[Critique geek] Steve Jobs, le film qui aurait dû s’appeler LISA
Non, rien à voir avec cette série allemande !
Le 06 février 2016 à 17h30
7 min
Société numérique
Société
Avec Steve Jobs, on nous avait promis un film sur l'ancien patron d'Apple vu à différentes périodes de sa vie. Et si finalement, ce n'était pas lui le personnage principal, mais les autres, qui permettent de percevoir l'évolution d'un homme complexe ?
Deux projets de films avaient été annoncés suite au décès de Steve Jobs en 2011. On aurait ainsi pu craindre d'assister à une course de vitesse et à un duel un peu à la manière de ce que le cinéma français nous a imposé avec La guerre des boutons, Coco Chanel ou encore Yves Saint-Laurent. Heureusement, il avait rapidement été clair que ce ne serait pas le cas, chaque projet ayant un angle bien particulier.
Jobs : le film que l'on devait redouter
Mais voilà, le premier sorti en salles était le Jobs de Joshua Michael Stern écrit par Matt Whiteley avec Ashton Kutcher dans le rôle principal. Si l'on ne pouvait que trouver remarquable le travail de mimétisme et de ressemblance physique de Kutcher, le film nous avait un peu laissés sur notre faim.
Suivant la vie de Steve Jobs, de la période de sa rencontre avec Steve Wozniak à 2001 avec le lancement de l'iPod, en mettant de côté toute la période entre son départ d'Apple en 1985 et son retour en 1996. Outre cette ellipse, le film manquait assez largement de profondeur et de saveur, nous servant un Jobs sous la forme d'un super commercial tendance bipolaire.
On avait ainsi plus l'impression de voir un énième film américain avec Ashton Kutcher pensé pour un large public, que de découvrir l'histoire d'un homme complexe qui a, quoi que l'on pense d'Apple, eu un impact sur nos vies et le marché de l'informatique grand public.
Au point que l'on était sorti de la salle en se demandant s'il ne serait pas plus sain de revoir ce bon vieux Les Pirates de la Silicon Valley de 1999, qui avait au moins l'intérêt de réellement nous faire vivre cette période (à quelques années près) à travers la lutte entre Gates et Jobs, à une époque où le rêve de l'ordinateur personnel était en train de devenir réalité.
Steve Jobs en trois étapes majeures
Le Steve Jobs de Danny Boyle, écrit par Aaron Sorkin et basé sur la biographie de Walter Isaacson, avec Michael Fassbender dans le rôle principal, a forcément pâti de cela. D'autant plus qu'un documentaire d'Alex Gibney, The man in the machine, a depuis été diffusé. En France, il est disponible en vidéo à la demande ainsi qu'en DVD.
Mais cette fois, il n'était pas vraiment question de nous raconter la vie de Steve Jobs. Plutôt de nous faire découvrir le personnage à travers les coulisses de trois moments clefs de son histoire : le lancement du Macintosh, de NeXT puis de l'iMac. Trois étapes qui visent à nous faire vivre la chute, le rétablissement puis le retour au succès du patron emblématique d'Apple.
C'est cette différence, et la présence d'Aaron Sorkin au scénario qui nous a décidés à tenter tout de même le coup. Il faut dire que l'homme s'en était déjà plutôt bien tiré avec son The social network sur Facebook, et d'autres de ses multiples succès (The Newsroom, À la maison blanche, etc.). Voir comment il allait décider de nous dépeindre un homme tel que Steve Jobs avait de quoi nous titiller.
Bien entendu, il ne faut pas oublier qu'il s'agit là d'une œuvre de fiction, et que toute basée sur une biographie qu'elle soit, elle est forcément organisée et romancée afin de servir le propos de son auteur.
LISA, ou Jobs vu par les autres
Car c'est bien de cela dont il est question ici : nous faire découvrir l'homme. Non pas en nous détaillant chaque portion de sa vie, ici l'histoire n'est qu'une toile de fond que l'on aperçoit par moment, pour nous faire revivre un élément d'importance. Mais bien en le plaçant dans ces instants où tout se joue, où l'on ne se retrouve que face à ce que nous sommes.
Steve Jobs nous est d'ailleurs surtout raconté à travers les autres personnages qui ponctuent son histoire et que l'on retrouve à chacun de ces grands moments : Steve Wozniak bien sûr, mais aussi Joanna Hoffman, John Sculley, Andy Hertzfeld, le journaliste (imaginaire) de GQ Joel Pforzheimer, et surtout Lisa Brennan-Jobs.
Cette dernière est d'ailleurs l'élément clef du film. On la voit grandir et l'on se surprend à revivre avec elle ces moments qui ont ponctué notre propre histoire (elle est née en 1978). Elle est à tel point un élément pivot du film, qu'il aurait sans aucun doute gagné à prendre pour titre LISA.
Un film sur l'évolution d'un homme plus que sur Apple
On voit ainsi la relation avec son père évoluer, au fil des périodes, tout comme celle avec les autres personnages. Elle se dégrade pour certains, se renforce pour d'autres, gagne en franchise pour tous. L'image du film reflète aussi cette évolution. Granuleuse au départ, elle gagne en finesse et en définition, signe des temps et de l'évolution, mais aussi de la personnalité de Jobs qui apprend à vivre avec les autres.
Il en est de même avec le casting, qui nous semble complètement invraisemblable et peu convaincant au départ, mais que l'on apprend à apprécier tout au long des 134 minutes du film. On évite aussi le syndrome speedy de The social network même s'il faut là encore s'accrocher pour suivre les dialogues. La réalisation, elle, ne fait pas défaut.
Michael Fassbender arrive parfaitement à retranscrire cette complexité d'un homme intransigeant, mais mêlant aussi douleur et empathie avec ceux qui lui sont chers. La complémentarité avec Wozniak et leur relation parfois houleuse, tant sur le plan technique qu'humain, est aussi bien mieux retranscrite que dans le Jobs de 2013.
Ainsi, si vous voulez avant tout découvrir les dessous de la conception de l'iMac ou les secrets de NeXT, passez votre chemin. Ici, il n'est pas question d'un film pensé pour les geeks, l'action s'arrête d'ailleurs quand la présentation des produits commence. Il y aura bien sûr de nombreux clins d'œil que sauront reconnaître les fans de la marque à la pomme, mais cela est loin d'être le cœur du film. Si vous cherchez à revivre la vie de Jobs de manière plus complète, allez plutôt lire la biographie d'Isaacson.
Dans Steve Jobs, il est surtout question d'humain, de la manière dont un homme porté par une vision, mais « avec un défaut de fabrication », arrive à la mettre en œuvre et à composer avec ses multiples erreurs. Le film se termine d'ailleurs sur une promesse, comme le symbole de la fin d'une ère. Une fois le générique arrivé, on aurait presque envie de vivre la suite. Mais d'une certaine manière, c'est déjà fait.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, Steve jobs a droit à une note de 3,7 chez Allociné, 6,8 chez Sens Critique et 7,4 chez IMDb.
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Commentaires (66)
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Abonnez-vousLe 07/02/2016 à 22h09
Le 07/02/2016 à 23h10
Y a que moi qui pense que c’est une propagande de secte??
Le jour ou c’est le tour de Billy(M$ contre attaque), Linus(Le retour du GNU) et autre je dirais la même chose.
Le 08/02/2016 à 00h40
Propagande de qui? Apple? Eux qui ont essayé tant bien que mal d’empêcher le film de se faire parce qu’il montre l’ex patron sous son plus mauvais jour? Ben voyons…
Et dire que Jobs n’est pas un inventeur, c’est en partie vrai (en tout cas, c’est pas son principal fait d’arme), mais faut lui reconnaître un talent: il avait une certaine vision de l’informatique et a su la rendre tangible. Plusieurs fois. Et à une échelle mondiale. Pas mal quand même.
Quant à celui qui dit qu’à la sortie de l’iPhone, Blackberry faisait mieux… euh… ouais… peut-être… à quel niveau juste? Parce que j’ai beau chercher très fort, me souviens pas.
Pour revenir au film, je l’ai trouvé bien plus intéressant que la première version sans saveur. Au moins là, y’a un angle, un vrai choix artistique. Après, on aime ou pas mais c’est pas neutre.
Et longue vie à Sorkin, meilleur scénariste vivant actuellement, avec Steven Moffat pour les connaisseurs.
Le 08/02/2016 à 00h50
Le 08/02/2016 à 02h22
Est-ce que l’on apprend dans le film si elle code, Lisa ?
—>[]
Le 08/02/2016 à 06h53
Le 08/02/2016 à 07h16
Le 08/02/2016 à 07h56
J’ai trouvé le film correct, mais l’acteur manque de charisme, et si je n’avais pas lu la biographie, je n’aurais pas compris grand chose.
Le 08/02/2016 à 08h09
Le 08/02/2016 à 08h26
C’est pas Boeing ni Airbus qui ont inventé l’avion, mais sans eux on en serait encore à mettre 6 semaines à traverser l’Atlantique (et non 6 heures en 747), et rien que le fait d’aller visiter l’Europe se compterait en journées et non en heures, voire en dizaines de minutes.
On peut pester contre l’application de ces inventions, mais si l’avion, le µprocesseur, le film aluminium,… étaient restés dans un laboratoire, on n’aurait pas la même vie aujourd’hui.
Alors oui, Apple est une société commerciale qui a produit à partir de produits de quelques sociétés un micro ordinateur, comme la plupart des sociétés de l’époque (voire même la totalité de tout ce qui n’est pas un laboratoire de recherche). Mais c’est la qualité de cet assemblage, sa simplicité d’utilisation qui ont fait la renommée d’Apple.
Le 08/02/2016 à 08h40
Au vu de la conclusion de gavroche69, je pense que vous êtes d’accord. Il ne semble pas contester la réalité de l’apport de Jobs à l’informatique, mais l’inadéquation du terme “inventer” pour le décrire.
Le 08/02/2016 à 08h43
En fait au départ je voulais écrire qu’un ordinateur complet (hard + soft) doit être inventé, mais en relisant l’article sur Apple DOS je m’aperçois qu’il y a eu outsourcing d’une partie même du code. " /> Mais oui, on est d’accord, il y a invention et exploitation commerciale.
Le 08/02/2016 à 08h44
Le 08/02/2016 à 08h59
La seule chose qu’on ne peut pas enlever à Apple c’est d’avoir su imposer l’interface graphique/souris (mais ils ne l’ont pas inventé) avec la sortie de LISA puis des Macintosh.
Cette interface paraît maintenant évidente mais ça ne l’était pas à l’époque.
C’est déjà pas si mal et il est donc totalement inutile d’en rajouter…
Le 08/02/2016 à 09h15
On attribut souvent la création à celui qui gueule le plus fort. De toute façon, personne n’ira vérifier. " />
Entre création et démocratisation, il y a un gouffre.
Le 08/02/2016 à 09h17
L’aviation a fait un bond dans le temps non pas grâce à Airbus et Boeing mais à cause de la seconde guerre mondiale pour le coup… C’est encore autre chose. On peut revenir au sujet initial.
Le 08/02/2016 à 09h18
Le 08/02/2016 à 09h21
La technologie a fait un bond en avant pendant la seconde guerre, en effet. Mais sinon, regarde qui produisait des avions, North American (maintenant dans Boeing), Messerchmidt (maintenant dans Airbus), et quelques autres grands (Lockheed Martin,…).
Mais en effet, on diverge. " />
Le 08/02/2016 à 09h24
non mais elle dessine sous MacPaint " />
Le 08/02/2016 à 10h34
Moi j’ajouterais la démocratisation de l’écran tactile capacitif multi-points sans stylet pour les smartphones. C’est le standard maintenant.
Le 11/02/2016 à 07h21
Perso, j’ai trouvé ce film assez mauvais et plutôt ennuyeux.
J’ai décroché sur un bon tiers du film.
Le 11/02/2016 à 08h07
Moi j’attends le film sur la vie de Steve Balmer. " />
Le 06/02/2016 à 19h26
Le 06/02/2016 à 19h29
Une critique où les lecteurs sont d’accord avec moi, ça va pas du tout. Je m’en vais la réécrire ! " />
Le 06/02/2016 à 19h40
" />
Le 06/02/2016 à 19h44
+n pour ne pas additionner les +1 :) Je dirais même que c’est un des meilleurs films parlant d’informatique et de ses événements clés.
Le seul autre film qui s’en rapproche à mon sens c’est Cybertr@que qui raconte l’histoire de Kevin Mitnick.
Bref on retrouve une description grand public mais pas complètement déformée d’événements réels… même si pour le second il y a quand même un sacré aspect pirate = beau gosse névrosé anarchiste super héros
Le 06/02/2016 à 20h33
Wow, quand j’ai lu le titre de l’article, j’ai tout de suite pensé au Lisa, le gros Mac d’avant le tout premier Mac !
Ceci dit, des biopics sur des mecs quasiment érigés en dieu, mouais, ça fait pas envie …
Le 06/02/2016 à 21h19
Merci David très bonne critique !
Le 06/02/2016 à 21h55
The West Wing " /> quel pied ! et c’est super instructif sur les USA en plus :)
Le 06/02/2016 à 23h06
Justement, le film de Danny Boyle démonte complètement le mythe. On y voit un Jobs mégalo, psychopathe, manipulateur, sans éthique ou presque, et ça fait du bien !
Le 07/02/2016 à 00h01
Le 07/02/2016 à 01h02
Je n’ai jamais vraiment aimé le personnage et cette critique me donne encore moins envie de voir le film. En même temps, les films sur un personnage trop « actuel » ne m’intéresse pas trop, ça me donne l’impression de manquer de recule, voir de ce servir de sa mort à des fins marketings.
Le 07/02/2016 à 02h33
Pourquoi il n’y a jamais de film sur ceux qui bossent vraiment dans les labo pour inventer les technologies. Comme par exemple ceux qui ont inventé la souris chez Xerox…
Steve Jobs à su créer de l’image. Cela n’en fait pas pour autant un personnage exceptionnel.
Richard Stallman a fait bien plus pour le monde et l’histoire de l’informatique même s’il a gagné beaucoup moins d’argent.
Le 07/02/2016 à 08h09
Le 07/02/2016 à 08h24
Je rajoute que déjà à l’époque de l’Apple II les machines Apple étaient déjà nettement plus chères que les machines concurrentes et de puissance équivalente donc quand on parle de “démocratisation de l’informatique” ce n’est certes pas au sens financier du terme… " />
Le 07/02/2016 à 08h38
Hallucinant le culte de le personnalité autour de Jobs.
Le 07/02/2016 à 09h19
Le 07/02/2016 à 09h41
J’ai trouvé le premier film marrant pour la reconstitution des décors des années 70⁄80 et tous les ordinateurs de l’époque. Je ne savais pas que l’Apple I était “juste” une carte mère.
Après personne n’est dupe, Jobs est déifié par beaucoup et si on fait un film sur lui c’est forcément pour aller dans ce sens, donc l’histoire est à prendre avec ces pincettes.
Le 06/02/2016 à 17h46
Excellent film " />
Le 06/02/2016 à 17h49
Disons que c’est compliqué. Je pense que si certains ne prennent pas garde, ils seront déçus. On ne peut pas non plus dire que le film soit excellent en tant que tel (la séparation en trois grandes phases pouvant en perdre une partie).
Mais par rapport à la promesse de départ et pour ceux que le sujet intéresse pour ce qu’il est, oui c’est un excellent film " />
Le 06/02/2016 à 18h13
J’ai bien aimé aussi, tant les dialogues que le style par époque. Après on apprend pas forcément des trucs (d’ailleurs Johanna avait déjà quitté Apple lors du 3e segment il me semble), et c’est pas le but, mais au moins c’est pas un “biopic” bateau.
Quand à Fassbender, au début ça fait bizarre, mais il rentre très bien dans le perso, et à la fin il l’habite complètement " />
Bref.. haters gotta hate " />
Le 06/02/2016 à 18h32
Non, décidément les biopics ne m’intéressent pas, quand bien même ils parlent de quelqu’un d’intéressant. Je suis dans une logique binaire: le film c’est soit de la fiction, soit de la réalité. Les biopics sont un mélange des deux qui m’ennuient… Un peu comme les livres-audio.
Bref… RienABranleurs gona RienABranler " />
Le 06/02/2016 à 18h42
On évite aussi le syndrome speedy de The social network même s’il faut là encore s’accrocher pour suivre les dialogues
Tss, z’avez jamais vu un épisode de The West Wing où ça débite de la politique budgétaire US pendant 5 minutes sans pause en mode rafale de répliques ? " />
Après ça, les dialogues de Sorkin, c’est fastoche " />
Le 06/02/2016 à 18h43
Le 06/02/2016 à 18h46
+100, idem.
Jobs ou mon charcutier de quartier, même importance à mes yeux.
Le 06/02/2016 à 18h54
Comme beaucoup j’ai vu le premier biopic qui m’avait fait assez rire pour son traitement de certains personnages comme Woz, Gates et 2⁄3 autres comme si ces gens (surtout Woz n”tait pas vraiment à la base de la révolution qu’à créée Apple, on a tous l’info grand public grace à eux il ne faudrait pas l’oublier).
Je ne sais pas encore si j’irai voir celui là, je vais voir ce qu’il s’en dit autour de moi.
Le 06/02/2016 à 18h55
C’est la série qui a fait connaître le bonhomme. La première saison est une tuerie, la 2 et la 3 sont pas mal, ensuite ça reste intéressant mais ça se prend trop au sérieux selon moi
Le 06/02/2016 à 19h02
+1 « Les pirates de la Silicon Valley » reste le film le plus réaliste sur le sujet, presque un docu…
Le 06/02/2016 à 19h21
J’ai bien aimé agréablement surpris. La fin est jolie.
Le 06/02/2016 à 19h25
Pluzun aussi.
Le 07/02/2016 à 09h46
+1
Quand je commence à expliquer à des fanboys d’Apple que Jobs était un génie dans le domaine du commerce, ils comprennent pas. C’est juste un visionnaire mais l’un des meilleurs businnessman du 20éme siècle et début 21ème. Quand on suit un tant soit peu l’histoire de l’informatique, il a juste démocratisé certaines choses comme la souris, les smartphones….
Pour revenir au film, ça parle beaucoup avec un débit mitraillette mais au bout d’un moment ça commence à saouler. Le seul moment intéressant du film est une espèce de crossover entre son licenciement et son retour chez Apple.
Le 07/02/2016 à 09h51
Le 07/02/2016 à 10h50
Le 07/02/2016 à 10h57
Le 07/02/2016 à 11h20
Le 07/02/2016 à 11h33
Le 07/02/2016 à 11h35
C’est exactement le même propos pour Thé Social network : un film sur les rapports humains et la solitude
Le 07/02/2016 à 12h10
Le gros problème du film c’est bien son titre. Si l’on prend les 2 premiers chapitres (de grands discours, cela va changer l’histoire de l’informatique), et qu’on rappelle la chute (échecs monumentaux), ça en devient une histoire grotesque de plus du corporate america dans toute sa splendeur. Reste donc la relation père-fille, mais qui est inventée dans sa quasi-totalité. Bref, un film qui perd toute sa substance parce qu’il s’intitule Jobs.
Le 07/02/2016 à 13h58
Le 07/02/2016 à 14h08
Le 07/02/2016 à 14h25
Le 07/02/2016 à 14h34
Le 07/02/2016 à 14h56
Le 07/02/2016 à 15h18
Le 07/02/2016 à 15h27
A la réflexion c’est peut-être bien “Les pirates de la Silicon Valley” le téléfilm en question… " />
Le 07/02/2016 à 18h11
Il faut avoir vécu cette époque , imaginer que des les années 80 on voyait ibm comme on voit microsoft aujourd’hui, que a un moment excel était la meilleure raison d’acheter un mac et que le marché était
complétement fragmenté entre des dizaines de systèmes incompatibles entre eux.
D’ailleurs c’est un truc du film qui sonnait faux, sculley qui beugle que le mac n’était compatible avec rien, mais
c’était le cas de l’ensemble de la plupart des pc, les t07 les orics les amstrad les amiga…
Ca n’a jamais été un problème, au final c’est surtout microsoft qui a réussi a imposer cette idée.
Même dans les unix c’était un bordel sans nom