelle plainte est déposée contre Louise A, à la fois par la salariée dont l’identité a été usurpée, mais également par l’entreprise, qui s’estime quant à elle victime de diffamation. La cousine de Monsieur B, par ailleurs amie de Louise A, reçoit de son côté des menaces. La harceleuse lui annonce qu’elle va dénoncer des falsifications sur son dossier scolaire si elle ne lui verse pas 1 500 euros.
Menaces, insultes, auprès des proches, des clients, des collègues de travail...
Novembre 2010. Louise A est entendue pour la première fois par les autorités. Sauf que cela n’a guère d’incidence sur son comportement : son ex-compagnon continue d’être harcelé, que ce soit via des SMS tellement nombreux qu’il en laisse son téléphone éteint, ou au travers de faux profils Facebook, LinkedIn, etc. Il a même découvert qu’un compte Twitter avait été ouvert, avec une photo de lui, torse nu dans son lit. Au total, ce sont 849 SMS et 25 appels téléphoniques qu’aura reçu l’homme entre le 1er avril et le 7 novembre 2010.
De nouveau entendue par la justice fin 2011, Louise A est finalement mise en examen. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Dès le mois de février 2012, deux nouvelles plaintes sont déposées contre l’intéressée, par monsieur B et son employeur. Ce dernier a reçu des emails dans lequel son salarié est décrit comme un drogué, pervers et violent. Lui même est accusé de « sniffer de la coke », de fréquenter des clubs échangistes et de détourner l’argent de la société dont il est responsable... En juin, c’est la nouvelle compagne de monsieur B qui porte plainte. Elle a reçu des menaces de mort pour le moins explicites : « Je vais te retrouver je te jure et te tuer ta race je vais te tuer sale pute je sais où tu es où tu bosses tu vas crever ta mère ». Ambiance.
Malgré les avertissements, le harcèlement continue
Fin 2012. Le procureur de la République décide finalement de classer l’affaire sous conditions, Louise A justifiant du suivi depuis plusieurs mois d’une psychologue clinicienne. Elle a par ailleurs manifesté sa volonté de ne plus commettre d’infraction.
Sauf qu’en mai 2013, monsieur B retourne voir les gendarmes... Il se plaint encore et toujours des agissements de son ex. Il a entretemps perdu son emploi et déménagé chez sa mère, ce qui n’empêche pas l’intéressée d’envoyer des messages fleuris, notamment aux agences de recrutement avec lesquelles il tente de retrouver un emploi. Même sa nouvelle compagne est victime de cette persécution : institutrice dans une école maternelle, elle est visée par des accusations de pédophilie, laissées sur la Toile... Sa maman continue quant à elle de recevoir des messages injurieux et racistes.
Après examen médical, il s’avère que monsieur B subit un « retentissement psychologique important avec un état anxieux et des troubles du sommeil depuis plusieurs mois », lequel justifie une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours. Sa mère est quant à elle dans une situation plus grave encore, puisque les médecins constatent « une anxiété permanente avec un ralentissement psychomoteur, des bouffées d’angoisse et des troubles psychosomatiques variés ». Dix jours d’ITT lui sont également alloués, et un pour la nouvelle compagne de son fils, sur lequel est décelé un « retentissement psychologique léger ».
L'accusée est condamnée, en dépit d'un profil psychologique énigmatique
C’est donc suite à ce long feuilleton que l’ensemble de ces faits et procédures ont été examinés par la 24ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, laquelle a rendu son jugement le 21 novembre dernier (consultable sur Legalis). Louise A a été reconnue coupable de nombreux chefs d’inculpation :
- Appels téléphoniques malveillants réitérés en vue de troubler la tranquillité d’autrui, une infraction passible selon l’article 222 - 16 du Code pénal d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende. La loi du 4 août 2014 étend d’ailleurs les dispositions de cet article aux « envois réitérés de messages malveillants émis par la voie des communications électroniques », autrement dit aux SMS – même si les juges ne se sont pas appuyés sur ces nouvelles dispositions.
- Violences avec préméditation. Pour le tribunal, les « multiples courriels injurieux adressés » pour certains à plus de 200 personnes sont bel et bien constitutifs de violences, même s’il n’y a pas eu d’agression physique. Et pour cause, les victimes ont eu « à subir l’utilisation de leurs noms, de leurs pseudonymes ou d’une forme modifiée mais identifiable de leurs noms pour créer sur les réseaux sociaux des profils supportant leurs photographies et comportant des propos particulièrement injurieux ». Il en va de même pour les appels ou textos malveillants. Le « caractère persécutoire du comportement » de l’accusée a par ailleurs été tout particulièrement soulevé par les magistrats.
- Harcèlement par conjoint, un délit qui protège également les anciens concubins.
- Usurpation d’identité numérique, tant à l’égard de personnes que de sociétés, dont celle dans laquelle travaillait monsieur B.
- Atteinte à la représentation de la personne, pour l’utilisation sans autorisation d’une photo de monsieur B prise dans un cadre privé (celle du fil Twitter où il était torse nu).
Sur la délicate question de la responsabilité de l’accusée, les examens psychiatriques et psychologiques en arrivaient à des conclusions différentes. Pour le psychiatre, Louise A était « lucide, consciente de ce qu’elle mettait en acte », même si « les éléments dépressifs qu’elle présente, la fragilité de sa personnalité ont pu altérer son discernement ou le contrôle de ses actes ». Pour le psychologue, l’intéressée « ne parvient pas à porter d’esprit suffisamment critique pour assumer les conséquences et responsabilité des actes dont elle est pourtant le sujet ».
Mais le tribunal a tranché : « Quoi qu’elle dise, Mme L. A avait une pleine conscience de la gravité de [ses] actes, et au moins de leurs conséquences sur le plan pénal, puisqu’elle a été plusieurs fois avertie, d’abord par les services de police au cours de plusieurs auditions dès le 29 novembre 2010, puis par sa mise en examen avec placement sous contrôle judiciaire et encore dans la seconde affaire lors du classement sous condition. »
Résultat, Louise A a écopé de deux ans de prison avec sursis – peine assortie de trois ans de mise à l’épreuve, « avec obligations de fixer sa résidence, exercer une activité professionnelle ou de formation ou d’en rechercher une, suivre des soins de nature psychologique ou psychiatrique, indemniser les parties civiles et s’abstenir d’entrer en contact avec [la plupart des victimes] ». L’addition est d’ailleurs salée pour la coupable, puisqu’elle a été condamnée à verser 50 000 euros de dommages et intérêts à ses nombreuses victimes (dont 15 000 euros pour son ex-conjoint), plus 27 500 euros au titre de leurs frais de justice.
Ce dossier, qui illustre à la fois la manière dont le cyber-harcèlement peut briser des vies, mais aussi l'adaptation du droit par rapport à ces infractions ayant lieu grâce aux nouveaux moyens de communication, n’en est pas pour autant refermé. Legalis indique en effet que ce jugement a depuis été frappé d’appel.
Prison avec sursis et 77 500 euros à payer pour une cyber-harceleuse
-
Menaces, insultes, auprès des proches, des clients, des collègues de travail...
-
Malgré les avertissements, le harcèlement continue
-
L'accusée est condamnée, en dépit d'un profil psychologique énigmatique
Commentaires (201)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 06/07/2015 à 09h34
Pauvre MisterB, vous auriez pu mieux masquer son nom.
Le 06/07/2015 à 09h34
Elle est cinglée, la louise.
Le 06/07/2015 à 09h37
“Dura l’ex, sed lex” " />
" />" />" />" />
Le 06/07/2015 à 09h38
Et toujours pas clot après 5 ans. Louise a bien réussi son coup de pourri la vie de son ex-compagne.
Le 06/07/2015 à 09h42
Super sous-titre " />
Voilà ce qu’il se passe quand Louise attaque " />
Elle a un grain, ça me dépasse qu’elle ait été autant déterminée à pourrir la vie de son ex!
Le 06/07/2015 à 09h46
Le 06/07/2015 à 09h48
Un jugement tout de même très clément pour cette harpie, quoique beaucoup trop long. Mais la bonne nouvelle, c’est que pour une fois le verdict ne tombe pas dans la facilité de la déresponsabilisation des actes de la coupable pour des motifs psychiatriques vaseux.
Le 06/07/2015 à 09h52
En 5 ans, un harceler a largement le temps de se suicider ! J’espère que les prochaines affaires de justices seront bien plus rapide sur se sujet la…
Le 06/07/2015 à 09h54
2 ans pour classer l’affaire puis 3 pour la rouvrir de nouveau et atteindre un jugement…
Comme dit au dessus, on a largement le temps de passer à l’acte d’excès de ne rien voir bouger, 5 ans à se prendre des insultes et à passer au commissariat, y’a clairement un soucis.
Le 06/07/2015 à 09h56
C’est vrai que c’est dingue que ça ait pris autant de temps, mais bon visiblement ce n’est pas resté inactif, la personne avait déjà vu la police plusieurs fois.
Le 06/07/2015 à 09h56
Ouais, c’est un truc à pousser les gens à se faire justice eux mêmes …
Le 06/07/2015 à 09h57
“son ex-compagnon continue d’être harcelé, que ce soit via des SMS tellement nombreux qu’il en laisse son téléphone éteint”
Et le blocage de numéro de téléphone, ça n’existe pas ? " />
Le 06/07/2015 à 10h55
Le 06/07/2015 à 10h55
Tsss, trop voyant, ça… " /> Les chantiers avec du béton frais, c’est pourtant pas ce qui manque en France ! " />
Le 06/07/2015 à 10h57
Les enfants ne sont donc que des femmes ?! " /> Encore un coup du gender ! " />
Le 06/07/2015 à 11h02
Le 06/07/2015 à 11h03
Ça doit être vraiment bordélique chez eux alors, car moi c’était l’inverse :s
Le 06/07/2015 à 11h03
Le 06/07/2015 à 11h04
Le 06/07/2015 à 11h05
Le 06/07/2015 à 11h06
Le 06/07/2015 à 11h07
Le 06/07/2015 à 11h11
Dans cette affaire, la harceleuse a quand même utilisé majoritairement les “bons vieux moyens de harcèlement” : le téléphone et les SMS, moyens les plus aisément pistables (encore plus que dans la “vraie vie”). Aucun faux sentiment de sécurité à mon avis, juste une volonté de nuire.
Le 06/07/2015 à 11h14
Le 06/07/2015 à 11h14
849 SMS en 7 mois ??
Mouarf, c’est ce que j’envoie en 1 semaine (pas à la même personne, mais bon..)
Mais sinon, c’est vrai que 5 ans de procédure pour ça, c’est long… bien trop long…
Le 06/07/2015 à 13h03
Cette affaire illustre bien l’état déplorable de la justice française.
En premier lieu, manque de moyens et laxisme des policiers: un problème de violences, on s’en fout, ça rapporte pas de sous et ça ne rentre pas dans l’évaluation de nos primes. Et pis le procureur va raler s’il voit ce genre de dossier sur son bureau.
Ensuite, manque de moyen et réaction des magistrats: un conflit avec une ex, bof, c’est pas grave, ça arrive à tout le monde. Et puis on a d’autres dossiers à traiter, on manque de personnel et de moyen, donc votre cas, on en a rien à carrer.
Enfin, laxisme de la justice: elle vous a harcelé pendant 5 ans, a détruit votre vie, celles de vos proches et vos relations de travail, et elle continue encore et toujours malgré les rappels à l’ordre… boarf, c’est pas grave. Allez, on lui met du sursis, histoire qu’elle continue son petit manège et aussi une amende qui fait peur qui sera fortement réduite en appel…
Hé ho, faudrait pas qu’on mette des délinquants et des criminels en prison non plus. Déjà, elles sont pleines, on sera obligé d’en sortir.
Et imaginez si ça marche, nos politiques pourraient plus agiter l’épouvantail de la sécurité pour les élections, et les gens s’apercevraient à quel point leurs programmes politiques sont vides.
Bref, entre manque de moyens, de personnels et laxisme de l’ensemble du personnel de la justice, ce genre de situation se répètera sans doute encore et encore sans que ça ne cesse.
Le 06/07/2015 à 13h03
Le 06/07/2015 à 13h04
Le 06/07/2015 à 13h10
ca existe deja, ca s’appelle la gastro, même si c’est pas très efficace " />
Le 06/07/2015 à 13h12
Le 06/07/2015 à 13h14
Tain merci, j’étais pas loin du bide " />
Le 06/07/2015 à 13h16
“Allez, on lui met du sursis, histoire qu’elle continue son petit manège”
sursis avec mise à l’épreuve de 3 ans= le juge d’application des peines peut pendant 3 ans l’envoyer directement en prison faire ses 2 ans si elle viole ses obligations, à savoir entre autres ne pas rentrer en contact avec les victimes. Pas besoin de nouveau procés, normalement.
Le 06/07/2015 à 13h18
Ca ne l’empêchera pas de médire un peu partout et colporter des sales rumeurs. Après tout, il n’y a pas de contact.
Le 06/07/2015 à 13h20
Elle en voulait quand même celle là.
On sait si le Monsieur à démissionner de son ancien emploi ou s’est fait viré à cause de son ex ?
Sinon sous titre excellent, comme d’hab avec Xavier !
Le 06/07/2015 à 13h22
Le 06/07/2015 à 13h24
Quand je pense qu’auparavant, quand une bête avait la rage, une simple piquouse suffisait à régler le problème en 45 mn tout compris (capture, diagnostic, traitement)… Tout se perd ma pov’ Lucette ! " />
Le 06/07/2015 à 13h26
Ah ouais NXI, sympa.
Suppression de com’ pour propos sarcastique “irrespecteux”, alors que vous laissez passer par ailleurs de vrais appels aux meurtres sérieux, je ne sais pas quoi en penser…
Honnetement me faire sworder ne me dérange pas : sans faire ma sucrée, si ca annonce un vrai swordage sérieux de tous les appels au meurtre ici (et il y en a souvent) même sarcastiques c’est très bien. Si c’est une fois de temps en temps quand l’envie vous prend, c’est moins cool….
Sorry du HS.
Le 06/07/2015 à 13h27
Le 06/07/2015 à 13h28
Le 06/07/2015 à 13h29
Mec…
Mec…
C’est tellement le commentaire de la semaine ! " /> " /> " />
Le 06/07/2015 à 13h30
Le 06/07/2015 à 17h15
Sur Youtube on trouve des vidéos de royalistes qui soutiennent que la vie des serfs de seigneurs était bien plus libre et tranquille, que la vie stressante et surchargée des salariés de bourgeois d’aujourd’hui, la résistance s’organise Sire
Le 06/07/2015 à 17h22
Le 06/07/2015 à 17h58
Le 06/07/2015 à 19h02
Le 06/07/2015 à 19h08
Le 06/07/2015 à 19h35
Le 06/07/2015 à 20h20
En effet, pas simple pour la justice de trancher, la preuve sur les avis, chacun à le sien ;) Après une chose sur laquelle on semble tous d’accord, c’est le manque de moyens et la lenteur. Au bout de 5 ans, il est temps de prendre une décision… SI elle a pas réussi à passer à autre chose, il est plus que temps de lui faire comprendre….
Autour de moi j’ai des tas d’exemples, ou la justice traine (parfois à l’initiative d’une des personnes, histoire que le temps joue en sa faveur… genre une mère qui a la garde à un moment fait bien trainer les choses, appel, contre appel, feinte de quarts, passe triple divergente, une petite plainte mensongère, renvoi, et 1 an et demi après : “Oh, ben vu que c’est comme ca depuis 1 an et demi, on ne va pas changer les habitudes de l’enfant monsieur le juge ?”). Et bim, la plainte a juste été classée sans suite (les flics on déjà perdu leur temps à constater qu’elle était mensongère, ils ne vont pas en plus aller perdre leur temps à sermonner la menteuse…), et garde complète (jambon oeuf fromage) pour la mère. Merci, suivant….
Le 06/07/2015 à 20h22
Après, une avocate m’a dit un jour “mais la justice n’est pas juste monsieur”.
Donc si on part de ce principe, tout est clair ;)
Le 06/07/2015 à 20h30
Aurait-tu eu la même réaction que cet homonyme, ou plus expéditif?" />
Le 06/07/2015 à 20h50
Le 06/07/2015 à 22h00
Le 07/07/2015 à 02h46
Bon je sais que je vais choquer mais j’le dis quand même “Une bonne paire de baffe dans sa gu…. dès les premiers messages et elle se serait certainement calmée la Louise”
Le 07/07/2015 à 04h59
La jalousie naît toujours avec l’amour, mais ne meurt pas toujours avec lui.
François De La Rochefoucauld
Le 07/07/2015 à 08h00
Le 07/07/2015 à 08h34
Tu focalises sur ce cas précis (c’est vrai qu’au début j’ai dit ‘pomme pourrie’ au singulier) mais il faut bien se rappeler qu’il en existe quelques exemplaires des comme elle. Je pense effectivement que cette histoire n’aurait pas plus d’impact si cette femme était la seule au monde a avoir franchi la ligne.
Mais regarde : il suffit d’un “ice bucket challenge” ou autre glanderie sur FB pour qu’ils s’excitent à l’Élisée à vouloir légiférer. Donc le comportement illustrée par Louise ne peut que focaliser les legislateurs à considérer d’un oeil encore plus critique les échanges numériques, déjà mis à mal.
Les capacités des politiques, comment dire, je ne prétend qu’elles n’existent pas, c’est juste qu’ils sont si doués pour les cacher. Ils ont probablement quelques compétences en communication de masse, gestion générique de dossier, finance et compagnie, mais à chaque fois qu’il s’agit d’appréhender en quoi consiste internet et ses usages, ils sont complètement à coté.
Le 07/07/2015 à 08h49
Le 06/07/2015 à 10h36
Le 06/07/2015 à 10h38
Le 06/07/2015 à 10h39
C’est elle qui a carrément besoin d’un psy. C’est pas la prison qu’il lui fait, c’est l’internement psychiatrique pour 5 ou 10 ans…
Le 06/07/2015 à 10h41
Le 06/07/2015 à 10h43
Perso, j’aurai craquer au bout d’un mois , et me serait retrouver en taule pour pétage de bras et jambe au minimum." />
Par principe et horreur de frapper des femmes, mais aurait fait une exception.
Le 06/07/2015 à 10h44
C’est surtout un cerveau de rechange qu’il faudrait à cette débile, en espérant toutefois que ça ne soit jamais possible… " />
Le 06/07/2015 à 10h46
Le 06/07/2015 à 10h46
Dr frankenstein à essayer ,mais le résultat n’était pas top.
Le 06/07/2015 à 10h48
Je suis pas trop brancher SM, préfère le soft." />
Le 06/07/2015 à 10h50
Il a tenu 12ans avec cette folle, ça doit être quelqu’un de patient " />
Mais maintenant qu’il est au chômage à cause d’elle, il va avoir tout le temps de s’occuper d’elle " />
Le 06/07/2015 à 10h51
Je pense peut être à tort que la justice aurait été moins clémente et un peu moins lente si le contraire ce serait produit.
La justice n’est pas sexiste mais presque. Des cas d’harcèlement aussi grave et aussi long provenant de femme doit être rare je pense.
J’espère juste que le mister B a pas perdu son job à cause de son ex. Il y’a de forte chance que oui malheureusement même si ce n’est pas le motif de son licenciement.
Et malheureusement il va falloir trouver des solutions à ces cas, car il risque d’y en avoir de plus en plus.
Le 06/07/2015 à 10h52
Le 06/07/2015 à 10h52
Qu’elle soit cinglée et mérite d’être internée dans un asile psychiatrique ne fait aucun doute. Mais son acharnement à fouiller dans la vie de sa victime, à obtenir les coordonnées de ses proches et de son employeur, semble quand même indiquer une pleine possession de ses moyens… Folle mais responsable…
Le 06/07/2015 à 12h27
Le 06/07/2015 à 12h29
dans le jugement, c’est bien précisé : 28. Il convient tout d’abord de rappeler que le délit de violences peut être constitué, en dehors de tout contact avec le corps de la victime, par tout comportement de nature à causer sur celle-ci une atteinte à sots intégrité physique ou psychique, caractérisée par un choc émotif ou une perturbation psychologique.
(je colle pas la suite, où ils détaillent victime par victime ce qui compte en violences)
Le 06/07/2015 à 12h30
Le 06/07/2015 à 12h34
Le 06/07/2015 à 12h39
Le 06/07/2015 à 12h42
Ma pauvre Louise t’es vraiment une sacrée dingue !
Le 06/07/2015 à 12h47
Google
Le 06/07/2015 à 12h55
Le 06/07/2015 à 12h55
849 sms et 25 appels sur 5⁄6 mois ce n’est pas tant que ça, c’est surtout leur contenu qui a du être décisif. Plein de couples qui vont bien sont à 5⁄20 sms jour
Harcèlement je pensais plutôt 30⁄100 sms & appels par jour !! La joie des forfaits illimités :d
Le 06/07/2015 à 12h56
Le 06/07/2015 à 12h58
Le 06/07/2015 à 13h00
Le 06/07/2015 à 13h00
Le 06/07/2015 à 13h00
Le 06/07/2015 à 13h01
Le 07/07/2015 à 09h06
Le 07/07/2015 à 09h13
Le 07/07/2015 à 09h50
Le 07/07/2015 à 12h29
Le 07/07/2015 à 12h42
La justice est tellement pathétique en France, qu’il faut pas s’étonner que de plus en plus de personne règlent malheureusement les problèmes par eux même.
La justice devient aussi efficace que nos politiciens, sauf pour nous dégouter encore plus..
Le 07/07/2015 à 14h07
“Diminuer les peines parce qu’on a peur pour sa promotion, c’est du laxisme.
Être indulgent parce qu’on en a rien à foutre du dossier et qu’on ne l’a pas lu, c’est du laxisme. ”
Le 09/07/2015 à 10h56
Monsieur B aurait pu changer de numeros, s’aurait ete vachement plus simple.
Le 11/07/2015 à 10h28
Le 11/07/2015 à 11h05
Emmerdant de défaire les nœuds(kinbaku), et vu que je suis pas trop doué avec les couteaux, pas envie de me retrouver en tôle pour avoir transformé une demoiselle en hachè menu." />
Le 06/07/2015 à 10h00
Pas si clément que ça. Au moindre écart (et visiblement c’est pas l’envie qui lui manque) c’est la prison.
De même que 75 000€ c’est quand même pas rien comme somme.
Le 06/07/2015 à 10h01
Le 06/07/2015 à 10h01
c’est avec ce genre d’affaire qu’on se rend compte de la lenteur et du laxisme de la justice…..
justice de merde
Le 06/07/2015 à 10h01
Moi je trouve qu’elle a pas pris cher.
Si la cour d’appel confirme la première décision, ça change quoi ?
Le 06/07/2015 à 10h09
Cette demoiselle a surtout de la chance de ne pas harceler un nerveux…
En 5 ans, il peut s’en passer des choses (disparition, accident, …).
Le jugement me parait “juste” mais il ne faut pas rêver, la ou les victimes ne verront jamais les 75 000€. " />
Le 06/07/2015 à 10h14
Il y a une chance que SFR soit condamné à me verser 77 500EUR car ils m’appellent régulièrement alors que je leur dis d’arrêter, et ça fait des années que ça dure? " />
Le 06/07/2015 à 10h15
Pour ceux qui trouvent que la justice est laxiste, qu’elle est lente, et cetera… quelques précisions :
Donc, il y a eu des épisodes et la justice a été assez rapide dans ce cas-là. Pour info, pour un simple dossier administratif simple, c’est 4 mois de délai incompressible dans la juridiction où je travaille.
Le 06/07/2015 à 10h21
En effet, ça ne me paraît pas si lent que ça compte tenu des vérifications et enquêtes nécessaires.
Le 06/07/2015 à 10h23
Le 06/07/2015 à 10h24
Le 06/07/2015 à 10h25
Il faut leur dire avec un courrier en AR, ils comprennent mieux.
enfin c’est ce qu’ils m’ont dit avant que je change XD
Le 06/07/2015 à 10h28
Le 06/07/2015 à 10h29
Pour le coup c’est plutôt du niveau de 4chan " />
On est un cran au dessus pour ce qui est de pourrir la vie des gens
Le 06/07/2015 à 10h32
Vu la remarque du psychiatre et du psychologue, et vu que la défenderesse s’est pourvue en appel, je ne serais pas surpris que cet argument soit faire-valut.
Le 06/07/2015 à 10h33
Mais justement SFR ne m’a jamais appelé quand j’étais client chez eux, c’est depuis que je suis parti qu’il me harcèle ! Et pas moyen de bloquer le numéro ils en changent régulièrement ces connards " />
Le 06/07/2015 à 15h18
Le 06/07/2015 à 15h22
Le 06/07/2015 à 15h26
Le 06/07/2015 à 15h27
Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.
Le 06/07/2015 à 15h27
Le 06/07/2015 à 15h31
Le 06/07/2015 à 15h42
Je m’attendais simplement à quelque chose de plus “majestueux” de votre part " />
Le 06/07/2015 à 15h43
Et ben c’est du lourd " /> " />
Le 06/07/2015 à 15h44
Hé, Michel et Michel, vous avez des soucis cognitifs ?
Le 06/07/2015 à 15h44
Le 06/07/2015 à 15h49
pauvre homme…
un vrai pitbull cette femme, faut la piquer
Le 06/07/2015 à 15h49
Oula ! Diantre ! N’avez vous pas peur de tomber sur du niveau haut de trollage ? Pour cela il vous faudra malheureusement un compte Google+, et à partir de la Google pourra vous vendre beaucoup de mobilier et autres boiseries et étoffes comme vous les aimez
Le 06/07/2015 à 15h49
Le 06/07/2015 à 15h52
Le 06/07/2015 à 15h53
Le 06/07/2015 à 15h54
Le 06/07/2015 à 15h58
Le 06/07/2015 à 16h01
Le 06/07/2015 à 16h14
J’allais répondre un enième fois quelque chose de construit mais finalement j’estime que tu ne le mérite pas.
Si à un moment tu es capable de produire l’effort surhumain d’échanger une idée autre que “ah ? Toi tu pense ça ? Bah t’es con.”
A ce moment-là on échangera. De mon coté, je pense avoir correctement décrit mon idée.
Le 06/07/2015 à 16h18
Le 06/07/2015 à 16h27
Le 06/07/2015 à 16h31
Le 06/07/2015 à 16h32
Le 06/07/2015 à 16h37
Le 06/07/2015 à 16h37
Le 06/07/2015 à 16h48
Le 06/07/2015 à 16h52
Le 06/07/2015 à 16h53
Le 06/07/2015 à 16h59
Le 06/07/2015 à 17h03
Le 06/07/2015 à 17h03
Le 06/07/2015 à 17h06
Le 06/07/2015 à 11h53
Le 06/07/2015 à 11h55
On devrait reporté les poste non occupé vers la justice, vu qu’ils sont déjà budgéter :
Ouest France
Le 06/07/2015 à 11h58
elle est bien condamnée entre autres pour “VIOLENCE AVEC PREMEDITATION OU GUET-APENS SUIVIE D’INCAPACITE N’EXCEDANT PAS 8 JOURS” . Et ce, pour le caractère injurieux/menaçant des messages. Donc si, ils condamnent bien les propos, et même extrêmement sévèrement, vu le qualificatif retenu, plutôt associé aux violences physiques en général.
(2. dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, et sur une période de temps comprise entre octobre 2010 et le 14 avril 2011, volontairement commis des violences n’ayant pas entraîné d’ITT avec cette circonstance que les faits ont été commis avec préméditation sur les personnes de C. .B, T. .B, et A. .A, en l’espèce en leur adressant des messages électroniques contenant des propos injurieux et diffamatoires de façon répétée et en diffusant ce type de messages à des membres de leur entourage, portant ainsi atteinte à leur image ainsi qu’au préjudice de Mademoiselle D. .L., Faits prévus et réprimés par les articles 222-13,.222-44, 222-45, 222-47 et 222-48-1 du Code pénal.
Après, elle est interdite de contacter, et ce par quelque manière que ce soit, les victimes, évidemment,e t ça l’enverrait au frais 2 ans (je pense qu’il n’attend limite que ça, l’ex, maintenant). Lui bloquer un moyen particulier de le faire est facilement contournable, et peu légal.
Le 06/07/2015 à 12h03
Le 06/07/2015 à 12h05
Le 06/07/2015 à 12h11
Ben … déjà … “violences”. Elle a fait plein de trucs pas cool, mais la violence n’en fait pas partie. Y a moyen de lui coller des faits réels sur le dos au lieu d’en inventer des nouveaux.
On appelle ça “préjudice” je crois, le fait que le mec ait perdu son job, 2 compagnes, sa vie, que sa mère soit dépressive et je suis sur que la liste continue.
Pourquoi inventer un verdict farfelu à base de violence ?
Pareil pour “usurpation d’identité”, on s’en fout qu’elle prenne l’identité de X, ce qui est chiant, c’est qu’elle s’en serve pour dire que unetelle est pédophile, que machin sniffe de la coke ou autre. C’est pas l’usurpation d’identité qu’il faut condamner, là, c’est la diffamation, avec circonstance aggravante.
Ensuite “interdit de contacter les plaignants”. Ouais super, je traduis : “fais- toi plaisir avec 70 millions d’autre victimes potentielles, cocotte”.
Non, je maintiens : interdit d’abonnement tel/web, c’est un minimum.
Le 06/07/2015 à 12h19
Penser au report des budget non utiliser pour embaucher du personnel qualifié.
Le 06/07/2015 à 12h19
Le 06/07/2015 à 12h20
Toute violence n’est pas forcément physique…
Et pour la suspension des abo tel/web, c’est illégal depuis qu’une loi européenne l’a reconnu comme bien vital (je suis plus sur des termes) mais c’est pour ça que la Hadopi ne pouvait pas suspendre les abonnements en France " />
edit : bbq (mon premier, et par ActionFighter… )
Le 06/07/2015 à 12h22
Le 06/07/2015 à 12h23
Le 06/07/2015 à 12h24
Le 06/07/2015 à 12h27
Le 06/07/2015 à 12h27
Le 06/07/2015 à 14h07
Le 06/07/2015 à 14h11
Le 06/07/2015 à 14h12
Le 06/07/2015 à 14h12
Le 06/07/2015 à 14h18
Le 06/07/2015 à 14h22
Quand on s’appelle le Roi-Soleil, normal." />
Le 06/07/2015 à 14h24
Le 06/07/2015 à 14h37
Le 06/07/2015 à 14h42
Le 06/07/2015 à 14h48
Le 06/07/2015 à 14h51
" /> Comme quoi, il y a vraiment des femmes sur internet " />
Le 06/07/2015 à 14h52
Le 06/07/2015 à 14h53
Le 06/07/2015 à 14h59
Le 06/07/2015 à 15h02
Le 06/07/2015 à 15h15
Le 06/07/2015 à 11h17
La forêt guyanaise et peu habité, cela ferait une bonne prison.
Le 06/07/2015 à 11h20
Le bagne de Cayenne… " /> J’en verse une larme de nostalgie…
Le 06/07/2015 à 11h22
ìle-de-france, c’est le plus pratique parce que tous les fous y viennent par eux-mêmes. " />
Le 06/07/2015 à 11h25
Sans être spécialiste de la justice “querelle de voisinage” n’est pas un motif de classement sans suite d’un passage à tabac.
Légitime défense éventuellement mais pas “querelle de voisinage”, 30 jours d’ITT on est pas dans la querelle.
Le 06/07/2015 à 11h30
chômeur?
en manque d’affection?
ça fait plus de 100txt par jour, consultes…
Le 06/07/2015 à 11h32
Le 06/07/2015 à 11h35
Le 06/07/2015 à 11h41
Drôle de jugement où on ne condamne pas la projection de haine sur la victime (menaces, diffamation) mais l’utilisation de la technologie (appels malveillants, usurpation d’identité).
Ensuite et surtout, la peine ne prévoit pas de supprimer tout outil de communication à l’accusée !! Ca me semble évident que elle, elle a plus droit à aucun abo chez aucun opérateur.
Avec ça, ils n’ont même pas besoin de couvrir l’aspect psychiatrique (est ce que c’est sa faute ou pas ?) mais juste dire que quoi qu’il arrive, elle n’a plus droit au tel/ordi/tatoo/tamagochi.
Sinon, je trouve qu’elle s’en tire bien vu les faits relatés.
Le 06/07/2015 à 11h43
Pour ceux qui trouvent la justice pas rapide, déjà, voir le commentaire de Commentaire_Supprime, et de plus, pour diminuer les temps de traitements, il faudrait augmenter considérablement le budget de tout le secteur judiciaire, hors, personne ne veut jamais payer plus d’impôts…
Le 06/07/2015 à 11h45
En tous cas à la femme en question, ca lui fait un super CV pour postuler en call-center !
Le 06/07/2015 à 11h46
Le 06/07/2015 à 11h46
Le 06/07/2015 à 11h48
N’empêche, attendre 5 ans pour que ça bouge vraiment …
On a un sérieux problème avec notre système judiciaire.
Par contre, de part la nature des faits, leur violence et leur durée (récidive, tout ça …), je trouve la peine (de prison) ultra-clémente.
Le 06/07/2015 à 11h49
Le 06/07/2015 à 13h32
Le 06/07/2015 à 13h34
Le 06/07/2015 à 13h36
Le 06/07/2015 à 13h37
En plus de tous ce qu’on peu dire sur le temps d’intervention etc…
Qui va payer cette amende ? Vu que la dame a obligation de trouver un travail, je suppose qu’elle n’en a pas.
5 ans pour en être “débarasser” et encore vu son comportement….
15 pour éventuellement être payer….
Le 06/07/2015 à 13h42
Le 06/07/2015 à 13h43
Le 06/07/2015 à 13h51
Le 06/07/2015 à 13h56
Le 06/07/2015 à 13h56
Le 06/07/2015 à 13h58
Le 06/07/2015 à 14h01
je croyais que vous l’aviez transformé en escargot. Pourtant je le trouve toujours aussi rapide pour troller " />
Le 06/07/2015 à 14h01
Le 06/07/2015 à 14h02
Le 06/07/2015 à 14h03
Je lui ai rendu forme humaine mais finalement je regrette un peu, je crois que je vais le transformer en gros fumeur tout jaune. " />
Le 06/07/2015 à 14h04
Le 06/07/2015 à 14h06