Une lobbyiste de l’industrie culturelle dénonce les « méthodes terroristes » de Wikipédia Allemagne

Une lobbyiste de l’industrie culturelle dénonce les « méthodes terroristes » de Wikipédia Allemagne

Une lobbyiste de l’industrie culturelle dénonce les « méthodes terroristes » de Wikipédia Allemagne

Pour protester contre la proposition de directive sur le droit d’auteur, Wikipédia Allemagne sera inaccessible le 21 mars prochain. À la place de la célèbre encyclopédie libre, un message contre l’article 13 sera placardé en page d’accueil.

L’opération de blackout a particulièrement déplu aux lobbyistes de l’industrie culturelle qui ont rappelé que les encyclopédies de ce type étaient hors du champ de l’article 13 sur le filtrage de l’upload.

Rappelons néanmoins que l’exemption concernera les structures, non les contenus. Aussi, quand une œuvre sous Creative Commons sera partagée sur d’autres plateformes d’hébergement, la disposition jouera à plein régime.

L’incursion de Wikipédia dans le débat a particulièrement déplu à Sylvie Fodor, membre du comité du CEPIC (Centre of the Picture Industry). Elle estime que l’encyclopédie libre porte atteinte à « sa neutralité », une situation jugée « insupportable ».

Avec des propos à faire trembler Charlie Hebdo, celle-ci a dénoncé « leur manque de neutralité, la manipulation de l'opinion et les méthodes terroristes de lobbyiste sans scrupule. Je pèse mes mots ».

La petite phrase a fait réagir l’eurodéputée Julia Reda, laquelle avait déjà dénoncé des conflits d’intérêts au sein de l’AFP : « une communauté d’utilisateurs crée de l’information gratuitement et décide de limiter l’accès à celle-ci pour *une journée* : terrorisme. Toute une industrie veut limiter l’accès à l’information perpétuellement : sauver la culture ».

Commentaires (113)


Des lobbyistes qui se plaignent d’un « incursion dans le débat » … Y’a plus d’limites à l’hypocrisie ma p’tite dame. C’est le chant du cygne ou le chant des sirènes ? J’ai un peu de mal à le déterminer…








Kevsler a écrit :



Des lobbyistes qui se plaignent d’un « incursion dans le débat » … Y’a plus d’limites à l’hypocrisie ma p’tite dame. C’est le chant du cygne ou le chant des sirènes ? J’ai un peu de mal à le déterminer…





tellement.



Suivi de :





Mme Fodor a écrit :



“[…] les méthodes terroristes de lobbyiste sans scrupule. Je pèse mes mots”





Est-ce à dire qu’en tant que “lobbyiste sans scrupule”, elle a une connaissance de première main desdites méthodes ? cocasse.



Hilarant.








WereWindle a écrit :



Est-ce à dire qu’en tant que “lobbyiste sans scrupule”, elle a une connaissance de première main desdites méthodes ? cocasse.







It takes one to know one ;)



Wikipedia n’a jamais été « neutre » : la plupart des articles où la science est incertaine sont tous orientés dans le même « sens ».



« méthode terroriste » = ridicule inflation sémantique du langage.


  bon d’un autre coté bcp de contributeurs dans wikipedia sont limite intégristes

 et ne vont pas forcément dans le partage du savoir

les créateurs de certain articles les protègent (au points qu’une modif qui ne plaît peut tres vite disparitre même si elle est légitime )



et c’est relativement le bordel a tous les étages sur Wikipédia

il existe plusieurs article qui parle de ça

 

il ne faut pas voire les choses de manière manichéenne et penser

que wikipedia est par défaut une institution qui représenterai que le

bien


Heureusement que le ridicule ne tue pas … <img data-src=" />



&nbsp;Ou dommage que le ridicule ne tue pas, parce que la création et les auteurs s’en porteraient sans doute bien mieux sans tous ces parasites de l’industrie.


wikipedia n’est pas libre, ils pratiquent de la censure, il bloque de temps en tDoubleClickemps certaines adresses IP du gouvernement qui veulent rétablir la vraie vérité sur Wikipédia !!! Et puis d’ailleurs Wikipédia a tout intérêt que le copyright passe car avec toute les definitions que pompent les éditeurs, ils deviendront milliardaire !!!


Assez d’accord avec ça. Y’a des problèmes, structurels, qui font que, en coulisses ça n’est pas génial. Je dirais l’absence de ligne éditoriale (à la poursuite d’une chimère qui serait qu’il y a une façon neutre d’établir et de présenter le savoir), et (c’est un peu lié) le fonctionnement du tout consensus.


@tmtisfree, monpci, ThomasBrz :



<img data-src=" />


L’hôpital qui se fout de la charité, quoi…

&nbsp;







ThomasBrz a écrit :



wikipedia n’est pas libre, ils pratiquent de la censure, il bloque de temps en tDoubleClickemps certaines adresses IP du gouvernement qui veulent rétablir la vraie vérité sur Wikipédia !!! Et puis d’ailleurs Wikipédia a tout intérêt que le copyright passe car avec toute les definitions que pompent les éditeurs, ils deviendront milliardaire !!!





Des articles sur wikipedia sont orientés. Normal, ils sont rédigés par des humains, qui ont leurs propres convictions et biais. Mais mon expérience en tant que contributeur extrêmement occasionnel, c’est que quand il y a un souci, il est discuté publiquement, et les traces de la discussion restent visibles. Ajoute aussi les mesures “anti saccage” d’article qui suspendent les éditions d’articles quand il y a trop de modifications concurrentes - là aussi, le but est raisonnable.

Quant à devenir milliardaires, je ne suis pas sûr que la license sous laquelle les contributions sont faites (CC BY-SA 3.0) le permette.



Normal, c’est de la novlangue.



Maintenant, quand on est pas d’accord et qu’on le fait savoir, on est un terroriste (ou un nazi, au choix).


Et on est que Lundi. La semaine promet <img data-src=" />


Mémo du cyber-sophiste



Objet : pour éviter ou terminer tout débat en ligne et rester dans ta zone de confort idéologique, il suffit d’invoquer le mot magique adapté à la situation :





  • si tu ne veux pas/plus discuter d’évènements ou de rapprochements troublant, crier au « complot(iste) » permet de dévier le problème en tentant de faire passer à peu de frais le contradicteur pour un parano affabulateur ;

  • si tu es ignare sur un sujet scientifique quelconque, le plus simple est de te mettre du côté de la majorité : « consensus » fera l’affaire ;

  • si tu ne veux pas/plus discuter car sans/à bout d’argument face à l’oppression cognitive et la profondeur intellectuelle de l’adversaire, le mot magique est « troll ».







    We have a winner!




celle-ci a dénoncé « leur manque de neutralité, la manipulation de l’opinion et les méthodes terroristes de lobbyiste sans scrupule. Je pèse mes mots ».





Et encore, “méthodes terroristes” c’est gentil. Elle aurait pu dire méthodes racistes, pédophiles, ou même nazis.

Ah, non, pas “nazis”… ca fait pléonasme avec wikipedia “allemagne”.



Je prédis un long flot de réponses sur le compte twitter de Sylvie Fodor…








tmtisfree a écrit :



Mémo du cyber-sophiste



Objet : pour éviter ou terminer tout débat en ligne et rester dans ta zone de confort idéologique, il suffit d’invoquer le mot magique adapté à la situation :





  • si tu ne veux pas/plus discuter d’évènements ou de rapprochements troublant, crier au « complot(iste) » permet de dévier le problème en tentant de faire passer à peu de frais le contradicteur pour un parano affabulateur ;

  • si tu es ignare sur un sujet scientifique quelconque, le plus simple est de te mettre du côté de la majorité : « consensus » fera l’affaire ;

  • si tu ne veux pas/plus discuter car sans/à bout d’argument face à l’oppression cognitive et la profondeur intellectuelle de l’adversaire, le mot magique est « troll ».







    We have a winner!





    On a aussi “escrologiste” pour éviter de discuter sur l’écologie, ou “politicard” pour la politique.

    Tu les connais ceux là, je crois..



    Poutre, paille, etc.

    Tu



Quel judicieuse erreur de vocabulaire !



Pour qu’il y ai sophisme, il faut qu’il y ai débat.

Comble du hasard, le sophisme est justement ton registre de prédilection&nbsp;<img data-src=" /> :

&nbsp;

http://www.cnrtl.fr/definition/sophiste







Je répond volontiers à un argumentaire, pas a des ragots/caricatures injustifiés <img data-src=" />

&nbsp;

(ps : je vois que ta croisade contre la féminisation des noms de métiers à cessée, il y a donc encore de l’espoir)


Bordel. Je commence à comprendre la réputation qui t’a été donnée sur ce site. Tu es loin, très loin. <img data-src=" />


On notera (je suis spécialiste en pinaillage), que Wikipédia Allemagne n’existe pas.

Wikipédia en allemand, sera bloquée, en Allemagne, mais aussi en Autriche, Suisse, ou même en France.

Wikipédia en français, ou autre langue sera accessible y compris depuis l’Allemagne.



Wikimedia Deutschland est une association à but non lucratif (Eingetragener Verein selon le droit allemand), regroupant principalement les contributeurs à l’encyclopédie résidant en Allemagne








Lambig a écrit :



Bordel. Je commence à comprendre la réputation qui t’a été donnée sur ce site. Tu es loin, très loin. <img data-src=" />





La ça va, encore. C’est soft de chez soft.



Le mec peut chier sur toute forme d’intervention étatique et dans la me phrase t’annoncer fièrement que c’est un paysan qui vit grâce à la PAC, par exemple



Ces gens devraient être condamnés pour utiliser ce genre de vocabulaire.

Comme les politiques qui chouinent qu’on a “violé son intimité” &lt;&lt; au bûcher


Boah ici c’est son terrain de jeu, troller les lecteurs et la ligne éditoriale du site, c’est un hobby, ça l’amuse.A

Clairement pas là pour discuter, mais pour pavaner avec un air de supériorité intellectuelle supposée.

Le filtrage c’est pas mal, ça évite de perdre du temps.

(précisons que c’est pas éviter de se remettre en cause, simplement : discuter, échanger, débattre, ça suppose de trouver un terrain commun, ce qui n’est clairement pas sa volonté. Du coup, à quoi bon perdre son temps?).








Norde a écrit :



Pour qu’il y ai sophisme, il faut qu’il y ai débat.





Un sophisme est une assertion illogique pour justement clore le débat sans y paraître.







Drepanocytose a écrit :



On a aussi “escrologiste” pour éviter de discuter sur l’écologie, ou “politicard” pour la politique.





Mon historique est là pour prouver le contraire. Tu confonds avec le décorum.









tmtisfree a écrit :



Wikipedia n’a jamais été « neutre » : la plupart des articles où la science est incertaine sont tous orientés dans le même « sens ».





Je dirais que si c’est uniquement là où il n’y a pas consensus c’est tout à fait logique, les articles sont écrits par des humains qui ont leurs opinions et comme c’est collaboratif c’est un peu le nombre qui fait Loi (donc l’orientation va dans le sens du plus grand nombre, qui n’est pas forcément le plus “vrai”, comme en Démocratie on est d’accord).



Tant que sur les sujets où il y a consensus de la communauté scientifique c’est correct ça reste la meilleure référence existante. Et la censure pratiqué à l’IP/modification évite justement la “censure privé/gouvernementale” où les sujets des articles eux-mêmes viennent modifier pour que ça aille dans leur sens.



&nbsp;





Lambig a écrit :



Bordel. Je commence à comprendre la réputation qui t’a été donnée sur ce site. Tu es loin, très loin. <img data-src=" />





Je ne crois pas qu’elle (il me semble que c’est elle) raconte des conneries, elle est juste très “élevée” en terme de lecture/savoir/vocabulaire. C’est un peu comme écouter un philosophe (un vrai) à la TV, tu peux y rester des heures pour bien saisir toutes les subtilités du discours ou de l’emploi de chaque virgule (voir code pénal où la moindre virgule a des conséquences terribles).



D’un autre côté, je vois difficilement comment procéder autrement avec toutes les tentatives de manipulation d’informations par tous les groupes de pressions.



-


On peut proposer un nouveau titre pour l’article : une lobbyiste ne supporte pas que d’autres fassent du lobbyisme de façon plus visible et plus efficace qu’elle-même.

&nbsp;


En faite c’était un troll, pour tourner au ridicule le fait que Wikipédia soit un terroriste car ils luttent plus que cette députée contre les propagandes avec un site libre… Et dont ils n’ont pas hésité à bloquer une adresse d’un ministère qui essayé de modifier une page wiki à l’avantage du ministre… J’aime bien le système de Wikipédia surtout que la partie sur les sciences dures est plus que complete <img data-src=" /> .

Pour le truc sur le fait que wiki peut être milliardaire, c’est par rapport à certains magasines qui n’hésite pas à repomper des extraits entiers de wiki, gratuitement… Et derriere cette meme presse demande à google de rémunérer l’extrait de l’article dans google actualité.



C’est comme la sacem qui demande à un évènement à but non lucratif de payer une taxe sur les musiques libre de droit qui ont été diffusé en cas si l’auteur demanderait la remuneration (sachant que l’auteur n’est pas au courant de la collecte de la sacem pour sa musique)


Je ne savais pas qu’on pouvait filtrer les messages. Merci pour le tuyau, je me suis empressé de le faire. <img data-src=" />








Ramaloke a écrit :



Je ne crois pas qu’elle (il me semble que c’est elle) raconte des conneries, elle est juste très “élevée” en terme de lecture/savoir/vocabulaire. C’est un peu comme écouter un philosophe (un vrai) à la TV, tu peux y rester des heures pour bien saisir toutes les subtilités du discours ou de l’emploi de chaque virgule (voir code pénal où la moindre virgule a des conséquences terribles).





Tu plaisantes là…

“la subtilité du discours” <img data-src=" />



Elle (ou il, c’est pas clair d’ailleurs, mais peu importe) raconte souvent des conneries, parfois des trucs exacts ; et le tout souvent enrobé d’expressions à l’emporte-pièce et de qualificatifs dénigrants. Et en plus après elle vient poster un commentaire comme ça, où tout s’applique à elle, c’est un formidable exemple de paille/poutre.



Moi j’ai quasiment arrêté de répondre, manifestement son plaisir c’est de venir déverser ses commentaires à la fois caricaturaux et parodiques, en s’en prenant plus ou moins à toutes les opinions, voire aux faits scientifiques (sur le climat surtout).









Ramaloke a écrit :



Je dirais que si c’est uniquement là où il n’y a pas consensus c’est tout à fait logique, les articles sont écrits par des humains qui ont leurs opinions et comme c’est collaboratif c’est un peu le nombre qui fait Loi (donc l’orientation va dans le sens du plus grand nombre, qui n’est pas forcément le plus “vrai”, comme en Démocratie on est d’accord).



Tant que sur les sujets où il y a consensus de la communauté scientifique c’est correct ça reste la meilleure référence existante. Et la censure pratiqué à l’IP/modification évite justement la “censure privé/gouvernementale” où les sujets des articles eux-mêmes viennent modifier pour que ça aille dans leur sens.





Épistémologiquement parlant, la notion de consensus en Science est en réalité un nonsensus (pour employer un néologisme) : sans encore citer les innombrables exemples historiques où le supposé consensus a été crucifié comme il se doit, le domaine scientifique est celui du doute, de l’incertitude et de l’interrogation permanente dans toutes les disciplines.



De fait la neutralité scientifique exige de présenter tous les arguments.





“La science n’est pas la somme de ce que pensent les scientifiques, mais, tout comme les marchés, une procédure extrêmement biaisée. Une fois qu’on a tordu le cou à une chose, elle devient fausse. Si la science avait procédé sur la base du consensus majoritaire, nous serions encore coincés au Moyen Àge et Einstein aurait fini comme il avait commencé — dans la peau d’un expert en brevets s’adonnant en pure perte à ses loisirs favoris.”

— N. N. Taleb, 2017. Jouer sa peau.









tmtisfree a écrit :



sans encore citer les innombrables exemples historiques où le supposé consensus a été crucifié comme il se doit





Innombrables ?

Pas du tout.

Si c’était le cas, ça n’aurait pas été de la science.







tmtisfree a écrit :



le domaine scientifique est celui du doute, de l’incertitude et de l’interrogation permanente dans toutes les disciplines.





Oui enfin faut pas exagérer non plus : si les théories scientifiques peuvent être remises en cause (partiellement pour amélioration, ou de façon plus importante), heureusement qu’on ne doute pas de tout en permanence, sinon on ne pourrait pas avancer, et la science en serait encore à ses début.



Et là je parle de la physique ou la biologie, parce qu’en mathématiques on n’a pas vraiment le même souci.







tmtisfree a écrit :



De fait la neutralité scientifique exige de présenter tous les arguments.





Il ne s’agit pas d’arguments, mais(en physique du moins) de théories avec des expériences qui sont reproductibles et qui sont en accord avec la théorie.

C’est ça le consensus scientifique ; ce n’est pas une question d’arguments ou d’opinions.







tmtisfree a écrit :



“La science n’est pas la somme de ce que pensent les scientifiques, mais, tout comme les marchés, une procédure extrêmement biaisée. Une fois qu’on a tordu le cou à une chose, elle devient fausse. Si la science avait procédé sur la base du consensus majoritaire, nous serions encore coincés au Moyen Àge et Einstein aurait fini comme il avait commencé





Je trouve que cette citation est particulièrement erronée.



La science est une démarche, pour la physique c’est l’établissement de théories et les vérifications expérimentales. C’est quand la théorie résiste bien aux expériences qu’on considère qu’elle est valide ; après personne ne dit que la théorie est parfaite (cf Newton puis la relativité).









tmtisfree a écrit :



Épistémologiquement parlant, la notion de consensus en Science est en réalité un nonsensus (pour employer un néologisme) : sans encore citer les innombrables exemples historiques où le supposé consensus a été crucifié comme il se doit, le domaine scientifique est celui du doute, de l’incertitude et de l’interrogation permanente dans toutes les disciplines.



De fait la neutralité scientifique exige de présenter tous les arguments.



— N. N. Taleb, 2017. Jouer sa peau.





Le problème c’est que il est indispensable de “trier” tous les arguments, qui ne se valent pas, pour réussir à avancer.



C’est le principe du rasoir d’Ockham : Faire comme le font certains “journalistes” d’inviter des “défenseurs” de la théorie de la terre plate (qui n’ont de compétence que ce qu’ils avancent) face à des “scientifiques” du CNRS, c’est une perte de temps et une absurdité scientifique : si une hypothèse ne respect pas la théorie du moment, il faut à minima que ses défenseurs réfutent là-dites théorie AVANT d’émettre la leur (“charge de la preuve” à celui qui énonce).



On ne peut pas mettre toutes les théories sur un pied d’égalité, parfois ça fait des dégâts (façon consensus du siècle dernier où la Terre est au centre de l’Univers) mais ça reste globalement plus valable que de vouloir se défendre contre le tout-venant (qui est une “perte de temps” phénoménale pour l’ensemble de la société).



D’ailleurs en Science on cherche toujours à réfuter, pas à valider (qui est impossible la plupart du temps).









Ramaloke a écrit :



On ne peut pas mettre toutes les théories sur un pied d’égalité, parfois ça fait des dégâts (façon consensus du siècle dernier où la Terre est au centre de l’Univers)





C’était surtout une supposition ou un pré-supposé, pas une hypothèse scientifique découlant d’observations.









Ramaloke a écrit :



(façon consensus du siècle dernier où la Terre est au centre de l’Univers)







Le siècle dernier c’est le XXème siècle, celui où les années commencent par 19 . .



C’est plutôt avant le XVIème siècle que la question se pose <img data-src=" />



Et pour tmtisfree, pour moi c’est un militant (une militante ?) libertaro-anarcap avec la même obstination que les militants d’extrême-gauche qu’on rencontre 10 fois plus souvent dans les commentaires, l’illisibilité en plus.









Ramaloke a écrit :



Le problème c’est que il est indispensable de “trier” tous les arguments, qui ne se valent pas, pour réussir à avancer.





Certes, mais d’une part la notion de « valeur » est très souvent subjective face à des affirmations dont la plausibilité, la vérifiabilité, la validité et/ou la véracité sont scientifiquement incertaines, et d’autre part la frontière entre « trier » et « sélectionner » (au sens cherry-picking) est assez floue pour pouvoir tromper intentionnellement ou non celui qui ne prend pas le temps et ne fait pas l’effort pour potasser le sujet afin de se faire sa propre opinion.



La proclamation d’un consensus en Science est un argument d’autorité (et donc fallacieux) qui sert seulement à indiquer une sous-culture de pseudo uniformité où des individus censurent eux-mêmes et les autres pour que l’unanimité de façade (d’un groupe généralement) soit préservée.









OlivierJ a écrit :



C’était surtout une supposition ou un pré-supposé, pas une hypothèse scientifique découlant d’observations.





Certes, mais le soucis est le même, ils avaient quand même “aménager” les règles de calculs pour que ça colle (surtout avec les orbites non-ovales), biais de confirmation tout ça. D’ailleurs ce qui arrive quand on chercher à “prouver” une théorie plutôt que de la “casser”.

&nbsp;





tpeg5stan a écrit :



Le siècle dernier c’est le XXème siècle, celui où les années commencent par 19 . .



C’est plutôt avant le XVIème siècle que la question se pose&nbsp;





My bad. J’avais encore en tête le “qui veut gagner des millions” où 75% du publique avait voté pour “la Terre” au centre du système <img data-src=" />

&nbsp;



tpeg5stan a écrit :



&nbsp;Et pour tmtisfree, pour moi c’est un militant (une militante ?) libertaro-anarcap avec la même obstination que les militants d’extrême-gauche qu’on rencontre 10 fois plus souvent dans les commentaires, l’illisibilité en plus.





D’accord avec le militantisme, après illisible je ne le dirais pas, je comprends (pas forcément précisément j’avoue) ce qu’elle dit, même si je n’ai pas le bagage pour vérifier si les sources utilisées sont vrais/juste/valable. Un peu comme un philosophe te sort des arguments de plein d’auteurs de X dizaines de bouquins qu’une personne dont ce n’est pas le métier ne peut pas vérifier :

Pour prendre un exemple contemporain : Raphaël Enthoven et Étienne Chouard sur RTL sur le grand débat sur le RIC : Enthoven c’est son boulot de faire de la prose, l’ensemble de sa réparti n’est pas “fausse” c’est juste un gloubi-boulga d’argument d’autorité que personne ne serait capable de vérifier sans y passer des jours et qui ne cherche même pas à écouter ce que l’autre dit. Il cherche à “détruire” et à “bien rendre”, c’est de la pure rhétorique, son objectif c’est de “gagner” le débat, pas de faire sortir la vérité (d’ailleurs il commence le “débat” par un énorme “ad hominem” des familles).









tmtisfree a écrit :



Certes, mais d’une part la notion de « valeur » est très souvent subjective face à des affirmations dont la plausibilité, la vérifiabilité, la validité et/ou la véracité sont scientifiquement incertaines, et d’autre part la frontière entre « trier » et « sélectionner » (au sens cherry-picking) est assez floue pour pouvoir tromper intentionnellement ou non celui qui ne prend pas le temps et ne fait pas l’effort pour potasser le sujet afin de se faire sa propre opinion.



La proclamation d’un consensus en Science est un argument d’autorité (et donc fallacieux) qui sert seulement à indiquer une sous-culture de pseudo uniformité où des individus censurent eux-mêmes et les autres pour que l’unanimité de façade (d’un groupe généralement) soit préservée.





C’est totalement vrai. Après on est dans un monde imparfait et (malheureusement) je pense que la plupart de la population est inapte à l’argumentation et ne prendra même pas la peine d’essayer (pour des raisons génétiques, sociales ou éducatives).

Pour reprendre l’exemple de la Terre au centre du Système (Terreste ?), ça fait des centaines d’années qu’on sait (on a été dans l’espace quand même…) que le Soleil est bien au centre, et tu as toujours une bonne part de la population qui te dira que non. Ou que la Terre est plate (on peut en faire le tour…), ou que l’homéopathie c’est autre chose que du placebo (y’a même pas d’agent actif dedans !).

&nbsp;

Se laisser tromper impose aussi une certaine responsabilité, on ne peut pas encourager les gens à être con/fainéants. Le principe de la méthode scientifique est quand même que “tout un chacun” peut vérifier lui-même si il n’est pas sûr, on est loin de l’argument d’autorité quand même.









Ramaloke a écrit :



&nbsp;Raphaël Enthoven et Étienne Chouard sur RTL sur le grand débat sur le RIC :





j’étais parti voir si Enthoven était parti chez RTL (car de base il est chez europe1)



et j’ai lu ça sur wikipedia:

&nbsp;

Le 21 septembre 19966, dans le 6e&nbsp;arrondissement de Paris7, il épouse Justine Levy, fille de Bernard-Henri Lévy (l’un des meilleurs amis de son père Jean-Paul Enthoven). En 2000, il se met en couple avec Carla Bruni8

(qui était auparavant en couple avec son père Jean-Paul Enthoven) et

divorce de Justine Levy, qui tombe alors en dépression pendant plusieurs

années9,10. Le couple se sépare en 2007.





et la je me suis dit ouch … quel B*rdel









tmtisfree a écrit :



La proclamation d’un consensus en Science est un argument d’autorité (et donc fallacieux) qui sert seulement à indiquer une sous-culture de pseudo uniformité où des individus censurent eux-mêmes et les autres pour que l’unanimité de façade (d’un groupe généralement) soit préservée.





Pfff….



Le consensus sur les théories de Maxwell sur l’électromagnétisme, le principe d’incertitude de Heisenberg, la relativité restreinte ou générale, ne sont pas des “arguments d’autorité” ou l’indicateur d’une “sous-culture blabla” (franchement, tu te relis parfois ?).



Ce sont des consensus car jusqu’à présent ça a résisté à l’expérience, depuis des décennies. Les physiciens continuent à éprouver (mettre à l’épreuve) ces théories, ils savent que ça serait intéressant si jamais des brèches étaient découvertes.







Ramaloke a écrit :



My bad. J’avais encore en tête le “qui veut gagner des millions” où 75% du publique avait voté pour “la Terre” au centre du système <img data-src=" />





Haha, pas vraiment une assemblée scientifique :-) .







Ramaloke a écrit :



D’accord avec le militantisme, après illisible je ne le dirais pas, je comprends (pas forcément précisément j’avoue) ce qu’elle dit, même si je n’ai pas le bagage pour vérifier si les sources utilisées sont vrais/juste/valable. Un peu comme un philosophe te sort des arguments de plein d’auteurs de X dizaines de bouquins qu’une personne dont ce n’est pas le métier ne peut pas vérifier





Oui, elle aime beaucoup les citations, si possible un peu elliptiques ou peu compréhensibles, en anglais de préférence.

Alors que d’autres ici sont capables en 10 lignes de bien expliquer leur point de vue, et éventuellement d’y faire adhérer.

On peut aussi citer des passages pas trop longs mais éclairants d’articles intéressants.









tmtisfree a écrit :



“La science n’est pas la somme de ce que pensent les scientifiques, mais, tout comme les marchés, une procédure extrêmement biaisée.





[ ref necessaire ] :)



La science, c’est surtout une méthode pour construire et affiner des savoirs (observation -&gt; théorie -&gt; expérience -&gt; boucle sur observation)

Dans ce cadre, les savoirs construits peuvent avoir plusieurs “grades” rendant compte de leur irréfutabilité : théorie, théorème, loi …



Par exemple, personne ne met en doute la gravité, c’est une loi.



Et bien qu’une certaine ouverture d’esprit et capacité à remettre les choses en question soit utile pour théoriser, on ne va pas perpétuellement tout remettre en question. Les travaux effectués depuis 400 ans sont acquis comme “la meilleure façon de rendre compte de ce que l’on observe”.







tmtisfree a écrit :



La proclamation d’un consensus en Science est un argument d’autorité (et donc fallacieux) qui sert seulement à indiquer une sous-culture de pseudo uniformité où des individus censurent eux-mêmes et les autres pour que l’unanimité de façade (d’un groupe généralement) soit préservée.





Je ne sais pas à quoi tu fais référence, mais cela diffère de mon idée du monde scientifique. Une idée est valide quand elle est démontrée. Et à ce niveau, il n’est plus question de “croire” ou “d’appartenir à une sous-culture” mais simplement d’accepter une démonstration.

Un débat qui semble bien illustrer cette opposition : évolution vs création. Ceux qui se positionnent dans le camp “évolution” le font suite aux preuves, modèles, observations, expériences, etc qui démontrent la validité de l’évolution. Ceux qui se positionnent dans le camp “création” le font par croyance (en un fait non-démontré).

Dans cette image, on voit clairement que l’adhésion au modèle scientifique ne relève pas de la croyance, au contraire.









monpci a écrit :



j’étais parti voir si Enthoven était parti chez RTL (car de base il est chez europe1)



et j’ai lu ça sur wikipedia:

&nbsp;

Le 21 septembre 19966, dans le 6e&nbsp;arrondissement de Paris7, il épouse Justine Levy, fille de Bernard-Henri Lévy (l’un des meilleurs amis de son père Jean-Paul Enthoven). En 2000, il se met en couple avec Carla Bruni8

(qui était auparavant en couple avec son père Jean-Paul Enthoven) et

divorce de Justine Levy, qui tombe alors en dépression pendant plusieurs

années9,10. Le couple se sépare en 2007.





et la je me suis dit ouch … quel B*rdel





Désolé, c’était visiblement “Sud Radio”, mais je l’ai vu sur Youtube et je me “souviens” que le plateau était rouge…bref.

Les philosophes vivent sur leur popularité, il faut bien qu’ils aient une vie “trépidentes” pour faire écrire les journalistes à leur sujet (“qu’on parle de vous en bien où en mal, faites-juste qu’on parle de vous” ou quelque chose comme cela)

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



Oui, elle aime beaucoup les citations, si possible un peu elliptiques ou peu compréhensibles, en anglais de préférence.

Alors que d’autres ici sont capables en 10 lignes de bien expliquer leur point de vue, et éventuellement d’y faire adhérer.

On peut aussi citer des passages pas trop longs mais éclairants d’articles intéressants.





Et elle peut te répondre que des citations ne sont pas suffisamment précises par rapport à un article complet du sujet. Où que le sujet est trop vaste/complexe pour en avoir une idée “vague” qui ne soit pas totalement fausse (et sur les sujets économiques, c’est vraiment sans fin).

&nbsp;

Et elle aurait raison, on peut faire dire tout ce qu’on veut à une citation “hors contexte”. Et une théorie peut être “vraie” en macro mais “fausse” à l’usage. Exemple concret :

Newton, on l’utilise encore car c’est plus facile à comprendre/appréhender mais depuis Einstein on sait qu’elle est “fausse”. Si on ne va pas dans le détail, ça marche donc on s’en sert.

Va expliquer la courbure de l’espace temps par des objets massif et des propriétés de l’espace et de la matière à des personnes qui n’ont pas le baguage scientifiques nécessaires, ils vont rien piger….pourtant c’est la théorie “validée”.



Avec une catégorie de personne tu vas utiliser Newton pour expliquer la “gravitation”. A une autre “Einstein”.&nbsp; Tmtisfree elle est toujours en mode “Einstein”/ “Stephen Hawking” de l’économie, comme si on avait tous fait un doctorat d’économie <img data-src=" />









OlivierJ a écrit :



Innombrables ?

Pas du tout.

Si c’était le cas, ça n’aurait pas été de la science.





Au contraire, c’est justement parce le consensus a été réfuté, cassé, démoli, enterré, déconstruit, ruiné, explosé, etc. que la Science a prévalu : quelques exemples [1].









OlivierJ a écrit :



Oui enfin faut pas exagérer non plus : si les théories scientifiques peuvent être remises en cause (partiellement pour amélioration, ou de façon plus importante), heureusement qu’on ne doute pas de tout en permanence, sinon on ne pourrait pas avancer, et la science en serait encore à ses début.



Et là je parle de la physique ou la biologie, parce qu’en mathématiques on n’a pas vraiment le même souci.





C’est le doute, l’incertitude ou l’inconnu qui permettent d’avancer, puisque par définition la Science est un processus de découverte. Si tout était certain et connu, cela ne s’appellerait pas de la Science.









OlivierJ a écrit :



Il ne s’agit pas d’arguments, mais(en physique du moins) de théories avec des expériences qui sont reproductibles et qui sont en accord avec la théorie.

C’est ça le consensus scientifique ; ce n’est pas une question d’arguments ou d’opinions.



Je trouve que cette citation est particulièrement erronée.



La science est une démarche, pour la physique c’est l’établissement de théories et les vérifications expérimentales. C’est quand la théorie résiste bien aux expériences qu’on considère qu’elle est valide ; après personne ne dit que la théorie est parfaite (cf Newton puis la relativité).





Aucune théorie n’est évidemment parfaite, sinon on ne l’appellerait pas « théorie ». Les expériences sont un argument parmi d’autres pour consolider une théorie, quand elles sont possibles. Il y a des théories où l’expérience n’est pas envisageable.



Dans ce cas de figure la théorie doit au moins faire des prédiction falsifiables : il existe par ex. la théorie CACA (Catastrophico-Anthropo-Climato-Alarmiste) qui a prédit un point chaud en haute atmosphère qu’on n’a pas retrouvé dans les observations, mais on a quand même proclamé le « consensus » qui n’est alors qu’une grossière tromperie [2].



La relativité elle-même est imparfaite : tu viens de démontrer par l’illustration que ce soit disant « consensus » n’est qu’une chimère. Well done!



[1]https://ipccreport.wordpress.com/2014/08/19/the-consensus-was-wrong/

[2]



“Climatology has become a political party with totalitarian tendencies. If you don’t support the UN consensus on human-caused global warming, if you express the slightest skepticism, you are a ‘climate-change denier’, a stooge of Donald Trump, a quasi-fascist who must be banned from the scientific community. … Politics, money, and fame lead climate scientists. Climatology is becoming an increasingly dubious science, serving a political project. The policy cart is leading the scientific horse.”

— Judith Curry, climatologist. 2019









OlivierJ a écrit :



Le consensus sur les théories de Maxwell sur l’électromagnétisme, le principe d’incertitude de Heisenberg, la relativité restreinte ou générale, ne sont pas des “arguments d’autorité” ou l’indicateur d’une “sous-culture blabla” (franchement, tu te relis parfois ?).





Qui a écrit sur ces supposés « consensus » en particulier à part OlivierJ ? Les théories qui ont résisté au temps et ont fait les preuves de leur utilité n’ont pas besoin d’argument artificiel.



&nbsp; je n’aurai jamais imaginé qu’une news sur wikipédia puissent en arriver là

&nbsp;











&nbsp;

&nbsp;








Koxinga22 a écrit :



La science, c’est surtout une méthode pour construire et affiner des savoirs (observation -&gt; théorie -&gt; expérience -&gt; boucle sur observation)

Dans ce cadre, les savoirs construits peuvent avoir plusieurs “grades” rendant compte de leur irréfutabilité : théorie, théorème, loi …



Par exemple, personne ne met en doute la gravité, c’est une loi.



Et bien qu’une certaine ouverture d’esprit et capacité à remettre les choses en question soit utile pour théoriser, on ne va pas perpétuellement tout remettre en question. Les travaux effectués depuis 400 ans sont acquis comme “la meilleure façon de rendre compte de ce que l’on observe”.





Amen, mais je ne vois aucune mention du mot consensus ici.









Koxinga22 a écrit :



Je ne sais pas à quoi tu fais référence, mais cela diffère de mon idée du monde scientifique. Une idée est valide quand elle est démontrée. Et à ce niveau, il n’est plus question de “croire” ou “d’appartenir à une sous-culture” mais simplement d’accepter une démonstration.

Un débat qui semble bien illustrer cette opposition : évolution vs création. Ceux qui se positionnent dans le camp “évolution” le font suite aux preuves, modèles, observations, expériences, etc qui démontrent la validité de l’évolution. Ceux qui se positionnent dans le camp “création” le font par croyance (en un fait non-démontré).

Dans cette image, on voit clairement que l’adhésion au modèle scientifique ne relève pas de la croyance, au contraire.





L’ex. cité est effectivement une illustration parce que l’état de la Science en la matière est clair. Il y a d’autres ex. où l’état de la Science est tout aussi clair (vaccin, OGM) mais pas accepté pour autant. Il y a aussi l’ex. CACA (voir plus haut) où l’état de la Science n’est pas du tout persuasif mais où le « consensus » a été quand même proclamé.



Comme quoi le concept politique de « consensus » n’est d’aucune utilité (en Science).



<img data-src=" />








monpci a écrit :



&nbsp; je n’aurai jamais imaginé qu’une news sur wikipédia puissent en arriver là

&nbsp;





Wikipedia : ique ça va (physique, informatique, mathématiques) isme méfiance (féminisme, marxisme, capitalisme, fascisme…)&nbsp;&nbsp;









tpeg5stan a écrit :



Et pour tmtisfree, pour moi c’est un militant (une militante ?) libertaro-anarcap avec la même obstination que les militants d’extrême-gauche qu’on rencontre 10 fois plus souvent dans les commentaires, l’illisibilité en plus.





Si défendre ses idées avec opiniâtreté relève du militantisme, alors tout le monde l’est et le terme ne veut plus rien dire.



Dans le même registre, à chaque mouvement social qui prend un peu d’ampleur, “les Français sont pris en otage”.








WereWindle a écrit :



Est-ce à dire qu’en tant que “lobbyiste sans scrupule”, elle a une connaissance de première main desdites méthodes ? cocasse.





C’est là tout le sel, elle sait comment ça fonctionne et, là, justement elle est en plein processus d’intimidation.









monpci a écrit :



&nbsp; je n’aurai jamais imaginé qu’une news sur wikipédia puissent en arriver là

&nbsp;

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On a l’impression d’être surlinuxfr.org :-)



Le sujet qui t’intéresse ici est donc le “consensus”. Encore faudrait-il que nous en ayons la même définition pour en parler.



J’ai l’impression que tu nommes “consensus” : une théorie acceptée par le monde scientifique, en tant que description parfaite de la vérité et qui sera donc immuable car impossible à améliorer.

Dans ce cas, je suis d’accord que le consensus n’existe pas.



Pour moi (et les gens que je connais qui s’adonnent aux sciences), les scientifiques n’ont jamais eu la prétention de découvrir d’un coup d’un seul LA grande vérité sur l’univers et le reste. On parle de “consensus” comme étant la meilleure représentation que nous avons de la vérité à un instant donné. Cela en attendant d’en trouver une meilleure.



A chaque époque, les gens ont agit en fonction de leur connaissances. Fut un temps, on pratiquait la saignée pour guérir, aujourd’hui on ne le fait plus car nos connaissances ont évolué et nous ont donné d’autres moyens.

Remplacer la géométrie d’Aristote par celle de Galilée n’est pas la désavouer, juste comprendre qu’elle n’est pas applicable au contexte réel. Elle est en revanche encore valide et enseignée, du moment qu’on se place dans le bon référentiel.

Cette évolution d’une idée vers une idée plus précise n’est pas une preuve que la méthode est mauvaise, plutôt qu’elle s’améliore avec le temps et est donc meilleure aujourd’hui qu’elle l’était hier.


Du grand tmtmachtfrei :

“l’écologie c’est de la merde basée sur un consensus qui ne veut rien dire ; par contre l’économie c’est une science dure basée sur des faits immuables et induscutables..

ci jointe une citation cryptique en anglais pour vous montrer le droit chemin, parce que vous êtes vraiment trop cons”








Koxinga22 a écrit :



La science, c’est surtout une méthode pour construire et affiner des savoirs (observation -&gt; théorie -&gt; expérience -&gt; boucle sur observation)

Dans ce cadre, les savoirs construits peuvent avoir plusieurs “grades” rendant compte de leur irréfutabilité : théorie, théorème, loi …





&nbsp;+1 pour la méthode scientifique, en pensant bien à ajouter la partie “modèle” : observation -&gt; théorie -&gt; expérience / modèle -&gt; boucle sur observations. Si le modèle parvient à un résultat suffisamment proche des observations, on le considère comme valide. Sinon, on essaie de l’améliorer.

Le GIEC serait condamnable sur cette partie, dans la mesure où les prédictions de ses modèles, utilisés pour prédire le climat à la fin du XXIe siècle, tomberaient à côté du climat réellement observé en ce début de siècle - il semblerait au passage que les conclusions du “résumé pour décideurs” soient beaucoup plus fermes que ce qui est donné dans le détail des rapports. En toute honnêteté je ne crois pas avoir la capacité de donner un avis définitif sur le sujet, j’ai mon opinion mais honnêtement elle tient plus de la religion que de la science.



&nbsp;





Koxinga22 a écrit :



Par exemple, personne ne met en doute la gravité, c’est une loi.



Et bien qu’une certaine ouverture d’esprit et capacité à remettre les choses en question soit utile pour théoriser, on ne va pas perpétuellement tout remettre en question. Les travaux effectués depuis 400 ans sont acquis comme “la meilleure façon de rendre compte de ce que l’on observe”.





Sur ce point tu te trompes : Einstein a

rendu obsolètes les explications de Newton sur le sujet, en

transformant la “masse qui attire” en une déformation de l’espace temps. Les lois énoncées par Newton donnent quand-même une approximation correcte des phénomènes observables à l’échelle du système solaire.

&nbsp;

La théorie de Newton reste valide en première approximation. Si je ne m’abuse, les théories de Maxwell se font actuellement pas mal malmener pour tenter d’unifier les forces électromagnétiques aux forces nucléaires (forte et faible).



&nbsp;





Koxinga22 a écrit :



&nbsp;Je ne sais pas à quoi tu fais référence, mais cela diffère de mon idée du monde scientifique. Une idée est valide quand elle est démontrée. Et à ce niveau, il n’est plus question de “croire” ou “d’appartenir à une sous-culture” mais simplement d’accepter une démonstration.

Un débat qui semble bien illustrer cette opposition : évolution vs création. Ceux qui se positionnent dans le camp “évolution” le font suite aux preuves, modèles, observations, expériences, etc qui démontrent la validité de l’évolution. Ceux qui se positionnent dans le camp “création” le font par croyance (en un fait non-démontré).

Dans cette image, on voit clairement que l’adhésion au modèle scientifique ne relève pas de la croyance, au contraire.



c’est évident aujourd’hui, ça ne l’était pas au XIXe siècle. Les théories de Darwin ne se sont pas imposées du jour au lendemain, malgré leur caractère aujourd’hui vu comme “scientifique”. Pareil pour les théories de Wegener (dérive des continents), la Relativité, la physique quantique… N’oublie pas que le nom “big bang” a été choisi par dérision.



[edit] et sinon, plutôt d’accord avec ton commentaire #52 <img data-src=" />



<img data-src=" />

Merci pour ces précisions. Parler de modèle et de modélisation est effectivement très important.



Pour le 2e §, je ne comprend pas la réfutation. Newton a effectué ses travaux sur lesquels tout le monde s’est basé jusqu’à ce qu’Einstein fournisse de meilleures explications. A partir de ce moment, on a utilisé les travaux d’Einstein à la place.

Lorsque je dis “les travaux depuis 400 ans blablabla”, ça ne veut pas dire que tout est toujours vrai, il faut voir ça comme du code versionné qui évolue : si nous nous trouvons en 1800 c’est Newton qui fait foi, si nous nous trouvons en 1930 ou plus, c’est le patch “Einstein” qui fait foi. Ils font tout 2 partie des 400 ans de recherche pour nous autres, habitants du XXIe siècle.

Cette “dernière version” représente justement le “consensus” scientifique qui préoccupe tmtisfree.





Pour le 3e §, j’ai pu lire dans Greatest show on Earth que Dawkins blâmait l’omnipotence de l’église sur la société dans le fait qu’il ait fallu attendre 1950 pour qu’une vérité aussi évidente soit publiée. Dawkins lui-même passe beaucoup de temps à démontrer l’irréfutabilité de l’évolution et le livre sus-nommé est d’ailleurs un recueil d’arguments dans ce sens.








tmtisfree a écrit :



Épistémologiquement parlant, la notion de consensus en Science est en réalité un nonsensus (pour employer un néologisme) : sans encore citer les innombrables exemples historiques où le supposé consensus a été crucifié comme il se doit, le domaine scientifique est celui du doute, de l’incertitude et de l’interrogation permanente dans toutes les disciplines.



De fait la neutralité scientifique exige de présenter tous les arguments.



— N. N. Taleb, 2017. Jouer sa peau.





Une citation en français…. tu diminue avec l’aâe… <img data-src=" />









Koxinga22 a écrit :



Le sujet qui t’intéresse ici est donc le “consensus”. Encore faudrait-il que nous en ayons la même définition pour en parler.



J’ai l’impression que tu nommes “consensus” : une théorie acceptée par le monde scientifique, en tant que description parfaite de la vérité et qui sera donc immuable car impossible à améliorer.

Dans ce cas, je suis d’accord que le consensus n’existe pas.



Pour moi (et les gens que je connais qui s’adonnent aux sciences), les scientifiques n’ont jamais eu la prétention de découvrir d’un coup d’un seul LA grande vérité sur l’univers et le reste. On parle de “consensus” comme étant la meilleure représentation que nous avons de la vérité à un instant donné. Cela en attendant d’en trouver une meilleure.



A chaque époque, les gens ont agit en fonction de leur connaissances. Fut un temps, on pratiquait la saignée pour guérir, aujourd’hui on ne le fait plus car nos connaissances ont évolué et nous ont donné d’autres moyens.

Remplacer la géométrie d’Aristote par celle de Galilée n’est pas la désavouer, juste comprendre qu’elle n’est pas applicable au contexte réel. Elle est en revanche encore valide et enseignée, du moment qu’on se place dans le bon référentiel.

Cette évolution d’une idée vers une idée plus précise n’est pas une preuve que la méthode est mauvaise, plutôt qu’elle s’améliore avec le temps et est donc meilleure aujourd’hui qu’elle l’était hier.





Le terme/sujet « consensus » ne m’intéresse que dans le sens où il représente une tentative pour saboter le débat en posant comme accepté de facto l’hypothèse ou la théorie avancée, ce qui est contraire à l’objet scientifique. M. Crichton l’a le mieux écrit [1].



Une théorie n’existe que par ses mérites. Le reste n’est que politique.



[1]

“Historically the claim of consensus has been the first refuge of scoundrels; it is a way to avoid debate by claiming that the matter is settled.”

— Michael Crichton









Koxinga22 a écrit :



La science, c’est surtout une méthode pour construire et affiner des savoirs (observation -&gt; théorie -&gt; expérience -&gt; boucle sur observation)

Dans ce cadre, les savoirs construits peuvent avoir plusieurs “grades” rendant compte de leur irréfutabilité : théorie, théorème, loi …





<img data-src=" />







Koxinga22 a écrit :



Par exemple, personne ne met en doute la gravité, c’est une loi.





Mais si on l’a réfutée, elle n’existe pas, il s’agit juste d’une déformation de l’espace-temps (relativité générale) <img data-src=" />







Koxinga22 a écrit :



Et bien qu’une certaine ouverture d’esprit et capacité à remettre les choses en question soit utile pour théoriser, on ne va pas perpétuellement tout remettre en question. Les travaux effectués depuis 400 ans sont acquis comme “la meilleure façon de rendre compte de ce que l’on observe”.





Tout à fait mais il y a des gens qui confondent “doute raisonnable” et “mettre à l’épreuve les théories quand le progrès technique avance” avec “il n’y a que des doutes en science”. La dernière phrase empêcherait toute science un peu solide d’exister.







Koxinga22 a écrit :



Je ne sais pas à quoi tu fais référence, mais cela diffère de mon idée du monde scientifique. Une idée est valide quand elle est démontrée. Et à ce niveau, il n’est plus question de “croire” ou “d’appartenir à une sous-culture” mais simplement d’accepter une démonstration.





Elle a des idées à elle…

Comme de faire semblant de croire que le consensus scientifique procède du même principe que le consensus en politique.









Drepanocytose a écrit :



Du grand tmtmachtfrei :

“l’écologie c’est de la merde basée sur un consensus qui ne veut rien dire ; par contre l’économie c’est une science dure basée sur des faits immuables et induscutables..

ci jointe une citation cryptique en anglais pour vous montrer le droit chemin, parce que vous êtes vraiment trop cons”





Non. L’écologie en tant que science a tout mon respect — comme les vrais écologistes, les conservationnistes et les amoureux de la Nature. C’est son utilisation et leur manipulation dans un but politico-idéologique et sectaire (= l’environnementalisme) qui sont méprisables et dont je me gausse :





“L’écologie est fondée sur la redistribution des richesses, la lutte contre les inégalités et la conquête de droits nouveaux.”

— Noël Mamère, écologiste. 2019





“L’écologie est la nouvelle maladie infantile du communisme. Ses principaux animateurs sont passés du rouge au vert. Ils ont été repeints, mais ils défendent toujours la même vision du monde : l’individu ne sait pas ce qui est bon pour lui, c’est à la société de le lui apprendre.”

— Christian Gerondeau, 2014.



Tout en français, FunnyD va pouvoir les lire.



Pour autant que je me souvienne, Newton lui-même était un peu “préoccupé” par cette action immédiate à distance (“spooky action at a distance” mais je doute que ce soit de lui … ) et pensait que sa théorie devait être raffinée. Mais comme les calculs fonctionnaient bien, on l’a gardée comme ça en attendant mieux.








tmtisfree a écrit :



Le terme/sujet « consensus » ne m’intéresse que dans le sens où il représente une tentative pour saboter le débat en posant comme accepté de facto l’hypothèse ou la théorie avancée, ce qui est contraire à l’objet scientifique. M. Crichton l’a le mieux écrit [1].



Une théorie n’existe que par ses mérites. Le reste n’est que politique.



[1] — Michael Crichton







C’est plus clair …



Mais si l’on déplore que les débats sur des sujets comme le vaccin ou le climat n’aboutissent à rien, c’est surtout lorsqu’ils sont tenus par des gens qui ne font aucun cas des faits et préfèrent opposer leurs opinions.



Ces thèmes touchant à peu près tout le monde, chacun peut légitimement y aller de sa petite anecdote et personne n’essaie de faire de la science au milieu de tout ça.



Bref, c’est plus un problème de langage et de culture, qu’un problème de science ou d’observation objective de la nature.









tmtisfree a écrit :



Le terme/sujet « consensus » ne m’intéresse que dans le sens où il représente une tentative pour saboter le débat en posant comme accepté de facto l’hypothèse ou la théorie avancée, ce qui est contraire à l’objet scientifique. M. Crichton l’a le mieux écrit [1].



Une théorie n’existe que par ses mérites. Le reste n’est que politique.



[1] — Michael Crichton





Ah bah alors si c’est Michael Crichton qui le dit c’est forcément inattaquable <img data-src=" />









OlivierJ a écrit :



Mais si on l’a réfutée, elle n’existe pas, il s’agit juste d’une déformation de l’espace-temps (relativité générale) <img data-src=" />





Ce n’ “est” pas. Ca “se comporte comme si”



<img data-src=" />



Post de science étonnante sur ce sujet :&nbsp;



https://sciencetonnante.wordpress.com/2019/03/04/la-physique-theorique-et-la-vra…

&nbsp;









Ramaloke a écrit :



Les philosophes vivent sur leur popularité, il faut bien qu’ils aient une vie “trépidentes” pour faire écrire les journalistes à leur sujet (“qu’on parle de vous en bien où en mal, faites-juste qu’on parle de vous” ou quelque chose comme cela)





Attention, ne pas assimiler tous les philosophes avec ceux qui sont médiathiques et qu’on voit ou entend beaucoup. 







Ramaloke a écrit :



Et elle peut te répondre que des citations ne sont pas suffisamment précises par rapport à un article complet du sujet. Où que le sujet est trop vaste/complexe pour en avoir une idée “vague” qui ne soit pas totalement fausse (et sur les sujets économiques, c’est vraiment sans fin).





Elle peut répondre ça, mais comme l’a dit quelqu’un, ce qui ce conçoit bien s’énonce clairement, et sans citer un livre mais 10 lignes, on peut faire passer des concepts.







Ramaloke a écrit :



Et elle aurait raison, on peut faire dire tout ce qu’on veut à une citation “hors contexte”.





Oh oui, elle le fait régulièrement. Ou de sortir des citations pas convaincantes du tout.







Ramaloke a écrit :



Newton, on l’utilise encore car c’est plus facile à comprendre/appréhender mais depuis Einstein on sait qu’elle est “fausse”. Si on ne va pas dans le détail, ça marche donc on s’en sert.





Plus facile à calculer surtout.

Pas fausse en effet, mais pas précise dans tous les cas.







Ramaloke a écrit :



Va expliquer la courbure de l’espace temps par des objets massif et des propriétés de l’espace et de la matière à des personnes qui n’ont pas le baguage scientifiques nécessaires, ils vont rien piger….pourtant c’est la théorie “validée”.





ça encore, ça peut s’expliquer avec l’analogie du matelas déformé par des objets lourds. Et sauf à être bouché, on peut comprendre que la science a découvert des choses pas faciles à expliquer (genre le spin ou en général la mécanique quantique).







Ramaloke a écrit :



Avec une catégorie de personne tu vas utiliser Newton pour expliquer la “gravitation”. A une autre “Einstein”.  Tmtisfree elle est toujours en mode “Einstein”/ “Stephen Hawking” de l’économie, comme si on avait tous fait un doctorat d’économie <img data-src=" />





Honnêtement, pour moi c’est une impostrice. On l’a vu lors de certaines discussions, d’autres l’ont bien relevé. J’y vois plus une sorte de vernis, avec une habitude trop grande de noyer le poisson et de sortir des phrases peu compréhensibles ou elliptiques, ou des citations en anglais (et je lis l’anglais).



Les bons scientifiques au contraire savent être clairs et accessibles, et bien vulgariser. Elle est plutôt à l’opposé, et quand on lui fait remarquer que ça n’a aucun intérêt d’écrire des commentaires peu compréhensibles, elle dit qu’elle s’en fout…







tmtisfree a écrit :



Au contraire, c’est justement parce le consensus a été réfuté, cassé, démoli, enterré, déconstruit, ruiné, explosé, etc. que la Science a prévalu : quelques exemples [1].





Toujours cette prose enflée…

Il y a des moments où on n’était pas sûr de son fait, c’était pas un consensus au sens classique puisqu’il n’y avait pas de certitudes. Le consensus a eu lieu après (j’ai lu tes exemples).



Pour le reste tu enfonces des portes ouvertes.







tmtisfree a écrit :



La relativité elle-même est imparfaite : tu viens de démontrer par l’illustration que ce soit disant « consensus » n’est qu’une chimère. Well done!





<img data-src=" />

Heu, hein ?







tmtisfree a écrit :



Qui a écrit sur ces supposés « consensus » en particulier à part OlivierJ ? Les théories qui ont résisté au temps et ont fait les preuves de leur utilité n’ont pas besoin d’argument artificiel.





Mais de quoi parles-tu ?

Sérieusement, rien compris à ton commentaire.









anagrys a écrit :



+1 pour la méthode scientifique, en pensant bien à ajouter la partie “modèle” : observation -&gt; théorie -&gt; expérience / modèle -&gt; boucle sur observations. Si le modèle parvient à un résultat suffisamment proche des observations, on le considère comme valide. Sinon, on essaie de l’améliorer.

Le GIEC serait condamnable sur cette partie, dans la mesure où les prédictions de ses modèles, utilisés pour prédire le climat à la fin du XXIe siècle, tomberaient à côté du climat réellement observé en ce début de siècle - il semblerait au passage que les conclusions du “résumé pour décideurs” soient beaucoup plus fermes que ce qui est donné dans le détail des rapports. En toute honnêteté je ne crois pas avoir la capacité de donner un avis définitif sur le sujet, j’ai mon opinion mais honnêtement elle tient plus de la religion que de la science.





Il faut préciser ici qu’un modèle informatique tel qu’un modèle climatique n’est pas une expérience au sens scientifique du terme, parce que ce modèle n’est qu’une expression (ou formalisation) de la théorie elle-même.



Très clairement, tenter justifier cette dernière par les données issues de la modélisation comme le fait le GIEC n’est qu’un raisonnement circulaire qui ne prouve absolument rien. D’autant plus quand plusieurs dizaines de modèles sont utilisés pour faussement réduire les incertitudes alors qu’il n’existe qu’une seule Terre.









OlivierJ a écrit :



Tout à fait mais il y a des gens qui confondent “doute raisonnable” et “mettre à l’épreuve les théories quand le progrès technique avance” avec “il n’y a que des doutes en science”. La dernière phrase empêcherait toute science un peu solide d’exister.





Oui.

De mon point de vue, la curiosité, le doute, la remise en question, etc sont très sains dans l’étape “théorie” du cycle. C’est un peu moins utile dans l’étape “expérience” et carrément contre-productif dans l’étape “observation” :

Si dans une expérience de tension on mesure 5 V, inutile de douter “oui c’est peut-être 50 V en fait, je vais douter de mon voltmètre, ça fait plus scientifique”.







33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Pour autant que je me souvienne, Newton lui-même était un peu “préoccupé” par cette action immédiate à distance (“spooky action at a distance” mais je doute que ce soit de lui … ) et pensait que sa théorie devait être raffinée. Mais comme les calculs fonctionnaient bien, on l’a gardée comme ça en attendant mieux.





Ca ne m’étonnerait pas qu’il en ait eu l’intuition. Le peu que j’ai lu de la vie du bonhomme, c’était vraiment un p*$!%n de cerveau, rigoureux comme pas permis.



« une communauté d’utilisateurs crée de l’information gratuitement

et décide de limiter l’accès à celle-ci pour une journée : terrorisme.

Toute une industrie veut limiter l’accès à l’information

perpétuellement : sauver la culture »

<img data-src=" />


C’est vrai, c’est pas une critique fondamentale, mais ce qui me dérange c’est cette dissonance cognitive entre l’affichage (et le recours continuel) à une prétendue neutralité de point de vue et les faits.

Qui plus est, l’argument de la neutralité est utilisée pour justifier un relativisme et une absence de contextualisation de certains propos qui pose question.

Cela étant, c’est visible que sur certains cas aux limites, dans l’ensemble c’est une aventure qui fonctionne bien.








OlivierJ a écrit :



Les bons scientifiques au contraire savent être clairs et accessibles, et bien vulgariser. Elle est plutôt à l’opposé, et quand on lui fait remarquer que ça n’a aucun intérêt d’écrire des commentaires peu compréhensibles, elle dit qu’elle s’en fout…





Je n’ai aucune intention de vulgariser parce que ce n’est ni le lieu ni mon but. Si tu ne veux pas faire l’effort de dépasser tes croyances, ce n’est réellement pas mon problème.





“Je ne discute pas pour discuter ; je discute pour m’affermir dans mon opinion si elle est vraie, la fortifier où elle est faible, la redresser où elle est fausse, l’abandonner si elle ne peut être redressée. La discussion est la balance qui, à défaut de l’application, me sert à vérifier ce que l’idée pèse comparativement à l’objection, et l’objection comparativement à l’idée. Paraître avoir raison n’est pas ce qui m’importe ; ce qui m’importe, c’est que la raison ait raison et que l’erreur ait tort.”

— Émile de Girardin









OlivierJ a écrit :



Toujours cette prose enflée…

Il y a des moments où on n’était pas sûr de son fait, c’était pas un consensus au sens classique puisqu’il n’y avait pas de certitudes. Le consensus a eu lieu après (j’ai lu tes exemples).





Un consensus inexistant a remplacé un consensus imaginaire. C’est le propre du consensus. D’où son utilité scientifique nulle en pratique.









OlivierJ a écrit :



Pour le reste tu enfonces des portes ouvertes.





QED donc.









OlivierJ a écrit :



<img data-src=" />

Heu, hein ?





Tu as avalé de travers ? Boit un coup.









OlivierJ a écrit :



Mais de quoi parles-tu ?

Sérieusement, rien compris à ton commentaire.





J’attends des exemples d’auteurs qui auraient explicitement clamé ou écrit que sa théorie, parmi celles citées, était le « consensus ». Cite une seule publication d’Einstein, Heinsenberg ou autre où l’auteur proclame le « consensus ».









Koxinga22 a écrit :



Si dans une expérience de tension on mesure 5 V, inutile de douter “oui c’est peut-être 50 V en fait, je vais douter de mon voltmètre, ça fait plus scientifique”.





Et pourtant, c’est arrivé … lien en anglais, pas de version française (ni allemande d’ailleurs, pour rester dans le sujet de l’article)



https://en.wikipedia.org/wiki/Faster-than-light_neutrino_anomaly

&nbsp;

&nbsp;









tmtisfree a écrit :



Amen, mais je ne vois aucune mention du mot consensus ici.





La notion est implicite.

Que tu le veuilles ou non, on parle de théories reconnues ou acceptées parce qu’il y a un consensus (suite aux expériences et aux publications) dessus. Il ne s’agit pas d’opinions personnelles, sinon ça ne serait pas de la science.







tmtisfree a écrit :



L’ex. cité est effectivement une illustration parce que l’état de la Science en la matière est clair. Il y a d’autres ex. où l’état de la Science est tout aussi clair (vaccin, OGM) mais pas accepté pour autant.





Pas accepté ? Par les scientifiques ?

Pour le coup, la vaccination et l’absence de toxicité des OGM étudiés ne font guère discussion parmi les scientifiques (on peut parler de consensus scientifique)







tmtisfree a écrit :



Il y a aussi l’ex. CACA (voir plus haut) où l’état de la Science n’est pas du tout persuasif mais où le « consensus » a été quand même proclamé.





Ben tiens, le climato-scepticisme, ça faisait longtemps.

S’il y a de moins en moins de doute au fur et à mesure des publications sur le sujet, c’est que les preuves s’accumulent (et sont discutées).

Et c’est justement un objectif intéressant (voire prestigieux) pour un scientifique de trouver des données qui contestent les théories les plus répandues, donc l’histoire de conformisme (ou je ne sais plus quoi que tu as prétendu précédemment) n’a rien à faire ici.







tmtisfree a écrit :



Comme quoi le concept politique de « consensus » n’est d’aucune utilité (en Science).





Parce que ce n’est PAS un concept politique quand ça s’applique à la science. <img data-src=" />







Cumbalero a écrit :



Dans le même registre, à chaque mouvement social qui prend un peu d’ampleur, “les Français sont pris en otage”.





[HS] Quand c’est la SNCF ou la RATP, ça a un peu un sens, parce que ça paralyse vraiment un paquet de gens. Bien sûr, l’expression est abusive, c’est au sens figuré.







Koxinga22 a écrit :



A chaque époque, les gens ont agit en fonction de leur connaissances. Fut un temps, on pratiquait la saignée pour guérir





Disons que la pratique de la saignée ne faisait pas partie d’une démarche scientifique, on n’avait pas fait d’essais cliniques et on connaissait peu le fonctionnement du corps humain. Il arrivait que la saignée améliore un peu l’état de certaines personnes.

(sinon rien à redire à tout le reste de ton commentaire)







Drepanocytose a écrit :



Du grand tmtmachtfrei :

“l’écologie c’est de la merde basée sur un consensus qui ne veut rien dire ; par contre l’économie c’est une science dure basée sur des faits immuables et induscutables..

ci jointe une citation cryptique en anglais pour vous montrer le droit chemin, parce que vous êtes vraiment trop cons”





hormis le petit point Godwin sur le pseudo, j’avoue avoir trouvé ton résumé assez bon <img data-src=" />









carbier a écrit :



Ah bah alors si c’est Michael Crichton qui le dit c’est forcément inattaquable <img data-src=" />





Pas « inattaquable », juste une citation concise supplémentaire pour illustrer mon propos. Il a au moins le mérite d’avoir une formation scientifique et d’être un auteur vendu dans le monde entier, entre autres. Mais c’est vrai que comparé à une tirade péremptoire accompagnée comme seul argument d’une icône, ça ne fait pas le poids…



Ce que je veux ou pas n’a aucune importance.



Le concept de « consensus » est étranger, inutile et fallacieux pour la Science.



D’autant plus dans le cas du CACA.





“La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter.”

— Aldous Huxley








Winderly a écrit :



Toute une industrie veut limiter l’accès à l’information perpétuellement : sauver la culture







Ils ne veulent pas limiter l’accès. Au contraire ! Ils veulent le maximum d’accès… rémunérés.



La limitation d’accès n’est q’un effet collatéral parce que les plateformes d’accès ne veulent pas payer.



Je pense que tu n’as pas saisi la façon dont on fit de la simulation numérique: D’abord on conçoit le modèle sur la base des théories sous-jacentes qu’on connait. Ensuite on le valide sur des cas d’expériences réelles dont on connait le résultat, la validation étant évidemment obtenue seulement si le modèle arrive à reproduire ces résultats avec suffisamment de précision.

Ensuite seulement on l’utilise pour essayer de prédire l’avenir.



Il est toujours possible en théorie qu’on se soit planté. En pratique, tant qu’on reste dans des conditions initiales suffisamment proches de celles sur lequel il a été validé, un modèle numérique prédit assez bien ce qui va se passer (avec une marge d’erreur que la phase de validation permet généralement d’estimer)



On peut trouver plein de choses à critiquer dans les modèles et prédictions du GIEC mais certainement pas le fait qu’utiliser un modèle numérique serait un raisonnement circulaire.


T’as de quoi appuyer tes dires sur la non neutralité de Wikipédia ?



Ça fait parti des 5 principes fondamentaux:

https://youtu.be/_W0CK0TRWc8?t=397


Bordel les gars vous avez vraiment du temps à perdre avec trollisfree…


Reproduire des résultats n’est en rien une démonstration de validité du modèle (théorique ou formel). Ce n’est pas un test empirique au sens habituel (ie scientifique) du terme. Comme c’est HS et risque d’être censuré, voir [1] pour les détails du pourquoi les modèles du GIEC sont circulaires.



[1]https://www.cfact.org/2018/03/01/circular-reasoning-with-climate-models/








Koxinga22 a écrit :



[ ref necessaire ] :)



La science, c’est surtout une méthode pour construire et affiner des savoirs (observation -&gt; théorie -&gt; expérience -&gt; boucle sur observation)

Dans ce cadre, les savoirs construits peuvent avoir plusieurs “grades” rendant compte de leur irréfutabilité : théorie, théorème, loi …



Par exemple, personne ne met en doute la gravité, c’est une loi.



Et bien qu’une certaine ouverture d’esprit et capacité à remettre les choses en question soit utile pour théoriser, on ne va pas perpétuellement tout remettre en question. Les travaux effectués depuis 400 ans sont acquis comme “la meilleure façon de rendre compte de ce que l’on observe”.





Je ne sais pas à quoi tu fais référence, mais cela diffère de mon idée du monde scientifique. Une idée est valide quand elle est démontrée. Et à ce niveau, il n’est plus question de “croire” ou “d’appartenir à une sous-culture” mais simplement d’accepter une démonstration.

Un débat qui semble bien illustrer cette opposition : évolution vs création. Ceux qui se positionnent dans le camp “évolution” le font suite aux preuves, modèles, observations, expériences, etc qui démontrent la validité de l’évolution. Ceux qui se positionnent dans le camp “création” le font par croyance (en un fait non-démontré).

Dans cette image, on voit clairement que l’adhésion au modèle scientifique ne relève pas de la croyance, au contraire.





En faite l’église catholique reconnaît la théorie du big bang et dit que la genèse est une parabole de la création… En gros il a fallu que dieu fasse le big bang d’ailleurs les scientifiques n’écarte to pas l’idée d’un être ayant agi pour que le big bang ait lieu. Mais en aucun cas c’est une preuve que dieu tel que les religions le définit existe.









anagrys a écrit :



Le GIEC serait condamnable sur cette partie, dans la mesure où les prédictions de ses modèles, utilisés pour prédire le climat à la fin du XXIe siècle, tomberaient à côté du climat réellement observé en ce début de siècle - il semblerait au passage que les conclusions du “résumé pour décideurs” soient beaucoup plus fermes que ce qui est donné dans le détail des rapports.





Oui pour la dernière partie de ta phrase.

Le GIEC fait essentiellement un travail de collecte et présente les différentes études et hypothèses, le but étant d’arriver de mieux en mieux à des conclusions avec un bonne fiabilité.

Et si j’ai bien compris, concernant la réalité du réchauffement global, l’indice est à plus de 90 voire 95 %. Concernant l’origine humaine, la probabilité ne cesse de monter.

Je vois mal ce que les scientifiques qui font ces études gagneraient à titre individuel à fausser les résultats, idem pour les membres du GIEC qui font le travail en aval.



Et comme déjà dit, quelqu’un qui arrive avec des résultats contradictoires (et qui semblent solides) avec ce qui semble faire consensus, c’est une belle perspective pour lui. Il suffit de penser à l’expérience de Michelson et Morley sur l’éther, par exemple, et sûrement pas mal d’autres.







anagrys a écrit :



En toute honnêteté je ne crois pas avoir la capacité de donner un avis définitif sur le sujet, j’ai mon opinion mais honnêtement elle tient plus de la religion que de la science.





Sur le rapport du GIEC, Jancovici (oui j’estime beaucoup ce monsieur, et ne suis pas le seul, pour une fois qu’on a un vrai spécialiste invité dans des émissions, pas très souvent) explique mieux que moi ce qu’il fait, et lui porte un crédit certain (en rappelant que le rapport est volumineux et non simpliste, mais avec des conclusions qui pour certaines sont assez sûres).







anagrys a écrit :



c’est évident aujourd’hui, ça ne l’était pas au XIXe siècle. Les théories de Darwin ne se sont pas imposées du jour au lendemain, malgré leur caractère aujourd’hui vu comme “scientifique”. Pareil pour les théories de Wegener (dérive des continents), la Relativité, la physique quantique… N’oublie pas que le nom “big bang” a été choisi par dérision.





Pour Darwin j’avais lu un article intéressant qui explique que la théorie était d’autant plus solide qu’on avait plein de discipline qui y concouraient, entre la génétique, la géologie (cf les fossiles), la biologie, etc.

C’est sûr que des théories naissantes ont été contestées (Einstein avait du mal avec le caractère probabiliste de la mécanique quantique au début, la dérive des continents a dû paraître surprenante, etc.) ; d’ailleurs certains confondent ça avec la contestation de théories plus farfelues, et qui sont capables de légitimer des théories réellement farfelues (ou déjà démontées) au prétexte qu’elles sont critiquées.







FunnyD a écrit :



Une citation en français…. tu diminue avec l’aâe… <img data-src=" />





<img data-src=" />







tmtisfree a écrit :



Le terme/sujet « consensus » ne m’intéresse que dans le sens où il représente une tentative pour saboter le débat en posant comme accepté de facto l’hypothèse ou la théorie avancée, ce qui est contraire à l’objet scientifique.





“saboter le débat” ?

Pas du tout, mais bon.







tmtisfree a écrit :



M. Crichton l’a le mieux écrit [1].





Mouais, comme si le consensus sur diverses théories empêchait de chercher à les mettre en défaut.







tmtisfree a écrit :



Une théorie n’existe que par ses mérites. Le reste n’est que politique.





ça rime à quoi cette phrase ? ça répond à quoi ?







tmtisfree a écrit :



— Noël Mamère, écologiste. 2019





Ah oui, grand scientifique, Noël Mamère.

Franchement, qu’est-ce que tu viens nous citer ce monsieur ?

On parlait de science là.







carbier a écrit :



Ah bah alors si c’est Michael Crichton qui le dit c’est forcément inattaquable <img data-src=" />





<img data-src=" />

J’oubliais ce point, merci.









OlivierJ a écrit :



“saboter le débat” ?

Pas du tout, mais bon.



Mouais, comme si le consensus sur diverses théories empêchait de chercher à les mettre en défaut.





Un consensus n’est qu’une opinion, un jugement ou une position d’autorité qui n’a rien de scientifique, c’est même antithétique à la Science. Si consensus il y avait, il n’y aurait aucun besoin de chercher ; sinon, comme c’est la cas dans la réalité, c’est qu’il n’y a pas de consensus. Logics 101.





“Si l’opinion a une « légitimité » et joue un rôle en politique, dans le domaine du savoir, elle est illégitime. L’illustration de cette confusion entre opinion et savoir, c’est Wikipédia.”

— Jacques Julliard









OlivierJ a écrit :



ça rime à quoi cette phrase ? ça répond à quoi ?





Tu ne comprends pas le français ? Cela répond à ton commentaire.









OlivierJ a écrit :



Ah oui, grand scientifique, Noël Mamère.

Franchement, qu’est-ce que tu viens nous citer ce monsieur ?

On parlait de science là.





Il faut voir cela avec celui qui a déraillé la discussion.









OlivierJ a écrit :



Le GIEC fait essentiellement un travail de cherry picking et présente les différentes études et hypothèses sur son unique mandat anthropique, le but étant d’arriver de mieux en mieux à des conclusions partiales et partielles avec une fiabilité impossible à obtenir du fait de ses modèles. [1]





C’est plus conforme à la réalité comme cela.



[1]https://inference-review.com/article/physical-theories-and-computer-simulations-…









Koxinga22 a écrit :



Fut un temps, on pratiquait la saignée pour guérir, aujourd’hui on ne le fait plus car nos connaissances ont évolué et nous ont donné d’autres moyens.





On pratique toujours la saignée, la différence c’est surtout que maintenant on sait pourquoi.









33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



Ce n’ “est” pas. Ca “se comporte comme si”

<img data-src=" />

Post de science étonnante sur ce sujet : 

https://sciencetonnante.wordpress.com/2019/03/04/la-physique-theorique-et-la-vra…





Tu as tout à fait raison, je faisais un raccourci forcément.

Je regarderai l’article, de toutes façons depuis le mythe de la grotte de Platon, on sait que ce qu’on observe n’est peut-être qu’un aspect réduit de la réalité (et qu’est donc la “réalité” du coup ? Vous avez 4 heures ;-) ).







tmtisfree a écrit :



Il faut préciser ici qu’un modèle informatique tel qu’un modèle climatique n’est pas une expérience au sens scientifique du terme, parce que ce modèle n’est qu’une expression (ou formalisation) de la théorie elle-même.



Très clairement, tenter justifier cette dernière par les données issues de la modélisation comme le fait le GIEC n’est qu’un raisonnement circulaire qui ne prouve absolument rien. D’autant plus quand plusieurs dizaines de modèles sont utilisés pour faussement réduire les incertitudes alors qu’il n’existe qu’une seule Terre.





Établir des modèles climatiques est un exercice passionnant et qui nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de ce système complexe qu’est le climat, dépendant aussi du soleil et donc de l’astronomie. Il permet aussi d’essayer de déterminer quelle va être son évolution (même si on a une idée pas mauvaise déjà) à 50 ou 100 ans, voire plus loin, et aussi quelle est l’influence humaine (même si c’est peut-être déjà un peu tard pour agir vu la durée de persistance du CO² dans l’atmosphère).

Et personne ne dit que les modèles sont parfaits, c’est bien pour ça qu’on en met plusieurs à l’épreuve, et qu’on évalue leur qualité et leur probabilité de justesse. Et à la base, on se sert de nos connaissances en physique pour les échanges d’énergie qui servent de base à ces modèles.







Koxinga22 a écrit :



Si dans une expérience de tension on mesure 5 V, inutile de douter “oui c’est peut-être 50 V en fait, je vais douter de mon voltmètre, ça fait plus scientifique”.



Ca ne m’étonnerait pas qu’il en ait eu l’intuition. Le peu que j’ai lu de la vie du bonhomme, c’était vraiment un p*$!%n de cerveau, rigoureux comme pas permis.







  1. en effet ça arrive en cas de résultat surprenant, on se met à douter de tout (ou presque)

  2. Oui, et il est de ceux qui ont utilisé la formule “sur les épaules de géants” (pour rappeler qu’il s’était appuyé sur les travaux d’autres avant lui, et des grands)







    tmtisfree a écrit :



    Je n’ai aucune intention de vulgariser parce que ce n’est ni le lieu ni mon but. Si tu ne veux pas faire l’effort de dépasser tes croyances, ce n’est réellement pas mon problème.

    — Émile de Girardin





    Franchement t’es une caricature, une nouvelle citation qui ne mène à rien.

    T’es gentil de parler de croyance, vu les tiennes…

    Et arrête de commenter alors si ce n’est pas pour expliquer, car ça n’a AUCUN intérêt, en particulier pour toi.







    tmtisfree a écrit :



    Un consensus inexistant a remplacé un consensus imaginaire. C’est le propre du consensus. D’où son utilité scientifique nulle en pratique.





    Arrête les phrases creuses, franchement. Ta phrase ne rime à rien.







    tmtisfree a écrit :



    J’attends des exemples d’auteurs qui auraient explicitement clamé ou écrit que sa théorie, parmi celles citées, était le « consensus ». Cite une seule publication d’Einstein, Heinsenberg ou autre où l’auteur proclame le « consensus ».





    <img data-src=" />

    Je rêve. Soit tu fais semblant de ne pas comprendre et tu trolles, soit t’es bête. A force j’hésite entre les 2.



    Imaginer quelqu’un publiant un article scientifique ou une théorie en disant que ça fait consensus, tu sors ça d’où ?

    Vu que le consensus ne peut être déterminé qu’une fois que la théorie s’est révélée solide, ça prend des années et parfois des décennies.







    33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48 a écrit :



    Et pourtant, c’est arrivé … lien en anglais, pas de version française (ni allemande d’ailleurs, pour rester dans le sujet de l’article)



    https://en.wikipedia.org/wiki/Faster-than-light_neutrino_anomaly





    Quelque part ça a dû être excitant à chercher, la raison de l’erreur ; soit parce qu’elle était subtile (et je crois qu’ils ont mis longtemps à trouver, de mémoire), soit parce que sinon c’était une remise en cause de la relativité générale, et là c’était la grosse “breaking news” (même si peu y croyaient j’imagine).









tmtisfree a écrit :



Pas « inattaquable », juste une citation concise supplémentaire pour illustrer mon propos. Il a au moins le mérite d’avoir une formation scientifique et d’être un auteur vendu dans le monde entier, entre autres. Mais c’est vrai que comparé à une tirade péremptoire accompagnée comme seul argument d’une icône, ça ne fait pas le poids…





Tes citations ne servent à rien à part tenter de donner du poids à tes commentaires et tes sophismes.







tmtisfree a écrit :



Le concept de « consensus » est étranger, inutile et fallacieux pour la Science.





Ben voyons.

Va parler avec un vrai scientifique (il y en a ici d’ailleurs) on va rigoler. D’ailleurs on a régulièrement “rigolé” vu que tu t’es souvent fait démonter ton blabla.







tmtisfree a écrit :



D’autant plus dans le cas du CACA.

— Aldous Huxley





J’ajoute que si tu étais sûr de toi, tu n’emploierais pas ces méthodes ridicules comme de faire des acronymes comme celui-là, ou des termes dénigrant tout ce qui ne va pas dans ton sens.



Je n’ai encore pas vu de vrai scientifique avoir besoin de ce genre de procédé pour expliquer ou pour convaincre quelqu’un qu’il se trompe. Ça vole autrement plus haut.

Quant à ta manie des citations à tire-larigot, ça te décrédibilise plutôt qu’autre chose ; ceux qui ont des arguments les exposent avec leurs mots.

Tu es juste un imposteur, et ça n’a rien de nouveau.







Zerdligham a écrit :



Je pense que tu n’as pas saisi la façon dont on fit de la simulation numérique:





Même pas sûr, il a décidé que les recherches recensées dans les rapports du GIEC sont des fraudes… ou peut-être que les responsables du GIEC fraudent les résultats.

On a déjà essayé tant de fois de contredire son bullshit à ce sujet…







Zerdligham a écrit :



Il est toujours possible en théorie qu’on se soit planté. En pratique, tant qu’on reste dans des conditions initiales suffisamment proches de celles sur lequel il a été validé, un modèle numérique prédit assez bien ce qui va se passer (avec une marge d’erreur que la phase de validation permet généralement d’estimer)



On peut trouver plein de choses à critiquer dans les modèles et prédictions du GIEC mais certainement pas le fait qu’utiliser un modèle numérique serait un raisonnement circulaire.





<img data-src=" />



Il faudrait déjà que notre “ami” sache lire un peu en détail un rapport du GIEC, et comprendre ce qui est expliqué.







Patch a écrit :



Bordel les gars vous avez vraiment du temps à perdre avec trollisfree…





Oui parfois <img data-src=" />

Je me suis encore fait avoir.







tmtisfree a écrit :



Reproduire des résultats n’est en rien une démonstration de validité du modèle (théorique ou formel). Ce n’est pas un test empirique au sens habituel (ie scientifique) du terme. Comme c’est HS et risque d’être censuré, voir [1] pour les détails du pourquoi les modèles du GIEC sont circulaires.

[1]https://www.cfact.org/2018/03/01/circular-reasoning-with-climate-models/





Le GIEC c’est pas un institut éthéré et mystérieux qui fait lui-même des modèles…

C’est un organisme qui recense un sacré paquet d’études, en constante évolution vu qu’on n’arrête pas d’en faire et d’essayer d’améliorer les recherches, dans plusieurs domaines scientifiques.



Enfin bon, autant pisser dans un violon. J’ai ma dose de troll pour la journée.

Il y a un membre du GIEC ou un “climatologue” qui t’a abimé ta voiture, ou qui t’a piqué ta copine ou quoi ? On se demande à force…



Ouais bien sûr, et tout cela sans faire sourciller une part notable des scientifiques qui bossent sur le sujet…



Sans déconner, t’es le Asselineau de la climatologie.








OlivierJ a écrit :



97% de blable HS.





Imaginer quelqu’un publiant un article scientifique ou une théorie en disant que ça fait consensus, tu sors ça d’où ?

Vu que le consensus ne peut être déterminé qu’une fois que la théorie s’est révélée solide, ça prend des années et parfois des décennies.





Où sont les citations de « consensus » sur tes exemples ?





©onsensus is invoked only in situations where the science is not solid enough. Nobody says the consensus of scientists agrees that E=mc2. Nobody says the consensus is that the sun is 93 million miles away. It would never occur to anyone to speak that way.”

— Michael Crichton, 2003. Lecture on science, politics, and consensus at the California Institute of Technology in Pasadena, CA, USA.









OlivierJ a écrit :



C’est un organisme qui recense un sacré paquet d’études, en constante évolution vu qu’on n’arrête pas d’en faire et d’essayer d’améliorer les recherches, dans plusieurs domaines scientifiques.





Tout cela est exact, mais le cadre du mandat du GIEC est restreint aux seules causes anthropiques. Pour le GIEC, la nature ne varie pas et n’a aucune d’influence sur le climat [1]. <img data-src=" />



[1]https://4k4oijnpiu3l4c3h-zippykid.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2019/02/Figu…









OlivierJ a écrit :



Ouais bien sûr, et tout cela sans faire sourciller une part notable des scientifiques qui bossent sur le sujet…



Sans déconner, t’es le Asselineau de la climatologie.





1/ Ta position d’autorité n’a aucun poids : il suffit d’un seul scientifique pour réfuter une théorie mais plusieurs peuvent coopérer dans le même but.

2/ Ce que je suis ou pas n’a aucune espèce d’importance (là aussi).









OlivierJ a écrit :



J’ajoute que si tu étais sûr de toi, tu n’emploierais pas ces méthodes ridicules comme de faire des acronymes comme celui-là, ou des termes dénigrant tout ce qui ne va pas dans ton sens.





Quand on commence à parler de la couleur des rideaux, c’est qu’on n’a plus rien à dire sur le fond.









tmtisfree a écrit :



Un sophisme est une assertion illogique pour justement clore le débat sans y paraître.





Eeeeet… non !

Mais sur que non hein, ce n’est pas une question d’interprétation <img data-src=" />

&nbsp;

(ce n’est d’ailleurs pas pour rien que j’avais mis la définition en lien. Aller une seconde fois car je suis bon joueur : http://www.cnrtl.fr/definition/Sophisme)







Sinon, que diable s’est-il passé ici ?

Un remake du grand débat BFMTV <img data-src=" />





&nbsp;



Tu cites un cas précis d’usage d’un type de modèle précis. Je n’ai pas la compétence en climato pour juger si les critiques faites sont justifiées, mais si elles le sont c’est effectivement circulaire.

Par contre ce n’est pas tout à fait suffisant pour dire que dans l’absolu, tout usage de modélisation est un argument circulaire.








Zerdligham a écrit :



Tu cites un cas précis d’usage d’un type de modèle précis. Je n’ai pas la compétence en climato pour juger si les critiques faites sont justifiées, mais si elles le sont c’est effectivement circulaire.

Par contre ce n’est pas tout à fait suffisant pour dire que dans l’absolu, tout usage de modélisation est un argument circulaire.





Les modèles climatiques dépendent de paramétrages et tuning qui n’ont rien de physique au sens où ils sont arbitrairement implémentés pour satisfaire aux observations. Par ex. toute la microphysique de la vapeur d’eau à une échelle inférieure à 10-100 km (suivant les modèles), telle que les nuages et à peu près tous les phénomènes météo locaux ne sont pas calculés mais insérés tels quels. Une des raisons pour lesquelles les prévisions régionales ne sont pas fiables. Des équipes extérieures aux, et indépendantes des grands centres de modélisations commencent seulement à tester ces modèles et les 1ers résultats sont plutôt intéressants [1].



Entièrement d’accord avec la dernière phrase.



[1]https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1029/2018EA000401



Ton lien (cassé) donne ces définitions :



1/ Argument, raisonnement qui, partant de prémisses vraies, ou considérées comme telles, et obéissant aux règles de la logique, aboutit à une conclusion inadmissible.

2/ Argument, raisonnement ayant l’apparence de la validité, de la vérité, mais en réalité faux et non concluant, avancé généralement avec mauvaise foi, pour tromper ou faire illusion.



Tous les ingrédients pour fermer un débat.


J’ai tendance à voir le concept de “dieu” exactement comme le concept de “deux”.

Ca marcherait avec n’importe quel nombre, avec n’importe quel concept abstrait d’ailleurs, mais là, l’assonance rend ça sympa.



“deux”, ça existe ? non ? pourtant je peux l’imaginer et même l’utiliser : 2+2=4, j’ai manipulé “deux”, s’il n’existait pas, je ne pourrais pas.

“deux”, ça existe ? oui ? Je peux en attraper un ? Sentir son poids dans ma main ?



Voilà, dieu c’est pareil. Ca existe parce qu’on peut s’en servir pour réfléchir, mais ça n’existe pas au sens “perceptible par les 5 sens”.








Quiproquo a écrit :



On pratique toujours la saignée, la différence c’est surtout que maintenant on sait pourquoi.





<img data-src=" />

On en apprend tous les jours. Ca doit être bien contraignant ce genre de maladie.









OlivierJ a écrit :



Ben tiens, le climato-scepticisme, ça faisait longtemps.

S’il y a de moins en moins de doute au fur et à mesure des publications sur le sujet, c’est que les preuves s’accumulent (et sont discutées).

Et c’est justement un objectif intéressant (voire prestigieux) pour un scientifique de trouver des données qui contestent les théories les plus répandues, donc l’histoire de conformisme (ou je ne sais plus quoi que tu as prétendu précédemment) n’a rien à faire ici.



Ben… c’est un peu le problème aujourd’hui… Citations de l’article (je ne suis pas sûr qu’il soit accessible aux non abonnés) :

“«&nbsp;L’indépendance d’esprit et la climatologie,&nbsp;me dit Judith Curry, sont devenus incompatibles.&nbsp;» Diable&nbsp;! Le climat n’irait-il pas se réchauffant&nbsp;? «&nbsp;Oui, il se réchauffe, mais on ne sait pas trop pour quelles raisons.&nbsp;» Sans aucun doute, précise-t-elle, «&nbsp;le facteur humain et particulièrement le dioxyde de carbone contribue à ce réchauffement, mais pas de manière décisive&nbsp;». ”

“ «&nbsp;La climatologie, révèle Judith Curry, est devenue un parti politique de tendance totalitaire. On y est pour ou contre le réchauffement par le dioxyde de carbone, sans nuance. Si l’on exprime le moindre scepticisme, on est taxé de négationniste, vassal de Trump, quasi fasciste et mis au ban de la communauté scientifique.&nbsp;» ”

&nbsp;

(pour ceux qui auraient des doutes sur la légitimité de la dame à parler de climatologie, elle a dirigé le département de sciences de la Terre de l’Institut technologique de Géorgie). Des voix comme ça, on en trouve. Mais si elles veulent faire carrière elles ont intérêt à “penser droit”.

&nbsp;

Au passage, que dire de ce présentateur météo licencié après avoir fait paraître un livre dissonant…? Il faut dire qu’il avait mal choisi son moment, un mois avant la COP 21 où Hollande voulait montrer le leadership et la grandeur de la France, au point de faire nettoyer en urgence les bidonvilles des environs… Intérêt de cette remarque par rapport au sujet ? Insister sur le côté politique de la chose, et non son côté scientifique.

&nbsp;

Non, aujourd’hui, il n’y a aucune gloire à mettre en doute le caractère anthropique du “changement climatique”, il n’y a que des coups à prendre - pourtant, des reportages diffusés ce samedi sur Arte invitent à se poser sérieusement des questions… le sujet ? Des volcans indonésiens, le Samalas et le Tambora.



J’ai dit plus haut que mon opinion sur le sujet tenait plus de la religion que de la science, parce-que je n’ai pas étudié moi-même l’ensemble des rapports et des publications scientifiques sur le sujet, et je n’ai pas le bagage scientifique suffisant. Cependant, mes connaissances en Histoire et les bases plutôt correctes que j’ai sur les autres sujets me font sentir quelque chose de louche dans cette insistance à tout mettre sur le dos de l’Humanité. Et que l’ensemble des partis politiques y trouvent leur intérêt.



Toujours pas <img data-src=" />

&nbsp;

(tu as vu comme lorsqu’on souligne un terme ça le rend super important <img data-src=" /> ?)





&nbsp;

Il n’est jamais question de clore un débat, seulement de fausser l’argumentaire.

&nbsp;

Enfin bon, ça c’est comme ton obsession contre la féminisation des nom de métier, autant parler à un sourd (quoique lui est capable de se remettre en question et je pourrais me faire comprendre en parlant le langage des signes <img data-src=" />)



&nbsp;








Norde a écrit :



[u]Il n’est jamais question de clore un débat, seulement de fausser l’argumentaire.





… qui est le moyen le plus direct et sûr de clore une discussion, cf L’art d’avoir toujours raison de A. Schopenhauer.



Vraiment surprenant de retrouver J. Curry (que j’avais citée un peu plus haut) dans un article sur le climat d’un magazine en français. Merci du lien !


Que nenni : d’ailleurs le débat continue malgré ton entêtement à détourner une définition <img data-src=" />



Et tout comme la définition de Sophisme, “L’Art d’avoir toujours raison” de Schopenhauer n’indique en rien qu’un sophisme permet de clore un débat.



Mais je suis impressionné par ta capacité récurente à citer des termes / sources qui te contredise <img data-src=" />

(à moins que ce ne soit que la conséquence de citations non maitrisées placée là uniquement dans le but d’impressionner, en espérant que personne ne vienne vérifier… <img data-src=" /> ).

&nbsp;

&nbsp;

Dans le cas de “L’Art d’avoir toujours raison” c’est le chapitre “Tirer de fausses conclusions” qui illustre parfaitement tes propos.

https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_d%E2%80%99avoir_toujours_raison/Str…



<img data-src=" />


Le mieux est encore de te laisser le dernier mot, à défaut d’argument, justifiant ton lien et mon point.








anagrys a écrit :



…&nbsp;&nbsp;

Au passage, que dire de ce&nbsp;présentateur météo&nbsp;licencié après avoir fait paraître un livre dissonant…? Il faut dire qu’il avait mal choisi son moment, un mois avant la COP 21 où Hollande voulait montrer le leadership et la grandeur de la France, au point de faire nettoyer en urgence les bidonvilles des environs… Intérêt de cette remarque par rapport au sujet ? Insister sur le côté&nbsp;politique&nbsp;de la chose, et non son côté scientifique.&nbsp;

&nbsp;…





Si seulement Delphine Ernotte avait licencié uniquement cet animateur, l’argument serait valable. Seulement il est plus probable que Delphine Ernotte, nommée présidente de France Télévisions en 2015, ait licencié cet animateur météo au même titre que d’autres, tel que Frédéric Taddéi,&nbsp;avec le chamboulement des programmes voulu par la nouvelle direction de FranceTV.&nbsp;



Attention, je ne remets pas en cause le côté politique du licenciement de ces animateurs TV, je remets uniquement en cause l’idée floue selon laquelle le climatoscepticisme serait spécifiquement une opinion bannie par la direction de France TV en raison d’une volonté de l’Elysée ou de Matignon.



D’ailleurs, je m’amuse de ce mot “climatoscepticisme” car le scepticisme est la base de la démarche scientifique. Comme si il y avait le dogme de l’humanité innocente des changements climatiques d’un côté, et la bien-pensance que l’humanité est coupable (et doit acheter des voitures électriques pour émettre moins de C02) de l’autre.&nbsp;



le terme “climatosceptique” est celui qui est utilisé par les tenants du “changement climatique antropique” pour décrédibiliser ceux qui pensent autrement - soit qu’ils sont convaincus que le climat ne changerait pas, soit qu’ils considèrent que des changements sont réels mais pensent que d’autres facteurs ont une influence bien plus importante que tout ce que peut faire l’humanité.

&nbsp;

Je te rejoins pour dire que “climato-sceptique” ne veut rien dire : le climat n’est pas une chose à laquelle on croit ou non.


tiens, y’a encore du public pour le troll de service?








anagrys a écrit :



Citations de l’article (je ne suis pas sûr qu’il soit accessible aux non abonnés) :

“« L’indépendance d’esprit et la climatologie, me dit Judith Curry, sont devenus incompatibles. » Diable ! Le climat n’irait-il pas se réchauffant ? « Oui, il se réchauffe, mais on ne sait pas trop pour quelles raisons. » Sans aucun doute, précise-t-elle, « le facteur humain et particulièrement le dioxyde de carbone contribue à ce réchauffement, mais pas de manière décisive ». ”

“ « La climatologie, révèle Judith Curry, est devenue un parti politique de tendance totalitaire. On y est pour ou contre le réchauffement par le dioxyde de carbone, sans nuance. Si l’on exprime le moindre scepticisme, on est taxé de négationniste, vassal de Trump, quasi fasciste et mis au ban de la communauté scientifique. » ”





Mouais bof… Ça ne rime à rien son propos.




  • « le facteur humain et particulièrement le dioxyde de carbone contribue à ce réchauffement, mais pas de manière décisive » : c’est aussi ce que disent (en long) les rapports complets du GIEC, qui recensent l’état des recherches.

  • “Si l’on exprime le moindre scepticisme” : ben oui si c’est juste une expression sans rien derrière, c’est une forme de négationnisme.

    Les scientifiques sérieux qui présentent des données à l’appui de leurs dires, ils ne sont pas mis au ban.







    anagrys a écrit :



    (pour ceux qui auraient des doutes sur la légitimité de la dame à parler de climatologie, elle a dirigé le département de sciences de la Terre de l’Institut technologique de Géorgie). Des voix comme ça, on en trouve. Mais si elles veulent faire carrière elles ont intérêt à “penser droit”.





    Un peu ridicule comme prose. Déjà, quand on voit que Claude Allègre a été directeur de l’Institut de Géophysique du Globe, et les inepties qu’il a débitées (j’ai un article pas mal à ce sujet). Cette dame n’a pas forcément plus de légitimité que ça. Et la phrase sur la carrière…







    anagrys a écrit :



    Au passage, que dire de ce présentateur météo licencié après avoir fait paraître un livre dissonant…?





    Apparemment, France2 n’a pas apprécié qu’il profite de son statut de journaliste de la chaîne pour sortir son bouquin (qui sans doute n’est pas très sérieux sur l’aspect scientifique).







    anagrys a écrit :



    Non, aujourd’hui, il n’y a aucune gloire à mettre en doute le caractère anthropique du “changement climatique”, il n’y a que des coups à prendre





    Il n’y a pas de coups à prendre si le doute en question est alimenté par des preuves ou des indices un minimum probants.







    anagrys a écrit :



    pourtant, des reportages diffusés ce samedi sur Arte invitent à se poser sérieusement des questions… le sujet ? Des volcans indonésiens





    Comme quoi la mise en doute est possible (et surtout elle a lieu au sein des scientifiques qui bossent sur le sujet, sinon le rapport du GIEC ne montrerait pas des probabilités, tout serait à 100 % et on n’aurait plus besoin d’étudier quoi que ce soit).







    anagrys a écrit :



    J’ai dit plus haut que mon opinion sur le sujet tenait plus de la religion que de la science, parce-que je n’ai pas étudié moi-même l’ensemble des rapports et des publications scientifiques sur le sujet, et je n’ai pas le bagage scientifique suffisant. Cependant, mes connaissances en Histoire et les bases plutôt correctes que j’ai sur les autres sujets me font sentir quelque chose de louche dans cette insistance à tout mettre sur le dos de l’Humanité. Et que l’ensemble des partis politiques y trouvent leur intérêt.





  • “pas étudié moi-même”, “pas le bagage scientifique” et “mes connaissances en Histoire” : tu ne peux pas être pris au sérieux sur le sujet.

  • “quelque chose de louche” ??

  • “cette insistance à tout mettre sur le dos de l’Humanité” : <img data-src=" /> clairement t’as pas lu les rapports ni même ce qu’en disent des scientifiques et vulgarisateurs un peu connus et réputés. Tu ne confonds pas avec le discours de certains politiques à l’esprit peu scientifique (en particulier chez les “écolos”) ?







    anagrys a écrit :



    l’ensemble des partis politiques y trouvent leur intérêt





    A part les Verts, aucun. C’est plutôt un problème emm*rdant (de plus) à se coltiner, qui implique de vouloir mettre en place plein de mesures désagréables pour tout le monde dans l’immédiat.







    anagrys a écrit :



    le terme “climatosceptique” est celui qui est utilisé par les tenants du “changement climatique antropique” pour décrédibiliser ceux qui pensent autrement […]

     

    Je te rejoins pour dire que “climato-sceptique” ne veut rien dire : le climat n’est pas une chose à laquelle on croit ou non.





    Et si ça veut tout dire : un climatosceptique c’est quelqu’un qui ne croit pas à ce que dit la science avec de plus en plus de certitude depuis plus de 20 ans (ou 30 probablement).

    C’est pas forcément péjoratif, mais ça le devient de plus en plus, au vu de la certitude qui se renforce.

    Les tenants du “changement climatique antropique” le sont parce que l’énorme majorité des études tend à le montrer, c’est pas une opinion.









Radithor a écrit :



D’ailleurs, je m’amuse de ce mot “climatoscepticisme” car le scepticisme est la base de la démarche scientifique.





NON.

Le doute raisonnable, pas le scepticisme systématique.

C’est stupéfiant de voir régulièrement des gens ressortir ça ici.

Avec un scepticisme systématique, on n’a pas de science du tout, on ne peut rien bâtir.







Radithor a écrit :



Comme si il y avait le dogme de l’humanité innocente des changements climatiques d’un côté, et la bien-pensance que l’humanité est coupable (et doit acheter des voitures électriques pour émettre moins de C02) de l’autre.





Tu fais des amalgames et des imprécisions. C’est toi qui présente les choses comme binaires.

“la bien-pensance que l’humanité est coupable” : Je ne sais pas si c’est de la bien-pensance, mais l’humanité peut être responsable du réchauffement, ce n’est pas une “bien-pensance”, et ça n’implique pas de se sentir coupable car ce n’est que relativement récemment (par rapport aux débuts de l’ère industrielle) qu’on réalise que l’Homme y est pour quelque chose.

“et doit acheter des voitures électriques pour émettre moins de C02” : si certains disent ça, c’est loin d’être un discours général chez les scientifiques ; ces derniers mentionnent justement que généralement ça ne fait que déplacer l’émission de CO², et même pas forcément de la réduire (cf les batteries et le bilan carbone de la construction).



tiens, un peu de lecture sur le sujet :http://www.science-climat-energie.be/2019/03/14/exagerations-climatiques-extreme…



Je ne sais pas ce que vaut le site, par contre l’article semble citer le GIEC, rien que le GIEC et uniquement le GIEC. En pointant des écarts significatifs entre ce qui est dit dans le rapport “complet” et le “résumé pour décideurs”. Sachant que tout ce que les journalistes retiendront derrière, ça sera une version agravée de ce fameux “résumé pour décideurs”. Dans tous les cas, je crois que je vais finalement me prendre le temps de lire ces fameux rapports.



&nbsp;







OlivierJ a écrit :



Mouais bof… Ça ne rime à rien son propos.




  • « le facteur humain et particulièrement le dioxyde de carbone contribue à ce réchauffement, mais pas de manière décisive » : c’est aussi ce que disent (en long) les rapports complets du GIEC, qui recensent l’état des recherches.



    les rapports. Et le résumé pour décideurs…? Dans tous les cas, ce n’est pas vraiment ce qui ressort quand un politique nous explique qu’il faut diviser par 4 nos émissions de CO2 par rapport à 1990 si on veut sauver le monde - ce n’est pas moi qui invente ce chiffre, c’est celui qui est donné dans la “loi de transition énergétique



    &nbsp;





    OlivierJ a écrit :



  • “Si l’on exprime le moindre scepticisme” : ben oui si c’est juste une expression sans rien derrière, c’est une forme de négationnisme.

    Les scientifiques sérieux qui présentent des données à l’appui de leurs dires, ils ne sont pas mis au ban.



    Un exemple peut-être…?

    &nbsp;





    OlivierJ a écrit :



    Un peu ridicule comme prose. Déjà, quand on voit que Claude Allègre a été directeur de l’Institut de Géophysique du Globe, et les inepties qu’il a débitées (j’ai un article pas mal à ce sujet). Cette dame n’a pas forcément plus de légitimité que ça. Et la phrase sur la carrière…



    D’ailleurs, la position de Claude Allègre sur ces sujets lui a valu une belle promotion, non ? Il s’était bien grillé politiquement en parlant de “dégraisser le mammouth”, là, ça l’a juste fini.

    &nbsp;





    OlivierJ a écrit :



    Apparemment, France2 n’a pas apprécié qu’il profite de son statut de journaliste de la chaîne pour sortir son bouquin (qui sans doute n’est pas très sérieux sur l’aspect scientifique).





    Je m’avance peut-être, mais tu n’as pas dû le lire plus que moi, donc tu n’es pas plus en position que moi de juger de l’aspect scientifique du livre…

    Mais je te rejoins sur le fait que quand un présentateur météo sort un livre sur la météo, même s’il est journaliste et pas météorologue, ça peut lui donner de la crédibilité, je crois même que dans mon jeune temps j’avais un tel livre - impossible de me souvenir de qui il était…





    OlivierJ a écrit :



    Comme quoi la mise en doute est possible (et surtout elle a lieu au sein des scientifiques qui bossent sur le sujet, sinon le rapport du GIEC ne montrerait pas des probabilités, tout serait à 100 % et on n’aurait plus besoin d’étudier quoi que ce soit).



    Le sujet des reportages n’était pas la météo, mais l’effet de ces éruptions volcaniques géantes. À la lecture de la page wikipedia qui lui est consacrée il semble d’ailleurs que la recherche est active sur les conséquences de l’éruption de 1815 sur le climat dans les années qui ont suivi. Contrairement à ce que certains disent : “la Science n’a pas parlé”.







    OlivierJ a écrit :



  • “pas étudié moi-même”, “pas le bagage scientifique” et “mes connaissances en Histoire” : tu ne peux pas être pris au sérieux sur le sujet.



    • “quelque chose de louche” ??

    • “cette insistance à tout mettre sur le dos de l’Humanité” : <img data-src=" /> clairement t’as pas lu les rapports ni même ce qu’en disent des scientifiques et vulgarisateurs un peu connus et réputés. Tu ne confonds pas avec le discours de certains politiques à l’esprit peu scientifique (en particulier chez les “écolos”) ?



      … et toi, qu’est-ce qui te permet de te prendre au sérieux sur le sujet ? À part peut-être le fait que tu suis le discours dominant actuellement…?

      Quant au discours des “politiques verts”, je te renvoie à la loi que j’ai citée plus haut, poussée par Ségolène Royal sous la présidence de François Hollande, quand Manuel Valls était premier ministre - que de beaux politiques verts, comme tu le vois. Je t’accorde un autre point quand-même : l’esprit scientifique n’est pas la caractéristique principale de ces personnes.





      OlivierJ a écrit :



      Et si ça veut tout dire : un climatosceptique c’est quelqu’un qui ne croit pas à ce que dit la science avec de plus en plus de certitude depuis plus de 20 ans (ou 30 probablement).

      C’est pas forcément péjoratif, mais ça le devient de plus en plus, au vu de la certitude qui se renforce.

      Les tenants du “changement climatique antropique” le sont parce que l’énorme majorité des études tend à le montrer, c’est pas une opinion.

      &nbsp;



      Tu sais, dans l’intervalle que tu cites, on est passé de “réchauffement climatique” à “changement climatique”, ce glissement sémantique veut tout dire.

      Quant à ce que dit “la science”… tu la connais, tu l’as rencontrée ? C’est qui ? C’est du même niveau que le “ce que veut le peuple” des populistes : ça ne veut rien dire. Quand à ce que disent les scientifiques et experts réunis pour étudier l’ensemble des études sur le sujet (en résumé, le GIEC)… je t’invite à te pencher sur le premier lien que j’ai donné dans ma trop longue réponse.










OlivierJ a écrit :



NON.



Le doute raisonnable, pas le scepticisme systématique.      

C'est stupéfiant de voir régulièrement des gens ressortir ça ici.

Avec un scepticisme systématique, on n'a pas de science du tout, on ne peut rien bâtir.



&nbsp;…





Je n’ai jamais prétendu ça, mais merci quand même de la précision.



&nbsp;



OlivierJ a écrit :






Tu fais des amalgames et des imprécisions. C'est toi qui présente les choses comme binaires.      

"la bien-pensance que l'humanité est coupable" : Je ne sais pas si c'est de la bien-pensance, mais l'humanité peut être responsable du réchauffement, ce n'est pas une "bien-pensance", et ça n'implique pas de se sentir coupable car ce n'est que relativement récemment (par rapport aux débuts de l'ère industrielle) qu'on réalise que l'Homme y est pour quelque chose.

"et doit acheter des voitures électriques pour émettre moins de C02" : si certains disent ça, c'est loin d'être un discours général chez les scientifiques ; ces derniers mentionnent justement que généralement ça ne fait que déplacer l'émission de CO², et même pas forcément de la réduire (cf les batteries et le bilan carbone de la construction).







Il n’était pas question de mon avis. J’exprimais la situation actuelle avec l’utilisation générique “climatoseptique” : utiliser ce mot empêcher justement tout débat. C’est bien le problème que je regrette… Que ce soit des scientifiques ou des politiques ou des journalistes qui parlent : ce n’est pas le sens de mon propos, c’est ce qu’on lit sur le web et entend dans les grands médias.









anagrys a écrit :



tiens, un peu de lecture sur le sujet :http://www.science-climat-energie.be/2019/03/14/exagerations-climatiques-extreme…





J’ai parcouru.







anagrys a écrit :



Dans tous les cas, ce n’est pas vraiment ce qui ressort quand un politique nous explique qu’il faut diviser par 4 nos émissions de CO2 par rapport à 1990 si on veut sauver le monde - ce n’est pas moi qui invente ce chiffre, c’est celui qui est donné dans la “loi de transition énergétique





Au niveau politique, si un certain nombre de décision est en accord avec ce que disent les scientifiques (par ex pour des interdictions de substances, en général), là pour la transition énergétique, il y a du bon et du moins bon.

Mais pour la division par 4, ça a l’air relativement sûr. Le problème c’est que c’est à peu près impossible.







anagrys a écrit :



D’ailleurs, la position de Claude Allègre sur ces sujets lui a valu une belle promotion, non ? Il s’était bien grillé politiquement en parlant de “dégraisser le mammouth”, là, ça l’a juste fini.





Pour le mammouth, ça l’a sans doute déconsidéré auprès d’une bonne partie de l’EducNat, pour le reste de la population pas sûr :-) . Pour ses inepties sur le climat, ça l’a ridiculisé auprès de la plupart des scientifiques c’est sûr, après pour le grand public je ne sais pas.







anagrys a écrit :



Le sujet des reportages n’était pas la météo, mais l’effet de ces éruptions volcaniques géantes. À la lecture de la page wikipedia qui lui est consacrée il semble d’ailleurs que la recherche est active sur les conséquences de l’éruption de 1815 sur le climat dans les années qui ont suivi. Contrairement à ce que certains disent : “la Science n’a pas parlé”.





L’effet des éruptions est connu en tous cas. Qu’on continue la recherche pour affiner, je n’en doute pas.







anagrys a écrit :



… et toi, qu’est-ce qui te permet de te prendre au sérieux sur le sujet ? À part peut-être le fait que tu suis le discours dominant actuellement…?





Pas sûr que les conférences et écrits de Jean-Marc Jancovici constituent le discours dominant (sans dire qu’il est inverse non plus).

Ce qui me permet d’être un peu sérieux sur le sujet, c’est le suivi de quelques publications qui sont peu contestées, et de personnes comme Jancovici qui explique assez bien, avec une démarche très rationnelle.







anagrys a écrit :



Tu sais, dans l’intervalle que tu cites, on est passé de “réchauffement climatique” à “changement climatique”, ce glissement sémantique veut tout dire.





Je ne sais pas. Le réchauffement climatique en anglais c’est “global warming”, ce qui indique une moyenne. Tu peux avoir des parties du globe qui se refroidissent.







anagrys a écrit :



Quant à ce que dit “la science”… tu la connais, tu l’as rencontrée ? C’est qui ? C’est du même niveau que le “ce que veut le peuple” des populistes : ça ne veut rien dire.





Tu plaisantes là.

Tu compares l’état de l’art scientifique avec des opinions humaines.

La science, c’est à l’instant où on parle l’ensemble des théories qu’on considère comme plutôt solides. Concernant le climat il n’y a pas que du 100 %, comme déjà dit.







anagrys a écrit :



Quand à ce que disent les scientifiques et experts réunis pour étudier l’ensemble des études sur le sujet (en résumé, le GIEC)… je t’invite à te pencher sur le premier lien que j’ai donné dans ma trop longue réponse.





J’ai regardé.

Je dirais que je n’ai pas appris grand chose, ni que ça contredit ce que je pense (et que j’exprime peut-être de façon incomplète).









Radithor a écrit :



Il n’était pas question de mon avis. J’exprimais la situation actuelle avec l’utilisation générique “climatoseptique” : utiliser ce mot empêcher justement tout débat.





Je ne suis pas d’accord. Il ne faut pas confondre les débats à la radio/télé et les débats entre scientifiques.







Radithor a écrit :



Que ce soit des scientifiques ou des politiques ou des journalistes qui parlent : ce n’est pas le sens de mon propos, c’est ce qu’on lit sur le web et entend dans les grands médias.





Eh bien ça dépend à quel moment et sur quel média ; sachant qu’on doit pouvoir entendre et lire des choses contradictoires. France Inter par exemple diffuse des choses fondées à certains moments, et parfois erronées à d’autres (je parle de sujets scientifiques). Idem au Monde ou à l’Obs, où on a à la fois des journalistes compétents scientifiquement, et d’autres non : Le Monde a Foucart pour le bullshit, et Huet pour la qualité, L’Obs a fait une couverture honteuse avec les rats et le titre sur les OGM, mais donne la parole à Jérôme Quirant, un scientifique compétent.









OlivierJ a écrit :



Au niveau politique, si un certain nombre de décision est en accord avec ce que disent les scientifiques (par ex pour des interdictions de substances, en général), là pour la transition énergétique, il y a du bon et du moins bon.

Mais pour la division par 4, ça a l’air relativement sûr. Le problème c’est que c’est à peu près impossible.



Pour les interdictions de substances tu es bien placé pour savoir que c’est parfois fait de façon idéologique et en dépit de toute étude réellement scientifique, voir les discussions en cours sur le glyphosate…

Pour la division par 4 - concernant la France… comment dire… les émissions annuelles de la France étaient de 290 millions de tonne en 2014, et pour le monde de… 36 milliards de tonnes (source, en prenant pour la France une population de 63.6 millions de personnes et pour le monde une population de 7.271 milliards d’habitants).

Donc en France, on émet 0.8% du total. Diviser le total par 4, à supposer que le total mondial ne changera pas, nous amènera à 0.2% - c’est très bien, mais… quel sera le coût pour la société de cette diminution ? Quels en seront les bénéfices ?



Pour la première question, il est chiffré à 121 milliards d’euros pour l’Etat, rien que pour la production d’électricité (5% du PIB estimé pour 2018 - quoi qu’on puisse penser de cet indicateur, il donne un ordre de grandeur). On ne parle pas ici des pertes liées au secteur de l’automobile (en France, on est très bon pour faire des petits moteurs diesel, mais on ne sait pas fabriquer de batteries, on savait fabriquer des turbines pour les centrales nucléaires, mais on importe nos panneaux solaires et éoliennes de Chine, etc.)



Pour la 2e question, les bénéfices devraient se monter à… ben… au final, on peut les chercher. En supposant que le CO2 a effectivement tout l’effet qu’on lui prête en terme de montée des températures et de montée de la mer, l’effet qu’aura la France sur le total, même en restant à niveau constant, sera totalement invisible.



&nbsp;





OlivierJ a écrit :



Tu plaisantes là.

Tu compares l’état de l’art scientifique avec des opinions humaines.

La science, c’est à l’instant où on parle l’ensemble des théories qu’on considère comme plutôt solides. Concernant le climat il n’y a pas que du 100 %, comme déjà dit.





je ne plaisantais pas, mais j’admets avoir un peu “poussé” l’argument. Pour au final arriver à un résultat qui me semble correct : “il n’y a pas que du 100%”. On est d’accord là-dessus.

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



J’ai regardé.

Je dirais que je n’ai pas appris grand chose, ni que ça contredit ce que je pense (et que j’exprime peut-être de façon incomplète).





Ce n’était pas le but non plus, j’ai partagé cet article… d’abord parce-que j’étais tombé dessus le jour même, mais surtout pour montrer l’écart entre ce qui est dans la partie scientifique des rapports - qui semble plutôt équilibré, certainement parce-que basé sur l’état de l’art scientifique du moment, après tout c’est la mission première du GIEC - et ce qui en ressort dans le “résumé pour décideurs”. Sans parler du “résumé du résumé pour décideurs” qu’on trouve dans la presse, et de tous les discours des politiques.



Un exemple bête d’utilisation politique : quand j’entends un climatologue sénégalais déclarer que la disparition de la “Langue de Barbarie” est causée par le changement climatique, alors qu’une brèche a été ouverte dans cette langue de terre pour donner un nouveau débouché au fleuve Sénégal en 2003… j’ai juste l’impression qu’on se moque du monde.



Dans tous les cas, je pense creuser dans un prochain temps les rapports du Giec, et les écrits de Jean-Marc Jancovici&nbsp;<img data-src=" />









anagrys a écrit :



Pour les interdictions de substances tu es bien placé pour savoir que c’est parfois fait de façon idéologique et en dépit de toute étude réellement scientifique, voir les discussions en cours sur le glyphosate…





Le glyphosate est un cas à part je pense, en effet c’est n’importe quoi cet acharnement de certains, en dépit de la science.

Sinon pour plein d’autres substances, elles sont interdites de façon plus simples et rationnelles, j’étais allé regarder la liste des substances interdites au niveau européen ou français depuis 2000, il y en a plein d’inconnues (forcément) ; et on a les néo-nicotinoïdes récemment.

Pour le bisphénol-A, j’ai cru comprendre que c’était plus tangent, et qu’on était vraiment en mode “précaution précaution” que réel danger avéré ou possible.







anagrys a écrit :



Pour la division par 4 - concernant la France… comment dire… les émissions annuelles de la France étaient de 290 millions de tonne en 2014, et pour le monde de… 36 milliards de tonnes

[…]

Diviser le total par 4, à supposer que le total mondial ne changera pas, nous amènera à 0.2% - c’est très bien, mais… quel sera le coût pour la société de cette diminution ? Quels en seront les bénéfices ?





Tu as mélangé 2 choses contradictoires dans ta question : celui de la baisse des émissions carbone, et celui du coût des ENR (qui en plus ne fait pas baisser les émissions carbone, est un peu une “arnaque” comme présenté par les écolos, sauf l’hydro mais là on est déjà à peu près au max).



Si tu veux que je dise que ça ne sert à rien que la France seule réduise ses émissions carbone, alors je pourrais répondre oui, sauf que baisser notre dépendance aux fossiles le plus tôt possible nous donnera un grand avantage à l’avenir, quand l’approvisionnement sera de plus en plus contraint.







anagrys a écrit :



Pour la 2e question, les bénéfices devraient se monter à… ben… au final, on peut les chercher. En supposant que le CO2 a effectivement tout l’effet qu’on lui prête en terme de montée des températures et de montée de la mer, l’effet qu’aura la France sur le total, même en restant à niveau constant, sera totalement invisible.





Eh oui, c’est tout le problème : il faut que tout le monde s’y mette, et individuellement personne n’a envie, car ça entraîne dans l’immédiat des contraintes fortes. C’est un peu le dilemme du prisonnier.

Et c’est comme quand tu jettes un mégot ou du plastique dans la nature, tu te dis que ça ne changera rien que tu le fasses ou pas ; mais normalement tu évites de le faire car tu te dis que si tout le monde faisait pareil ça serait dégueulasse.



Ivar Ekeland l’explique dans son livre “Le syndrome de la grenouille”https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/economie-et-finance/syndro… , avec aussi ce qu’on appelle le syndrome du passager clandestin.







anagrys a écrit :



Un exemple bête d’utilisation politique […]

Dans tous les cas, je pense creuser dans un prochain temps les rapports du Giec, et les écrits de Jean-Marc Jancovici <img data-src=" />





C’est sûr que si on regarde une bonne partie des usages politiques qui sont faits au nom de l’écologie mal comprise…

Jancovici est à mon sens un type passionnant qui a beaucoup réfléchi et qui a une pensée très globale, il m’impressionne encore plus de 10 ans après.

Sur Thinkerview (chaîne youtube) il y a une passionnante (mais longue) interview conjointe de Jancovici et Bihouix, à mon avis s’il y a une vidéo qui mérite de passer du temps sur le sujet c’est celle-là (parce que les vidéos c’est très chronophage par rapport aux articles). Ils sont brillants ces deux-là.



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