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Droits voisins de la presse : le psychodrame se poursuit après le bras d’honneur de Google

Droits voisins de la presse : le psychodrame se poursuit après le bras d’honneur de Google

Le 26 septembre 2019 à 09h59

La loi offrant la possibilité pour les éditeurs et agences de se faire rémunérer pour la reprise d’extraits d’articles de presse par les services en ligne entrera en application dans un mois.

Elle transpose l’article 15 de la directive sur le droit d’auteur. Et si les acteurs comme Google ne payent pas pour ces reproductions ou ces communications au public de ces contenus, ils pourront être attaqués en contrefaçon. 

Hier, Google a annoncé toutefois la mise à jour de ses services (actualités, recherche, etc.) : ils n’afficheront plus les extraits des articles

Plus exactement, cet affichage va devenir une option. Il pourra être réactivé, mais à la seule initiative de ces éditeurs et agences. Et donc sous leur entière responsabilité. 

Conclusion : l’entreprise américaine n’aura pas à payer les droits voisins et ne risquera pas d’action en contrefaçon. Et voilà comment la principale cible de la directive sur le droit d’auteur désamorce un édifice savamment construit par les lobbies de la presse.

Une réaction sans surprise au regard des expériences passées en Allemagne. 

Pour Cédric O, toutefois, « la décision de Google n’est pas que regrettable. Elle est irrespectueuse de l’esprit de la directive européenne et du droit français ». Le secrétaire d’État au numérique suit là les critiques déjà adressées par Franck Riester.

L’ENPA (European Newspaper Publishers Association) ajoute que « Google serait bien inspiré de montrer son attachement aux valeurs de la démocratie et au maintien d’une presse libre et de qualité ». 

La sénatrice Catherine Morin-Desailly (UC) estime que ces faits plaident « toujours plus pour un véritable statut, une véritable responsabilité et recevabilité des plateformes ! ».

Il est temps, selon elle, de rouvrir la directive e-commerce afin donc de pouvoir attaquer ces acteurs pour les contenus mis en ligne par les internautes.

Le 26 septembre 2019 à 09h59

Commentaires (71)

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Et ils n’avaient pas prévu ce cas de figure ?



” L’ENPA (European Newspaper Publishers Association) ajoute que « Google

serait bien inspiré de montrer son attachement aux valeurs de la

démocratie et au maintien d’une presse libre et de qualité ». “

&nbsp;La bonne blague ! <img data-src=" />

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K1nCy a écrit :



Et ils n’avaient pas prévu ce cas de figure ?



Ils étaient tellement obnubilés par leur désir de faire casquer Google qu’ils ne se sont pas imaginés une seule seconde (bien que le reste du monde n’ait eu de cesse de les en avertir, pourtant) que Google pourrait ne plus « reproduire » ces extraits litigieux… Et là,&nbsp; ils pleurent parce qu’ils voient qu’ils se sont fait avoir par leur propre imbécillité et qu’ils n’ont aucun moyen de pression pour forcer Google à continuer ces reprises tout en les lui faisant payer. Pour l’instant, en tout cas : ce sera la prochaine étape.



Les cas espagnol et allemand auraient pourtant dû leur faire savoir que dans l’affaire, ce sont bien les éditeurs de presse qui ont besoin de Google pour survivre et en aucun cas l’inverse (bien que ces mêmes éditeurs soient pourtant propriétés de milliardaires et néanmoins subventionnés à millions par l’argent public).


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Oui ça m’a bien fait rire ^^ !

Il faudrait un petit article qui reprend toutes les réactions des uns et des autres histoire de se poiler un bon coup. Ah la la … “Comment ??? Google est une entreprise privée qui refuse d’afficher de l’information qu’ils devront payer sur un service qui leur appartient ??? Mais c’est un scandale !!!”

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Franck Riester : “ouin, ouin”

Cédric O : “ouin, ouin”



Ça y est, le concours des pucelles qui ont oublié leur tube de vaseline a commencé.

C’est qui le prochain ? <img data-src=" />

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Mais c’est quoi ce titre ? Y’a pas de bras d’honneur ! Je me demande même pourquoi il ne l’ont pas fait avant. Surtout que Google ne fait que s’appuyer sur ce qu’ils ont demandés à mettre en place.

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GG Google

Les politiques français ne comprennent vraiment rien à l’économie ?

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Google applique la loi et ils sont donc irrespectueux de cette loi ?

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C’est ce qui arrive quand on essaye de racketter plus intelligent que soi… Google leur apporte des visiteurs, et en plus ils voudraient que Google les paye pour ça. C’est comme si je construisais un pont et que les commerces devenus plus accessibles demandaient en plus à être payés pour chaque visiteur venu en traversant le pont. Il y a du wtf là-dedans.



L’histoire du Minitel est éclairant d’ailleurs. On leur laisserait le choix, ils inventeraient le Minitel 2.0 au lieu d’Internet.

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Tellement prévisible… Les politiciens oublient un peu vite ce qu’est une entreprise privée : si Google a envie de changer son service gratuit, Google fait bien ce qu’il veut. Google ne fait pas partie d’un ministère…



Quant aux compétences professionnelles de ceux qui sont derrière cette loi, comment dire, méritent-ils vraiment leur salaire ?

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En fait, c’est “l’esprit de la loi” qui n’est pas respecté selon nos chers abr…. membres du gouvernement.



Mais à ce que je sache, l’esprit de la loi ne fait pas….loi.



&nbsp;“Il

est temps, selon elle, de rouvrir la directive e-commerce afin donc de

pouvoir attaquer ces acteurs pour les contenus mis en ligne par les

internautes.”



Ah ah ah, on perd sur le front&nbsp; merdia, allons voir si on peut gratter de la thune ailleurs.

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“Vouloir le beurre et l’argent du beurre”&nbsp;<img data-src=" />

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La loi dit : Si tu affiches, tu raques

Google dit : Dans ce cas, je n’affiche pas, et donc je raques pas

Le Gvt dit : Mais heu, Google t’es obligé d’afficher et de raquer ! !

Nelson dit : Ahh Ahh ! <img data-src=" />

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Et voilà comment la principale cible de la directive sur le droit d’auteur désamorce un édifice savamment construit par les lobbies de la presse:





Je crois que “savamment” est inapproprié dans ce cas. N’importe qui, sans la moindre compétence dans le domaine, pouvait prédire que ça mènerait à quelque chose de semblable à ce qu’il ont obtenu au final.

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Si ils font chier Google, Trump va tousser et Macron viendra lui cirer les bottes :p

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“Faire intervenir l’État, lui donner pour mission de pondérer les profits et d’équilibrer les fortunes, en prenant aux uns, sans consentement, pour donner aux autres, sans rétribution, le charger de réaliser l’œuvre du nivellement par voie de spoliation, assurément c’est bien là du Communisme.



Les procédés employés par l’État, dans ce but, non plus que les beaux noms dont on décore cette pensée, n’y font rien. Qu’il en poursuive la réalisation par des moyens directs ou indirects, par la restriction ou par l’impôt, par les tarifs ou par le Droit au travail ; qu’il la place sous invocation de l’égalité, de la solidarité, de la fraternité, cela ne change pas la nature des choses ; le pillage des propriétés n’en est pas moins du pillage parce qu’il s’accomplit avec régularité, avec ordre, systématiquement et par l’action de la loi.”

— Frédéric Bastiat, 1863.

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L’un des leurs a dit « Nous sommes trop subtils et trop intelligents » c’est pourquoi nous avons été mal compris. 🤣🤣🤣🤣🤣

Résultats ils sont les dindons de la farce 🦃

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Je ne comprend pas Google…



Pourquoi n’ont-ils pas attendu la dernière seconde avant la date de mise en application de la loi pour annoncer leur stratégie ?



Cela aurait été plus sportif.



Bon j’ouvre le popcorn…

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C’est amusant, la “recevabilité de la plateforme” lorsque cette dernière dégomme le droit du travail et ubérise les salariés pour les transformer en faux autoentrepreneurs sans la moindre protection, là ça ne pose aucun problème et pas un seul d’entre eux ne se parent des grands principes pour crier au scandale.



Mieux, lorsque la Chambre sociale de la Cour de cassation remet les pendules à l’heure, ils s’empressent de rédiger une charte-avenant pour aider ces plateformes à continuer d’exploiter ces bagnards modernes.



Mais lorsque cela concerne les lobbys surpuissants des groupes de presse et des ayants-droits, là par contre on peut crier à la censure et à la violation des valeurs démocratiques, ceci afin de remettre en cause la “recevabilité des plateformes”.



Tartuffes jusqu’au bout…

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« Google serait bien inspiré de montrer son attachement aux valeurs

de la démocratie et au maintien d’une presse libre et de qualité »





Afficher le titre d’une actualité, plutôt qu’un extrait, c’est anti-démocratique ? <img data-src=" />

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Ils vont donc essayer de modifier la loi pour faire payer dés que le titre est citer, et là les moteurs de recherche ne référenceront plus les sites de presse plus loin que la page d’accueil, même s’ils continueront à tout lire pour nourrir leur base de donnée de l’“AI”.

Et, là ce sera le drame pour les sites n’ayant jamais cherché ceci.

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Mr.Nox a écrit :



Mais c’est quoi ce titre ? Y’a pas de bras d’honneur ! Je me demande même pourquoi il ne l’ont pas fait avant. Surtout que Google ne fait que s’appuyer sur ce qu’ils ont demandés à mettre en place.





Exactement, ils demandent à Google de ne plus utiliser les extraits sans rémunération et s’étonnent ensuite que google ne les publie plus du tout.

A mourir de rire…..

#PopcornTime


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Je diras “tu l’as voulu, tu l’as eu, un grand coups dans ton c

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C’est incroyable d’être niais à ce point… ça fait peur à ce niveau de responsabilités.

Ils sont tellement obnubilés par l’argent qu’ils veulent prendre à Google qu’ils oublient d’allumer leur cerveau.

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<img data-src=" />

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J’espère que Google fermera son service d’Actualités si nécessaire.



J’arrive pas à croire sue je défende un GAFAM. <img data-src=" />

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Sinon, il reste les news sur Qwant, qui n’affichent (ôh que c’est bizarre) que le titre, et une vignette.



Quelqu’un pour demander son avis à Léandri ? Manach, une nouvelle pige de 150 000 lignes ? <img data-src=" />

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Ouais mais Qwant n’affiche que des articles de 2017…<img data-src=" />

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Quand un sage désigne la lune, il est opportun de regarder la lune.

Quand un politique désigne la lune, il est opportun de regarder… son autre main.



Arrêtons 5 minutes de les prendre -que- pour des idiots et laissons les voiles de fumée se dissiper.

J’ai bien peur qu’ils soient arrivés exactement là où ils le voulaient.



J’en conviens, l’optimisme n’est pas le trait qui me caractérise le plus… <img data-src=" />

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Ton sarcasme est d’autant plus à propos qu’il me semble que ces droits voisins ne s’appliquent plus au delà de 2 ans après la publication.

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dylem29 a écrit :



J’espère que Google fermera son service d’Actualités si nécessaire.



J’arrive pas à croire sue je défende un GAFAM. <img data-src=" />





Ca n’a pas déjà été fait dans un autre pays ? Je ne sais plus si c’est l’Allemagne ou l’Espagne.



Il faut dire que l’intention de la loi était bien naïve.



Après, je fait je reste dubitatif, car comme la loi me parait bien trop naïve, il faut faire attention, les mecs derrières c’est des politiciens, des dirigeants… ces mecs là ne sont pas naïfs, ils ont des stratégies et une telle loi peut avoir un intérêt autres qui n’est pas celui qui parait “évident”. Telle un prestidigitateur, ils te font des grand mouvement que tout le monde regarde, mais derrière, ils profitent de ce détournement d’attention pour mettre en œuvre leur petites magouilles.


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ElleL’UE est irrespectueuse de l’esprit de la directive européenne du referendum de 2005







GoogleL’UE serait bien inspiré de montrer son attachement aux valeurs de la démocratie…





Corrigé <img data-src=" />



Faites ce que je dis pas ce que je fais ! <img data-src=" />

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mais qui aurait pu prevoir cela ?

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revker a écrit :



Si ils font chier Google, Trump va tousser et Macron viendra lui cirer les bottes :p







Vu que Macron demande conseils au multi-mis en examen (3x !) Sarkozy adepte du cirage d’Américains, il aura été a bonne école <img data-src=" />


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Que les titres…quelle horreur….ça sera la fête des “putaclic”

Attention, le n°4 est vraiment bizarre et ça transformera ta vie du tout au tout pour l’eternité et bien plus

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Righall a écrit :



Quand un sage désigne la lune, il est opportun de regarder la lune.

Quand un politique désigne la lune, il est opportun de regarder… son autre main.



Arrêtons 5 minutes de les prendre -que- pour des idiots et laissons les voiles de fumée se dissiper.

J’ai bien peur qu’ils soient arrivés exactement là où ils le voulaient.



J’en conviens, l’optimisme n’est pas le trait qui me caractérise le plus… <img data-src=" />





Cela va surtout leur permettre de tout mettre en oeuvre pour renforcer le passage à la caisse des plateformes.

Ils vont prendre cet exemple pour montrer que Google fait tout pour contourner les lois et s’asseoir autour d’une table pour pondre des lois e-commerce bien plus restrictives.



Quant à ceux qui aiment à faire du french bashing je rappelle qu’il s’agit d’une transposition de loi.


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De toutes façons, qui va sur google actus pour s’informer ?



Et qu’attendent donc tous ces titres de presse en ligne pour se sortir les doigts et créer une plateforme commune d’information ?

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Les politiques de tous bords ne sont jamais concernés par l’esprit de la loi quand ils budgétent le paiement d’une amende plutôt que respecter la parité, la part de logement social, les engagements européens…

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tazvld a écrit :



Ca n’a pas déjà été fait dans un autre pays ? Je ne sais plus si c’est l’Allemagne ou l’Espagne.



Espagne <img data-src=" />

En Germanie, ils ont juste désactivé les extraits comme ici, si je ne me trompe pas.







carbier a écrit :



Quant à ceux qui aiment à faire du french bashing je rappelle qu’il s’agit d’une transposition de loi.



<img data-src=" />

Avec un zèle maximum pour aller le plus vite possible à sa mise en place et la transposition la plus favorable aux droits voisons… Oui, on va dire qu’il ne s’agit que d’une transposition de loi… <img data-src=" />


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choukky a écrit :



Franck Riester : “ouin, ouin”

Cédric O : “ouin, ouin”



Ça y est, le concours des pucelles qui ont oublié leur tube de vaseline a commencé.

C’est qui le prochain ? <img data-src=" />







Ben… Franck Riester est homo, donc le traiter de pucelle…. <img data-src=" />


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Faut savoir ce qu’on veut ! On peut rémunérer les artistes journalistes maisons d’édition sur leurs vieux articles, ils ne vont pas dire non ! <img data-src=" />

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carbier a écrit :



Cela va surtout leur permettre de tout mettre en oeuvre pour renforcer le passage à la caisse des plateformes.

Ils vont prendre cet exemple pour montrer que Google fait tout pour contourner les lois et s’asseoir autour d’une table pour pondre des lois e-commerce bien plus restrictives.







Google ne fait rien pour contourner la loi. Il l’applique strictement. C’est quand-même pas sa faute si ette loi à été rédigée avec les pieds.





Quant à ceux qui aiment à faire du french bashing je rappelle qu’il s’agit d’une transposition de loi.





Riester et Cédric.O sont bien français. C’est bien eux qui sortent de telles âneries (houuu Google est anti-démocratique et anti-liberté de la presse parce qu’ils ne veulent pas se faire racketer…). Le french-bashing est plus que mérité dans ce cas présent.


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Ricard a écrit :



Google ne fait rien pour contourner la loi. Il l’applique strictement. C’est quand-même pas sa faute si ette loi à été rédigée avec les pieds.





Google ne fait pas d’évasion fiscale non plus <img data-src=" />


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carbier a écrit :



Cela va surtout leur permettre de tout mettre en oeuvre pour renforcer le passage à la caisse des plateformes.

Ils vont prendre cet exemple pour montrer que Google fait tout pour contourner les lois et s’asseoir autour d’une table pour pondre des lois e-commerce bien plus restrictives […]





Hélas, Carbier, cette vision me ferait presque sourire.



In fine, mon “j’ai bien peur” donnerait plutôt quelque chose comme ça :



Ils vont prendre cet exemple s’assurer qu’ils sont bien perçus comme les défenseurs de “la France” et en profiter pour nous glisser des lois bien plus restrictives.





Google (sur ce coup), avec une réaction éprouvée, était une cible parfaite.



En dehors de ceux qui pouvaient en tirer bénéfice, à qui crois-tu que cette pleurésie collective s’adresse ?



1- Quelques Geeks perdus ça et là sur des sites confidentiels ?

2- Aux “cerveaux disponibles” du JT de 20 heure ?



Quelle partie de la population compose le choix 2 ?



“Attendez-vous toujours au pire, vous ne serez jamais déçu.” - Haedrig.


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Non. Google ne fait pas d’évasion fiscale sinon elle serait condamnée.&nbsp; Ce qui est fait, c’est de l’optimisation fiscale que toute boîte qui le peut est obligée de faire pour ses actionnaires (sinon couic le cours de bourse, les investissements partent chez ceux qui la font).



En gros, Google (comme Amazon, Microsoft et d’autres) utilise des astuces prévues à la base pour les entreprises des pays avancés de l’UE. Mais maintenant que les Américains, plus avancés encore, piquent la plus-value, ça pleure. La solution, à défaut de pouvoir les concurrencer, est de légiférer – mais pitié, pas avec les pieds comme avec l’amendement Vivendi de DADVSI, la Hadopi ou cette directive sur les droits « voisins » poussée en particulier par la France…

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Ce n’est pas comme s’ils n’étaient pas prévenus, mais ils sont tellement imbus de leur propre connerie qu’ils ne voit pas la poutre qu’ils ont dans l’œil…



Et si ils s’attaquaient au vrai problème de fond qu’est la construction Européenne telle que ces mêmes politicard nous l’ont imposée ?



Cette chère communauté avec ses paradis fiscaux intégrées : Irlande, Luxembourg, Iles Anglo-normandes … plus la peine d’aller au bout du monde.

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En fait, il cherchent le cul de la fermière <img data-src=" />

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Portée, pour ne pas dire quasiment imposée, au niveau Européen par les Français…

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Ben quand on construit une Europe pour les banquiers, malgré le veto des citoyens, avec des paradis fiscaux intégrés, on ne peut s’en prendre qu’à soi-même, tu ne crois pas ?

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<img data-src=" />

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Argonaute a écrit :



Portée, pour ne pas dire quasiment imposée, au niveau Européen par les Français…





Tout s’explique: la France a pris le leadership au niveau de l’Europe et dicte sa loi aux autres pays.

Excuse moi je n’avais pas compris <img data-src=" />


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Argonaute a écrit :



Ben quand on construit une Europe pour les banquiers, malgré le veto des citoyens, avec des paradis fiscaux intégrés, on ne peut s’en prendre qu’à soi-même, tu ne crois pas ?





C’est qui on ?


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ultrapeer a écrit :



Non. Google ne fait pas d’évasion fiscale sinon elle serait condamnée.  Ce qui est fait, c’est de l’optimisation fiscale que toute boîte qui le peut est obligée de faire pour ses actionnaires (sinon couic le cours de bourse, les investissements partent chez ceux qui la font).



Depuis quand la bourse fait l’investissement? La bourse ce n’est pas de la revente d’actions qui ne rapporte rien à l’entreprise (tant qu’elle n’en émet ou revend pas de nouvelles)? On m’aurait menti à l’insu de mon plein gré?


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Leurs réactions confirment que cette affaire n’est ni plus ni moins qu’une affaire de sous.

Le droit d’auteurs n’est en fin de compte pas le sujet, c’est juste une arme utilisée (une fois de plus !) pour ajouter des nouveaux financement aux éditeurs de presse.



C’est navrant…

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crocodudule a écrit :



C’est amusant, la “recevabilité de la plateforme” lorsque cette dernière dégomme le droit du travail et ubérise les salariés pour les transformer en faux autoentrepreneurs sans la moindre protection, là ça ne pose aucun problème et pas un seul d’entre eux ne se parent des grands principes pour crier au scandale.



Mieux, lorsque la Chambre sociale de la Cour de cassation remet les pendules à l’heure, ils s’empressent de rédiger une charte-avenant pour aider ces plateformes à continuer d’exploiter ces bagnards modernes.



Mais lorsque cela concerne les lobbys surpuissants des groupes de presse et des ayants-droits, là par contre on peut crier à la censure et à la violation des valeurs démocratiques, ceci afin de remettre en cause la “recevabilité des plateformes”.



Tartuffes jusqu’au bout…



<img data-src=" />


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carbier a écrit :



Quant à ceux qui aiment à faire du french bashing je rappelle qu’il s’agit d’une transposition de loi.





Bien sûr. Et quel pays était en première ligne, avec le plus gros lobbying en faveur de l’adoption de cette directive au niveau européen ? Un indice, le nom commence par F, et ce n’est pas la Finlande.


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« Google serait bien inspiré de montrer son attachement aux valeurs

de la démocratie et au maintien d’une presse libre et de qualité ».

Et sous quel prétexte une entreprise étrangère devrait se soucier de démocratie?

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Sans connaitre cette citation précise, c’est ce que j’applique toujours. Mais forcément dans un esprit aussi pessimiste.

Ne pas être déçu, c’est parfois être satisfait; /fin de mon HS

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carbier a écrit :



Google ne fait pas d’évasion fiscale non plus <img data-src=" />







Non. Ils font de l’optimisation fiscale. C’est très différent.


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carbier a écrit :



Google ne fait pas d’évasion fiscale non plus <img data-src=" />







Il n’y a qu’une différence d’échelle avec les magouilles de tous, propriétaires de groupes de presse en tête.



Tiens, qu’en est-il des sites d’actualité du service public? Google devrait payer pour m’inciter à visiter du contenu dont j’ai déjà contribué à la production par la redevance?


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Dans la réalité, cette directive est d’origine française et donc sa transposition dans notre droit a été quasi native. D’où la rapidité de celle-ci par ailleurs.

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crocodudule a écrit :



C’est amusant, la “recevabilité de la plateforme” lorsque cette dernière dégomme le droit du travail et ubérise les salariés pour les transformer en faux autoentrepreneurs sans la moindre protection, là ça ne pose aucun problème et pas un seul d’entre eux ne se parent des grands principes pour crier au scandale.



Mieux, lorsque la Chambre sociale de la Cour de cassation remet les pendules à l’heure, ils s’empressent de rédiger une charte-avenant pour aider ces plateformes à continuer d’exploiter ces bagnards modernes.



Mais lorsque cela concerne les lobbys surpuissants des groupes de presse et des ayants-droits, là par contre on peut crier à la censure et à la violation des valeurs démocratiques, ceci afin de remettre en cause la “recevabilité des plateformes”.



Tartuffes jusqu’au bout…





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Patch a écrit :



Depuis quand la bourse fait l’investissement? La bourse ce n’est pas de la revente d’actions qui ne rapporte rien à l’entreprise (tant qu’elle n’en émet ou revend pas de nouvelles)? On m’aurait menti à l’insu de mon plein gré?





Si seul l’investissement primaire était conservé (celui qui ‘donne’ réellement de l’argent aux entreprises), investir dans une entreprise impliquerait de bloquer l’argent pour toujours dans l’espoir de dividendes. Ce serait très dissuasif, et ça rendrait très certainement la recherche d’investisseurs très difficile.

Pour éviter ça on a inventé le marché secondaire, qui consiste à s’acheter et vendre les actions. Certes, on pourrait le faire de gré à gré sans la bourse, mais celle-ci en est l’industrialisation logique, qui assure une très grande fluidité (et donc un ‘degré d’engagement particulièrement faible lors d’un investissement).



Analogie bagnolesque de vigueur: la bourse c’est le marché de l’occasion. Certes ça ne crée pas directement de l’activité côté insudtrie, mais c’est vachement pratique quand on a besoin de récupérer du cash. On réfléchirait certainement différemment si on savait au moment de l’achat qu’on sera tenu de garder la voiture jusqu’à la fin des temps.


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Pourquoi te limiter aux entreprises américaines ? Tu peux aussi citer Renault, Orange, EDF, Engie… avec un point commun dans tes ces sociétés - outre leur distribution plus que généreuse de dividendes : l’État français y est actionnaire majoritaire.

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Tout juste, sauf sur un point : si je me m’abuse, la Bourse est un marché de gré à gré : les actifs y sont échangés directement par les acteurs qui les possèdent, sans nécessairement passer par une chambre de compensation.

Ce n’est pas le cas sur d’autres marchés.

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Zerdligham a écrit :



Si seul l’investissement primaire était conservé (celui qui ‘donne’ réellement de l’argent aux entreprises), investir dans une entreprise impliquerait de bloquer l’argent pour toujours dans l’espoir de dividendes. Ce serait très dissuasif, et ça rendrait très certainement la recherche d’investisseurs très difficile.

Pour éviter ça on a inventé le marché secondaire, qui consiste à s’acheter et vendre les actions. Certes, on pourrait le faire de gré à gré sans la bourse, mais celle-ci en est l’industrialisation logique, qui assure une très grande fluidité (et donc un ‘degré d’engagement particulièrement faible lors d’un investissement).



Analogie bagnolesque de vigueur: la bourse c’est le marché de l’occasion. Certes ça ne crée pas directement de l’activité côté insudtrie, mais c’est vachement pratique quand on a besoin de récupérer du cash. On réfléchirait certainement différemment si on savait au moment de l’achat qu’on sera tenu de garder la voiture jusqu’à la fin des temps.



Je ne vois toujours pas le rapport avec le fait que ca rapporterait de l’investissement supplémentaire à l’entreprise…


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Je vais essayer de mieux illustrer:

Si j’ai une épargne que je destine un jour à m’acheter une maison, je vais en attendant peut-être vouloir l’investir quelque part. Une condition importante pour moi est que cet endroit doit me permettre de récupérer l’argent quand j’aurais trouvé la maison à acheter.

S’il n’y a pas de marché pour revendre un investissement dans une entreprise au moment où j’ai besoin du cash, je suis contraint d’exclure ce type d’investissement de mes options puisqu’il ne respecte pas mon souhait de disponibilité de l’argent.

Étant donné que je suis très loin d’être le seul dans cette situation (et que le besoin de pouvoir récupérer son argent ne concerne pas que les particuliers), l’inexistence d’un marché secondaire fait qu’un bon paquet d’argent ne sera pas disponible pour l’investissement dans les entreprises.



Edit: une source pas hyper-pointue mais à mon sens bien illustrée de l’intérêt de la liquidité:https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-financiers/fonctionnement-…

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Zerdligham a écrit :



Je vais essayer de mieux illustrer:

Si j’ai une épargne que je destine un jour à m’acheter une maison, je vais en attendant peut-être vouloir l’investir quelque part. Une condition importante pour moi est que cet endroit doit me permettre de récupérer l’argent quand j’aurais trouvé la maison à acheter.

S’il n’y a pas de marché pour revendre un investissement dans une entreprise au moment où j’ai besoin du cash, je suis contraint d’exclure ce type d’investissement de mes options puisqu’il ne respecte pas mon souhait de disponibilité de l’argent.

Étant donné que je suis très loin d’être le seul dans cette situation (et que le besoin de pouvoir récupérer son argent ne concerne pas que les particuliers), l’inexistence d’un marché secondaire fait qu’un bon paquet d’argent ne sera pas disponible pour l’investissement dans les entreprises.



Edit: une source pas hyper-pointue mais à mon sens bien illustrée de l’intérêt de la liquidité:https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-financiers/fonctionnement-…



Ce qui est marrant, c’est qu’entre tes 2 messages, je ne vois toujours pas un seul centime qui part en direction de l’entreprise.


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La seule pièce du puzzle qui n’ait pas été dite explicitement c’est que la propriété d’actions est très liée à l’investissement. (j’avoue que ça me semblait évident)



Donc je récapitule:




  • l’investissement dans une entreprise donne le droit à des actions (pas toujours, mais comme on parle de bourse on s’intéresse à ces cas-là)

  • les actions ont d’autant plus de valeur qu’elle ont un marché secondaire liquide (- de contraintes = + de valeur)

  • la bourse est l’outil conçu pour assurer un marché secondaire des actions qui soit le plus liquide possible.



    Quand tu combine les trois, la bourse augmente la valeur des investissements. Du coup forcément elle les favorise.

    Ça ne veut pas dire que la bourse serait le seul (ni le meilleur) moyen de faire ou qu’elle soit exempte de biais / effets pervers. Mais dire qu’il n’y a pas de lien entre bourse et investissements, ça ne semble pas très conforme à la réalité.

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Zerdligham a écrit :



La seule pièce du puzzle qui n’ait pas été dite explicitement c’est que la propriété d’actions est très liée à l’investissement. (j’avoue que ça me semblait évident)



L’émission, pas la propriété.

Le reste, c’est de l’échange de capitaux entre poches, dont l’entreprise se contrefout éperduement vu que ca ne lui rapporte ni ne lui coûte un seul centime.

Idem pour le cours de la bourse, qu’une action soit à 0,00001c ou 3MM€, l’entreprise reste exactement la même, avec les mêmes outils, les même employés, les mêmes fournisseurs, les mêmes clients, les mêmes capitaux…


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Vrai pour le 1° paragraphe. Je faisais effectivement référence à la possession ‘initiale’ des actions. Ca reste tout à fait compatible avec la suite de ce que je raconte.



Faux pour les suivants.

La société est possédée par ses actionnaires, qui lui donnent généralement pour objectif prioritaire de fabriquer de l’argent (en cours de bourse et/ou en dividendes, les deux étant liés). Une société qui néglige son cours de bourse sera rapidement rappelée à l’ordre, les actionnaires exigeront que soit changé tout ce qui nécessite de l’être pour revenir à la rentabilité ‘adéquate’, dont tout ce que tu cites.

Droits voisins de la presse : le psychodrame se poursuit après le bras d’honneur de Google

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