Quand les algorithmes discriminent au salaire
Le 27 janvier 2023 à 06h00
2 min
Logiciel
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Vous connaissez la personnalisation des publicités, mais connaissez-vous celle des salaires ? Dans un article pour le Law and Political Economy Project, la professeure de droit au U.C. Hastings College of the Law de San Francisco Veena Dubal détaille certains résultats de son travail de recherche au croisement du droit, des technologies et du travail précaire.
Elle explique, en particulier, les effets des modèles algorithmiques utilisés par les plateformes pour calculer les rémunérations de leurs gig workers au plus efficace. Ce genre de technique accroît le contrôle exercé par les entreprises sur leurs employés via des dispositifs technologiques tout en privant ces derniers de stabilité économique.
« Au lieu de recevoir un salaire horaire prévisible - ou un revenu fixe -», ces travailleurs « gagnent leur vie dans le cadre d'un nouveau système dans lequel leurs salaires, qui fluctuent constamment, sont étroitement liés à la gestion algorithmique du travail », écrit la chercheuse.
La méthode permet aux employeurs de personnaliser, donc de différencier les salaires d’un travailleur à l’autre sans que ceux-ci ne le sachent ni ne puissent facilement comparer leurs situations. Par ailleurs, ces outils restent – comme souvent – enclins aux erreurs.
Chez Uber, par exemple, on peut déjà constater que les femmes sont payées en moyenne 7% de moins que les hommes, ce qui pourrait s’expliquer par des choix personnels (travailler moins longtemps, ou à des heures précises)… sauf que dans ce cas précis, l’écart de salaire est bien plus le résultat d’une discrimination encodée dans l’algorithme que de différences effectives de comportement.
Faute de transparence, il est quasiment impossible pour celles et ceux dont la paie est calculée par ces systèmes de se rendre compte des erreurs et des différences de traitement, donc encore plus complexe de les faire corriger.
Le 27 janvier 2023 à 06h00
Commentaires (117)
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Abonnez-vousLe 27/01/2023 à 07h37
C’est quand même hallucinant que même l’employeur est incapable de donner la justification, qu’elle soit objective ou pas, du niveau de rémunération.
Le 27/01/2023 à 07h39
On vit une époque formidable…
Le 27/01/2023 à 07h58
C’est pas nouveau que chez Uber & co les prix sont uniquement liés à l’offre et la demande. Travaillez dans une grande ville un 1er janvier entre 1h00 et 7h00, et vous gagnerez plein de fric : ben oui, tout le monde veut un taxi, et personne ne veut faire le taxi, forcément.
Par contre, j’ai vraiment du mal avec le titre de cette news (et avec les conclusions de la recherche) : à aucun moment le sexe ne rentre en jeu dans les algos de calcul de prix chez Uber (pareil pour les autres, j’imagine, vu que ce serait complètement immoral et illégal). Donc il n’y a pas de discrimination possible.
Ça peut être lié à plein d’autres facteurs (ce qui est entre parenthèses dans votre article), qui ne sont absolument pas de la discrimination.
J’en ai plein le dos de cette tendance à vouloir voir de la discrimination partout, et surtout là où il n’y en a pas.
Le 30/01/2023 à 08h47
Parce que Uber emploi aussi des personnes dans ses bureaux … certainement l’article parle de ces salariés … étant donné que les chauffeurs utilisant Uber ne le sont pas
Le 30/01/2023 à 09h33
Sauf erreur, l’article parle uniquement des “gig workers”, donc pour Uber il s’agit des chauffers, pas des employés de la firme.
Les femmes sont autant “écratées” de certaines filières que les hommes le sont d’autres filières. Par exemple, dans le paramédical et le social, il y a 86% de femmes. Je ne sais pas si c’est par choix ou non, mais je ne comprends pas pourquoi dans le débat public, on ne parle que de ces proportions dans les métiers “pépères” et bien payés.
Par exemple, dans les métiers dangereux, pénibles (travail sur les chantiers ou en extérieur, peu importe la saison et l’heure; éboueurs, égoutiers, …), il y a plus de 90% d’hommes. Pourquoi là, ça ne pose pas de problème ?
C’est cette ambivalence qui m’embête. Je veux bien avoir un débat, mais un vrai. Pas un débat où il y a des dogmes qu’il est interdit de remettre en cause.
Quant à la différence salariale, encore une fois c’est de la malhonnêteté intellectuelle : le chiffre mis en avant est systématiquement celui de l’écart global (revenus de tous les hommes comparé aux revenus de toutes les femmes, sans prendre en compte le poste travaillé), qui ne veut rien dire. À poste, qualification, et expérience égaux, il n’y a presque aucune différence (c’est 1% ou 2%, et parfois en faveur des femmes).
Le 27/01/2023 à 08h11
Derriere l’algorithme, il y a encore un humain (bientot une IA ? :))
Le 27/01/2023 à 08h15
Personnellement, je fais une autre interprétation de cette brève.
Effectivement, la discrimination sur le sexe n’est pas une cause, ici on l’assimile à une conséquence.
Autrement dit la discrimination n’est pas codée dans l’algo, c’est l’algo couplé aux modes de vie qui génèrent cette différenciation.
De mon côté c’est l’inverse, plus le temps passe plus la sensation vertigineuse s’accroit quand il s’agit de creuser sur les inégalités hommes-femmes.
Si tu penses que c’est une tendance à la voir partout, c’est simplement parce qu’on en est encore à gratter le vernis.
Le 27/01/2023 à 08h16
J’ai peur que certains en profitent encore pour faire un faux procès aux algorithmes.
Ce qu’il faut combattre, c’est l’opacité des processus de décision. Que la décision soit le fruit d’un algo ou celle d’un humain ou un peu des deux (intervention d’un humain pour contrer un résultat de l’algo), il faut que les choses soient claires, expliquées objectivement et tracées.
Le 27/01/2023 à 08h21
L’opacité de la chose rend complexe la compréhension, mais bon j’imagine que c’est en partie le but recherché.
Si on comprend rien à sa fiche de paye, difficile de venir se plaindre.
Le 27/01/2023 à 08h32
Tu as des preuves de ce que tu avances ? Tu as pu voir l’algo utilisé par Uber ? (la même question est valable pour l’auteur de l’article, mais il cite le papier sur lequel il s’appui)
Personnellement, tout ce que je sais, c’est qu’Uber dispose de l’information concernant le sexe de ses chauffeurs. Et le fait qu’utiliser cette information pour discriminer sur le salaire soit illégal n’est absolument pas un frein pour ce genre d’entreprise 🤣 Il est cependant bien plus probable que les discriminations présentes dans notre société aient des effets direct sur les salaires dans ce type de boulot (comme dans les autres boulots d’ailleurs, c’est pas comme si on avait l’égalité salariale ailleurs; d’après l’INSEE, les femmes gagnent en moyenne 22% de moins que les hommes)
Après, je t’invite à lire l’abstract du papier cité par l’auteur de la brève : https://academic.oup.com/restud/article-abstract/88/5/2210/6007480?redirectedFrom=fulltext&login=false
En voici une rapide traduction (faite par DeepL):
La traduction de la dernière phrase est un peu bancale je trouve, mais n’étant pas expert du sujet, je serait bien incapable de la traduire autrement 😅
Après, en réfléchissant 30 secondes, on peut trouver des exemples évidents, non-imputables directement à Uber mais plutôt à notre société, qui peuvent expliquer ces 7% de différences. Par exemple, les femmes vont probablement plus refuser de prendre des courses de/vers certains quartiers, pour des raisons de sécurité.
Le 27/01/2023 à 08h48
Donc ce n’est pas de la discrimination. On peut appeler ça autrement (conséquences de société ou je ne sais quoi), mais pas discrimination; les mots ont un sens.
Non, c’est parce qu’il y a une tendance à ne voir les inégalités (supposées ou réelles) que dans un sens : quand ça touches les femmes. Par exemple, il y a des crèches qui refusent d’embaucher des hommes, en entend-on parler ? Jamais.
Il y a beaucoup de pays où l’âge de départ à la retraite est inférieur pour les femmes, alors qu’elles vivent plus longtemps (et jusque très récemment, la Suisse et le Royaume-Uni, et ça a bien gueulé quand l’âge a été aligné sur celui des hommes).
Je te garantis que si les hommes vivaient plus longtemps que les femmes, on entendrait que c’est une injustice matin, midi, et soir, et qu’il faut que les femmes partent à la retraite plus tôt pour compenser.
Un autre exemple est le service militaire : en Norvège, un des seuls pays où il a été rendu obligatoire également pour les femmes (pour des questions d’égalité), ça a aussi énormément gueulé. Pourtant, personne ne semblait s’offusquer de cette inégalité lorsqu’elle touchait seulement les hommes.
Le 27/01/2023 à 09h02
ah ouais trop trop dur les discriminations des hommes, elles sont vraiment partout et au quotidien, qu’est-ce qu’on subit c’est dingue
Le 27/01/2023 à 09h10
Tu as un problème avec les femmes ?
Les inégalités existent les touchant, que tu ne veuilles ni le voir, ni l’admettre est ton problème.
Le 27/01/2023 à 09h16
Merci d’illustrer le problème : le fait qu’il y ait des inégalités qui touchent majoritairement les femmes ne devrait pas empêcher la société de s’occuper également des inégalités qui touchent les hommes. Or, ces inégalités sont totalement ignorées.
Relis ce que j’ai écrit. Arrête de me faire dire ce que je n’ai pas dit. Même si les inégalités touchent majoritairement les femmes, le devoir de la société est de corriger ces inégalités globalement, pas seulement celles des femmes. Il faut s’occuper des problèmes de tous.
Je déplore que les problèmes qui touchent seulement les hommes soient ignorés, tout simplement. Ça ne m’empêche pas de lutter pour que les problèmes qui touchent les femmes soient résolus également.
Mais j’avoue que ta réaction est assez symptomatique : reconnaître que les hommes sont aussi touchés par des inégalités (dans une moindre mesure), ça apporte souvent des réactions telles que la tienne, ce qui est désolant.
Le 27/01/2023 à 09h28
Tu devrais relire tes propos, ou à défaut les faire relire à quelqu’un d’autre pour comprendre.
De plus tu sembles confondre égalité avec équité
Le 30/01/2023 à 16h48
Le fameux : “ça arrivent aussi aux hommes, on en parle ?” Oui, tout ce qui arrive aux femmes arrive aussi aux hommes… Dans une mesure minime, on peut même dire dérisoire. Ça n’est pas un problème à régler en priorité et sur lequel concentré nos efforts. C’est un problème loin, loin derrière celui que subissent les femmes, et c’est simple : on ne peut pas tout régler en même temps, donc on priorise, comme pour tout.
Peut-être qu’il y a autant de jobs sur lesquels ont écarte des hommes que des femmes, mais il n’y a pas autant de femmes écartés au total que d’hommes.
Parce que c’est symptômatique des mysogines. Quand on comprend ce que j’ai écris juste au-dessus, on s’offusque pas de voir les problèmes des femmes mis en avant, on se tait et on accepte la réalité des choses. Vouloir constamment dire que les hommes aussi ont ces maux (même en disant “bien moindre”) ça revient à vouloir reprendre le devant de la scène alors qu’il y avait les femmes et ces problèmes. Demande donc à des femmes si elles savent que les hommes subissent aussi parfois ces problèmes : la majorité te répondra “bien sûr on le sait, mais on est pas du tout sur le même ordre de grandeur”.
Pas tous les hommes blancs, mais les hommes blancs sont privilégiés, c’est un fait observable et impactant pour tout ceux qui ne le sont pas.
facepalm je sens qu’il ne peut pas y avoir de débat en fait avec toi je vais sans doute te bloquer
Le 30/01/2023 à 19h12
J’ai pas eu le courage de dire tout ça parce que je pense que le débat n’est pas possible avec cette personne. Certains ne sont juste pas capables/pas assez volontaires.
Le 31/01/2023 à 12h00
Une preuve quelconque (à part ton ressenti) de ces différences de plusieurs ordres de grandeur ?
Le 31/01/2023 à 13h07
Ce qui est amusant c’est que tu ne pose pas cette question sur les affirmations de l’autre personne.
Donc je n’irai pas te chercher des liens, tu iras seul sur le site de l’Insee pour voir à quel point les femmes sont moins bien payées, à quel point les femmes ont moins de retraites.
Ou d’autres enquêtes qui montre qu’il y a, chaque année :
Le 27/01/2023 à 08h57
Oui, mais du coup c’est pas vraiment à l’employeur d’assumer l’écart salarial lié au mode de vie.
Certes c’est injuste que Madame soit moins payée, mais si c’est elle qui récupère les enfants à l’école 80% du temps, alors oui elle n’est pas dispo pour travailler sur le créneau 16h30-17h, pourtant beaucoup plus demandé que 15h-15h30. Qui paierait un chef de cuisine qui peut pas être là entre 12h et 14h et après 19h ? Un projectionniste de cinéma qui peut pas être là le mercredi et le samedi ?
Le biais, ça serait que l’algorithme projette automatiquement des heures travaillées en fonction du genre du collaborateur (if collab=woman then absences ++; if absences ++ then pognon–), plutôt qu’un simple calcul mathématique (if absences++ then pognon–) avec un constat a posteriori sur le résultat produit (pognon– = woman) sans même en avoir les détails du déroulé.
Ça correspond à la phrase “sauf que dans ce cas précis, l’écart de salaire est bien plus le résultat d’une discrimination encodée dans l’algorithme que de différences effectives de comportement.”, mais il faudrait creuser le sujet pour savoir si c’est une conclusion hâtive ou un vrai problème “de programmation” (pour rester élégant).
Là aussi pour le coup, il faut distinguer la cause et la conséquence. Dans mon entreprise, on est plutôt paritaires. Bien que ce soit pas un indicateur infaillible, notre indice d’égalité s’est même légèrement dégradé “au profit des femmes” cette année.
Pour autant, la quasi-totalité des collaborateurs avec enfant, c’est la mère qui part en urgence du bureau pour récupérer son enfant malade, qui part plus tôt pour gérer X ou Y, qui se met à 80%… Derrière, il y a un vrai manque de présence dans l’entreprise, avec des conséquences concrètes.
Qu’on ne se méprenne pas, je pense que certains collaborateurs savent tomber en 30h plus de boulot que certains n’en feraient en 39, et avec une meilleure qualité globale. La compétence doit donc bien prévaloir sur la notion d’ancienneté, qui n’est pour moi qu’un outil pour forcer les employeurs à revaloriser un peu les salaires.
Malgré tout pour en avoir parlé avec une collègue l’autre jour, elle ne trouvait pas normal que devant 2 profils similaires avec 10 ans d’ancienneté, la personne à 100% touche un peu plus chaque heure que la personne à 80%. Sauf que pour moi, ben sur 10 ans, celle à 80% n’a travaillé en fait que 8 ans. Si le collaborateur à 80% n’a pas montré de compétences supérieures, ça me choque pas que son salaire horaire soit légèrement inférieur.
Le 27/01/2023 à 09h20
gig workers ???
Quand je cherche, je tombe sur travailleur de plateformes, c’est donc peut-être bien d’eux dont il s’agit. Passer dans la version anglaise de l’article le confirme.
Et là, on voit et on sait que la plupart n’est pas salarié mais indépendant. C’est d’ailleurs un sujet à controverse et à discussion y compris en justice mais aujourd’hui dans la plupart des cas, ce n’est pas du salariat.
Pourquoi traduire dans ce cas wage par salaire au lieu de rémunération ?
Un salaire, c’est prédictible. Il peut s’y ajouter des primes, mais on sait ce que l’on va gagner au minimum. Ce n’est pas le cas ici, donc ce n’est pas un salaire.
Maintenant, sur le fond du problème, oui, il est anormal que ces travailleurs ne connaissent pas précisément leurs critères de rémunération : il y a une inégalité qui devrait rendre le contrat illégal puisque non équilibré (au moins en France).
Par contre, je n’ai pas réussi à comprendre si ces algos sont des algos classiques avec des règles codées ou si ce sont des technos dites IA où même les sociétés qui les mettent en œuvre ne savent pas comment le résultat est établi.
Le 27/01/2023 à 11h50
A gig en informatique chez les ricains c ‘est une prestation ( enfin à chaque fois qu’on m’a demandé)
exemple :
“could you do a 2 month gig at xyz bank” in Bahrein
Le 27/01/2023 à 09h20
incroyable le nombre de gens qui pensent que le salaria (avec salaire fixe) est un idéal de société.
Le 27/01/2023 à 09h32
Dans un contexte d’économie mondiale, 7% de revenus en moins pour les femmes c’est l’épaisseur du trait.
Je suis certainement très exigeant en matière d’épuration de la situation calculatoire mais en comparaison du https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_selon_l’%C3%A9cart_de_revenus_entre_hommes_et_femmes?wprov=sfti1">RNB on voit clairement que le sujet est avant tout de permettre aux individus de prendre leur part à la fabrique de cette nouvelle comptabilité plus précise que la précédente (bien que potentiellement plus pernicieuse par ses omissions !).
Le 27/01/2023 à 09h35
Le 27/01/2023 à 09h39
Ça se divise par sept ?
Le 27/01/2023 à 09h39
Il y a une parade pour les hommes : devenir des femmes !
En Suisse
https://www.lexpress.fr/societe/changer-de-genre-pour-partir-a-la-retraite-plus-tot-une-faille-dans-la-loi-suisse_2166558.html
En Argentine
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1090764/argentine-fonctionnaire-changement-de-sexe-retraite
+1 pour le reste de ton argumentaire limpide
Le 27/01/2023 à 09h42
Au cas ou, l’article cité par nxi : https://www.drjoebio.com/uploads/1/8/1/3/1813500/uberpaygap.pdf
(Je crois que c’est un PDF plus vieux que l’article, et je ne sais pas si c’est légal)
La conclusion est page 38
Du coup j’ai du mal à comprendre l’affirmation
D’après la conclusion ce n’est effectivement pas une différence de comportement mais bien “d’expérience”, et à moins qu’une valeur ait été accordée à l’expérience en sachant que les hommes seraient favorisés, je ne vois pas en quoi la discrimination est encodée dans l’algorithme.
(au cas ou, merci de ne pas me prêter un avis que je n’ai pas écrit. Mon commentaire est uniquement lié à cet article)
Le 27/01/2023 à 10h03
Si dans l’algorithme le poids accordé à la plage horaire est disproportionné par rapport aux autres critères, cela peut être considéré comme discriminant pour les femmes.
Car contrairement à ce que veulent faire croire nos gentils misogynes précédents: les femmes préfèrent éviter les horaires de nuit
C’est la toute la différence entre égalité et équité.
D’un point de vue de l’égalité, ce poids peut être considéré comme normal
D’un point de vue de l’équité, et vue les arguments précédents, ce poids peut être considéré comme anormal.
Ce qui dit d’ailleurs la dernière phrase que tu cites
Le 27/01/2023 à 10h16
Je comprends l’idée, mais en quoi c’est encodé dans l’algorithme ?
J’avoue avoir un peu de mal à comprendre, mais ce qui joue c’est l’expérience, qui est affectée par le temps de travail.
Les femmes travaillant moins, elles ont moins d’expérience et sont moins payées.
Donc pour moi on rejoint plus l’idée que le problème est lié à la société (la femme s’occupe des enfants) qu’un problème d’algorithme.
Ce n’est pas vraiment le rôle de uber de rendre la société équitable. Leur algorithme (dans l’idéal) est conçu pour favoriser les chauffeurs les plus rentables, ça favorise les hommes par ce que la société est sexiste.
Le 27/01/2023 à 10h32
Le papier dit qu’il y a 3 éléments qui font que les femmes sont moins payées :
Donc, il n’y a rien de corrélé entre le genre et l’écart de rémunération.
Le papier dit aussi que ces7 % correspondent à l’écart récent constaté dans des jobs traditionnels (cet écart a l’air de se réduire pas mal aux USA).
En plus, on apprend que les critères mis en place par l’algo de Uber sont publics, ce qui a dû faciliter cette analyse.
Une société comme Uber est là pour optimiser son propre profit. Elle ne fera donc rien pour l’équité dont parle Carbier.
C’est à la société de combler les écarts liés au genre, pas aux sociétés privées. Le revenu universel peut y aider.
Le 27/01/2023 à 10h29
Ouh le vilain sexiste qui pense que les hommes ne peuvent pas s’occuper des enfants et que les femmes ne savent pas se défendre.
Le 27/01/2023 à 10h46
C’est tout à fait exact
J’ai commencé dans l’informatique à une époque ou il y avait beaucoup de femmes
Je rencontrais beaucoup de femme sà la programmation( on dit dev maintenant) , analystes ou aux opérations en prod etc …
Dans le hardware nous avions aussi pas mal de femmes techniciens en SAV ( réparation ordi, terminaux, imprimantes etc…)
L’évolution s’est faite d’abord pour les techniciennes , quand elles ont commencé à ne vouloir travailler que sur les terminaux car cela facilitait la vie de famille grace aux horaires de jours
A l’évidence l’age augmentant, les enfants naissaient et on peut très bien comprendre le phénomène naturel
Alors que sur les ordinateurs centraux, on bossait de nuit (ou disons 24h/24 astreintes etc…)
Du côté des opérateurs/trices à la prod pareil: du décalé en 3 fois 8
Le mode projet devenant la norme, il a fallu que les programmeurs rendent leurs copies à des dates définies par le projet et soient obligés de rester tard le soir pour trouver leurs bugs
Pour la saisie de donnée ( qui était souvent d’anciennes dactylos) le métier a tout simplement disparu.
3615 ma vie
Le 27/01/2023 à 10h12
Pour pousser l’exercice jusqu’au bout : ces plages horaires sont mieux rémunérées parce qu’il y a un trop plein de demandes et/ou insuffisance d’offres; il faudrait dès lors que la plate-forme compense ceux qui ne travaillent pas sur ces créneaux-là ?
Le 27/01/2023 à 10h28
Le 27/01/2023 à 10h34
1 n’est pas premier : il faut qu’il ait exactement 2 diviseurs pour être premier et il n’en a qu’un seul.
Le 27/01/2023 à 10h42
Ça se discute.
Le 27/01/2023 à 10h44
Non.
Le 27/01/2023 à 10h49
exact
Mode mauvaise fois ON :
Ouais mais il est masculin
Le 27/01/2023 à 10h33
Ce qui est encodé dans l’algorithme c’est le poids associé à chaque critère or la plage horaire n’est que l’un des critères du bon travail de quelqu’un.
Si ce poids est surélevé par rapport aux autres critères, il faut simplement expliquer pourquoi.
Que quelqu’un qui travaille plus longtemps que quelqu’un d’autre gagne plus c’est normal.
Que le salaire horaire de quelqu’un dépende de ses plages horaires, cela ne l’est pas.
Exemple:
Si un chauffeur Uber homme gagne 20\( de l'heure entre 12h et 17h alors qu'une femme toucherait 19\) de l’heure sur ces plages horaires parcequ’elle ne travaille pas de nuit, ce n’est pas normal.
Le 27/01/2023 à 10h42
D’abord, il ne s’agit pas de salaire, les chauffeurs Uber sont indépendants.
Ensuite, la rémunération variable en fonction des heures est liée uniquement à l’offre et à la demande. Il faut inciter les chauffeurs qui décident quand ils travaillent à travailler quand il y a plus de demande, sinon, ce sont des courses perdues pour tout le monde.
Ton exemple est hors sujet : un homme gagne plus qu’une femme en dans certaines plages parce qu’il travaille dans ces plages horaires là et qu’elle rapportent plus.
Un bon exemple serait de dire : les femmes vont chercher leurs enfants à l’école (et pas les hommes) puis les gardent entre 17 et 19 heures, ce qui fait qu’elles ne peuvent pas bénéficier d’un rémunération plus forte à ces heures-là parce qu’il y a plus de demande que d’offre. J’ai pris une plage au hasard et c’est peut-être pas la réalité, mais c’est pour illustrer.
Le 27/01/2023 à 11h44
Pour les plages horaires, un salarié qui travaille de nuit a droit à un bonus (en tout cas en Belgique).
Par ce que ce sont de laides heures et qu’elles ont un effet négatif sur la santé. (Je crois même qu’un salarié qui travaille uniquement de nuit a le droit de prendre sa retraite plus tôt, car il va statistiquement mourir plus vite).
Même chose pour le week-end et les jours fériés (150% un samedi et 200% dimanche et jours fériés).
Sauf exceptions dans certains secteurs, …
Mais l’article d’origine prends en compte cette différence. De ce que j’ai compris la différence de paie à cause des horaires plages horaires est retirée de l’équation, mais il reste un pay gap.
De plus, si j’ai bien compris le principe d’uber, un chauffeur est payé plus en fonction de la rareté de l’offre par rapport à la demande.
Si on accepte le fonctionnement de ce genre d’entreprise, ça me semble logic, car ça motive les chauffeurs à travailler aux heures où l’offre est faible.
Les femmes travaillant moins à ces heures me semblent encore être lié à un problème de société (peur d’agression, enfants, …) que de la responsabilité d’Uber.
Le 27/01/2023 à 10h34
Égalité ou équité peu importe, ces gens devraient être en prison pour piratage d’évènement sportif.
Le 27/01/2023 à 10h39
Oui tu as raison, l’énorme proportion de femmes seules s’occupant des enfants (séparation, divorce) est une pure vue de l’esprit. Que ces femmes soient obligées de prendre des temps partiels ou des emplois avec des horaires adaptés est un pur mensonge.
De plus dans la société actuelle, il n’y a aucun gros beauf qui considère que c’est le boulot des femmes que de s’occuper des enfants.
Tes commentaires éclairés sont une lumière pour tous.
Le 27/01/2023 à 10h40
Il ne me semble pas que ce soit le cas. Quand bien même ce serait le cas où serait le problème ? La règle est connue et s’applique à tous et elle est fondée (meilleure rémunération en échange d’une contrainte plus forte).
Le 27/01/2023 à 10h46
Ce sont les juges (femmes) des affaires familiales qui donnent systématiquement la garde aux mères et pas aux pères.
Ces juges sont des gros beaufs ?
Le 27/01/2023 à 11h05
Vu que deux tiers des magistrats sont des femmes, ce serait étonnant
Le 27/01/2023 à 10h53
Oh que si.
https://primefan.tripod.com/Prime1ProCon.html
Le 27/01/2023 à 10h55
Tu es en train de prouver que certains veulent changer la définition, rien d’autre. Mais arrêtons là le hors sujet.
Le 27/01/2023 à 11h05
Factuellement c’est l’inverse. 1 était un nombre premier jusqu’au début du XIXeme siècle quand des mathématiciens ont décidé de l’exclure parce que cela leur semblait plus pratique/cohérent dans leur sous-branche. La majorité des mathématiciens considèrent désormais que 1 n’est plus un nombre premier. La majorité. Pas la totalité.
C’est un peu comme le débat espaces/tabs pour les informaticiens.
Le 27/01/2023 à 11h10
Je m’en tiens strictement à la définition de carbier. Ceux/celles qui croient que les femmes ne sont bonnes qu’à s’occuper des enfants (corollaire : les hommes en sont incapables) sont des gros beaufs.
Le 27/01/2023 à 12h56
Les codeurs Python en sueur…
Le 27/01/2023 à 13h46
Ils ne sont pas seuls.
Après, pour les nerds l’article pointé par Misocard donne ses formules. Il n’y a rien « d’anormal » sauf le +I en parenthèse. Et c’est de là qu’on peut remarquer qu’Uber n’a pas réinventé la roue : il s’en sert…
Le 27/01/2023 à 13h04
Je vois ce que tu veux dire, d’ailleurs j’ai clôturé mon message par “différentiation” mais c’est “différentiel” qui est approprié.
Puisque les mots ont une importance, “Jamais” ne peut s’appliquer sur l’exemple cité.
On trouve facilement des papiers qui abordent le sujet, et par expérience personnelle, cette question a été abordée avec la crèche municipale de mes enfants lors de l’entretien préalable avec la directrice, d’abord parce qu’ils acceptent candidatures d’hommes et que ce sujet s’installe progressivement dans les discussions qui animent plusieurs réseaux de crèches.
Si tu as d’autres exemples d’inégalités femmes-hommes aux détriments des hommes, je suis preneur, je le dis sans ironie car il serait intéressant d’étudier et de comparer le point de départ de ces inégalités.
Je ne peux pas parler de ces pays, il faut observer tout un tas de paramètres avant de commencer à en parler, et aussi simplement se renseigner sur les motifs de contestation.
Mais on peut transposer sur la France avec les études connues, partir à la retraite pour une femme française en même temps que les hommes, c’est compliqué.
Dans la catégorie “seniors”, les femmes ont plus de difficultés que les hommes à trouver un emploi et les inégalités salariales s’accroissent avec l’âge augmentant donc fatalement une inégalité sur les pensions de retraite. Inégalité déjà creusée par des carrières intégrales moins avantageuses que les hommes.
Les femmes vivent plus longtemps que les hommes c’est vrai mais on peut indiquer aussi que :
ce n’est pas obligatoirement une bonne nouvelle certaines femmes, pour une partie d’entre elles ça signifie devoir gérer la fin de vie de leur conjoint, selon les capacités financières ça peut devenir un boulot à plein temps. Charge qui s’ajoute potentiellement à celle déjà supportée plus tôt dans le temps pour la gestion du foyer complet. Le tout saupoudré par une pension de réversion en cas de décès même pas garantie (démarche non automatisée et concubinage/pacs exclus)
l’écart d’espérance de vie entre les hommes et les femmes se réduit avec l’évolution significative des modes de vie chez les femmes sur les dernières décennies (sédentarité, tabagisme, cholestérol etc.) En témoignent les problèmes cardio-vasculaires qui sont devenus la première cause de décès chez les femmes depuis 30 ans et ce de plus en plus jeunes alors qu’on les associe encore très souvent aux hommes dans l’inconscient collectif.
Ce constat met en lumière une autre inégalité : sur ces pathologies les femmes sont moins bien diagnostiquées que les hommes.
Ce que tu me “garantis” est basé sur la perception d’une version parmi d’autres de notre société actuelle et ça ne peut pas fonctionner. Donc si tu veux inverser cette donnée, à savoir les hommes vivent plus longtemps que les femmes, il faut aussi remonter vers les paramètres qui auraient potentiellement amené à cette situation, c’est le scenario de retour vers le futur en fait.
Je n’ai rien trouvé sur les mouvements de contestation à ce sujet en Norvège (après une brève recherche), as tu un ou plusieurs articles à ce sujet stp ?
Le 27/01/2023 à 13h27
https://www.womenalliance.org/no-to-female-conscription/
Le 27/01/2023 à 22h33
Merci pour le lien, je vais regarder ça attentivement.
Le 27/01/2023 à 13h34
Je suis globalement d’accord avec ce que tu dis.
Je déplore simplement que de nos jours, si l’on dit que les femmes et les hommes sont victimes d’inégalités dues à leur genre, une large part de la société nous voit comme misogynes. Le simple fait de dire que les hommes aussi peuvent être victimes est vu comme mysogine. Même si l’on admet que les femmes en patissent le plus. Voir les réactions de soupêtte et carbier à mon commentaire, qui réagissent immédiatement avec la technique de l’épouvantail, c’est très symptomatique.
Pour la Norvège, un exemple : https://www.womenalliance.org/no-to-female-conscription/
Le 27/01/2023 à 14h04
C’est amusant quand on lit ton historique de commentaires: tu me fais penser à ceux qui refusent de voir (d’admettre) les inégalités (voire pire) concernant les minorités en France, sous prétexte que parfois le bon gros français gaulois blanc catho male et hétéro puisse rencontrer quelques problèmes.
Tu parles d’épouvantail mais tes éléments de langage sur pas mal de sujet sont très révélateurs.
A minima tu devrais assumer tes positions.
Le 27/01/2023 à 14h27
GBCMH c’est une lettre de plus que BCBG.
Ça manque de voyelles !!
Sur le fond de ce qu’il dit je pense qu’en fait c’est la définition du sexisme qui lui pose un problème; d’un côté il existe en effet deux termes : misogynie et de l’autre misandrie. Mais après, on voit vite que le problème réside dans cette binarité et son traitement entendu comme nécessaire par un tiers ou une organisation publique.
C’est toute la question d’attribuer des responsabilités à autrui qui est en suspens dans la guerre des sexes. Mais cela n’en fait pas, pour autant, une suspension du jugement… ou alors l’IA nous « sauvera » tous après sa réincarnation. (scoop : c’était peut-être un serpent de mère !)
Le 29/01/2023 à 23h53
Blablabla les femmes seules c’est trop injuste
Oui mais peut on imaginer une différence plus injuste qu’une différence dans l’espérance de vie ?
Blablabla les femmes mariées c’est trop injuste
Le 27/01/2023 à 13h51
J’ai rien compris à l’algoritme.
Le taux horaire n’est pas défini à l’avance ?
L’alinea du contrat indique “bon bah pour la rémunération horaire on sait pas trop, ce sera au petit bonheur la chance” ?
Le 27/01/2023 à 14h33
Le 27/01/2023 à 14h49
L’article donne l’impression que “le cas précis” fait référence à Uber, alors que l’étude démontre justement assez clairement que l’écart de salaire n’est pas dû à une discrimination. La principale différence est simplement l’expérience du conducteur.
Par ailleurs, le fait de ne pas compenser une différence naturelle ou culturelle (comme la prise de risque par la vitesse remarquée dans l’étude) n’est pas une discrimination, et il n’y a jamais eu de droit à ce que la société compense toutes les différences qu’elles soient naturelles ou culturelles.
Le 27/01/2023 à 15h06
Bien sur qu’il y a de graves inégalités et discriminations subies par des minorités, et il faut lutter contre cela. Mais c’est triste et très américain de catégoriser les gens en fonction de leur origine ethnique, de leur genre et de leur orientation sexuelle, et de tout analyser selon ce prisme. C’est l’erreur des démocrates qui a amené Trump au pouvoir.
Car même si il y a des tendances de fond indéniables, un individu ne se résume pas à son origine ethnique ou son genre.
Il y a aussi de la grande pauvreté et de la misère chez des “blancs hétéros”. Des gens sans capital ni éducation, qui nagent dans une mer d’arnaques en tous genres (c’est comme ça aux US), y compris de leur propre médecin payé par l’industrie pour les rendre accros à des opioïdes, et qui seront ruinés (ou morts) au premier problème de santé.
Le même genre de chose existe aussi en France. Va leur expliquer qu’il est normal que l’algo les discrimine sur la base de leur couleur de peau pour compenser les discriminations subies par d’autres personnes.
Le 27/01/2023 à 15h50
Il me semble que cette affirmation a déjà été “debunk”, non pas pour sa fausseté, mais car elle compare des choux et des carrottes.
Dans les faits, la différence de rémunération ne concerne que les job où il y a négociation (= les cadres), et où les femmes négocient en moyenne 8% de moins.
Mais comme c’est du cas par cas (un homme A peut aussi gagner moins qu’un homme B pour le même job, car il a moins bien négocié à l’embauche), les raisons à cela sont difficiles à déterminer (sauf à globaliser en disant “les femmes négocient en moyenne leurs salaires moins bien que les hommes”).
Le 29/01/2023 à 17h09
Sauf que ce que tu dis est faux.
La majorité de la différence entre les salaire homme/femme vient du fait que les hommes et les femmes ne font pas les mêmes métiers, et que les métiers dit “féminins” (infirmière, par exemple) sont sous-rémunérés. Cela s’explique par plein de facteurs, notamment que les femmes sont écartés des voies rémunératrices dès le collège/lycée.
De plus, cadre ou non, dans (quasiment) tous les métiers, à poste et qualifications égales, une femme gagnera en moyenne moins qu’un homme (dans ce cas, de mémoire, c’est de l’ordre de -7% en moyenne).
Le 29/01/2023 à 23h40
Elles ne sont écartées de rien du tout. Ce n’est pas parce que les femmes ne choisissent pas les métiers que les ‘féministes’ souhaiteraient les voir exercer qu’elles en sont écartées.
Le 30/01/2023 à 13h43
Merci, c’est exactement ce que je dis :)
Les 22% sont à prendre comme une “fake news” déguisée (car on explique par vraiment ce que c’est).
Et la chose que les gens ont en tête quand on leur dis “une femme gagne moins qu’un homme en moyenne”, c’est que vous expliquez vous même, et c’est 7% de moins (et non 22%).
Je me minise pas le problème (de ces 7 %, ou du fait que les voies rémunératrices sont plus prises par des hommes), mais pour autant ce 22% est fallacieux.
Le 30/01/2023 à 13h58
Alors, dire que les femmes gagnent en moyenne 22% de moins que les hommes n’est pas fallacieux, mais factuel. Car oui, en moyenne en France, les femmes gagnent 22% de moins que les hommes.
Cependant, il faut effectivement remettre les choses dans leur contexte, car si on souhaite ré-équilibrer les choses, il faut comprendre pourquoi cet écart existe. Notamment, comprendre les raisons multiples qui font que:
Le 31/01/2023 à 15h12
Vous avez parfaitement raison.
Mais ce que vous développez là est bien plus précis que le résumé (quelque peu « fallacieux ») : “les femmes gagnent en moyenne 22% de moins que les hommes”.
Car dans les faits :
Ce n’est que ça que je souhaite souligner, car les détails sont souvent omis et on peut faire des conclusions totalement fausses (comme le fait de dire que “les femmes travailles gratuitement 18% de l’année”).
Le 31/01/2023 à 20h10
Simple supposition : imaginons qu’il y en ait bien plus mais qu’a cause d’autres hommes qui les invitent a se taire, a ne pas se plaindre, personne n’arrive a correctement les décompter.
Moi tout que ce que je note c’est que quelque-soi l’étude qui avance ces chiffres ça ne sait toujours pas répondre a la question :
Pourquoi des patrons sans aucun impératif autre que la rentabilité, capables de virer/délocaliser pour 10 %, de s’optimiser fiscalement…se font encore chier a embaucher des hommes qui coûteraient entre 7 % et 20 % plus chère sans aucune raison ?
Le 27/01/2023 à 19h22
Admettre l’existence d’inégalités c’est une chose.
Admettre que c’est causé par de la discrimination, c’en est une autre.
Quant à vouloir “équilibrer” cela par de la discrimination (dite positive), c’est… spécial.
Exemple: “il y a plus de noirs que de blancs dans les prisons américaines. Par conséquent, les USA ont décidé de faire des lois beaucoup plus contraignantes pour les blancs que pour les noirs.”
Le 27/01/2023 à 22h20
Je pense que si ces problèmes d’inégalités ou de déséquilibres entre une part de la population et une ou des autres parts persistent (ou même augmentent) au lieu de régresser, c’est parce que nous avons de plus en plus de mal à nous mettre à la place des autres.
Nous sommes de plus en plus enfermés dans des bulles idéologiques qui ne portent pas leur nom, concentrés sur les intérêts restreints d’un tout petit, minuscule cercle homogène de râleurs pathologiques qui, si on examine bien leur situation, ne sont pas plus discriminés que toi, moi ou ton grand-père !
Au lieu de dire “gnagnagna mais les hommes blancs hétéros aussi ils sont discriminés”, ou pire : “Mais les femmes aussi elles sont méchantes, elles ne veulent jamais sortir avec moi !”, peut-être d’abord commencer par se regarder soi-même, ouvrir son coeur, son esprit et ses oreilles et s’intéresser enfin aux problèmes des autres, quels que soient ces autres, en les prenant un peu plus au sérieux ? Ce serait un bon début en tout cas…
Le 28/01/2023 à 20h54
L’idéologie c’est surtout une logique.
Mais rappeller que la technique est pré-informée de sa tâche échappe quand même à pas mal de mondes… qui découpe ?
S’intéresser c’est bien, mais revendre une infox crée sur le mal-entendu comme son Bellérophon de responsable reconnu lui-même en dehors des hypothèses de la tâche calculante l’est aussi, selon le RGPD.
En gros : mieux vaut saper la citoyenneté pour l’objecter dans un second temps au chevalier.
C’est le pied dans la porte qui arrive vite sans préciser de quelle bienveillance « on » se revendique. (un peu comme avec les voies impénétrables sans y être invité sur la fin).
Le 29/01/2023 à 12h02
Ce qui est faux, 1 n’a jamais fait consensus comme étant nombre premier (il n’était même pas considéré comme un nombre à une époque…).
Certains mathématiciens le considéraient comme tel, d’autres non (et certains autres commençaient seulement à partir 3).
Source : What is the smallest prime ?
Si : à l’avance = au moment où l’offre est publiée .
C’est pas un contrat de travail, ça se rapproche plus de la prestation à l’acte.
Le 29/01/2023 à 12h59
Cette source c’est de la bombe.
Le 29/01/2023 à 23h36
Ce que je retiens de ta source c’est que l’appartenance d’un nombre aux nombres premiers est une question de choix, de contexte et de tradition.
Pour moi, cette question de choix demeure aujourd’hui et si la définition la plus couramment retenue exclut 1 de cette liste, il est des mathématiciens pour questionner (et refuser) ce choix.
Et puis arrêter de m’emmer sinon je vous dénonce auprès d’eux et il faudra pas vous étonner si vous retrouvez avec une chouette clouée sur votre porte et un polygone régulier en forme d’étoile d’ordre 5 dessiné au sol.
Le 29/01/2023 à 23h45
Donc tout le monde peut se plaindre sauf ?
De la même manière que tout le monde a droit à la parole sauf…
Le 30/01/2023 à 07h43
Tiens un bon vieux misogyne des familles.
Pour ton info, bien sur que si les femmes sont écartées de certains métiers: entre la pression sociale et les idées reçues des recruteurs et/ou des RH.
Mais reste dans ton monde où les hommes blancs cathos et hétéros sont discriminés.
Le 30/01/2023 à 07h57
Et sinon tu as des arguments à faire valoir ?
Le 30/01/2023 à 09h01
Bein oui il a : homme blanc hétéro et catho = fort.
Quoi “c’est pas un argument”?
Et heureusement qu’en plus du racisme et de la cathophobie évidente (mais autorisé) on reste sexiste (et qu’on part du principe que tu est un homme) sinon on appellerait ça du “mansplaining”.
Le 30/01/2023 à 10h09
Il n’y a ni racisme, ni cathophobie, il s’avère juste qu’en France les personnes “dominantes” sont les hommes blancs cathos et hétéros qui sont sur représentés dans tous les postes clés de la société.
Point barre. C’est une simple constatation.
Cela ne serait pas la même chose en Asie ou dans le Moyen Orient, où ces personnes feraient partie des minorités.
Comprends tu le principe ?
Le 30/01/2023 à 10h17
C’est débile de généraliser comme ça. Ce n’est pas parce que ce type de personne se retrouve dans des positions de pouvoir qu’automatiquement, toutes les personnes de même type ont une meilleure vie.
Il faut arrêter de généraliser, chaque personne est un individu. Son appartenance (réelle ou supposée) à un groupe ne change pas les caractéristiques de la personne.
Tu es en train d’affirmer que “tous les hommes blancs sont privilégiés car le président est un homme blanc”. C’est de la discrimination, tout comme de dire que “les femmes ne peuvent pas être mécanos” ou “les hommes ne peuvent pas faire de la garde d’enfants” : peu importe les statistiques de groupes, un individu a ses propres caractéristiques complètement indépendantes de celles des groupes auxquels il appartient (supposément).
Le 30/01/2023 à 10h26
source ?
Le 30/01/2023 à 12h50
A partir du moment ou t’es capable d’écrire “telle couleur de peau, tel genre, c’est des X” c’est un amalgame raciste/sexiste et si l’asymétrie passe sans problème c’est amha juste parce que les hommes blancs ici on leur remplit le crane dés le plus jeune age avec de la culpabilité permanente (chrétienne?) et donc que ces propos rencontrent rarement de l’opposition.
Mais je persiste : écrire ou sous entendre que les hommes blancs sont avantagés, et donc ne mériteraient aucune écoute/attention contrairement aux autres ou aux femmes, c’est bien du racisme et du sexisme.
Cause ou effet du fonctionnement du pays, de ses habitudes, de sa culture, de son peuple ?
Car mélanger cause et effet serait malhonnête intellectuellement, je pense qu’on peut au moins s’entendre la dessus (?).
Donc ils ne sont pas systématiquement dominant ?
Par contre il y a quelque-chose que je ne comprends pas avec les comparaisons extra-territorial :
Des minorités de quoi ?
Le principe de comparaison oui, si il y a autre-chose la réponse honnête se trouve entre trop et pas assez.
Le 30/01/2023 à 23h42
J’ai laissé le bénéfice du doute, je ne connais pas la personne c’est une des premières fois que je vois ses commentaires, je me dis qu’il n’est peut-être pas dans un bon jour et demain il-elle sera plus apte à discuter. Si je me plante, alors t’as raison et oui je vais pas m’abîmer la santé à poursuivre dans cette voie
Le 31/01/2023 à 11h29
Si il n y avait que des facteurs biologiques éventuellement mais les études consacrées à cette différence fait ressortir aussi une bonne part de facteurs sociologiques.
Dans un monde où l’homme a bénéficié d’une plus grande liberté dans ses choix de vie, il a eu un accès privilégié à des comportements nocifs : cigarette, alcool, conduite excessive etc. des facteurs qui reviennent régulièrement dans ces mêmes études.
Donc il y a une part de responsabilité qui nous incombe et il existe des leviers pour permettre une trajectoire favorable.
Et comme je le disais précédemment, cet écart a nettement entamé une réduction. Après un plateau atteint dans les années 80 avec un peu plus de 8 ans d’écart, on est repassé depuis peu sous la barre des 6 ans qui était l’écart dans les années 50.
Si tu veux un exemple d’injustice vis à vis de l’espérance de vie, en voici un très palpable.
Depuis environ 30 ans, les maladies cardio-vasculaires sont devenues la première cause de décès chez les femmes.
On y retrouve encore le facteur mode de vie nocif (alcool, stress, activité physique insuffisante) qui est apparu avec l’évolution comportementale chez les femmes (le travail par ex) tout en continuant à supporter la majorité de la charge du foyer.
Et en parallèle, ces maladies cardio-vasculaires étaient très mal diagnostiquées puisque la médecine cherchait les symptômes habituels connus et étudiés chez les hommes, à relier aux pratiques d’enseignement qui favorisaient cet état de fait.
Après une prise de conscience tardive, on constate qu’il y a des symptômes plus particulièrement présents chez les femmes qui passaient sous les radars avec entre autres : nausées, douleurs machoire/dos/cou et d’autres facteurs aggravants exclusifs comme l’endométriose par exemple.
Dernier aspect sociologique défavorable aux femmes sur cette thématique : une personne s’écroule dans la rue avec suspicion de cause cardiaque, une femme a moins de chance qu’un homme de bénéficier rapidement des premiers soins avant l’arrivée des secours.
Déjà il y a l’association des pathologies cardiaques uniquement aux hommes qui a la vie dure, une femme qui tombe dans la rue : on pense d’abord malaise quand on pense crise cardiaque chez les hommes.
Autre facteur important : les manipulations se passent au niveau de la poitrine, l’hésitation est plus forte quand il s’agit de déshabiller une femme, d’être potentiellement en contact avec les seins même couverts et en plus de ça, être gagné par la sensation d’une fragilité accrue au moment de devoir exercer une pression sur le sternum.
J’ajoute que ça pêche au niveau de la prévention car il arrive encore très régulièrement que sur un stand de sensibilisation dédiée la réanimation, on ne trouve que des mannequins d’hommes.
Il suffit de faire une petite recherche de démonstrations en vidéo, les femmes sont sous-représentées (encore pire pour les mannequins) et si par chance vous tombez sur une victime jouée par une femme, très souvent la personne qui pratique les gestes avec contacts réels sera également une femme.
Le 31/01/2023 à 11h50
A-t-on refusé de vendre des cigarettes, du vin ou des voitures qui ‘vont vite’ à des femmes ? Est-ce que c’est la faute des hommes si les femmes sont (étaient) plus intelligentes ?
Le 31/01/2023 à 12h59
Je veux bien continuer à en parler mais tu ne respectes pas le propos, tu soumets des questions dont tu as déjà la réponse en ciblant des finalités ponctuelles.
Je parle d’un ensemble de facteurs qui vont influencer dans le temps le comportement et les choix d’un individu ou d’un groupe d’individus.
Si tu le prends modèle familial des année 50-60, on est sur un fonctionnement connu où le père travaille et la mère gère le foyer avec famille nombreuse.
En prenant en compte le rôle important du travail dans la construction des relations sociales, on comprend aisément pourquoi le père avait un accès facilité à la consommation de cigarettes et alcool qui participent à l’entretien de ces mêmes relations sociales. Le travail pouvant être source de dépression, encore un terrain propice aux excès.
Ajoute à cela l’autorité paternelle qui avait le dernier mot sur le choix des dépenses étant lui-même la seule source de revenus. Ajoute à cela la pression qui reposent très vite sur les épaules des filles sur la manière de se comporter en société (toujours valable à l’heure actuelle).
Et ça c’est valable pour les ouvriers, les commerciaux, les patrons et j’en passe, c’est juste le contexte et la manière de consommer ces produits qui différent.
Le 31/01/2023 à 11h56
En gros c’est incomparable.
Sauf à le faire à compétence et à travail égal et là il y a une différence minime.
Le 31/01/2023 à 13h20
Il n’y a pas une différence minime il y a encore de gros écarts quand on fait la proportion du salaire horaire moyen pour une même catégorie (cadre par exemple) dans des domaines liés. Même dans des secteurs à dominante féminine :
Le 31/01/2023 à 13h54
J’attends les nouvelles enquêtes sur le sexisme qui semble debunker ces affirmations.
Le 31/01/2023 à 13h59
Elles ne peuvent pas débunker des choses qui sont arrivés, tout au mieux, les tendances ont évolués.
Le 31/01/2023 à 13h56
Aucun intérêt. Compare des emplois égaux pas des secteurs d’activité.
Le 31/01/2023 à 14h13
C’est bien mentionné, des cadres. Et t’as raison , qu’ils sont bêtes ces services d’études, ils prennent des données qu’on ne peut absolument pas utilisées ni même corréler…
Le 31/01/2023 à 14h01
Comme ? (à part les injonctions des féministes)
Le 02/02/2023 à 08h47
Je m’arrête ici, l’éducation est un chapitre tout aussi intéressant à étudier mais c’est autre sujet.
Le 31/01/2023 à 18h46
Il y a du mieux. T’as la pyramide des âges de tes cadres ? Parce qu’entre un débutant et un cheval de retour c’est pas la même chose niveau salaire.
Le 31/01/2023 à 19h57
Bah oui, l’Insee fournit ça par tranche d’âge. Et donc 30% d’écart au salaire horaire moyen.
Le 31/01/2023 à 20h53
Source ?
Le 01/02/2023 à 16h38
Next INpact
Le 31/01/2023 à 20h56
Aliens ?
Le 31/01/2023 à 22h11
Si c’est en référence au personnage témoin/genre neutre utilisé un peu partout, je n’ai pas suivit.
Mais j’aime bien les questions ou les blagues qui évitent de tourner en rond et il y a, selon moi, trop peu de candidats fermés au “il y a trop de différences injustifiées” pour répondre à cette question. :)
Le 31/01/2023 à 22h30
Aliens. C’est, soit eux, soit le grand complot patriarcal mondial.
(En gros, n’attends pas une réponse pertinente à ta question)
Le 01/02/2023 à 13h46
Je n’ai pas forcement la science infuse mais pour l’avoir vécu dans une précédente entreprise travaillant dans le milieu industriel (2005-2015).
Au sein de l’état major, on nous incitait à recruter des femmes parce que le taux de féminisation n’était pas assez élevé. Toutefois elles étaient systématiquement recrutées comme adjointes. Lorsqu’il fallait les passer responsable de service, après quelques années, l’équipe de direction (essentiellement masculine) privilégiait les hommes et 3 femmes sur 5 étaient obligées, pour faire carrière, de partir vers des métiers moins techniques (Communication, RH, Achats, …). Et je peux t’assurer que ce n’était pas un problème de compétence.
En gros l’évolution de carrière des femmes finit par se retrouver bridée ce qui occasionne effectivement, pour une durée de travail identique, un salaire inférieur après plusieurs années.
N’y voit aucune généralité mais bien une possible explication à cette situation.
Le 01/02/2023 à 21h50
C’est un début mais ça n’explique pas pourquoi collectivement (ou par le biais de la hiérarchie) elles sont écartées, ça explique un phénomène intermédiaire (c’est déjà ça ).
Je cherche encore le metoo version masculine ainsi que le support des médias et des politiques mais il n’arrive pas, dans ces conditions j’ai le droit de douter d’une recherche réelle d’égalité.
Amha dans un concours victimaire faire taire les hommes et sur-exposer les femmes c’est terriblement efficace car la victimisation des femmes correspond parfaitement au stéréotype de genre qu’est la “femme faible” donc compatible avec tout ceux qui s’y retrouverait dans un modèle ou finalement on la laisse au secrétariat ou a la maison “pour son bien”, “parce-que le monde n’est pas prêt”.
Au contraire, quand il n’y a pas de victimisation et qu’il est question de femmes fortes et autonomes , les pro-égalités n’y trouve rien a redire, et les donneurs de leçon stéréotypé s’y retrouve dans un jeu qu’ils savent pipé allant même jusqu’à retrouver des petites excuses par le biais de réalités biologiques s’il y a de légères différences en défaveur des femmes par exemple (que c’est beau la charité…) .
Réalités biologiques utilisé dans ce cadre uniquement, bien évidement.
Constatant ce phénomène un peu partout j’arrive a une conclusion sur le comportement social actuel : le concours de force est ouvert aux deux, le concours de faiblesse n’est ouvert qu’aux femmes.
Il n’ont pas les moyens de s’optimiser mais ils acceptent de perdre l’occasion de réduire les salaires de 7 a 20 % ? Au risque de se retrouver face a des concurrents qui n’aurait qu’à avoir l’idée de n’embaucher que des femmes pour les concurrencer et les écarter du marché?
Personnellement je n’ai pas besoin d’une thèse de 50Km pour expliquer ça : un patron compte sur la disponibilité de ses employés pour produire biens et services, cette disponibilité est mise à mal chez la femme pendant la grossesse.
Peut-il présenter cette grossesse comme une valeur ajouté au marché ?
Dans l’immense majorité des cas non (la vente d’enfant étant interdite), c’est donc une contrainte ou le risque d’une contrainte.
Donc si tu veux modifier le comportement des employeurs/employeuses à ce sujet il faudrait que ce soit aussi chiant pour eux d’embaucher un homme qu’une femme, et si tu trouve que la durée de congé des femmes est justifié il faut donc allonger considérablement celui des hommes.
Le 01/02/2023 à 16h34
Parce que c’est la même chose pour les femmes ? Voire pire car on ne les invite généralement pas mais on le ménace de représailles si elles parlent ?
Parce que tu exclus un bon nombre de patron qui ne peuvent déjà pas faire ça. Il y a plein d’entreprise qui ne peuvent pas délocaliser, de patron qui n’ont pas les compétences pour s’optimiser ou pour peanuts de toute façon. Et surtout ça reste un phénomène de société où les gens font moins confiance aux femmes qu’aux hommes. Ça ne résume pas tout et je n’ai pas fait de thèse à présenter sur NXI pour ça.
Le 01/02/2023 à 18h32
Tu aimes bien te citer ? Qu’est-ce qu’il faut comprendre ?
Le 02/02/2023 à 07h46
Ca doit être la question la plus * qu’il m’a été donné de lire depuis longtemps.
Si la réponse t’intéresse un tant soit eu
Autant de notions qui pour un misogyne ne sont pas compréhensibles.
Le 02/02/2023 à 08h06
Sources ?
Déjà première nouvelle de savoir que seuls les cadres ont le droit à la négociation des salaires
Pour les salaires non cadres, non les femmes n’ont pas les mêmes que leur collègues hommes ne serait-ce que par rapport aux primes au “mérite” (vu dans mon ancien boulot) ou par rapport au simple avancement.
Pour les salaires cadres, les misogynes aiment à parler à compétences égales, sauf que ce qu’ils omettent de préciser c’est le poste n’équivaut pas à la compétence.
Entre une femme et un homme à vraies compétences égales, la femme aura moins de chance d’avoir un poste de responsable d’une équipe par exemple: elle sera seulement l’adjointe au mieux et donc sera moins payée. Même si dans les faits elle fera le boulot délégué par son responsable (vu aussi).
Le 02/02/2023 à 16h12
Je fais une courte réponse, car votre réponse n’appelle pas à plus
Sources de quoi ?
Troll, sans réponse.
Hors-sujet, j’ai parlé (à escient) de “salaire horaire”.
Toujours hors-sujet, j’ai parlé de “salaire horaire”.
Le 02/02/2023 à 13h11
C’est pourtant ce que le sous entendu “femmes payées moins chère sans raisons” suggère (surtout dans un pays ou c’est illégal ; loi du 22 décembre 1972 ).
Ils continuent a embaucher des mecs payés trop chère sans raisons parce que les métiers exercés par les femmes ne sont pas délocalisable ?
Tu peux développer ? Cela me semble intéressant.
Stéréotypé : un homme peux aussi occuper ces fonctions sauf pendant la grossesse , d’où ma proposition un peu plus haut, curieusement ignoré de ta part.
Ou que la fonction de patron les déconnectes de la perception de l’activité intrafamilial, qu’ils soient homme ou femme d’ailleurs (et souvent la première famille a en pâtir est la leur).
Tu prétends avoir un esprit scientifique alors je te laisse deviner ce qu’il se produit a terme si tu passe ton temps et ton énergie a démolir (ou tenter de démolir) tout les hommes qui ont le mot égalité à la bouche.
Si tu manque d’imagination accuse quelqu’un à tort pour voir.
Le 02/02/2023 à 18h31
Que tu réponds sans lire.
Le 02/02/2023 à 19h08
Je demandais tes sources et, sauf erreur, tu ne les a pas citées.
Le 02/02/2023 à 19h13
Tu ne sais pas lire ? allez c’est bon, j’ai ma dose.
Le 02/02/2023 à 19h22
Le site INSEE… Pourquoi pas ma source est quelque part sur internet. Ça aurait le mérite d’être encore plus vague.
Le 02/02/2023 à 22h36
Vu que tu emploies la plupart des arguments de ceux qui veulent absolument mettre, les problèmes qui touchent aussi les hommes, autant en avant que ceux qui touchent les femmes (alors que ces derniers sont bien majoritaires), et que tu ne comprends pas qu’il n’est pas question de faire taire les hommes mais seulement de les mettre dans une file d’attente, alors il n’y a pas grand chose à dire de plus.
Ça ne me paraît pourtant pas compliqué de comprendre que lorsqu’il pleut dans deux seaux il faut s’occuper de celui qui déborde le plus. (Sans vouloir à tout prix le vider à 100%, mais au moins les remettre sur un niveau égal, avant de parler d’exposition égalitaire etc.)