Webcam et sites porno au boulot, une faute grave
Sauf peut-être pour ceux qui travaillent chez YouPorn...
Le 18 mai 2013 à 12h14
3 min
Droit
Droit
Info PC INpact : Fermer la porte de son bureau à clé ne suffit pas. Regarder des sites à caractère pornographique sur son lieu et durant ses horaires de travail est bien une faute grave pouvant conduire à un licenciement selon la cour d’appel de Reims. Le salarié d’une entreprise de l’Aube en a effectivement fait les frais. Explications.
Engagé en 2001 en tant que responsable pré-presse dans une entreprise de l’Aube, Monsieur M. est licencié en janvier 2009 pour faute grave. En effet, son patron lui reproche d’avoir surfé à plusieurs reprises sur des sites à caractère pornographique et d’avoir discuté avec des hôtesses, notamment à l’aide d’une webcam, sur son lieu de travail et depuis l’outil informatique mis à sa disposition par son employeur.
La porte fermée était fermée à clé
L’employé décide alors de contester son licenciement devant le conseil des prud’hommes de Troyes, lequel estime en décembre 2010 que celui-ci est bel est bien fondé. L’ex-salarié continue quoi qu’il en soit son combat devant les tribunaux, en traînant l’affaire devant la cour d’appel de Reims. Et pour cause : sans nier s’être adonné à de telles pratiques notamment devant sa webcam, il estime que son bureau était fermé à clé, de telle sorte que personne n’ait pu être témoin des faits qui lui étaient reprochés. En ce sens, cela n’aurait pas nui à la bonne marche de l’entreprise.
Mais si la porte du bureau de Monsieur M. était fermée à clef, comment l’employeur a-t-il pu constater les faits qui lui étaient reprochés ? C’est simple. Des lenteurs ont été constatées sur le réseau de l’entreprise, avance-t-on... Suite à des vérifications, opérées en lien avec le fournisseur d’accès à Internet de l’employeur, il s’est avéré que la surconsommation de bande passante provenait du poste de travail de Monsieur M.. Des techniciens se sont ainsi connectés à son ordinateur en vue de régler le problème...
Sauf que ces derniers ont surtout pu découvrir que le salarié était en train de consulter des sites de tchat pornographique, utilisant au passage de la vidéo en ligne. Témoins de la scène, les techniciens ont même réussi à capturer celle-ci en direct et à l’enregistrer. La cour d’appel de Reims, dans une décision en date du 18 janvier 2012 (ci-dessus), confirme d’ailleurs la légalité de ce moyen de preuve rapporté par l’employeur.
Faute grave du salarié
À partir de là, les juges ont retenu que « la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ». Ils ont écarté les arguments de Monsieur M.- qui avançait notamment que l’employeur avait craqué son mot de passe afin d'accéder à son ordinateur - et considéré que son licenciement était fondé.
La décision du conseil de prud’hommes a ainsi été confirmée : Monsieur M. a été débouté de ses demandes et sommé de payer 1 000 euros de dommages et intérêts pour procédure abusive, plus 200 euros au titre des frais de justice. Les magistrats ont également rajouté 3 000 euros supplémentaires au titre des frais de justice.
Webcam et sites porno au boulot, une faute grave
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La porte fermée était fermée à clé
Commentaires (124)
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Abonnez-vousLe 18/05/2013 à 12h24
bah c’est bien fait!
Au boulot faut bosser!
Le 18/05/2013 à 12h26
C’est la faute à free ça.
Youtube aurait marché comme il faut, il serait pas allé sur un site porno " />
Le 18/05/2013 à 12h26
C’est quand même pas terrible le porno au boulot, ça d’accord.
Si en plus ça fait ramer toute la boite, ça devient difficile de contester la faute.
Mais sur le plan technique, comment ils peuvent “enregistrer la scène” ? et c’est l’opérateur qui l’a fait en plus ? O_o
Savoir de quel poste ça vient, ça je veux bien, ça doit pas être bien dur. Savoir de quel site il s’agit, pareil. Par contre l’opérateur qui capte et enregistre en direct ce qui ce passe sur un seul poste de la boite, c’est normal ça ?
Le 18/05/2013 à 12h27
Monsieur M. a été débouté de ses demandes et sommé de payer 1 000 euros de dommages et intérêts pour procédure abusive
C’est bien, bientot on aura meme plus le droit de se defendre …
Le 18/05/2013 à 12h31
Le 18/05/2013 à 12h33
Le 18/05/2013 à 12h39
Il a deja les frais de justice a payer, ce qui est normal. Procedure abusive ca fait un peu: Bon bin messieur vous avez constester et nous ca nous fait chier de faire notre travail, alors voila, 1000 euros d’amende.
Le 18/05/2013 à 12h39
Bref, un sacré branleur quoi " /> " />
Le 18/05/2013 à 12h40
Non mais sérieux.. Et il a osé contre attaquer… " /> " />
Le 18/05/2013 à 12h41
Le 19/05/2013 à 14h21
Je sais bien que c’est plus complexe que ça, mais quand même…
Le gars n’a pas regardé une vidéo ou quelques photos sexy.
Il se pignolait en live devant une hôtesse dans son bureau !
Sans aucun puritanisme ça reste aberrant comme comportement.
Cette exagération a forcément joué dans l’appréciation.
Le 19/05/2013 à 16h19
Si l’Éta ( Justice compr-om-ise) virait tout les branleurs qu’il paye grassement, c’est lui qui nous payerait des impôts " />
" />
Le 19/05/2013 à 17h31
Son patron aurait aussi pu utiliser la lumière noire pour accentuer la faute grave… " />
Le 19/05/2013 à 18h35
Le 19/05/2013 à 19h43
Le 19/05/2013 à 22h46
Le 19/05/2013 à 22h54
« la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ».
Et s’il passe en 3G tethered, like boss ?
Le 19/05/2013 à 22h59
Le 20/05/2013 à 06h56
Evidemment, c’est absolument aberrant que le gars ait fait ca dans son lieu de travail et la sanction est tout à fait justifié (faut pas déconner non plus).
En revanche il a bien eu raison d’aller aux Prud’hommes, en effet la partialité de cette institution généralement acquise au salarié fait que quel que soit le motif du licenciement, il y a moyen de se faire du pognon. Dans ce cas précis c’est raté, mais comme tout bon teigneux on devrait le revoir en cassation d’ici peu (visiblement c’est pas la honte qui l’étouffe).
Le 20/05/2013 à 07h08
Moi qui suis pourtant catalogué comme étant un affreux gauchiste je trouve effectivement que ce mec n’a eu que ce qu’il méritait.
Comme dit plus haut, il y a trop de mecs sérieux au chômage pour admettre qu’un mec très bien payé passe son temps à se branler devant une webcam…
Soit il consulte un psy pour l’aider à soulager sa libido galopante soit il se fait embaucher pour tourner des films pornos, il devrait peut-être arriver à se faire un bon salaire s’il est doué… " />
Le 20/05/2013 à 08h00
Le 20/05/2013 à 09h15
Le pire, c’est qu’il existe encore des entreprises qui ne savent pas qu’il existe des logiciels de filtrage très efficaces comme ce qui est proposé icihttp://www.websense.com/content/Regional/france/Home.aspx et utilisé par exemple au LCL. C’est pas gratuit, mais au vu mes menaces liées à l’Internet, c’est tout de même nécessaire, non ?
Le 20/05/2013 à 09h30
Je suis quand même curieux, un salarié doit bien être prévenu s’il est enregistré non ?
La décision de valider une capture d’un PC observé à distance va sans doute faire jurisprudence du coup…
Le 20/05/2013 à 10h05
Le 20/05/2013 à 10h39
Le 20/05/2013 à 10h46
Le 18/05/2013 à 14h19
Le 18/05/2013 à 14h20
Le 18/05/2013 à 14h53
Le 18/05/2013 à 15h14
Et l’utilisation du mode incognito (de PC Inpact) pour tromper son patron est aussi une faute grave ? " />
il s’est avéré que la surconsommation de bande passante provenait du poste de travail de Monsieur M
Il devait regarder ça en HD … " />
Le 18/05/2013 à 15h19
Le 18/05/2013 à 15h21
[quote:4585294:Lafisk]
A mon avis, il aurait été plus “honnête” ou crédible, (au choix), de lui reprocher que ses activités perturbaient bel et bien l’ensemble de l’entreprise : de par le ralentissement du réseau, ce qui pour le coup est vrai, plutôt que de lui reprocher la nature de ses consultations.
salut
c’est AUSSI mon avis !
(“porno…toussa ! –> mouhai, si on veut .. ! ) " />
Le 18/05/2013 à 15h29
Le 18/05/2013 à 15h41
Autant le licenciement pour faute me paraît justifié, autant le procédé de preuve m’étonne :
La cour d’appel de Reims, dans une décision en date du 18 janvier 2012 (ci-dessus), confirme d’ailleurs la légalité de ce moyen de preuve rapporté par l’employeur.
Donc désormais on peut “piéger” quelqu’un et se servir de ces preuves pour le virer ? Le salarié était-il au courant que son activité sur le net pouvait être enregistrée ?
Le 18/05/2013 à 15h42
Le 18/05/2013 à 15h50
zut moi qui pensait demander un bureau individuel…" />
Le 18/05/2013 à 15h59
Entre travailler ou branler, il faut choisir.
Si il avait en plus fumer un clop à la webcam, je dis pas comment il aurait prit graaaaaave…
Le 18/05/2013 à 16h02
Vu le taux de chômage, faut être sacrément culotté (bon lui ne l’était pas vraiment " />) pour se croire autorisé à regardé du porno en toute impunité au boulot. Dans tas de gens bosseurs cherchent un travail, il est normal que les branleurs laissent leur place à ces derniers (une sorte de sélection naturelle, au final)
Et puis si j’étais patron, ça m’ennuierait que l’on se masturbe dans mes locaux, à mes frais, sur mon matériel. " />
Le 18/05/2013 à 16h04
Le 18/05/2013 à 16h10
Débouté OK, condamné à payer les frais de la défense OK, mais pourquoi le condamner à 1000€ pour procédure abusive ? Comme l’a dit xaqq plus haut le droit de recourir à la justice en prend un coup.
Le 18/05/2013 à 16h34
Le 18/05/2013 à 16h40
Le 19/05/2013 à 10h53
Le 19/05/2013 à 11h01
rappel :
M. x ne peut sérieusement être suivi dans ses explications selon lesquelles il ne lui aurait été fait aucun reproche quant aux répercussions sur son activité professionnelle; que de se livrer à l’onanisme sur son lieu (de travail) pendant son temps de travail portent nécessairement atteinte à l’image de l’entreprise
C’est pas que la consultaton de site qui a été retenue, mais aussi le fait de se masturber au boulot, le tout attesté par la webcam allumée à l’instant ou le helpdesk s’est connecté. " /> Comme toute relations sexuelle au bureau, c’est directement la porte, oui…
Le 19/05/2013 à 11h03
Le 19/05/2013 à 11h31
Le 19/05/2013 à 11h40
Le 19/05/2013 à 11h50
Le 19/05/2013 à 11h52
*Si il traine sur des sites libertins , poste les vidéos de lui en train de se palucher sur son blog après tout c’est lui que ca regarde.
Le problème de l’image , c’est surtout que vis à vis des clients ca renvoie le sentiment que son entreprise embauche des gens qui au lieu de bosser se tirent sur le noeud pendant les heures de travail DANS LES LOCAUX DE LA BOITE.
Ensuite, tout dépend du boulot en question.
* Le soucis de la bande passante bouffée par les vidéos Youtube ou de cul est un vrai problème dans certaines boites. Par exemple, une grande enseigne commerciale a tout ces ordinateurs a Paris et dans la France les utilisateurs n’ont que des terminaux. Je vous dis pas comment ca pédale :p
On peut donc parler légitimement d’entrave au bon fonctionnement du réseau si trop de bp est bouffée.
* Le côté chronophage de la consultation de sites non pros est un argument plus foireux. Là c’est le temps que cela prend qu’il faut voir et également si le travail à faire est effectué en temps et en heures. Mais voire mes collègues glander sur FB ca me ferait chier quand même (je suis salarié , et je ne dirais rien mais bon)
*Sur la nature des sites visités : on tolère mieux les sites comme PCI que le P0rn, c’est indéniable ! C’est une affaire de mentalité , mais je ne pense pas que le sexe virtuel ait sa place au bureau. Avec la secrétaire pourquoi pas mais la aussi le bureau est fermé remarque :p
*En plus, faut pas déconner : les sites de cul peuvent véhiculer des saloperies pour le PC, même si les participants ont des capotes " />
Si les boites bloquent les sites de cul et le P2P c’est pour des raisons de bande passante, de sécurité, pour éviter le torrent et pour que les gens bossent.
Si la boite ne bloque pas elle peut néanmoins se retourner contre le salarié.
Heureusement que la plupart des boites tolèrent l’utilisation d’Internet. Faut juste pas déconner :)
[HS]
Comme ce sagouin de boss qui ralais quand j’allais sur PCI pendant ma pause. Remarquez, pour allez jusqu’à râler contre la disposition de mes icônes dans l’explorateur Windows faut vraiment ête un chieur :p
[/HS]
Le 19/05/2013 à 11h53
Le 19/05/2013 à 12h06
En fait, c’est un des soucis.
On ne connait rien de la société qui emploie Mr M, ni de Mr M d’ailleurs à part ce qui lui est reproché.
Bref, du contexte.
Dur donc de tabler sur des suppositions ce qui amène forcément à se poser beaucoup de questions :)
Il n’y a pas 1 débat sur le sujet de l’article mais “x” débats.
.
Le 19/05/2013 à 12h39
Porno ou pas, je pense que le si les patrons veulent pas que leur salarié surf faut pas leur donné la possibilité de le faire, ensuite la personne était dans la société depuis 8 an donc je pense que coté productivité ça allais.
Concernant la bande passante manger, un avertissement aurais je pense suffit mais il reste plus simple de viré un salarié avec 8 ans d’ancieneté qui coute chére.
Le 19/05/2013 à 12h53
Le 19/05/2013 à 13h07
Le 19/05/2013 à 13h18
Sur le “Il fallait bloquer”..
Peut etre que la boite n’a pas les moyens financier de mettre en place un blocage?
Peut-etre que la boite faisait confiance aux salariés (une petite charte à signer)?
Le 19/05/2013 à 13h53
Le 19/05/2013 à 13h57
Le 19/05/2013 à 14h17
Le 18/05/2013 à 12h49
a 4400€ brut par mois, t’as autre chose a foutre que mater des films de cul. a ce tarif, tu te les loues tranquille à la maison.
ca ne me choque pas
Le 18/05/2013 à 12h52
Le 18/05/2013 à 12h53
Tu veux dire que PCInpact serait une sorte de porno pour geeks ? " />
Le 18/05/2013 à 12h54
“Bref, un sacré branleur quoi icon_arrow.gif ”
Si son travail en aurait été inpacté, oui. Mais cela ne semble pas être le cas " />
“cela n’aurait pas nui à la bonne marche de l’entreprise.”
“les techniciens ont même réussi à capturer celle-ci en direct et à l’enregistrer.”
N’y à t-il pas un minimum de vie privé en entreprise ? La on frôle le voyeurisme.
Je n’ai rien contre le fait de garder des preuves techniques (logs divers) mais la… " />
Le 18/05/2013 à 13h17
Le 18/05/2013 à 13h18
Le 18/05/2013 à 13h29
A quel point le fait que ca soit du porno a joué dans la décision ?
Dans cette période de retour de l’ordre moral et de pruderie galopante, je me demande si l’effet aurait été le même si, au hasard, le mec surfait sur PCI….
Le 18/05/2013 à 13h37
Le 18/05/2013 à 13h50
Le 18/05/2013 à 13h53
Le 18/05/2013 à 13h58
Le 18/05/2013 à 14h04
Le 18/05/2013 à 14h06
Le 18/05/2013 à 14h10
Le 18/05/2013 à 14h15
Le 18/05/2013 à 14h16
Le plus pénalisant, c’est qu’il faisait ramer tout le réseau de l’entreprise, qui aurait pu se payer une licence Olfeo cela dit en passant.
Et puis, on ne parle pas d’un clip de boules vu en douce en 5⁄10 minutes pendant la pause syndicale, ce qui aurait pu faire l’objet d’une certaine tolérance, mais d’un volume de data tel qu’il faisait ramer TOUT le réseau de l’entreprise !
Et il y a aussi le coup de la webcam. Recevoir des données pron sur son lieu de travail, c’est déjà limite, mais en émettre… Chapeau pour l’entreprise ! Le genre de capture d’écran qui aurait fait plaisir à la concurrence…
Bref, à trop tirer sur la corde, elle casse.
Le 18/05/2013 à 16h55
Dire qu’au Japon on m’a reproché de répondre à des e-mails de recruteurs pendant les temps de pause avec le Pc de l’entreprise à mon stage/période de test au noir (en plus !) et sans aucune promesse d’emploi… Vraiment un autre monde. Soit-disant que ça pourrait vexer le patron… Mouais.
Le 18/05/2013 à 16h57
Le 18/05/2013 à 17h06
L’action de M “” a été capturée en directe et enregistrée et que cette preuve ne peut être rejetée comme ayant été obtenue de manière illicite ;
En fait, je pense qu’il ne s’agit pas d’un enregistrement au sens “vidéo” mais plus une capture d’écran. Sans quoi le tribunal aurait sûrement rejeté : un enregistrement vidéo serait considéré comme une sorte de caméra de vidéo-surveillance, dans ce cas c’est déclaration à la CNIL et information du personnel obligatoire.
Quant à l’utilisation du porno au boulot, ca dépend de la politique de son entreprise : d’une façon générale il y a une tolérance sur le surf extra-boulot.
Mais si le monsieur fait des mises en scènes avec la webcam, au point de perturber le réseau de la boite… on dépasse la simple consultation de sites de (o)(o).
Pis quoi, ils font quoi les admins… ils peuvent pas mettre un proxy ?
Edit : ([mylife]je découvre que c’est mon premier commentaire depuis mon inscription !!! Champagne ![/mylife]
Le 18/05/2013 à 17h08
Le 18/05/2013 à 17h09
Monsieur M. - qui avançait notamment que l’employeur avait craqué son mot de passe afin d’accéder à son ordinateur
Donc il est non seulement con mais en plus une quiche en informatique, la totale ! " />
Le 18/05/2013 à 17h09
tout ça pour une BP faible.. tss " />
par contre la prise de contrôle à distance, c’est classique mais légèrement flippant quand ton curseur bouge d’un coup, et qu’on te prévient après les faits” ah je prends le contrôle pour ce que vous m’avez demandé..”
Le 18/05/2013 à 17h18
Le 18/05/2013 à 17h26
Le 18/05/2013 à 17h30
Le 18/05/2013 à 17h51
Notez bien que l’encombrement réseau est très certainement “l’excuse” utilisée pour expliquer la capture des exploits de l’employé.
Mais le jugement est principalement basé sur le fait que ces activités nuisent à l’image de la société dans tous les cas et suffisent à le faire éjecter de la boite.
Le 18/05/2013 à 18h11
Je trouve que cette décision de justice ressemble à un exemple.
“ Regardez ce qu’il peux vous arriver si … ”
Je ne dirais pas que c’est bien ou c’est mal, le sujet est complexe.
C’est normal d’être sanctionné lorsque l’on fait une bêtise.
Là ou par contre, cela me laisse dubitatif, c’est la vrai raison pour laquelle cette personne s’est faite virée ?
La raison technique de ralentissement du réseau … outch " />
Ils sont en 56 k ?
Ce que je me demande, c’est la vraie raison qu’il y a derrière, vu que je pense qu’ils ont fait de Mr M un exemple …
Est-ce que c’est une raison morale ? ( site pron, wecam … prostitution border line )
Est-ce que cet employé était vraiment efficace ?
Est-ce qu’il portait des baskets bleu qui agressaient les yeux du DRH ?
etc …
Est-ce que c’est surtout un peu de tout qui à fait que l’on a prit cette décision ?
Vu le nombre de personnes qui quotidiennement vont sur Youtube, d’autres sur des sites de jeux etc …et tout cela au frais de l’entreprise, faut quand même se poser la question !
Des news comme celle-la, on en a une de temps en temps comme pour rappeler que l’on ne peux pas faire n’importe quoi, n’importe ou et n’importe comment.
La Justice a frappé le vilain fourbe obsédé, tremblons devant la sentence des hautes autorités !
Cela en fera sûrement réfléchir certains qui pratiquent ce genre d’exercice pendant leur boulot.
Ce que je condamnerais chez Mr M, c’est sa mauvaise foi mais sans couvert de raisons douteuses aggravées.
Quand aux personnes qui se demandent s’ils sont observés sur leur Pc de boulot, il y a 20 ans, l’existence de ces logiciels espions, sous couvert de services de maintenance, étaient déjà largement en activité dans les grosses boîtes. On commençait même à en parler pour l’éducation nationale, pour donner des cours infos aux élèves avec le control des postes de travail par l’enseignant.
Bref, cela ne date pas d’hier.
.
Le 18/05/2013 à 18h15
Le 18/05/2013 à 18h38
C’est pour ça que je n’aime pas serrer les mains dans les administrations… " />
Le 18/05/2013 à 19h09
" />
Quoi?? On peut même plus fapper tranquille au taf au lieu de bosser? Mais où va t’on?
Le 18/05/2013 à 19h25
Le 18/05/2013 à 19h28
Le 18/05/2013 à 22h58
Le 19/05/2013 à 00h09
Vellou,
Tu dis “ En fait, il y a souvent des jugements, mais rarement des publications. Donc la justice continue, que le “citoyen lambda” suive l’information ou pas.
“
Ce qui impliquerai donc que d’autres affaires du même style sont jugées régulièrement.
Alors pourquoi parler de celle-ci particulièrement ?
Est-ce parce que les jugements des autres affaires amènent à relaxer et simplement blâmer l’incriminé ?
Est-ce parce que on a voulu en faire un mini buzz pour exemple ?
Est-ce que c’est par hasard qu’un journaliste est tombé dessus ?
…
Je ne suis pas Fox Mulder et je ne crois pas aux complots ( Quoi que :) )
Mais je trouve cela étonnant quand même.
Sinon pour les mots en droit, c’est clair que ce n’est pas simple.
C’est un métier d’ailleurs :)
.
Le 19/05/2013 à 02h22
4200 EURO a payer, en plus d’etre licensier, sans indemmnisation, c’est la moindre des choses pour un pareil idiots.
Le 19/05/2013 à 06h19
Info PC INpact : Fermer la porte de son bureau à clé ne suffit pas. Regarder des sites à caractère pornographique sur son lieu et durant ses horaires de travail est bien une faute grave pouvant conduire à un licenciement selon la cour d’appel de Reims. Le salarié d’une entreprise de l’Aube en a effectivement fait les frais. Explications.
Engagé en 2001 en tant que responsable pré-presse dans une entreprise de l’Aube, Monsieur M. est licencié en janvier 2009 pour faute grave. En effet, son patron lui reproche d’avoir surfé à plusieurs reprises sur des sites à caractère pornographique et d’avoir discuté avec des hôtesses, notamment à l’aide d’une webcam, sur son lieu de travail et depuis l’outil informatique mis à sa disposition par son employeur.
Faut être Premium +++ pour voir les vidéos/photos qui illustrent l’article ? " />
Le 19/05/2013 à 06h31
Le 19/05/2013 à 07h36
Comme s’écrie un certain sarazin:
C’EST DES MALADES !
Le 19/05/2013 à 07h50
Il me semble excessif d’appliquer une telle rigueur pour un comportement fautif mais pas criminel…
Licencier un salarié à la première incartade, alors que dans la justice pénale on applique toujours le sursis, la première fois, pour des actes bien plus grave : Ici ça méritait tout au plus une mise à pied d’une semaine avec suspension du salaire.
Que se serait-il passé s’il avait cassé la figure de son patron dans la rue : Tout au plus un mois de prison avec sursis…
Cessons de faire fonctionner les institutions, les lois, la justice dans le seul intérêt des actionnaires ! (sauf à reconnaître que ce sont eux qui manipulent l’état ?)
Le 19/05/2013 à 08h16
Je crois qu’il y a une coquille dans l’article, il s’agissait de Mr SK. " />
Le 19/05/2013 à 08h33
Le 19/05/2013 à 08h37
Le 19/05/2013 à 08h45
Le 19/05/2013 à 09h00
Le 19/05/2013 à 09h02
Le 19/05/2013 à 10h20
Le 19/05/2013 à 10h26
Non mais les gars, je pense que la question morale se pose. Non pas dans le sens est-ce que c’est bien ou pas le porno etc mais plutôt quel est le préjudice que l’entreprise subit.
1_ le mec ne travaille pas et utilise la BP au point de se faire repérer.
2_ il a l’air d’avoir un poste à plus ou moins grande responsabilité (vu son salaire) et il expose l’entreprise à tout ce que cela peut entrainer (chantage, perte de contrat en envoyant la vidéo aux partenaires et concurrent etc)
Le 19/05/2013 à 10h36
Et si le gars avait juste regardé un match de foot ? Ca serait moins grave ?
Je ne prétends pas que c’est “normal” ni tolérable, je disais juste que la sanction est disproportionnée par rapport à la faute, sauf s’il a récidivé ?
A moins que la sanction ne porte sur ses tentatives dérisoires d’échapper à la justice plutôt que sur l’acte lui même - comme aux US où Clinton s’était plus fait allumer pour avoir menti au jury que pour sa gâterie anodine !
Si on vire un mec parce qu’il a perdu son temps au lieu de bosser, que fera t’on à celui qui sabote délibérément un outil, ou à celui qui décalque son petit chef ?
Le 18/05/2013 à 19h33
Le 18/05/2013 à 19h42
Il y en a qui veulent du porno au boulot, le cul de la patronne et un 13ème mois.
Mais ils sont pas majoritaires hein…. " />
Le 18/05/2013 à 19h48
Le 18/05/2013 à 20h00
Le 18/05/2013 à 20h06
Sauf que ces derniers ont surtout pu découvrir que le salarié était en train de consulter des sites de tchat pornographique, utilisant au passage de la vidéo en ligne. Témoins de la scène, les techniciens ont même réussi à capturer celle-ci en direct et à l’enregistrer. La cour d’appel de Reims, dans une décision en date du 18 janvier 2012 (ci-dessus), confirme d’ailleurs la légalité de ce moyen de preuve rapporté par l’employeur.
En tant qu’ex admin réseau, je trouve ça particulièrement choquant que des techs se connectent en remote desktop sans accord utilisateur sur un poste.
Ça oui, c’était passible de licenciement.
Le 18/05/2013 à 20h12
Le 18/05/2013 à 20h15
Le 18/05/2013 à 21h16
Le 18/05/2013 à 21h29
Le 18/05/2013 à 21h43
Le 18/05/2013 à 21h48
Le 18/05/2013 à 22h04
Le 18/05/2013 à 22h08
Avant de se matter un porno (ou autre) il faut penser a shooter vnc !!!
y en a qui réfléchisse pas quand même " />
Le 18/05/2013 à 22h14
Le 18/05/2013 à 22h24
Le 20/05/2013 à 11h29
Le 20/05/2013 à 13h00
Le 20/05/2013 à 13h34
“On peut filtrer”
Ouais, c’est clair, mais ça pose souvent des problèmes. On ne connait pas l’activité de la boite. Si la boite est pas trop grosse, ça va souvent être plus un inconvénient. J’avais mis en place un proxy filtrant avec Squid, et je recevais des coups de fil et des demandes du patron pour mettre certains sites en whitelist. Aussi, un filtrage, ça peut être contreproductif au niveau des employés, ça démontre un manque de confiance de la part du patron, et peut vraiment influencer la motivation. Il vaut mieux laisser la liberté aux gens de faire ce qu’ils veulent, voire même un peu de surf ou du mail perso, mais quand il y a de l’abus, je comprends que les patrons pètent un câble coupent le cordon.
Et puis, ça dépend de la configuration du réseau et tout… S’ils font appel à un prestataire pour la gestion de leur réseau, la facture peut très vite monter (il y a quand même un minimum de préparation à faire pour qu’un filtrage fonctionne de manière correcte, sans parler de la maintenance, surtout que le patron va très certainement vouloir que rien ne soit filtré pour lui, à part peut être le phishing et les virus).