SpaceX : mission CRS-9 réussie, des détails sur le premier étage qui sera réutilisé
Reste à trouver un partenaire intéressé
Le 18 juillet 2016 à 07h12
3 min
Sciences et espace
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SpaceX récupère encore un premier étage, celui de la mission CRS-9. Hans Koenigsmann, vice président de la société, en profite pour donner des détails sur le premier lancement d'une fusée avec un premier étage recyclé, même si rien n'est signé pour l'instant.
SpaceX vient de réussir un nouveau lancement. Baptisée CRS-9, il s'agit de la neuvième mission de ravitaillement de la station spatiale internationale sur la quinzaine prévue pour le compte de la NASA. Un peu plus de huit minutes après le décollage, le premier étage est retourné sur la terre ferme sans encombre. C'est la deuxième fois que SpaceX récupère un module de propulsion de cette manière, les autres tentatives s'étant déroulées sur une barge en mer.
C'est devenu une opération quasiment routinière pour la société d'Elon Musk, même si la mission du mois de juin avec les satellites EUTELSAT/ABS s'est soldée par un retour en flamme du premier étage à cause d'un « appauvrissement de l'oxygène liquide » qui a « provoqué l'arrêt du moteur au début juste au-dessus du pont ». Quoi qu'il en soit le hangar des fusées réutilisables se remplit de plus et plus, mais aucun lancement n'a pour le moment eu lieu avec un module de propulsion recyclé.
Elon Musk avait déjà annoncé qu'il visait septembre ou octobre pour cette opération. Lors du briefing de prélancement de la mission CRS-9, Hans Koenigsmann (vice résident de SpaceX), indique que le choix du premier étage qui repartira dans l'espace a été arrêté : il s'agit du deuxième à avoir été récupéré (qui est aussi le premier à avoir atterri sur une barge en pleine mer). Pour rappel, le tout premier module récupéré est conservé comme une pièce de musée par la société.
Les raisons de ce choix ne sont pas précisées, mais ce morceau de fusée a pu être examiné de près pendant plus de trois mois déjà, ce qui devrait permettre à SpaceX d'assurer des vérifications nécessaires au bon déroulement du lancement. Celui-ci sera en effet suivi de près et une explosion en plein vol serait dommageable pour l'image de marque de la société.
Reste maintenant à trouver un partenaire qui accepte de prendre ce genre de risque, ce qui n'est pas encore signé explique Hans Koenigsmann : « Nous sommes en pourparlers en ce moment, mais nous n'avons pas finalisé les négociations à l'heure actuelle ».
Commentaires (80)
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Abonnez-vousLe 18/07/2016 à 09h26
Le 18/07/2016 à 09h48
Je suis pas un spécialiste du secteur, et je ne suis pas un adepte du tout-privé, mais d’un point de vue extérieur je trouve que SpaceX a donné un bon coup de fouet à ce secteur, et si d’une façon ou d’une autre ça peut rendre l’accès à l’espace moins onéreux tout en conservant un bon niveau de fiabilité, ce sera une bonne chose.
Je trouve qu’en ce moment, il se passe de belles choses dans le secteur de l’espace. Entre rosetta, new horizons et juno, c’est actif et diversifié et ça fait plaisir. Je n’avais pas été aussi emballé depuis cassini-huygens. Maintenant, faut passer aux choses sérieuses et exploiter l’helium3 de la lune.
Le 18/07/2016 à 09h54
Le 18/07/2016 à 10h02
Le 18/07/2016 à 10h16
Le 18/07/2016 à 10h29
C’est faux, aucune agence autre que SpaceX ne travaille sur un lanceur réutilisable. Ils ont plutot tendance à voir du côté des lanceurs modulables comme le seront l’Angara russe, Ariane 6 et Vulcan (USA).
Pour le moment tout ce qui a été déja fait sur du réutilisable se sont avéré être des erreurs financières comme la réutilisation des boosters ou comme la réutilisation de la navette qui a été un véritable gouffre financier.
Le 18/07/2016 à 10h33
Il n’y a pas de panique chez Arianespace, ça fait 20 ansq qu’on nous dit que Arianespace va disparaitre avec la menace de l’arrivée du bas cout des Sea Launch, des russes, des chinois, des indiens, et il n’en a rien été.
Ce qui inquiète Arianespace ce n’est pas la concept de réutilisation, mais plutot le prix très bas de la Falcon9, qui est vendu à perte mais compensée par les financements gouvernementaux (CCDev, COTS, lancements militaires, etc).
Le 18/07/2016 à 10h57
@KP2
Bon l’interface est tellement mal foutue ici que je ne peux que citer que les 1⁄3 de ton long message.
donc je vais reprendre par du copié collé et me limiter à l’essentiel car tout ce que tu dis est faux ou basé sur des généralités qui ne s’appliquent pas à l’industrie du spatial notamment lorsque tu compares le cout de maintenance d’une fusée d’occasion avec une voiture d’occasion.
KP2: “Seule experience passée qui consistait a récuperer un truc qu’on avait envoyé dans l’espace concerne le(s) Shuttle(s) qui n’avai(en)t absolument rien a voir avec ce que fait SpaceX.”
Faux, il y a beaucoup de point commun. Il faut des technicien, un batiment de stockage, des ingénieurs pour tout démonter, tout controler, changer certaines choses, remonter, et jene parle pas de l’administratif.
Ensuite, le plus gros de la maintenance sur la navette (en dehors des tuiles) était les moteurs. donc la Falon 9 avec ses 9 moteurs n’y échappera pas. Chaque turbo pompe devra etre nettoyé, controlé, et testé. La structure du lanceur devra également etre controlé en entière pour chercher par ultrason des microfissures. Bref c’est un gros travail et ça aura au coup.
KP2: “SpaceX envoie déjà pour moins cher que les autres avec tout ça…”
C’est faux, chaque lancement lui coute 141 millions$, mais elle ne fait payé que 55 millions à ses clients grace aux aides gouvernementales. La différence est là
KP2: “Ben c’est évident. Il est même à parier que les 1ers clients auront droit à des lancements avec un prix à perte pour SpaceX. Il faut bien faire son book :)”
Tous les lancements de Falcon 9 sont à perte. C’est pour cela que leur prix sont cassé.”
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20131…
KP2: “Et quelle agence spatiale n’est pas sponsorisée a mort par son (ses) gouvernement(s) ?”
Sauf que Arianespace, pour ne parler que d’elle, achète les lanceurs Ariane et intègre dans le prix du lancement le cout de developpement qu’elle rembourse à l’europe (d’où le prix élevé des lancements)
Le 18/07/2016 à 10h57
Le 18/07/2016 à 11h00
Le 18/07/2016 à 11h03
Le 18/07/2016 à 11h09
Le 18/07/2016 à 11h12
Le 18/07/2016 à 11h15
Le 18/07/2016 à 11h19
Le 18/07/2016 à 11h43
Le 18/07/2016 à 11h46
Le 18/07/2016 à 11h49
Pour ma connaissance personnel sur combien de lancement Arianespace amortie la R&D, parce que sepuis le temps (nous en sommes a 86 tirs) le prix aurait du chuter, et je ne crois pas que ce soit la cas.
Maintenant si on est pas content et qu’on laisse destabiliser notre industrie par un concurrent sans réagir, pour memoire l’europe est la premier puissance economique au monde, demain apres le Brexit ca ne sera plus la cas, mais on devrait quand meme etre en capacite de resister a un dumping fait par un concurrent.
Apres cela ne retire rien à la tentative technologique qu’est en train de réaliser SpaceX.
Le 18/07/2016 à 11h58
Concernant le Shuttle, c’est le DoD qui a fait ingérence dans le programme pour rajouter ses propres demandes dans le cahier des charges, faisant ainsi complétement évoluer le design initial de la NASA.
Avec les conséquences que l’ont connait (intérêt de l’orbiteur limité, je ne parle même pas de la capacité de la soute totalement overkill…, etc.)
Le même DoD qui n’a pas utilisé le Shuttle par ailleurs…
Le 18/07/2016 à 12h07
Le 18/07/2016 à 12h29
Je rajouterais qu’il est plus facile pour SpaceX de monter son plan financier. Car ils peuvent compter prendre une part des vols payes par la NASA, par l’USAF et par d’autres agences gouvernementales. Bref Sans aucun contrat commerciaux SpaceX doit être en mesure de vivre correctement. Marge qu’Arianespace n’a pas (meme si c’est mieux qu’il y a 10ans). Ce sera aussi plus facile pour SpaceX de faire 24 vols par ans minimum voir plus, c’est plus difficilement imaginable pour Arianespace, ce qui impacte directement la viabilité d’un lanceur réutilisable.
Enfin d’un point de vue industriel SpaceX a bénéficié du boulot de la NASA et des ingénieurs du secteur disponibles.
Perso je vois pas Arianespace se sortir des subventions a court terme. Mais on va sûrement voir l’industrie prendre de plus en plus de part dans l’investissement de ces programmes. Et espérons que les programmes comme Prométhée aboutissent a quelque chose.
Le 18/07/2016 à 12h40
marsokod, tu n’as pas tord sur certains points. La bureau cratie européenne est une catastrophe, et la preuve c’est que toutes les décisions ne sont pas prise par Arianespace, mais par les ministres de chaque pays membres. L’ESA ne fait que proposer des programmes et chaque minitres choisi de mettre de l’argent ici ou là, selon le retour sur investissement que cela peut rapporter à son pays. Ensuite l’ESa n’a d’autres choix que de valider.
Le hic c’est que ces réunions interministérielles, où tout se décide ne se font qu’au rythme de 1, voir 2 par an, et souvent les grandes décisions sont reportés à la cession suivante faute d’accord, car oui, les allemands, les italiens et les français ne sont jamais d’accord, chacun voulant imposer son programme et sa vision.
Ensuite comme tu le dis, il y a le partage des taches, la complexité de dispatcher le boulot aux 4 coins de l’europe avec des méthodes de travails différentes.
Mais tout cela a surtout un aspect sur le temps, ça ralenti les programme et on va se retrouver avec une Ariane 6 fait en 10 ans alors que Falcon 9 aura été faite en 5 ans.
Oui, décider au sein d’une entreprise privé c’est idéal, les décisions vont plus vite, les gens travaillent ensemble et à proximité, avec les memes logiciels, et les dicisions sont prises dans la semaine, contre tus les 6 mois pour l’europe.
en fait on retrouve le meme phénomène avec l’aviation de guerre, et le Rafale (UK, All, Ita, Esp) qui a été d’une grosse complexité, qui a été en retard et est plus cher que son concurrent européen le Rafale. Ce dernier a été plus rapide à faire, est mieux conçue et moins cher. Malheureusement c’était un projet trop couteux pour une seule entreprise donc l’état a du y mettre son grain de sel qui a souvent coincé la mécanique.
Par contre je ne suis pas d’accord quand tru dis qu eSpaceX va bouffer les PDM d’Arianespace. Ca fait 15 ans qu’on entend cela avec Sea Launch, l’arrivée des lanceurs pas cher russes et chinois et c’est l’ionverse qui s’est produit.
Je crois au contraire que SpaceX va bouffer une part des ses concurrents américains (Atlas V et Delta IV qui sont des lanceurs très chers), et probablement une part des clients d’ILS (Proton et Angara). Il ne faut pas oublier que SpaceX aura déja pas mal de chose à faire avec ses obligations pour des lancements vers ISS (ravitailleur Dragon et capsule habitée Dragon V2), les lancements gouvernementaux militaires, et les lancements occasionnels comme des missions non habité vers Mars quelle veut et peut faire. Bref ça laisse peu d’espace pur des missions purement commerciale.
Ensuite, ce n’est pas dans l’interet des clients de se retrouver avec un unique prestataire de lancement, et on voit bine cela au sein de l’aviation civile. Garder plusieurs constructeurs est primordial pour négocier des prix sinon le status de monopole fait qu’ils n’auront plus aucun moyen de pression pour faire jouer la concurrence.
Quand à Ariane, elle ne coulera pas, quoi qu’il arrive elle aura l’Europe derrière elle, quite à reprtir sur une nouvelle base de gestion et un souvent statut.
Le 18/07/2016 à 12h54
Le 18/07/2016 à 13h04
Le CNES va proposer un programme de 250 millions d’euros au prochain conseil de l’ESA pour faire voler un proto de premier étage réutilisable en 2020 avec Promtehee comme moteur.
Le 18/07/2016 à 13h27
Le Cnes n’est que la partie française de l’ESA. elle peut toujours proposer à l’ESA mais pas sûr que les autres pays membres acceptent. Et puis meme si l’ESA accepte, ensuite ce sera au conseil interministériel des pays membres de décider, et eux ils sont long à se décider, et quand ils reportent leur décision (ce qui est généralement le cas) ça repousse de 6 mois à 1 an car il n’y a que 1 ou 2 conseils de ce type par an.
Ensuite, faire un test sur banc d’essai en 2018, puis sur un prototype démonstrateur en 2020 c’est bien. Maintenant de là à en faire un lanceur commercial il y a un grand pas à franchir, surtout que cela se fera en parallèle d’Ariane 6 don cil y a des chances que des pays (notamment les allemands qui sont très pingres) refusent de payer les deux à la fois. Bref je vois mal l’europe développer une Ariane 6 pour finalement l’annuler après 2 ou 3 vols.
Si le concept du réutilisable fait ses preuves, les gains seront surement faible pour en justifier l’abandon d’Ariane 6. Pour rappel Ariane 6 est déja censé réduire le cout à 70M\( par lancement (100-120M\) pour Ariane5) contre 55M$ pour Flacon 9.
Le 18/07/2016 à 14h02
Pour les parts de marché, je me suis peut être mal exprimé. On va dire grignoter plutôt que bouffer. Je suis d’accord avec toi sur le fait que SpaceX ne va pas gagner un monopole sur le lancement de satellites, loin de là.
Mais depuis quelques années les opérateurs de satellites télécom mettent une grosse pression sur Arianespace et Airbus car il y a maintenant une alternative viable économiquement. Cela devrait changer peu de choses pour les opérateurs européens comme Eutelsat/Inmarsat mais les opérateurs américains vont peut être à nouveau regarder du côté de leur pays pour les lancements, ça sera moins d’ennuis de droits de douane et de logistique.
Pour un lancement, il n’y a pas que le coût de lancement pur. Il y a aussi les assurances, la logistique, les coûts du personnel à envoyer sur place (Baïkonour ça revient plus cher avec les primes pays à risque), les retombées financière pour avoir commandé chez le copain, etc…
Le 18/07/2016 à 14h20
Ca pourrait etre assez rapide. Et un proto en 2020 ça veut dire un étage opérationnel quelques années plus tard. Sachant qu’Ariane 6 aura (en théorie) terminé son développement en 2020 ça tombe plutôt bien.
Le 18/07/2016 à 14h31
Pour le réutilisable, l’inconnue, c’est la viabilité économique…
C’est étudié par Arianespace pour être intégré à Ariane 6 au cas où, avec seulement la partie moteurs de récupérée : moins de frais de récupération à la clef, on n’a pas à passer tout le bidon en check D après chaque tir, seulement les moteurs.
Nous verrons bien dans les années qui vont suivre si la proposition d’Elon Musk tient la route, ou pas.
Le 18/07/2016 à 14h37
Le 18/07/2016 à 14h50
Commentaire_supprime a écrit :
Pour le réutilisable, l’inconnue, c’est la viabilité économique…
Le problème c’est que la viabilité de la récupération est intéressante avec un lanceur qui a 9 moteurs, si 5 moteurs sont réutilisables c’est ça de gagner. Par contre ça le devient moins pour 1 seul moteur comme sur Ariane 5 et 6..
Ily a plus d’un an, j’avais effectivement entendu parlé d’un projet de récupération uniquement de la partie basse, en gros la turbopompe et la tuyère, qui est le plus cher dans un lanceur,, mais je ne me rappelle plus si c’était une étude des européens ou d’autres agences. Mais depuis je n’ai plus jamais entendu parlé de ça donc je pense que ça a du tombé à l’eau.
Le 18/07/2016 à 15h08
Pourtant c’est ce qui est prévu si c’est nécessaire. Les choix qui ont été fait sur Ariane 6 sont fait pour pouvoir changer l’étage principal avec une solution réutilisable. Normalement il n’y aura sûrement pas qu’un seul moteur par étage comme avec le Vulcain 2.
La majorité des développements moteurs s’appuient sur des choses qui ont été développés depuis des années déjà (Vinci et Vulcain 2). Le Vulcain 2 est déjà largement rentabilisé.
Le 18/07/2016 à 15h28
On s’en fout de la source, ce que Mustard27 explique a carrément du sens " />
Le 19/07/2016 à 05h32
Le 19/07/2016 à 07h55
Le 19/07/2016 à 07h56
Le 19/07/2016 à 08h00
Le 19/07/2016 à 08h07
Le 19/07/2016 à 08h26
Blue Origin n’est pas en phase commerciale. En phase de test, ils peuvent faire les choses bien plus librement que SpaceX qui a des contrats à respecter.
Le 19/07/2016 à 08h50
Le 19/07/2016 à 08h54
Le problème de cet étage réutilisé qui revolera en automne, c’est qu’on ignore à tel taux il y aura des pièce d’origine. C’est bien beau de parler d’étage réutilisé, mais combien de pièces, combien de moteur, combien de turbopompe, auront été changé ? on ne le saura surement pas.
si 5 moteurs sur 9 sont changés, il faudra m’expliquer où est l’interet et je doute que ce soit viable financièrement. Mais ça, SpaceX se cachera bien de la dire et appuiera sa comm sur l’étage réutilisé, et pas sur le fait que 70% sera du neuf.
Le 19/07/2016 à 08h56
Le 19/07/2016 à 09h26
Le 19/07/2016 à 16h31
Les ambiances subit par premier étage de la Falcon 9 lors de son ascension puis son atterrissage/amerrissage sont sans commune mesure avec celles qu’a pu subir la navette spatiale en son temps.
En effet sur une mission vers l’ISS par exemple la vitesse atteinte était de l’ordre de 7700 m/s pour une altidue d’environ 400 km.
Je vous laisse imaginer les ambiances subit notamment au retour sur terre, en particulier au niveau thermique et vibratoire.
Pour le premier étage de de la Falcon 9, quant à lui, les vitesses rencontrées n’excèdent pas les 1300 m/s pour 140 km d’altitude à son apogée.
De même les durée d’utilisation des moteurs sont également très différent. Pour la Falcon 9 la durée de combustion, retour compris, est seulement de 160 secondes tandis que pour la navette il s’agissait plus d’environ 360 seconde.
Dans ces conditions il est évident que le premier étage de la Falclon 9 est reconditionable avec beaucoup plus de facilité et de confiance que la navette spatiale. Et c’est ce qui sera démontré ces prochaines années par Sace X.
À savoir également concernant les prix de lancement affichés que ceux ci n’incluent pas toutes les prestations supplémentaires et spécificités dépendants des missions et qui s’avèrent en général nécessaire. C’est notamment en partie ce qui explique les différences de prix affichées pour les missions NASA. Pour ce prix ils ont un lancement personnalisé au petit oignon.
Bref le prix affiché est le prix pour un Lancement Standard comme indiqué sur leur site. Sauf que le standard dans le spatial ça n’existe pas, et chacun a besoin de spécificités en fonction de sa mission ce qui augmente mécaniquement le prix du lancement.
Le 19/07/2016 à 19h08
Shaesis, les contraintes mécaniques (je pense que c’est ce que tu appelles maladroitement l’ambiance) et thrermique au retour se font généralement entre 60 et 30km d’altitude, donc que ton lanceur viennent de 100 ou 140 km d’apogée ne change pas grand chose, c’est la vitesse qui fait le reste.
Contrairement à ce que tu crois , les contraintes de la navette n’étaient pas énorme, d’ailleurs elle ne produisait que 3G maximum à l’équipage. Certes elle avait de gros moteurs, 2 gros boosters mais elle étaient aussi très très lourde. tu remarqueras que les petits lanceurs ont des départs plus rapides et des accélérations plus fortes que les gros lanceurs (Energya, Navette, SaturnV). Et pour le retour la navette ne subissait pas de violentes vibrations, elle surfait presque sur l’atmosphère tout en freinant tranquillement, sans jamais dépassé 3G. Et le soteursd étaient bien protégés alors que pour la Falcon 9 ils recoivent directement les contraintes mécaniques et thermique pile par le dessous, et on ne peut pas dire qu’un moteur ne forme de cloche ne soit fait pour recevoir une contrainte mécanique relativement violente par le dessous.
Quand à la durée de combustion, c’est relatif à la taille et au système de refroidissement. Les tuyères de la navettes étaient refroidis par des canaux alors que ceux de la Falcon, bien plus petit n’ont aucun système de refroidissement intégré. Tu ne peux donc pas comparer les deux systèmes. Le smoteur snavettes étaient prévus pur 90 vols, ceux des Falcons je dirais 3 ou 4 vols maxi
Le 20/07/2016 à 02h32
Contrairement a ce que tu pretends je n’ai jamais dit que les experts disaient que c’était impossible ils disaient que SpaceX n’y arriverait probablement pas dans un futur proche.
La reaction d’Arianne espace est assez parlante: jusqu’a l’an dernier a chaque avancée de SpaceX on avait des articles de leur PDG expliquant comme quoi SpaceX n’était pas un danger et qu’ils n’arriverons pas a faire ce qu’il disent. Puis bizarrement depuis peu le ton a changé, Space X est un danger et Ariannespace a besoin d’aides pour le contrer.
Le 20/07/2016 à 02h43
Les moteurs de la F9 sont prévus pour 10 vols
Le 20/07/2016 à 06h02
Le 20/07/2016 à 07h34
C’est plutot à toi de revoir ton histoire sur la navette, car la désintégration de Columbia est du à un trou dans l’aile créée lors du décollage. Avec un tel trou le plasma s’est engouffré dans l’aile et l’a détruite rendan tla navette incontrolable.
Pour le retour, oui la vitesse est le facteur déterminant, mais si la navette arrivait plus vite elle pointait son bouclier thermique, quant au Falcon 9, lors de son retur, il n’y a aucun bouclier, et elle revient dan sun sens qui n’est pas aérodynamiquement favorable puisque les moteurs recoivent la contrainte mécanique et thermique (il y en a quand meme une bonne) par le bas, ce qui n’est pas l’idéal pour un moteur en forme de cloche.
Le 18/07/2016 à 07h55
Et concernant le prix du lancement avec l’etage récupéré, il y a des informations ? C’est quand même un des premiers arguments avancée par space X pour mettre en avant leur solution.
En plus si je ne m’abuse, jusqu’à maintenant le prix des lancement (avec lanceurs neuf) etait suffisamment haut pour pas faire de pertes quand la récupération du lanceur échouait.
Le 18/07/2016 à 07h57
Sans plus de démonstration de fiabilité, il me parait difficile de vendre du refurbished avec quelques traces de rayures au même prix que le neuf. " />
Le 18/07/2016 à 08h17
C’est bien le but, avoir des prix défiant toute concurrence grâce au “refurbushed” " />.
Mais en effet, je serai curieux de connaitre les économies en prenant en compte tout ce qu’il faut pour le “retour sur terre” (donc plus de carburant & co), les réparations/révisions si nécessaire " />
Le 18/07/2016 à 08h35
SpaceX ne communiquera jamais sur le cout global de la réutilisation. On saura si c’est rentable dans le temps, au fil des réutilisation ou pas des 1er étage. Mais à ce jour personne, aucun expert, aucune agence spatiale, n’est capable de dire si cela sera une bonne opération, … disons juste que pour le moment l’expérience passée a démontrée que la réponse est non. Une réutilisation c’est lourd de conséquence (ça implique un surpoids pour les pieds, le système de guidage, le carburant pur le retour, d’où une diminution de la charge utile, ça implique une logistique pour la récupération, ça implique une équipe d’inspection qui va démonter et controler toute le lanceur de A à Z, ça implique des remplacement de pièces, un batiment de stockage, du perosnnel qui gère tout cela durant des mois, etc)
Quand à Musk il faut se méfier de ses déclarations très optimistes et challenging. Il a souvent tendance à nier les problèmes et échecs (cas sur Tesla). Il a également tendance à mentir sur le cout de la Falcon9 (la moins chère du marché) qu’il vend à perte grâce à l’aide financière de la Nasa et du gouvernement.
Ensuite, reste à voir la confiance que portera les clients sur un étage d’occasion. Il faut savoir que les clients paient cher pour avoir un satellite en orbite et qu’un échec serait très dommageable pour eux. Certes il y a les assurances qui payeront la perte financière du sat, mais un satellite perdu c’est des années d’exploitation de perdu avant qu’un nouvel sat reparte à la place.
Incontestablement les premiers clients d’une Falcon9 d’ “occasion” bénéficieront d’un tarif attractifs, et il y en aura qui en prendront le risque.
Le 18/07/2016 à 08h42
Le 18/07/2016 à 08h43
source sur quoi ?
Le 18/07/2016 à 08h43
Peut être pour envoyer des biens lourds en non critiques comme de la nourriture et du carburant.
Le 18/07/2016 à 08h45
Le 18/07/2016 à 08h58
Le 18/07/2016 à 08h59
Le 18/07/2016 à 09h08
Dans ces fusées là, au moins l’autopilot sait ce qu’il fait.
CeE n’est pas le cas de tous les produits d’Elon Musk. " />
Le 18/07/2016 à 09h08
Le 18/07/2016 à 09h17
Le 18/07/2016 à 09h18
Le 20/07/2016 à 07h37
Le 21/07/2016 à 18h21
Le 18/07/2016 à 15h51
Le 18/07/2016 à 15h58
“SpaceX ne communiquera jamais sur le cout global de la réutilisation.” - Mustard27
FAUX: https://goo.gl/OkFWTN
“Il a également tendance à mentir sur le cout de la Falcon9 (la moins chère du marché) qu’il vend à perte grâce à l’aide financière de la Nasa et du gouvernement.” - Mustard27 FAUX: http://goo.gl/uEXVnv
“Ensuite, reste à voir la confiance que portera les clients sur un étage d’occasion.” - Mustard27 CLIENT: http://goo.gl/1twrNL
“Absolument, le retour est une réalisation technique largement à la portée technologique de n’importe quelle autre grande agence spatiale.” - Mustard27 FAUX. La patron d’Arianespace reconnait les performances de SpaceX: “Ce qui m’agace le plus, c’est de voir certains commentateurs s’esbaudir devant les PERFORMANCES TECHNOLOGIQUES de notre compétiteur californien.” - Stéphane Israël
“Donc les médias … écrivent à répétition que nous sommes en retard, que Arianespace va se casser la figure…” - Mustard27 FAUX. C’est le patron qui le dit: “L’Europe doit prendre la mesure de ce qui se passe aux Etats-Unis, car si rien n’est fait, dans dix ans, notre filière des lanceurs sera en grande difficulté.” - Stéphane Israël
“Il est dommage d’utiliser un gros lanceur pour une petite charge utile.” - Mustard27 FAUX: Que la charge soit petite ou grosse, si le lanceur est récupéré la différence ne concerne que la quantité de carburant utilisé pour mettre la charge en orbite. Et le carburant représente un pourcentage minime du coût d’un lancement.
“Du coup même SpaceX va devoir maintenir un très haut niveau de qualité.” - seb2411 RÉPONSE: Si on compare les débuts d’Ariane 5 avec ceux de SpaceX, ce dernier est plus fiable. Le 1er échec d’Ariane 5 est survenu au 17e vol, alors que celui de SpaceX est survenu au 19e vol.
”…le prix très bas de la Falcon9, qui est vendu à perte…” - Mustard27 PROUVE-LE OU CHANGE DE DISQUE.
”…chaque lancement lui coute 141 millions\(, mais elle ne fait payé que 55 millions à ses clients grace aux aides gouvernementales." - Mustard27 1. Tu es complètement à côté de la plaque: http://goo.gl/0ftwpg 2. C'est plutôt 62 millions de dollars: http://goo.gl/HTvXbh NASA: 12 vols vers l'ISS pour \)133 millions chacun, plus 8 autres vols à \(140 millions. Soit des revenus de \)2,716 millions, et des dépenses de \(2,82 millions. Résultat: Perte de \)104 millions pour SpaceX.AUTRES: 18 vols de Falcon 9 facturé \(61,8 millions aux clients privés. Soit des revenus de \)1,112 millions, et des dépenses de \(2,538 millions. Résultat: Perte de \)1,426 milliard pour SpaceX.SpaceX à encore 31 vols privés en attente. Revenus potentiel de \(1,922 milliard. Dépenses de \)4,371 milliards. Perte de \(2,449 milliards pour SpaceX.Pertes totales envisagées: \)3,979 milliardsEn 2008 la NASA a donné \(278 million à SpaceX pour développer le Dragon Cargo. La NASA va aussi donner \)2,6 milliards, étalé sur 3 ans, pour le développement du Crew Dragon. Cela comprend le développement de la capsule (entre \(800 à \)1000 millions), 2 lancements de test, et 6 missions vers l’ISS avec des astronautes. Donc 8 vols à \(140 millions, plus disons \)900 pour le développement de Dragon V2, soit \(2,020 milliards. Profit restant pour SpaceX: ~600 millions.Pertes précédentes (\)3,979 milliards) + profit ($600 millions) = FAILLITE!
“C’est bien eux qui voulait faire un lancement tous les 15 jours dès cette année ?” - Mustard27 RÉPONSE: L’année n’est pas encore terminée. “C’est bien eux qui voulaient lancer leur F9 Heavy en 2015 ?” - Mustard27 RÉPONSE: Un Falcon a explosé au début de l’été 2015. Les vols ont été bloqués pendant 6 mois. Et tu t’en sert comme argument? Bravo.
“SpaceX est très bon car ils ont récupéré tous les ingénieurs de la Nasa” - Mustard27 SOURCE? “Je me rappelle aussi des américains qui prédisaient que la navette seraient ultra économique avec un minimum d’entretien … ça a été un gouffre.” - Mustard27 VRAI.
Mais ça cétait avant SpaceX. “Pour le réutilisable, l’inconnue, c’est la viabilité économique… Nous verrons bien dans les années qui vont suivre si la proposition d’Elon Musk tient la route, ou pas.” - Commentaire_supprimeSpaceX a déjà choisi le lanceur qui allait être réutilisé cet automne. Les coûts de reconditionnement de ce lanceur sont d’environ 4 à 5 millions de dollars. Il n’est pas nécessaire d’attendre des années pour constater que SpaceX à choisi la bonne voie. Si SpaceX s’était rendu compte que le coût de reconditionnement était supérieur au niveau de rentabilité prévu, ils auraient cessé de récupérer les lanceurs, ce qui n’est pas le cas. Ils en ont maintenant 5 en réserve.
“Mais n’oublions pas qu’Ariane est le seul lanceur à envoyer 2 satellite en orbite…” - Mustard27 FAUX.
SpaceX lance 2 satellites: http://goo.gl/4WQrbz FAUX . SpaceX lance 11 satellites: https://goo.gl/z5FXsu “On s’en fout de la source, ce que Mustard27 explique a carrément du sens.” - Henri_MTL Si tu le dis…
Le 18/07/2016 à 16h09
La fusée qui s’est posée ce matin est prête à décoller de nouveau.
Twitter: Elon Musk
Évidemment ils vont quand même vérifier la structure et les moteurs, mais visuellement rien n’indique que quelque chose cloche.
Le 18/07/2016 à 17h00
Alors déjà dès le premier lien çà répond à coté… “I think” “I would see” “perhaps” bref: il n’y a rien de concret là dedans.
Oui je suis bien d’accord qu’il faille des sources celà dit, mais une source qui ne répond pas à la problématique ca ne sert à rien " />
Second lien: SES est partant mais il veut une méga-ristourne par rapport au lancement avec étage tout neuf : SpaceX propose 30%, SES veut 50%. Je ne suis pas sur qu’on peut parler de confiance extrême la tout de même… plus un pari pour SES. Mais ok, il y a des clients qui sont partants.
Ensuite ta réponse sur la technologie: bah eux… non. Si tu ne cherches pas dans une voie, et qu’un concurrent le fait, oui il aura de l’avance dans le domaine, mais ce n’est pas pour autant que c’est impossible pour les autres.
Gros lanceur versus Charge Utile : j’ai envie dire : si le client mais le pognon pour Ariane 5 ou Heavy Falcon pour lancer un sac de riz en orbite, c’est son problème… on va pas se mettre à cracher sur des bénéfs non plu " />
Qualité : “maintenir” est la clé dans cette phrases " /> Et de toutes manières, que ce soit SpaceX ou Ariane, on est très loin d’un fusé à air comprimé dont le pas de tir est dans le jardin niveau qualité.
Quant au reste, je ne peux m’avancer. Je ne connais pas le milieu assez pour çà. Par contre pour le coté “2 satellites, 11 satellites etc.” mettez vous d’accord avec la charge utile, ca sera plus simple " />
Le 18/07/2016 à 18h35
Le 18/07/2016 à 19h11
Le 18/07/2016 à 19h27
Le 18/07/2016 à 19h34
Le 18/07/2016 à 19h39
euh ça fais pas non plus des années qu’ils récupèrent les lanceurs… il faut bien leur laissé le temps de murir leur technique et réussir leur première ré-utilisation plutôt que de faire un échec dans la précipitation!
Le 18/07/2016 à 19h41
Le 18/07/2016 à 19h43
Le 18/07/2016 à 20h58
Le 18/07/2016 à 22h00
Le 18/07/2016 à 22h08
La première étape devait être la récupération et Il aura fallu 4 ans de R&D pour le réussir, une opération qu’ils ont l’air de maitriser dorénavant assez bien. La deuxième sera la récupération, c’est tout fait normale à ce stade que ça prenne plus de temps mais les délais ensuite seront de plus en plus courts je n’en doute pas.
Le 19/07/2016 à 00h36
Le 19/07/2016 à 05h21