Au Royaume-Uni, les exigences sur le chiffrement d’Apple créent des tensions géopolitiques

The tea is spilled

Au Royaume-Uni, les exigences sur le chiffrement d’Apple créent des tensions géopolitiques

Photo de Luke Stackpoole sur Unsplash

Le gouvernement anglais exige d’Apple qu’elle perce son propre chiffrement pour donner accès aux données hébergées dans le cadre de certaines enquêtes. La société refuse catégoriquement, faisant monter le ton aussi bien au Royaume-Uni qu’aux États-Unis. La Maison-Blanche n’a pas hésité à comparer les demandes britanniques à des tactiques chinoises.

Le 23 juillet à 08h04

Commentaires (9)

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« Vous ne pouvez pas faire ça », avait déclaré le président américain
C'est quand même osé de la part de celui qui veut le Groënland, de déplacer Gaza (enfin sa population) en Egypte ou en Jordanie (la Riviera comme il l'a lui-même appelé), annexer le Canada, annexer le canal de Panama, ses lubies sur le nommage du Golf du Mexique (pardon, d'Amérique !) y compris en dehors des USA, etc. (y a t-il besoin de continuer ?)

Et d'autant plus quand c'est le pays à l'initiative du plus grand programme de surveillance jamais dévoilé, aussi bien de ses alliés que de ses propres concitoyens....
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Je crois qu'il pensait "vous ne pouvez pas faire ça... il n'y a que nous qui pouvons !" ^^

Par contre, Signal et WhatsApp sont toujours dispos au RU, non ? Du coup, c'est qu'il n'y a pas de percée dans le chiffrement de bout en bout là bas, si ?
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Ce n'est pas parce qu'il fait et dit beaucoup de conneries qu'ici il n'a pas raison.

Le RU demande un accès aux données même chiffrées pour les utilisateurs du monde entier. Cela est inacceptable.
« au gouvernement britannique d'affirmer qu'il peut imposer des exigences secrètes aux fournisseurs situés dans d'autres pays et qui s'appliquent à leurs utilisateurs dans le monde entier »
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Attention, ça, c'est la version d'Apple (et on sait comment Apple à tendance à exagérer sur certains sujets, brandissant l'aspect sécurité).

Sauf si j'ai mal compris la portée de la loi, ce n'est pas ce que la loi britannique impose. Elle impose des mesures techniques (c'est pas le premier pays à faire ça) aux entreprises qui souhaitent proposer des services sur son sol. Mais elle n'impose pas que ces mesures techniques soient disponibles partout dans le monde (ça, c'est l'interprétation d'Apple) et qu'elles affectent tous les utilisateurs.

Qu'Apple ne puisse pas se conformer à la loi britannique autrement qu'en appliquant ces mesures pour tous à travers le monde au de le l'architecture de son service, c'est très différent que de dire que la loi britannique impose une extraterritorialité mondiale.

Si Apple ne peut pas se conformer, il reste une solution simple : elle se retire du marché britannique. Et à mon avis, la loi changerait vite car il doit bien y avoir un politicien ou deux en Grande-Bretagne qui utilisent les services d'Apple !
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Si j'ai bien compris, la justice britanique pourrait demander l'accès aux données pour toute personne où qu'elle soit (pas uniquement sur le territoire britanique donc et pas uniquement ses ressortissants)
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La dernière phrase s'appliquerait pourtant à un autre service qui récemment a décidé de se retirer de France.... :francais:
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Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
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Pendant ce temps là, aux États-Unis : https://www.schneier.com/blog/archives/2025/07/encryption-backdoors-and-the-fourth-amendment.html
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Je propose un jour sans chiffrement : accès open-bar à tous les mails et fichiers de tout le monde, de tous les gouvernements et de toutes les entreprises. J'imagine qu'après ça, personne ne voudra recommencer.

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