L’apprentissage du code ne fait pas l’unanimité au sein de l’Éducation nationale
Faut pas décoder
Le 11 décembre 2014 à 09h30
5 min
Droit
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Alors que François Hollande a déclaré la semaine dernière qu’il fallait « préparer nos enfants beaucoup plus tôt au codage » informatique, les résultats d’une récente consultation menée par l’Éducation nationale montrent que les professeurs sont relativement divisés sur cette question.
Le 10 juin dernier, le Conseil supérieur des programmes scolaires a dévoilé son projet de « socle commun de connaissances, de compétences et de culture » (PDF). Ce texte est relativement important, puisqu’il vise à lister les savoirs fondamentaux que devront acquérir les élèves tout au long de leur scolarité obligatoire, c’est-à-dire de l’école primaire jusqu’au collège.
Il est bien entendu question d’outils numériques, puisque ce projet prévoit que chaque élève est « initié à l’usage de l’internet », qu’il doit savoir « utiliser des sites collaboratifs et garder la mémoire de ses travaux », ou bien encore qu’il « connaît l’organisation matérielle et logicielle d’un environnement numérique : clavier, logiciels de bureautique (en particulier le traitement de texte) dont les logiciels libres ».
Vers un éveil obligatoire au code à partir de 2016 ?
Si ces points sont pour la plupart abordés de longue date à l'école, ce projet de socle touche toutefois à un thème jusqu’ici peu évoqué : la programmation. La partie concernant l’utilisation des langages scientifiques introduit en effet des dispositions selon lesquelles l’élève « est initié au fonctionnement, au processus et aux règles des langages informatiques ». De plus, chaque jeune devra être capable, à l’issue de sa scolarité obligatoire, « de réaliser de petites applications utilisant des algorithmes simples ». Autrement dit, tous les élèves seraient éveillés de manière systématique au code informatique, à un âge qui restera cependant à déterminer ultérieurement.
Mais pour l’heure, ce projet n’est, comme tout projet, pas définitif. C’est en effet le ministère de l’Éducation qui aura le dernier mot sur sa rédaction, en vue d’une application à partir de la rentrée 2016. Avant de rendre sa copie, la Rue de Grenelle a toutefois lancé une vaste consultation publique auprès des agents de l’Éducation nationale, à laquelle ont participé plus de 170 000 personnes (dont une majorité d’instituteurs et de professeurs de collège).
Les personnels de l’Éducation nationale sont mitigés
La synthèse des résultats obtenus (PDF) montre cependant que les dispositions concernant la programmation informatique ne font pas l’unanimité.
Si 50,1 % des sondés estiment que la proposition selon laquelle « L'élève sait que les équipements informatiques utilisent une information codée et il est initié au fonctionnement, au processus et aux règles des langages informatiques » doit figurer dans le socle, ils ne sont que 37 % à penser que les jeunes doivent également être capables « de réaliser de petites applications utilisant des algorithmes simples ». On notera toutefois qu’il y a dans ces deux cas de figure une forte proportion de personnes qui ne se sont pas prononcées.
De plus, pour un nombre assez important d’agents de l’Éducation nationale, ces composantes sont tout simplement irréalistes. Ils sont 33,6 % à le penser s’agissant de la réalisation de petites applications, et 31,6 % pour l’initiation générale aux langages informatiques. Mais à nouveau, on observe qu’une forte proportion de sondés n’a pas souhaité se prononcer.
Si ces résultats doivent être pris avec des pincettes, d’autant que l’échantillon n’était pas forcément très représentatif, ils tendent à souligner que cette question du code à l’école fait particulièrement débat. Dans nos colonnes, nous avions d’ailleurs eu l’occasion de recueillir des avis très différents entre la députée Laure de La Raudière et l’expert en informatique Benjamin Bayart, par exemple.
En revanche, on constate que la proposition selon laquelle « L'élève connaît l’organisation matérielle et logicielle d’un environnement numérique : clavier, logiciels de bureautique (en particulier le traitement de texte) dont les logiciels libres » suscite clairement l’adhésion. 89,2 % des personnes interrogées ont ainsi affirmé qu’elle devait figurer dans le socle. On obtient un taux quasiment similaire pour la composante prévoyant que « L'élève a en particulier appris à protéger ses données personnelles et son intimité, et à respecter celles d’autrui » (voir ci-dessus).
Un décret attendu pour la fin de l'année
Restera maintenant à voir dans quelle mesure le ministère de l’Éducation nationale fera évoluer ce projet de socle. Nous devrions vite le savoir, puisque la Rue de Grenelle promettait cet été que « les éléments de ce socle commun et les modalités de son acquisition progressive [seraient] fixés par décret d’ici la fin de l’année ».
Rappelons enfin que depuis la dernière rentrée, certains enfants peuvent suivre des sessions d’éveil au code, mais uniquement dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires (donc en dehors des heures de classe, et seulement dans de rares communes). L’exécutif a affirmé à plusieurs reprises qu’il souhaitait qu’un enseignement obligatoire soit dispensé aux jeunes, sans préciser s’il concernerait les écoliers ou les collégiens. Au Royaume-Uni par exemple, les enfants sont désormais éveillés au code dès l’âge de cinq ans.
L’apprentissage du code ne fait pas l’unanimité au sein de l’Éducation nationale
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Vers un éveil obligatoire au code à partir de 2016 ?
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Les personnels de l’Éducation nationale sont mitigés
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Un décret attendu pour la fin de l'année
Commentaires (131)
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Abonnez-vousLe 11/12/2014 à 09h55
Alors que François Hollande a déclaré la semaine dernière qu’il fallait « préparer nos enfants beaucoup plus tôt au codage » informatique
ce projet prévoit que chaque élève est « initié à l’usage de l’internet », qu’il doit savoir « utiliser des sites collaboratifs et garder la mémoire de ses travaux », ou bien encore qu’il « connaît l’organisation matérielle et logicielle d’un environnement numérique : clavier, logiciels de bureautique (en particulier le traitement de texte) dont les logiciels libres »
Je ne vois vraiment pas le rapport entre les deux…
De plus, je ne suis pas convaincu qu’apprendre le “codage” à nos enfants est très pertinents.
Qu’il y ait une option ou la création de club info à l’école, pourquoi pas mais le rendre obligatoire alors que les enfants ont déjà pas mal de lacunes sur le “tronc commun”, ça me laisse perplexe.
Le 11/12/2014 à 09h55
Rien de tel qu’un petit tuto pour apprendre les bases…
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Le 11/12/2014 à 09h57
Hm, coder est un métier. Pour ceux qui veulent suivre cette voie, y a des forums, ateliers découvertes (enfin ca existant a l’époque ou j’étais lycéen…).
Faut pas non plus que notre métier noble d’ouvrier deviens un torchon accesibles a tord et a travers pour n’importe qui.
Si on m’apprends a réparer une fuite d’eau, serais je facilement un plombier ? non car, le plombier lui ne s’arrête pas a la fuite d’eau et si tu met un amateur sur des travaux plus dangereux, ca deviens risqué et contre productif.
Philosophie pourrie du jour
Le 11/12/2014 à 09h59
Génial ! Le gouvernement participe à l’exception culturelle française en fournissant matière aux prochains “humoristes” français.
Donc après la vanne “Est ce que tu as déjà réutilisé un compas dans ta vie” ou la très célèbre “Heureusement qu’on connaissait la racine de 25 parce que là on était foutu”, découvrez en avant première les “Est ce que quelqu’un ici a déjà ouvert visual studio depuis la fin des cours ?”, “Punaise, heureusement qu’on connaissait la différence entre itératif et récursif, parce que là c’était chaud” ou les nouveaux “Est ce que tu es le genre de fille a qui nomme ses variables a, b, c ou i, j, k ?”
Enfin bref, pour rester sérieux. Les lycéens ont déjà des cours d’algo et de programmation sur calculatrice scientifique. Pour moi, vouloir donner des cours de prog’ à des collégiens ou des primaires c’est pas utile.
Qu’ils découvrent ça par eux même si ça les intéresse vraiment mais pas de là à en faire un enseignement obligatoire….
Le 11/12/2014 à 10h00
Pour celui qui n’a jamais développé, devoir écrire du code peut faire peur… J’ai des collègues qui pourraient gagner énormément de temps en faisant des scripts ou des macros pour automatiser une partie de leur boulot, et qui ne le font pas par simple peur de faire quelque chose qu’il ne fallait pas. Une initiation au code permet à mon avis de démystifier un peu la chose, d’enlever la “magie” autour des processus informatiques.
Les gamins d’aujourd’hui savent utiliser une tablette très tôt, mais ne savent pas (et ne se posent pas la question) de savoir ce qu’il se cache derrière. C’est dommage, dans une monde où de plus en plus de choses tendent à être informatisées/connectées…
Le 11/12/2014 à 10h01
Avec l’immense majorité des profs qui pleurent pour qu’on leurs mette MS Office, car ils “n’arrivent pas à se servir de LibreOffice” (sic) qui ne font pas la différence en un PDF et un JPEG, qui ne comprennent rien dès qu’il s’agit de PC, ajoutez à ça, l’immense majorité des professeurs des écoles qui sont issus de filières non scientifiques… Et ça fera un carnage de plus.
Que les profs commencent d’abord par apprendre à lire, à écrire et compter avec des outils et des concepts solides et maîtrisés et ceux qui auront envie d’apprendre le code le feront tout seul.
Ne demandons pas aux profs d’enseigner un truc qui les dépasses même pour les concepts les plus simples.
La base de la pédagogie: pour enseigner quelque chose il faut d’abord le maîtriser.
Le 11/12/2014 à 10h02
Le 11/12/2014 à 10h07
Pourquoi ? A mon avis, pour une raison simple, on ne programme pas sans de solides bases en maths surtout au niveau de concepts abstrait. Vendre l’informatique sans les maths c’est une escroquerie.
Enfin, je dis ça, je dis rien :)
Le 11/12/2014 à 10h08
http://codecombat.com/
Le 11/12/2014 à 10h10
Les informaticien sortent à la pelle des écoles, je ne vois pas l’intérêt d’essayer d’en sortir encore plus dans un marche saturé qui ne profite qu’aux SSII qui ont ainsi une main d’oeuvre encore plus bon marché. Au lieu d’essayer de leur bourrer plus le crane ca serait déjà bien qu’ils maitrisent les bases.
Le 11/12/2014 à 10h10
Ouai enfin quand je vois les cours de techno de mon frère qui est en 5ème ou ils apprennent à se servir d’un ordinateur et que sur les exemples y’a encore des lecteurs disquettes….
Je me doute que ce serait juste une initiation à la programmation mais vu le grand nombre de profs qui sont encore au siècle dernier en matière de cours j’ai un peu peur.(je caricature mais parfois c’est un peu ça).
Le 11/12/2014 à 10h11
Je ne sais pas si la création de programmes est vraiment utile à l’école…
Par contre, j’ai eu des tas de cours d’algorithmique et de logique quand j’étais à l’IUT, et c’est très très formateur au delà de l’usage informatique. Bien sûr, je ne parle que de la petite partie de ces cours qui sont accessibles à tous.
Le faire assez tôt permettrait d’avoir des élèves capables de plus de logique et de raisonnement.
On pourrait aussi essayer d’arrêter la ségrégation dans les formations supérieures techniques avec que des mecs et d’autres où il n’y a que des filles. Ce n’est pas un problème de truc de mec ou de truc de fille, c’est faux, le problème est qu’on a fourni des barbies aux filles et des légos aux garçons… L’école peut rétablir un équilibre ici.
La représentation graphique des réseaux n’a pas fait l’unanimité à l’éducation nationale, mais nous y sommes confrontés tous les jours, et c’est une bonne chose aussi, j’espère qu’ils garderont ça dans leur programme final. Quand on voit le nombre de personnes qui sont comme des idiots devant un plan… Si l’on peut les former à un truc qui leur servira presque tous les jours, ça serait vraiment bien.
Le 11/12/2014 à 10h14
Le 11/12/2014 à 10h15
Sympa mais un peu moins glamour quand même… " />
Le 11/12/2014 à 10h17
Le 11/12/2014 à 10h19
Autant mettre les bases de l’informatique, c’est une certitude autant mettre la programmation ne servirait pas à grand chose.
Il devraient commencer par proposer un BAC en informatique et des cours optionnels en programmation au collège.
Le 11/12/2014 à 10h56
C’est vrai je les ai oubliés.
Et parmi les exemples que tu cites, le latin est facultatif et (selon moi) la majorité des gens qui pousse les cours d’info trouvent que la musique et l’art plastique doit aussi passé en facultatif.
Après je ne suis pas contre une sensibilisation à l’histoire/l’utilisation de l’informatique à partir du collège, je trouverais ça plus approprié.
Le 11/12/2014 à 10h57
Le 11/12/2014 à 10h57
Je suis sur que pas mal de jeunes seraient fascinés par le fait de développer leur propre jeu vidéo de bout en bout.
Je ne me rapelle pas d’une seule matière qui m’ai donnée envie de me lever le matin durant ma primaire/collège/lycée, cela aurais sûrement changé la donne.
Cela pourrait également former les plus jeunes à travailler en groupe.
Le 11/12/2014 à 10h59
“J’ai des amis qui ne sont pas développeur, à qui on a pas appris cette logique et pour qui le seul rapport à l’informatique c’est la trinité smartphone/facebook/mail. Et ils vivent parfaitement bien sans ! ”
Je crois justement que ce sera de moins en moins le cas dans le monde de demain.
Il y aura une dualité: d’un côté, ceux qui connaissent les bases de l’informatique, et les autres.
L’ “alphabetisation numérique” sera le marqueur de l’élite. Les autres seront des pigeons dans un monde qu’ils ne comprennent pas et ne maitrisent pas.
Exemple à un tout petit niveau: dans mon boulot, je vois clairement la différence entre 1) ceux qui comprennent même grossièrement l’informatique 2) ceux qui ne la comprennent pas mais savent très bien s’en servir 3) les autres, qui sont de plus en plus largués, et cantonnés dans des tâches d’exécution. Et cette distinction n’est pas toujours fonction des générations.
Le 11/12/2014 à 10h59
Le 11/12/2014 à 10h59
Le 11/12/2014 à 11h00
Je suis d’accord avec toi mais l’optimisation ça n’est pas un vain mot en informatique, c’est ce qui fait à mon sens la différence entre le pro et l’amateur (même s’il en fait son métier) …
Ce que certains ne semble pas réaliser, c’est que pour pouvoir enseigner même des bases des code ou d’éveil au numérique, il faut des compétences que l’immense majorité de mes collègues enseignants n’ont pas. Et vous croyez qu’on va former tout ce petit monde à l’éveil au numérique ou je sais pas trop quoi…comme ça par magie ?
Le temps pour former ces profs on le prend où ? Et je ne parle même pas de l’argent que ça coûte pour les former !!
Ahhh les bisounours, c’était le bon temps ! " />
Le 11/12/2014 à 11h02
+1000
Le 11/12/2014 à 11h04
Le 11/12/2014 à 11h05
J’ai du mal à suivre ta logique ^^
En quoi le 2) rendrait le 1) faux?
Ce n’est pas parce que c’est compliqué, difficile, impossible dans l’immédiat, que ce n’est pas une nécessité.
Le 11/12/2014 à 11h07
Le 11/12/2014 à 11h09
Hahahah !
Au début oui. Après une semaine, ils vont se rendre que non. Le nombre de notion mathématique/physique dont ils auront besoin de faire appel.
Le 11/12/2014 à 11h19
Une initiation à l’informatique, je connais plein de profs qui sont prêts à le faire et de façon tout à fait sérieuse. (Oui, avant de coder faut commencer par la base hein…). Par contre… ce serait pas mal d’avoir des ordis en état de fonctionner. Parce que je vois mal apprendre le codage aux CE1 avec un seul ordi en état de marche dans la classe, sans salle informatique…
Le 11/12/2014 à 11h22
Le 11/12/2014 à 11h22
Certes, cela risque de coûter cher, mais cela coûtera encore plus cher à la France de ne pas le faire en prenant de retard sur nos voisins européens.
Des intervenants externes peuvent palier a cela le temps de former les enseignants. Et je suis certain que quelques heures suffiraient, avec des cours de qualité, les élèves travaillerai d’eux même !
Et il faut le reconnaître, ls programmation ça n’a rien de compliqué, je me rappelle avoir un peu souffert sur certains algorithme récursifs mais je suis certain que c’est uniquement car j’ai ete formé toute ma vie a une logique itérative, et qu’il serait beaucoup plus simple pour un enfant de comprendre ce genre de principe.
Je pense qu’il est bon de rappeller que tout algorithme n’est qu’un ensemble plus ou moins grands d’opération simples.
Le 11/12/2014 à 11h24
Je suis d’accord, j’ai d’ailleurs évoqué ce point. " />
L’introduction sommaire au codage serait pour moi une petite partie d’un ensemble plus large.
Le 11/12/2014 à 12h44
Le 11/12/2014 à 12h45
Le 11/12/2014 à 12h47
Par moment, quand je vois certaines lignes de code… Ça ferait pas de mal de remettre certains “développeurs” devant une feuille de papier et écrire des algorithmes élémentaires.
Sans ça, on a le mec te répondant “Ben quoi ? Ça marche !”. J’ai de ces envie de meurtre quand j’entends cette phrase…
Le 11/12/2014 à 12h56
Tu as absolument pas besoin de notion de programmation pour comprendre l’article. Tu as besoin de connaissance en matière de réseau et en particulier sur comment fonctionne Internet.
Le seul passage ou tu as besoin de connaissance en code, c’est quand le rédacteur te balance un bout de javascript sans prendre la peine d’expliquer dans les grandes lignes ce qu’il fait, mais qui reste optionnel pour comprendre l’article.
Pour comprendre l’informatique, il faut des cours d’informatique (histoire de l’informatique, de réseau, d’Internet, d’utilisation d’un ordinateur/smartphone/tablette), pas de programmation !
Le 11/12/2014 à 12h57
Le 11/12/2014 à 13h05
Effectivement, c’est pire encore.
En ce moment, je suis en pleine optimisation d’ORM, c’est fou à quel point on peut pourrir une application si c’est mal utilisé.
Le 11/12/2014 à 13h11
J’ai du mal à voir l’intérêt d’apprendre à ‘coder’.
Je peux d’avantage comprendre l’intérêt d’apprendre les notions de base d’algo et développer l’esprit de l’éleve. Car l’algo, peut toujours servir et pas seulement en informatique.
Il a surement un grand ‘fourre-tout’ linguistique derrière ce mot (‘apprendre à coder’) utilisé par les politiques. Et cela nous interroge d’avantage car c’est pour beaucoup d’entre nous le métier.
Je pense aussi, qu’il a un réel apprentissage à faire auprès des jeunes de faire la distinction entre ‘public’ et ‘privée’ sur internet. Mais également de savoir utilisé les outils à leurs dispositions. L’époque ‘bisounours’ d’internet est plutôt derrière nous. La pluspart de cette apprentissage peut être vue à travers différentes matières.
Algo -> Mathématique
Utilisation logiciel -> Techno
Civisme et différenciation public / privée -> Instruction Civique, Histoire - géo, Français.
Maintenant il faut bien ce dire que cette apprentissage ne créera pas des codeur ‘bas de gamme’.
Pour reprendre l’exemple de la voiture, ce n’est pas parce que je sais vérifié le niveau d’huile, que je comprend le principe d’un moteur à explosion et que je sais changer une roue que je m’improvise Mécanicien auto.
Le 11/12/2014 à 13h27
Le 11/12/2014 à 13h30
Le 11/12/2014 à 13h34
On tourne en rond….
Le 11/12/2014 à 13h36
Bonne synthèse.
" />
(en fait, le titre de l’article et la petite phrase de Hollande en intro ont un peu biaisé le débat…)
Le 11/12/2014 à 13h47
Le 11/12/2014 à 13h51
Le 11/12/2014 à 14h08
Ce n’est pas parce qu’on ne sait pas encore comment enseigner convenablement l’informatique dans les premières années d’apprentissage (primaire ?, collège ?, lycée ?) qu’on ne peut pas essayer. En particulier, comprendre comment on peut faire pour trier des éléments, ben c’est pas si compliqué.
Le fait de ne pas enseigner l’informatique plus tôt est un vrai problème.
Je veux dire, on enseigne la physique, la chimie. Au primaire : éveil aux sciences, petites expériences simples. Au collège : un tout petit peu de théorie, des expériences plus intéressantes. Au lycée : on commence à faire des choses intéressantes, avec un bagage théorique plus conséquent, la liaison au mathématiques formelles, etc …
Mais l’informatique, non. Le résultat c’est quoi ? Ben pendant qu’en université, en école d’ingé, dans les matières comme la physique, la mécanique, etc … on étudie des concepts très avancés parce qu’on a le bagage intellectuel pour le faire (relativité générale, mécanique des fluides, physique nucléaire, etc …).
En informatique on est bloqué à expliquer c’est quoi une boucle ? C’est quoi la mémoire ? Comment on écrit un programme ?
Pour résumer, en physique/chimie/mécanique/whatever, en 5 ans on passe les gens de “je sais vaguement ce que c’est mon domaine” à “je suis en pointe dans mon domaine avec cette spécialité (que j’ai rapidement pu choisir en toute connaissance de cause)”.
Alors qu’en info, en 5 ans, on doit faire passer les gens de “j’ai aucune idée de ce qu’est un programme” à “je suis en pointe dans mon domaine (que je ne connaissais même pas il y a 5 ans), avec cette spécialité (que j’ai choisi un peu comme j’ai pu)”.
On voit qu’il y une des tâches qui va un peu moins bien se passer au premier coup d’oeil …
Le 11/12/2014 à 14h11
Le problème qu’on a là, c’est qu’il y a deux discours chez les “pro-code” : il y a le tien qui pense cela comme une nouvelle méthode pour apprendre les élèves à réfléchir autrement et à leur apprendre à développer leur logique, et il y a l’autre qui affirme qu’on ne peut pas comprendre l’informatique sans savoir coder.
Dans ton raisonnement, je n’adhère pas du tout. Pour moi la logique algorithmique élémentaire est la même que celle des problèmes mathématiques avec les baignoires à remplir ou les trajets entre Paris et Marseille.
Et si les enfants ont déjà du mal avec ça, en quoi apprendre à faire de l’algo (qui va plus loin qu’une machine à état) va les aider.
Le 11/12/2014 à 14h29
Bien venu en Grollande, l’autre pays de la politique.
Le 11/12/2014 à 18h24
Eh si, et je maintiens, si on ne touche pas a l’affichage, tout est réalisable avec un niveau de maths CE1 (je parle d’applications concrète)
Le 11/12/2014 à 18h36
Selon moi le minimum qu’on devrait pouvoir attendre de tout citoyen est de pouvoir coder en Python, javascript et en bash et d’avoir un minimum de connaissance réseau et de programmation objet quitte à rogner sur l’apprentissage des maths ou de la bio. Je le dis d’autant plus aisément que j’ai notamment une formation de mathématicien. Je les trouve très peu ambitieux préfère t’ il que les générations futures restent à un niveau larvaire de connaissance en info? L’info est et restera encore quelques décennies un outil d’affranchissement de classe sociale voilà pourquoi c’est important.
Le 11/12/2014 à 18h57
Tout a fait d’accord, je ne vais pas me plaindre, c’est mon gagne pain, mais actuellement, la profession est sur-valorisé, et les salaires sont souvent indécent si on les compare avec ceux de professions dont le marché de l’emploi est saturé.
Le 11/12/2014 à 19h36
Le 11/12/2014 à 19h47
C’est inutile. On va pas bourrer encore le crane des gosses avec des trucs dont ils se foutent. Y a une pérennité de l’emploi du coté des dev, inutile d’aller susciter des vocations dans un secteur qui se porte bien.
Qu’on commence a faire de vrai cours en anglais des la maternelle. Pas des cours d’anglais, des cours en anglais. A bac +5, même si j’ai un bon niveau en compréhension écrite je suis une quiche pour aligner 3 mots, et je retrouve ça a peu près partout.
Le 11/12/2014 à 20h03
Alors, juste ce qu’il me passe par la tête pour l’instant
Aller d’un endroit à un autre en utilisant le chemin le plus économique(selon n’importe quel critère) même google maps, malgré la puissance de calcul derrière, donnera une solution approximative
Remplir son sac de courses
La logique floue et toutes ses applications
Les logiciels de reconnaissance de caractères,
En parlant d’interfaces, la programmation des cartes graphiques et le calcul du rendu à l’écran. Déjà rien que pour tracer un segment en diagonale visuellement correct sur un écran en ne connaissant que les coordonnées des deux extrémités, tu serais surpris des algorithmes à mettre en place, c’est pas aussi simple que cela en a l’air. " />
Arf, forcément grillé après 1 bonne heure au téléphone ;-)
Le 11/12/2014 à 20h14
Le 11/12/2014 à 20h18
Le 11/12/2014 à 21h10
Le 11/12/2014 à 21h35
Je répète que je trouve juste ton exemple très mal choisi. Un choix est grisé quand il n’est pas disponible, c’est du Français. Autant je suis d’accord que parfois il est très dur de réussir à faire dire à un client ce qu’il veut vraiment, autant un choix, un bouton ou une case grisée, ça veut juste dire ce que ça veut dire (pour moi en tous cas).
Après j’estime (mais ça changera peut-être avec les années) que c’est à nous, développeurs ou responsables de relation client de connaître nos produits, ou nos capacités, pour poser les bonnes questions et faire en sorte que le client ait ce qu’il veut, même si au début il ne sait pas forcément ce qu’il veut.
Le 11/12/2014 à 22h42
Je ne trouve pas ces arguments valables, pour avoir déjà implémenté quasiment tous les exemples que tu donne, je suis persuadé qu’un enfant de 10 ans aurait pu le faire :)
Prenez un peu de recul sur vos compétences.
Le 12/12/2014 à 02h41
Je ne suis pas sûr de voir comment un enfant de 10 ans saurait build tout seul un logiciel d’OCR sans aide quelconque… Déjà que des trucs comme tesseract sont loin d’être fiables à 100%…
Concernant le chemin le plus court, les algo existent, mais pareil un enfant de 10 ans ne va pas l’inventer (à mon avis). Bref…
Le 12/12/2014 à 07h41
Le 12/12/2014 à 09h10
Je suis certain qu’en expliquant un algo comme A* a un enfant de 10 ans, il sera capable de le comprendre et de l’implémenter.
Le 12/12/2014 à 09h12
La MOA est intéressante à partir du moment ou tu apportes une plus value réelle (diminuer les ambiguités, être le plus exhaustif…) et pas juste faire des comptes rendus de réunion sous Word. Mais pour faire ça, il faut un esprit d’analyse assez poussé et souvent les anciens développeurs font de bon MOA, à la différence d’un ancien métier pour qui tout “coule de source” et qui n’est pas habitué à devoir tout préciser à fond pour que ça marche correctement. Et je trouve qu’une spécification n’est jamais mieux écrite que quand elle est écrite en pseudo-code ! “si alors sinon” c’est juste une formulation magique pour structurer tes besoins.
Le gros soucis de la MOA, c’est que c’est un poste un peu fourre-tout et qu’il n’y a pas de vrai méthodologie appliquée à l’analyse métier. Quand je vois que la MOE s’était fait remettre en place par le chef de projet plutôt MOA parce qu’on avait osé demander à la MOA de regrouper plusieurs documents de description d’écran en un seul (oui c’est pas parce qu’on le titre d’une page qu’elle est fonctionnellement différente…), on voit mieux le soucis global.
Le 12/12/2014 à 09h20
C’est pas parce que c’est correct niveau langue Française que la sémantique sous jacente est juste ou suffisante. C’est pour ça qu’il faut que les mots employés soient non-ambigüe et que ta description doit être exhaustive.
Et c’est un très bon exemple, car c’est du vécu. Le sujet c’était les cases à cocher qui peuvent être active/inactives, affichée/invisibles, pré-cochée/non-cochée. Et quand le mec en face il sait juste dire “grisé” pour exprimer son idée. Ben t’es dans la merde et tu devras reprendre ton taff 5 fois…
Et oui c’est à nous de connaître nos produit et oui on doit savoir faire exprimer (encore que ça c’est déjà plus le domaine de la MOA) mais le métier, c’est pas ton domaine de connaissance et malheureusement, là tu es dépendant du client.
Et si jamais on devait connaitre MOE + MOA + Métier, je me demande à quoi servent les autres…
Le 11/12/2014 à 09h38
Pour moi apprendre à coder ça doit avant tout être un choix, sois par études personnelles sois en choisissant un cursus scolaire particulier et pas une obligation.
Autant expliquer basiquement comment fonctionne un programme pourquoi pas, mais ça s’arrête là.
Le 11/12/2014 à 09h41
Moi, je dis pourquoi pas même si j’ai appris tout seul dès mon plus jeune âge …
Maintenant est le même débat que l’anglais dans les petits écoles…où ,à l’époque,c’était pas gagné de mettre l’anglais dès le cp …
j’ai du attendre ma licence d’info pour légalement piraté un firewall et tester des virus…
Le 11/12/2014 à 09h42
Oulala je sens déjà venir la vague de progs qui vont chialer que c’est pas du codage, mais de la programmation.
Le 11/12/2014 à 09h43
Programmation/Développement : nouveau fourre-tout où caser les jeunes pour éviter de faire monter le chômage.
Le 11/12/2014 à 09h45
Du même avis…
Le 11/12/2014 à 09h46
Faut pas décoder
et quand les profs corrigeront les devoirs des élèves ils mettront “Syntax Error ” en remarque " />
Le 11/12/2014 à 09h48
Il faut plutôt voir ça comme dans l’initiation à la programmation, ça ne sera pas (ça ne doit pas) être aussi poussé qu’en après-bac. Ça pourrait tout à fait s’inclure dans des modules types “techno” où l’on apprend déjà les base de l’électronique et un peu de mécanique.
Si ça peut créer des envies et surtout “féminiser” le public, c’est très bien.
Ce n’est qu’après le collège (voir lycée) que l’on se spécialise en fonction des apports que l’on a eu lors des années école/collège. Ces dernières doivent, en sus d’apporter une base commune à tout les apprentissages (Français/Anglais/Mathématiques/Histoire/Géo), permettre d’ouvrir le maximum de voies et de créer un intérêt chez les enfants.
Le 11/12/2014 à 09h49
Prochaine étape apprentissage des nanotechnologies en primaire?
Y a des coups de pompe dans le c… qui se perdent…
Le 11/12/2014 à 09h50
Certains pays sont plus radical et abandonne l’apprentissage de l’écriture cursive (à la main)
http://www.courrierinternational.com/article/2013/09/18/la-fin-de-l-ecriture
Le 11/12/2014 à 09h50
Et alors? C’est mieux de les lancer dans les filières électronique/mécanique et cinéma?
Le 11/12/2014 à 09h52
J’ai personellement eu de la chance de tomber dedans “pas hasard”, je suis maintenant quasiment développeur (plus qu’un an d’études), et je ne pourrais pas être plus heureux professionnellement parlant.
L’intérêt de ce truc pour moi, c’est de faire en sorte que tout le monde puisse au moins voire a quoi sa ressemble une ligne de code, pas de former des casse-cou du code.
Si j’avais eu la chance de faire ça étant jeune, j’aurais probablement gagné quelques années, et je pense également que ca peut permettre à certains élèves surdoués de trouver un réel defi, plutôt que de les perdre par manque d’intérêt pour ce qu’on leur enseigne.
Le 11/12/2014 à 09h53
Avant d’apprendre à coder il faut surtout renforcer les mathématique. Non parce que ces dernières années il se pratique de moins en moins de matières essentielles comme les math, français, histoire/géo et de plus en plus d’heures pour les matières secondaires comme le dessin, musique, etc….
Au lieu de vouloir transformer les Français en Indien qui pissent du code, améliorons les bases qui s’effritent à cause du fait qu’il y a de moins en moins d’heures aux matières essentielles.
Le 11/12/2014 à 09h55
Le 11/12/2014 à 10h20
Apprendre à se servir d’un ordinateur, à identifier les principaux périphériques “usuels” comme un routeur/box, le wifi “pour les nuls” etc. Pourquoi pas.
Une bonne initiation au traitement de texte, tableur et pourquoi pas présentation aussi.
Mais le code ? Je préférerai que l’on renforce l’apprentissage du Français et des maths d’abord " /> Quand je vois le niveau des questions et devoirs de mon frère et ma sœur (16 et 14 ans d’écart avec moi) çà fait peur : plus de dictée, plus de problème type “la baignoire qui se vide” ou “la clôture d’un champ” etc. " />
Maintenant ils sont au lycée et fin de collège et certaines de leurs réflexions ou logique me font franchement peur.
Le 11/12/2014 à 10h21
Désolé mon côté bourrin " />
Le 11/12/2014 à 10h25
Encore une fois, on ne parle pas de leur apprendre un métier mais de les initier à la programmation tout comme on initie les enfants à la musique, au dessin, au latin, à l’électronique, etc…
Et au vue du nombre de cours de “techno” dispensés, je ne pense pas qu’il y ai eut beaucoup d’électroniciens qui se sont fait “voler” leur métier.
Je passe sur ton commentaire faisant du développeur, une élite noble.
Le 11/12/2014 à 10h28
Pareil… " />
Le 11/12/2014 à 10h31
Petite question, peut-on coder si n a aucun esprit mathématique?
Je dis ça car j’ai fait des études informatiques (BTS) mais ayant eu des lacunes gigantesques en math,
je n’y arrivait absolument pas en code.. (pourtant des trucs simple vu que j’étais orientée reseau..)
A l’ecole est ce que l’on va plutot parler des portes logiques? Ou du vrai codage? car je trouve que
c’est limite des notions avancées de 10ans par rapport au primaire.
Le 11/12/2014 à 10h32
Le 11/12/2014 à 10h33
Ceux qui n’ont pas de notions de programmation devraient a l’évidence se retenir d’aborder des sujets techniques :)
Concernant le marché “saturé”, je rigole, on est en pleine pénurie.
pour ceux qui ont peur de se faire voler leur métier, je vous rassure, cela fait pas mal d’années déjà que l’école est obligatoire et qu’on y enseigne les maths, l’histoire, le français, la physique, la chimie, l’art plastique, le sport, la musique, et j’en passe…
Pourtant je ne connais que très peu de mathématicien historien romancier physicien chimiste artiste sportif musicien…
Et finalement, pour ceux qui n’en voient pas l’intérêt, je suis sur qu’ils y’en a qui pensaient comme vous quand on a dis au peuple qu’on allais lui apprendre a lire et à écrire, je pense qu’on a plutôt bien fait de ne pas les écouter.
Des gens passent des week end à tricoter, à rénover des meubles anciens, à cuisiner, pourtant, ce n’est pas leur métier, je suis sur que d’ici 30 ans, il en sera de même pour le soft.
Le 11/12/2014 à 10h35
Le 11/12/2014 à 10h40
Et je ne vois pas le rapport entre l’éveil au numérique et apprendre a se servir d’un logici de traitement de texte.
C’est comme si on opposait un cours de Maths avec un cours ou un apprenait uniquement à se servir d’une calculatrice, ça n’a pas de rapport.
Le 11/12/2014 à 10h42
Les maths restent la discipline de prédilection pour développer ces outils, non ?
Le 11/12/2014 à 10h44
Comment tu vas apprendre l’éveil au numérique quand tu sais même pas te servir de ton traitement de texte ?
Le 11/12/2014 à 10h44
Je ne comprends absolument pas ta remarque.
C’est un fait, l’anglais c’est la langue internationale pour le business. Et on doit former les jeunes à l’anglais.
Ton rapport il préconise quoi ? Plusieurs langues internationnales, c’est un non-sens.
Faire des économie et avoir des diplômés qui ne seront pas capables de travailler avec les autres pays ?
Ou alors c’est juste une bande de royalistes frustrés que le Français ne soit pas la 1ère des langues internationnales (et oui ça ferait économiser du pognon je suis d’accord) ?
Le 11/12/2014 à 10h48
T’as oublié “Tiens j’ai joué un air de flutte hier soir” et “où j’ai mis mon papier Canson et mes pinceaux”…
Faut arrêter, l’école ne sert pas à apprendre uniquement ce que l’élève à envie d’apprendre mais plutôt de lui faire faire un tour d’horizon de plusieurs matière pour lui donner les bases d’une culture générale. L’informatique est devenue prépondérente dans nos vies (bien plus que la musique ou le dessin ou le latin…) donc oui il faut intégrer la matière.
Le 11/12/2014 à 10h49
En soit, tout est réalisable avec seulement l’adition, certains concepts et théorèmes avancés permettent seulement d’optimiser les calculs,
Ensuite, pour le logiciel de traitement de texte, je vois pas le rapport, en quoi cela est nécessaire ? Tu peux très bien apprendre à programmer sans.
Le 11/12/2014 à 10h52
Le 11/12/2014 à 10h54
Je pense qu’une initiation plus poussée à l’informatique en général est indispensable.
Bien sûr, concernant la programmation, ça restera très rudimentaire. C’est une introduction, qui permettra de prendre un peu de hauteur par rapport à l’informatique, et d’en dissiper la “magie” comme tu le dis si bien.
L’ignorance en France (et sans doute ailleurs) sur le fonctionnement basique de l’informatique va devenir un vrai problème de société. Les conséquences à venir m’inquiètent au plus haut point.
On a dit pendant des décennies qu’apprendre le latin ou le grec n’était plus très important… Je pense en effet que s’il faut définir des priorités, l’informatique en fait partie. (et c’est quelqu’un qui a fait 8 ans de latin à haute dose qui dit ça).
Mais attention, si l’initiation à l’informatique se limite à apprendre à écrire son CV sous Word (ou LibreOffice, peu importe!), alors on est à côté de la plaque !
Le pb, c’est que tout ça est très vague… Personnellement,je n’aurais pas pu répondre à cette enquête, car je ne comprends pas de quoi on parle sous chaque item.
“l’informatique” a un sens vague et très indéfini!
Le 11/12/2014 à 11h29
Je n’ai pas parlé d’interface graphique, je suis d’accord concernant un jeu 3D, cela nécessite beaucoup de notions mathématiques. Mais pour du termcaps ou de la 2D, c’est plutôt accessible
Le 11/12/2014 à 11h29
Tu as bien raison de souligner la distinction entre apprendre à programmer et apprendre à utiliser l’informatique.
Mais il ne faut pas non plus s’arrêter à cette distinction :
(idem pour toutes les autres matières).
C’est la notion de socle de culture général, bagage minimum indispensable pour comprendre le monde…
(je doute que l’idée soit d’apprendre à calculer la suite de Fibo. Et si c’est le cas, c’est évidemment exagéré)
Le 11/12/2014 à 11h41
Mais c’est sans doute une nécessité d’apprendre le bases du code, comme c’est une nécessité d’apprendre à lire et à écrire le français, à maîtriser les opérations de base, comme il est nécessaire de faire de l’apprentissage des langues, de l’expression personnelle à travers l’art plastique, tout comme il est nécessaire d’enseigner, l’histoire, les sciences, la géographie, la musique, etc…" />
Il y a peut-être des nécessités plus nécessaires que d’autres… comme s’abonner à NEXT INPACT !!! " />
Le 11/12/2014 à 11h48
Esperons que ce ne soit pas la meme vache espagnole qui m’apprenait l’Anglais et qui enseignera le code…
Le 11/12/2014 à 11h55
j’ai eu des cours d’informatique en primaire/secondaire (éducation belge tout çà)
contenu des cours: utiliser word, excell, powerpoint, un peu d’access, dactylographie.
Pas de code, pas de “logique”, pas de langage à proprement parlé (quick basic peut être)
Mais c’étaient des cours optionnels, on gardait la base de français-math-geo-histoire. Si leur projet est de réduire les heures de ces bases pour imposer les cours que j’avais choisi durant mes primaires/secondaires, cela ne ferait qu’empirer l’état pitoyable que j’ai déjà pu voir chez les plus jeunes.
J’ai eu un prof qui nous a fait passé une dicté à son premier cours après l’équivalent du bac… déjà à ce moment là on avait que 40% de la classe qui dépassait les 60⁄100
Le 11/12/2014 à 12h02
Bof… J’ai récemment entendu un mathématicien dire lui-même que math et programmation ne sont pas du tout indissociables. (sur RMC avant de partir au boulot il me semble)
Leur seul point commun c’est la capacité requise d’établir et planifier un raisonnement logique.
Et je suis assez d’accord là dessus. Pas besoin d’être un cador de l’équation pour pondre un algo.
Le 11/12/2014 à 12h06
Le 11/12/2014 à 12h10
Sauf que je vois pas en quoi savoir programmer fait parti de ce bagage indispensable pour comprendre le monde.
Le 11/12/2014 à 12h10
féminiser le public ? dans les promos bac +2 dev il y avait 3 fois plus de femmes que dans les promos admin réseaux et ça sur des années … alors , certes y avait plus d’hommes que de femmes , mais que veux tu si elles étaient en bac secrétariat " />
Le 11/12/2014 à 12h11
Je ne sais pas quel âge tu as mais j’ai également fait un Bac STI électronique (2005), et je sais que depuis cette”spécialité” à changer pour s’orienter beaucoup plus vers l’informatique.
Le 11/12/2014 à 12h15
chaque jeune devra être capable, à l’issue de sa scolarité obligatoire, « de réaliser de petites applications utilisant des algorithmes simples »
AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH.
Objectif irréaliste et sans intérêt, merci les lobbies. Voilà comment détruire encore davantage l’éducation et bousiller le métier en lui donnant la réputation (complètement absurde) que chaque gamin peut le faire.
Bon, ensuite, ils vont bousiller quoi à votre avis ? L’économie c’est déjà fait.
Le 11/12/2014 à 12h35
Ils feraient mieux de mettre en place des cours d’introduction à la philosophie, plutôt qu’au code, ce serait bien plus utile.
Le 11/12/2014 à 12h38
T’inquiètes pas, si ça avait été une matière, tu l’aurait détestée autant que les autres…
Le 11/12/2014 à 12h39
Le 11/12/2014 à 12h41
Mouai… C’est peut-être vrai dans ton cas, mais je trouve ton exemple très mal choisi. C’est aussi un gros défaut des programmeurs de systématiquement vouloir que tout le monde sache utiliser le terme parfait tout le temps. Je suis désolé, mais le bouton grisé, ça veut dire exactement ce que tu veux. Je ne veux pas l’affirmer mais je me demande même si ce n’est pas l’appellation consacrée en anglais.
Le 11/12/2014 à 12h42
Le 11/12/2014 à 14h35
Le 11/12/2014 à 14h35
Le 11/12/2014 à 14h47
Le 11/12/2014 à 14h53
Le 11/12/2014 à 14h54
Non le rapport ne préconise absolument pas cela, tu n’as pas lu assez loin. Il préconise la mise en place d’une seule langue de communication … mais dont aucun pays ne pourrait avoir un ascendant sur ses voisins. Une langue construite tel que l’Espéranto est la meilleur des solution :
* Tout le monde sur un pied d’égalité
* Coût d’apprentissage 10 fois inférieur aux langues national
Personnellement je trouve le Français très mal foutu (mes nombreuses fautes en sont une preuve), et l’anglais pas mieux (voir même pire). Mais mis a part pour se faire mousser je ne comprend pas pourquoi l’Europe s’emmerde a prendre l’anglais comme langue de référence alors que les seules pays qui l’on comme langue national sont dans les moins intégrés dans la communauté.
A part ça l’argument «C’est comme ça et si t’as pas compris t’es ignare» n’est pas vraiment constructif. Ça ne fait qu’un demi siècle que l’Anglais s’est imposé comme langue de communication international, c’est pas comme si c’était immuable.
Le 11/12/2014 à 15h10
Je ne suis pas de ceux qui pensent que l’on ne peut programmer sans de solide base en math. M’enfin passons, chacun son point de vue.
Que penses-tu de ce discours ?
Le 11/12/2014 à 15h39
Exact. Déjà trop de concurrence!
Comment ca je raisonne en égoïste? " />
Le 11/12/2014 à 15h58
Le 11/12/2014 à 16h00
Moi, je ne vois dans cette réaction qu’une belle manifestation de la peur du changement.
Si on les laisse faire, cela aboutira à planter les futures générations et l’avenir de la France.
Il suffit d’ailleurs de constater que même ici sur PCinpact, beaucoup de gens pensent savoir ce qu’est l’informatique, mais en réalité, ils l’ignorent totalement.
Et ne parlons pas des informaticiens et de leurs avis éclairés… par la peur de voir leur métier encore plus dévalorisé.
Quand on sait ce qui se prépare pour le futur, on ne peut que comprendre à quel point l’avenir de ce pays est menacé.
Le 11/12/2014 à 16h03
C’est juste ne pas comprendre pourquoi l’anglais en est là où il est actuellement. D’une part, y a pas mal de pays (dont ne fait pas parti la France) qui parlent bien et couramment anglais (je pense aux pays du Nord). Et surtout c’est la langue
Alors niveau économique, ça peut potentiellement changer, la Chine prend la tête et c’est pas pour rien que les cours de Chinois sont de plus en plus nombreux. Mais l’esperanto n’est la langue de personne, donc de personne avec qui faire des affaires.
Après du point de vu linguistique, plus je programme plus je déteste le Français, et je suis à 100% pour une langue simple mais c’est juste pas la réalité. Personne n’a besoin de l’Esperanto donc personne ne l’utilise vraiment.
Le 11/12/2014 à 16h21
De mon point de vue ça doit participer d’une lutte globale contre l’innumérisme en France, focaliser sur le code si on a pas les outils logiques derrière est parfaitement crétin.
Ce n’est pas juste faire tourner à droite ou à gauche un petit robot en élémentaire qui va rattraper la vieille fabrique à crétins qu’est l’éducation nationale.
Le 11/12/2014 à 16h27
Et pourtant il a raison.
Le 11/12/2014 à 16h32
Le 11/12/2014 à 16h50
Sur ce que j’ai mis en gras, non.
On ne peut pas tout faire en informatique (d’ailleurs ce serait bien que les commerciaux aient des notions d’informatique…)
Le 11/12/2014 à 18h03
J’adore quasiment tout en info, sauf la programmation, pourquoi ? Je ne sais pas… Si quelqu’un a une piste…
Donc pour moi, apprendre à coder n’est pas indispensable.
Le 11/12/2014 à 18h14
Le 12/12/2014 à 09h42
Le 12/12/2014 à 10h13
Le 12/12/2014 à 10h47
Le 12/12/2014 à 11h02
Python, javascript et bash sont trois langages de programmation même si c’est de l’interprété. Maintenant, pratiquant d’une part depuis plus de 15 ans le C++ et l’ada, je sais qu’ils ne peuvent pas être supposés comme des minimum. Le Python est l’idéal pour commencer car multi paradigmes (procédural, objet, fonctionnel) c’est aussi la porte d’entrée vers du backend web et de l’application pure. J’ajoute le javascript dans l’optique de faire du web (expression moderne de la prise de parole ), le reste, le liant vient seul après. Pour bash, c’est pour les amener à pratiquer plus surement avec de l’Ouvert, ça marchera bien aussi pour des applications pratiques des connaissances réseau, la sensibilisation à l’interopérabilité (super important aussi quand on voit la difficulté qu’ont certains à comprendre l’intérêt du concept pour le propre liberté). Beaucoup de choses à dire j’essaie de faire court.
Le 12/12/2014 à 19h17
Je pense qui faut faire les deux: du calcul à la main et de l’enseignement des maths par l’informatique. En fait le problème c’est que ces deux pratiques ne développent pas les mêmes choses. L’erreur c’est de croire que comprendre c’est apprendre ou qu’apprendre c’est comprendre.
L’approche d’apprentissage d’une partie des maths par l’informatique est intéressante, mais elle reste incomplète selon moi.
Le problème c’est d’arriver à faire conceptualiser à l’élève une méthode puis, qu’il sache adapter l’utilisation de la méthode avec les données pures.
Le 16/12/2014 à 09h00
La réalité de l’informatique à l’école en France en 2014, ce sont des ordinateurs déclassés, dépareillés, un serveur essoufflé, le tout blindé de logiciels propriétaires hors de prix et le plus souvent une connexion ADSL poussive. Autant dire qu’il y a du taf avant d’espérer faire du code avec les élèves.
Que la Rue de Grenelle crée et pourvoie déjà des postes d’agents dédiés à la gestion du parc informatique et qui soient payés correctement dans chaque établissement scolaire, ça permettra peut-être que ce qui existe déjà sur le papier soit réellement appliqué.