[MàJ] La Sacem derrière la fermeture de What.cd
C'est la what
Le 21 novembre 2016 à 10h00
2 min
Droit
Droit
What.cd, le célèbre tracker Torrent privé de musiques, a fermé ses portes jeudi 17 novembre, vraisemblablement suite à une opération de la police française. Ses responsables assurent avoir fait disparaître toutes les données en lien avec leur site.
La douche risque d’être froide pour les audiophiles habitués à What.cd. En raison « d’événements récents », la plateforme a annoncé hier qu’elle jetait l’éponge. « Nous ne sommes pas susceptibles de revenir bientôt sous notre forme actuelle. Toutes les données du site et de nos utilisateurs ont été détruites », indique désormais la page d’accueil de la plateforme, qui proposait au téléchargement, et après inscription, plusieurs millions de titres.
Une opération menée suite à une plainte de la SACEM ?
Selon Zataz, ces « événements récents » ne seraient autre qu’une descente des gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N). Les militaires auraient « saisi les serveurs mails, irc et trackers » de What.cd, notamment dans le Nord, les machines hébergeant ces informations étant propriété d’OVH et Free.
La SACEM pourrait avoir été à l’origine de cette opération, même si l’organisation n’a pour l’instant pas répondu à nos sollicitations à ce sujet.
Aucune arrestation n’a été annoncée à l’heure où nous écrivons ces lignes.
What.cd assure avoir détruit les données relatives à ses utilisateurs
L’équipe de What.cd a simplement réagi sur Twitter en affirmant que les informations selon lesquelles ses bases de données auraient été saisies étaient inexactes. La situation reste donc assez floue.
Reports of our database being seized are not factual.
— What.CD (@whatcd) 18 novembre 2016
TorrentFreak rappelle enfin que What.cd avait vu le jour en 2007, quelques jours après la fermeture d’un autre tracker spécialisé dans la musique : OiNK. Pour beaucoup de ses utilisateurs, ajoute The Verge, ce site était avant tout un repaire de raretés (albums peu connus, formats de haute qualité non disponibles via l'offre légale...), même si de nombreuses contrefaçons y étaient visiblement proposées.
[MàJ] La Sacem derrière la fermeture de What.cd
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Une opération menée suite à une plainte de la SACEM ?
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What.cd assure avoir détruit les données relatives à ses utilisateurs
Commentaires (115)
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Abonnez-vousLe 18/11/2016 à 08h52
Et un de plus " />
Le 18/11/2016 à 08h56
Un de plus :(
Je me demande ce que risquent les membres si jamais les BDD étaient réellement saisies…
Le 18/11/2016 à 09h03
A part pour les gros uploader je dirais pas grand chose.
Le 18/11/2016 à 09h06
Le 18/11/2016 à 09h09
Le 18/11/2016 à 09h10
C’était risqué d’héberger les serveurs en France.
Le 18/11/2016 à 09h10
Le 18/11/2016 à 09h15
Le 18/11/2016 à 09h17
J’ai toujours cru que ce tracker était américain !
Le 18/11/2016 à 09h18
Le 18/11/2016 à 09h19
Le 18/11/2016 à 09h21
Le 18/11/2016 à 09h26
“simple membre” et “seedbox” dans la même phrase " />
Le 18/11/2016 à 09h27
Non.
Le 18/11/2016 à 09h28
What.dcd
Le 18/11/2016 à 11h12
Le 18/11/2016 à 11h18
Je me souviens d’un tracker dont j’ai completement oublié le nom qui jouait avec le ratio de plusieurs manière avec des bonus pour des torrents peu partager mais aussi des gains si tu restais en seed sans pour autant qu’il y ai du DL. Pratique car le problème du torrent, c’est bien que tout le monde ne peut être à 1.0 sur un fichier donné (en mode parfait).
Le 18/11/2016 à 11h41
Encore un… :(
Le 18/11/2016 à 11h54
Ce tracker était vraiment une perle … On y trouvait absolument tout !
Et ce qui faisait son succès ce n’est justement pas le warrez de ce qui ce trouve légalement mais plutôt tout ce qui était introuvable dans le commerce physique comme démat.
On pouvait y trouver des raretés dans une qualité absolument exceptionnelle.
Vraiment une perte " />
Le 18/11/2016 à 12h35
Le 18/11/2016 à 12h44
Le 18/11/2016 à 12h57
Tout à fait d’accord.
Le problème c’est qu’aujourd’hui aucun service de musique en ligne ne propose un service comparable à
what.cd, quel qu’en soit le prix. Deezer et Spotify font plus figure de médiathèque de campagne que de vrai alternative à côté de what.cd.
Bref on supprime quelque chose qui ne peut pas être remplacé par une offre légale payante (et plus ou moins rémunératrice pour les artistes).
Le 18/11/2016 à 13h05
Le 18/11/2016 à 13h17
Le 18/11/2016 à 13h20
Le 18/11/2016 à 13h43
Via invitation c’est facile, mais autrement c’est galère oui.. Mais en tout cas ça vaut le coup, y’a vraiment tout dessus " />
Le 18/11/2016 à 13h52
What.cd Death " />
Sinon, l’article a oublié de préciser qu’ils étaient également à l’origine de Gazelle, un framework repris par pas mal de trackers.
Le 18/11/2016 à 13h56
C’était idiot de donner le nom.
" />
Le 18/11/2016 à 13h57
Pas vu, pas pris. " />
Le 18/11/2016 à 14h18
Boh, c’est comme what.cd, c’est privé mais ca reste connu quand même … je pense pas qu’ils plongent à cause de moi " />
Le 18/11/2016 à 14h23
Bon 5 pages de commentaires et pas un seul lien vers un nouveau site de torrent?
Vous êtes malades ou quoi??? " />
Le 23/11/2016 à 06h30
Oh putain le Pr0n maquillé en DA, j’en ai vu passer pas mal y’a quelques années…c’est dégueulasse, j’ai jamais compris pourquoi des connards s’amusent à faire ça…
Genre, ils ont peur que maman tombe sur un le fichier “grossechattepoilue.avi” du coup ils le renomment en “La Belle et le Clochard.avi” et comme ils sont trop cons ils mettent la racine du disque en partage ?? J’espère que c’est ça, sinon c’est franchement malsain
Alala…rien que pour ça, je suis bien content que la mule ai crevé…
Le 23/11/2016 à 06h33
Je suis d’accord avec toi, sauf sur la fin. Ce n’est pas le fabricant qui paie une taxe pour une utilisation potentielle de leurs produits…c’est nous. " />
Edit : Conjugaison
Le 23/11/2016 à 06h45
En effet tu as raison la taxe est indirecte.
J’étais encore trop choqué par l’argument des pro copie privée lorsqu’on leur demande pourquoi on paie la taxe sur le premier enregistrement des contenus téléchargeables. Ils répondent qu’il a jamais été démontré que la taxe est bien répercutée sur les prix des producteurs et donc des consommateurs. Donc selon eux c’est les producteurs qui payent.
je me suis emmelé les pinceaux
Le 23/11/2016 à 08h06
Le 23/11/2016 à 08h38
J’aimerai clarifier mon propos. Il contenait deux situations que j’ai involontairement un peu mélangé.
Le premier concerne l’avant condamnation d’un site pour partage de données illégales. J’évoquais en effet les moyens possible de google pour organiser un filtrage, parce qu’il ne me semble pas absurde qu’avant de mettre à disposition un outils de rémunération et de mise en avant pour tous, les régies publicitaires devraient être un peu plus regardante sur les contenus. Je ne parle pas de bloquer les contenus, mais de ne pas en permettre la rémunération ni la mise en avant contre rémunération.
Par ailleurs, google n’étant pas un service public mais une entreprise de droit privé, je ne suis pas sûr que leur censure soit illégale, ni qu’ils aient de compte à rendre sur la liberté d’expression. Mais là si quelqu’un peut m’éclairer je suis preneur
Mon deuxième propos concerne l’après condamnation. Lorsque le site a été de par un juge reconnu contenir des contenus illégaux, au travers des publicité affichés google a prélevé aux annonceurs une somme d’argent, et en a redistribué une partie au propriétaire du site condamné. Il me semblerait juste que la régie pub, réclame un remboursement auprès de la personne condamné et par ailleurs recrédite les sommes qu’elle a prélevé aux annonceurs.
De mon point de vu, si la régie ne le fait pas, c’est qu’elle reconnait indirectement être d’accord avec le fait de financer un délit. Ici il s’agit de media musicaux, mais il pourrait s’agir de vente d’armes ou de produits stup ou de pornographie infantile.
Pour reprendre l’exemple que vous m’avez mis en lien
1 - si la fille est mineure vous êtes dorénavant coupable de promotion pédopornographique
2- si la fille est mineure je peux vous attaquez pour m’avoir trompé sur un contenu me le faisant consulter alors même que vous saviez que c’était une possiblité
3- si la fille est mineure et que le site a des bannières publicitaire, on est pile poil dans mon propos
Le 23/11/2016 à 22h12
J’entends très bien votre propos.
Youtube héberge et suggère toujours des films illégaux, aucune fermeture cependant.
Mais en tant qu’utilisateur, il est INpossible de rapporter un film contrefait.
L’exemple en lien est un meme qui date de quelques années déjà, aucune INquiétude de ce côté.
Le 24/11/2016 à 08h38
On parle de tracker fermé et illégaux. Pas de l’utilisation de bittorent dans steam.
Merci de voir le contexte initial.
Le 18/11/2016 à 09h32
Le 18/11/2016 à 09h33
Je regrette ma mule :(
Bittorent a donné naissance au pire des sites de partages ces dernières années.
Le 18/11/2016 à 09h47
Le 18/11/2016 à 09h52
Je crois que tu ne connais pas vraiment What.cd, il n’y avais rien de marchand dans leur démarche.
Le 18/11/2016 à 09h53
Le 18/11/2016 à 09h55
Le 18/11/2016 à 10h14
Les serveurs saisis étaient juste utilisés comme reverse proxy, étant hébergés chez OVH/Free ils bénéficiaient de l’infrastructure anti-DDOS.
Le 18/11/2016 à 10h15
si c’est réellement une grosse perte, ça va créer un appel d’air.
a priori ce site (j’y suis jamais allé) avait de la demande, une communauté, bref ça tournait bien.
du coup on peut raisonnablement penser que quelqu’un va en profiter pour en monter un nouveau.
le gros problème c’est la liste des torrents. qui dit tracker privé, dit impossibilité de remonter un site rapidement. de ce point de vue, c’est effectivement irremplaçable dans un délai réduit.
Le 18/11/2016 à 10h31
Le 18/11/2016 à 10h35
Vraiment dommage… C’est qui le prochain ? BTN " />
Le 18/11/2016 à 10h36
Oui, je reconnais volontiers que je ne connaissais pas ce site. Tracker privé pour moi c’est un no-go.
En ce qui concerne le côté marchand, j’attends le procès (si procès il y aura) pour me faire un avis définitif. Je ne demande qu’à être surpris, mais en général, c’est pas brillant (le must étant quand même le mec qui roulait en Cayenne et lançait en même temps un appel aux dons pour payer son avocat…).
Il faut bien voir que maintenir un site à fort trafic demande un boulot à temps plein, et donc que le mec qui le fait veut en vivre, ce qui fatalement caractérise le côté marchand… Après, si les gens se rémunèrent juste pour vivre et pas pour s’enrichir, mon appréciation morale est effectivement un peu différente.
Le 18/11/2016 à 10h42
Le 18/11/2016 à 10h47
Qu’il coule, je n’ai jamais réussi à y entrer ! " />
(Bon, je n’ai pas non plus trop essayé ; mais ça m’a l’air d’un compliqué ; pas envie de m’inscrire dans 50 autres trackers pour “faire mes preuves” avant). " />
Le 18/11/2016 à 11h00
Ouais c’était super emule.
Certes le téléchargement était peut-être plus lent mais très gérable. Et tu pouvais partager les fichiers que tu voulais juste en indiquant un dossier. Et surtout c’était le must pour trouver des œuvres rares. En torrent, on ne trouve quasiment que les œuvres de l’année et encore.
Après les histoires de ratio moi ça me soule. Je comprend qu’il faille bien éviter les profiteurs, mais déjà c’est impossible que tout le monde soit à 1, s’il y en a au dessus de 1 y’en a forcément en dessous. Ensuite quand on a une connexion ADSL classique, c’est très difficile de maintenir un ratio autour de 1 par rapport à ceux qui ont la fibre ou des seedbox.
Peut-être que la mule reviendra un jour… ?
Le 18/11/2016 à 11h02
ou alors tu limites le down à la valeur de ton up (enfin un poil moins comme ça tu restes en positif) " />
mais de toute façon pour remonter le ratio suffit de seed un pr0n et hop " /> (du coup ça marche pas sur un tracker spécialisé musique)
Le 18/11/2016 à 11h07
Sauf que si tu fais ça, pour les connexions ADSL classiques, vu que peux de gens choisissent ta source vu qu’elle est lente, t’es très désavantagé. Suffirait juste d’interdire les ratios inférieurs à 0,1 (10%) ça enlèverais ceux qui ne partagent rien ou quasiment rien.
Le 19/11/2016 à 01h01
Sinon, pour répondre à tes questions, il n’y a aucun DRM. Il y a peut être un ou deux trackers complètement élitistes et déconnectés de la notion même de partage qui pourraient interdire dans leur règlement interne le repost de leurs propres releases, mais ça reste exceptionnel. Sur la majorité des trackers privés, t’es libre de télécharger une release puis de la reposter sur un autre tracker. T’as pas idée à quel point c’est commun.
Par contre oui, faut se sortir les doigts du cul, refaire ton .torrent puis l’uploader sur le nouveau tracker, ce qui implique un peu de travail (créer une présentation, remplir un formulaire d’upload…)
Sinon, si les torrents ont le flag privé d’activé, c’est aussi pour protéger les utilisateurs. Sans ça, non seulement l’upload vers des clients externes au tracker ne serait pas comptabilisé dans le ratio du tracker d’origine, mais les adresses IP de toutes les personnes en seed sur te torrent seraient également visibles depuis l’extérieur. D’autant plus con qu’en général, quand on choisi un tracker privé, c’est aussi pour se faire un peu plus discret…
Le 19/11/2016 à 01h09
Fait chier…
Je vais même pas pouvoir écouter avant achat maintenant… (non il n’y a pas tout sur YouTube)
Le 19/11/2016 à 01h16
Le 19/11/2016 à 01h22
Je crois qu’il vaut mieux arrêter là la discussion. J’ai l’impression qu’on ne parle absolument pas du même type de site. Sur les trackers que je fréquente, il y a zéro publicités, pas de liens ddl ou que sais-je encore. T’as du confondre les vrais trackers privés avec des semi privés comme t411 ou cpasbien, pour qui c’est un véritable business, on est d’accord.
Le 19/11/2016 à 09h10
Ils sont financés comment ces trackers ?
Le 19/11/2016 à 09h48
Le 19/11/2016 à 09h52
Le 19/11/2016 à 10h00
Il semblerait que le tracker bluetigers ferme ses portes aussi.
Le 19/11/2016 à 11h04
Qu’est-ce qui aurait empêché what.cd de transitionner vers une offre légale ?
Modèle économique impossible à établir avec les zayandroa et une base d’utilisateur pas prête à payer un abonnement trop importante ?
Difficulté technique de mise en place d’une telle plate-forme ?
Bref c’était un site illégal de qualité certes, mais illégal tout de même.
Pour ma part j’aime bien aussi la musique un peu plus confidentielle, et je dois dire qu’avec SoundCloud et bandcamp je suis servi :)
Le 19/11/2016 à 13h59
Le 19/11/2016 à 21h02
c’est navrant que la sacem puisse faire disparaitre un annuaire mondial. j’étais membre de ce site, et le seul truc que j’y ai téléchargé c’est l’intégrale de Goldman qui n’est pas disponible sur mon deezer premium à 9.99, ni sur google music, ni ailleurs.
Le 20/11/2016 à 02h39
Non What.CD avait la plus grosse base de musiques et qui plus est en qualite vinyl, aucune offre legale n’arrivait a la cheville de what.cd
Le 20/11/2016 à 08h53
Aucune offre légale ne pourra répondre de la même façon que l’offre illégale. Jamais.
Comment une offre légale peut concurrencer des infrastructures financées par des dons/publicités et gérées par des bénévoles ?
Si la SACEM et consorts sont des abrutis finis à la pisse dont le mode de fonctionnement doit être détruit, une plateforme de diffusion ça reste un domaine professionnel avec des frais autre que quatre serveurs et un CD à ripper de temps en temps….
Peut-être qu’un jour cette variable sera prise en compte.
Le 20/11/2016 à 09h25
Avecs les millions utilise par Hadopi ils auraient pu mettre en place un service similaire a What.cd en utilisant le systeme legalhttps://now.bt.co/ avec juste quelques serveurs dédies au stockage et au seed.
Le 20/11/2016 à 12h14
Tel que je comprends ce système de Bittorrent Now, c’est à l’éditeur d’aller sur la plateforme pour se diffuser.
(d’ailleurs je m’interroge sur la raison du DMCA Notice sur le site, ont-ils un contrôle sur le contenu ?)
Cela revient donc au même et les oeuvres de niche ou dont les éditeurs se foutent tout en bloquant les droits resteront inaccessibles en dehors de l’offre illégale.
Il n’y a pas de solution magique. Si on veut que l’offre légale soit au même niveau que l’offre illégale, c’est toute la mentalité autour de la gestion des droits et le financement qui doit évoluer.
Ce qui n’arrivera jamais.
Le 21/11/2016 à 18h04
J’ai pas compris pourquoi tu as rajouté le mot “illégal” à dons et publicité ?
Le 21/11/2016 à 20h12
Bravo la SACEM !
L’art n’a pas vocation a être universel. L’art doit être un moyen de rente.
Ce tracker pillait même les ayant-droits d’artistes morts depuis des siècles ! Il devait fermer.
Le 21/11/2016 à 20h31
Si ça fait des siècles que ce tracker pillait les ayants-droits d’artistes morts, alors en effet il était vraiment temps qu’il ferme. " />
Le 21/11/2016 à 21h33
Le 21/11/2016 à 21h37
Le 22/11/2016 à 09h03
La qualité vinyle est meilleure que celle du CD " />
Le 22/11/2016 à 09h33
Bullshit.
La dynamique d’un vinyle est inférieure à celle d’un CD, est insuffisante pour la musique classique. D’ailleurs, les (vrais) amateurs de musique classique n’achètent pas de vinyle, c’est un marché pour les hipsters.
Après, les légendes ont la vie dure… L’avantage, c’est que le son vinyle est reconnaissable : comme il y a plein de distorsions de partout, en test ABX les gens arrivent à le reconnaître, ce qui leur permet d’affirmer que le son est meilleur (ce qu’ils n’arrivent pas à faire avec du 24bits/192kHz, pourtant censé être beaucoup mieux que la qualité CD). Tu peux aimer le « son vinyle », et le plaisir de manipuler un gros objet noir et rond, mais la « qualité vinyle » (c’est à dire, la capacité à restituer correctement ce qu’on y a enregistré dessus) est inférieure à celle du CD. En particulier, la séparation stéréo est mauvaise (alors qu’elle est parfaite sur un cd).
Par contre, il existe désormais des albums mixés différemment entre le CD et le vinyle, avec la version qui n’a pas abusé de compression dynamique sur le vinyle, qui est le support le moins adapté :(. On marche sur la tête, merci le bs audiophile…
Le 22/11/2016 à 10h19
Le problème c’est qu’il y a plein d’intérêts à protéger lorsqu’on traite de la question. vu le nombre de requêtes reçues par google, difficile d’admettre une responsabilité. il y a aussi des questions de censure qui peuvent vite arriver. si on exagère, on tombe sur la question de savoir si l’Etat/le constructeur est responsable des infractions routières en mettant à disposition les routes/voitures.
il y a tout un tas de règles définissant qui est responsable de quoi. Le principe tout au fonds c’est la bonne foi. Si tu sais que sur ton site, ou sur ce que t’héberge il y a un truc illégal (contrefaçon ou autre) alors tu dois prendre des mesures actives pour en empêcher l’accès.
Mais si tu en sais pas (c’est souvent le cas) tu n’as pas l’obligation de rechercher activement les contenus illicites.
Google par exemple doit, lorsqu’on le lui demande supprimer les vidéos youtube qui violent les droits d’auteurs. il n’a pas à contrôler tout les contenus, à moins que ça soit manifestement illicite.
Pour le tracker on peut présumer qu’ils savaient, pour les autres c’est plus difficile.
Mais c’est vraiment le début du début il y a plein d’exceptions.
Concernant la publicité, c’est le nerf de la guerre. Les législateurs n’envisagent pas de punir les régies pub, mais de détourner les recettes que les régies reversent aux sites effectuant de la contrefaçon pour leur retirer l’expectative de gains.
Le 22/11/2016 à 10h38
Le 22/11/2016 à 10h43
S’il est vrai que Google prend des mesures lorsqu’une plainte est déposé pour le référencement, il n’en reste pas moins que les somme qu’il aura gagné sur la dite page, ne sont jamais remise en question. A aucun moment me semble t il, google rembourse et demande le retour des sommes versées au propriétaire du site condamné. De mon point de vu, ils ont profité d’un système dont ils ont constaté l’illicité. Pire, les référencement payants en 1ere pages, pour des pages qui contiennent des pubs sur lequelles ils gagneront de l’argent sont même une forme d’incitation à la consommation. Avant de permettre un site d’afficher des pubs de leur régie, ou de permettre à un organisme de se positionner sur un référencement, il serait de bon gout qu’un service examine les demandes. Ils ont les moyens financiers et même techniques de le vérifier et pourtant ne le font pas.
Un peu comme si finalement, en tant que vendeur de voiture, malgré l’évidence, je vendais mon véhicule dont je sais qu’il servira à un braquage ou un gofast, et pire si je faisais en sorte, d’en faciliter l’achat. Si enquête il y avait et qu’elle révélait que je connaissais les intentions de l’acheteur, je serais condamné pour complicité.
Dans le cas de google, il savent qu’un nombre non négligeable de site sur lesquels ils produisent de la publicité et assure le référencement sont détenteur de contenus illégaux, et pourtant n’importe quel contrefacteur peut faire appel à ses services avec sa benediction.
Le 22/11/2016 à 10h55
Le 22/11/2016 à 11h18
Le 22/11/2016 à 13h49
le problème des poursuites pénales (on civiles dans une moindre mesure) c’est pas de savoir qui profite du crime (sinon les carrossiers devraient payer les amendes de ceux qui ne roulent pas bien), c’est de savoir qui a eu un comportement illicite.
Un annuaire n’est pas responsable des communications entre les utilisateurs et les titulaires des numéros qu’il répertorie. Imagine un peu le boulot immense que ça nécessiterait si il fallait constamment et toujours vérifier (parce que les webmasters et autres ajoutent et changent constamment tout ce qu’ils ont) tous les liens qu’il met à disposition? même google n’en aurait pas les moyens.
C’est pas si différent du vendeur de voiture. Si c’est évident, alors vous êtes responsables. Donc en reprenant le vendeur de voiture, si on l’appelle pour lui dire que des malfrats vont lui acheter des voitures, il ne devrait pas les vendre et c’est le même principe pour le moteur de recherche. Si tel site propose un contenu illicite, alors tu dois le retirer. Par contre google a pas l’obligation d’aller fouiller tous les sites qu’il répertorie pour savoir ce qui est illégal et ce qui ne l’est pas (imaginez la censure).
le système mis en place sur youtube est un exemple pertinent des problèmes qui peuvent se poser si on modifie ce système de présomptions. Des auteurs ont publié des contenus tout à fait légitimes mais n’ont pas reçu les revenus de la pub liés à leur contenu parce que google a décidé que leur oeuvre violait le droit d’un autre ayant droit.
Alors après c’est le vieux rêve des ayants droits d’aller taper dans les caisses de la monétisation des contenus sur interner. Peut-être une sorte de taxe copie privée pour faire passer tout ça? parce qu’au fonds c’est un peu pareil on fait payer les fabriquant de supports de stockage pour l’utilisation potentielle de leurs produits.
Le 22/11/2016 à 18h29
Il est temps de ressortir l’exemple parfait
Le 18/11/2016 à 14h37
Les meilleurs sites sont généralement privés et sur invitation…
Le 18/11/2016 à 14h37
Le 18/11/2016 à 14h45
+1
C’est le gros problème des trackers privés. Ils ont tendance à empêcher le partage et la diffusion, alors que l’on reproche exactement la même chose aux ayants droits.
Le 18/11/2016 à 15h11
Le 18/11/2016 à 15h12
Tout leur contenu n’est pas forcément redistribué/ré-uploadé sur les trackers publics, tout simplement.
Le 18/11/2016 à 15h15
Le 18/11/2016 à 15h47
Heu… non. Les torrents des trackers privés ont le “Private flag” activé, ce qui interdit leur partage a quelqu’un qui n’est pas membre du tracker privé.
Wikipedia:
After the DHT was adopted, a “private” flag – analogous to the broadcast flag – was unofficially introduced, telling clients to restrict the use of decentralized tracking regardless of the user’s desires. The flag is intentionally placed in the info section of the torrent so that it cannot be disabled or removed without changing the identity of the torrent.
The purpose of the flag is to prevent torrents from being shared with clients that do not have access to the tracker. The flag was requested for inclusion in the official specification in August 2008, but has not been accepted yet.
Clients that have ignored the private flag were banned by many trackers, discouraging the practice.
Le 18/11/2016 à 15h49
Le 18/11/2016 à 15h52
Le 18/11/2016 à 15h53
Que se soit en france ou ailleurs même combat, exemple pour omgtorrent.
Le 18/11/2016 à 15h54
Le 18/11/2016 à 15h55
Le 18/11/2016 à 16h09
Le 18/11/2016 à 18h56
Bah oui, sinon c’est plus un tracker privé " />
Le 19/11/2016 à 00h01
Le 19/11/2016 à 00h42
T’en a pas marre de raconter des conneries ?
Le prince même du P2P, et plus encore de BitTorrent, c’est qu’il faut à tout prix que des gens restent en partage. Sur un torrent, s’il ne reste plus personne en seed, il meure. C’est aussi simple que ça.
Et dans le monde totalement égoïste dans lequel nous vivons et où tout le monde télécharge sans jamais rien donner en retour, comme si c’était de bêtes sites web de DDL (téléchargement direct, l’opposé du P2P), si tu n’imposes pas quelques contraintes (ratio, seedtime…), les gens se content de prendre, puis de couper aussitôt le téléchargement terminé (faudrait pas non plus gaspiller notre bande passante ou notre espace disque). Avec un tel comportement, tous tes torrents meurent rapidement. Ou dans le meilleur des cas, seuls les blockbusters hyper téléchargés survivent.
Et ce sont ces mêmes règles qui ont fait qu’en allant sur What.cd, absolument tous les torrents avaient du seed, y compris quand il s’agissait d’albums postés il y a plusieurs années et qui n’intéressaient que trois personnes dans le monde.
À côté de ça, sur les trackers publics, à moins de rechercher un truc bien commercial vendu à des millions d’exemplaires, ou un album sorti assez récemment, la majorité des torrents meurent plus que rapidement (à tel point que les rares fois où j’en ai eu besoin, Google m’a bien trouvé des résultats, mais je n’ai jamais réussi à télécharger quoi que ce soit sur des trackers publics).
Sans parler de la qualité des releases elles-mêmes. Quand on voit la médiocrité des encodages ou des tags sur certains trackers publics, ça fait peur. À côté de ça, tous les trackers privés que j’ai fréquenté jusqu’à présent visaient l’excellence. Et je peux dire que c’est reposant d’avoir confiance dans un site, son staff et le contenu proposé.
Le 20/11/2016 à 13h09
Le 20/11/2016 à 18h09
Le 21/11/2016 à 03h02
Ce que je disait c’est que faire une offre légale en utilisant le protocol bitorrent et totalement faisable, pas besoin forcement d’utilise Now et cela permetterait d’avoir des couts d’exploitation viables.
Il suffirait qui plus est a proposer des points de seed aux utilisateurs qu’ils pourraient transformer en achats.
Le 21/11/2016 à 06h00
OK j’avais mal compris.
Effectivement c’est déjà plus réaliste de ce point de vue.
Le gros problème restera la mentalité autour des droits d’auteurs qui empêchera toujours d’avoir la même offre.
Le 21/11/2016 à 08h37
Ce n’était pas le cas au début de bittorent, les sites eux-mêmes proposaient des seedbox. C’est ce qui a permis la démocratisation de bittorent face a edk. Mais on a tellement perdu en cour de routes :(
Maintenant le bittorent est une vraie industrie ce que n’était pas edk.
Le 21/11/2016 à 10h16
Hum sur la “fin” (comprendre avant la transition massive vers BT) il commençait a y avoir des sites de référencement de “lien” ed2k. Au lieu de poster un torrent, l’uploader postait le lien ed2k, ce qui permettait d’avoir des fichiers sûr.=, et du pognon pour le créateur du site.
Le 21/11/2016 à 10h31
Si c’est en « qualité vinyle », j’en veux pas. Je veux de la qualité CD au minimum " />
Le 21/11/2016 à 10h48
Le 21/11/2016 à 10h51
Le 21/11/2016 à 13h21
Le 21/11/2016 à 13h34
“satisfaite d’avoir contribué à mettre fin à ce service en ligne de contrefaçon de masse en bande organisée”
Reste à savoir qui mettra fin à une autre bande organisée, vouée au racket, au détournement de fonds privés et public ainsi qu’au blanchiment d’argent. (sans oublier corruption)
Le 21/11/2016 à 13h38
la SACEM n’a aucun intérêt à faire une évaluation correcte des “pertes”, entre nous. ^^
je suis assez d’accord sur le fait que le succès de ce site était basé sur les trucs introuvables ailleurs.
quel intérêt d’aller sur un tracker privé (avec les contraintes liées) si tu trouves ce que tu cherches sur TPB?
Le 21/11/2016 à 14h59
Dans ce genre d’affaire in fine seul le propriétaire du site est condamné. Les régies publicitaires sont pourtant les grandes gagnantes de ce genre d’affaires. Pourquoi google et consort ne sont ils jamais condamné.?
On ne va pas me faire croire qu’ils sont blancs comme neige. On ne peut même dire qu’ils sont neutre.
Entre la mise en avant de ces sites dans les recherches, les publicités dans le site,etc… il y a quand même mise à dispositions de moyens techniques…
Qu’en dit la loi sur le sujet?
Le 21/11/2016 à 16h20
Quand tu commences à créer un index de fichiers dans le but de faciliter la recherche et le téléchargement de contrefaçons, faut pas s’étonner que les détenteurs des droits viennent fermer ton serveur. ^^
Comme Bittorent n’a pas de protocole de recherche décentralisée, il est nécessaire de centraliser les informations quelque-part (index fait “à la main”, ou collecte sur la DHT)
Le 21/11/2016 à 16h30
Le 21/11/2016 à 16h37
BT a bien fermé ses portes. Le meilleur tracker privé que j’ai connu, pas de ratio et une obligation de deux heures de seed par torrent.