Ubuntu pourrait transiter vers un cycle de développement de deux ans
Des « rolling releases » pour marquer le tempo
Le 23 janvier 2013 à 09h22
5 min
Logiciel
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Ubuntu réfléchit à changer complètement son rythme de développement. Alors que les utilisateurs peuvent actuellement profiter d’une nouvelle version tous les six mois, l’éditeur Canonical souhaiterait passer sur un cycle de deux ans entrecoupé de « rolling releases ». Un changement qui nécessitera du travail et qui n’aura pas forcément que des avantages.
Le rythme actuel : une version tous les six mois
Actuellement, le rythme de parution des versions d’Ubuntu est d’une tous les six mois. Un cycle parfaitement chronométré et qui définit le numéro de version : le premier chiffre définit l’année, le second le mois. Ainsi, la dernière mouture, estampillée 12.10, indique tout simplement qu’elle est sortie en octobre 2012.
Tous les deux ans, en avril, Canonical publie en outre une version particulière nommée LTS, pour Long Term Support. Contrairement aux versions habituelles qui ne sont supportées que 18 mois, et qui reçoivent donc notamment des mises à jour de sécurité que pendant cette période, une LTS bénéficie d’un support de trois ans pour le client, et même de cinq ans pour le serveur. Actuellement, la LTS en cours est la 12.04, sortie donc en avril de l’année dernière. La prochaine sera la 14.04.
Le rythme envisagé : une version tous les deux ans
Ces explications sont données pour mieux appréhender le changement qui s’annonce. Selon les plans de Canonical, Ubuntu passerait sur un cycle de deux ans. La numérotation ne changerait pas forcément, mais les habitudes des utilisateurs en seraient profondément affectées. En effet, plutôt que d’avoir une nouvelle mouture du système tous les six mois, et donc de nouvelles fonctionnalités, ils n’en auraient plus qu’une tous les deux ans.
Dans l’esprit de Canonical, ce changement doit apporter prioritairement la possibilité de proposer de réelles nouveautés et un vrai plan de bataille pour chaque version. Toute nouvelle mouture du système aurait donc une orientation claire et pourrait donc potentiellement être très différente de la précédente. Pour faire le lien entre deux versions, Canonical publierait une « rolling release », c’est-à-dire une version identique à la précédente, mais dont les composants ont été mis à jour.
La « rolling release », point d'ancrage pour ne pas tout remettre à jour
Ce point est particulièrement important, et voici le résumé de ce qu’il faut en retenir :
- Une version majeure d’Ubuntu tous les deux, toujours LTS et apportant de nombreuses nouveautés
- Une « rolling release » un an après chaque version majeure pour mettre à jour cette dernière
Mais attention : publier une « rolling release » ne signifie pas que le système ne sera pas mis à jour. Ce sera évidemment le cas, mais elle est conçue de manière à publier une image ISO contenant déjà toutes les mises à jour sorties pendant un an. On pourrait comparer ceci à un Windows 7 intégrant directement le Service Pack 1 par exemple.
Les problématiques restent nombreuses
Mais Leann Ogasawara, la responsable chez Canonical de l’équipe kernel, avertit toutefois que les travaux seront nombreux avant de passer à un tel rythme. Premièrement, rien n’a encore été arrêté et l’éditeur tâte plutôt le terrain pour peser le pour et le contre.
Deuxièmement, l’impact sur le fonctionnement de l’entreprise n’est pas à négliger, pas plus que celui sur le travail des développeurs tiers qui participent au projet. Le fait de repousser le point de sortie de 18 mois modifiera profondément les objectifs et la manière de travailler, la journée devenant davantage le maillon d’une longue chaine de production dans un projet de plus grande envergure.
Troisièmement, la société se pose la question de la réaction des utilisateurs. Puisqu’ils sont habitués à avoir des nouveautés tous les six mois, ils n’apprécieront peut-être pas le passage à un cycle de deux ans, au risque d’ailleurs d’entrainer des modifications pouvant casser profondément les habitudes. Il est intéressant de constater que partout ailleurs, on se dirige vers un cycle plus court. Par exemple, OS X est visiblement sur les rails d’une version par an, vendue du coup à un tarif peu élevé (15,99 euros pour Mountain Lion). Les rumeurs côté Windows parlent de Blue, qui jetterait les bases d’une évolution annuelle, là encore vendue à un faible prix.
Enfin, Leann Ogasawara aborde la question de la qualité. Il existe en effet un certain paradoxe dans les « rolling release » : elles peuvent être moins stables que les versions classiques. Pourquoi ? Parce que même si les composants et applications sont mis à jour, corrigent des bugs et colmatent des brèches de sécurité, l’ensemble n’est pas forcément aussi bien testé. Par analogie, on pourrait construire une maison dont les parpaings seraient très solides mais qui seraient mal ajustés. Pour Ogasawara, l’équipe QA (Quality Assurance) est déjà sur la bonne route avec des remontées et des tests effectués sur une base quotidienne.
Pour l’instant, la décision n’a pas encore été prise de manière formelle. Si vous êtes utilisateur d’Ubuntu ou d’une autre distribution Linux, n’hésitez pas à réagir dans nos commentaires pour nous indiquer comment vous vivriez cet important changement.
Ubuntu pourrait transiter vers un cycle de développement de deux ans
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Le rythme actuel : une version tous les six mois
Commentaires (67)
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Abonnez-vousLe 23/01/2013 à 09h51
OUI, ils ont ENFIN compris !
Ca fait des années que je pense que leur système d’une version tous les six mois n’est pas viable. Quand j’utilisais Ubuntu (y’a déjà 4 ans, pfiou), les mises à jour tous les six mois étaient parfois un enfer, et entraînaient souvent des bugs. Bref, six mois c’était vraiment trop court.
Quadrupler le délai est une bonne chose, tant qu’il y a des mises à jour pour ne pas se taper des logiciels vieux d’un an en attendant la prochaine version.
Mais dans tous les cas, se reposer sur un délai n’est pas la plus viable des solutions. A cause de la loi de Hofstadter, peu importe quel délai on se donne, on finit toujours à la bourre dans l’urgence. " />
Quand on n’a pas de grosse contrainte économique qui nous oblige à sortir régulièrement des versions, il vaut mieux adopter un système à la Debian : se reposer plutôt sur des objectifs, et ne sortir une version que lorsqu’on a atteint la majorité d’entre eux. On voit quand même que ça profite beaucoup plus à la stabilité de l’ensemble. Et pour ceux qui veulent être à jour et se fichent bien d’avoir un système 100% stable, ils peuvent utiliser la version en cours de développement (testing voire unstable).
Le 23/01/2013 à 09h51
Appelons un chat un chat : Autant dire qu’ils ne garderaient plus que la LTS avec un “service pack” tous les ans !
Le 23/01/2013 à 09h52
– double post, désolé –
Le 23/01/2013 à 09h55
“Rolling Release”, encore un terme anglo-saxon …
Je pense qu’il faudrait franciser ce mot, et appeler ça une inforblication roulante. Quelle classe ça aurait.
Le 23/01/2013 à 09h55
S’ils veulent changer, ils ont qu’a prendre ce modele de deploiement:
Tu m’entends Mark?
En gros: de la qualite, un timing convenant aux societes, pas de changements d’UI non justifiee
Et sustout, ne pas avoir le discours indiquant qu’on fait des rolling releases pour faire tester ce qu’on envoie dans le tuyau par le end user!
Le 23/01/2013 à 09h59
Ils se sont demandés ce qui venait après le Z… Vu qu’ils en sont déjà au Q, presque R " /> " />
——> parti chercher l’issue de secours
Le 23/01/2013 à 10h02
Si vous êtes utilisateur d’Ubuntu ou d’une autre distribution Linux, n’hésitez pas à réagir dans nos commentaires pour nous indiquer comment vous vivriez cet important changement.
Avec la joie d’avoir bien fait de passer sur Fedora. " />
Sinon, ce sera toujours mieux que d’avoir une version merdique une fois sur deux…
Le 23/01/2013 à 10h02
Si vous êtes utilisateur d’Ubuntu ou d’une autre distribution Linux, n’hésitez pas à réagir dans nos commentaires pour nous indiquer comment vous vivriez cet important changement.
Avec la joie d’avoir bien fait de passer sur Fedora. " />
Sinon, ce sera toujours mieux que d’avoir une version merdique une fois sur deux…
Le 23/01/2013 à 10h04
Je trouve aussi que 6 mois c’est trop court.
Il suffit de se balader sur les forums pour voir les soucis des personnes qui ont mis leur système à jour.
Un système de rolling release ne serait peut être pas une mauvaise idée.
D’ailleurs, je devrai retourner sous Arch Linux pour le plaisir.
Le 23/01/2013 à 10h08
Le fond du problème des distributions Linux n’est pas abordé.
C’est la trop grande imbrication entre le système et les applications.
Le 23/01/2013 à 10h08
Le 23/01/2013 à 10h32
BUG : Impossible d’envoyer une alerte sur la news (message undefined : undefined)
Vincent,
manque un mot il me semble
Une version majeure d’Ubuntu tous les deux “ans”, toujours LTS et apportant de nombreuses nouveautés
Bonne journée :)
Le 23/01/2013 à 10h32
Personnellement je ne mets à jour mes postes persos qu’à la sortie de version LTS et mon pro est encore sous 9.04 parce que j’ai pas le temps de passer une matinée à tout réinstaller. Les mises à jour pour passer d’une version à l’autre m’ayant toujours réservées de mauvaises surprises.
Je suis plutôt adapte du “tant que ça fonctionne et que ça rempli mes besoins…”
Donc un cycle de 2 ans l’un dans l’autre ça me changera pas la vie :)
Le 23/01/2013 à 10h43
[TOTAL HS]
Trop mignonne la geekette japonaise ! " /> " />
Ah, le sujet de la news ? Pas fait gaffe…" /> (Enfin si j’ai lu, mais je m’en fous en fait… " />)
[/TOTAL HS (sans regret, je suis fan)]
Le 23/01/2013 à 10h46
Je préfèrerais aussi une version tous les ans. Ca permet de voir venir.
Par contre deux ans sans nouveautés, ça risque d’être un peu long quand on regarde la concurrence.
Le 23/01/2013 à 10h47
Le 23/01/2013 à 09h30
Quand je pense qu’au début la grosse critique d’Ubuntu envers Debian c’était que le cycle de release de Debian était trop long pour de « simples » utilisateurs desktop…
Le 23/01/2013 à 09h31
A croire que l’OS est mature .. mauvaise décision ..
Le 23/01/2013 à 09h33
Perso je suis assez d’accord avec un rythme un peu plus lent… de la stabilité un peu parce que là, les dernières versions c’est changement sur changement au niveau de l’UI et a force ca soule…
Changer d’accord, mais progressivement, et dans la douceur. C’est comme l’a" />
Le 23/01/2013 à 09h35
Pour moi, c’est juste une volonté de se calquer sur crosoft…
LTS version majeure
rolling release service pack / OS “mineur”
" />
Le 23/01/2013 à 09h36
Vaut-ce la peine de passer d’un cycle de 6 mois avec LTS tous les 2 ans, à un cycle de 2 ans entrecoupés de versions intermédiaires… " />
C’est vrai que c’est agréable d’être en rolling release, plus besoin de réinstaller la distrib à tous les cycles, et on a des logiciels toujours à jour. D’un autre côté, sortir des versions “finales” tous les 6 mois permet à l’éditeur de contrôler plus facilement la logithèque, et permet à l’utilisateur d’avoir des versions plus stables.
Par contre avoir une rolling release, mais interrompue tous les deux ans par une release, il me semble que c’est pas le meilleur des deux mondes… Mais je peux me tromper…
Le 23/01/2013 à 09h37
Si j’ai bien compris, ce n’est pas vraiment une “version tous les deux ans à la Debian”, mais un passage en rolling release avec un ISO de l’état de la distrib tous les un à deux ans à la Arch ?
C’est plutôt une bonne chose en fait. :)
Le 23/01/2013 à 09h41
Le 23/01/2013 à 09h44
Le 23/01/2013 à 09h46
Le 23/01/2013 à 09h48
Il y a pas qu’Ubuntu qui y réfléchit, Fedora aussi:http://blog.linuxgrrl.com/2013/01/22/fudcon-lawrence-overhauling-the-fedora-rele…
Mais pour Fedora, on garderait un rythme d’une sortie tout les 6 mois. Par contre, les fonctionnalités ne seraient plus planifiées 6 mois à l’avance comme maintenant mais deux ans à l’avance. De plus, la numérotation reprendrait le même principe que celle de RHEL.
Le 23/01/2013 à 09h48
NB : Pettite erreur dans l’article. Les LTS sont maintenant supportés 5 ans même pour la version Desktop.
En fait c’est plutôt une version figée tous les deux ans et une version rolling release pour ceux qui souhaitent rester a jours. Ca rejoindrait le mode de dev d’Unity qui vient de passer en publication journalières.
Le 23/01/2013 à 09h50
Quid de l’INpact sur les distributions dérivées ? Un système de rolling realease ne risque-t-il pas de poser des problèmes pour les distributions souhaitant garder un cycle plus court ?
Le 23/01/2013 à 09h50
Le 23/01/2013 à 20h42
Ce nouveau cycle conviendrait parfaitement à Steam." />
Le 23/01/2013 à 20h42
doublon
Le 23/01/2013 à 22h02
Le 23/01/2013 à 23h59
Le 24/01/2013 à 10h57
Le 25/01/2013 à 02h09
Le 23/01/2013 à 13h08
Primo on peut installer ce qu’on veut sur une clef
Secundo c’est aux créateurs de voir comment ça les arrange
Tierso on peut attendre avant d’avoir chaussure à son pied " /> (est-ce suffisant 2ans pour une LST, 18 mois pour une autre,etc ?)
Ensuite, on change quandon a envie de changer
Mais une LST au moins dans chaque catégorie (ce n’est pas parce qu’il y a une LST 2012 qu’il ne peut pas y en avoir d’autres)
Le 23/01/2013 à 13h24
Cool. Comme ça, le retard sur blender ne sera plus de 6 mois mais de 2 ans. Autant passer à debian si c’est pour mettre mes propres dépots en rolling release.
Par contre, c’est appréciable de ne plus faire des maj system aussi souvent. Mais ils n’ont pas intérêt à repousser la prochaine version, parce que la 12.10 est vraiment pourrave et doit absolument être corrigée tout de suite!
Le 23/01/2013 à 13h30
Le problème, c’est qu’on ne peut pas comparer les sorties tous les un à deux ans de Windows et OSX avec Linux. Sur un Windows (s’il n’a pas non plus vingt ans), à tout moment, on peut installer la dernière version de n’importe quel programme.
Sous Linux, à moins d’avoir une vraie distribution de type rolling release (Arch, Gentoo…) on doit se contenter des packages et des versions fournies par la distribution (dans le cas d’Ubuntu, il y a bien les PPA, des dépôts tiers, mais c’est parfois au petit bonheur la chance).
Ce qui fait que si Ubuntu sort au mois d’avril 2013 avec la version n du logiciel de retouches photos, de la suite bureautique et autres applications utilisateurs importantes, on devra se contenter de ces versions pendant deux ans, et ce, même si de nouvelles versions sortent dès le mois suivant. Rien de comparable avec Windows, donc.
Jusqu’à présent, en dehors du cycle de releases de la distribution, ils ne mettaient à jour que Firefox. On avait chaque nouvelle version quasi le jour de sa sortie. Le navigateur est un élément particulièrement important de nos jours, et ça m’aurait particulièrement ennuyé de n’avoir une mise à jour de ce dernier qu’une fois tous les deux ans. Sauf que si on passe réellement de six mois à deux ans, il faudra faire la même chose pour tout un tas d’applications utilisateur / métier importantes (Blender, The Gimp, Inskape, Ardour, LibreOffice…)
Parce qu’ok, ça semble en emmerder certains de réinstaller tous les six mois (ce qui est idiot, puisque pour eux il y avait déjà les LTS), mais si c’est pour se retrouver avec un système archi stable, mais complètement dépassé, avec lequel on ne peut pas travailler comme on le souhaite, ça n’a finalement aucun intérêt.
Le 23/01/2013 à 13h32
Vous lui trouvez quoi de pourri à 12.10 ? Unity (vu que j’utilise gnome-shell sans soucis …) ?
Ou d’autres trucs qui m’ont échappé.
De toute façon le truc à faire avec Ubuntu, c’est d’attendre 2 mois après la release avant de faire la mise à jour de distribution. Ainsi les plâtres on été essuyés.
Le 23/01/2013 à 13h54
A mon avis, ce changement est envisagé pour masquer le glissement vers le mobile. Canonical veut pousser le plus possible Ubuntu Phone, et une grande partie de l’équipe de développement va se concentrer dessus, ce qui fait qu’il y aura moins de nouveautés dans la version desktop. En continuant avec une version toute les 6 mois, qu’il faut promouvoir en mettant en avant les nouveautés, ça risque d’être un peu trop voyant. Alors qu’avec une version tous les 2 ans, et une rolling release entre les deux, si le rythme est moins soutenu, ça choquera personne.
Un autre changement envisagé, qui mériterait une news parce que beaucoup plus inquiétant selon moi, c’est leurs plans pour le remplacement du serveur Xorg. Jono Bacon, le community manager, a dit dans une interview pour un podcast qu’ils envisagent de créer leur propre serveur d’affichage plutôt que de passer à Wayland. Wayland est principalement soutenu par Redhat, qui n’ a aucun intérêt dans le mobile, et donc c’est pensé pour le desktop. Canonical veut quelque chose qui soit performant pour le mobile, tout en pouvant être utilisé pour le desktop. Et plutôt que de collaborer avec les autres en contribuant à Wayland, ils envisagent faire leur soupe de leur côté. Comme pour le changement évoqué dans la news, aucune décision n’est encore prise, mais le fait qu’ils l’envisage montre clairement qu’ils se dirigent vers un modèle de développement à la Android.
C’est pas la première fois qu’ils travaillent dans leur coin. Alors que la plupart des autres distributions utilisent Systemd pour gérer le démarrage des services, Canonical a annoncé que Ubuntu restera sur leur propre solution, Upstart. Ils font des modifications sur les briques Gnome qu’ils utilisent, à terme, il pourrait y avoir des incompatibilités qui les obligeraient à créer un fork. Mais le serveur d’affichage c’est encore autre chose. Il se pourrait qu’ils perdent carrément la compatibilité avec Wayland pour certaines applications, comme les jeux… Donc l’impact sur le monde GNU/Linux serait potentiellement très important, surtout si Ubuntu s’impose comme une plateforme de jeu grâce à Valve.
Le 23/01/2013 à 14h11
Le 23/01/2013 à 14h11
Le 23/01/2013 à 14h14
Le 23/01/2013 à 14h29
Pourquoi une roling release serait “moins stable”. Je suis un utilisateur de Arch et je n’ai jamais eu un système aussi stable. Quant aux distrib qui sortent un pack tous les 6 mois, franchement c’est lourd pour l’utilisateur particulier alors n’en parlons pas en entreprise … Installer un OS, ça sert à rien et c’est pas drôle …
Ensuite concernant l’implémentation de nouveautés : si j’ai bien compris, ils préfèrent passer tous les deux ans pour avoir qqch à annoncer plutôt que de faire petits à petits tous les six mois. C’est complètement contradictoire … au final, on obtient la même chose si c’est géré correctement. Sauf que dans le cas n°2, on a un “gap” peu agréable pour l’utilisateur final.
Bref, pour moi, il n’y a qu’une seule voie : la rolling release, la vaie. le reste, c’est le mal ! " />
Le 23/01/2013 à 14h34
Le 23/01/2013 à 16h41
Le 23/01/2013 à 17h02
Personne n’est forcé d’installer une nouvelle version tout les six mois…
Pour l’utilisateur “basique”, tant que le système fonctionne et que les mises à jour de sécurité sont disponibles, c’est bien le principal.
L’utilisateur avancé, et bien, il fait comme il veut, c’est lui qui gère sa bécane.
Et de toute façon, cest bien connu, quand Canonical butte, Ubuntu re-lutte !
Le 23/01/2013 à 17h03
La “rolling release” avait été évoquée en… 2005, sous le nom de “Grumpy Groundhog”. Elle n’avait alors pas vu le jour.
https://wiki.ubuntu.com/UbuntuDownUnder/BOFs/GrumpyGroundhog
Le 23/01/2013 à 18h24
Le 23/01/2013 à 19h29
Le 23/01/2013 à 20h02
Le 23/01/2013 à 10h50
J’aimais Ubuntu. Mais Compiz me l’a fait détester. Donc à titre personnel, tant que Weston ne sera pas intégré à Ubuntu, c’est sans moi. Ceci étant, pour mon entourage je les ais laissés en 12.04 et leur ais dit qu’il n’aurait qu’à mettre à jour dans 2 ans. Et ils sont ravis. Donc Rolling pour nous qui sommes en info et LTS pour les end-user.
Le 23/01/2013 à 10h52
Une release tous les 6 mois, c’est plus chiant qu’autre chose. J’ai clairement pas envie de gérer mon OS aussi souvent : il doit nous rendre service, pas nous emmerder, il ne faudrait pas l’oublier. Donc 1 release par an avec LTS une fois sur 2, ça me semble pas mal. Les plus motivés pourraient se taper un changement d’OS par an et les feignasses comme moi se contenteraient d’un changement tous les 2 ans. " />
Le 23/01/2013 à 10h56
Le 23/01/2013 à 11h04
Le 23/01/2013 à 11h12
Le 23/01/2013 à 11h13
Le 23/01/2013 à 11h19
Le 23/01/2013 à 11h25
Le terme “rolling release” est inapproprié ici il me semble. Une vrai rolling release est mise à jour en continu, au gré des nouvelles versions de chaque package, pas au bout d’une période aussi longue qu’un 1 an.
Avant les sorties d’Ubuntu étaient calquées sur les mises à jours de GNOME mais depuis qu’ils sont passé à Unity ça a déjà moins de sens.
Quant à la stabilité, étant sur Arch (une vrai “rolling release” avec des packages hyper-récents), je n’ai quasi aucun souci. Je ne pense pas que passer de 6 mois à 2ans changera fondamentalement les choses, à moins qu’ils étendent vraiment la phase de test (au détriment des dernières nouveautés donc).
Le 23/01/2013 à 11h31
Perso, je m’en tape un peu.. Je réinstallais pas un OS tous les 6 mois.
De plus, leurs dernières versions sont devenues lourdes. La 12.04 Ubuntu avec Unity, façon MAC OS, c’est déjà juste. En testant avec gnome shell ça ramait carrément !
Je pense passer sur une autre version d’ubuntu, avec un environnement plus léger.
Le 23/01/2013 à 11h38
En passant, il doit manquer un mot : « Une version majeure d’Ubuntu tous les deux (ans ?), toujours LTS et apportant de nombreuses nouveautés »
Le 23/01/2013 à 11h50
Perso, j’ai loupé tellement de version que ça ne me changerai pas grand chose. " />
A part les étudiants geek qui n’ont que ça a faire de changer de poste tous les 6 mois, je pense que ça ne peut qu’être bénéfique si le produit est mieux fini.
Bénéfique, notamment pour la formation des installateurs indépendants et des users. (c’est stressant pour Mme Michu d’apprendre qu’elle n’est plus a jour alors qu’elle à installé le bouzin 4 mois plus tôt et qu’il faut tout changer ! " />)
Une release intermédiaire pourrait-être intéressante, simplement pour les mises à niveau des composants importants - mais ça doit rester transparent, (type service pack windows).
Par contre, il faudrait simplement une info de mise à disposition pour les mise à jour logicielle type FF, Libreoffice ou autre…
Nota : mon portable au taf est toujours sous XP, ça fait un peu viello mais ça fonctionne.
Le 23/01/2013 à 11h57
Si vous êtes utilisateur d’Ubuntu ou d’une autre distribution Linux, n’hésitez pas à réagir dans nos commentaires pour nous indiquer comment vous vivriez cet important changement.
N’utilisant que les LTS d’Ubuntu (actuellement 12.04 avec MATE en gestionnaire de bureau), ça m’en touche une sans faire bouger l’autre.
J’aime pas réinstaller mon système tous les 4 matins. Une installation système chez moi, c’est du long terme jusqu’à ce que l’OS ne soit plus supporté (par l’éditeur ou par moi " />).
Mon install Ubuntu 10.04 a duré jusqu’à ce que je change de PC en aout dernier, sans quoi elle aurait resté jusqu’à la fin de support (ce qui fut le cas de la précédente version), la 12.04 restera jusqu’au bout également (par contre je ne pense pas rester avec Ubuntu, on verra comment ça se passera d’ici là). Parallèlement à ça, mon installation de Windows 7 sur le PC de jeux à côté date de la sortie de l’OS quand j’ai eu la boîte entre les mains.
Perso je trouvais que les nouvelles versions majeures tous les 6 mois était un peu trop, tous les ans me paraissait mieux, c’est pourquoi j’ai adoré l’idée qu’ils ont eu de sortir des LTS.
Le 23/01/2013 à 11h58
Le 23/01/2013 à 12h04
Le 23/01/2013 à 12h04
Avec Fedora, on a pu remarquer que la version 18 s’est fait attendre, on devine bien que les devs peinent à suivre et à maintenir les délais.
Je me demande qui a besoin de tout réinstaller ou d’upgrader tous les six mois, personnellement je préférerais que Fedora ralentisse la cadence, et je n’ai pas choisi Fedora spécialement pour profiter de nouveautés, en fait Slackware que j’ai en dualboot me convient également, j’ai exactement les mêmes applis et les mêmes versions d’applis, seul le kernel date, et encore, c’est parce que je n’ai pas installé la current." />
Le 23/01/2013 à 12h50
Ayant switché de Ubuntu à Linux Mint Debian Edition pour mes PC (perso et pro) et restant en LTS pour les PC de la famille, j’avoue que cela ne va pas changer grand chose à ma vie informatique.
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