Face à la pénurie d’IPv4, un bien triste état du déploiement d’IPv6 en France
Je vais bien, tout va bien...
Le 18 novembre 2019 à 13h00
14 min
Internet
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Le déploiement et surtout les activations d'IPv6 sont très inégaux en France. Free est largement en tête sur le fixe, mais bon dernier sur le mobile (à égalité avec SFR), un domaine où Bouygues Telecom règne en maître. Une bonne partie des prévisions (jusqu'en 2022) transmises par les opérateurs à l'Arcep ne sont pas spécialement réjouissantes.
L'Arcep vient de mettre en ligne « une version élargie de son baromètre de la transition vers IPv6 » puisqu'elle prend en compte des opérateurs avec au moins 5 000 abonnés (au lieu de 3 millions).
La conclusion est sans appel ni surprise : il y a un « retard de la majeure partie des acteurs ». Le régulateur tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme. Pour rappel, l'Internet Protocol version 4 date de 1983 et propose près de 4,3 milliards d'adresses IP. Si c'était suffisant au départ, c'est loin d'être le cas depuis des années. La relève a été pensée dès la fin des années 90 avec l'Internet Protocol version 6, ou IPv6.
Il permet d'adresser 3,4 × 10^38 adresses, soit une quasi-infinité à l'échelle de la Terre puisque cela correspond à « 667 millions d’IPv6 pour chaque millimètre carré de surface terrestre », explique l'Arcep.
Les problématiques soulevées par la pénurie d'IPv4
La pénurie des adresses IPv4 est un sujet dont on parle depuis des années, sans que les principaux maillons de la machine (au moins en France) ne s'en préoccupent plus que cela, malgré les différents appels du pieds.
Or, cette pénurie peut entraîner plusieurs problèmes importants : « La lenteur de la migration peut d’une part provoquer le dysfonctionnement de certaines catégories de services sur Internet (systèmes de contrôle de maison connectée, jeux en réseau, etc.) du fait de systèmes de partage d’adresse IPv4 entre plusieurs clients mis en place pour faire face à la pénurie. D’autre part, elle est susceptible d’ériger une barrière à l’entrée à l’encontre des nouveaux acteurs du marché ».
« D’ici fin 2019, le stock d’adresses IPv4 disponibles sera épuisé, et Internet "cessera de grandir" : le RIPE-NCC, le registre régional d'adresses IP qui alloue les adresses IPv4 pour l'Europe et le Moyen-Orient, a annoncé que le nombre d’adresses IPv4 en attente d'attribution est supérieur au nombre d’adresses IPv4 restantes », détaille l'Autorité.
Les IPv4 devenant des ressources rares, leurs tarifs augmentent et ceux qui ont du stock les vendent au prix fort.
Presque tous les maillons de la chaîne sont responsables
L'Arcep ne s'est pas contentée de regarder du côté des FAI et des opérateurs, elle s'est aussi penchée sur les hébergeurs de contenus, les infrastructures DNS, les équipementiers, les transitaires et les terminaux. En effet, pour qu'une connexion passe en IPv6 il faut que l'ensemble de la chaîne soit compatible avec ce protocole.
Un premier bilan global permet de se rendre compte que la migration vers IPv6 des ordinateurs, tablettes et smartphones est « totale ou élevée », alors qu'elle est « faible ou nulle » sur les objets connectés. Côté réseau, ce n'est pas la fête puisque seuls les équipementiers s'en tirent bien, tandis que l'infrastructure DNS et les transitaires affichent une migration partielle, comme l'indique le tableau ci-dessous.
80 % de clients activés sur les Freebox... 6,7 % chez SFR
Passons maintenant au cas des fournisseurs d'accès sur le fixe. Free fait office de bon élève avec 80 % de l'ensemble de ses clients activés en IPv6, contre 68 % pour Orange. Les deux autres FAI nationaux sont bien loin : 20 % pour Bouygues Telecom et seulement 6,7 % pour SFR. Attention, il s'agit bien des clients activés (soit par une action volontaire de l'utilisateur sur les paramètres de sa box, soit à distance par le FAI), pas de ceux éligibles à IPv6.
L'Arcep explique en effet « qu'un client est dit "IPv6-ready" s’il est en mesure d’activer lui-même IPv6 sur sa box (le réseau et la box sont compatibles) ». Les chiffres sont alors tout autres : 99 % de clients IPv6-ready pour Free (tous les types de réseaux confondus) et 70 % pour Orange (très proche donc de son taux d'activation). SFR grimpe à 64 %, tandis que Bouygues Telecom reste au ras des pâquerettes avec 20 %.
Dans le détail, 100 % des clients Free sont IPv6-ready sur son réseau (en propre) xDSL et FTTH, contre 0 % sur le réseau de collecte xDSL, soit un total de 99 % sur l'intégralité de son parc. 75 % des clients xDSL sont activés, contre 100 % de ceux en FTTH. C'est clairement le FAI le plus avancé. D'ailleurs, l'Arcep « se félicite que Free ait déployé un nouveau firmware sur la très grande majorité de ses box en mai 2019 et supprimé la possibilité de désactiver IPv6, augmentant ainsi significativement l’utilisation d’IPv6 en France ».
20 % du réseau Bouygues Telecom IPv6-ready, 64 % pour SFR
Free est suivi par Orange, dont 60 % du réseau xDSL est IPv6-ready (pour 59 % de clients activés) et 100 % du réseau FTTH IPv6-ready, pour 97 % des clients activés.
Chez SFR, 100 % des clients xDSL sont IPv6-ready sur l'ensemble du réseau (y compris en collecte), mais seulement 1,5 % d'entre eux sont activés. Un contraste très important. Par contre, 0 % des clients sont IPv6-ready sur le câble (réseau hérité de Numericable) et seulement 60 % sur le FTTH, pour 38 % d'activés.
Enfin, Bouygues Telecom est à la traîne avec 35 % seulement de son réseau propre xDSL en IPv6-ready, soit le score le plus faible des quatre FAI. On tombe à seulement 25 % en ajoutant la collecte. Par contre, l'intégralité des clients IPv6-ready est activée sur son réseau xDSL (25 %). Sur le câble c'est le même score que SFR (Bouygues Telecom passe de toute façon par le réseau de la marque au carré rouge), tandis qu'en FTTH seulement 2 % des clients sont IPv6-ready (et autant à être activés) ; un score très faible comparé à la concurrence.
Bref, Bouygues Telecom est en retard sur ses concurrents niveau déploiement (20 % de l'ensemble de son réseau), mais comme il active le nouveau protocole par défaut à ses clients, il dépasse allégrement SFR sur le taux d'activation d'IPv6.
L'Arcep demande à SFR d'activer IPv6 par défaut
« IPv6 est activé par défaut, quand le client est IPv6-ready, chez Bouygues Telecom, Free et Orange. Pour SFR, l’activation doit être réalisée par le client, via un paramétrage de la box », résume l'Arcep. Néanmoins, « SFR commence progressivement à faire des activations par défaut par lots pour les clients FTTH ».
Il faudra attendre le prochain observatoire pour avoir une idée du rythme. L'ensemble des FAI (sauf Free qui n'avait pas encore lancé son offre au moment de l'analyse) se retrouvent sur un point : 0 % de clients IPv6-ready en 4G fixe.
Pour les années à venir, Free prévoit 100 % de clients activés mi-2022, contre 85 à 95 % pour Orange à cette même date. Bouygues Telecom pense qu'il ne sera qu'à 50/60 %, contre 45/55 % pour SFR. Dans ces deux derniers cas, c'est insuffisant pour le régulateur. Dans le cas de la marque au carré rouge, l'Arcep demande au FAI de « réaliser cette activation par défaut comme la plupart des autres opérateurs » afin d'accélérer le mouvement.
Hécatombe chez la majorité des « petits » FAI
Le gendarme des télécoms propose également un suivi des opérateurs ayant entre 5 000 et 3 millions de clients sur le marché grand public fixe. Une quinzaine de FAI sont présents dans l'observatoire, avec de fortes disparités.
Pas moins de 11 d'entre eux ont un taux de clients activés en IPv6 égale à 0 % : Alsatis, Canal+, Comcable, NordNet, Ozone, Tubéo, Vialis, Vidéo Futur, Wibox, Wifirst et Zeop. Orne THD fait office de très bon élève avec 100 %, suivi par Coriolis Telecom (62 %), K-Net (35 %) et OVH Telecom (23 %).
L'Arcep s'intéresse également à la politique de gestion des IPv4 par les « petits » FAI : « Canal+, Comcable, Coriolis Telecom, K-Net, NordNet, Orne THD, OVH Télécom, Ozone, Wibox et Zeop proposent une IPv4 dédiée pour chaque client, tandis qu’Alsatis, Tubéo, Vialis, Vidéo Futur et Wifirst utilisent du partage d’adresse IPv4 pour une partie ou la totalité de leurs clients. Coriolis Telecom, Orne THD et Wibox suivent la bonne pratique qui consiste à activer IPv6 par défaut, sans possibilité de désactiver le protocole ».
Plus problématique : « certains acteurs n’envisagent pas un déploiement d’IPv6 sur leurs réseaux fixes, ce qui, comme indiqué plus haut, apparaît problématique ». Alsatis, Canal+, Comcable, NordNet, Tubéo, Vidéo Futur et Wifirst pensent en effet toujours être à 0 % mi-2020.
Bouygues Telecom quasiment seul sur le mobile (sous Android uniquement)
Sur le mobile, la situation est inversée : Bouygues Telecom est largement en tête avec 79 % de clients activés en IPv6, mais uniquement ceux sous Android. Sur iPhone ou avec une offre data uniquement, le score tombe à... 0 %.
Le second opérateur, Orange, est à... 3 % de clients activés sur Android (et 0 % sur Android avec partage de connexion). Chez Free Mobile et SFR, tous les indicateurs sont à 0 % (Android, partage de connexion, iOS et forfait data seulement). Bref, il est plus qu'urgent de réagir.
Là encore, des différences importantes apparaissent lorsqu'on regarde les chiffres en IPv6-ready. 100 % du réseau de Bouygues Telecom et d'Orange est d'ores et déjà paré pour activer la nouvelle technologie sur Android (y compris avec partage de connexion, mais pour Bouygues Telecom seulement) et iOS, contre 0 % pour Free Mobile et SFR.
SFR compte se réveiller mi-2022 sur le mobile, Free ne donne aucune prévision
La marque au carré rouge prévoit de passer l'intégralité de ses clients mobile en IPv6-ready mi-2022 (mais avec toujours 0 % à l'échéance mi-2021). Par contre, l'Arcep regrette que Free Mobile n'ai pas été en mesure de donner le moindre chiffre prévisionnel pour les deux prochaines années.
On ne peut également que regretter que le dernier arrivé (en 2012) n'en ait pas profité pour passer directement à IPv6 puisque 0 % de l'ensemble de ses clients sont IPv6-ready. Mi-2022, Bouygues Telecom prévoit que 85/90 % de ses clients sur Android et iOS profiteront d'IPv6, contre seulement 15 - 25 % de ceux avec une offre data.
Chez Orange, les taux ne seraient que de 45 - 65 % sur Android et iOS à la même date. L'opérateur ne prévoit par contre que 15 - 25 % des utilisateurs en partage de connexion sur Android ou avec un forfait data seulement. Enfin, SFR ne prévoit d'activer IPv6 que sur 25 - 35 % de l'ensemble de ses utilisateurs mi-2020.
« Bouygues Telecom et Orange ont mené un déploiement remarquable sur les iPhone en septembre 2019 (respectivement 68% et 30% fin octobre 2019) », précise tout de même le régulateur.
0 pointé pour 12 « petits » opérateurs mobiles sur 13
Là encore, un bilan des opérateurs avec 5 000 à 3 millions de clients est réalisé, avec un bien triste résultat. Sur 13 acteurs, 12 sont à 0 % de clients activés : Coriolis Telecom, Digiciel, Euro-Information Telecom, LycaMobile, Orange Réunion Mayotte, Martinique TVC, Outremer Telecom, SRR Réunion, WS Guadeloupe, Transatel et Vectone Mobile.
Seul Zeop s'en tire mieux que les autres avec 13 % de clients activés en IPv6. « De façon encore plus marquée que sur les réseaux fixes, le rythme des déploiements futurs de l’IPv6 de la part des opérateurs mobiles risque fort de ralentir la transition vers IPv6 », conclut l'Arcep.
Les terminaux IPv6-ready chez les opérateurs mobiles
Sur la question des terminaux, l'Arcep explique que pour « basculer les clients dits "IPv6-ready" en "IPv6 activé", les opérateurs réalisent une modification de la configuration APN, qui habituellement, passe par une mise à jour proposée par le constructeur du terminal mobile ». Un tableau des smartphones éligibles chez les différents opérateurs est disponible par ici (à fin septembre 2019).
Comme nous l'avions noté dans une précédente analyse, l'Arcep pense ajouter une obligation dans les futures licences de la 5G. Dans le projet soumis à consultation publique, il était indiqué : « Le titulaire est tenu de rendre son réseau mobile compatible avec le protocole IPv6 à compter du 31 décembre 2020 ».
Hébergeurs, fournisseurs de contenu, emails : là aussi, du retard
Pour le reste de la chaîne d'Internet, « les hébergeurs de sites web représentent encore l’un des principaux goulots d’étranglement dans la migration vers IPv6 », affirme l'Arcep.
En effet, seuls 27 % des sites les plus visités en France (basé sur le top 730 d'Alexa) sont accessibles en IPv6, contre 62 % des pages. Le taux tombe à seulement 15,5% lorsque l’on considère les 3,5 millions de sites web en .fr, .re, .pm, .yt, .tf et .wf. « Ce pourcentage est en augmentation depuis 2015, mais le rythme de cette évolution semble loin de pouvoir permettre une transition complète dans les prochaines années ».
L'Arcep continue son tour d'horizon : « Même si plusieurs hébergeurs proposent IPv6 dans leurs offres, le taux de sites web accessibles en IPv6 est très faible pour tous les acteurs du top 10, car il n’est pas activé par défaut. Parmi les acteurs du Top 10, seul 1&1 IONOS a plus des trois quarts des sites avec de l’IPv6, ce qui en fait un exemple à suivre ».
Vous pensiez qu'on était déjà tombé bien bas ? Et bien voici le cas des emails : « La transition des hébergeurs mail connaît également un très fort retard : seuls 5,8 % [+ 0,6 point en un an, ndlr] des serveurs mail sont à ce jour adressé en IPv6 sur l’intégralité des .fr, .re, .pm, .yt, .tf et .wf ».
« Le taux d’hébergement mail est alarmant puisque le retard sur ce maillon de la chaîne d’Internet, s’il n’est pas comblé dans les prochaines années, pourrait obliger à conserver plus longtemps IPv4, avec des coûts inhérents. Seul Google se démarque avec plus de 95% de noms de domaines en IPv6 pour le mail », ajoute le régulateur.
DNS, transitaires, équipementiers et systèmes d'exploitation : c'est déjà mieux
L'infrastructure DNS redonne par contre un peu de couleurs au déploiement d'IPv6 : « C’est aujourd’hui le secteur le plus en avance dans la transition vers IPv6 avec 70 % des serveurs autoritaires supportant IPv6. Environ 67 % d’entre eux garantissent une résilience équivalente à celle d’IPv4 ».
Autre bonne nouvelle (ou pas si mauvaise que cela, selon le point de vue) : « 55 % des transitaires opérant sur le territoire français peuvent gérer du trafic IPv6 (143 transitaires sur 262), contre 27 % à mi 2018 ». Mais attention, cette hausse importante cache une autre réalité : « pondéré par le nombre de clients de chaque transitaire, atteint environ 72%, contre 71% à mi-2018. Ceci indique que plusieurs transitaires de petite taille sont actuellement capables de gérer IPv6 ».
Du côté des équipementiers, les principaux (Cisco, Juniper et Nokia) « ont indiqué que toutes leurs solutions réseau commercialisées (routeurs, etc.) étaient systématiquement compatibles IPv6 »... heureusement serait-on tenté de dire. On retrouve aussi des bons élèves du côté terminaux et des systèmes d'exploitation, avec un bémol toutefois.
« Tous ces systèmes d’exploitation sont compatibles avec IPv6 qui est activé par défaut depuis de nombreuses années (IPv6 a été par exemple activé par défaut sous Windows depuis Windows Vista en 2007). Cependant, certains systèmes d’exploitation ne peuvent pas fonctionner correctement en IPv6 en absence d’IPv4 (i.e. dans le cas où IPv6 est le seul protocole disponible), car ils n’intègrent pas le support de la RFC 8106 Neighbor Discovery Protocol RDNSS », explique l'Arcep.
C'est notamment le cas de Windows 10 Mobile, Windows 7 et 8 sur lesquels « IPv6 est activé par défaut, mais ont besoin d'IPv4 pour fonctionner ».
Taux d'utilisation d'IPv6 en France : 36 % seulement
Au final, le taux d’utilisation d’IPv6 en France n'est que de 36 % (tel qu'observé par Google), contre 24 % un an auparavant. Les deux derniers pics de croissance ont eu lieu début 2016 avec le lancement d'IPv6 chez Orange et début 2019 avec l'activation dans la plupart des Freebox.
La France est ainsi largement en retard sur la Belgique (50,9 %) et l'Allemagne (43,50 %), mais bien en avance par rapport à l'Espagne (3,10 %), l'Italie (4,10 %) et le Royaume-Uni (24 %). Pour savoir ce qu'il en est dans le cas de votre connexion, Lafibre.info propose un outil dédié accessible sur cette page.
Face à la pénurie d’IPv4, un bien triste état du déploiement d’IPv6 en France
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Les problématiques soulevées par la pénurie d'IPv4
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Presque tous les maillons de la chaîne sont responsables
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80 % de clients activés sur les Freebox... 6,7 % chez SFR
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20 % du réseau Bouygues Telecom IPv6-ready, 64 % pour SFR
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L'Arcep demande à SFR d'activer IPv6 par défaut
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Commentaires (114)
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Abonnez-vousLe 18/11/2019 à 13h54
Le 18/11/2019 à 13h54
Sur la freebox il suffit d’activer le “firewall IPv6”, qui fera exactement ce que tu veux. Il bloque toutes les connexions entrantes vers le réseau.
Le 18/11/2019 à 13h56
Si si très clair, merci " />
Le 18/11/2019 à 13h56
Le 18/11/2019 à 13h58
merci je vais regarder ça ( même si j’avais pas trouvé je me doutait bien que c’était possible de faire un truc aussi basique )
Le 18/11/2019 à 14h00
Déployer IPv6 ne permet pas aujourd’hui ou demain d’économiser des IPv4.
C’est pour cette raison que l’IPv6 met tant de temps à se déployer.
L’objectif reste bien à moyen terme / long terme d’éteindre IPv4 (10 / 15 ans): C’est là qu’on verra le gain d’IPv6 et il sera collectif.
Concrètement, une fois que 95% des clients des FAI seront en IPv4+IPv6, on devrait voir arriver de nombreux sites IPv6 only (il y en a déjà quelques un mais c’est rare) qui pourront se passer des IPv4 qui couteront cher à ce moment là.
Le 18/11/2019 à 14h02
J’avoue que j’ai toujours pas compris le fonctionnement de l’IPv6…
En l’état j’ai désactivé l’IPv6 et forcé sur l’IPv4… tant que j’aurai pas compris simplement comment fonctionne le filtrage/ouverture de ports (depuis la box ou de tout autre façon)…
OK, initialement les box ne sont pas censé être des firewall, mais c’est avec les années devenu tellement pratique que je ne tiens pas à devoir réinstaller des firewall sur mes bécanes comme à la belle époque des zonealarm et compagnie du 56k…
Le 18/11/2019 à 14h05
Le 18/11/2019 à 14h11
Au contraire, les box devraient faire firewall par défaut.
Mais vu qu’avec l’IPv4 on était quasiment forcé de natter, les fabricants se sont contentés de ça comme pseudo firewall et n’en ont pas mis de vrai…
Le 18/11/2019 à 14h19
Ok, peut être, mais en l’état, avec l’IPv4, je sais facilement faire un DDNS avec mon API gandi vers ma box, et ouvrir/NAT les ports nécessaire dans ma box vers mes services locaux (syno & co)…
Avec l’IPv6, je nage.
Le 18/11/2019 à 14h32
Avec IPv6, pas besoin de t’emm… avec du DDNS, et tu filtres et autorises à peu près pareil qu’en v4.
Le 18/11/2019 à 14h32
Le 18/11/2019 à 14h35
Après sortir des équipements ipv4 only en 2019 c’est de la mauvaise volonté mais ça arrive encore (exemple, j’ai un router 3 de xiaomi ipv4 only).
Le 18/11/2019 à 14h45
Le 18/11/2019 à 14h58
Pour le grand publique si, vu qu’on nous fourre des boxs sans autre choix, elles devraient faire firewall.
Parce que je vois mal Mme Michue acheter et configurer un firewall central (reste le firewall de l’OS, mais ça reste moyen).
Le 18/11/2019 à 14h59
Il n’y a pas que la longueur des adresses qui change dans IPv6 par rapport à la v4. Le sujet est beaucoup plus compliqué que “simplement” convertir des adresses. Il est possible de faire cohabiter, voire communiquer, IPv4 avec IPv6. Des technologies ont été développées justement pour permettre ces scenarii, et certaines ont même été activées par défaut dans Windows pendant des années. Mais aucune de ces solutions n’est parfaite et toutes sont compliquées, difficiles à maîtriser, coûteuses à exploiter et risquées. Ce manque de maîtrise des risques est justement l’excuse favorite en France pour retarder le passage à IPv6. Au lieu d’être sur le front de vague, la France est sur le mode “partez devant je vous suis”. Elle va donc encore rater une opportunité de progrès créateur d’emploi.
Le 18/11/2019 à 15h03
les PC actuels ont tous des firewall intégré, que ce soit avec W10 ou autre chose.
et sur w10, il est déjà paramétré pour limiter la casse même en IPv6.
et c’est finalement plus simple d’ouvrir un port sur son PC (pour son PC) que sur une box pour un PC.
Le 18/11/2019 à 15h03
IPv6 et IPv4 sont deux réseaux distincts et séparés. Activer IPv6 ne va rien changer à ce qui existe déjà chez toi en IPv4. Par contre, si tu as chez toi des équipements (PC, caméras…) sur lesquels IPv6 est déjà activé, activer IPv6 sur ta box risque de les rendre instantanément visible et “attaquables” de l’extérieur en IPv6. Il faut -1- vérifier l’état de la configuration IPv6 de tous tes appareils, et -2- vérifier le paramétrage du FW de la box pour IPv6 (et pas seulement IPv4, car un FW IPv4 ne bloquera pas les flux IPv6).
Le 18/11/2019 à 15h20
Par contre depuis iOS 13 l’IPv6 est activée sur le réseau cellulaire. Je suis chez Bouygues et avec un iPhone X et 11 Pro je suis tout le temps en IPv6. Les chiffres devraient grimper dès l’année prochaine j’imagine
Le 18/11/2019 à 15h50
Pour la partie « hébergeurs et fournisseurs de contenus », la migration se fera en quelques mois le jour où Google annoncera un meilleur référencement des sites accessibles en IPv6.
Ça a bien marché pour le https…
Le 18/11/2019 à 15h51
Aucun intérêt d’avoir des objets connectés compatibles ipv6, le routeur est la pour assurer la translation réseau privé / internet
Au contraire, un objet connecté ipv6 sera par défaut atteignable depuis internet, ce qui est problématique vu les problèmes de sécurité de ces bêtes la
Le 18/11/2019 à 16h03
C’est très bien qu’il puissent être accessibles depuis internet. Il faut juste que les box se comportent comme n’importe quel pare-feu décent, à savoir bloquent tout ce qui rentre par défaut.
Un utilisateur qui va toucher au paramétrage de son pare-feu, en principe, il sait ce qu’il fait (et sinon, on ne peut plus rien pour lui).
Le 18/11/2019 à 16h12
Ce n’est ni facile, ni automatique, et dangereux. N’espère pas que ton FAI prendra à sa charge de rendre tes équipements “ipv4 only” visible sur un réseau IPv6. C’est le problème de l’abonné.
Le 18/11/2019 à 16h16
J’ai ipv6 sur mon iPhone + Sosh, du coup je ne comprends pas bien d’où sort ce 0%.
Le 18/11/2019 à 16h21
LOI n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique (1), titre II, chapitre 1er, section 1, article 42:
A compter du 1er janvier 2018, tout nouvel équipement terminal, au sens de l’article L. 32 du code des postes et des communications électroniques, destiné à la vente ou à la location sur le territoire français doit être compatible avec la norme IPV6.
République Française
Le 18/11/2019 à 16h25
“Comme du NAT”, mais sans faire de NAT. Ze good, on se débarrasse de cette merde de NAT. Ze bad, la NAT n’est plus là pour protéger à minima le réseau local de Mme Michu. Ze ugly, avant que toutes les configurations par défaut des boxes offrent le même niveau de sécurité de la combinaison FW + NAT des boxes en IPv4, on va constater quelques belles catastrophes sécuritaires.
Le 18/11/2019 à 16h27
Avoir une double stack IP implique plus de proc, plus de RAM, plus de flash pour la conf. Alors oui, cela a un coût. Mais en réalité @coco74 a raison: en 2019 il n’y a plus que les rapiats pour vendre de l’IPv4 only en équipement réseau actif.
Le 18/11/2019 à 16h36
Pas sur la Freebox. Le fait de simplement activer le firewall dans la configuration IP V6 rend le réseau local invisible et inaccessible depuis l’extérieur. En Revanche, c’est du tout ou rien. Il n’est pas possible de mettre des exceptions pour IPs en particulier.
Le 18/11/2019 à 16h37
Ce n’est pas parce que ton iPhone est compatible IPv6 que Sosh lui permet forcément de l’utiliser.
Le 18/11/2019 à 16h41
Je suis en train de réaliser que j’ai peut-être fait une bourde en désactivant le pare-feu de ma freebox (même avec une DMZ).
En IPv4, la DMZ m’assurait que les requêtes soit absorbées par mon serveur (qui lui est bien configuré, firewall et fail2ban).
En IPv6, si je comprends ce qui est dit en commentaires, c’est différent ? La DMZ n’aurait plus réellement de sens ?
Le 18/11/2019 à 17h01
En IPv4 tu avais des IP privée et une seule IP publique. En IPv6 chaque machine peut avoir sa propre IP publique. Le mode “DMZ” qui consistait à rediriger les flux de ton IP publique vers ton serveur n’est donc plus nécessaire car ton serveur aura directement une IP publique en IPv6. Par contre, il te faut un firewall sur ta box pour interdire le trafic entrant par défaut et n’autoriser le trafic entrant que vers ton serveur.
Le 18/11/2019 à 17h01
oui et non. puisque tout matériel avec une IPv6 routée est un matériel avec une ip publique.
la DMZ, c’est un truc à part que même le pare-feu ne gère pas. donc si tu laisse ton pare-feu, le matériel en DMZ n’est pas couvert mais le reste oui, si c’est appliqué logiquement.
Le 18/11/2019 à 21h01
Le problème, c’est que ça deviens plus compliqué avec les IP partagées (il y avait eut des histoires avec free je crois, je sais plus comment ça c’est terminé).
Le 18/11/2019 à 21h02
Le 18/11/2019 à 21h10
être en ipv6 ça signifie que tu l’es de bout en bout. si l’ipv6 s’arrête à ta box, l’intérêt est nul, dans le sens où ça ne sert à rien. après tu peux très bien n’utiliser l’ipv6 que pour le trafic sortant (et ses réponses) et l’interdire pour le trafic entrant, avec un pare-feu logiciel soit sur la box, soit sur les matériels, comme tu le fais actuellement via ta box et le NAT.
Le 18/11/2019 à 21h10
Le 18/11/2019 à 21h14
c’est plus compliqué pour les FAI mais ils ont l’obligation légal de devoir avoir cette information, donc ils font en sorte de pouvoir la sortir. y’a peut-être eu des ratés lors de la mise en place du partage d’IP par abonnés car ils “avaient pas prévus” (ou ne voulaient pas prévoir) le cas de figure, et se sont retrouvé un peu comme des imbéciles, mais ça n’en reste pas moins un obligation.
Le 18/11/2019 à 21h16
UPNP a été assez décrié en ipv4 pour ne pas l’activer par défaut sur l’IPv6…
si on doit ouvrir un port dans un pare-feu, autant que ça soit manuel, sinon il est quasi inutile.
Le 18/11/2019 à 21h31
C’est inutile d’activer le firewall IPv6 de la Freebox pour bloquer les “connexions entrantes “car toutes les IP derrière la Freebox sont inaccessibles de base.
Elles commencent toutes par fe80:
Le 18/11/2019 à 21h37
Quelle galère de créer un service VPN IPv6 IPsec IKEv2 qui fonctionne correctement (sous Debian server)… impossible de le configurer correctement. J’ai dû tester 100 configurations, que ce soit le serveur en lui-même ou la configuration du VPN, le pare-feu… Testé sous Kimsufi (OVH) et Dedibox (Online). En IPv4 le service fonctionne au top.
Le 18/11/2019 à 21h41
Non, c’est différent. Par défaut les IP alloués derrière la Freebox sont en fe80: ce qui les rends injoignables depuis l’extérieur.
La mamie du Cantal n’a rien à craindre !
Par contre, si tu monte un server chez toi, tu vas devoir paramétrer ta Freebox pour qu’il ait une IP dans le pool 2000::/3 et peut être activer le firewall.
Le 18/11/2019 à 21h46
Faux !
De base les IP alloués par la Freebox (et surement tous les autres routeurs) sont privés (fe80:) et encore heureux. Pour avoir une IPv6 publique il faut la configurer manuellement.
Wikipedia
Le 18/11/2019 à 21h52
Chez OVH avec le routeur Zyxel pas d’ipv6 de dispo…
La seule box fibre opérateur qui fait de la qos mais qui n’est pas foutue d’avoir une conf ipv6.
Ca a l’air galère à configurer, c’est clairement pas out-of-the-box, à l’inverse de free par exemple.
J’ai regardé vite fait, j’ai laché l’affaire, j’ai pas envie de passer mon week-end à configurer un truc que les FAI devraient pousser.
edit: chez free, j’avais cliqu” sur activer ipv6 ou un truc du genre et j’avais la conf dispo, pas besoin de configurer manuellement (en adsl en tout cas)
Le 18/11/2019 à 21h52
Ce n’est pas parce que l’IPv6 permet à chaque objet d’avoir une IP unique publique que les routeurs/box vont lui en donner une.
Sérieusement, d’où est-ce que vous tenez tous cette intox où par défaut tout les objets auraient une IP publique à partir du moment ou il passent à l’IPv6.
Le 18/11/2019 à 21h59
Merci de vos réponses :) Je comprends mieux maintenant.
Le 18/11/2019 à 22h04
C’est faux, fait un test, tu n’arriveras pas à ping tes périphériques depuis l’extérieur. Ils ont tous des IP privés par défaut. Ils ne sont pas stupides quand même.
A mon avis, le firewall dois servir pour des cas particuliers avec des serveurs. Je ne suis pas assez calé pour expliquer ce point.
Le 18/11/2019 à 22h04
Le 18/11/2019 à 22h06
“Ben le principe est qu’en IPv6 chacune de tes machines sur le réseau va avoir une IP publique.”
C’est absolument faux !
  Wikipedia
Le 18/11/2019 à 13h23
Si j’ai bonne mémoire, Free avait indiqué qu’ils ne pouvaient pas activer l’IPv6 sur la 4G à cause de l’itinérance Orange.
Le 18/11/2019 à 13h29
Je ne suis pas un spécialiste mais il n’est pas possible de faire une infra en IPV6 qui convertit les adresse V4 en V6 ?
Le 18/11/2019 à 13h35
GG Orne THD !
Le 18/11/2019 à 13h39
Le 18/11/2019 à 13h41
A priori, il y a pas mal de problème avec les alarmes/caméra IP qui ne supportent pas d’être consultées depuis un client IPv6.
C’est donc déjà problématique pour les opérateur d’activer l’IPv6 sachant qu’ils vont être accusés de rendre obsolète des équipements des clients.
Le 18/11/2019 à 13h43
Free partage plusieurs IPV4 par abonnés en fibre et adsl pour les nouveaux abonnés. Je t’assure que si il peuvent économiqer des ipv4 vu la pénurie, ils le feront.
Le 18/11/2019 à 13h44
Le 18/11/2019 à 13h45
Activer l’ipv6 veut dire aussi rendre disponible des équipements ipv4 en ipv6… Il y a certains mécanismes pour ça.
Le 18/11/2019 à 13h48
Moi je veux bien passer en ipv6 ( chez free ) mais j’ai trouvé aucun tuto pour faire ce que je veux : que ma box passe en ipv6 mais que mon réseau interne reste en ipv4 et invisible depuis l’extérieur sauf redirection explicite de ma part ….
Le 18/11/2019 à 13h51
Le 18/11/2019 à 13h52
En même temps le passage à l’IPv6 n’est pas sans désagrément pour l’utilisateur.
Perso j’ai du demander une IPv4 Full Stack à Free sur ma Freebox Delta S car plusieurs de mes jeux ne le prennent pas en charge (Mordhau et Star Citizen, déconnexion après 5min in-game).
Le 18/11/2019 à 13h53
Le 21/11/2019 à 10h39
Non copié collé de 2 réponses à la suite.
Le 21/11/2019 à 18h03
Le 21/11/2019 à 19h01
Sinon nextinpact ipv6 c’est pour quand ?
(Je demande juste pas tapé :) )
Le 22/11/2019 à 10h12
Le 23/11/2019 à 22h51
Le 24/11/2019 à 11h33
Exact on peut le faire chez Free, ça s’applique très vite l’IPv4 full stack ;)
Le 18/11/2019 à 22h18
J’ai apparemment des IPv6 en fe80: pour mes appareils en local d’après le DHCP de ma freebox. Mais d’après mon PC j’ai une IPv6 publique sur Internet (en 2a01: et c’est celle qui s’affiche sur monipv6.org )…
Le 18/11/2019 à 22h30
Au passage, on peut noter que NI n’est dispo que en IPv4…
Le 18/11/2019 à 23h00
Le 19/11/2019 à 02h32
Le 19/11/2019 à 05h27
Le NAT n’est pas du filtrage.
Le 19/11/2019 à 05h32
Tu n’es pas plus exposé en IPV6 qu’en IPV4.
Le 19/11/2019 à 07h20
Le 19/11/2019 à 07h57
Merci pour l’info " />
Justement je me demandais pourquoi IPV6 aurait abandonné les IP Privés.
Le 19/11/2019 à 08h07
T’as une IPv6 publique propre à chaque machine et une IPv6 locale privée.
Ils ont mis le parfeu justement pour pas que tu puisse avoir accès avec l’ipv6 “publique” aux devices depuis l’extérieur.
Non?
Le 19/11/2019 à 08h17
C’est bien ce TOUT ou RIEN pour l’ENSEMBLE des périphériques qui est casse bonbon chez free. Y’a déjà une demande pour des fonctionnalités de firewall avancé, mais ce n’est pas “prioritaire” chez Free.
Donc en attendant que je me paluche les tutos (pfsense et compagnie) pour me monter un firewall, j’ai paramétré le firewall de l’OS un peu plus violemment (Windows et ufw pour debian).
Le 19/11/2019 à 08h27
Le 19/11/2019 à 08h34
Le 19/11/2019 à 08h51
En IPV4 tes adresses derrière la freebox sont privées.
En IPV6, elles sont publiques. En tout cas avec Free c’etait le cas il y a quelques années quand j’avais testé
Le 19/11/2019 à 08h52
Free attribuait des adresse V6 a tout équipement le supportant. Je n’ai pas revérifié depuis.
Le 19/11/2019 à 10h05
Le 19/11/2019 à 10h18
Boh ducon quel bazar!
Moi qui avait pour projet de me monter un genre de pare feu personnalisé basé sur pfsense (ou autre truc un minimum user friendly), je me dit que je suis pas sorti de l’auberge.
Je pensais pouvoir garder mes adresses v4 en local (plus simple de se souvenir de X.X.X.X que dsjhfdb4::ffbdh598:dfndjfnd) mais d’après ce que je lis c’est pas si simple.
Je vais finir par faire un pare feu “physique” à base de débranchement de câbles si ça continue " />
Le 18/11/2019 à 17h01
Le 18/11/2019 à 17h02
Le 18/11/2019 à 17h08
Le 18/11/2019 à 17h19
Je dirais qu’il ne faut pas mélanger adressage et fonctionnalité/pratique réseau.
IPv6 c’est seulement l’adressage.
Une DMZ (en terme de zone pure) c’est fait pour soit faciliter des accès, diriger des flux vers une “poubelle” ou pour “échantillonner” les paquets en mode “Honey pot”. Éventuellement de faire une zone tampon pour permettre des accès par étape. Bref.
Une DMZ c’est juste un réseau de plus (ou une interface sur un firewall). A la différence qu’en IPv4 ça sentait la pénurie. En IPv6 tu t’en fous totalement. Tu peux même faire plein de zones vu la disponibilité. Les pratiques peuvent donc être un peu différentes entre IPv4 & IPv6 (ex: pas de NAT). Mais ça reste toujours des règles pour extérieur -> DMZ et éventuellement DMZ -> interne et son lot de règles pour le sens inverse.
Donc …
Le 18/11/2019 à 17h34
Pour ma part, je mets ma pierre à l’édifice, tous mes nouveaux serveurs hébergeant un site web pour un client sont configuré en IPv4 et IPv6 de la zone DNS jusque dans la machine. C’est pas le plus compliqué de renseigner un AAAA et de config apache et tout le tintouin, mais faut se faire chier un peu…
Le 18/11/2019 à 17h44
Pfff..même avec des années d’informatique derrière moi, j’y comprends pas grand chose, alors le grand public. Dmz, nat, pat… du moment que ça fonctionne.
Le 18/11/2019 à 17h47
C’est donc à ça que cela sert, attraper surement les pirates, les ayants droits vont être content, ne restera plus qu’à tatouer l’adresse ip dès la naissance. " />
Le 18/11/2019 à 18h14
Le 18/11/2019 à 18h19
Le 18/11/2019 à 18h25
Le 18/11/2019 à 18h26
Le 18/11/2019 à 19h07
Le 18/11/2019 à 20h22
Après ouais, le produit que je cite, c’est un truc chinois brandé en version internationnale et pas vendu officiellement en France (import par les vendeurs sur amazon par exemple)…
Le 18/11/2019 à 20h23
J’ai du mal à imaginer un abonné, lambda avec un vieille équipement ipv4 only ne pas se plaindre à son FAI quand son équipement ne fonctionnera plus.
Le 18/11/2019 à 20h44
L’ARCEP a également monté une taskforce autour d’IPv6 lors de cette journée, avec de nombreux axes de travail afin d’aider opérateurs, hébergeurs et entreprises de toute taille à migrer vers IPv6.
Le 18/11/2019 à 21h00
Le gros souci chez free c’est que leur option parfeu ipv6 n’est pas activé par défaut…. Donc la petite mamie du cantal avec sa nouvelle freebox a tous ses appareils exposés sur internet…
Et qu’est ce que ça peux faire comme dégats au niveau imprimantes, partages mal configurés, iot mal configuré… (bon, là je parle un peu plus général, pas sûr que la mamie aie un nas avec partage Smb, mais l’imprimante c’est plus plausible oui…).
Il manque aussi une option de leur parfeu pour pouvoir ouvrir un peu ou créer des règles IPV6. Là ça bloque le principal depuis l’extérieur mais il faut toujours un parfeu spécifique si on veux quelque chose de plus poussé. Donc en gros, si on veux héberger quelque chose derrière une freebox, tout en bloquant l’ipv6 en entrée par défaut, on est obligé de tout bloquer.
Le 19/11/2019 à 10h35
Il y a quelques jours je voulais montrer à mes stagiaires des exemples avec nslookup sous Windows :
ovh.com
www.ovh.com
–> Toujours pas d’IPv6 sur leur site web principal…
Le 19/11/2019 à 10h43
Ok, je ne connais pas le fonctionnement des Freebox.
C’est dommage car le but de l’IPv6 est de ne plus s’embêter avec le source NAT.
Les IPs enfe80: ne s’utilisent généralement que pour des liaisons locales sans accès à Internet.
Le 19/11/2019 à 10h55
Par contre, le forum est passé depuis peu en IPv6 !
Le 19/11/2019 à 11h08
Le 19/11/2019 à 11h18
Pour les hébergeurs c’est loin d’être gagné… " />
J’ai demandé à mon hébergeur (pas un gros) quand est ce que l’ipv6 serait dispo, la réponse:
Nous ne le proposons pas actuellement. Cela n’apporte rien à condition d’avoir une IPv4 dédiée comme c’est déjà votre cas. L’IPv6 ne sera seulement utile lorsque nous n’aurons plus la possibilité de proposer des IPv4. En effet l’IPv6 n’apporte seulement la possibilité d’avoir davantage d’adresses IP et toutes les connexions Internet sont tous compatibles IPv4.
La situation actuelle est qu’il faut acheter des IPv4 qui étaient gratuits au paravant. Si free partage des IPV4 c’est pour faire des économies et non pas à cause d’une incapacité d’en acheter.L’IPv6 est une étape nécessaire, mais qui ne sera seulement possible lorsque tous les fournisseurs d’accès seront compatible IPv6.A notre niveau, proposer de l’IPv6 en même temps que l’IPv4 n’aurait aucun impact sur les fournisseurs d’accès.Le nouveau matériel des fournisseurs d’accès est compatible IPv6 et tous les fournissuers d’accès passeront à l’IPv6 lorsque tous leurs box et tout leur matériel sera compatible. Une box pouvant durer jusqu’à 8 à 10 ans environ je pense que d’ici 3 ou 4 ans maintenant tous les box seront compatibles IPv6.Je pense qu’il faudra attendre encore quelques années avant que tous les FAI soient totalement compatibles IPv6 et quand ce sera le cas, nous fournirons une IPv6 avec toutes nos formules. Les prestataires de taille important qui militant pour l’IPv6 n’accélérent pas l’adoption de l’IPv6 puisque cette adoption est soit tout ou rien. C’est à dire que cela n’aura seulement un intérêt lorsque tout le monde y sera passé.
Le 19/11/2019 à 11h51
et 10.0.0.0/8 et 172.16.0.0/12 aussi. mais oui.
Le 19/11/2019 à 12h36
tu as tout retapé à la main ou c’est un copié-collé brut ? (question presque innocente)
Le 19/11/2019 à 13h23
Personne bouge, nous non plus, quand les autres bougeront, nous bougerons…
Le serpent qui se mort la queue XD
Le 19/11/2019 à 14h23
Le 19/11/2019 à 14h27
Le 19/11/2019 à 14h57
La contrainte légale ne changera pas énormément les choses ou même l’état du stock en prévision de à mon avis.
C’est quand il n’y aura plus de place pour les nouveaux clients que les FAI commenceront à piocher sérieusement dedans, mode pressons l’agrume sur ON. " />
Le 19/11/2019 à 19h22
En IPv6 comme en IPv4, tout dépend de comment tu fais ton adressage, et avec quel équipement. Dans les 2 cas ne pas utiliser un firewall et n’ouvrir que ce dont on a besoin, c’est la même chose.
Le 19/11/2019 à 19h28
Le 19/11/2019 à 22h44
Il n’y a pas mention des CGN dans l’article.
Le problème avec IPV6 c’est qu’elle est illisible donc fondamentalement les besoins de traduction sont là.
Reste à savoir ce qui doit être traduit et où… un code couleur ou des symboles ce serait pas mal. Plutôt que de filer le boulot aux FAI…" />
Le 19/11/2019 à 23h39
Le 20/11/2019 à 15h49