Renseignement : trois boîtes noires, moins de 10 personnes à risque identifiées en France
Combien de faux positifs ?
Le 23 août 2019 à 07h54
6 min
Droit
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Selon nos informations, seule près d’une dizaine de personnes ont été surveillées individuellement suite au déploiement des trois boîtes noires activées en France entre 2017 et le 31 décembre 2018. Un faible nombre qui ne doit pas cacher une autre réalité : la masse de données de connexion avalées en amont.
L’épisode aura marqué la loi Renseignement lors des débats en 2015. Destiné à dépoussiérer la législation en vigueur, voire légaliser des pratiques « alégales », le texte défendu par Bernard Cazeneuve a introduit dans le Code de la sécurité intérieure (CSI), une disposition exceptionnelle.
À l’article 851 - 3 du CSI, il permet aux services du renseignement d’obliger les hébergeurs, FAI, opérateurs, services en lignes de mettre en place un traitement automatisé. Et celui-ci est taillé pour repérer des connexions « susceptibles de révéler une menace terroriste ».
Concrètement, le législateur autorise ces « boîtes noires » à avaler une quantité de données de connexion (les qui, quand, où, comment d’un échange électronique, non le contenu), pour espérer deviner des germes terroristes à l’aide de modèles algorithmiques réputés fiables.
Une dizaine de personnes surveillées, combien de données avalées ?
L’expression « boîte noire » avait été employée par un conseiller technique de Manuel Valls lors d’une réunion de présentation du projet de loi à Matignon, à laquelle participaient une poignée de sites de presse, dont Next INpact. Par cette formule au succès médiatique, l'intéressé voulait surtout esquisser un système protégé, inaccessible aux intermédiaires chez qui elles sont installées, tout comme leurs équivalents embarqués dans les avions vis-à-vis des pilotes.
Selon des documents internes que nous avons pu consulter, la France a pu par ce biais identifier « moins de dix personnes », lesquelles ont ensuite fait l’objet d’une surveillance individuelle. Impossible de connaître les suites actuelles, ces informations étant classifiées. Ces personnes ont en tout cas été repérées par le biais des trois boîtes noires en circulation, selon le décompte dressé au 31 décembre 2018 par la Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement.
Pour mieux comprendre, il faut rappeler que lorsque la boîte noire génère un certain nombre d’alertes, signes d’une possible menace, le Premier ministre peut autoriser l'identification des individus concernés. Les services opèrent alors un recueil chirurgical de leurs données de connexion, lesquelles sont exploitées durant 60 jours puis détruites « sauf en cas d'éléments sérieux confirmant l'existence d'une menace terroriste ». C’est la surveillance individuelle.
La faiblesse relative du nombre de personnes identifiées ne doit pas cacher une autre réalité. En amont, la mécanique est taillée pour avaler de grandes quantités de données et tendre donc vers une surveillance dite de masse. L’enjeu est en effet de révéler, dans les flux, des « signatures » caractéristiques des groupes terroristes à partir d’algorithmes utilisant des paramètres de détection.
Par exemple, des connexions repérées sur le territoire français pour relayer des exactions menées dans un pays étranger. C’est seulement en cas d’alerte que les services ont accès aux informations, soit pour mettre hors de cause ceux signalés par le traitement, soit pour poursuivre les investigations.
Des faux positifs, l'exemple du chercheur qui consulte des sites de Daesh
Ces alertes ne valident donc pas toutes l’existence d’une menace. Les faux positifs peuvent être nombreux. Toujours selon les documents consultés, le gouvernement admet par exemple qu’un chercheur travaillant sur le terrorisme, mais consultant habituellement des sites détectés par l’algorithme, pourra tomber dans la nasse. Mais l'exécutif assure dans le même temps que les données afférentes sont systématiquement effacées.
L’exemple est intéressant, il révèle que certains sites sont donc surveillés par ces yeux électroniques d’une manière ou d’une autre. Un point qui rappelle l’épineux débat sur le statut des adresses Internet : sont-elles des données de connexion, pouvant donc être juridiquement alpaguées par les boîtes noires, ou bien des données de contenus, exclues du tamis des algorithmes ?
Début 2016, la Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement avait estimé qu'une partie des adresses relevaient bien des données de contenant.
Le 15 avril 2015, durant les débats sur le projet de loi renseignement, Jean-Yves le Drian avait donné un autre exemple : « si Daech met en ligne une vidéo de décapitation sur des sites djihadistes connus, puis se connecte sur d’autres sites pour s’assurer de la bonne réception et de la bonne qualité des images et du message, cette dernière activité se traduit par des connexions à certaines heures, depuis certains lieux, sur certains sites ».
Le ministre de la Défense d’alors plaidait pour la nécessité « de trier anonymement les connexions et de repérer ainsi un trafic caractéristique ». Il poursuivait au Sénat deux mois plus tard, en s’interrogeant faussement : « Peut-on se priver de mettre en place un algorithme permettant d’identifier les réseaux qui recèlent des terroristes en puissance ? »
Une clause de revoyure repoussée de 2018 à 2020
Les boîtes noires vont-elles survivre ? Initialement, dans un amendement à la loi Renseignement, l’exécutif avait rendu ce régime temporaire jusqu’à fin 2018, en raison du « caractère novateur » de ce mécanisme. Un rapport devait être remis au Parlement au plus tard le 30 juin 2018, « pour apprécier l’utilité de cet outil et son caractère proportionné au regard de l’atteinte aux libertés publiques ».
En septembre 2017, dans le projet de loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, le gouvernement Philippe a finalement repoussé ces deux termes à 2020, assurant que 2018 était un terme trop proche pour tirer un bilan.
Renseignement : trois boîtes noires, moins de 10 personnes à risque identifiées en France
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Une dizaine de personnes surveillées, combien de données avalées ?
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Des faux positifs, l'exemple du chercheur qui consulte des sites de Daesh
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Une clause de revoyure repoussée de 2018 à 2020
Commentaires (102)
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Abonnez-vousLe 24/08/2019 à 10h59
Le 24/08/2019 à 14h45
Si j’ai bien compris, on peut considérer que la grippe espagnole est l’évènement le plus important du vingtième siècle, devant la première et la seconde guerre mondiale.
De même que la coqueluche est en France statistiquement un évènement plus important que la seconde guerre mondiale parce qu’il faut faire abstraction de l’impact émotionnel pour ne prendre en compte que l’impact statistique.
Le 24/08/2019 à 14h58
Le 24/08/2019 à 15h11
Les délinquants sexuels n’intéressent pas ces services, mais uniquement le terrorisme. La plate-forme PHAROs gère 90 % d’affaires pour terrorisme, le reste c’est quand ils ont le temps.
Le 24/08/2019 à 15h15
En Chine, le curseur est au plus bas possible, comme ça le régime “communiste” surveille tout le monde, y compris de jeunes enfants.
Le 24/08/2019 à 15h48
Le 24/08/2019 à 17h42
On peut tuer 1000 fois une personne, mais on ne peut pas tuer une fois 1000 personnes.
Prends un chewing-gum, Elwyns… :-P
Le 24/08/2019 à 18h58
Le 25/08/2019 à 06h50
P’tet pas le cas de la centaine évoquée, mais lorsqu’un type se fait arrêter avec un arsenal et des bombes artisanales chez lui, c’est rarement parce qu’il s’agit d’un collectionneur.
Le 25/08/2019 à 08h54
C’est peut-être une chasseur à la galinette cendrée dans le Boucheaunois …
–>[]
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Le 25/08/2019 à 21h12
Il y a donc 3 boites noir un pour chaque operateur Orange,Bouyges,SFR,Free ?
Il en manque donc une . On connait la quel ?
Et encore aspirant terroriste peut tres bien etre chez nerim,ovh,Knet ou autre fournisseurs ne serais pas detecter .
Le 26/08/2019 à 08h01
+1
Le 26/08/2019 à 08h07
Le 26/08/2019 à 08h18
Le 26/08/2019 à 08h38
Je suis admiratif devant une telle argumentation… " />
Le 26/08/2019 à 08h42
Le 23/08/2019 à 09h49
Ce sont les personnes qui sont surveillées, pas la dizaine. Enfin, c’est ce qu’il me semble…
Le 23/08/2019 à 09h51
https://hoax-net.be/cette-video-a-ete-publiee-a-titre-humoristique-non-reel/
" />
Le 23/08/2019 à 09h51
Le 23/08/2019 à 09h54
Le 23/08/2019 à 09h57
Le 23/08/2019 à 09h59
“le Premier ministre peut autoriser l’identification des individus concernés”
Il se dit dans les milieux autorisés qui s’autorisent des trucs, que pour éviter ce type de difficulté administrative les services de renseignements demandent à leurs homologues étrangers de faire le boulot en question en échange de facilités en sens inverse.
https://www.laquadrature.net/2018/12/13/cour-de-justice-de-lue-resume-de-nos-arg…
(Point 3)
Le 23/08/2019 à 10h00
Le 23/08/2019 à 10h03
Le 23/08/2019 à 10h15
Le 23/08/2019 à 10h21
Le 23/08/2019 à 10h26
C’est parce que ceux qui râlent qu’on nous surveille pour pas grand-chose ne sont pas les mêmes que ceux qui râlent en cas d’attentat…
Le 23/08/2019 à 10h28
On accorde avec le sujet: “une dizaine”: c’est du singulier.
Le 23/08/2019 à 10h31
Le 23/08/2019 à 10h31
Je ne m’inquiète pas pour le coût, ils trouveront bien le moyen de rentabiliser ça en étendant la surveillance aux délinquants sexuels par exemple, avant de l’étendre aux délinquants tout court, aux gens qui manifestent contre le ministre de l’intérieur, etc…
Le 23/08/2019 à 11h18
Le 23/08/2019 à 12h15
et qui volontairement évite de répondre à tout commentaire intelligent comme le mien… " />
Le 23/08/2019 à 14h52
Ne cherche pas midi a 14h @Patch. Paresse intellectuelle + effet de masse " />
Ce n’est pas simple de defendre un point de vue qui va a contre-courant dans cette societe qui n’hesite pas a clouer au pilori la moindre tete qui depasse.
Le 23/08/2019 à 15h00
Plus que d’accord… hélas !
Le 23/08/2019 à 15h19
Le 23/08/2019 à 15h31
Renvoyé à 17:29.
L’objet du message commence par mon pseudo. Merci.
Le 23/08/2019 à 15h35
" />
Le 23/08/2019 à 16h55
y a quand même une différence d’impact entre la mort “immédiate” de 100 - 400 personnes dans une tuerie / accident
et des morts présumés ( sur la pollution déjà ) et les morts par la route, qui se passe au fil de l’eau ( ou compte goutte si tu préfères ) dans la France entière
Le 23/08/2019 à 17h10
Le 23/08/2019 à 18h38
Le 23/08/2019 à 20h32
Le 23/08/2019 à 20h34
Le 23/08/2019 à 21h39
Le 23/08/2019 à 23h47
Le 24/08/2019 à 07h36
Le 24/08/2019 à 07h55
J’ai du mal à comprendre que l’on puisse mettre au même niveau les gens tués dans un accident de la route avec ceux tués dans un attentat quel qu’il soit…
C’est comme dire qu’un(e) enfant qui meurt d’un cancer à 10 ans c’est pareil qu’un(e) enfant violé(e) et tué(e) par un débile…
Oui, au final ces enfants sont morts mais on ne peut pas mettre toutes les causes de ces morts au même niveau.
Par ailleurs ça me fera toujours marrer tous ces gus qui râlent contre la surveillance et qui passent leur vie sur les réseaux sociaux où ils sont non seulement surveillés mais en plus vendus comme de la vulgaire marchandise.
Je conçois que l’on puisse s’inquiéter de trop de surveillance et je n’aime pas ça non plus mais ça serait bien d’éviter les comparaisons foireuses et les comportements tout aussi foireux… " />
Le 24/08/2019 à 08h45
Le 24/08/2019 à 09h56
Le 23/08/2019 à 12h43
Le 23/08/2019 à 12h45
J’avais pas mal de doutes au départ, mais il y a quelques points qui me rassurent un peu :
Au final, si tout est bien fait comme ils le disent, les données filtrées par la boite noire ne sont pas enregistrées, tant que rien n’est détecté. Niveau atteinte à la vie privée, on est loin des “IA” haut parleur de d’amazon et de google (où les demandes trop compliquées sont renvoyées à des humains…).
L’état fait moins dans le sale que les géants de la publicité, ça me va pour le moment.
Le 23/08/2019 à 12h48
Le 23/08/2019 à 12h51
Je ferais de même dès que l’occasion se présente (mais je ne peux plus passer autant de temps que je le souhaite :( )
Le 23/08/2019 à 13h01
Le 23/08/2019 à 13h14
130 et 400 sur 67 000 000 c’est des ppm, 2 et 6 pour etre precis.
soit 0.0002% et 0,0006%
Alors qu’en interdisant aux gens de rouler, on economiserait 3 000 et 60 000
" />
Le 23/08/2019 à 13h23
Euh… oui. J’conçois tout à fait qu’on ai envie de tous les traquer, de tous les arrêter, d’empêcher tous les attentats. Mais ce n’est pas faisable, et cela ne sert que de prétexte à une écoute massive de populations innocentes. Remplace “acceptable” par “supportable”, si tu veux… ou même “souhaitable”.
C’est pas mieux, ça semble immonde, mais c’est mieux que de laisser parler ses émotions pour justifier des mécanismes invasifs, inutiles (aux finalités prétendues) et qui s’installent durablement dans le temps. On “soigne” le mal par le mal, quoi.
Le 23/08/2019 à 13h31
Le problème n’est pas dans la théorie, mais dans la pratique.
Si il suffit d’une brebis galeuse pour passer outre l’autorisation, on se passera de l’autorisation. C’est encore plus facile si la dite autorisation est un bête papier signé a la chaine par le dit ministre.
D’autre part, rien de garanti que les algorithme de détection se contente de chercher des profils de terroristes, puisque les algos ne sont ni décrit, ni consultable.
Et comme ces méthode étaient utilisées hors du cadre légal (le fameux alegal), rien ne prouve que les boites noires ne sont pas aussi utilisées pour autre choses. (au pif, gilet jaunes, black bocks, journaliste pour rester dans l’air du temps ….)
Le 23/08/2019 à 13h36
Je n’ai pas dit que je cautionnais les lois liberticides qui inscrivent dans le droit les mesures d’exceptions de l’état d’urgence.
Je dis juste qu’entre l’attentat de Saint Michel et les tueries de masse de 2015 on n’est clairement pas sur la même échelle.
Je suis peut être un bisounours mais j’ai personnellement encore foi en nos institutions et notre fonction publique.
Je reste persuadé que la majorité des décisions de justice sont justes (désolé pour le pléonasme) que la majorité des gardiens de la paix sont honnêtes et que l’essentiel des militaires ont pour vocation de protéger la France et les français.
Je ne vois pas comment on pourrait continuer à vivre dans un pays qui ne respecte pas ces fondamentaux.
Le 23/08/2019 à 13h37
Le 23/08/2019 à 13h41
Le 23/08/2019 à 13h42
Le 23/08/2019 à 13h48
Le 23/08/2019 à 13h53
Le 23/08/2019 à 13h54
HS mais pour faire suite à votre message ici : Next INpact
puis-je vous renvoyer ce dont je vous avais parlé ? sur votre mail nextinpact.com ?
Merci par avance de votre réponse Marc.
Le 23/08/2019 à 14h23
Le 26/08/2019 à 14h56
Le 26/08/2019 à 19h31
Le 26/08/2019 à 20h12
L’homme est un loup pour l’homme, OK, mais je ne vois pas en quoi ça justifie la surveillance de masse au prétexte d’éviter des attentats (ce qui me semble fallacieux, augmenter l’apparente omnipotence de l’État étant plutôt de nature à susciter des vocations, selon moi).
Le 27/08/2019 à 06h31
Non ça ne justifie rien du tout, j’ai d’ailleurs bien dit que je ne cautionnais pas du tout cette surveillance excessive.
C’est d’ailleurs aussi une constante, les excès des uns entraînent systématiquement les excès des autres.
Les excès pouvant aussi bien être d’origine sociale ou fanatique (religieux ou autres) que d’origine gouvernementale (grandes inégalités sociales et/ou excès d’autoritarisme pouvant aller jusqu’à un régime dictatorial) .
Ce qui est sûr c’est que d’un côté comme de l’autre, les hommes ou femmes providentiel(le)s ça n’existe pas et ça n’a jamais existé. C’est une pure invention destinée à satisfaire le besoin impérieux de beaucoup d’avoir des chefs (ou des dieux) à vénérer…
C’est mon avis et je le partage… " />
Le 27/08/2019 à 09h16
Le 27/08/2019 à 15h39
Il n’est pas de sauveurs suprêmes…
Le 27/08/2019 à 16h16
J’avoue que je ne pensais pas du tout à ce chant révolutionnaire (que je ne connais d’ailleurs pas par coeur) quand j’ai fait allusion aux gens providentiels…
Groupons nous et demain… " />
Le 27/08/2019 à 18h52
Le refus de l’homme providentiel (et de l’aliénation qui l’accompagne) est une thématique forte de la Révolution, vite envoyée aux oubliettes par les terroristes pour favoriser le retour de l’ordre par le truchement du pouvoir administratif.
Toute ressemblance avec des évènements récents serait purement fortuite " />.
Le 23/08/2019 à 08h01
Sur les “moins de 10 personnes à risque identifiées en France”, combien ont-elles tenté de passer à l’acte ? Combien de procédures judiciaires ont-elles été ouvertes à leur encontre ? En d’autres termes, le risque supposé est-il réel, ou est-ce qu’on surveille l’ensemble de nos communications, avec tout le coût que cela représente, pour un résultat, au final, nul ?
Le 23/08/2019 à 08h05
En résumé, si un chercheur veut faire un attentat, ça passe crème ? ^^
Le 23/08/2019 à 08h09
Toujours pareil.
Ca va raler qu’on nous surveille pour pas grand chose (10 personnes), donc qu’on nous surveille trop.
Mais quand le prochain margoulin va buter plein de gens, ca va raler qu’on ne nous surveille pas assez…
C’est epuisant comme les gens ne savent pas ce qu’ ils veulent…
Le 23/08/2019 à 08h14
Le 23/08/2019 à 08h19
Le 23/08/2019 à 08h29
Le 23/08/2019 à 08h37
Le 23/08/2019 à 08h38
Je pense que le “on ne nous surveille pas assez” veut plutôt dire “on ne nous surveille pas assez efficacement, c’est des incompétents”. Je doute que quiconque soit content qu’on le surveille (même si le “je n’ai rien à cacher” est une réponse possible aussi).
J’ai le sentiment que bien des gens considèrent que la surveillance par un robot n’est pas bien grave, parce que, justement “comme je ne fais rien de mal, le robot ne va pas me signaler, ça ne va pas l’intéresser”.
Le 23/08/2019 à 08h40
Le 23/08/2019 à 08h55
Si le classement fiché S est ainsi mis en œuvre, on se demande bien comment fonctionne le reste de ces services de renseignement.
" />
Le 23/08/2019 à 09h15
Le 23/08/2019 à 09h17
Mouais…
Pas convaincu que la culture du résultat ait amélioré l’efficacité de la police ou de la gendarmerie.
Le 23/08/2019 à 09h21
Le 23/08/2019 à 09h48
Il y a un truc qui me chiffonne :
“seule près d’une dizaine de personnes a été surveillée” -> “seule près d’une dizaine de personnes ont été surveillées”.
Le 26/08/2019 à 09h06
La Terre demeure de Robert Stewart.
Je suis plus optimiste que toi…
Le 26/08/2019 à 09h07
Je connais ces films et je trouve qu’on a tendance à se diriger dans cette direction, n’en déplaise à certains… " />
Le 26/08/2019 à 09h08
Le 26/08/2019 à 09h19
Heu…
Il y a 40 000 morts par an à cause de l’alcool pas seulement sur la route.
Il y a moins de 4000 morts par an sur la route toutes causes confondus
Concernant les accidents de la route, les statistiques peuvent permettre beaucoup de conclusions différentes comme celle de cet article.
Et je rappellerai la blague de mon premier médecin traitant :
Le 26/08/2019 à 09h27
Je n’ai pas la prétention d’avoir des solutions, je ne suis pas un politicien et encore moins un prédicateur.
Je dis juste ce que je ressens dans ce monde tel qu’il est et tel qu’il est appelé à devenir devant une indifférence quasi générale et une vision à très court terme de certains.
Et oui, il y a de plus en plus de tarés au pouvoir et les vieilles idéologies pourries (qui ont largement prouvé leur nuisance) resurgissent un peu partout dans le monde. Tu ajoutes à ça des technologies que pas grand monde ne maîtrise et dont la plupart ignorent ou veulent ignorer leur potentielle nuisance quand elles sont ou seront dans de mauvaises mains. Je pense que L’IA fait partie de ces technologies qui peuvent s’avérer dangereuses entre certaines mains.
Je ne vois pas trop le rapport avec les gens qui roulent bourrés et je vois encore moins où j’ai déclaré être contre le fait de contrôler le degré d’alcoolémie avant de démarrer la voiture.
Personnellement je pense qu’un type qui cause un accident mortel parce qu’il conduisait bourré ou lisait (ou envoyait) des SMS en conduisant devrait avoir un retrait à vie du permis de conduire, si tant est que l’absence de permis de conduire puisse empêcher de conduire…
Le 26/08/2019 à 09h30
Et tu n’a pas parlé des parasites qui reprogramme IA avec la priorité absolu de les sauver eux.
Ce qui par définition réduit les chances de survie des autres personnes dites morale.
Le 26/08/2019 à 09h32
Le 26/08/2019 à 09h34
Le 26/08/2019 à 09h37
Le 26/08/2019 à 10h58
C’est la même technologie qu’utilisait Kadhafi? " />
Le 26/08/2019 à 11h13
Le 26/08/2019 à 11h18
Le 26/08/2019 à 12h14
Le 26/08/2019 à 14h07
Le 26/08/2019 à 14h44
Je n’ai rien modifié du tout et concernant staline il a bien dit cette phrase, ce n’est donc pas une comparaison, juste une citation…
La phrase exacte : “La mort d’un homme est une tragédie. La mort d’un million d’hommes est une statistique.”
Quand on voit comment fonctionne le monde, il est difficile de croire que tout est fait pour que ce soit le mieux possible pour tout le monde. Tu oublies juste l’avidité et le désir de pouvoir sans limite de certains et de tous temps ce sont ces “certains” qui ont déclenché les pires horreurs.
Et bien sûr, ces “certains” sont toujours soutenus par plein de gens trop heureux d’avoir un “chef” à vénérer et prêts à tout pour lui faire plaisir.
C’est ainsi que fonctionne l’humanité depuis qu’elle existe.
Je suis peut-être un peu pessimiste mais c’est pas pire que ceux qui croient qu’on vit dans un monde où tout le monde “il est beau et gentil”… " />
Bien sûr, de tous temps il y a eu des gens très bien qui ont fait des choses formidables mais ce ne sont pas ceux dont la majorité et l’histoire se souviennent le plus et pas ceux qui sont le plus vénérés.
Pour autant je ne nie pas tous les progrès qui ont permis aux humains de vivre de mieux en mieux et de plus en plus longtemps.
Encore faut-il que ces humains soient nés et/ou vivent au bon endroit…
On vit à une époque où certaines horreurs et la grande misère ne devraient plus exister et pourtant ça continue et ça émeut bien moins les “masses” que le résultat d’un match de foot ou que le divorce de telle ou telle star du showbiz…
C’est dans nos gènes et ce n’est pas l’IA ou quoi que ce soit d’autre qui changera ça.
Peut-être que je me trompe (je l’espère en tous cas), l’avenir nous le dira ou pas. " />
Le 26/08/2019 à 14h55