Aux États-Unis, Amazon introduira de la publicité dans Prime Video dès le 29 janvier
Le 27 décembre 2023 à 08h50
1 min
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Amazon envoie actuellement un email à ses clients Prime aux États-Unis, pour les avertir d’une mauvaise nouvelle : à compter du 29 janvier, des pubs viendront s’insérer entre les contenus, même s'ils payent déjà pour le service. Chez l’oncle Sam, le tarif est de 14,99 dollars par mois ou 139 dollars par an.
« Cela nous permettra de continuer à investir dans des contenus attrayants et d'augmenter cet investissement sur une longue période », explique Amazon dans son message. « Notre objectif est d'avoir beaucoup moins de publicités que la télévision linéaire et les autres fournisseurs de télévision en continu. Aucune action n'est requise de votre part et le prix actuel de votre abonnement Prime reste inchangé ».
Une nouvelle option va cependant être ajoutée dans Prime Video. Vendue 2,99 dollars par mois, elle permettra de supprimer les nouvelles publicités. Une manière déguisée d’augmenter le prix de l’abonnement pour les personnes allergiques à la publicité, mais qui a l’avantage de laisser le choix.
Reste à savoir maintenant quand le changement sera répercuté en Europe.
Le 27 décembre 2023 à 08h50
Commentaires (68)
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Abonnez-vousLe 27/12/2023 à 09h21
Et ils viendront se plaindre dans un ou deux ans que le téléchargement illégal repart à la hausse.
Le 27/12/2023 à 12h25
Elle a fait naitre ces plateforme avec des formule d'abondance (on a suffisemment critiqué à l'époque Albanel qui faisait la promotion de Deezer à l'assemblée).
Ca fait déjà 20 ans, est-ce que l'on aurait pas fini un cycle ?
Ce qui est inquiétant je trouve, c'est la forte intégration verticale de ces diffuseurs vidéo.
Un morceau de musique dispo sur Deezer l'est aussi sur Spotify, Youtube Music et j'en passe. On n'est pas content de l'un on peut aller chez l'autre (même si ça reste un oligopole avec ses limites).
C'est peut être aujourd'hui au législateur de cadrer le truc, justement pour éviter que le piratage revienne et que toute l'économine soit perdante au final.
Modifié le 31/12/2023 à 12h25
La question de la rémunération artistique devrait peut-être être repensée, mais plus de cela à l'horizon : le modèle actuel semble donc devoir être l'unique possible.
Le partage avait disparu ? Selon quels faits établis ?
Considérer que le partage ait disparu, c'est participer au narratif justifiant l'action des autorités de répression ad-hoc, dont le bilan a pourtant été démontré comme bien vide/faible par rapport à ce qui était recherché, et dont le coût est incroyablement élevé pour une efficacité quasi-nulle.
Une efficience assimilable au néant. Comme crâmer de l'énergie sans produire quoi que ce soit d'utile.
Il y a pourtant eu d'innombrables articles se gaussant du fiasco de ces autorités de répression, à l'heure où les services publics positifs sont un peu plus privés de budget chaque année.
À noter aussi, même si les ayant-droits et tout ceux baignant dans leurs narratif n'aiment pas l'information qui contredit leurs affirmations, que les partageurs sont aussi de gros consommateurs de culture, et donc la financent suivant le modèle actuel !
Considérer qu'un partage empêché impliquerait nécessairement 1 (ou +) achat(s) supplémentaire(s) est aussi une logique complètement hors-sol, mais ses partisans n'en sont de toutes façons plus à la questionner.
Continuer de constater chaque jour que le bourrage de crâne fonctionne et que la population générale récupère vocabulaire, logique & réflexion infusée par un exécutif suivant une idéologie très particulièrement liberticide & répressive m'effraie.
Cela donne raison aux personnages politiques répétant un mensonge qui finira par devenir vrai si on lui accorde une caisse de résonance. Démontré une fois encore.
Le 31/12/2023 à 15h18
L'autre idée reçue largement véhiculée par ceux-ci est que les "pirates" sont les 1er consommateurs derrière.
Question naïve: vu la chute vertigineuse de vente des supports physiques et de la baisse de fréquentation (depuis 2000) des salles de cinéma, sur quelles études te bases-tu pour sourcer tes affirmations ?
Le 03/01/2024 à 11h51
*La France affiche, dès 2023, des résultats proches des niveaux d’avant crise : la fréquentation des salles atteint 181 millions d’entrées, en hausse de 18,9 % par rapport à 2022.
Le cinéma français enregistre un très bon niveau de part de marché de 40%, pour 72 millions d’entrées.*
https://www.cnc.fr/professionnels/communiques-de-presse/a-181-millions-dentrees-la-frequentation-des-salles-en-2023-confirme-sa-forte-dynamique_2096483
Modifié le 03/01/2024 à 12h06
Je me demande où il a été chercher cette idée fausse et non sourcée
https://data.culture.gouv.fr/explore/dataset/frequentation-dans-les-salles-de-cinema/table/?disjunctive.annee&sort=annee.
Par contre, le prix moyen de la place corrigé de l'inflation a baissé de 9 %.
Le 03/01/2024 à 12h43
Depuis cette année, la fréquentation des salles a baissé.
2011: 217 millions d'entrée, 3,1 films par habitant
2023: 181 millions d'entrée, 2,7 films par habitant et un plus bas depuis 2007 (hors 2020, 2021 et 2022)
Le 27/12/2023 à 12h29
En France dans les années 80 on payait davantage pour une seule chaine cryptée.
C'est surtout qu'on s'est habitué au tout-gratuit de Youtube, et au tout-pas-cher de Netflix. Le retour a des tarifs normaux pour cette industrie est vécu comme une trahison.
Pour ma part, ce qui me dérange ce n'est pas le prix mais la segmentation des offres/exclusivités entre les différents fournisseurs. Que la concurrence se fasse sur la qualité de service, ok. Mais qu'elle se fasse sur le contenu du catalogue, pour moi c'est cela qui incite au piratage.
Le 27/12/2023 à 12h38
Je ne vois pas trop de solution. Le pire c'est de voir une série que j'aime ne pas être poursuivie ni cédée à une entreprise (ça arrive mais c'est rare).
Le 27/12/2023 à 16h41
Le 27/12/2023 à 17h22
En ce qui concerne Netflix, ils viennent de la location (https://fr.wikipedia.org/wiki/Netflix#Historique) par abonnement, il n'y a aucune trahison, juste une évolution du modèle de location en passant au dématérialisé quand le débit sur Internet a permis d'éviter la livraison physique des DVD. Leur offre a ensuite évolué en fonction du marché et de la concurrence. Quand tu n'évolues pas dans un marché qui lui le fait, tu es mort.
Alors, parler de trahison,
Modifié le 29/12/2023 à 10h09
"services VoD, vantant un service sans pub" Netflix, Primevideo, etc.
Cela me semble logique de faire le lien SVoD et Netflix, mais bon, visiblement pas pour tout le monde.
Ah oui, logique, j'aurai du dire à mon voisin qui louait des K7 et DVD de créer une plateforme en ligne pour suivre le marché, évidemment.
Et la trahison c'est de vanter un service financé uniquement par la pub, pour ensuite offrir une offre payante (YouTube) ou d'avoir une offre payante pour dire "vous en avez marre de la pub à la télévision qui vous coupe dans votre film ? Passez sur Primevideo !", et finalement faire marche arrière, remettre de la pub dans l'offre payante.
Alors, ne pas comprendre la trahison ici...
Le 29/12/2023 à 11h55
Le 30/12/2023 à 11h12
Modifié le 27/12/2023 à 17h22
https://www.radiofrance.fr/mouv/netflix-gagne-des-millions-avec-son-service-de-location-de-dvd-oui-oui-9370072 – 28/08/2019
Le 27/12/2023 à 09h24
Le 27/12/2023 à 09h28
Pendant de longues années on nous avait fait croire si un service était gratuit, que s’était parce qu’il était payé par les revenus publicitaires. Et qu’en passant au model payant on s’affranchissait de la publicité.
Donc là on va payer un abonnement prime qui a considérablement augmenté et en plus on devra se bouffer la publicité ?
Le 27/12/2023 à 18h04
Modifié le 27/12/2023 à 09h43
🤡 🤑
Tu imagines s'il fallait encore en plus activer l'option pour voir de la publicité non-sollicitée ?
Offre Premium donc, et augmentation tarifaire… comme la concurrence ni plus ni moins. 🤷♀️
Modifié le 27/12/2023 à 09h58
Le 27/12/2023 à 11h33
Le 27/12/2023 à 10h18
Quand Netflix est arrivé on nous a cru que l'on aurait accès à une offre légale complète, peu chère et sans pub.
- La concurrence c'est multiplié et à nécessité de multiples abonnements pour pouvoir regarder tout ce qu'on souhaitait.
- Les prix ont augmentés
- Et la pub s'installe (sur des tarifs plus cher que l'offre initiale, avec moins de fonctionnalités, elle à bon dos l'inflation...)
À vos tricornes moussaillons, et pour vous donner bonne conscience au besoin : Rappelez vous que vous payez la taxe copie privée sur tout un tas d'appareils, sous couverts que vous pouvez copier du contenu sous licence librement. (Ce qui est faux à cause des DRM et autres contre mesures mises en place par les ayants droits)
Le 27/12/2023 à 10h36
Le piratage n'est pas un modèle, c'est un délit.
Tu as cru au père noël à l'arrivée de Netflix. Mais tu devrais savoir qu'il n'existe pas.
Comme tout business de service numérique, les services sont peu chers au début pour prendre un maximum de parts de marché, puis ça augmente pour être rentable, si possible après avoir tué la concurrence (ce qui n'est pas le cas ici). Il reste des offres sans pub sur Netflix.
Si tu n'as pas les moyens de t'abonner à tout, fais des choix, c'est cela être adulte, savoir renoncer au superflu. Non, tout ne t'est pas dû gratuitement. En plus, la plupart des offres permettent d'interrompre l'abonnement quand on veut.
Quant à la copie privée, elle n'est qu'une exception à condition que la source soit légale. Si les DRM te déplaisent, n'achète pas les produits que tu ne pourras pas copier, le boycott est la meilleure façon de faire changer une offre. De toute façon, je suis sûr que tu n'as pas besoin d'une excuse pour pirater.
Et merci de te relire, j'ai failli ne pas avoir assez de doigts pour compter tes fautes.
Le 27/12/2023 à 10h49
Tout ceci finira en subvention culture pour les pauvres, avec un droit culture opposable, je suis prêt à le parier.
Le 27/12/2023 à 10h59
La désobéissance civique, c'est aussi un délit la plupart du temps.
Le 27/12/2023 à 11h36
Un modèle doit forcément être légal pour en être un ?
Le 27/12/2023 à 13h02
Je rappelle qu’il y a des lois contre ça, pour justement permettre une concurrence saine. Le fait qu’on faillisse à les appliquer sur les services (la loi a été avant tout conçue pour les détaillants) est un problème de législation qu’il faut régler, pas une situation « normale ».
Le 27/12/2023 à 13h27
Tu fais probablement allusion à la revente à perte, mais ça n'a rien à voir. Une grosse partie des coûts initiaux de ces services sont des investissements liés aux développements des plateformes. Tout comme les constructeurs automobiles ont des investissements énormes pour leurs usines et ont un point mort assez haut. Il faut en vendre beaucoup pour amortir la construction des usines, ce n'est pas pour autant que le législateur a interdit la vente à perte des automobiles. Il a seulement interdit la revente à perte sauf périodes de soldes. Je ne vois pas en quoi la concurrence ne serait pas saine : au début, tout le monde est sur un pied d'égalité et a accès aux mêmes sources de financement, c'est la qualité de leur service qui fait la différence autant auprès des financeurs que des utilisateurs.
Le 27/12/2023 à 14h55
Le 27/12/2023 à 14h59
Le 27/12/2023 à 16h18
Le 27/12/2023 à 20h07
Je ne peux qu’être en désaccord avec cette phrase. Rien, de mon point de vue, ne justifie qu’un artiste touche un cachet supérieur à une vie de salaire d’un ouvrier... Qu’un acteur engloutisse à lui tout seul 80% du budget d’un film.
Ça dépend complètement des plateformes. Si on prend amazon, cela fait 20 ans que la vàd perd de l’argent en Europe. Les lois contre la revente à perte ont été créée explicitement pour empêcher, à l’époque, les supermarchés, de profiter d’une trésorerie plus importante pour pratiquer des prix trop bas pour couler les commerces de proximité. On (se?) refuse de les appliquer à Amazon...
Pour une entreprise, la situation la plus stable et rentable est celle du monopole. C’est aussi, lorsque ce monopole est privé, l’une des moins profitables au consommateur. La notion de « coût d’entrée » est fondamentale pour empêcher la création de monopoles, ou briser ceux qui sont en place. L’objectif du législateur devrait donc être de :
* lutter efficacement contre toute pratique qui risque, à terme, d’aboutir à la création de monopoles (et non agir à posteriori, comme le font nos lois actuelles)
* s’assurer que, quelque soient les domaines, le coût d’entrée est suffisamment bas, ou qu’il existe suffisamment d’incitations qui permettent de lever des financements afin que l’arrivée d’un nouvel acteur sur la marché soit possible (spoiler : aujourd’hui dans énormément de domaines, ce n’est plus le cas)
L’’automobile est pourtant de manière assez flagrante un secteur en voie de monopolisation (même si, plus vraisemblablement, il devrait terminer en oligopole). Les seuls constructeurs ayant émergé dans les 20 dernières années sont soit issus de marchés fermés s’étant ouvert (Inde, Chine, avant il y avait eu la Corée) soit ont brûlé pendant des années du capital à des niveaux jamais vu auparavant dans le domaine (Tesla). Pendant ce temps là, les regroupements et fusion ont été extrêmement nombreux. À terme, c’est le consommateur qui en sera victime.
Je pense que tu n’as jamais eu à traiter avec des financeurs pour penser que c’est la qualité du service qui prime. La personnalité de l’entrepreneur, son réseau, ses origines, oui.
Le 27/12/2023 à 10h40
Tout faux. Je ne sais pas qui y a cru, mais jamais moi.
"À vos tricornes moussaillons"
Appel au piratage? Perso ne je pirate rien. Je crois surtout que je vais repartir sur l'achat physique et le dématérialiser moi-même pour plus de convenance. Ou acheter un lecteur 400BR de Sony.
Modifié le 27/12/2023 à 10h45
Je ne crois pas qu'on ait cru que Netflix aurait finalement les droits de diffusion pour devenir une cinémathèque géante. Au plus, on a cru que Netflix aurait mis un pied dans la porte dans la chronologie des médias (en France). Ça a été en partie le cas, puisque la chronologie des médias a évolué et que le cinéma français a pris quelques initiatives (pour pomper plus d'argent que Netflix, et en partie faire du "soft power" à la française, pas pour rendre public la «culture»).
Le 27/12/2023 à 10h22
À d’autres ! Qu’il commence par mieux traiter ses salariés, déjà.
Le 27/12/2023 à 10h55
Et si on divise 114 milliards de $ par 1 million d'années, ça ne fait que 114 000 $ par an, pas grand chose en fait.
Le 27/12/2023 à 11h45
Et effectivement c'est pas avec ça (même si c'est déjà énorme) qu'il pourrait faire tourner Amazon.
Le 27/12/2023 à 20h40
Faudrait remplacer les aides financières aux pauvres par des distributions d’actions.
En plus d'aider a la compréhension mutuelle ça permettrait peut-être à la planche à billet virtuelle d'enfin prendre des congés.
Le 27/12/2023 à 10h47
Quant à ceux qui nous parlent de recrudescence de piratage à chaque news du genre : ne le dites pas et faites le, tout simplement.
Modifié le 27/12/2023 à 13h28
Petit rappel pour ces génies de l'économie: si tout le monde pirate, il n'y aura plus rien à pirater. Exactement comme pour NXi en fait: si personne ne s'abonne, il n'y aura plus rien à lire.
Finalement vous faites porter aux autres le financement de ce que vous "consommez"
Edit: j'allais oublier, Les autres étant forcément les moutons et vous les modèles à suivre.
Modifié le 27/12/2023 à 16h04
Sans piratage, on serait peu être toujours dans l'ancien monde avec au mieux iTunes qui vendait des morceaux avec DRM à 0,99€ l'unité.
Beaucoup d'innovation de l'époque vient de la pression de ce millieu et du communautaire/open source. Wikipedia qui a détruit pas mal d'encyclopédies qui à l'époque n'etaient pas sûr de la pertinence d'être en ligne. Firefox qui a empêché la domination hégémonique de IE et du web propriétaire de MS. Le partage de fichier qui a forcé l'émergence du streaming.
Le piratage était bel et bien visionnaire et précurseur. Les gens comprenaient qu'il était désormais, pour la première fois dans l'Histoire, possible d'accéder à n'importe quelle oeuvre culturelle, donc ils le faisaient.
Les études montraient bien que ceux qui pirataient avaient les moyens et étaient généralement prêt à payer. C'est juste qu'ils étaient là avant le marché.
Oui les autres étaient bien des moutons qui ne comprenaient pas encore ce qu'il se passait. Ils ont suivi par la suite comme prévu.
Le 27/12/2023 à 22h07
Qui de l'oeuf ou de la poule ? C'est le piratage qui a fait changer le modèle ? D'ailleurs comme on peut le voir ici, les adeptes du piratage sont ceux qui sont prêts à financer...
Arriver à s'autopersuader à ce point, je ne peux que m'incliner.
question naïve: je suppose que c'est aussi le piratage qui a forcé la BD et les autres médias à aller sur le net ? On est vraiment des idiots de penser que l’utilisation de nouveaux outils pour élargir les modes de diffusion (et donc de financement) est une évolution naturelle des choses.
Et que c'est ensuite le consommateur qui décide.
Le 28/12/2023 à 06h00
Le modèle actuel parait évident aujourd'hui. Ça n'était pas le cas du tout à l'époque. Ce qui était évident à l'époque était le modèle précédent qui dominait. D'ailleurs, à l'age d'or du piratage, celui ci était une évidence car c'était la manière la plus simple d'accéder à un contenu culturel.
Qui de l'oeuf ou de la poule ?
Internet est arrivée d'abord.
Des gens ont appris a utiliser l'outil et ses possibilités bien avant le marché.
Puis le marché à suivi et s'est adapté.
Perso j'ai commencé à payer pour du streaming quand c'est devenu pratique.
La question est effectivement naïve, car des ayant droit en situation de rente n'ont strictement aucune raison de changer quoi que ce soit ou d'innover s'ils n'y sont pas forcés.
Le 28/12/2023 à 11h45
Avant Netflix ou Prime, il y avait les locations de vidéos: tu sembles donc oublier l'histoire de Blockbuster qui n'a pas cru aux streaming car en position de quasi monopole aux US et à la santé très florissante. Netflix s'est lancé bien avant les problèmes de piratage.
Bref encore une fois, tu appliques la méthode Coué
Le 28/12/2023 à 15h16
En envoyant des cassettes ou dvd par la poste oui.
Bref rien a voir avec ce qui s'est développé par la suite.
C'est un peu toi qui applique la méthode Coué, justement en le remettant au lieu d'accepter une réalité historique.
Modifié le 28/12/2023 à 06h00
Modifié le 27/12/2023 à 16h47
Le 27/12/2023 à 16h47
C'est beau comme logique capitaliste.
Sauf que des oeuvres continuent d'être créées uniquement avec de l'argent publique, c'est un modèle tout à fait acceptable également et ça ne tue pas la création.
Et accepter le modèle actuel comme seul capable de création, c'est l'opposé d'un esprit ouvert. M'enfin, c'est plus facile de tirer sur les autres hein.
Le 27/12/2023 à 22h14
Tu n'as pas bien compris mon propos on dirait.
Que les adeptes du piratage arrêtent de financer un modèle qu'ils ne veulent pas est tout à fait normal, mais en allant au bout de leurs idées. Si le modèle ne leur convient pas, il ne faut pas pirater, arrêter de consommer suffit.
Si par la suite, l'industrie audiovisuelle s'écroule, ce serait simplement la logique des choses. Si les seules sources de financement conduisent à ne créer que pour le service publique mais très bien.
Par contre mon petit doigt me dit que les mêmes qui appellent au piratage dans les commentaires ne seraient pas forcément contents de ce résultat.
Le 28/12/2023 à 12h55
* les ventes directes
* les subventions publiques
* les contributions diverses (telles que la fameuse redevance copie privée)
Arrêter de consommer ne joue que sur une seule des sources de revenus. L’histoire a montré que la baisse de cette source de revenus engendrait assez systématiquement une hausse des autres (je te laisse relire les nombreux articles de Marc sur la hausse de la copie privée). Donc dans les faits, ça ne marche même pas.
Et, effet secondaire de cela, le financement de la culture par des sources autres que les seules ventes crée un sentiment de légitimité à pirater : en effet, j’ai de toute façon déjà payé pour ce que je regarde (ou, dans une version moins soft « on me tond quand j’achète un nouveau téléphone ou une carte mémoire, qu’ils aillent se faire si je ne paie pas ma musique / mes films »).
Bref, un changement du système, si on le souhaite, ne se fera certainement pas par la simple action des individus, mais passera nécessairement par des évolutions législatives. En ce qui me concerne, je serai beaucoup plus enclin à soutenir un système sans exclusivité de catalogue (c’est à dire, grosso-modo la situation qu’on a sur la musique aujourd’hui) que le système actuel. Je doute qu’il se mette en place spontanément – au contraire, les plateformes jouent sur ces exclusivités pour attirer les abonnements.
Le 28/12/2023 à 13h32
La taxe copie privée c'est 300 millions par an. Le cout de production (uniquement le cout) audiovisuel en France c'est de l'ordre de 1,3 milliards par an.
2- Les plateformes de streaming videos étant aussi créateurs de contenu, tu n'auras jamais d'abonnement global. Les plateformes de streaming audio ne sont pas créateurs.
De plus le cout de production d'un contenu musical n'a rien à avoir avec celui d'un contenu audiovisuel.
Le 28/12/2023 à 14h02
Le boycott à grande échelle est extrêmement rarement couronné de succès. Et pourtant, paradoxalement, il fait suffisamment peur pour que l’appel au boycott soit interdit. Donc pirater, c’est mal et c’est interdit, mais clamer haut et fort que les gens doivent arrêter de consommer des produits culturels, c’est aussi mal et interdit (peut-être l’ignorais-tu ? ça rentre dans le cadre des entraves à l’exercice d’une activité économique…). As-tu d’autres options (légales cette fois-ci, et en bonus efficaces) à proposer ?
On a déjà eu +65% en 12 ans, principalement motivés par la baisse des ventes de CD. Le piratage des œuvres audiovisuelles a toujours eu un impact bien moindre sur la filière, la fréquentation des cinémas n’ayant été que peu (pas du tout ? difficile à quantifier précisément) affectée. Paradoxalement, c’est donc plutôt une bonne démonstration de l’influence qu’a eue le piratage sur la filière : la filière musicale était beaucoup plus touchée, elle s’est adaptée plus vite, et a trouvé une solution qui convient mieux aux consommateurs (en tout cas, au moins à celui que je suis) pour survivre.
Ceci est un problème qui se règle très bien par la loi. On a déjà forcé des sociétés à se scinder en deux pour des raisons similaires. On a aussi le concept de FRAND, sur les brevets, qui serait moins radical et dont pourrait s’inspirer le monde de la diffusion culturelle. De manière générale, les exclusivités de diffusion ne sont pas au bénéfice du consommateur, mais du producteur et du diffuseur. La loi devrait donc lutter efficacement contre ça plutôt que laisser faire.
Le 28/12/2023 à 16h57
La CEDH a condamné la France pour cela car l'appel au Boycott relève de la liberté d'expression et la Cour de cassation l'a suivie le 17 octobre 2023 : https://actu.dalloz-etudiant.fr/a-la-une/article/lappel-au-boycott-de-produits-israeliens-releve-de-la-liberte-dexpression/h/578dc14b498cce9b1534af8307e095ff.html
Donc, use de ta liberté d'expression et appelle au boycott.
Le 28/12/2023 à 22h48
Le 29/12/2023 à 10h23
Et c'est peut-être moins gênant pour les gens de quadrupler la taxe et profiter d'un autre modèle que de payer une petite taxe et payer ensuite des services / tickets / etc. ça se demande auprès des gens, ça ne se discute pas juste dans sa tête.
Le 29/12/2023 à 10h15
"si tout le monde pirate, il n'y aura plus rien à pirater" c'est assez clair.
En allant au bout de leurs idées ils font ce qu'ils veulent, tu es qui pour mieux comprendre qu'eux leur vision et dire ce qu'ils doivent faire ? Visiblement tu ne le comprend pas justement. Pirater c'est libérer la culture, donc arrêter de consommer ne la libère ni ne la partage.
Tant mieux pour ton et ton petit doigt, c'est vrai qu'il est plus simple de regrouper tout le monde dans la catégorie de ceux qui veulent juste pas payer que d'aller discuter sur les forums / plateformes avec ceux qui défendent d'autres points de vues.
Le 29/12/2023 à 15h37
Toute la culture n'est pas regroupée dans les mains des GAFAM. Il existe pas mal de films indépendants qui ne verraient pas le jour sans financement exterme. Je te suggère d'aller leur expliquer les yeux dans les yeux que pirater leurs oeuvres c'est en fait les libérer.
Quant à ton propos sur le salaire des acteurs, il semble que tu ne lises qu'en diagonale. Je parlais de la production française pour laquelle le salaire des acteurs est plafonné.
Bref, tu es le parfait exemple de ceux que je décrivais dans mon commentaire initial.
Le 30/12/2023 à 08h18
Modifié le 30/12/2023 à 11h07
Si pour toi se tromper d'un facteur 10 ou 100 sur un système qui est quasiment entièrement subventionné en France, cela ne change rien, cela ne sert donc à rien de discuter la dessus.
Par contre, je maintiens ce que je dis: si le système vous déplait à ce point, ne piratez pas, mais arrêtez de regarder.
Car pirater c'est aussi cautionner ce système dans sa globalité: vous faites simplement porter le financement de ce système capitaliste honnis aux autres.
Ayez au minimum le courage de vos opinions.
Le 30/12/2023 à 11h23
Le 30/12/2023 à 12h30
Modifié le 30/12/2023 à 21h45
Je m'arrête là, parler à un arbre sera plus constructif.
Le 30/12/2023 à 11h22
C'est bien de faire l'amalgame maintenant encore en regroupant tout le monde derrière "pirater c'est libérer".
Certains indépendants publient eux-même leur film sur des plateformes en accès libre, ou alors sur des plateformes contre une participation symbolique à 1€, bien plus bas qu'un ticket de cinéma ou l'achat d'un film en SVoD.
https://www.public.fr/News/Les-nouvelles-aventures-d-Aladin-la-somme-astronomique-touchee-par-Kev-Adams-1650447
https://www.entrevue.fr/kev-adams-un-salaire-a-6-chiffres-pour-aladin/
Ouest France
Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre vu ton argumentaire ici...
Modifié le 28/12/2023 à 17h19
Prime Vidéo ou Music, du plus. Sa disparait ou sa change de modèle (ce qui c'est passé sur music, que je ne consomme plus suite à ça) => Je n'ai pas l'impression de perdre quelque chose que je paie.
Netflix, je payais pour regarder, quand ils ont changés le modèle, la ca ma fait mal oui (enfin le modèle... c'est surtout : plutot augmentation des tarifs avec une diminution du contenu m'interessant !)
Le 29/12/2023 à 00h15
Je pense qu'ils ont la possibilité d'avoir une trésorerie énorme pour se développer dans les médias, y compris pour diffuser des évènements sportifs (Rollands Garros, ...)
Modifié le 31/12/2023 à 10h32
Le 02/01/2024 à 21h32
Modifié le 02/01/2024 à 22h44
https://pluralistic.net/2023/12/08/playstationed/#tyler-james-hill