Connexion
Abonnez-vous

L’Agence de cybersécurité américaine CISA met sur pause son travail sur la sécurisation des élections

CISAille

L’Agence de cybersécurité américaine CISA met sur pause son travail sur la sécurisation des élections

Dans les pas de la reprise en main de toutes les agences américaines par le DOGE d'Elon Musk et Donald Trump, la CISA, l'agence de cybersécurité américaine, met sur pause tout son travail sur la sécurité électorale.

Le 19 février à 08h25

Les agents de la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) ont reçu un message de leur direction les informant que l'agence « interrompra toutes les activités liées à la sécurité des élections jusqu'à la fin » d'une évaluation de tous les postes de l'agence liés à cette question et à la lutte contre la désinformation, explique Wired.

Ce message a été envoyé par Bridget Bean, la responsable par intérim de l'agence nommée par Donald Trump. En novembre dernier, la directrice de l'agence, Jen Easterly, et son directeur adjoint, Nitin Natarajan, avaient annoncé leur départ dès le 20 janvier, date d'investiture de Donald Trump.

Leur travail avait été salué pour l'occasion par des personnes de la communauté comme l'expert en cybersécurité Kevin Beaumont : « Bravo à Jen et Nitin. Ils ont fait un travail incroyable avec la CISA, et c’est vraiment le modèle que les autres cybergroupes régionaux peuvent copier maintenant. La version actuelle, et non la version qu’elle peut devenir ».

Confirmation de mise en congé d'une partie des effectifs

Bridget Bean confirme aussi dans son texte que l'agence a mis en congé administratif le 7 février des employés « initialement identifiés comme étant associés aux activités de sécurité des élections et au programme MDM [Mésinformation, désinformation et malinformation] », comme l'affirmait Politico le 7 février. Elle y ajoute qu' « il est nécessaire de redéfinir les activités de l'agence en matière de sécurité électorale afin de garantir que la CISA se concentre exclusivement sur l'exécution de sa mission de sécurité physique et cyber ».

Bridget Bean justifie ces diverses décisions et notamment la pause sur les sujets de sécurisation des élections qui doit s'achever le 6 mars par le décret pris par Donald Trump le 20 janvier dernier qui prétend vouloir « mettre fin à la censure fédérale ». Sans apporter de preuve, les républicains ont affirmé que la CISA et les grandes entreprises du numérique comme Twitter ou Meta ont conspiré, sous le gouvernement Biden, pour « censurer » les voix conservatrices en ligne. La Cour suprême avait annulé un procès en juin 2024 contre la CISA à ce sujet.

Un rapport pour la Maison-Blanche

La responsable par intérim de l'agence prévoit de remettre un rapport détaillé à la Maison Blanche sur les modifications à apporter pour « corriger toutes les activités identifiées comme des fautes commises dans le passé par le gouvernement fédéral en matière de censure de la liberté d'expression ».

Suivant la politique voulue par Donald Trump, elle indique vouloir rationaliser les services de sécurité des élections qui sont assurés par la CISA auprès des États et des collectivités locales, mais aussi écarter « tout le personnel, les contrats, les subventions, les programmes, les produits, les services et les activités » qui ne seraient pas en adéquation avec le décret de Donald Trump ou que la nouvelle direction jugerait qu'ils outrepassent les pouvoirs de l'agence.

La CISA n'est pas une vieille agence américaine. Elle a même été créée en 2018 sous le premier mandat de Donald Trump, résultat d'une montée en puissance d'un programme qui existait au sein du Département de la Sécurité intérieure des États-Unis. Mais l'actuel président américain avait décidé de limoger le directeur de l'agence de l'époque, Christopher Krebs, en novembre 2020 car elle avait rejeté ses théories du complot à propos des élections qu'il avait perdues à ce moment-là.

Commentaires (45)

votre avatar
Ah la la. La démocratie c'est un vrai problème, surtout quand les gens élus font ce qu'ils avaient promis.
Faut dire qu'on n'est pas habitué en France.
Donald Trump a en outre promis de purger les fonctionnaires déloyaux (de la CISA), mais également, d'après WIRED, de transformer le Department of Homeland Security (DHS), dont dépend la CISA, en une « machine à réprimer l'immigration ».
L’administration Trump voudrait en finir avec la cyberdéfense et privilégier le hack back
votre avatar
Oui alors si la promesse revient à détruire les contre pouvoir et finalement détruire la démocratie alors il est plus démocratique d empêcher cette promesse d être tenue

Et bizarrement les fonctionnaires soit disant corrompu ( preuve ?) travaillait sur la désinformation des élections et ses conséquences .

Étrange parce que sans la désinformation Trump n aurait pas gagné

Sincèrement ces conneries de MAGA vous semblez les soutenir alors que ça va nous tomber droit dessus. c est soit de la complaisance avec le fascisme ou de l’idiotie à ce niveau je vois pas autre chose.
votre avatar
Étrange parce que sans la désinformation Trump n aurait pas gagné
Ca veut donc dire que la CISA n'a pas fait son travail ?
Sincèrement ces conneries de MAGA vous semblez les soutenir alors que ça va nous tomber droit dessus. c est soit de la complaisance avec le fascisme ou de l’idiotie à ce niveau je vois pas autre chose.
Je soutiens le droit pour les citoyens de voter pour des idées stupides, qu'elles soient de gauche (et il y en a beaucoup) ou de droite (et il y en a beaucoup aussi). Car l'alternative c'est d'accepter une autorité au-dessus de la volonté des citoyens.

Et d'une manière générale, je me délecte de voir ce monde ultra-politisé bruler.
votre avatar
La CISA peut très bien avoir fait son travail au niveau de ses capacités tout en n'ayant pas réussi à endiguer le mal...
Tu dirais des soldats français du début de la seconde guerre mondiale qu'ils n'ont pas fait leur travail parce que les Allemands ont réussi à prendre Paris très rapidement ?
votre avatar
La CISA peut très bien avoir fait son travail au niveau de ses capacités tout en n'ayant pas réussi à endiguer le mal.
Ou alors, la CISA a brillamment lutté contre la désinformation et les pro-démocrates doivent faire le deuil de leur défaite électorale. Qui sait...
votre avatar
J'ai un collègue pas bête du tout qui s'est fait avoir par les fake news sur la prétendue "fausse foule" de l'aéroport où avait débarquée Kamala Harris. C'est là qu'un exemple de désinformation qui a fonctionné et nécessité plusieurs démentis médiatiques alors qu'il y avait littéralement une foule de gens capables de défaire la fausse nouvelle... C'est le niveau 1 de la complexité de fake news et pourtant ça a fonctionné sur un français plutôt bien câblé, alors j'imagine que les ravages aux USA ont dû être bien plus forts.

Du coup, tu trouves réellement que la lutte contre la désinformation a été couronnée de succès ?!
votre avatar
Quel niveau de cynisme. Et pourtant, je ne suis pas en reste. Mais là ça atteint des sommets :D
Car l'alternative c'est d'accepter une autorité au-dessus de la volonté des citoyens.
Ah bon ?
Et d'une manière générale, je me délecte de voir ce monde ultra-politisé bruler.
Jusqu'à ce que toi tu sois atteint, personnellement (toi en tant qu'individu ou une personne très proche de toi, comme des enfants).
votre avatar
Ah bon ?
C'est quoi ton alternative pour annuler l'élection de qqn élu démocratiquement ?
votre avatar
Est-ce qu'on est en train de parler de ça, ou est-ce que tu essaies de changer de sujet ?

Pour moi, Furanku s'étonnait qu'il n'y aurait QUE cette possibilité, alors qu'il serait par exemple possible de combattre la désinformation ou annuler un scrutin trop "pollué" par exemple.
votre avatar
Est-ce qu'on est en train de parler de ça, ou est-ce que tu essaies de changer de sujet ?
Ou alors c'est toi qui te rend compte qu'il serait "délicat" de remettre en cause ce que j'ai dit. Qui sait...
votre avatar
Suite à ton message et celui de fred42, je me suis posé la question et j'ai failli me ranger de votre côté... Puis j'ai relu ton message où tu disais que tu étais pour que le peuple fasse un choix stupide au nom de la Démocratie et que tu ne voyais pas d'autre alternative... Et là, ça a fait TILT : il existe une notion, qui est celle de la sincérité du scrutin, qui va être violée par les manipulations de masse.
Or, cette sincérité est fondamentale dans une démocratie, et si tout un peuple fait une chose idiote, c'est soit que la majorité du peuple est idiot (mais cette théorie semble peu fiable au vu des retours d'expérience que nous avons des consultations citoyennes ou des vidéos que j'ai pu voir de Fouloscopie), soit c'est qu'il est manipulé. Dans le cas de l'élection américaine, je n'ai aucun doute sur le second choix.

Dès lors, on peut discuter de COMMENT on s'assure de la sincérité du scrutin, si tu veux, mais dire "laissons le peuple faire des bêtises" est un non-sens démocratique.
votre avatar
C'est lui qui a initié ce fil. Je pense qu'il sais mieux que toi de quoi il voulait parler.

Quant à ce qui décide quoi classer en tant que désinformation ou encore plus fort d'annuler un scrutin pour pollution, c'est quoi si ce n'est une autorité au-dessus des citoyens qui ont voté ?
votre avatar
Pour le coup, c'est pas une autorité "au dessus", mais "à côté". Un chien de berger n'est pas "au dessus" du troupeau.
Par contre, il me semble indispensable que cette autorité soit extrêmement fiable et impartiale.
votre avatar
L'impeachment. Dans le cas où un président élu démocratiquement outrepasse ses pouvoirs et les lois pour devenir un autocrate.

Encore heureux que ce cas de figure ait été prévu dans toutes les démocraties.
votre avatar
Pour l'impeachment, il faut que le président ait fait quelque chose de répréhensible dans le cadre de son mandat, ce qui n'est pas le cas dans le cadre de ce fil où la question est : faut-il pouvoir empêcher ou annuler une élection fondée sur des mensonges ?
Je résume fortement mais l'idée est là et je me rappelle à l'occasion Chirac qui disait que "Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent". Où met-on la barrière ?
votre avatar
Factuellement, dans la plupart des pays les électeurs ne votent pas pour une idée mais pour une personne. A cette personne ensuite de mettre en place ces (ou ses) idées.

Bon... le résultat est à l’appréciation de chacun. Ça se finit souvent avec un "j'ai pas voté pour ce connard".
votre avatar
Factuellement, dans la plupart des pays les électeurs ne votent pas pour une idée mais pour une personne. A cette personne ensuite de mettre en place ces (ou ses) idées.
100% d'accord.

Et si on doit chercher de la désinformation et des magouilles c'est davantage dans les primaires des partis que lors de l'élection nationale.

Franchement, Trump et Kamala seraient rationnellement le meilleur choix de candidats pour les USA ? Ca parait incroyable. Ils avaient tous les deux des programmes et des déclarations claquées au sol.

A mon avis, Trump doit davantage son élection a l'envie d'alternance politique qu'autre chose. Tout comme pour Biden avant lui. Plus les programmes sont radicaux, moins on a envie d'en reprendre pour 4 ans. Faudrait juste que les partis arrêtent la surenchère.
votre avatar
Pour ma part, et même si je penses que tu as raison dans le constat, je pense aussi que nous (français) devrions changer de façon de voter, justement.
votre avatar
C est cool de te voir te délecter de ça quand tu sais qu à la fin ça fera des morts et des gens dans la merde parce qu ils ne sont pas des homme blanc riche .

Comment on peut se délecter de ça et se penser à l abris ?
votre avatar
C est cool de te voir te délecter de ça quand tu sais qu à la fin ça fera des morts et des gens dans la merde parce qu ils ne sont pas des homme blanc riche. Comment on peut se délecter de ça et se penser à l abris ?
Face a la radicalisation politique, je pense qu'il n'y a rien à faire.
- Laisser faire, c'est dangereux.
- Mais agir, c'est dangereux aussi.
- Rien que donner son opinion sur Internet c'est devenu dangereux. lol.

Donc autant siroter son café pendant que la maison est en flamme.
#ThisIsFine
votre avatar
C'est vrai que les US sont la plus grande démocratie au monde. J'avais oublié …
votre avatar
La démocratie c'est un vrai problème, surtout quand les gens élus font ce qu'ils avaient promis.
La démocratie, c'est le pouvoir du peuple, donc antinomique avec un programme de campagne appliqué (de force ?) une fois en poste.
Si je comprends bien ta phrase, ce qui semblait être de l'ironie sur la partie "problème" est peut-être donc le fond de ta pensée ?

La Nation doit toujours avoir le dernier mot, et a le doit de changer d'avis ou de se tromper…
Quand on ignore la volonté populaire au motif de l'application d'un programme, on centralise l'autorité indiscutable ("autoritaire") sur la ou les personnes élues : une caractéristique fondamentale du fascisme.
Faut dire qu'on n'est pas habitué en France.
On en souffre malheureusement depuis 15 ans, et je constate une libération de la parole concernant la continuité de cette politique violente.

Pour ma part, j'aimerais ne pas m'habituer à la mise à mort de la démocratie.
J'invite à un renouveau d'une conscience citoyenne orientée vers le bien commun.
votre avatar
Si je comprends bien ta phrase, ce qui semblait être de l'ironie sur la partie "problème" est peut-être donc le fond de ta pensée ?
Le fond de ma pensée, la voila:

Dans un monde politique radicalisé, la démocratie c'est la dictature de la majorité.

Les US ont voulu radicaliser leur débat politique. Félicitations ! C'est un succès.
Si je dois blâmer qqn, ce sont les deux partis politiques qui se sont entendus sur cette stratégie.
votre avatar
Trump qui criait au scandale d'élections truquées lorsque Biden a été élu en 2020.
Et maintenant qu'il est réélu, aucun intérêt bien sûr de laisser l'agence qui pourrait venir sécuriser ces mêmes élections truquées.

A ce niveau-là c'est du génie :mdr2:
votre avatar
Trump pense avoir le monopole des coups bas déloyaux, et c'est pour ça qu'il veut arrêter de les réprimer pour asseoir son pouvoir. Mais les démocrates américains ne sont pas aussi bisounours qu'on le croit ; il y a quand même un risque qu'il se prenne un retour de flamme s'il autorise tous les coups bas.
Bon, bien sûr, il peut toujours faire passer un décret qui n'autorise les coups tordus que si ça va dans le sens des républicains.
votre avatar
On progresse en terme de république bananière.
On musèle un peu plus ceux qui ne parlent pas de la même voix que le grand gourou. :baton:

S'il fait sauter tout les garde-fous, à un moment donné, il n'y aura plus rien pour le protéger lui des coups foireux.
Et il aura une occasion supplémentaire de se plaindre. :transpi:
votre avatar
La CISA est chargée de protéger contre les cyber attaques qui sont définies dans sa fiche Wikipédia comme :
The term cyber attack covers a wide variety of actions ranging from simple probes, to defacing websites, to denial of service, to espionage and destruction.
Elle est aussi chargée de protection "physique" des infrastructures, mais c'est hors sujet ici.
Est-ce que la protection contre la désinformation (pour faire simple) en période des élections doit être dans ses compétences ?
Ce n'est pas évident, surtout dans un pays où la liberté d'expression est un droit constitutionnel très fort.
Elle devrait donc se limiter à la sécurité des systèmes de votes électroniques. Je suis personnellement contre le vote électronique mais à partir du moment où celui-ci existe, autant qu'il soit sécurisé le mieux possible.

Chez nous, l'ANSSI qui est son équivalent en terme de cyber sécurité ne s'occupe pas non plus de désinformation en période électorale. Chez nous, ce sont plutôt les services de renseignement (DGSE ?) qui sont chargés de cela et c'est le Conseil Constitutionnel qui décide d'éventuelles annulations d'élections.

Donc, en soi, il n'est pas scandaleux de supprimer cette partie de son activité. Par contre, l'aspect chasse aux sorcières et vengeance devrait être évité ce qui ne sera probablement pas le cas.
votre avatar
la liberté d'expression est un droit constitutionnel très fort.
Attention, ça ne veut pas dire (contrairement à ce que racontent Trump et ses séides) qu'on peut dire absolument n'importe quoi n'importe où. Et justement, Trump et Musk affichent un soutien pour la liberté d'expression alors qu'ils censurent de plus en plus tout ce qui ne sonne pas trop MAGA, WASP et KKK.
Est-ce que la protection contre la désinformation (pour faire simple) en période des élections doit être dans ses compétences ?
Ça peut être vu comme ça (des élections loyales ne peuvent pas avoir lieu quand ses parties ou des acteurs tiers sabotent le contexte informationnel pour faire élire un candidat). Ça gagnerait à être clarifié (et chez nous aussi avec nos propres administrations)
votre avatar
Attention, ça ne veut pas dire (contrairement à ce que racontent Trump et ses séides) qu'on peut dire absolument n'importe quoi n'importe où.
Aux USA, c'est quand même presque ça. On peut y exprimer des propos racistes sans problème. Il y a quelques exceptions Wikipédia mais pas tant que cela et il n'y en a pas justement sur les "false statements".
Trump et Musk affichent un soutien pour la liberté d'expression alors qu'ils censurent de plus en plus tout ce qui ne sonne pas trop MAGA, WASP et KKK.
S'ils censurent à titre privé sur leurs réseaux sociaux respectifs, ils en ont le droit. Le premier amendement s'applique à l'état (par le Congrès qui fait les lois), pas aux particuliers.

Sur ton dernier point, ce n'est pas de la cyber sécurité. C'est sur cela que je m'appuie.

Et je n'ai pas d'avis tranché sur ce qu'il faut faire au sujet de la désinformation visant les élections. C'est un sujet complexe qui est nouveau par son ampleur et qui touche quand même à la liberté d'expression. À titre personnel, je suis entre la conception Française et celle des USA, peut-être plus du côté USA.
Mais je suis aussi interpelé par le fait que des agents étrangers puissent intervenir de façon cachée dans le processus électoral.
L'exemple de l'annulation de l'élection présidentielle roumaine ne m'a pas aidé à me faire une opinion : en quoi cette annulation va changer quelque chose si le même se représente et est à nouveau au second tour ? Cet article sur Radiofrance pose assez bien le problème.
J'ai peur que si l'on censure, on censure trop. C'est difficile d'être sûr que les instances chargées de ce contrôle soient impartiales.
votre avatar
La solution c'est de fermer les réseaux sociaux durant les périodes électorales. Ca réduirait très franchement la viralité des fakes news et la portée d'agents étrangers dans le processus électoral.

C'est radical. Mais on vit une époque de toutes les radicalités :D

Edit : bien entendu je troll... à moitié. Mais ce serait quelque chose d'envisageable en ce qui me concerne. Car c'est depuis que les RS ont pris une telle importance qu'on se retrouve dans le merdier actuel.
Mais à côté de cela ils ne sont pas les seuls fautifs : la publicité sur internet (merci Google, Facebook, etc) est tout autant une plaie.
votre avatar
Je serais encore plus radical en ne limitant pas leur fermeture aux périodes électorales. :D Je suis aussi à moitié sérieux en disant ça.
votre avatar
S'ils censurent à titre privé sur leurs réseaux sociaux respectifs, ils en ont le droit.
C'est bien ce que je te dis : tu ne peux pas n'importe où. La liberté d'expression, c'est pour protéger le citoyen de l'état. Et relis bien ce que j'écris : Musk et Trump font la leçon à tout le monde sur la liberté d'expression alors qu'ils sont bien les derniers à la respecter. Si c'était si important pour eux, pourquoi faire tout leur possible pour faire disparaître toute trace de progressisme au USA ?

Par ailleurs, la légalité de la censure des publications des agences publiques n'est pas totalement acquise.
votre avatar
Est-ce que l'ingénierie sociale concerne la cybersécurité ? Vaste débat. C'est assez poreux entre les deux.
votre avatar
Débat qui n existe pas vraiment dans le milieu de la cyber . Oui ça en fait parti et c est pris en compte à chaque fois qu on évalue les risques
votre avatar
Je me demande jusqu'où ça peut bien aller avant que ça ne pète (dans un sens ou dans l'autre)…
votre avatar
Ça, c'est une commande du kremlin ...
votre avatar
Ce qui est assez surprenant, c'est qu'apparemment POTUS peut prendre énormément de décisions par décrets sans que le Sénat ou/et la Chambre des Représentants (l'Assemblée Nationale) ne soient consultés.

Bon, c'est vrai que les Républicains ont la majorité dans les 2 Chambres mais on n'entend absolument pas parler de projet de loi (ex: les taxes douanières) alors que je pense qu'en France, ça ne serait pas possible de régenter à coup de circulaires...

En tout cas, les élus Démocrates sont extrêmement silencieux...
:fumer:
votre avatar
En tout cas, les élus Démocrates sont extrêmement silencieux...
De toutes façons, que peuvent-ils faire ?
votre avatar
[...] alors que je pense qu'en France, ça ne serait pas possible de régenter à coup de circulaires...
Pas à coup de circulaires mais à coup d'ordonnances ... Gouverner par ordonnance, ça veut dire quoi ?
votre avatar
On peut aussi gouverner à coup de décrets et circulaires, ce que va probablement faire le gouvernement actuel sur les sujets où il ne peut obtenir de majorité. Pour les circulaires, ça a déjà commencé : nos grands démocrates Retailleau et Darmanin les ont utilisées.

Pour les ordonnances, il faut :
1) l'autorisation du parlement
2) que le texte des ordonnances soit approuvé après un certain temps.
Ceci est décrit dans l'article que tu as mis en lien. C'est assez limitant quand on n'a pas de majorité au parlement.
votre avatar
Mea culpa
J’avoue que j’ai cherché le premier lien sur les ordonnances et je ne l’ai pas lu.
Merci d’avoir précisé les règles.
votre avatar
Article très intéressant ! Merci ! :yes::smack:
votre avatar
En France, tout ou presque se fait par décret (la loi a ses domaines réservés énumérés dans la Constitution). Les US sont un régime présidentiel. C'est à dire que le législatif contrôle l'exécutif et decide de ce qu'il veut par la loi (le président US n'a qu'un pouvoir de véto sur la loi contrairement en France où la loi se construit surtout au Gouvernement). Les Secrétaires d'État US ont été nommés avec l'accord du Sénat
lefigaro.fr Le Figaro

Pour le moment, le contrôle de l'exécutif consiste aux nominations. On verra si la réponse du législatif sera à la hauteur de dégâts qu'on peut supposer actuellement, et des abus de pouvoir qui restent à qualifier.
votre avatar
On n'a plus besoin d'elections aux US maintenant, non ?
votre avatar
Il reste le Congrès, le Sénat et le Capitole de chacun des 50 États. Et quelques médias qui disent les choses telles qu'elles sont. X n'a pas encore tout éteint.

L’Agence de cybersécurité américaine CISA met sur pause son travail sur la sécurisation des élections

  • Confirmation de mise en congé d'une partie des effectifs

  • Un rapport pour la Maison-Blanche

Fermer