Le CNRS revient sur le réchauffement climatique : « de l’expertise scientifique à l’action politique »

Le CNRS revient sur le réchauffement climatique : « de l’expertise scientifique à l’action politique »

Le CNRS revient sur le réchauffement climatique : « de l’expertise scientifique à l’action politique »

Dans son journal, le CNRS se pose des questions d'actualité : « Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, développement de l’intelligence artificielle... comment la communauté scientifique peut-elle s'organiser pour convaincre les décideurs d’œuvrer pour le bien de l’humanité et de la planète ? Quels sont les atouts des groupements internationaux tels que le Giec ? ».

Pour le Journal du CNRS, une chose est sûre : « l’échec relatif de la lutte contre le changement climatique ne résulte pas d’une insuffisance de connaissances scientifiques, désormais pléthoriques et solidement étayées ».

Les scientifiques ne désespèrent pas et citent un précédent couronné de succès : « Le protocole de Montréal reste, aujourd’hui encore, le seul traité environnemental à avoir atteint la ratification universelle, ce qui n’est pas le cas de l’accord de Paris sur le climat pour lequel plusieurs pays manquent encore à l’appel », comme l'explique Cathy Clerbaux, directrice de recherche CNRS.

« Malgré des rapports toujours plus étayés sur les conséquences à venir du réchauffement climatique, je reste persuadé que l’homme n’acceptera la réalité de ce phénomène qu’à partir du moment où il en subira lui-même les conséquences », explique Jean Jouzel, vice-président du groupe scientifique du Giec de 2002 à 2015.

Pour Sandra Lavorel, directrice de recherche au Laboratoire d’écologie alpine, l'écologie reste trop séparée des autres domaines sur le vieux continent : « Bien que la prise de conscience autour de la préservation de la biodiversité soit bien réelle en Europe, elle n’a pas été jusqu’ici suffisamment intégrée aux autres politiques de l’Union européenne (UE), l’environnement y étant le plus souvent traité en silo ».

Commentaires (112)




« Malgré des rapports toujours plus étayés sur les conséquences à venir du réchauffement climatique, je reste persuadé que l’homme n’acceptera la réalité de ce phénomène qu’à partir du moment où il en subira lui-même les conséquences », explique Jean Jouzel, vice-président du groupe scientifique du Giec de 2002 à 2015.



Je pense que l’homme accepte déjà le phénomène mais comme il est fondamentalement égoïste, aucun changements profonds, pourtant nécessaires, ne seront vraiment entrepris.


Si l’ont veut vraiment lutter contre le réchauffement climatique dont la principale cause est la surconsommation il va falloir totalement revoir notre façon de vivre et surtout de travailler.  Et je ne pense pas que ça soit suffisant il va aussi falloir réduire les natalité et ce regrouper.



Regardez ce qui ce passe dans le var actuellement : T’a une nana qui est interviewé et qui couine parce que depuis 20 ans chaque année elle subit des inondation et chaque année les assurance mettent la main au porte monnaie. Quand ont lui pose la question “qui accorde le droit de construire la” le discours change de suite et elle t’explique qu’en fait c’est une inondation tout les ans car elle à surement comme consigne de ne pas balancer le maire.



A 10 km de la il y à un village identique au sien mais sur une petite montagnette avec un tier de maisons habitée et sans commerce. Pourquoi ne pas déplacer les inondés à faible cout dans les maisons de la montagnette ? Ça coutera moins cher sur le long terme et la partie inondable de l’ancien village pourra être dé bétonné et servir de batardeau.



 


Ils auraient du dire “Comment lutter contre la vision court termiste des politique pour sauver les générations futures”


J’ai regardé quelques conférence de jancovici et ça m’a foutu le moral à zéro.

Pour lui comme pour d’autre, c’est déjà trop tard, il faut maintenant se préparer au choc…


Quand je vois le nombre de trottinettes électrique ou de vélos électrique ou encore de voitures électrique et qu’ils pensent que tout ceci est écologique dans les 2 cas on ne nous parle pas de la pollution généré lors de la conception/assemblage puis de la dépollution…



 Les panneaux solaire sont une pollution aussi que se soit à la conception/assemblage ou la dépollution. Bref on arrange rien et on ne fait que contourner un problème en le remplaçant par un autre, tout ceci est de la mauvaise blague pour faire consommer !



 Ils me font rire avec leur 0 émission c’est vrai que la voiture n’est jamais recharger et les batteries on une durée de vie de 1millions d’années.



(une voiture électrique sans même avoir rouler à polluer autant qu’une berline diesel récente qui a roulé 150 000 KM)








gg40 a écrit :



J’ai regardé quelques conférence de jancovici et ça m’a foutu le moral à zéro.

Pour lui comme pour d’autre, c’est déjà trop tard, il faut maintenant se préparer au choc…





Pour s’en sortir sans impact, avoir la civilisation durable, oui c’est hélas trop tard, il aurait fallu agir dès qu’on a su, dans les années 70 (voir le rapport Meadows).



Mais on peut toujours jouer sur la violence du  choc, car il y a une différence entre 500millions de morts, 1Milliard, 3Milliards ou l’anéantissement total.



So long and thanks for all the fish 🐟 🐬


J’ai du mal à envisager une disparition de l’humanité.

Notre espèce est hautement adaptative (même avec de la lowtech) en revanche la réduction drastique (sic) de la population je voie pas trop comment on pourrait l’empêcher <img data-src=" />








gg40 a écrit :



J’ai regardé quelques conférence de jancovici et ça m’a foutu le moral à zéro.

Pour lui comme pour d’autre, c’est déjà trop tard, il faut maintenant se préparer au choc…





Très bon point de départ pour ceux qui veulent comprendre ce qu’il nous attend:https://www.youtube.com/watch?v=Vjkq8V5rVy0&t=6s



Au début ça fout forcément le moral à zéro, mais après ça permet de se trouver une place dans la société, et d’entreprendre des actions réellement utiles au problème en question.



Mwais, je préfère un climatosceptique qui dit clairement et honnêtement qu’il en a rien à battre plutôt qu’un escrolo parisien qui va composter ses épluchures de pomme (et n’a pas de jardin, donc se débarrasse on ne sait comment de son terreau) mais prend tout le temps l’avion ; est persuadé que planter des éoliennes et des panneaux solaires va aider (sauf que non, bien au contraire) ; aime la biodiversité sauf quand ses douze chats non stérilisés vont écumer le voisinage ; ne mange pas d’huile de palme (pourquoi ? Il ne sait plus, mais c’est une bonne raison je crois ) mais va acheter en toute saison des produits bio qui viennent de l’autre bout du monde ; et beaucoup d’autres trucs du même acabit.



De toutes façons, si on est réalistes,on ne va jamais tenir les objectifs, il vaut mieux se préparer aux conséquences :/


C’est pour cela que ceux qui envisagent l’extinction de l’espèce sont plus préoccupés par les maladies et surtout “le super virus qu’on arrivera pas à éradiquer” plutôt que le changement climatique.








Dyfchris a écrit :



Quand je vois le nombre de trottinettes électrique ou de vélos électrique ou encore de voitures électrique et qu’ils pensent que tout ceci est écologique dans les 2 cas on ne nous parle pas de la pollution généré lors de la conception/assemblage puis de la dépollution…



&nbsp;

Ecrit-il sur Internet à partir de son terminal électrique plein de composants pas polluants du tout…









gg40 a écrit :



J’ai du mal à envisager une disparition de l’humanité.

Notre espèce est hautement adaptative (même avec de la lowtech) en revanche la réduction drastique (sic) de la population je voie pas trop comment on pourrait l’empêcher <img data-src=" />





&nbsp;Pour la disparition, je ne fais pas forcement référence aux typologies de guerres ou de maladie, mais aux boucles de rétro-actions. Une hausse qui entrainent une fonte des pôles qui entrainent une fonte du permafost ce libère + de méthane etc… et qui finissent par rendre la terre inhabitable pour l’être humain.



Le rapport est icihttps://www.pnas.org/content/115/33/8252

et le pire c’est qu’une hausse de 2° seulement, avec le respect des accords de Paris, ne l’exclue pas.



&nbsp;Dans tous les cas, des zones sur terre seront inhabitable à cause d’une température (lié aux degrés d’humidités) ne permettant pas au corps humain de réguler sa température. Donc s’il s’agit de régions riches, villes sous cloche climatisés ou scaphandre, et sinon migration/mort.

Exemple (dépassant le milliard d’individu):

https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/infographie-la-ca…









Dyfchris a écrit :



&nbsp;Ils me font rire avec leur 0 émission c’est vrai que la voiture n’est jamais recharger et les batteries on une durée de vie de 1millions d’années.







Le solaire, qui n’a pas connu de réelle rupture technologique, aurait dû rester réservé aux sites non raccordables au réseau. Des km2 de produit de fonderie silicium, c’est pire que contourner le problème. C’est l’accélérer.



En effet, le coût énergétique de production est tout de suite, en espérant en être “remboursé” sur les 20 ans de production à venir au moins: Au lieu d’étaler la consommation, on l’aggrave maintenant.



La seule rentabilité est économique: L’énergie étant destinée à augmenter fortement, produire 20 ans de restitution au coût actuel sera sans doute une affaire (si une tempête/gros orage de grêle ne ruine l’affaire trop tôt) économiquement.



Pour la bagnole électrique, à 1.5T la citadine Zoé, comment dire… Mieux vaudrait refaire une AX moderne avec une motorisation thermique actuelle.



&nbsp;









Qruby a écrit :



Très bon point de départ pour ceux qui veulent comprendre ce qu’il nous attend:https://www.youtube.com/watch?v=Vjkq8V5rVy0&t=6s



Au début ça fout forcément le moral à zéro, mais après ça permet de se trouver une place dans la société, et d’entreprendre des actions réellement utiles au problème en question.





Oui, très très bonne vidéo pour arrêter d’être con!

Il y en a d’autres de lui qui va leur pesant d’or sur d’autres thématique mais celle ci est top.



Sinon, en complément, mais à voir seulement ensuite,

https://www.youtube.com/watch?v=kSVA5Q79Urc

&nbsp;

&nbsp;



Mais malgré tout ça, l’humanité en tant qu’espèce ne disparaîtra pas, même dans le pire des scénarios, il restera juste très peu de zones habitables, et les humains redeviendront nomades pour s’éviter des saisons trop chaudes et trop froides qui alterneront à certains endroits.

Dans une optique un peu moins catastrophique, on quittera les nouveaux déserts pour rester dans les zones encore tempérées, ce sera le bordel, mais non, l’humanité ne disparaîtra pas.

Si ça peut réduire la population humaine mondiale, c’est que la terre est vraiment un système avec une auto-régulation exceptionnelle.



Mieux vaut être cynique et admettre que ça va arriver, parce que la chine, l’inde et les usa (entre autres) ne feront pas ce qu’il faut et c’est bien suffisant pour tout foutre en l’air.


J’y crois très fort, tout comme les 50 millions de réfugiés climatique d’ici 2010 selon l’ONU. Qui a discrètement retiré la carte de son site web…



Tout comme les glaciers du Glacier National Park qui devaient disparaitre d’ici 2020. Là aussi, les panneaux ont été discrètement retirés du parc…



Tout commes des centaines de prévisions alarmistes similaires, comme il y en a eu de tous temps. Peu importe vos convictions, il ne faut pas croire aux prévisions des alarmistes.








yl a écrit :



Le solaire, qui n’a pas connu de réelle rupture technologique, aurait dû rester réservé aux sites non raccordables au réseau. Des km2 de produit de fonderie silicium, c’est pire que contourner le problème. C’est l’accélérer.







Si, mais l’information a des difficultés à circuler car elle concerne le rendement, notion de physique assez peu explicitée. D’autre part les “producteurs d’énergie” sont une escroquerie en droit, on n’a produit zéro énergie depuis qu’on la compte…



Un site non raccordable au réseau génère d’autres contraintes (temps de parcours, véhicule personnel). Pour mesurer finement le coût d’une installation (au sens du parcellaire) il faudrait aller plus loin que de se limiter aux seuls équipements électriques.



Bref. Il y a un nombre conséquent de points non comptabilisés. Au niveau individuel… seul levier crédible pour aller vers moins de pollution et moins de réchauffement…









ArchangeBlandin a écrit :



Mais malgré tout ça, l’humanité en tant qu’espèce ne disparaîtra pas, même dans le pire des scénarios, il restera juste très peu de zones habitables, et les humains redeviendront nomades pour s’éviter des saisons trop chaudes et trop froides qui alterneront à certains endroits.

Dans une optique un peu moins catastrophique, on quittera les nouveaux déserts pour rester dans les zones encore tempérées, ce sera le bordel, mais non, l’humanité ne disparaîtra pas.

Si ça peut réduire la population humaine mondiale, c’est que la terre est vraiment un système avec une auto-régulation exceptionnelle.







Est-ce si grave ?

A notre échelle de vie humaine, c’est certes un peu pénible , mais bon, une génération c’est à peine un micro-flash à l’échelle cosmisque et même sur la durée de vie de la planète.



La seule question, c’est de savoir si ces humains futurs nomades retomberont dans l’obscurantisme (religieux ou autre) façon Fallout , ou bien si on aura réussi à leur transmettre et à leur faire conserver assez de connaissances scientifiques pour qu’ils puissent s’appuyer dessus pour améliorer leur conditions de vie et celles des autres espèces, et/ou qu’ils continuent des recherches scientifiques.

Encore que ce n’est que pure vanité - la nature s’en fout, elle, qu’on arrive à progresser ou pas. Les dino ont bien disparu après des millions d’année d’existence , alors que l’humanité existe depuis à peine 100k année en comptant large.

&nbsp;









Freud a écrit :



J’y crois très fort, tout comme les 50 millions de réfugiés climatique d’ici 2010 selon l’ONU. Qui a discrètement retiré la carte de son site web…



Tout comme les glaciers du Glacier National Park qui devaient disparaitre d’ici 2020. Là aussi, les panneaux ont été discrètement retirés du parc…



Tout commes des centaines de prévisions alarmistes similaires, comme il y en a eu de tous temps. Peu importe vos convictions, il ne faut pas croire aux prévisions des alarmistes.





Statistiquement tu trouveras toujours des outliers comme ça. Donner deux événements allant dans ton sens ne va pas vraiment changer le consensus scientifique de l’IPCC/GIEC.









Freud a écrit :



J’y crois très fort, tout comme les 50 millions de réfugiés climatique d’ici 2010 selon l’ONU. Qui a discrètement retiré la carte de son site web…





Alors il faut quand même noter que l’erreur porte sur les migrations, pas les menaces… Ils n’avaient pas prévu que les humains retourneraient encore et encore vivre aux mêmes endroits, malgré les menaces. Comme on continue à construire et à acheter en zone inondable en France, par exemple. Comme on installe des clims (qui réchauffent les villes) au lieu de fuir les endroits chaud. Donc pas de migration mais… cela est-il rassurant pour autant?



Au Bangladesh j’avais vu un doc sur des centaines de milliers de gens ayant migré vers la capitale, car leurs villages sont actuellement sous l’eau. Mais je ne sais pas à quel point ça touche d’autres lieux. (et si on atteint 10, 20 ou 50M)









OB a écrit :



Est-ce si grave ?

A notre échelle de vie humaine, c’est certes un peu pénible , mais bon, une génération c’est à peine un micro-flash à l’échelle cosmisque et même sur la durée de vie de la planète.







Donc corde ou guillotine ? La morphine est en rupture de stock… <img data-src=" />







OB a écrit :



Encore que ce n’est que pure vanité - la nature s’en fout, elle, qu’on arrive à progresser ou pas. Les dino ont bien disparu après des millions d’année d’existence , alors que l’humanité existe depuis à peine 100k année en comptant large.







Attention… ce sont les installations sédentaires qui rendent possible à mon sens la religion, mais aussi la science. Pris isolément un être humain ne vaut pas grand chose. Donc il n’est nullement question de vanité, plutôt d’une morale consistant à imposer la notion d’espèce à un individu singulier…

Alors que la bonne question serait de savoir où placer l’humanité dans la chaîne alimentaire. Ce serait déjà un bon début…



Statistiquement c’est l’inverse : je ne crois pas qu’une seule prédiction alarmiste concernant le climat se soit réalisée.








Dyfchris a écrit :



Quand je vois le nombre de trottinettes électrique ou de vélos électrique ou encore de voitures électrique et qu’ils pensent que tout ceci est écologique dans les 2 cas on ne nous parle pas de la pollution généré lors de la conception/assemblage puis de la dépollution…





Ben si on en parle, à chaque news sur un truc électrique il y a toujours des troll sur la production d’électricité. Et du coup tu propose quoi aux gens qui n’habitent pas à côté de leur travail ?



Les engins individuels électriques sont une réponse de crise à une situation de crise : t’es obligé d’aller bosser, les routes saturées, les transports en commun saturés/engrève/tropcher/indisponibles, la distance trop longue pour aller à pied ou à vélo.



J’avoue, je préfère aussi un mec qui n’en a rien à battre qu’une Greta qui n’apporte rien de concret au débat.


Greta Thunberg apporte de la sensibilisation, je ne crois pas qu’elle prétend vraiment apporter des solutions.



Ce que je pointe, c’est les solutions qui sont ridicules, inefficaces, voire carrément nuisibles.








Freud a écrit :



Statistiquement c’est l’inverse : je ne crois pas qu’une seule prédiction alarmiste concernant le climat se soit réalisée.





Toutes les prédictions du GIEC se sont réalisés, et sur les scénarios les plus graves. Si tu souhaites continuer à croire qu’on peut rouler tranquillou en SUV&nbsp; sur la terre plate porté par les tortues géantes, libre à toi. Mais tu es à la limite du négationnisme….



&nbsp;Quand aux réfugiés, ça grimpe en flèche depuis 2013. On est quand même passé de 40 millions “stable” à 70millions augmentant en flêche. L’ONU n’a hélas pas été si mauvaise que cela…



Ouaip d’années en années les prévisions du GIEC se sont réalisées en pire.

Les mecs sont optimistes en fait.


C’est une blague ?



Déjà le GIEC (IPCC) a plusieurs modèles, qui sont améliorés en fonction de leurs résultats, donc forcément il y en a qui sont plus correct que d’autres. Mais ils donnent des prédictions bien différentes, et qui se sont souvent révélées fausses sur des périodes de 15 ans, comme le dit le rapport du GIEC lui-même:



“There are, however, differences between simulated and observed trends over periods as short as 10 to 15 years (e.g., 1998 to 2012).”



D’autre part, le GIEC n’est pas très alarmiste et doit souvent rappeler qu’il n’y a aucune preuve de l’influence du changement climatique sur le nombre de phénomènes extrêmes observés, qui restent d’ailleurs stables depuis les premières observations satellites (seules à être exhaustives donc fiables).



Example sur le site du NOAA:

&nbsp;

“We find that, after adjusting for such an estimated number of missing

storms, there remains just a small nominally positive upward trend in

tropical storm occurrence from 1878-2006. Statistical tests indicate

that this trend is not significantly distinguishable from zero”.



Bref : faire attention à l’environnement : bien sûr. Paniquer à cause de prédictions alarmistes “oui on s’est trompé avant mais cette fois c’est vrai on va tous mourir!”, non.



Et surtout, ne vous fiez pas aux articles de journaux, ils ont besoin de faire du sensationnalisme pour vendre. Allez directement aux sources, c’est beaucoup plus instructif.








Obidoub a écrit :



J’avoue, je préfère aussi un mec qui n’en a rien à battre qu’une Greta qui n’apporte rien de concret au débat.





Ça tombe bien, ce sont eux qui gouvernent.



Depuis le temps que les réchauffistes nous promettent le réchauffement, ça tarde ! On serait bien content de ne plus avoir d’hivers, mais quelque chose me dit que les réchauffistes disent n’importe quoi.


La réalité c’est que les changements sont déjà à l’oeuvre, qu’on le veuille ou non. Un pays comme l’Inde va probablement imploser en partie à cause d’un système d’approvisionnement en eau déficitaire, couplé à une surpopulation qui est en train d’atteindre son maximum, et des conditions climatiques qui deviennent extrêmes.

A part quelques gourous extrémistes, personne ne peut croire que la civilisation humaine va disparaître (et ce n’est pas ce qui dit le GIEC). Simplement elle va subir de plein fouet un changement qui va remettre en question notre mode de fonctionnement. L’Homme s’est développé récemment sur les littoraux dont on sait que les conditions vont être dégradées dans les décennies à venir. Il va falloir gérer cette “migration” intérieure en plus de la migration inter-pays.

A l’heure où j’écris, une bataille fait rage pour savoir comment et si on va pouvoir continuer à assurer la fourniture en eau de nos cultures. On parle du modèle espagnol, mais ce dernier a un bilan catastrophique et préfigure ce qui risque de nous arriver.

Nous serons peut-être moins atteints que les pays en voie de développement mais dire que demain sera comme aujourd’hui, c’est se voiler la face.


…mais C pour le pseudo.

Réchauffement climatique ne rime pas avec 30°C en hiver mais avec des vagues de chaleur probablement plus importantes en été, et des phénomènes climatiques extrêmes plus violents avec son corollaire de conséquences notamment sur l’agriculture. Quand tu paieras tes denrées alimentaires deux ou trois fois plus cher qu’aujourd’hui on en reparlera.


N’importe quoi, c’est des études de chez Total ?



Un véhicule électrique est rentable comparé au VT dès 30000 km (mix français) à 100000 (mix Polonais). Et encore, la plupart des études que j’ai vues comparaient des données moyennes de consommation des VE avec des valeurs NEDC pour le VT…



Les panneaux solaires, on les recycle très bien (en bas carbone, c’est une des plus mauvaises solutions mais on est quand même dans un rapport de l’ordre de 10 fois moins d’émissions par kWh que pour une centrale gaz, la plus performante parmi les énergies fossiles).



La source de production la plus pourrie en ENRi, c’est l’éolien (on ne sait pas recycler, on détruit des milliers d’hectares en laissant les socles une fois que les génératrices sont enlevées, et c’est très intermittent et pas du tout prévisible), mais ça reste mieux que des centrales charbon seules.



Dans tous les cas, on n’aura bientôt plus assez de pétrole pour alimenter la machine, donc ça va partir en sucette.


Donc fake ? <img data-src=" />


30.000KM rentable en électrique, en France ? Tu la sors d’où ton étude ? 100.000 c’est déjà plus réaliste. Ou alors il manque un coût lié au retraitement des batteries…


L’article que tu mets en lien est une prospective s’appuyant sur les prévisions du GIEC. Ce n’est pas une vérification que ces prévisions soient correctes.



Et quand il parle de la réduction de enneigement de ces 40 dernières années, il ne fait pas de lien avec le réchauffement climatique induit par les GES.



Donc, ce n’est ni un fake ni une preuve sur le réchauffement climatique.


C’est fou ce qu’il y a comme climatosceptiques sur NI <img data-src=" />


Y en a-t-il plus ou moins qu’ailleurs ?








cyril8 a écrit :



La réalité c’est que les changements sont déjà à l’oeuvre, qu’on le veuille ou non. Un pays comme l’Inde va probablement imploser en partie à cause d’un système d’approvisionnement en eau déficitaire, couplé à une surpopulation qui est en train d’atteindre son maximum, et des conditions climatiques qui deviennent extrêmes.

A part quelques gourous extrémistes, personne ne peut croire que la civilisation humaine va disparaître (et ce n’est pas ce qui dit le GIEC). Simplement elle va subir de plein fouet un changement qui va remettre en question notre mode de fonctionnement. L’Homme s’est développé récemment sur les littoraux dont on sait que les conditions vont être dégradées dans les décennies à venir. Il va falloir gérer cette “migration” intérieure en plus de la migration inter-pays.

A l’heure où j’écris, une bataille fait rage pour savoir comment et si on va pouvoir continuer à assurer la fourniture en eau de nos cultures. On parle du modèle espagnol, mais ce dernier a un bilan catastrophique et préfigure ce qui risque de nous arriver.

Nous serons peut-être moins atteints que les pays en voie de développement mais dire que demain sera comme aujourd’hui, c’est se voiler la face.





Les seuls qui disent que “demain devait être comme aujourd’hui”, ce sont ceux qui se plaignent que le climat serait en-train de changer. Tu ne trouveras aucun dit “climato-sceptique” pour te dire que demain sera comme aujourd’hui, la nature de l’univers, c’est le changement permanent.



Concernant l’Inde, elle semble être en pleine transition démographique : la population finira par se stabiliser, la natalité est tombée à 2,2 enfants par femme en 2016, juste au-dessus du seuil de renouvellement naturel. L’Inde va bientôt faire face à ce qui arrive à tous les pays développés (en y incluant la Chine, pour le coup) : un vieillissement de sa population.



Pour le “modèle espagnol” que tu mentionnes, si je ne m’abuse l’agriculture du sud du pays survit en puisant l’eau des nappes, qui se renouvelle très mal (c’est le moins qu’on puisse dire). Et ce n’est pas à cause à cause d’un changement climatique récent. Clairement, fonder une industrie sur le pompage de nappes phréatiques fossiles, c’est s’exposer à des soucis à relativement brève échéance…

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cyril8 a écrit :



…mais C pour le pseudo.

Réchauffement climatique ne rime pas avec 30°C en hiver mais avec des vagues de chaleur probablement plus importantes en été, et des phénomènes climatiques extrêmes plus violents avec son corollaire de conséquences notamment sur l’agriculture. Quand tu paieras tes denrées alimentaires deux ou trois fois plus cher qu’aujourd’hui on en reparlera.





Les avis divergent sur les “phénomènes climatiques extrêmes plus violents”, en pratique il est probable que, les différentiels de température au sein de l’atmosphère étant plus faibles, ceux-ci soient en fait rendus moins violent par un réchauffement global. Mais chut, il ne faut pas le dire.





“Dans l’hypothèse la plus optimiste” d’un réchauffement de deux degrés, “on garde des conditions d’exploitation à peu près identiques jusqu’en 2050”, avec “environ 34 des stations restant viables”, a souligné Pierre Etchevers, climatologue et responsable départemental chez Méteo-France à Toulouse.





CCNUCC-&gt;COP.n avec objectif 2° + GIEC et d’autres comme justification -&gt; acteurs privés + public + conseils de météo France.



Donc du processus schématisé plus haut, le réchauffement du GIEC est bien la base du raisonnement. Après que le GIEC pointe les émissions de GES n’est pas utile pour répondre, c’était mon intention, à la critique du catastrophisme… je montre donc volontairement une étude de cas très ras des pâquerettes. Sans aucun catastrophisme mais faite correctement au regard des activités humaines impactées.








papay79 a écrit :



C’est fou ce qu’il y a comme climatosceptiques sur NI <img data-src=" />





Au final, cela n’a qu’assez peu d’importance : Rien ne change réellement sur nos modes de consommation comme l’indique M. Jouzel. Et comme de toute façon, on n’a plus assez d’énergie fossile pour subvenir facilement à l’élévation globale du niveau de vie et la fourniture en énergie de manière générale, on va rentrer quoi qu’il arrive dans une période qui risque fort d’être violente sur le plan géopolitique.



Climato-sceptiques ou modelo-sceptiques ? Car le GIEC lui-même est sceptique, c’est d’ailleurs son rôle entre autres choses… <img data-src=" />








anagrys a écrit :



Les seuls qui disent que “demain devait être comme aujourd’hui”, ce sont ceux qui se plaignent que le climat serait en-train de changer. Tu ne trouveras aucun dit “climato-sceptique” pour te dire que demain sera comme aujourd’hui, la nature de l’univers, c’est le changement permanent.







Où comment arriver à faire une inversion d’opinion. Bravo. Mettre tous les climato sceptiques en chevaliers blancs qui ont tout compris et les fous de réchauffistes qui voudraient le status quo. Non pour ta gouverne les “réchauffistes” ne sont ni tous platistes, ni tous anti-vaccins, ni je ne sais quoi.

Simplement le risque d’avoir une évolution brutale du climat avec un réchauffement beaucoup plus rapide que ce que l’on a pu connaitre et une impossibilité pour la biosphère de s’y adapter n’a rien de réjouissant. D’ici quelques milliards d’années plus personne ne sera sur Terre mais s’y on peut se tenir à ce calendrier sans l’avancer ce serait pas plus mal.







anagrys a écrit :



Concernant l’Inde, elle semble être en pleine transition démographique : la population finira par se stabiliser, la natalité est tombée à 2,2 enfants par femme en 2016, juste au-dessus du seuil de renouvellement naturel. L’Inde va bientôt faire face à ce qui arrive à tous les pays développés (en y incluant la Chine, pour le coup) : un vieillissement de sa population.





Je n’ai pas dit le contraire. D’ailleurs c’est le taux de fécondité (pas de natalité) mondial qui devrait approcher les 2,1 d’ici une dizaine d’année s’il continue sur la même tendance. Et donc nous sommes de plus en plus nombreux car nous vieillissons mais cela laisse entrevoir une baisse mondiale au tournant de la fin de siècle. En attendant nous ne cessons de croître par l’inertie du phénomène et c’est un problème même si rien ne peut plus infléchir la tendance pour les 50 prochaines années (à part une épidémie ou une guerre).







anagrys a écrit :



Les avis divergent sur les “phénomènes climatiques extrêmes plus violents”, en pratique il est probable que, les différentiels de température au sein de l’atmosphère étant plus faibles, ceux-ci soient en fait rendus moins violent par un réchauffement global. Mais chut, il ne faut pas le dire.



augmentation des cyclones majeurs mais Chut! c’est un site complotiste… (j’aime bien le chut! c’est un véritable argument d’autorité)









tpeg5stan a écrit :



Greta Thunberg apporte de la sensibilisation, je ne crois pas qu’elle prétend vraiment apporter des solutions.





C’est bon on est au courant depuis les années 90 que le réchauffement arrive, qu’on signe des accords, qu’on les respecte pas, et en 2019 on a même des pétitions et manifestations.



Son discours a bien amusé les journalistes et les gens mais on est déjà au courant et on a besoin de solutions concrètes. Et il faut pas se leurrer, il n’y aura de solution miracle qui ne demandera aucun effort au niveau individuel. Si demain tu veux dépolluer la France, il faudra interdire les voitures, les ordinateurs et les 34 des métiers.









Obidoub a écrit :



Si demain tu veux dépolluer la France, il faudra interdire les voitures, les ordinateurs et les 34 des métiers.







Ou les imbéciles qui continuent de les utiliser. <img data-src=" />

Dans les mesures d’utilité publique mais dont la mise en œuvre est individuelle : il y a les citernes pour arroser le jardin ! Je connais même des climato-sceptiques qui en utilisent autour de moi !



S’il y avait du courage politique, on aurait déjà interdit les voitures personnelles thermiques rejetant plus de 120g de CO2 depuis belle lurette.



S’il y avait du courage politique, le train des primeurs Perpignan-Rungis roulerait encore au lieu d’avoir 50 semi-remorques de plus sur les routes pour transporter les fruits et légumes.



S’il y avait du courage politique, on couperait les aides à l’élevage intensif et on pousserait une alimentation moins riche en protéines animales.



Mais bon, du courage politique, il n’y en a pas, nos élus ne sont pas là pour ça. Du coup, on n’implémente pas les solutions qu’on a déjà, on démolis ce qui marchait un peu et on s’enfonce encore, juste pour faire plaisir à certaines industries.



Les baby boomers et leurs rejetons (dont je fais partie) auront un bien lourd bilan à défendre face aux plus jeunes…








cyril8 a écrit :



augmentation des cyclones majeurs mais Chut! c’est un site complotiste… (j’aime bien le chut! c’est un véritable argument d’autorité)





C’est un bon début de lire le titre de la page, mais c’est mieux de lire la suite où c’est bien plus nuancé :



Selon les rapports du GIEC, on voit très bien qu’on peut affirmer que les modèles prévoient une baisse du nombre de cyclones c’est vrai, en contrepartie une augmentation des pluies associées et une augmentation un peu moins marquée et moins consensuelle du nombre de cyclones majeurs.



Est-ce que le nombre plus important de cyclones majeurs ces dix ou quinze dernières années provient du réchauffement climatique ou de ce mode de variabilité ? La question reste ouverte.



Le discours est tout en nuances et indique le manque de certitudes actuellement sur le sujet.



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deathscythe0666 a écrit :



N’importe quoi, c’est des études de chez Total ?



Un véhicule électrique est rentable comparé au VT dès 30000 km (mix français) à 100000 (mix Polonais). Et encore, la plupart des études que j’ai vues comparaient des données moyennes de consommation des VE avec des valeurs NEDC pour le VT…



Les panneaux solaires, on les recycle très bien (en bas carbone, c’est une des plus mauvaises solutions mais on est quand même dans un rapport de l’ordre de 10 fois moins d’émissions par kWh que pour une centrale gaz, la plus performante parmi les énergies fossiles).



La source de production la plus pourrie en ENRi, c’est l’éolien (on ne sait pas recycler, on détruit des milliers d’hectares en laissant les socles une fois que les génératrices sont enlevées, et c’est très intermittent et pas du tout prévisible), mais ça reste mieux que des centrales charbon seules.



Dans tous les cas, on n’aura bientôt plus assez de pétrole pour alimenter la machine, donc ça va partir en sucette.



C’est plutôt les centrales nuke qui sont les plus performantes, non?









anagrys a écrit :



Les avis divergent sur les “phénomènes climatiques extrêmes plus violents”, en pratique il est probable que, les différentiels de température au sein de l’atmosphère étant plus faibles, ceux-ci soient en fait rendus moins violent par un réchauffement global. Mais chut, il ne faut pas le dire.



El Niño est plus violent chaque année en moyenne depuis une décenie (avec un gros pic cette année). En France, on se dirige vers un climat à 2 saisons (saison sèche et saison humide). Donc ce n’est pas trop vers une diminution de la violence…









Patch a écrit :



C’est plutôt les centrales nuke qui sont les plus performantes, non?






Le nucléaire n'est pas une énergie fossile puisque pas constituée de carbone. C'est une ressource dite limitée. Par contre oui, elle est de loin la source d'énergie la plus performante et de très très loin.


Toutefois, une tendance vers moins de cyclones, mais des phénomènes plus forts et plus humides se dessine…

Oui tout à fait. D’ailleurs, c’est à l’échelle globale que nous avons les signaux les plus robustes et les plus consensuels.



Ce n’est pas clair peut-être?



De la même manière que l’on ne prétend pas prédire le temps sensible à J+10 à la suite du RCA mais une tendance à l’échelle du globe pour les années à venir, personne ne peut dire que dans tel bassin les phénomènes vont précisément s’accentuer mais la probabilité est très forte à l’échelle du globe.








Idiogène a écrit :



Un site non raccordable au réseau génère d’autres contraintes (temps de parcours, véhicule personnel). Pour mesurer finement le coût d’une installation (au sens du parcellaire) il faudrait aller plus loin que de se limiter aux seuls équipements électriques.







Je parlais ici du réseau électrique: Site isolé qui n’y est pas raccordable = photovoltaïque a du sens. Partout ailleurs ce n’est pas le cas.



De manière générale, sauf hydroélectrique (production à la demande) voir marémoteur (aussi prévisible que les marées et étalage géographique possible pour lisser), le “dit renouvelable” a un rendement global déplorable.



&nbsp;Le pire étant sans doute les éoliennes (production réelle = autour de 20% de la production installée), peu prévisible et générateur de nuisances… et un retour en arrière laisserait 2000T de béton de fondation constellant les anciens emplacements dans les champs, ne permettant pas de restaurer les rendements agricoles précédent leur implantation (=&gt; dans un contexte concurrentiel, plus de revenu suffisant à en tirer?).



&nbsp;



Ce que je comprends pas dans le raisonnement de Jancovici, c’est comment il explique les crises économiques par les difficultés d’approvisionnement en énergie fossile… Est-ce que la relation de causalité ne va pas dans l’autre sens? Est-ce que la baisse de consommation de pétrole ne vient pas des difficultés de l’économie, qui peuvent être expliquées par d’autres facteurs?



Là où je suis d’accord évidemment, c’est que les énergies fossiles ne sont pas inépuisables : sans même prendre en compte les considérations climatiques, et même si on devient plus économe en consommant deux ou trois fois moins, il va de toute façon falloir trouver un remplacement si on veut éviter que l’humanité revienne à des conditions de vie moyenâgeuse. Aujourd’hui, je vois pas d’autre option que de mettre le paquet sur la fission nucléaire (en espérant un jour peut-être, la fusion).


Le rendement va se stabiliser autour des 30%. Soit la surface de photovoltaïque nécessaire divisée par deux d’ici 3 ou 4 années… c’est déjà sensé même sur site déjà raccordé au réseau.

Le seul problème c’est les logements collectifs où la surface de toiture rapportée à la surface de plancher est de loin inférieure au rapport d’une maison individuelle.



Pour les éoliennes : elles sont normalement classées comme site industriel. Une dépollution est imposée. Quant au béton il est toujours recyclé ou réemployé (gravats), sinon prison. Donc c’est un faux problème en France.









ragoutoutou a écrit :



S’il y avait du courage politique, on aurait déjà interdit les voitures personnelles thermiques rejetant plus de 120g de CO2 depuis belle lurette.



S’il y avait du courage politique, le train des primeurs Perpignan-Rungis roulerait encore au lieu d’avoir 50 semi-remorques de plus sur les routes pour transporter les fruits et légumes.



S’il y avait du courage politique, on couperait les aides à l’élevage intensif et on pousserait une alimentation moins riche en protéines animales.







On est passé dans l’histoire récente de 300 à 400ppm de CO2 dans l’atmosphère… Dont, sur la période industrielle, sans doute moins de 30% lié aux transports (même si l’industrie sabrée chez nous fait remonter mécaniquement la part transport depuis 30 ans).



C’est dire l’importante de taper sur la bagnole… pour les finances publiques. Un bus de 15 à 20T (ne parlons pas d’un train electrique de 200T) qui trimballe 90% de sièges vides en dehors des strictes heures de pointe état par ailleurs subventionné pour que l’équation économique (pipée) tienne.



Pour le reste, c’est l’économie qui tire tout: Vu le prix on mange déjà moins de viande. Si le train des primeurs faisait mieux l’affaire que les camions (ou qu’ils payaient la réalité de l’entretient routier qu’il génère… mais bon, comment annoncer cela quand on multiplie les sites propres de bus, fatalement sous-utilisés, payés par tout le monde sauf les compagnies de transport?), il serait encore là. Forcer l’affaire n’a servi qu’a le faire circuler à vide avant que cela se sache.



La question c’est surtout pourquoi s’embêter à ajouter du solaire et de l’éolien à une énergie déjà décarbonée (nucléaire). Ça rajoute de l’intermittence et ça crame un fric qui pourrait (ordre de grandeur, je sais bien que ce n’est pas aussi simple) facilement servir à remplacer tous les chauffages au fioul par des pompes à chaleur ?



Impossible de mettre plus de 3540 % d’énergies intermittentes sur unréseau. Comme il est hors de question de mettre 60 % de pétrole, gaz ou charbon, si on a pas des quantités de barrages sous la main… il faut du nucléaire. Et tant qu’à mettre du nucléaire, il revient moins cher d’en mettre 100 % que 60 % et le reste en ENR.



Je n’ai pas réussi à sortir de cette logique.








Idiogène a écrit :



Pour les éoliennes : elles sont normalement classées comme site industriel. Une dépollution est imposée. Quant au béton il est toujours recyclé ou réemployé (gravats), sinon prison. Donc c’est un faux problème en France.





C’est pour cela que les anciens sites industriels sont toujours dépollués! Y’a la théorie… et y’a quand plus de fric. Surtout quand tous les autres créanciers sont passés bien avant que la merde sorte du tapis. Alors avec un étalement pareil en prime (voué à augmenter pour pallier aux rendements désastreux), c’est beau de rêver!



&nbsp;Côté panneaux (c’est le cas de le dire) même 30%, cela reste minable! Surtout quand on parle de la cellule photovoltaïque parfaitement propre en labo (on brique son toit tous les jours, c’est bien connu), sans les pertes de conversion/stockage…









tpeg5stan a écrit :



La question c’est surtout pourquoi s’embêter à ajouter du solaire et de l’éolien à une énergie déjà décarbonée (nucléaire). Ça rajoute de l’intermittence et ça crame un fric qui pourrait (ordre de grandeur, je sais bien que ce n’est pas aussi simple) facilement servir à remplacer tous les chauffages au fioul par des pompes à chaleur ?



Impossible de mettre plus de 3540 % d’énergies intermittentes sur unréseau. Comme il est hors de question de mettre 60 % de pétrole, gaz ou charbon, si on a pas des quantités de barrages sous la main… il faut du nucléaire. Et tant qu’à mettre du nucléaire, il revient moins cher d’en mettre 100 % que 60 % et le reste en ENR.



Je n’ai pas réussi à sortir de cette logique.





Je dirais une histoire d’œufs et de panier.

Et qu’il est intéressant de voir ce qu’on peut faire, développer des expériences, des savoir faire.

Mais bon c’est vrai que déjà ça on y arrive pas avec le nucléaire (dilution dans les prestas etc.), alors sur plusieurs sujets à la fois…



Tout à fait, mais comme je présentais les solutions bas carbone les moins bien, je n’en ai pas parlé :)








tpeg5stan a écrit :



&nbsp;tant qu’à mettre du nucléaire, il revient moins cher d’en mettre 100 % que 60 % et le reste en ENR.



Je n’ai pas réussi à sortir de cette logique.





Ouf, je me sens moins seul… Et au delà de la fission, qu’Iter permette de progresser sur la maîtrise de la voie fusion résoudrait le pb des déchets.



Les chantres de la croissance dite verte (sponsors de Greta) ne seront pas les payeurs…









Freud a écrit :



Statistiquement c’est l’inverse : je ne crois pas qu’une seule prédiction alarmiste concernant le climat se soit réalisée.





C’est bien de croire, c’est encore mieux de prouver. J’attends ton consensus scientifique, voici le mien: https://www.ipcc.ch/reports/









yl a écrit :



Ouf, je me sens moins seul… Et au delà de la fission, qu’Iter permette de progresser sur la maîtrise de la voie fusion résoudrait le pb des déchets.



Pour ça il faudrait qu’on finance la recherche, qu’on valorise le travail des chercheurs et des ingénieurs, que les questions d’investissement et de sécurité passent avant l’économie.



On est en 2019, réveillez vous: il vaut mieux bosser dans le marketing que dans l’enseignement, monter une statup de livraison de burger qu’un labo. Vivez avec votre temps.









tpeg5stan a écrit :



La question c’est surtout pourquoi s’embêter à ajouter du solaire et de l’éolien à une énergie déjà décarbonée (nucléaire). Ça rajoute de l’intermittence et ça crame un fric qui pourrait (ordre de grandeur, je sais bien que ce n’est pas aussi simple) facilement servir à remplacer tous les chauffages au fioul par des pompes à chaleur ?







Oui. Mais il faut juste être conscient dans tous les cas dits renouvelables que c’est de l’énergie empruntée à la banque. Ce qui n’est pas le cas avec le nucléaire, ou le fioul.







tpeg5stan a écrit :



Impossible de mettre plus de 3540 % d’énergies intermittentes sur unréseau. Comme il est hors de question de mettre 60 % de pétrole, gaz ou charbon, si on a pas des quantités de barrages sous la main… il faut du nucléaire. Et tant qu’à mettre du nucléaire, il revient moins cher d’en mettre 100 % que 60 % et le reste en ENR.



Je n’ai pas réussi à sortir de cette logique.







C’est un choix : le nucléaire est mondialement moins rentable seulement car on a des pays pauvres autour de nous… mais encore faudrait-il assumer d’entretenir correctement le parc actuel. Il est anormal de se poser cette question aujourd’hui, et là ce sont les financiers verts qui sont en cause.









yl a écrit :



C’est pour cela que les anciens sites industriels sont toujours dépollués! Y’a la théorie… et y’a quand plus de fric. Surtout quand tous les autres créanciers sont passés bien avant que la merde sorte du tapis. Alors avec un étalement pareil en prime (voué à augmenter pour pallier aux rendements désastreux), c’est beau de rêver!







Les fondations en béton sont à 1mètre de profondeur. Autant dire que c’est négligeable. Mais le côut du démontage du mat lui en effet n’est pas faible en comparaison.







yl a écrit :



Côté panneaux (c’est le cas de le dire) même 30%, cela reste minable! Surtout quand on parle de la cellule photovoltaïque parfaitement propre en labo (on brique son toit tous les jours, c’est bien connu), sans les pertes de conversion/stockage…







Minable ? 40% pour moteur thermique dans le meilleur des cas… oui en effet, minable.

La revente d’électricité, même en faible quantité fait que l’installation est rentable plus vite et a un meilleur rendement qu’avec un parc de batteries dans une installation isolée du réseau.



Une source parmi d’autres, mais qui cite des vraies publications relues par les pairs :https://www.ucsusa.org/sites/default/files/attach/2015/11/Cleaner-Cars-from-Crad…








recoding a écrit :



On est en 2019, réveillez vous: il vaut mieux bosser dans le marketing que dans l’enseignement, monter une statup de livraison de burger qu’un labo. Vivez avec votre temps.







Tu peux aussi monter une startup spécialisée en cuisine moléculaire pour les labos et pomper indirectement les subventions dans la poche des chercheurs. <img data-src=" />

Il fût une époque où les traiteurs livraient les cantines alors bon…



Oui enfin pour l’instant ce sont les centrales charbon qui tournent à fonds car ce sont les plus rentables.

Les petits gestes que l’on demande au gens sont ridicules.



En 2018, presque 8 milliards de tonnes (Gt) de charbon minéral ont été brûlées dans le monde : cela représente 27 % de la consommation totale d’énergie, derrière le pétrole (32 %) mais devant le gaz naturel (22 %) et toutes les autres sources (biomasse, nucléaire, hydraulique, éolienne ou solaire).



Cette combustion a émis plus du tiers des émissions mondiales des gaz à effet de serre (GES).



https://theconversation.com/de-lafrique-a-lasie-le-charbon-a-quelques-belles-decennies-devant-lui-125786


Tu peux développer ?



Les 35 % c’est de la physique, de la gestion des réseaux électriques.

L’intermittence c’est de la météo : les panneaux solaires et les éoliennes sont intermittents de facto. Et on utilise l’électricité même le soit la nuit, et même sans vent.


Relis mon commentaire #29, où je cite un rapport de l’IPCC qui explique que leurs modèles ne sont que des estimations, et pas forcément fiables.



De plus, ils ont une chiée de modèles qui prévoient tous différentes choses; forcément il y en aura un d’entre eux qui sera proche de la réalité. Mais l’IPCC est prudent justement à cause de ce fait.



Quant à ton dernier point, la science n’a jamais été une histoire de consensus. Il y a 2000 ans, le consensus était que le soleil tournait autour de la Terre; heureusement qu’il y a eu des gens pour questionner le consensus.


Si la production électrique mondiale était majoritairement nucléaire, on épuiserait les ressources d’uranium avant celles des énergies fossiles.



Le nucléaire n’est pas une solution à long terme.



Le nucléaire c’est risqué, ça produit des déchets dangereux pour des centaines de milliers d’années, les centrales ne sont pas éternelles et on ne sais pas les démanteler (on n’y est toujours pas arrivé pour Brennilis après 35 ans et pour SuperPhenix on ne sait même pas par où commencer), l’extraction d’uranium est très polluante et nous oblige à faire la guerre au Mali… Ni le bilan carbone ni le coût total ne sont évaluables.



Le nucléaire n’est pas une solution à court terme en attendant la fusion ou une autre source d’énergie plus propre.








tpeg5stan a écrit :



Tu peux développer ?



Les 35 % c’est de la physique, de la gestion des réseaux électriques.

L’intermittence c’est de la météo : les panneaux solaires et les éoliennes sont intermittents de facto. Et on utilise l’électricité même le soit la nuit, et même sans vent.







  1. Si plus aucune découverte n’est possible, effectivement il faut figer notre société dans son état actuel. On y vit bien, faut pas se poser de question auxquelles il n’y a pas de réponse.

    &nbsp;

    &nbsp;2) Le problème énergétique est mondial. Mon avis est qu’équiper 90 à 100% des pays en nucléaire dans les années à venir n’est pas possible. De plus, qui souhaite qu’un pays voisin, pauvre et aux infras pourris, ou aux institutions instables, installe des centrales près de sa frontière?

    L’Afrique du sud par exemple à un site de centrales charbon ultra polluant, dégueu, vieillissant, qui fait un gros nuage rouge de mesure d’émissions sales sur les photos satellites. Qui voudrait remplacer ça par des centrales nucléaires dans le même état?



    Donc heu ouais, pour une solution franco-française (et pour combien de temps?) et pour quelques autres pays le nucléaire c’est chouette. Mais comme solution mondiale faut un plan de l’ONU sur 200 ans (résoudre les conflits et la faim dans le monde c’est chaud).



    Sur l’élec la nuit on a le problème inverse: on gaspille parce que l’élec est dispo. Les écran de pub et les magasins éclairés à 3h du matin ça serait pas mal de leur imposer le solaire <img data-src=" /> (et garder du nuke pour les hôpitaux et les frigos)



Tes 35% sont une moyenne alors.

Car entre les zones à vent permanent et les zones près de l’équateur le solaire et l’éolien c’est quand même très très rentable… Si on avait des mâts pour aller dans le courant-jet en europe par exemple <img data-src=" />

ou si on couvrait en photovoltaïque le Sahara les besoin en électricité des deux continents seraient couverts (déjà plus réaliste).








recoding a écrit :





  1. Si plus aucune découverte n’est possible, effectivement il faut figer notre société dans son état actuel. On y vit bien, faut pas se poser de question auxquelles il n’y a pas de réponse.







    Je suis pour financer largement la recherhce.





  2. Le problème énergétique est mondial. Mon avis est qu’équiper 90 à 100% des pays en nucléaire dans les années à venir n’est pas possible.





    Il faut se concentrer sur les plus polluants : États-Unis, Chine continentale, et dans une moindre mesure Inde. La moitié du charbon brûlé dans le monde l’est en Chine, par exemple.





    De plus, qui souhaite qu’un pays voisin, pauvre et aux infras pourris, ou aux institutions instables, installe des centrales près de sa frontière?





    Je suis d’accord avec toi, c’est une vraie problématique. En attendant, même les pays « stables » et relativement riches (Pologne, Allemagne) ont toujours du charbon. Déjà commencer par eux serait bien





    L’Afrique du sud par exemple à un site de centrales charbon ultra polluant, dégueu, vieillissant, qui fait un gros nuage rouge de mesure d’émissions sales sur les photos satellites. Qui voudrait remplacer ça par des centrales nucléaires dans le même état?



    Pour le coup, l’Afrique du Sud est le seul pays d’Afrique avec une centrale nucléaire, et elle tourne bien. Quand on voit tout l’argent mis pour sauver Eskom et construire Medupi ou Kusile, ça aurait pu être du nucléaire à la place.



    [quote]Donc heu ouais, pour une solution franco-française (et pour combien de temps?)





    Ce n’est pas que franco-français (il y a des réacteurs russes, américains, chinois…) , et les stocks sont à priori suffisants, sans compter les nouveaux moyens d’extraction (eau de mer), les réacteurs type superphénix/astrid ou la fusion à (très) long terme.





    Mais comme solution mondiale faut un plan de l’ONU sur 200 ans





    Pour le coup, un seul pays pourrait en démarcher un autre pour lui proposer des solutions.





    Sur l’élec la nuit on a le problème inverse: on gaspille parce que l’élec est dispo. Les écran de pub et les magasins éclairés à 3h du matin ça serait pas mal de leur imposer le solaire <img data-src=" /> (et garder du nuke pour les hôpitaux et les frigos)





    L’éclairage est fort peu en ordre de grandeur par rapport au chauffage ou l’industrie par exemple. Je ne crois pas que ça changerait grand’chose.



Avec des « si », on mettrait Breitenfeld en bouteille.

En attendant, c’est aujourd’hui le réchauffement climatique, et on n’a pas de mât pour aller chercher les courants-jets, pas de moyen de stocker l’énergie solaire la nuit ni de câbles pour les ramener du Sahara (projet Désertec, etc.


Je pense qu’on peut être d’accord sur le fond… mais qu’on a pas le même espoir ou confiance en ce qui concerne les gens/ la société.



Concernant l’éclairage, ce n’est pas pour trouver une solution, mais plutôt faire le constat que si on n’arrive même pas à limiter l’inutile, ça va être compliqué pour de vrais (même petits) efforts.

Imagine qu’on réduise la conso suffisamment pour pouvoir exporter un peu plus vers un pays non équipé, 0 coût pour un gain environnemental…








refuznik a écrit :



Oui enfin pour l’instant ce sont les centrales charbon qui tournent à fonds car ce sont les plus rentables.

Les petits gestes que l’on demande au gens sont ridicules.

&nbsp;Cette combustion a émis plus du tiers des émissions mondiales des gaz à effet de serre (GES).



Sauf qu’on ne fait pas tourner les centrales pour le plaisir…

On les fait tourner pour que les particuliers puissent avoir accès l’électricité à la maison, pour les transporter ou alors pour produire les biens qu’ils achèteront.



Merci captain obvious ! Personne ne pollue pour le plaisir… donc tout va bien.








recoding a écrit :



Imagine qu’on réduise la conso suffisamment pour pouvoir exporter un peu plus vers un pays non équipé, 0 coût pour un gain environnemental…







C’est exactement ce qu’il se passe en Europe, il y a des achats/vente d’électricité en temps réel (en pratique selon la météo qui va produire ou nin dans les éoliennes/pv)



Par contre sur le long terme, il est difficile pour un pays de se dire qu’on va dépendre d’un autre (sauf quand tu t’appelles Marghem et que tous tes réacteurs nucléaires sont en panne, mais on tapera sur la Belgique une autre fois), un pays va toujours se dire qu’il produira sur son sol l’énergie dont il a besoin.









recoding a écrit :



On est en 2019, réveillez vous: il vaut mieux bosser dans le marketing que dans l’enseignement, monter une statup de livraison de burger qu’un labo. Vivez avec votre temps.





<img data-src=" />




Hmm le bon gros troll. Alors non, déjà Superphénix on sait tellement pas par quel bout le démanteler qu’EDF a commencé en 2006. Alors c’est long, oui, mais c’est par nature (tous les planning de démantèlement sont assez longs car il y a des temps requis pour stopper, refroidir, laisser la radioactivité baisser, etc.).



Les ressources en uranium sont faibles, au coût actuel. On a des réserves exploitables mais plus cher (donc quand on aura épuisé le reste). Ça ne suffit toujours pas si on nucléarise largement le monde, mais il reste la surgénération (ça marche, des surgénérateurs, il y en a eu deux en France : Phénix et Superphénix, il y en a aux USA, en Russie, en Chine, bref, ça intéresse du monde), et devine quoi ? Avec la surgénération, l’uranium 238 qui n’est pas fissile mais fertile peut être transmuté en combustible fissile (plutonium par exemple). De l’U238, on en a entreposé à cet effet des milliers de tonnes, qui nous donneraient des milliers d’années de production (en France) sans même aller continuer à creuser pour trouver du minerai d’uranium.



L’extraction d’uranium ne pollue pas plus que l’extraction de quoi que ce soit d’autre (même moins car il en faut peu pour générer des quantités importantes d’énergie). Et on se fournit principalement au Kazakhstan, et en Australie. D’ailleurs, si tu veux pratiquer l’éthique dans les ressources que tu achètes et utilises, arrête le pétrole, parce que dans le genre extraction catastrophique socialement et écologiquement, on fait guère pire (ah ben si, le charbon haha)



Les déchets ne sont problématiques que pour les HA/VL (haute activité/vie longue), qui sont en quantité très limitée (depuis qu’on exploite des centrales, la France a produit un volume de ces déchets de l’ordre d’une à deux piscines olympiques, pas le genre de truc impensable à stocker en sécurité). Ah oui, et les surgénérateurs peuvent consommer ces déchets, et permettent ainsi de fermer le cycle.



En admettant qu’on ne recoure pas aux RNR (l’autre petit nom des surgénérateurs), le stockage des déchets HA/VL est prévu, dans des conditions de barrières multiples dont la durée de vie cumulée dépasse amplement le temps pour arriver à des niveaux d’activité acceptables. Ce sont des déchets solides (et denses) ils ne risquent donc pas de fuir du lieu de stockage.



Pour finir, il y a des déchets toxiques (bien plus que les déchets radioactifs), que l’on ne contrôle pas aussi bien et ceux ci ont des durées de vie … infinie (mercure, etc.). Par ailleurs et pour le fun, dans les milliers de tonnes de m…e rejetées par les centrales au charbon (en particulier au lignite bio outre Rhin), il y a des éléments radioactifs, de l’arsenic et tout un tas d’autres joyeuses choses comme ça.



Alors le nucléaire, zéro risque ? Bien sûr que non, c’est impossible à garantir. Mais un bel atout dans la lutte contre le changement climatique et la sauvegarde de notre mode de vie (ou au moins un ralentissement de sa disparition) ? Oui, plutôt deux fois qu’une.








Idiogène a écrit :



Les fondations en béton sont à 1mètre de profondeur. Autant dire que c’est négligeable. Mais le côut du démontage du mat lui en effet n’est pas faible en comparaison.





Minable ? 40% pour moteur thermique dans le meilleur des cas… oui en effet, minable.







Bien sûr… Une éolienne de 50m de haut accrochée sur des fondations de pavillon!

Pour le reste, voir les rendements (inférieurs) du vert comparés à ceux du thermique c’est un plaisir de fin gourmet…

A un moment, il faut arrêter le bullshit qui ne tiens que par les subventions.



Ça et le fait que, le foisonnement étant une quasi-chimère, quand il n’y a pas de vent la nuit, il faut bien pouvoir produire, en particulier pour les pics de conso en soirée d’hiver (ce qui explique qu’en face d’une puissance P installée en ENRi il en faut a minima dans les 80-90% de P pilotables en face, illustration avec l’Allemagne ou l’Espagne).


Exact, un pied d’éolienne, c’est 2000 à 3000 tonnes de béton armé, qui resteront (sauf le mètre supérieur pour cacher le bazar sous terre) à jamais dans le sol. Et les provisions pour le démantèlement sont justes risibles (50 k€ par mat quand on est dans les 300k, voire plus dans les démantèlements déjà effectués).








CryoGen a écrit :



Merci captain obvious ! Personne ne pollue pour le plaisir… donc tout va bien.





Tu n’es pas un cador des conclusions…

&nbsp;Il aurait été plus pertinent de conclure: “donc, c’est bien aux particuliers de faire les efforts nécessaires à réduire les émissions de CO2”

&nbsp;



Merci d’avoir remis les pendules à l’heure concernant le nucléaire.&nbsp;<img data-src=" />


Juste les plus grosses erreurs :




  • oui, peu d’uranium suffit pour beaucoup d’énergie, mais ce peu d’uranium nécessite l’extraction et l’épuration d’énormément de minerai.

  • la France n’a produit que l’équivalent d’une piscine olympique de déchets HA/LV ? Alors pourquoi Bures ?

  • non, les surgénérateurs ne renferment pas le cycle, ils transforment (une petite partie) des déchets des autres centrales en déchets encore plus dangereux. On n’a pas encore inventé le mouvement perpétuel…


Brennilis : 5 ans de construction, 12 ans d’exploitation, 35 de démantèlement (et c’est pas fini), 100 000 ans de stockage des déchets.

Et c’était une petite centrale expérimentale à l’uranium non enrichi.


À part ressortir les vieux clichés de greenpeace et SDN, tu t’es renseigné un peu par toi même sur le sujet ?





  • Le ratio entre l’uranium extrait et l’uranium combustible (pour une centrale française type PWR), c’est de 5 pour 1, donc pas très élevé. En gros 5 T d’uranium appauvri te sortent 1 T de combustible, équivalent à des centaines de milliers de litre de pétrole. Entre l’uranium appauvri et le minerai, c’est la même histoire que pour tous les minerais, il faut filtrer (mais bien moins que pour toutes les terres rares de m… qu’il y a dans les produits high tech, ou les éoliennes d’ailleurs).

    Il y a à ce sujet des tas d’études scientifiques qui font le compte des morts par service rendu (TWh produit), il n’y a pas photo, le nucléaire est de loin le moins mortel, y compris en prenant en compte Tchernobyl et Fukushima.



  • Pourquoi Bure ? Parce qu’on fait des plans à long terme et qu’on ne sait pas encore ce qu’on va faire (surgénération ou pas, poursuite en PWR ou pas, il y a des tas de choix sur la filière qui vont conditionner ce qu’on fait de nos déchets et comment).



  • On n’a pas inventé le mouvement perpétuel, juste on se permet l’utilisation de matière non fissile (j’aime assez bien l’analogie avec le bois de Tristan Kamin ici :https://doseequivalentbanana.home.blog/2019/04/15/cycle-8-une-perspective-devolu…








tpeg5stan a écrit :



Avec des « si », on mettrait Breitenfeld en bouteille.

En attendant, c’est aujourd’hui le réchauffement climatique, et on n’a pas de mât pour aller chercher les courants-jets, pas de moyen de stocker l’énergie solaire la nuit ni de câbles pour les ramener du Sahara (projet Désertec, etc.







Enfin d’un autre côté ce serait quand même beaucoup plus sexy que de construire des parcs d’éoliennes en terres arables ou des panneaux solaires sur des toits-toits non prévus à cet effet.



Maintenant on peut crier au scandale ou à l’escroquerie mais sans projet ambitieux rien ne décollera… il y a avait des voitures à réacteur nucléaire après guerre, des avions et tout un tas d’autres anticipations. Bref, une base pouvant donner corps à l’imagination.

Avec l’ademe je doute qu’on puisse rêver longtemps… il n’y a bien maintenant que la ZAD ou les projets communautaires capables de soutenir une démarche par de l’imaginaire.









yl a écrit :



Bien sûr… Une éolienne de 50m de haut accrochée sur des fondations de pavillon!

Pour le reste, voir les rendements (inférieurs) du vert comparés à ceux du thermique c’est un plaisir de fin gourmet…

A un moment, il faut arrêter le bullshit qui ne tiens que par les subventions.







Je parlais de la hauteur d’arase périphérique de la fondation qui est dans le cas courant à 1 mètre sous le niveau du terrain naturel.

50m2 sur 1 mètre pour effacer le piétement du mât. C’est énorme…

Ce qui évite donc de décaper jusqu’à la profondeur de fouille car la conception du contrepoids est dès le départ optimisée…

Je ne parle même pas des cas où la fondation est en micro-pieux ou accroche directe sur roche affleurante.



Le reste, c’est du jemenfoutisme, ou de la mauvaise foi.



Enfin les subventions principales étant largement concurrentielles : la période d’embargo déguisée par l’Europe sur les panneaux importés a pris fin il y a quelques mois seulement. <img data-src=" />



90 messages de bla-bla sur comment lutter contre le changement climatique tout en faisant pulser l’une des principales sources de CO2.



On sent la profondeur de la réflexion et l’addiction au numérique.



(Oui, ceci est ma modeste contribution au réchauffement de la planète).



Bonne nuit les gars…


Pour le nucléaire, il ne faut pas confondre le volume de matières

radioactives et le volume final de stockage. On ne stocke pas la&nbsp;

matière sans contenant (CSD-C, CBF-Cx, etc…). Le volume total de

stockage est donc bien plus important que 2 piscines olympiques (Anne

Joke !).


Qu’il en faille 5 ou 10 fois plus en volume, ça reste dérisoire par rapport au service rendu.








Idiogène a écrit :



Maintenant on peut crier au scandale ou à l’escroquerie mais sans projet ambitieux rien ne décollera… il y a avait des voitures à réacteur nucléaire après guerre, des avions et tout un tas d’autres anticipations. Bref, une base pouvant donner corps à l’imagination.







Les projets ambitieux et les rêves c’est super, effectivement. Mais il faut que ce soit réalisable pour que ça devienne plus qu’un rêve.

Le blindage d’une voiture ou d’un avion nucléaire les rendraient inutilisables par exemple.



Encore une fois, je suis tout à fait pour qu’on pense aux solutions de demain, mais il faut commencer par mettre en place les solutions d’aujourd’hui.









Spicalioth a écrit :



tout en faisant pulser l’une des principales sources de CO2.







Si les messages sont envoyés de France, l’électricité y est très largement décarbonée.<img data-src=" />



Un résumé (partial ?) de la production d’énergie dans le monde

https://www.capgemini.com/fr-fr/news/observatoire-mondial-des-marches-de-lenergi…

Avec le PDF à charger



Arrêtons de nous tirer une balle dans le pied: nous émettons bien moins de GES que le reste du monde.

Ce n’est pas une raison pour faire comme les autres ;-)

Mais les alarmistes, portez la bonne parole en Chine, Inde et USA.








Freud a écrit :



Relis mon commentaire #29, où je cite un rapport de l’IPCC qui explique que leurs modèles ne sont que des estimations, et pas forcément fiables.



De plus, ils ont une chiée de modèles qui prévoient tous différentes choses; forcément il y en aura un d’entre eux qui sera proche de la réalité. Mais l’IPCC est prudent justement à cause de ce fait.



Quant à ton dernier point, la science n’a jamais été une histoire de consensus. Il y a 2000 ans, le consensus était que le soleil tournait autour de la Terre; heureusement qu’il y a eu des gens pour questionner le consensus.





Les modèles sont des estimations, par essence. Après c’est une histoire de probabilité, le scénario médian est celui adopté à raison par l’IPCC. Tu trouveras toujours des outliers dans un sens… comme dans l’autre.



Le consensus scientifique est juste l’opinion de l’ensemble des experts sur un sujet, ce qui est un argument tout à fait valable face à des personnes qui ne maitrisent pas le sujet, tels que l’ensemble des commentaires ici, moi compris.



Je ne pense pas qu’on puisse parler de science il y a 2000 ans, les premières méthodes scientifiques sont apparues à partir de Galilée.



La science du développement durable indique que nous devons a priori ne pas prendre en compte la possibilité que cela soit un faux positif dans l’action politique, car cela pousserait à l’inaction ce qui est trop risqué face à l’enjeu. (S. George 2001, Harada 2004).



Tu connais les volumes de stockage de l’ANDRA ?

Je pense que le nombre de volontaires pour habiter proche des centres de stockage ne doit pas être élévé.

Je reste d’accord que le nucléaire est la solution pour maintenir une qualité énérgétique de vie et la réduction du GES. Restons vigilant sur la sureté et la sécurité des sites nucléaires…mondiaux


Décarboné ou non, l’énergie il faut en consommer moins.



Proposition absurde et c’est assumé : “Installation de thermostat étatique dans les domiciles des particuliers, installation de compteurs limités par l’état dans les voitures, créer un indicateur de pollution pour tout produit manufacturé et imposer un quota annuel par foyer etc …”








Enayem a écrit :



Décarboné ou non, l’énergie il faut en consommer moins.



Proposition absurde et c’est assumé : “Installation de thermostat étatique dans les domiciles des particuliers, installation de compteurs limités par l’état dans les voitures, créer un indicateur de pollution pour tout produit manufacturé et imposer un quota annuel par foyer etc …”





Proposition fonctionnelle, efficace et recommandé par de nombreux économistes:

Taxer (massivement) le carbone dans tous les produits et redistribuer le montant collecté de manière équilibrée entre tous les citoyens.&nbsp;

&nbsp;









Enayem a écrit :



Décarboné ou non, l’énergie il faut en consommer moins.



Proposition absurde et c’est assumé : “Installation de thermostat étatique dans les domiciles des particuliers, installation de compteurs limités par l’état dans les voitures, créer un indicateur de pollution pour tout produit manufacturé et imposer un quota annuel par foyer etc …”



En effet faut en consommer moins, mais certaines choses sont faites pour consommer (inutilement) plus, de la fabrication à l’utilisation. Comme l’obligation de ballon thermodynamique dans la construction pour la validation RT2020! Ca coûte bien plus cher qu’un cumulus classique (en termes financier comme écologique, à cause de toute l’électronique supplémentaire), et c’est bien moins fiable (rares sont ceux qui durent autant que les basiques). Alors qu’à côté il existe un moyen quasi-gratuit pour faire la même chose (ca coûte juste un peu de tuyaux en plus à la fabrication puis plus rien) : le ballon solaire, largement utilisé dans les pays méditerranéens depuis très, très longtemps…



On s’en fou que ce soit moins fiable vu que la plupart seront loués juste le temps du contrôle.<img data-src=" />








j34n-r0x0r a écrit :



On s’en fou que ce soit moins fiable vu que la plupart seront loués juste le temps du contrôle.<img data-src=" />



Ou pas.

Je connais les acheteurs de 3 maisons construites récemments, les 3 ont toujours leur ballon thermodyn. Et un commence à merder alors qu’il n’a pas 4 ans…









Patch a écrit :



En effet faut en consommer moins, mais certaines choses sont faites pour consommer (inutilement) plus, de la fabrication à l’utilisation. Comme l’obligation de ballon thermodynamique dans la construction pour la validation RT2020! Ca coûte bien plus cher qu’un cumulus classique (en termes financier comme écologique, à cause de toute l’électronique supplémentaire), et c’est bien moins fiable (rares sont ceux qui durent autant que les basiques). Alors qu’à côté il existe un moyen quasi-gratuit pour faire la même chose (ca coûte juste un peu de tuyaux en plus à la fabrication puis plus rien) : le ballon solaire, largement utilisé dans les pays méditerranéens depuis très, très longtemps…





pas seulement les pays Méditerranéens, mais tous les pays qui ont :




  1. un bon ensoleillement

  2. des difficultés d’approvisionnement électrique

    En Chine centrale c’est très courant, ça marche très bien même par -15°… mais dès qu’il y a&nbsp; le moindre nuage, on oublie. Donc pour la Normandie ou la Région parisienne, c’est pas une solution actuellement…



    Et gros +1 sur le thermodynamique, ma sœur en a eu un dans sa maison, elle est très très vite passée à autre chose.









anagrys a écrit :



pas seulement les pays Méditerranéens, mais tous les pays qui ont :




  1. un bon ensoleillement

  2. des difficultés d’approvisionnement électrique

    En Chine centrale c’est très courant, ça marche très bien même par -15°… mais dès qu’il y a  le moindre nuage, on oublie. Donc pour la Normandie ou la Région parisienne, c’est pas une solution actuellement…



    Pas tous, il y a au moins 3 pays africains qui n’ont pas ce système, ou alors vraiment à la marge (les autres, sais pas) <img data-src=" /> Mais je ne savais pas que c’était utilisé ailleurs dans le monde <img data-src=" />

    Et pour le nord du pays il vaut toujours mieux un système qui fonctionne peu mais reste fiable, qu’un autre qui peut claquer d’un moment à l’autre tout en coûtant bien plus cher <img data-src=" />



    Je viens de regarder pour rigoles les “avantages” du ballon thermodyn : parmi eux, “ Son prix d’achat est accessible : aux alentours de 2000€”… Ca me fait doucement rigoler, quand on regarde à côté les 100€ qu’a dépensé mon père l’an dernier pour son 120L <img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" />



A priori 80000 mètres cubes, donc entre 24 et 32 piscines :-)



En pratique, il n’y aurait pas la propagande greenpeace, SDN et autres mals informés, je pense qu’on serait très nombreux à être d’accord pour habiter à côté du center de stockage (à relativiser quand même avec le fait que c’est situé dans le trou du c.. de la Meuse, hein) plutôt qu’à côté d’une centrale charbon, d’un site SEVESO ou en aval d’un barrage.



Pour rappel, Tchernobyl c’est quelques milliers de morts (la projection la plus pessimiste en donne 15000), la rupture du barrage de Bangqiao c’est 26000 en direct, et 145000 de famine, l’accident chimique de Bhopal, c’est 3800 morts sur le coup et plusieurs dizaines par an depuis (ça fait 30 ans …).

Et Tchernobyl, ça reste l’accumulation de tout ce qu’il ne faut pas faire (et qu’on ne fait pas) : centrale instable par design, des tests voulus par un administratif du parti sans connaissance des contraintes, des systèmes de sécurité insuffisants voire neutralisés pour les besoins de test, une réponse tardive et insuffisante de l’état, …


Bein disons qu’avec nos 2 discours le bon choix finira par se faire pour ceux qui seront face a cette obligation.<img data-src=" />



Enfin j’espère pour eux.








j34n-r0x0r a écrit :



Bein disons qu’avec nos 2 discours le bon choix finira par se faire pour ceux qui seront face a cette obligation.<img data-src=" />



Enfin j’espère pour eux.



Ils l’ont juste par obligation pour la RT et parce qu’ils l’ont payé, pas par choix.

Par contre ensuite quand le truc est trop fatigué ils passent tous au cumulus solaire thermique d’office <img data-src=" />



En cas de location je ne sais même pas si je me retiendrais de dire la vérité en face du contrôleur tellement je trouve ces obligations hypocrites et inégales.

Dans les dernière stats que j’ai vu on parlait d’une majorité du parc immobilier disposant d’installation électrique dangereuse (pas de terre, fusible plomb a l’ancienne, câbles sous dimensionné, gaine en tissus…) et le mec qui fait construire on lui impose une prise RJ45 dans les chiottes et la SDB sinon il ne peu pas emménager.



Pas qu’il faille s’inspirer du pire élève de la classe mais si on parle de sécurité on parle donc de contrôleur capable de maintenir des personnes dans un logement qui a plus de 50&nbsp;% de chance d’être dangereux (bein oui tant qu’on emménage pas dans du neuf) et si on parle d’énergie alors c’est sûrement du coté isolation qu’il faut le plus réfléchir, l’apport se réalisant de toute façon par les moyens économiques de l’occupant (c’est pas avec 4 types de chauffage qu’on garantira qu’ils soient utilisés).








j34n-r0x0r a écrit :



En cas de location je ne sais même pas si je me retiendrais de dire la vérité en face du contrôleur tellement je trouve ces obligations hypocrites et inégales.

Dans les dernière stats que j’ai vu on parlait d’une majorité du parc immobilier disposant d’installation électrique dangereuse (pas de terre, fusible plomb a l’ancienne, câbles sous dimensionné, gaine en tissus…) et le mec qui fait construire on lui impose une prise RJ45 dans les chiottes et la SDB sinon il ne peu pas emménager.



Sur ca je ne peux rien dire, quand mes parents avaient racheté il y a qques années on a eu de belles surprises côté électriques (fils de coton, terre pas à toutes les prises et pas toujours géniale là où elle était, et même une paire de fusibles en porcelaine! Je pensais que les derniers avaient disparu dans les années 90!)… Du coup les premiers mois on a refait entièrement la partie électrique, heureusement que mon père est un ancien électricien, ca a permis de bien économiser…







j34n-r0x0r a écrit :



Pas qu’il faille s’inspirer du pire élève de la classe mais si on parle de sécurité on parle donc de contrôleur capable de maintenir des personnes dans un logement qui a plus de 50 % de chance d’être dangereux (bein oui tant qu’on emménage pas dans du neuf) et si on parle d’énergie alors c’est sûrement du coté isolation qu’il faut le plus réfléchir, l’apport se réalisant de toute façon par les moyens économiques de l’occupant (c’est pas avec 4 types de chauffage qu’on garantira qu’ils soient utilisés).



Même quand on emménage dans du neuf ca peut être dangereux selon qui a construit <img data-src=" />



Je ne sais pas d’où tu tiens tes chiffres, mais les estimations de l’OMS démarrent à 4000 morts indirectes pour Tchernobyl. Le seul chiffre où tout le monde est d’accord est celui des morts directes : 2 dans l’explosion, 29 pompiers suite à l’exposition aux radiations.



Le reste des morts (indirectes) est très difficile à chiffrer, car il est presque impossible d’attribuer une maladie au surplus de radioactivité. D’où la grande variance des estimations.


Il y a une large palette d’estimations, dont pas mal en dessous de 4000, assez facile à comprendre puisque la seule différence significative observée est sur des cancers de la thyroïde, auxquels le taux de survie est assez élevé quand on les traite assez tôt. Comme les populations exposées sont suivies, on a du coup tendance à les identifier rapidement et les soigner.



L’OMS ne dit à ma connaissance pas le contraire. J’apprécie aussi les rapports de l’UNSCEAR car ils font comme le GIEC : une compilation de toute la littérature concernant les radiations et leurs effets, avec des rapports périodiques dédiés pour Tchernobyl et Fukushima.



Le fait qu’il soit difficile d’attribuer une maladie à un surplus de radioactivité n’est lié qu’à une seule chose, c’est que les doses reçues ne permettent pas d’observer une différence statistique sur les décès, donc qu’il est très probable que l’effet a été nul. C’est juste que, comme il est impossible de prouver qu’une chose n’existe pas, les scientifiques ne pourront jamais se permettre de dire qu’il n’y a aucun lien, juste qu’on n’a pas observé de conséquences qui permette de prouver un lien.


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