France Très Haut Débit : l'union dans la désunion

France Très Haut Débit : l’union dans la désunion

Quand les locomotives du très haut débit se chamaillent

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France Très Haut Débit : l'union dans la désunion

Hier après-midi avait lieu la deuxième conférence annuelle du plan France Très Haut Débit, qui vise à apporter le THD partout en France en 2022. L'occasion de rappeler les engagements pris, mais surtout d'assister au petit théâtre des acteurs des télécoms et leurs échanges assassins.

Antoine (Darodes), Axelle (Lemaire), Emmanuel (Macron), Eric (Denoyer), Maxime (Lombardini), Olivier (Roussat) et Stéphane (Richard). Ils étaient tous à la deuxième conférence annuelle du plan France Très Haut Débit (voir notre analyse) organisée hier à Bercy... dans une ambiance de concurrence conviviale où chacun appelle son concurrent ou un ministre par son prénom au moment de lui expliquer en quoi il a tort ou raison.

Il faut dire que les points de débat sont nombreux, alors que l'union de façade est de rigueur. L'objectif est ainsi le même pour tous : couvrir 50 % des foyers en très haut débit (THD) en 2017 et 100 % en 2022, dont 80 % en fibre jusqu'à l'abonné (FTTH). Mais voilà, chacun à ses intérêts et ses méthodes.

La conférence a commencé avec le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, qui a affirmé et réaffirmé les accords obtenus avec les opérateurs privés. D'une part, ceux sur les zones densément peuplées, qu'ils couvrent à leurs frais, et d'autre part ceux sur les zones peu denses, sur lesquelles les collectivités vont amener le très haut débit elles-mêmes, avec un soutien financier de l’État.

« Nous sommes exigeants à l'égard des opérateurs privés. En même temps, nous savons reconnaître la mobilisation dont ils font preuve derrière ce grand projet et je voudrais ici les en remercier » a-t-il résumé. Si les félicitations étaient de rigueur, Emmanuel Macron a tout de même tenu à être ferme sur certains points, dont un que des collectivités n'attendaient plus.

Emmanuel Macron - Crédits : Guénaël Pépin (licence: CC by SA 3.0)

Des engagements de déploiement enfin contractualisés

« Il y a encore des questions sur la réalité de leur engagement, même si globalement les déploiements très haut débit se sont accélérés » affirme le ministre. « Pour lever tout doute, et donner aux collectivités la lisibilité dont elles ont besoin, nous avons demandé aux opérateurs de contractualiser systématiquement leur calendrier de déploiement, d'ici la fin de l'année 2015 » a-t-il annoncé. Ce n'était jusqu'ici pas le cas des engagements de fibrage des zones que les opérateurs nationaux couvrent sur leurs fonds propres.

Derrière le charabia, c'est une avancée majeure réclamée par certaines collectivités locales dont il est question. Les déploiements des réseaux d'initiative publique (RIP) sont l'objet de toutes les attentions du gouvernement, qui les définit avec les collectivités et les contrôlera sur le terrain, au moins en partie. 

Les opérateurs ont préempté les zones rentables (densément peuplées) pour y déployer la fibre optique, mais donnaient des engagements vagues sur la réalité du déploiement, sans vrai contrôle de l’État ou des collectivités qui seront couvertes. Un problème selon certaines, pour qui cela peut nuire au bon accord avec leur nouveau réseau public. Selon Macron, ces engagements feront donc désormais l'objet de contrats avec les opérateurs, même si le détail n'est pas encore connu, notamment les recours s'ils devaient ne pas être tenus.

« Les opérateurs ont délimité eux-mêmes les zones rentables, en promettant d'y investir. L’État nous enjoint de respecter ces zones, alors que nous pourrions y organiser une péréquation locale » pour financer les zones peu denses avec les bénéfices des zones denses, a d'ailleurs tonné en fin d’événement Patrick Chaize, nouveau président de l'association de collectivités AVICCA et porteur du réseau public en fibre de l'Ain, généralement jugé comme un cas de référence.

Il a demandé à ce que les plannings de déploiements des opérateurs privés soient clarifiés, et « qu'ils soient respectés totalement, sans laisser de côté une zone d'activité ou un quartier ». Dommage que les dirigeants de ces opérateurs soient en majorité déjà partis lors de cette déclaration. Selon Emmanuel Macron, 50 % des zones AMII (que les opérateurs ont préempté) ont déjà un conventionnement écrit des opérateurs.

Des tarifs cohérents entre les réseaux d’initiative publique

Un autre point adressé par Emmanuel Macron est l'accès aux réseaux d'initiative publique pour les opérateurs privés. La cohérence des tarifs entre les dizaines de réseaux publics qui se créent est un élément jugé essentiel pour la réussite du plan THD. Il faut éviter que les coûts soient multipliés d'un département à l'autre (ou d'une offre à l'autre) selon le bon vouloir d'une collectivité. C'est un point sur lequel les opérateurs nationaux se sont dits très vigilants, Orange en tête.

« L'ARCEP va fournir aux collectivités des repères sur les tarifs auxquels les FAI pourront venir se connecter pour fournir des offres au public » a expliqué le ministre, qui explique que le régulateur y travaille activement. C'est d'ailleurs l'un de ses grands chantiers, pour inciter les opérateurs à avoir confiance dans les réseaux publics à venir. Sébastien Soriano, le président de l'ARCEP, a d'ailleurs insisté sur le fait que les tarifs ne devront pas être trop bas : « Il ne faudrait pas faire le jeu de certains opérateurs commerciaux qui, avec leurs intérêts de court terme, pousseraient les collectivités à pratiquer des prix anormalement bas et à détruire de la valeur ».

Les deux locomotives du très haut débit

Dans les zones denses rentables, les FAI nationaux ont eux voulu rappeler l'importance de leurs investissements. Une métaphore a rapidement émergé dans la bouche de Stéphane Richard, le PDG d'Orange : la locomotive. « Orange est incontestablement la locomotive de ce plan France Très Haut Débit, ce qui est normal » a-t-il estimé. Les chiffres seraient sans appel : sur 4,3 millions de prises FTTH déployées, 2,8 millions l'ont été par Orange, affirme-t-il. Les objectifs affichés devant les collectivités, ministres et concurrents sont aussi ambitieux : 12 millions de lignes fibre en 2018, 20 millions en 2022.

Stéphane Richard Orange
Stéphane Richard - Crédits : Guénaël Pépin (licence: CC by SA 3.0)

Orange explique avoir maintenu ses investissements malgré la baisse importante de ses revenus, notamment sur le mobile. « Nous avons engagé des déploiements dans 589 communes, qui représentent à terme 14 millions de logements. Nous sommes aujourd'hui, et de loin, l'opérateur qui a déployé le plus grand nombre de prises FTTH » vante-t-il.

Passant juste après, Eric Denoyer de Numericable-SFR ne s'est pas démonté. « Un train avance sûrement d'autant plus vite qu'il a deux locomotives en tête. Je crois qu'avec Stéphane nous serons d'accord pour être les deux locomotives » a-t-il lancé. Les objectifs affichés sont d'ailleurs aussi ambitieux que ceux d'Orange : 12 millions de foyers couverts en 2017 (dont 100 % des zones très denses), 15 millions d'ici 2020. « Stéphane, je n'ai pas dit « 20 millions en 2022 », mais pourquoi pas ! » s'est-il d'ailleurs amusé.

Le groupe Numericable-SFR dit déployer des lignes d'un minimum de 100 Mb/s à un rythme de 600 000 à 800 000 nouveaux foyers par an. « C'est amusant n'est-ce pas ? Nous aussi nous allons doubler ce rythme » a encore lancé Denoyer à Orange, qui venait d'annoncer cet objectif. « En un an, nous avons créé 1,2 million de nouveaux foyers en câble modernisé, FTTB et FTTH » a-t-il fanfaronné. « Ce qui est lancé cette année en production, c'est 2 millions de prises pour les 12 mois à venir, à 50 % du câble modernisé et à 50 % du FTTH. »

Mais l'objectif final est bien la fibre optique jusqu'à l'abonné, comme une réponse aux critiques sur son mélange des genres qui consiste à présenter du câble sous des dénominations plus vendeuses. Un point critiqué ouvertement par Free comme nous l'évoquerons un peu plus loin. Denoyer insiste d'ailleurs lourdement sur le fait qu'il mise désormais sur la mise en production du FTTH, alors que le câble est une technologie qui « arrive à la fin de son processus de modernisation ».

Un discours déjà entendu dans la bouche de Patrick Drahi, mais qui ne change pour l'instant rien au fait que lorsque FTTH et FTTLA sont disponibles dans une même zone, c'est le second qui est commercialisé par Numericable-SFR. Il sera intéressant de voir si derrière les paroles, du changement est aussi prévu dans les actes.

Le malheur des métaphores ferroviaires

« C'est très difficile de passer après les deux locomotives. Je ne sais pas ce que nous sommes exactement en tant qu'opérateur alternatif » s'est contenté de répondre Maxime Lombardini, le directeur général d'Iliad-Free. Comme il l'affirme régulièrement, le tout-fibre serait un objectif très français, alors que la montée en débit sur cuivre peut apporter de meilleurs résultats. « Le calendrier officiel français est très ambitieux. Nous sommes d'ardents croyants dans le fait que le cuivre a encore beaucoup à délivrer » a-t-il affirmé, déclarant que Free est systématiquement client des projets de montée en débit.

« Je ne sais pas quelle position j'ai dans le train. La dernière voiture ? » a enchaîne avec ironie Olivier Roussat de Bouygues Telecom, le dernier intervenant chez les opérateurs. Pour lui, il faut « à tout prix une empreinte du FTTH et de la 4G la plus large possible » pour répondre aux usages qui comptent de plus en plus sur l'envoi de données.

« Au travers de nos accords avec Orange et SFR, nous avons 6 millions de prises garanties » avec un objectif de 10 millions de prises d'ici 2020 (hors RIP) a affirmé Bouygues Telecom. Malgré ces grandes annonces, le FAI compte pourtant moins de 100 000 clients FTTH, comme l'a encore montré le bilan du premier trimestre de l'ARCEP.

Axelle Lemaire secrétaire Etat numérique Bercy
Axelle Lemaire - Crédits : Guénaël Pépin (licence: CC by SA 3.0)

« Vu que l'analogie avec les locomotives a été faite, j'imagine que plus elles sont nombreuses, mieux c'est pour nos concitoyens » a conclu Axelle Lemaire. On notera pourtant que seuls les grands opérateurs étaient représentés. Si ceux qui agissent à un niveau moindre ou plus localement étaient bien présents dans la salle, il étaient surtout là pour écouter, pas pour livrer leur point de vue sur scène. Ce qui aurait pu être intéressant, notamment sur le cas des RIP.

Quoi qu'il en soit, pour la secrétaire d'État, chargée du numérique cette coexistence des locomotives n'est intéressante qu'« à une condition, peut-être deux. La première est qu'elles roulent dans le même sens, ou en tous cas pas sur les mêmes rails de manière frontale. Et si possible, que ça soit des trains à grande vitesse ». Une manière de demander des investissements cohérents, là où les opérateurs jugent la concurrence directe par les infrastructures et le mélange des technologies comme essentiels.

Free demande un arrêté sur l'appellation « fibre »

« L'ARCEP n'est pas l'autorité de régulation de la concurrence entre les électrons et les photons, contrairement aux apparences. Les photons ont gagné la bataille depuis très longtemps : rien ne va plus vite que la lumière » s'est d'ailleurs amusé Sébastien Soriano qui rappellera qu'il est ingénieur (et que ses blagues vont donc avec).

« Notre horizon à tous, il faut qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur le sujet, c'est la fibre » a prévu le président de l'ARCEP. Cela n'a pas empêché des divergences d'être affichées par les opérateurs.

Sébastien Soriano ARCEP
Sébastien Soriano - Crédits : Guénaël Pépin (licence: CC by SA 3.0)

Le câble, que Numericable-SFR appelle fibre dans sa communication, est ainsi un problème pour certains de ses concurrents. En plus d'offrir une avance au groupe sur le très haut débit, le câble rendrait confuse la notion de fibre… Ce qu'a dénoncé une nouvelle fois Free. « Nous sommes très vigilants quant à l'information du consommateur sur ce qu'il achète. Aujourd'hui nous sommes gênés quand des diapositives présentent comme fibre ce qui est en fait du câble. Peut-être que le câble apporte un service de qualité, ce n'est pas le sujet. Le fait est que la fibre apporte, elle, une infrastructure pérenne » a expliqué Maxime Lombardini.

« Il nous paraît important que les Français sachent à quoi ils souscrivent, et ce n'est pas le cas aujourd'hui. Nous appelons à la prise rapide d'un arrêté qui permette de rendre la communication transparente » entre ADSL, câble, fibre optique et VDSL, a insisté Free en s'adressant aux ministres. Pour Bouygues Telecom, « le câble est une technologie plutôt des années 90 » qui privilégie largement le téléchargement à cause de ses fortes limites de débit en envoi, contrairement à la fibre et à la 4G.

Tout le monde veut aller sur les RIP, en principe

Du côté des réseaux d'initiative publique, les engagements des opérateurs sont encore plus divers. Alors que les déploiements des réseaux publics prennent de la vitesse, notamment sur la fibre, les opérateurs nationaux n'y proposent que marginalement leurs box. Celles-ci sont pourtant nécessaires à leur économie. De même, certains opérateurs, comme Orange, sont accusés de mettre des bâtons dans les roues des projets de réseaux publics, en mettant en doute leur viabilité auprès des élus (voir notre enquête).

Malgré cela, Orange se dit un partenaire des autres acteurs. « Pour moi, ces deux mots, transparence et confiance, sont indispensables si on veut que ce grand projet national voie le jour » a estimé Stéphane Richard, tout en indiquant que la confiance avec les collectivités pourrait être meilleure. « Nous souhaitons être un partenaire disponible et loyal des réseaux d'initiative publique » a-t-il insisté, comme pour rebondir sur les récentes critiques.

Il a aussi rappelé les RIP qu'ils construisent et sur lesquels ils fournissent leur Livebox. Le patron d'Orange dit avoir bloqué une enveloppe de 600 millions d'euros pour contribuer aux RIP. Mais tous les RIP n'auront pas le droit à la générosité du FAI. « On ne pourra pas être partout, les autorités de la concurrence ne nous laisseront d'ailleurs pas le faire, mais nous sommes engagés auprès des collectivités pour faire le maximum de RIP » a martelé l'opérateur historique.

De son côté, Numericable a affirmé son attachement aux réseaux d'initiative publique. Depuis plusieurs mois, le nouveau groupe veut s'affirmer comme le grand concurrent d'Orange sur les réseaux publics, notamment pour le forcer à accélérer ses projets. « Il y a une tradition de collaboration de Numericable avec les collectivités, dans le cadre du câble modernisé et du FTTH, avec des déploiements couronnés de succès, notamment dans l'Ain » au grand dam d'Orange, qui s'empêtre dans les litiges avec le département, pendant que Numericable lui grille la priorité. Le groupe indique vouloir déployer de la « fibre rurale », soit « une solution technique fibre FTTH qui convienne aux zones les moins denses », dont on devrait savoir plus dans les prochains mois.

L'absence des opérateurs nuirait aux réseaux publics

« Les opérateurs seront-ils clients de ces RIP, qui sont neutres, ouverts non-discriminatoires, dont l'importance va croissante ? » demande Gabrielle Gauthey de la Caisse des dépôts, qui subventionne les RIP. Elle a d'ailleurs tenu à rappeler que les investissements de l’État dans les RIP sont « sains et rentables », malgré une « asymétrie » de la régulation en faveur des investissements privés.

Pour le sénateur Patrick Chaize, qui représentait les collectivités, l'absence des opérateurs nationaux est un grand problème pour les réseaux publics aujourd'hui. « Au moment où le déploiement des RIP décolle enfin, l'absence des opérateurs majeurs est insupportable et incompréhensible pour les collectivités pionnières » qui déploient déjà leurs réseaux, notamment en fibre, a-t-il estimé. « Nous ouvrons l'accès à nos réseaux de manière industrielle, à des tarifs subventionnés. Si les acteurs majeurs continuent de préférer la rente actuelle sur le haut débit [ADSL], nous n'aurons d'autre choix que de constater la carence et de s'organiser pour faire éclater un oligopole de fait d'une manière ou d'une autre » a menacé le président de l'AVICCA.

La réponse publique est en train d'arriver, assure tout de même l'ARCEP. « Nous sommes en train d'homogénéiser tous les processus techniques pour la commande des réseaux fibre FTTH, par l'ensemble des opérateurs, publics et privés » a affirmé Sébastien Soriano, qui a notifié à Axelle Lemaire d'un projet de décision sur le sujet.

Une nouvelle carte des débits et de l'open data

Enfin, cette deuxième conférence annuelle a été l'occasion pour la mission Très Haut Débit d'afficher ses dernières réalisations, en l’occurrence un nouveau site et un nouvel observatoire des débits. Ce dernier s'améliore ainsi nettement, avec l'ajout des réseaux sans fil et des déploiements à venir, quand on ne disposait jusqu'ici que d'une carte des débits actuels par quartier, tous opérateurs confondus.

La nouvelle version apporte donc l'affichage de la couverture WiMAX, sur demande de collectivités. Une trentaine de départements sont concernés pour l'instant. Pour ce qui est de la couverture à venir, elle se base sur les réseaux dont les travaux ont été engagés, « sur lesquels nous sommes sûrs d'avoir une évolution des débits dans 6 à 12 mois » a assuré Antoine Darodes, le nouveau président de l'Agence du numérique à Bercy. Trois collectivités participantes sont pour l'instant concernées : l'Oise, l'Auvergne et l'Eure-et-Loir. 

Antoine Darodes Mission Très Haut Débit THD Bercy
Antoine Darodes - Crédits : Guénaël Pépin (licence: CC by SA 3.0)

Enfin, la mission THD veut fournir publiquement ces données de couverture dans un format exploitable, en open data. « L'ensemble des données de l'observatoire vont être partagées » a ajouté Antoine Darodes, qui dit tout de même faire attention à la confidentialité de certaines informations.

Commentaires (60)


Bon bah Free qui a envie de rien foutre sur la fibre c’est officiel :)


Article intéressant comme toujours. Juste une petite remarque, est-ce qu’il est possible d’avoir une légende pour les photos pour donner les noms et les fonctions des personnes (je ne connais pas les deux dernières) ? 

   

Et encore merci pour votre travail.


”…pousseraient les collectivités à pratiquer des prix anormalement bas et à détruire de la valeur”    Mais un peu cher tu empêchés l’accès à des FAI alternatifs/associatifs… Ca serait-y-pas voulu hein, genre on sentirait pas un coup de lobby dans le fond là à l’ARCEP?




« Il nous paraît important que les Français sachent à quoi ils

souscrivent, et ce n’est pas le cas aujourd’hui. Nous appelons à la

prise rapide d’un arrêté qui permette de rendre la communication

transparente » entre ADSL, câble, fibre optique et VDSL a insisté Free



 

 

Même si fondamentalement free a raison, que ca sorte de la bouche de Free, c’est se moquer du monde.  








aureus a écrit :



 

 

Même si fondamentalement free a raison, que ca sorte de la bouche de Free, c’est se moquer du monde.  





Et après ils vont essayer de faire gober que le VDSL Free c’est mieux que le 800 Mega cuivre NC parce que de toute facon c’est du cuivre, et le VDSL c’est plus récent.









tefze1 a écrit :



Et après ils vont essayer de faire gober que le VDSL Free c’est mieux que le 800 Mega cuivre NC parce que de toute facon c’est du cuivre, et le VDSL c’est plus récent.





C’est une question sérieuse, le cable NC peut réellement monter à 800 Mb/s ? Si possible avec des sources



Dispo pour 42 personnes grand max <img data-src=" />


Ouip, mais que dans quelques poches il me semble.

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Sur Lyon, y a probablement le quartier de la Confluence par exemple. Mais ça n’empêche pas d’autres quartiers non loin de là de plafonner à 100 Mbits/s, voir 30 Mbits/s.

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Si encore dans ces derniers, le service TV suivait conformément la bonne réputation du câble… Ben même pas du peu que j’ai vu, un affaiblissement du signal plus fort que si on utilisait directement l’antenne TNT. :(

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Tu peux aussi leur demander dans les quartier à fort débits descendant d’augmenter un peu le débit montant (40 Mbits/s max de mémoire).








benjarobin a écrit :



C’est une question sérieuse, le cable NC peut réellement monter à 800 Mb/s ? Si possible avec des sources





http://fibreoptique.numericable.fr/carte

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&nbsp;Par contre pour l’instant uniquement sur Paris et quelques villes de la petite couronne, necessite LaBox V2 (jamais présentée comme telle mais elle existe bien, une ) et sur les forfaits à 50€+.

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RIP, c’est pour Requiescat In Pace ?








-Vlad- a écrit :



Dispo pour 42 personnes grand max <img data-src=" />





42 sur toute la france <img data-src=" />



Pour le réseau de l’ain peut-être mais sinon ça veut dire Réseaux d’Initiative Public


En gros Free n’en a plus rien à ftre de la fibre c’est fe qu’on peut retenir, ils ont tourné leurs investissement vers le mobile et sucent jusqu’à la moelle ce pauvre réseau cuivre qui ne demande qu’à ce qu’on l’achève et le laisse enfin mourir de sa belle mort.&nbsp;&nbsp;

Le plan est ambitieux mais pas suffisamment, il conviendrait de définir des objectifs avec sanctions à la clé s’ils ne sont pas remplis dans les temps, que ce soit en terme de couverture de la population et couverture du territoire.&nbsp;

Vu l’importance économique d’Internet et des nouveaux usages permis par la montée en débit il faudrait imposer de grands travaux publiques/privés pour couvrir même les petits villages perdus, ce qui à l’occasion redonnerait de l’atractivité à nos campagnes, parce que sérieusement je vis en appart, j’ai la fibre gigabit orange, j’ai envie d’espace mais je ne peux me résoudre à abandonner ce confort pour me retrouver à plafonner à 5 mega.








Moebius13100 a écrit :



Vu l’importance économique d’Internet et des nouveaux usages permis par la montée en débit il faudrait imposer de grands travaux publiques/privés pour couvrir même les petits villages perdus, ce qui à l’occasion redonnerait de l’atractivité à nos campagnes, parce que sérieusement je vis en appart, j’ai la fibre gigabit orange, j’ai envie d’espace mais je ne peux me résoudre à abandonner ce confort pour me retrouver à plafonner à 5 mega.





&nbsp;C’est le principe des réseaux d’initiative publique justement. :)









Reguen a écrit :



&nbsp;C’est le principe des réseaux d’initiative publique justement. :)





Le soucis c’est que visiblement ça ne fonctionne pas si bien que ça et que les opérateurs, notamment orange font ce qu’ils peuvent pour leur mettre des bâtons dans les roues.&nbsp;&nbsp;

A l’état de taper du poing sur la table : “le gigabit partout dans 10 ans sinon ça va chier”&nbsp;



C’est un travail en cours, les déploiements commencent. Et comme expliqué sur Orange, il y a de grandes chances que dans quelques années ils soient clients d’une majorité de RIP. Comme toujours, c’est une question de temps.


Loin de moi l’idée de passer pour un chauvin, mais l’Auvergne n’est pas un département, mais une région (en voie d’extinction, je vous l’accorde ^^)…

&nbsp;

Ca ne change pas grand chose à l’article, mais soyons précis ;)


Je vais réviser ma carte.&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;Merci !


Il n’empêche que si c’est du cuivre c’est pas de la fibre. Et chez moi ça s’appelle de la publicité mensongère. :choinois:


Y’a quand même deux trucs qui m’étonnent.

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Le premier, c’est que les opérateurs continuent à annoncer des débits totalement bidons et qu’on les laisse dire. Au cœur de Paris, chez Numéricable, je ne dépasse pas les 30 Mbps en down alors que ça fait des années que les pubs m’annoncent 50, 100, 200, puis maintenant 800 Mbps. Je ne parle bien sûr même pas de l’upload (logique sur un réseau câble). Ni du fait que ces annonces induisent évidemment en erreur puisque les débits annoncés sont sous-entendus en bits par seconde (alors que lorsque Mme. Michu regarde ses téléchargements, ce qu’elle voit, ce sont des octets et des octets par seconde).

&nbsp;

Le second, c’est une question toute simple : à quoi ça sert ? Ces déploiement subventionnés d’infrastructures très haut débit pour tout les foyers, ça coûte des milliards. Pourtant, je ne conçois pas l’utilité pour le commun des mortels d’avoir un débit supérieur à une dizaine de mégabits par seconde. Très rares, à ma connaissance, sont les cas où on peut télécharger d’un serveur distant à un tel débit ; souvent ce qui limite ce n’est pas le débit en down du client mais le débit en up du serveur. Et encore, à supposer que ce soit possible, j’ai l’impression que ça ne présente un intérêt que pour le streaming et les téléchargements (pas souvent très légaux) de films. Si tel est le cas, ça veut quand même dire qu’on dépense des milliards d’euros pour permettre aux gens de regarder des vidéos de chats sur Youtube, de séries sur Netflix ou des trucs plus trashs sur des sites pas vraiment conseillés aux enfants… Est-ce vraiment la priorité ? <img data-src=" />


C’est préciser dans l’article que le gros intérêt de la “vrai” fibre par rapport au câble et au VDSl, c’est l’upload. Même en VDSL dans ma campagne j’ai le privilège d’avoir 4Mbit/s en upload mais c’est minable, c’est 4 fois plus qu’avec l’adsl2+ mais ça reste trop faible, j’attends impatiemment la fibre par le RIP, j’ai même vu des portugais tirer les fibres dans les gaines d’orange en bas de chez moi.



Tout est prêt en plus, j’ai un beau tableau de brassage et j’ai vérifier la gaine d’arriver, plus viiitttte.








Milton Évantel a écrit :



Le premier, c’est que les opérateurs continuent à annoncer des débits totalement bidons et qu’on les laisse dire.





Ils n’annoncent pas des débits mais des bandes passantes (ou débit max le vent dans le dos en pleine nuit).

Valeurs qui ne sont effectivement pas bidons (sauf cas particuliers).







Milton Évantel a écrit :



sont sous-entendus en bits par seconde (alors que lorsque Mme. Michu regarde ses téléchargements, ce qu’elle voit, ce sont des octets et des octets par seconde).





Là c’est juste une histoire de marketing merdique avec gonflage de chiffres.

Mais concrètement qu’on t’annonce une bande passante ATM de 100Mb/s ou une bande passante IP de ~12Mo/s (ou 97Mb/s) ça revient concrètement au même, sauf que dans la tête de Mme Michu 100 c’est mieux que 12.

Donc aucun FAI ne fera la démarche de parler en IP vu que michu a autant de réflexion qu’un crapaud écrasé.

 





Milton Évantel a écrit :



Pourtant, je ne conçois pas l’utilité pour le commun des mortels d’avoir un débit supérieur à une dizaine de mégabits par seconde.





J’imagine les mecs qui sont restés en 56K en suivant le même raisonnement, ils doivent bien pleurer maintenant qu’on se tape du flash et des vidéos intégrées à tous les sites. Sans parler de la (S)VOD, Steam &co, de la cloudisation à outrance, etc…

Mais franchement moi je vois pas l’intérêt de l’eau courante, aller chercher l’eau au puits c’est vachement plus sain et largement suffisant.









Milton Évantel a écrit :



je ne conçois pas l’utilité pour le commun des mortels d’avoir un débit supérieur à une dizaine de mégabits par seconde. Très rares, à ma connaissance, sont les cas où on peut télécharger d’un

serveur distant à un tel débit ; souvent ce qui limite ce n’est pas le

débit en down du client mais le débit en up du serveur





&nbsp;

Le SVOD : Il faut 16 Mbit/s pour un film de bonne qualité en 1080p et 24 Mbit/s pour du bluray. Donc l’utilité elle est là. A L’heure où la 4k arrive, il faudrait du 64 Mbit/s pour avoir de la bonne qualité. Donc il faut passer maintenant à la fibre (la vraie la lumière) et pas attendre !

&nbsp;

Sache sur 10 megabits c’est 1.25 Mio et tous les serveurs que j’utilise dépassent cela largement









Moebius13100 a écrit :



En gros Free n’en a plus rien à ftre de la fibre c’est fe qu’on peut retenir (…)





Oui, fé fa.

&nbsp;



&nbsp;——–&gt;[]



Oui, donc on investit bien des milliards dans un but qui est exclusivement du divertissement (pas toujours de façon légale). Pas pour créer de l’emploi ni permettre des retombées économiques (sauf pour Youtube et Netflix).


La différence, c’est que le déploiement de l’ADSL dans les campagnes n’a pas nécessité de tels investissements. Et l’eau courante, contrairement à la fibre pour regarder des vidéos, a des vertus hygiéniques, et peut permettre le développement économique (ça booste ta productivité).

&nbsp;

&nbsp;(je vous prie de m’excuser pour le double-post, je découvre l’interface du site…)








Milton Évantel a écrit :



Oui, donc on investit bien des milliards dans un but qui est exclusivement du divertissement (pas toujours de façon légale). Pas pour créer de l’emploi ni permettre des retombées économiques (sauf pour Youtube et Netflix).





Si ça a des retombés économiques, toutes les PME sont connectés à internet aujourd’hui et demain ce seront toutes les TPE (oui même ta boulangerie qui te fournira du WiFi gratuit et qui aura besoin d’un bon débit pour gérer son business). Et pour avoir bosser en PME je peux te dire que ne pas avoir la fibre (car il faudrait payer 3000€ par mois) est un vrai problème.

&nbsp; Et pour ça l’ADSL, le VDSL ou le cuivre ça suffit pas, faut la fibre qui est la seule technologie qui permet de voir venir pour les 20 - 30 prochaines années minimum. La fibre c’est aussi plus fiable que l’ADSL à tout point de vue au niveau du réseau (pas de perte de débit, pas de coupure…) enfin selon la gestion des FAI bien sûr.

&nbsp;

&nbsp;10 Mbit/s par seconde ça suffit à Mme Michu qui vit seule dans son appartement.

&nbsp;Mais ça ne suffit plus à Mme Michu qui vit avec Mr Michu et ses 3 enfants qui sont tous connectés à internet : TV, jeux, youtube, stream, upload photos sur facebook…. et demain les dizaines d’objets connectés dans sa maison.



1Gbit/s ce n’est pas pour ton PC, c’est pour tous les appareils connectés de ta maison et toutes les personnes qui en profitent.

&nbsp;



&nbsp;C’est comme les autoroutes, pourquoi relier tel ville et tel ville par la 4 voies à 130 km/h ? Les gens peuvent très bien rouler 1h de plus en passant par les nationales.

&nbsp;Oui mais va dire ça à ces villes qui ont vu les retombés économiques d’avoir l’autoroute à côté.

&nbsp;Comme le train et l’avion, je peux te dire qu’à Clermont-Ferrand ça râle de n’avoir que l’autoroute et pas le TGV et des lignes d’avions plus active. C’est un vrai enjeu économique comme la fibre.



Goudronner les chemins de terre pour accéder aux villages ça a couté bien plus cher que le déploiement du RTC.

Pourtant un chemin de terre ça permet de se déplacer et d’aller au village d’à côté.

C’est juste une évolution logique.



edit: grillé sur la métaphore des routes tiens…


C’est vrai, je n’avais pas pensé à l’évolution des objets connectés.



Mais pour rester dans les mêmes métaphores, on n’a déployé d’autoroutes qu’entre les grandes villes. On a fait Paris - Lyon et Lyon - Marseille, mais pas Toulouse - Castres ni Bézier - Rodez. Là, on parle d’autoroutes dans tous les domiciles.



Alors bon, je reste dubitatif : 100 Mbps dans tous les domiciles à très court terme alors qu’on est à la limite de la récession, que le chômage augmente, et que les besoins d’investissement sont bien plus criants dans d’autres domaines (transport public ou énergie, par exemple), est-ce bien raisonnable ?

&nbsp;

Pour l’histoire des TPE, là encore je ne comprends pas l’usage : quelles TPE ont besoin de tels débits, alors que bien souvent l’usage du net en TPE se réduit à des envois de documents par mail ? Sachant qu’on déploie la 4G partout, les clients n’ont plus vraiment besoin du wifi dans les boulangeries, si ?








Milton Évantel a écrit :



Alors bon, je reste dubitatif : 100 Mbps dans tous les domiciles à très court terme alors qu’on est à la limite de la récession, que le chômage augmente, et que les besoins d’investissement sont bien plus criants dans d’autres domaines (transport public ou énergie, par exemple), est-ce bien raisonnable ?





Ce n’est pas parce que certains domaines ont besoin de gros coups de fouet qu’il faut pour autant négliger le net qui est quand même l’avenir des communications: rien qu’aujourd’hui, en cas de grosse panne du net c’est toute l’économie qui en prend un coup.

Et puis investir dans le développement du réseau ça crée de l’emploi aussi.



Je pense qu’il faut aussi voir le projet très haut débit en lui même comme générateur d’activité économique… Je ne sais pas précisément le nombre d’emplois que représente les travaux publics impliqués dans la mise en place des infrastructures mais je pense que c’est loin d’être négligeable








Milton Évantel a écrit :



C’est vrai, je n’avais pas pensé à l’évolution des objets connectés.



Mais pour rester dans les mêmes métaphores, on n’a déployé d’autoroutes qu’entre les grandes villes. On a fait Paris - Lyon et Lyon - Marseille, mais pas Toulouse - Castres ni Bézier - Rodez. Là, on parle d’autoroutes dans tous les domiciles.



Alors bon, je reste dubitatif : 100 Mbps dans tous les domiciles à très court terme alors qu’on est à la limite de la récession, que le chômage augmente, et que les besoins d’investissement sont bien plus criants dans d’autres domaines (transport public ou énergie, par exemple), est-ce bien raisonnable ?

&nbsp;

Pour l’histoire des TPE, là encore je ne comprends pas l’usage : quelles TPE ont besoin de tels débits, alors que bien souvent l’usage du net en TPE se réduit à des envois de documents par mail ? Sachant qu’on déploie la 4G partout, les clients n’ont plus vraiment besoin du wifi dans les boulangeries, si ?





Pour moi tu es dans une rhétorique de boucle infinie: Si ils peuvent vivre sans, pourquoi leur fournir le moyen d’aller au delà.

A l’inverse, je vais te proposer le fait que si les TPE ou les salariés lambda pouvaient faire du home office de façon aussi performante que en étant localisés sur une connexion performante, ils auraient le choix.

&nbsp;

Ce n’est pas l’usage en mode cancéreux qui fait le besoin, mais plutôt l’usage théorique maximal qui permet de débloquer certains usages.

&nbsp;

<img data-src=" />









benjarobin a écrit :



C’est une question sérieuse, le cable NC peut réellement monter à 800 Mb/s ? Si possible avec des sources







Cela dépend de la bande passante que tu alloues à internet par rapport aux canaux TV et du nombre de clients qui utilisent le câble en commun comme le gpon pour le FTTH. Avec l’extinction de la TNT sd, va y en avoir de la place sur le câble. Après, faut voir si il vaut mieux privilégier le download ou pas.












MasterDav a écrit :



Ce n’est pas parce que certains domaines ont besoin de gros coups de fouet qu’il faut pour autant négliger le net qui est quand même l’avenir des communications: rien qu’aujourd’hui, en cas de grosse panne du net c’est toute l’économie qui en prend un coup.

Et puis investir dans le développement du réseau ça crée de l’emploi aussi.







Ben oui, cela créé de l’emploi quand on offre aux entreprises les mêmes offres qu’aux particuliers et à 40€/mois. Bien sur, le rip déploie le réseau en profitant des subventions, définit les coûts de location pour les opérateurs qui sont parfois une vraie rente, les jette au renouvellement de la DSP et bien sur ne fibre pas ou l’opérateur ne fibre déjà pas (coin vachement isolé)



Et on demande aux opérateurs de faire des bénéfices, d’investir, de distribuer des dividendes et de ne pas se planter au niveau de la statégie sachant que les clients peuvent se barrer du jour au lendemain.



On n’est plus à l’époque des PTT et du plan câble qui a été à l’époque un échec. Comme dit plus haut, il n’est pas certain que cela intéresse Madame Michu.



Souvenez-vous qu’il n’y a pas si longtemps, on nous avait dit qu’on mettait la TV sur ADSL car il était difficile dans une ville de poser des paraboles. Maintenant, on justifie la fibre pour regarder la TV en 3D et en 4K.



Mais en fin de compte, qui paye: le consommateur, les entreprises ou le contribuable ? Et à quel prix? Un prix définit par qui ? Et l’entretien du réseau? Ha oui, la fibre, ça marche tout seul. Avec l’évolution des technos, rien ne garantit un chiffre d’affaire aux FAI (pérennité des box, de la voix sur IP, cloud, etc. etc.).

La fibre est-elle la bonne solution? 5g, satellites, réseaux partagés. Faut aussi de quoi mettre dans les tuyaux hors vidéo piraté !








Mais en fin de compte, qui paye: le consommateur, les entreprises ou le contribuable ? &nbsp;

&nbsp;

&nbsp;A un moment tout cela se confond… Tu es à la fois consommateur, employé d’entreprise & contribuable…

&nbsp;

Et oui, il y a un objectif de construire “quelque chose de nouveau” simplement parcequ’on peux le faire & que ça donne du boulot au gens - un peu comme le plan Marshall à la sortie de la guerre : Après tout les gens qui travaillent dans les réseaux (pose, déploiement,…) que ce soit sur des emplois qualifiés ou pas gagnent ainsi l’argent qu’ils dépenseront dans des services ou des biens que TOI tu produis, directement ou pas…

&nbsp;

&nbsp;C’est ainsi que tournent nos sociétés modernes depuis longtemps. Note que ça marcherais aussi avec des gens payés à creuser des trou et d’autre à les reboucher. Mais ce serait moins utile (encore que si t’y met un fourreau… :-) )

&nbsp;



&nbsp;


Ah oui, la “fibre rurale” qui sera “testée” à l’occasion de “pilotes”&nbsp; (à 37’55” de la vidéo en ligne sur le site du MineFI)… C’est quoi au juste? Pas du FttDP quand même (qui consisterait à pousser de la fibre jusqu’en aval du dernier PC à qq 100m des maisons ou fermes, sans trop intérêt pour minimiser les “longueurs de fibre en distribution PM-PBO) !

Alors quoi , au juste?

&nbsp;Espérons que cela ne sera pas de la “fibre dans le CU” des ruraux, pour une bonne #coloscopie&nbsp; du transit abonné ?! #PasClasse #OKjeSORS

&nbsp;


Je donnais un exemple.

&nbsp;

Un autre exemple :

Je suis informaticien et je suis pénalisé par la manque d’investissement dans notre pays.

Je n’ai que 1 Mbit/s en upload et j’ai un serveur chez moi et je (et mes clients) ne peuvent en profiter depuis l’extérieur.

&nbsp;

J’aurais besoin d’au moins 50 Mbits/s en upload et seul la fibre peut me le proposer.


Du coup, les coins ‘ruraux’ doivent rester ruraux éternellement ?

La construction de l’Infra fait aussi partie de l’aménagement du territoire. Faire partir la réflexion des usage probable (en ce basant sur comment c’est utilisé dans les centre urbains) condamne quasiment à oublier des trucs et conclure comme tu le fais (que du divertissement donc sert à rien).

Avec un seul exemple : les sociétés de service s’installent là où y a une infra de communication. C’est pas elle se pose et attendent qu’on les raccorde


l’Etat crée les RIP, ça NE convient pas aux FAI…….hopla “on saborde” (c’est trop tôt : pour certains) !

&nbsp;




  • et…notre intérêt dans tout ça ?








barlav a écrit :



Pour moi tu es dans une rhétorique de boucle infinie: Si ils peuvent vivre sans, pourquoi leur fournir le moyen d’aller au delà.

A l’inverse, je vais te proposer le fait que si les TPE ou les salariés lambda pouvaient faire du home office de façon aussi performante que en étant localisés sur une connexion performante, ils auraient le choix.

&nbsp;

Ce n’est pas l’usage en mode cancéreux qui fait le besoin, mais plutôt l’usage théorique maximal qui permet de débloquer certains usages.

&nbsp;

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Pour le home office je pense que ça risque de coincer encore longtemps, le patronat français déteste ne pas pouvoir garder un œil sur ses salariés. Dans mon boulot je suis amené à être en déplacement tous les jours, je n’ai pas d’horaires particuliers, je suis au forfait et je ne passe au bureau qu’une fois tous les 15 jours, et bien les supérieurs sont convaincus que les collègues et moi nous la coulons douce parce qu’ils ne nous voient pas au bureau. Donc tu sais le home office ……



Oui, les entreprises proposant des services informatiques et désirant héberger leurs données chez elles font partie des exceptions. Mais quand bien même il y aurait la fibre à Troupommé-sur-Campagne, quelle entreprise irait s’installer là-bas, s’il n’y a pas de commerces, pas d’autoroutes, pas d’aéroports, pas de banques ni de tribunaux ?



Le problème de l’aménagement du territoire, c’est que toutes les zones ne sont pas égales et je pense qu’il est vain de chercher à gommer toutes les disparités. On peut déployer de façon efficace, rentable et utile des infrastructures haut débit dans les zones densément peuplées. Mais en zone peu peuplée, l’investissement est bien plus conséquent, et le poids de l’entretien est beaucoup trop lourd. Regardez par exemple les chemins de fer en campagne du XIXe siècle : des milliers de kilomètres de lignes ont été abandonnés parce que non rentable. Et aujourd’hui encore, le réseau est plombé par des milliers de kilomètres de ligne que RFF n’entretient plus que par obligation et qui croupissent malgré tout. Alors oui, le maire de Saint-Saturnin-la-Gaillarde, il est content quand on lui annonce qu’on va lui proposer un chemin de fer subventionné, pareil pour le syndicat d’initiative, mais si c’est pour qu’à la fin, il n’y ait qu’un train par jour et quelques dessertes en plus en autocar, c’est de l’argent jeté par les fenêtres. Heureusement, on n’a pas essayé de relier les 36000 communes françaises par chemin de fer !



Là, de même : ce plan, c’est des dizaines de milliers de kilomètres de fibre à entretenir, des dizaines de milliards d’euros à investir, et un coût entretien annuel beaucoup plus incertain… Le tout pour des retombées économiques pas définies (est-ce que le fait de faire passer la fibre dans un village de 180 habitants au fin fond de l’Auvergne va vraiment gonfler son activité économique ?), et pour permettre de regarder des vidéos en 3D. Je pense que c’est donc un investissement et des entretiens (subventionnés) bien moins prioritaires que le RER en Île-de-France ou la construction de lycées en zones rurales, par exemple (et un lycée, par contre, ça développe l’activité puisque ça encourage les familles à rester plutôt que de bouger en ville pour que leurs enfants puissent étudier…).


Mouais, c’est pas non plus à tort que le patronat préfère garder un œil sur ses salariés, l’humain a quand même tendance à ne rien foutre s’il n’y a pas un bâton ou un carotte, et encore, la carotte ne marche que quand il n’est pas déjà repus :P


Tu parles d’un autre pb que celui des FAI qui disent : “regardez, on

leur donne du 512kb/s, ça a l’air de leur suffire, les bouseux n’ont pas

besoin de plus”. C’était le même discours pour les volumes de data sur

tel, on leur vend 50E pour 3Go avec des lignes électrifiés si ils

mordent la ligne, et finalement peu de monde en demande plus.

&nbsp;



Bah, oui; mais si tu enlèves la ligne électrifiée, tu peux mieux cerner les potentiels usages.

&nbsp;

@DoWnR:

Chaque

individu a sa propre perception du travail et de comment l’accomplir,

de qu’est ce qui est bien, de ce qui pourrait être mieux.

&nbsp;

Je ne pense pas qu’on parle des&nbsp; mêmes métiers,ou des mêmes taches.

&nbsp;

Bref, indépendamment de la motivation à la tache, on parle là juste de limites techniques qui font que tu ne peux pas envisager la chose. C’est le même problème à l’hôtel en déplacement chez le client….


Les petits chefs tyranniques qui croient qu’en fouettant plus fort tu obtiens plus, je le bypasse, je vais au N+1 direct.

&nbsp;

Je sais me fouetter tout seul si je suis convaincu de l’utilité de la tache à accomplir; mais souvent le problème est dans le choix de comment définir les taches, qui fait que personne ne se sent motivé, et du coup tu finis par fouetter pour arriver dans la douleur à un résultat médiocre.

&nbsp;

Ca reste un schéma grégaire, la personne ne sait pas gérer les gens et leurs atouts.


En bref, on a l’impression que tu fais de l’élevage de bétail. Du coup

tu n’as que ce que tu mérites; moi quand on me prend pour un con, je

rentre dans le jeu, je joues au plus con.

Ça me fait penser à des

profs mal-aimés qui maintenaient le calme par un climat de terreur,

chaque fois en début de cours ils en prenaient un et le lynchait, pour

faire peur aux autres. Je n’ai jamais pu m’intéresser au fond tant la

forme était moche.



C’est un peu le syndrome de l’enfant battu, qui se recrée son schéma parce qu’il n’ose pas essayer une autre méthode.

&nbsp;

<img data-src=" />


Tu résumes la fibre à un usage ludique (regarder une vidéo en 3D).

Ca fait 12ans que je me tapes mini 1h de bouchons par jour parce que on ne développe un réseau que dans des zones saturées.



Quel est l’Intérêt à forcer les futurs développements à se greffer sur une zone déjà saturée?

&nbsp;

Pourquoi améliorer le RER plutôt que de le soulager de milliers de personnes qui ne demandent que de ne plus le prendre?

En bref, avec les outils actuels, il est possible de résoudre beaucoup de congestions physiques grâce au réseau. Pas tout bien entendu, mais si tu enlèves 10% de charge sur un autoroute saturé, tout se passe bien mieux.

C’est une autre philosophie, qui ne concerne pas tout le monde, mais qui permettrait à tout le monde de vivre mieux.

&nbsp;

C’est juste imaginer un peu moins de centralisation.


Tu prêches un converti mais malheureusement plus le temps passe et plus les chefs appliquent des méthodes bêtement apprises dans des écoles de management qui reprennent ce qui se fait aux US et ça donne un management pourri, une traque du salarié, l’absence de confiance, l’infantilisation et surtout un suivi de plus en plus stricte de l’activité par le biais de moyens technologiques qui devraient au contraire permettre plus de liberté et d’épanouissement au travail.








van25fr a écrit :



Je donnais un exemple.

&nbsp;

Un autre exemple :

Je suis informaticien et je suis pénalisé par la manque d’investissement dans notre pays.

Je n’ai que 1 Mbit/s en upload et j’ai un serveur chez moi et je (et mes clients) ne peuvent en profiter depuis l’extérieur.

&nbsp;

J’aurais besoin d’au moins 50 Mbits/s en upload et seul la fibre peut me le proposer.







C’est donc une activité professionnelle et il y a des solutions pros pour cela et sans parler des solutions cloud ( sécurité de l’hébergement, coût énergie, environnement, pas d’assurances si tu mets le feu chez toi à partir de tes serveurs, etc. Etc),









WereWindle a écrit :



Du coup, les coins ‘ruraux’ doivent rester ruraux éternellement ?

La construction de l’Infra fait aussi partie de l’aménagement du territoire. Faire partir la réflexion des usage probable (en ce basant sur comment c’est utilisé dans les centre urbains) condamne quasiment à oublier des trucs et conclure comme tu le fais (que du divertissement donc sert à rien).

Avec un seul exemple : les sociétés de service s’installent là où y a une infra de communication. C’est pas elle se pose et attendent qu’on les raccorde







C’est comme cela qu’on a des aéroports où aucun avion n’atterrit, des zones industrielles sans usines, les belles histoires de la poule et l’œuf.









Milton Évantel a écrit :



Oui, les entreprises proposant des services informatiques et désirant héberger leurs données chez elles font partie des exceptions. Mais quand bien même il y aurait la fibre à Troupommé-sur-Campagne, quelle entreprise irait s’installer là-bas, s’il n’y a pas de commerces, pas d’autoroutes, pas d’aéroports, pas de banques ni de tribunaux ?



Le problème de l’aménagement du territoire, c’est que toutes les zones ne sont pas égales et je pense qu’il est vain de chercher à gommer toutes les disparités. On peut déployer de façon efficace, rentable et utile des infrastructures haut débit dans les zones densément peuplées. Mais en zone peu peuplée, l’investissement est bien plus conséquent, et le poids de l’entretien est beaucoup trop lourd. Regardez par exemple les chemins de fer en campagne du XIXe siècle : des milliers de kilomètres de lignes ont été abandonnés parce que non rentable. Et aujourd’hui encore, le réseau est plombé par des milliers de kilomètres de ligne que RFF n’entretient plus que par obligation et qui croupissent malgré tout. Alors oui, le maire de Saint-Saturnin-la-Gaillarde, il est content quand on lui annonce qu’on va lui proposer un chemin de fer subventionné, pareil pour le syndicat d’initiative, mais si c’est pour qu’à la fin, il n’y ait qu’un train par jour et quelques dessertes en plus en autocar, c’est de l’argent jeté par les fenêtres. Heureusement, on n’a pas essayé de relier les 36000 communes françaises par chemin de fer !



Là, de même : ce plan, c’est des dizaines de milliers de kilomètres de fibre à entretenir, des dizaines de milliards d’euros à investir, et un coût entretien annuel beaucoup plus incertain… Le tout pour des retombées économiques pas définies (est-ce que le fait de faire passer la fibre dans un village de 180 habitants au fin fond de l’Auvergne va vraiment gonfler son activité économique ?), et pour permettre de regarder des vidéos en 3D. Je pense que c’est donc un investissement et des entretiens (subventionnés) bien moins prioritaires que le RER en Île-de-France ou la construction de lycées en zones rurales, par exemple (et un lycée, par contre, ça développe l’activité puisque ça encourage les familles à rester plutôt que de bouger en ville pour que leurs enfants puissent étudier…).







Je vois que je ne suis pas le seul à dire la même chose.



Faut habiter à coter de ton boulot. Ha, c’est trop cher, donc tu te mets plus loin (les prix sont moins chers) et tu veux que celui qui achète en centre ville, paye pour les gens qui se mettent à la campagne ou en banlieue. Faut aussi qu’on te paie le plein ou les transports. Je caricature mais c’est bien cela dont il s’agit. Sur Paris, on interdit de construire en hauteur, cela conforte les gens qui peuvent se payer les apparts et il faut améliorer la desserte en transport…..


À cela près que les exemples que tu cités, à mon sens, ressemblent plus à de la recherche de taxe pro (à l’époque) ou de taxe foncière de la part des élus du coin.



L’analogie avec les routes me semble plus pertinente. <img data-src=" />


Le fait de ne pas construire en hauteur à Paris permet au contraire de gagner en densité ! ;-) En effet, qui dit tours très élevées dit infrastructures au sol, et donc moins de tours. Paris est l’une des villes les plus denses du monde, et on cherche encore à continuer à augmenter cette densité…








11h10 a écrit :



C’est donc une activité professionnelle et il y a des solutions pros pour cela et sans parler des solutions cloud ( sécurité de l’hébergement, coût énergie, environnement, pas d’assurances si tu mets le feu chez toi à partir de tes serveurs, etc. Etc),





Les solutions cloud ne sont pas sécurisées pour moi, c’est même de l’arnaque. Une solution simple c’est de se faire son propre réseau entre amis (par exemple crash plan pour les sauvegarde).

Et ces solution Pro sont payantes et pour un auto-entrepreneur c’est beaucoup beaucoup trop chère.

&nbsp;

Il faut arrêter de tout centraliser et revenir à la base de ce qu’est internet (décentralisation des données pour qu’en cas de coupure ces données reste accessibles). Pas de Google, pas de microsoft, pas de facebook, pas de twitter, pas d’amazon mais un réseaux décentralisé personnel (pour la décentralisation voir framasoft)



Cette analogie avec le chemin de fer est une jolie analogie mais elle est un peu excessive. Le chemin de fer n’est pas une infrastructure destinée à relier chaque voyageur de son point de départ à sa destination finale (par exemple, du parking de son lieu de travail à la porte de son domicile). C’est plutôt le rôle d’une route secondaire. Voilà, en fait, la fibre optique jusqu’au foyer est comme une route secondaire qui amène confortablement le voyageur à son domicile (au lieu d’un chemin de terre chaotique semblable à la connexion DSL).

  

En fait, il me semble que tout ceci est un peu plus complexe et simple à la fois. Plus complexe parce que le réseau de distribution Ftth apporte des avantages qui le rendent indispensable pour le développement d’usages particuliers : très haut débit, stabilité de la connexion, évolutivité du réseau et adaptabilité aux usages nouveaux. Plus simple parce qu’il s’agit d’un choix politique d’équiper le territoire avec une infrastructure de distribution performante.

 

Mais c’est vrai que s’il s’agit uniquement d’avoir la fibre optique FttH dans le but de télécharger ou de “streamer” sur youtube ou sur OCS des vidéos THD 4K, ça n’est pas indispensable d’équiper les zones rurales et les zones peu peuplées (les banlieues résidentielles par exemple).


« La différence, c’est que le déploiement de l’ADSL dans les campagnes n’a pas nécessité de tels investissements. »



Détrompe-toi, dans les années 1970, quand il a été décidé d’équiper la France entière en réseau téléphonique, il a fallu environ 10 ans et un gros financement de l’Etat. Et beaucoup de gens pensaient que ces dépenses faramineuses, alors qu’on vivait très bien sans téléphone, ne servaient à rien (sauf à dépenser nos impôts). Résultat, l’investissement dans cette infrastructure a été amorti en quelques décennies et cet investissement a permis 30 ans après d’investir dans l’ADSL.



l’investissement dans la fibre optique jusqu’à l’habitant va permettre le même scénario.


D’autre part, le déploiement de l’ADSL a nécessité d’augmenter la capacité du réseau national pour permettre la montée en débit de l’ADSL (les investissements de Free, Cegetel, Neuf, France Telecom, etc)



Le problème de la fibre optique jusqu’à l’abonné, n’est pas seulement un problème financier, c’est surtout un problème de formalités administratives, d’autorisations diverses/plus ou moins nombreuses, des prises de rendez-vous (qui retardent souvent les chantiers) pour au final ne pas être certain d’obtenir les abonnements mensuels qui financeront l’investissement.


La pub disant que la fibre arrive chez le client est à prendre avec de grosses pincettes !

Fibre ? Jusqu’où ? Jusqu’au boîtier chez le client ?

Les fournisseurs ne partagent pas le réseau malgré les annonces faites, c’est chacun pour sa gueule pour avoir des clients, clients lambda qui ne voient pas de différences entre les divers techniques du moins lorsqu’il navigue pour lire ses courriels ou lire nextinpact.


J’aurais du mettre un smiley à la fin, c’était de l’humour, j’avais bien lu l’article ;) Mais merci quand même








Mauki a écrit :



La pub disant que la fibre arrive chez le client est à prendre avec de grosses pincettes&nbsp;!

Fibre&nbsp;? Jusqu’où&nbsp;? Jusqu’au boîtier chez le client&nbsp;?

Les fournisseurs ne partagent pas le réseau malgré les annonces faites, c’est chacun pour sa gueule pour avoir des clients, clients lambda qui ne voient pas de différences entre les divers techniques du moins lorsqu’il navigue pour lire ses courriels ou lire nextinpact.





Après la fibre jusqu’à l’immeuble, même si pas optimale, c’est mieux que rien.



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