La NSA affirme n’analyser que 0,00004 % du trafic mondial d’Internet
C'est pas la taille qui compte...
Le 12 août 2013 à 10h01
8 min
Logiciel
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Après un démarrage en trombe et plusieurs crises politiques, l’actualité a délaissé le programme de surveillance Prism pour se concentrer davantage sur le lanceur d'alertes Edward Snowden. Pourtant, de nouveaux documents ont été révélés et la NSA a publié vendredi une longue explication relative à ses capacités. Alors que Barack Obama appelle désormais à une réforme du Patriot Act, le renseignement américain cherche à tout prix l'apaisement.
Crédits : Mark Turnauckas, licence Creative Commons.
Surveillance des communications, espionnage, intrusion dans les routeurs chinois, collecte des métadonnées téléphoniques, des emails et d’autres informations personnelles : les révélations d’Edward Snowden ont provoqué bien des réactions, tant dans la presse que chez le grand public, en passant par les ondes de chocs diplomatiques. On se souvient notamment de l’avion présidentiel bolivien forcé d'atterrir à Vienne, en Autriche, à cause de soupçons sur l’éventuelle présence de Snowden à son bord (le président Evo Morales rentrait de Russie). Plus récemment, la Russie a accordé un asile politique temporaire à Snowden, provoquant la colère des États-Unis et l’annulation d’une rencontre entre Barack Obama et Vladimir Poutine.
La NSA souhaite se justifier
Mais alors que Barack Obama tentait vendredi après-midi de calmer le jeu au cours d’une conférence de presse, appelant notamment à une réforme d'une section de la loi dite du Patriot Act (socle, avec la loi FISA, du renseignement actuel), la NSA (National Security Agency) a publié dans la foulée un long plaidoyer. L’agence y donne en détails son point de vue et explique le fonctionnement de sa machinerie, comme l'a souhaité le président américain.
Et le prologue de ce document de sept pages est particulièrement éloquent : l’agence rappelle comment ont eu lieu les attaques du 11 septembre 2001, insiste sur le fait que Khalid al-Midhar, le principal architecte des attentats, avait résidé plus de six mois en Californie. Pendant ce temps, malgré des écoutes avec d’autres personnes d’Al-Qaida, la NSA avait été incapable d’obtenir des informations sur le téléphone utilisé par Midhar.
La NSA a fort à faire car elle est pointée du doigt pour diverses raisons. On se souvient en particulier des liaisons spécifiques entre l’agence et les entreprises telles que Microsoft, Google, Facebook, Apple ou encore Yahoo. Sans nommer personne, l’agence confirme que de telles relations existent et qu’elles sont essentielles dans la constitution d’une base de données efficace. Ces bases sont liées à des programmes dont les noms de code ont déjà été publiés : Fairview, Blarney, Oakstar ou encore Lithium. La NSA ne nie aucune de ces données, confirme la validité des informations contenues dans les documents révélés, mais elle indique que les extrapolations qui en ont été tirées sont fausses.
Pas de contournement des lois grâce aux agences étrangères
Toujours dans la même page (6), l’agence aborde le cas des accords liant les États-Unis à d’autres pays. La NSA était en effet accusée de contourner les garde-fous imposés par la loi en obtenant les données via ses partenaires. Elle s’explique :
« La NSA est partenaire de plus de trente nations différentes dans le but de remplir sa mission de renseignement étranger. Dans tous les cas, la NSA n’utilise pas et n’utilisera pas une relation avec un service étranger du renseignement pour demander un service que la loi l’empêcherait elle-même de réaliser. Ces partenariats sont une partie importante de la défense des États-Unis et des alliés contre le terrorisme, les cybermenaces et tous ceux qui menacent notre sécurité individuelle ou collective. Les deux parties de ces relations en bénéficient. »
Seuls 0,00004 % des données mondiales seraient examinées
Mais c’est la dernière page du document qui contient les informations les plus intéressantes. La NSA est régulièrement accusée d’espionner une large proportion du trafic internet. Chose dont l’agence se défend :
« Selon les chiffres publiés par un fournisseur majeur, internet transporte 1 826 pétaoctets d’informations par jour. Dans sa mission de surveillance de l’étranger, la NSA ne touche que 1,6 % de ces données. Cependant, sur ces 1,6 % de données, seuls 0,025 % en sont sélectionnés pour analyse. En conséquence, les analystes de la NSA n’examinent que 0,00004 % du trafic mondial pour mener à bien sa mission, soit moins d’un millionième. »
Données américaines : une grande prudence selon la NSA
L’agence se veut rassurante sur les données des résidents américains : « Nous n’avons pas besoin de sacrifier les libertés civiles pour la sauvegarde de la sécurité nationale ; les deux font partie intégrante de ce qui fait de nous des Américains. La NSA peut et continuera de conduire ses opérations d’une manière qui respecte les deux. »
L’agence indique toutefois que des emails peuvent se retrouver pris dans les mailles du filet géant :
« Par exemple, une personne américaine pourrait être en copie d’un email envoyé ou reçu par une cible étrangère légitime, ou une personne américaine pourrait être en contact avec un terroriste connu. Dans ces cas, les procédures de minimisation adoptées par le procureur général, en consultation avec le directeur nationale du renseignement, et approuvées par la Foreign Intelligence Surveillance Court, sont utilisées pour préserver la vie privée de la personne. Ces procédures contrôlent l’acquisition, la rétention et la diffusion des informations de la personne, acquises secondairement durant les opérations conduites conformément à la Section 702. »
Toucher aux données des citoyens américains sans le faire
La Section 702 est connue pour être la partie de la loi FISA Amendments Act (FAA) permettant de chercher des informations nominatives, mais seulement quand elles concernent des étrangers, et en-dehors du sol américain. Or, selon le journal The Guardian, qui s’appuie sur un document fourni par Edward Snowden, la NSA a fait élargir le périmètre d’action de cette fameuse section : dans la nouvelle version, elle permet les requêtes nominatives envers les citoyens américains. Un changement dont le document de l’agence ne parle évidemment pas.
Il faut noter cependant un point important souligné par The Gardian : selon l’extrait du glossaire contenant ces informations, les analystes ont pour instruction formelle de ne formuler aucune requête tant qu’aucun processus de supervision n’aura été mis en place par l’agence et validé tant par le département américaine de Justice et que par le Bureau du directeur national du renseignement. Des requêtes qui ne peuvent donc concerner ni le nom, ni le numéro de téléphone, ni l’adresse email, ni encore l’adresse IP. On notera que le processus de supervision peut être rapproché de la demande par Barack Obama de nommer un responsable de la vie privée au sein la NSA.
Pour Ron Wyden, sénateur démocrate, il existe tout de même un sérieux problème. La NSA a été ainsi incapable de donner au Congrès des renseignements clairs sur le nombre d’américains qui avaient été pris malgré eux dans le filet. Et dans ce qu’il décrit comme une « faille », le gouvernement peut selon lui « potentiellement naviguer dans ces données et mener des recherches sans mandat dans les appels téléphoniques et les emails ».
L'autorégulation mise en avant par la NSA
Côté NSA, on insiste toutefois sur la capacité à s’auto-réguler : « En plus des précautions de la NSA, le personnel a pour obligation de faire un rapport quand il estime que la NSA n’agit pas, ou pourrait ne pas agir en accord avec une loi, une politique ou une procédure. Cette auto-analyse fait partie intégrante de la culture et du tissus même de la NSA. Si la NSA n’agit pas en accord avec une loi, une politique ou une procédure, elle fera un rapport via ses canaux de supervision internes et externes, conduira des examens pour en comprendre la cause et fera les ajustements appropriés en vue d’une amélioration constante ».
Pour autant, il s’agit de la vision idyllique présentée par l’agence dans son document publié vendredi. Néanmoins, elle n’a pas souhaité réagir aux demandes du Guardian sur les nouveaux éléments présentés. En outre, il est intéressant de constater que la NSA met en avant le processus d’amélioration interne, porté par le personnel, alors même que l’agence de renseignement souhaite supprimer 90 % des postes d’administrateurs système.
La NSA affirme n’analyser que 0,00004 % du trafic mondial d’Internet
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La NSA souhaite se justifier
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Pas de contournement des lois grâce aux agences étrangères
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Seuls 0,00004 % des données mondiales seraient examinées
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Données américaines : une grande prudence selon la NSA
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Toucher aux données des citoyens américains sans le faire
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L'autorégulation mise en avant par la NSA
Commentaires (84)
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Abonnez-vousLe 12/08/2013 à 11h53
Le 12/08/2013 à 11h56
Cela ressemble de plus en plus au premier Terminator, surtout, le Futur avec ces drones métalliques ciblant des humains (en miniature, mais c’est qu’un début)" />
Le 12/08/2013 à 11h57
Le 12/08/2013 à 11h59
Le 12/08/2013 à 12h01
Le 12/08/2013 à 12h02
Le 12/08/2013 à 12h02
« Selon les chiffres publiés par un fournisseur majeur, internet transporte 1 826 pétaoctets d’informations par jour. Dans sa mission de surveillance de l’étranger, la NSA ne touche que 1,6 % de ces données. Cependant, sur ces 1,6 % de données, seuls 0,025 % en sont sélectionnés pour analyse. En conséquence, les analystes de la NSA n’examinent que 0,00004 % du trafic mondial pour mener à bien sa mission, soit moins d’un millionième. »
Comment sont choisis ces 1,6% au doigt mouillé?
Sélectionnés à partir de quoi?
Le 12/08/2013 à 12h09
0,00004% du trafic mondial … La NSA essaie juste d’ expliquer qu’ il va lui falloir une rallonge de budget pour augmenter ce rendement de manière plus significative ^^
En plus des précautions de la NSA, le personnel a pour obligation de faire un rapport quand il estime que la NSA n’agit pas, ou pourrait ne pas agir en accord avec une loi, une politique ou une procédure. Cette auto-analyse fait partie intégrante de la culture et du tissus même de la NSA.
(…)
Il va falloir aussi construire des salles de stockages pour ces rapports aussi grandes que leurs datacenter" />
Le 12/08/2013 à 12h09
Ouf… Ils n’analysent que 76To par jour………………………
Je veux la même connexion…. Ca en fait des BluRay Rip par jour " />
Le 12/08/2013 à 12h11
Le 12/08/2013 à 12h18
Le 12/08/2013 à 12h22
Est-ce que le flux des micros posés pour les réunions de l’UE passe par le net ?
Le 12/08/2013 à 12h23
Le 12/08/2013 à 12h26
Le 12/08/2013 à 12h51
Le 12/08/2013 à 12h52
Je suis quand même surpris par les réactions de certains. J’ai l’impression que c’est une découverte pour beaucoup.
Certes je n’approuve pas, mais tous les pays ont leur services de renseignements (encore une fois je ne cautionne pas), le tord des états unis, l’info a été rendue publique avec des détails à l’appui !!
En France, votre vie numérique (banque, EDF, GDF, etc…) est déjà connue par la police. J’ai pu en faire l’expérience ! Rien de grave mais c’est assez perturbant quand on dévoile avec des dates à l’appui ce qui se passe sur vos comptes bancaires etc …
Bref, l’avantage pour tous les autres pays, c’est que maintenant la population a un os à ronger ! Si personne ne bronche au niveau international ce n’est pas pour rien !!
Le 12/08/2013 à 10h07
Hypocrites. Comme la plupart du flux de données, c’est de la vidéo à présent ou bien des données publiques, c’est sûr que ça ne sert à rien d’analyser ça.
La question, c’est quelle part des données privées et confidentielles, ils analysent. " /> Et là le chiffre est largement, largement supérieur.
Écran de fumée, tout ça.
Le 12/08/2013 à 10h10
Ouf, on est enfin tranquille alors..
Déjà que je n’avais rien à me reprocher ..
Le 12/08/2013 à 10h10
j’aimerais connaître à la fois la part de trafic utile dans ces chiffres et la marge d’erreur de ces dernier ^^
Le 12/08/2013 à 10h11
Hahahahaha " />" />" />" />" />" />" />" />
Pardon, c’est ma réaction sur le dernier passage… les derniers qu’on a laissé s’auto-réguler c’étaient les banquiers et le monde de la finance… on voit ce que ca a donné …
Le 12/08/2013 à 10h12
« Selon les chiffres publiés par un fournisseur majeur, internet transporte 1 826 pétaoctets d’informations par jour. Dans sa mission de surveillance de l’étranger, la NSA ne touche que 1,6 % de ces données. Cependant, sur ces 1,6 % de données, seuls 0,025 % en sont sélectionnés pour analyse. En conséquence, les analystes de la NSA n’examinent que 0,00004 % du trafic mondial pour mener à bien sa mission, soit moins d’un millionième. »
2millions de To par jour, “moins d’un millionième” ça donne tout de même plus de 1To par jour…" />
Le 12/08/2013 à 10h12
http://www.france24.com/fr/20130810-espionnage-lue-cible-prioritaire-nsa-selon-der-spiegel
Le 12/08/2013 à 10h12
" /> il y a un traitre dans le sanctuaire et je vous jure c’est pas moi ! " />
Le 12/08/2013 à 10h14
Et dire que tout cela n’a pas permis d’éviter que deux crétins fassent sauter des bombes à Boston…
Le 12/08/2013 à 12h54
Bonjour,
Comparer au flux internet global n’a aucun sens, autant comparer le butin d’un voleur à la richesse mondiale.
J’ai retrouvé les sources utilisées pour le calcul (le VNI de CISCO), et après retraitement et en enlevant les données non pertinentes (flux vidéo notamment). Moi j’aboutis à une fouchette entre 12 et 35% du trafic touché par la NSA.
C’est le minimum de données pertinentes sur lequel la NSA a prise et sur lequel elle peut faire porter ses recherches plus précises.
Le contrôle effectif n’a aucun intérêt, c’est le contrôle potentiel qui importe.
http://points-de-vue-alternatifs.over-blog.fr/la-nsa-contr%C3%B4le-entre-12-et-3…
Le 12/08/2013 à 13h03
Et si l’on ne parle que de 2To par jours, basés sur les métadonnées compressées … alors là … on est en plein de le déclaratif biaisé.
Le 12/08/2013 à 13h08
Le 12/08/2013 à 13h29
Et la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu aussi hein ? Plus menteur que les fumiers de la NSA, tu meurs :
Le 12/08/2013 à 13h33
Le 12/08/2013 à 13h36
Bref, c’est comme demander à un mafieu si’il l’est " />
Le 12/08/2013 à 13h46
En fait on s’en fout que ce soit 0,00004 % ou 35 % ou même 100% du trafic mondial. Cela devrait être 0%. Un point c’est tout.
Hors de leurs frontières ils sont hors de leurs droits. Ce sont des actions en violation du droit commun. Cela s’appelle une action criminelle.
Le 12/08/2013 à 13h49
0,00004 % de l’infini c’est déjà énorme, bien sur c’est seulement 0,00004 % mais c’est 0,00004 % la c’est du business, ils s’en branle de ta page FB, ce qu’ils veulent ce sont les contrats des autres pays pour placer les leurs et des informations à chantage, ces mecs la c’est le mal en personne (en même temps l’Amérique s’est construite à partir de putes et de bagnards européens)
Le 12/08/2013 à 13h49
Le 12/08/2013 à 14h22
C’est désespérant. En même temps, c’est les USA qui ont la main mise sur les technologies. Pourquoi s’en priver ?
En même temps, c’est les USA qui contrôle le monde (pour faire simple).
On peut rien faire, déjà que nos politiques rien qu’en France c’est des connards. Alors si on doit regarder la politique niveau mondiale ….
Le 12/08/2013 à 14h23
Le 12/08/2013 à 14h25
Le 12/08/2013 à 14h31
http://www.gizmodo.fr/2013/08/11/nsa-surveille-1-point-6-pour-cent-trafic-internet-mondial.html
qui mens ?
Le 12/08/2013 à 14h36
Le 12/08/2013 à 14h38
Et pendant ce temps un cavalier législatif français est passé incognito à la faveur de l’été, en pleine affaire prism c’était le moment" />
Des espions français plus puissants mais mieux contrôlés
Le cadre juridique du renseignement évolue, avec notamment la création d’un fichier des passagers aériens. Les pouvoirs du Parlement seront accrus.
Le 12/08/2013 à 15h36
Le 12/08/2013 à 18h13
Le 12/08/2013 à 18h56
Oh la belle langue de bois !
Le streaming vidéo et l’échange de fichiers représentent une immense majorité de la bande passante, on peut aussi éliminer d’office tout un tas de requêtes http complètement inutiles, quelle part de ce qui reste représente leur espionnage analyse maintenant ? " />
Le 12/08/2013 à 19h05
Le 12/08/2013 à 21h50
Et dans ce qu’il décrit comme une « faille », le gouvernement peut selon lui « potentiellement naviguer dans ces données et mener des recherches sans mandat dans les appels téléphoniques et les emails ».
Le 12/08/2013 à 22h13
La NSA affirme n’analyser que 0,00004 % du trafic mondial d’Internet
Et ils n’ont aucune raison de mentir sur cette information…
" />
Le 12/08/2013 à 22h15
Le 12/08/2013 à 22h36
Le 13/08/2013 à 06h53
Où es-tu Michael scofield ?
La compagnie nous raconte des salades .
Le 12/08/2013 à 10h50
« Selon les chiffres publiés par un fournisseur majeur, internet transporte 1 826 pétaoctets d’informations par jour. Dans sa mission de surveillance de l’étranger, la NSA ne touche que 1,6 % de ces données. Cependant, sur ces 1,6 % de données, seuls 0,025 % en sont sélectionnés pour analyse. En conséquence, les analystes de la NSA n’examinent que 0,00004 % du trafic mondial pour mener à bien sa mission, soit moins d’un millionième. »
a) Bien sûr on peut les croire sur parole, ce sont des gens honnêtes, ils nous le diraient s’ils mentaient.
b) Ouf, j’avais peur qu’ils analysent chaque bit de chaque vidéo de chaton envoyée par Youtube pour vérifier que Youtube m’envoie bien la même vidéo de chaton qu’aux autres. Mais si ce sont juste l’intégralité de mes mails, de mes requêtes Google, de mes conversations MSN et Skype, de mes commits de code source, et de mes données GPS, pas de problème. Vu que tout ça représente largement moins de 1% de mon volume.
« Nous n’avons pas besoin de sacrifier les libertés civiles pour la sauvegarde de la sécurité nationale ; les deux font partie intégrante de ce qui fait de nous des Américains. La NSA peut et continuera de conduire ses opérations d’une manière qui respecte les deux. »
Ouais, comme sous Mc Carthy. La liberté, ça les connaît.
Cette auto-analyse fait partie intégrante de la culture et du tissus même de la NSA.
L’auto-régulation bien sûr ! C’est amusant, le secteur financier en est fan lui aussi.
Le 12/08/2013 à 11h03
la nsa surveille que 0,00004% et leur partenaire combien il surveille (Google, Microsoft, Apple, etc ) car c’est bien beau de dire que l’on surveille que 0,00004% mais combien il surveille au total si on compte leur partenaire plus si il surveille d’autre agence de sécurité ou d’espionnage (la Dgse et autre service des pays ciblé) . Combien cela pourrais faire ?
Le 12/08/2013 à 11h05
:popcorn: bouh les méchants bouh " />
Le 12/08/2013 à 11h15
Le 12/08/2013 à 11h17
Le 12/08/2013 à 11h18
Le 12/08/2013 à 11h20
Le 12/08/2013 à 11h23
La NSA affirme n’analyser que 0,00004 % du trafic mondial d’Internet
Je sais pas pourquoi mais j’y crois pas une seconde. " />
Le 12/08/2013 à 11h25
Le 12/08/2013 à 11h28
Excellent la photo avec la parabole pour écouter les légumes qui ne réagissent pas " />
Le 12/08/2013 à 11h28
l’agence rappelle comment ont eu lieu les attaques du 11 septembre 2001, insiste sur le fait que Khalid al-Midhar, le principal architecte des attentats, avait résidé plus de six mois en Californie. Pendant ce temps, malgré des écoutes avec d’autres personnes d’Al-Qaida, la NSA avait été incapable d’obtenir des informations sur le téléphone utilisé par Midhar.
L’agence se veut rassurante sur les données des résidents américains : « Nous n’avons pas besoin de sacrifier les libertés civiles pour la sauvegarde de la sécurité nationale
Ils se foutent vraiment de la g… du monde !
Le 12/08/2013 à 11h29
Le 12/08/2013 à 11h37
La NSA affirme n’analyser que 0,00004 % du trafic mondial d’Internet
et Ben Laden n’a tué que 0.000947 % de la population américaine… comme quoi…
Le 12/08/2013 à 11h44
Bon, aller, maintenant, le jeu des 30 Nations : Qui a collaboré ?
Tout d’abord, le premier toutou à son USA, l’Angleterre. Je mets aussi une partie de mes jetons sur l’Israël ( par contre, je ne sais pas si c’est considéré comme une nation ?) , j’ai aussi envie de parier sur la France d’où vient le grand talent d’actrice de Marion Cotillard.
Le 12/08/2013 à 11h48
l’agence rappelle comment ont eu lieu les attaques du 11 septembre 2001, insiste sur le fait que Khalid al-Midhar, le principal architecte des attentats, avait résidé plus de six mois en Californie. Pendant ce temps, malgré des écoutes avec d’autres personnes d’Al-Qaida, la NSA avait été incapable d’obtenir des informations sur le téléphone utilisé par Midhar.
La Section 702 est connue pour être la partie de la loi FISA Amendments Act (FAA) permettant de chercher des informations nominatives, mais seulement quand elles concernent des étrangers, et en-dehors du sol américain.
PRISM existe donc pour faire quelque chose d’illégal? Ou alors j’ai mal compris la section 702 " />
Le 12/08/2013 à 11h49
Le 12/08/2013 à 10h15
Rassurez vous,on vous espionne sans vergogne en piétinant la souveraineté des pays alliés,mais à hauteur de 0,00004 % du trafic internet.
" />
Le 12/08/2013 à 10h15
les analystes de la NSA n’examinent que 0,00004 % du trafic mondial
Ça sens la demande de rallonge de crédit au congrès, ça " />
Le 12/08/2013 à 10h19
Le 12/08/2013 à 10h20
Le problème n’est pas tant le % analysé que les cibles et les objectifs de cet espionnage. Faudra m’expliquer le lien entre lutte anti-terroriste et espionnage des instances de l’UE…
Le 12/08/2013 à 10h21
Le 12/08/2013 à 10h24
Le 12/08/2013 à 10h25
Le 12/08/2013 à 10h32
Le 12/08/2013 à 10h34
Bizarrement, dans ce millionième du trafic analysé, on y trouve de redoutables terroristes comme… l´Union Européenne (mais bien sûr, pas les auteurs de l´attentat de Boston). Ils ont un drôle de sens des priorités à la NSA " />
Le 12/08/2013 à 10h35
Le 12/08/2013 à 10h41
Le 12/08/2013 à 10h41
Le 12/08/2013 à 10h42
Le 12/08/2013 à 10h42
Le 12/08/2013 à 10h43
Le 12/08/2013 à 10h49
Le 13/08/2013 à 07h43
Le 13/08/2013 à 09h22
Le 13/08/2013 à 14h06
Le 13/08/2013 à 14h59